![]() | A L OUEST RIEN DE NOUVEAU, Lewis Milestone 1930, Louis Wolheim, Lew Ayres, John Wray (guerre)@@1914, la guerre éclate en Allemagne. Paul Baumer et quelques camarades incités par leurs professeurs, s'enrôlent très vite dans l'armée, prêts à servir leur patrie. À peine engagés, l'esprit volontaire fait place aux désillusions : leur instructeur, le caporal Himmelstoss, fait preuve d'un sadisme sans faille et les premières images du champ de bataille leur jette la réalité de la guerre en plein visage. TELERAMA: La force du sujet emporte tout. Il faut montrer ce film aux enfants pour qu’ils y découvrent le mensonge de l’embrigadement, l’atrocité des mutilations, en un mot l’insoutenable horreur de la guerre. On a fait « mieux » depuis au cinéma en matière de réalisme rouge sang ; mais ce film garde sa force, peut-être parce qu’on sent confusément qu’il est presque contemporain du cauchemar qu’il décrit. Les scènes de combat sont frappantes — notamment par l’usage de la caméra qui se substitue à la mitrailleuse —, mais même les moments d’accalmie ont une intensité rare : ainsi, quand Albert découvre dans un miroir qu’il vient d’être amputé, ou lorsque Paul, de retour chez lui, est pris pour un lâche. Lewis Milestone a l’intelligence de montrer sans vouloir démontrer : si son film est un pamphlet, c’est seulement par la crudité des images… On n’oubliera pas la dernière scène, que le cinéaste tourna sans l’accord du studio. Conclusion inéluctable et dramatique de la tragédie… | A L OUEST RIEN DE NOUVEAU, Lewis Milestone 1930, Louis Wolheim, Lew Ayres, John Wray (guerre)@@ (E) 1914, la guerre éclate en Allemagne. Paul Baumer et quelques camarades incités par leurs professeurs, s'enrôlent très vite dans l'armée, prêts à servir leur patrie. À peine engagé ... |
![]() | M LE MAUDIT, Fritz Lang 1931 (horreur)@@Toute la presse ne parle que de ça : le maniaque tueur d'enfants, qui terrorise la ville depuis quelques temps, vient de faire une nouvelle victime. Chargé de l'enquête, le commissaire Lohmann multiplie les rafles dans les bas-fonds. Gênée par toute cette agitation la pègre décide de retrouver elle-même le criminel : elle charge les mendiants et les sans-abris de surveiller la ville. TELERAMA Peinture métaphorique de l’Allemagne se donnant au nazisme, réflexions sur la culpabilité, leçon de mise en scène : chef-d’œuvre. On raconte qu’à la sortie du film, Joseph Goebbels nota dans son journal : « Fantastique. Pour la peine de mort. Fritz Lang sera notre réalisateur… » Contresens total. Poursuivi par la police comme par les criminels, le tueur sadique de petites filles a du souci à se faire, mais c’est la loi qui, paradoxalement, peut le sauver. Voir la dernière séquence, libératrice, à disserter en cours de philo. De ce film stupéfiant, on retient la maîtrise immédiate qu’a Fritz Lang du parlant. Il réussit à inventer un mode d’illustration sonore qui lui est propre. Il dissocie fréquemment la bande-son de l’image ou prolonge un dialogue pour le transformer en commentaire off… La première séquence — l’assassinat d’Elsie Beckmann — est une leçon de mise en scène, un montage alterné qui fait monter l’angoisse. Le tueur n’est d’abord qu’une ombre sur l’affiche, qui offre une prime pour sa capture, puis une voix d’une absolue douceur. Peter Lorre, génial, sifflote un refrain — le thème est tiré des suites de Peer Gynt, de Grieg, et il est sifflé par Lang lui-même. L’horreur se passera hors champ. Le film distille aussi la curieuse prescience d’un noir fléau qui pourrait être assimilé au nazisme. Le cinéaste, convoqué par Goebbels, préféra, finalement, rejoindre Paris en train, et ne pas être « leur » réalisateur. | M LE MAUDIT, Fritz Lang 1931 (horreur)@@ (E) Toute la presse ne parle que de ça : le maniaque tueur d'enfants, qui terrorise la ville depuis quelques temps, vient de faire une nouvelle victime. Chargé de l'enquête, le commissaire Lohmann multiplie les rafles dans l ... |
![]() | MARIUS, Marcel Pagnol 1931, Raimu Pierre Fresnay Orane Demazis, Fernand Charpin (drame sentimental)@@@À Marseille, la jeune Fanny, fille d'une commerçante du Vieux-Port, est amoureuse de Marius, fils de César, patron du bar de la Marine. Marius, lui, ne rêve que d'aventure. Son désir de s'embarquer sur un navire en partance se heurte à l'opposition de son père. Alors que Fanny et Marius deviennent amants, la jeune fille sent bien que Marius rêve d'ailleurs. Elle l'encourage à partir. TELERAMA Cette histoire, on la connaît par cœur, et on ne se lasse pas de la revoir. Alexander Korda, appelé à n’être qu’un exécutant, révèle un savoir-faire étonnant. Marseille, le Vieux-Port. Au Bar de la Marine, César, le patron, prodigue tendresse naturelle et mauvaise foi atavique à ses clients et amis, Panisse, Escartefigue et M. Brun. Son fils, Marius, tente de résister à l'appel de la mer, tandis que Fanny, amoureuse de lui depuis l'enfance, cherche à lui faire comprendre le sentiment qui les lie. La mise en scène, ici, n'est que fonctionnelle. Ce qui compte, ce sont les mots et l'interprétation. Les mots, ils sont beaux, limpides, tissés d'honneur, de fraternité, d'amour. Ils racontent l'histoire simple de gens simples. Raimu, Charpin, Dullac se régalent dans des rôles qu'ils ont rodés à la scène. Pierre Fresnay est un Marius magnifique et déchiré. A chaque vision, on redécouvre des perles : Raimu qui brode sur le texte et se moque de l'accent de Pierre Fresnay, d'origine alsacienne, les facéties d'Alida Rouffe (la mère de Fanny), qui gigote et pérore parce qu'elle est toute « estransinée »... La comédie pure s'efface pour laisser place à l'émotion. Et, dans les dernières minutes, « tu me fends le cœur » n'est plus seulement la phrase culte d'une célébrissime partie de cartes. | MARIUS, Marcel Pagnol 1931, Raimu Pierre Fresnay Orane Demazis, Fernand Charpin (drame sentimental)@@@ (E) À Marseille, la jeune Fanny, fille d'une commerçante du Vieux-Port, est amoureuse de Marius, fils de César, patron du bar de la Marine. Marius, lui, ne rêve que d'aventure. Son désir de s'embarquer sur un n ... |
![]() | LA JOYEUSE DIVORCEEMark Sandrich, 1934, Fred Astaire, Ginger RogersUne jeune femme souhaitant divorcer simule un adultère en engageant par correspondance un homme qui se fera passer pour son amant. Elle rencontre à la douane Guy Holden, un danseur, et est persuadée qu'il s'agit de son homme de paille. | LA JOYEUSE DIVORCEEMark Sandrich, 1934, Fred Astaire, Ginger Rogers (E) Une jeune femme souhaitant divorcer simule un adultère en engageant par correspondance un homme qui se fera passer pour son amant. Elle rencontre à la douane Guy Holden, un danseur, et est persuadée qu'il s'agit de son ... |
![]() | MAYERLING, Anatole Litvak 1936, Daniele Darrieux, Charles Boyer (drame sentimental histoire)@@En 1888, l'archiduc Rodolphe de Habsbourg est à la tête de l'opposition libérale à la politique de son père, l'empereur François-Joseph. Il s'attire la haine du comte Taafe, ministre de l'empereur, à cause de ses idées progressistes. Marié de force à Stéphanie de Belgique, Rodolphe passe la plupart de ses nuits dans la maison Sacher avec son ami, Philippe de Cobourg. TELERAMA C'est le film qui permit à Charles Boyer d'entamer sa glorieuse carrière américaine et à Danielle Darrieux — 19 ans — de signer le célèbre « contrat de sept ans » hollywoodien. « Give me your Mayerling look ! » lui répétera-t-on, d'ailleurs, sans cesse, dans les couloirs des studios Universal... Bien sûr, le double suicide du prince héritier des Habsbourg et de sa jeune maîtresse cachait des motifs plus politiques que sentimentaux — et Anatole Litvak aborde le mépris du vieil empereur pour ce fils incontrôlable : un quasi-révolutionnaire... Mais Mayerling reste, d'abord et avant tout, un mélo amoureux, à l'esthétique sombre, mortifère, où Darrieux symbolise, a contrario, la tentation de la pureté et l'espoir de la lumière. Dès sa première apparition, elle irradie, accompagnée par un thème musical entêtant, dont Maurice Jaubert (qualifié au générique de « directeur musical ») fera, quelques années plus tard, la célèbre Valse triste de Carnet de bal. Le film a certes un peu vieilli, mais la mort des amants est filmée avec un étonnant sens de l'ellipse. Et si la Parigote Suzy Prim fait hurler de rire, aujourd'hui, en aristocrate autrichienne, certaines scènes frappent par leur lyrisme : celle de l'église, notamment, où l'on voit Rodolphe se glisser auprès de celle qu'il aime pour lui avouer son amour et lui demander secours. — Pierre Murat | MAYERLING, Anatole Litvak 1936, Daniele Darrieux, Charles Boyer (drame sentimental histoire)@@ (E) En 1888, l'archiduc Rodolphe de Habsbourg est à la tête de l'opposition libérale à la politique de son père, l'empereur François-Joseph. Il s'attire la haine du comte Taafe, ministre de l'empereur, & ... |
![]() | HOTEL DU NORD, Marcel Carne 1938, Arletty, Louis Jouvet, Jean-Pierre Aumont (societe)@@@Paris, 1938. Dans un hôtel proche du canal Saint-Martin, on fête une communion. Les clients de l'hôtel et les patrons célèbrent l'événement autour d'un repas. Au cours du repas, un jeune couple d'amoureux vient louer une chambre dans le but de se suicider. Pendant la nuit, le coup de feu retentit, la jeune femme est blessée et le jeune homme disparaît. Les hôteliers embauchent la jeune femme comme serveuse. TELERAMA Un hôtel modeste au bord du canal Saint-Martin... Inutile de raconter l'histoire, ce qui compte, évidemment, c'est... l'atmosphère de ce quatrième film de Marcel Carné. Au départ, il est embauché par la société de production Sedi pour tourner un film avec la star du studio, la jeune et douce Annabella. On ne lui donne qu'une directive : faire un Quai des brumes, mais un Quai des brumes moral... Privé de son ami Prévert, en voyage aux Etats-Unis, le réalisateur choisit alors Jean Aurenche et Henri Jeanson comme scénaristes. Très vite agacés par la fadeur du couple de jeunes premiers dramatiques (Annabella, donc, et Jean-Pierre Aumont), ils imaginent un autre couple (merci à eux) pour leur voler la vedette (pari gagné !) : monsieur Edmond, un voyou repenti (Jouvet, un seigneur dans son costard de mac), et Raymonde (Arletty, incarnation géniale de la gouaille du Paris populo), la prostituée au coeur tendre qui lance la réplique la plus célèbre du cinéma français. Au bout du compte, Hôtel du Nord, véritable festival de dialogues, est plus un film de Jeanson que de Carné. Même les décors d'Alexandre Trauner sont plus importants que l'histoire : à eux seuls, ils feraient regretter à la Nouvelle Vague d'avoir déplacé les tournages en extérieurs naturels. Tendresse particulière pour le jeune Bernard Blier, dans le rôle de l'éclusier dingue de Raymonde (« Oui, ma petite reine », « Voilà, ma petite reine »)... Poussiéreux, l'Hôtel du Nord ? Ceux qui osent dire ça sont de « drôles de bled »... — Guillemette Odicino | HOTEL DU NORD, Marcel Carne 1938, Arletty, Louis Jouvet, Jean-Pierre Aumont (societe)@@@ (E) Paris, 1938. Dans un hôtel proche du canal Saint-Martin, on fête une communion. Les clients de l'hôtel et les patrons célèbrent l'événement autour d'un repas. Au cours du repas, un jeune couple ... |
![]() | LE QUAI DES BRUMES, Marcel Carne 1938, Jean Gabin, Michele Morgan, Michel Simon (societe)@@@Un déserteur de la Coloniale arrive au Havre, espérant s'y cacher puis repartir à l'étranger. Dans la baraque du vieux Panama, où il trouve refuge grâce à un clochard, il rencontre le peintre fou Michel Kross, et une orpheline, Nelly, dont il tombe amoureux. TEMERAMA Le crépuscule sur les pavés mouillés, la fatalité qui poursuit Gabin et les beaux yeux de Morgan. Jean Renoir, qui goûtait peu le réalisme poétique de Carné, avait inventé une contrepèterie vacharde :« le cul des brèmes ». Injuste ! r Très Bien On peut se demander comment une réplique aussi plate que « T’as de beaux yeux, tu sais » (même avec, en fond, la musique de Maurice Jaubert) est devenue aussi célèbre. Il faut dire que les yeux étaient ceux de Michèle Morgan et que la voix qui disait cette ineptie était celle de Gabin. Ça change tout. Début étincelant, avec un Le Vigan magnifique. Avouons que l’histoire d’amour fatale, forcément fatale, entre un déserteur de l’infanterie coloniale et une pupille de la nation, désirée par quelques ordures, a pris un léger coup de vieux. Jean Renoir, qui savait être féroce, appelait Le Quai des brumes « le cul des brèmes », et peut-être n’avait-il pas tort. Gabin sera nettement meilleur et plus ambigu dans Gueule d’amour, de Grémillon, tourné la même année et, bien sûr, dans Le jour se lève, du même Carné, l’année suivante. Reste Morgan, son béret et son ciré noirs. Un brin malhabile encore, mais déjà splendide. | LE QUAI DES BRUMES, Marcel Carne 1938, Jean Gabin, Michele Morgan, Michel Simon (societe)@@@ (E) Un déserteur de la Coloniale arrive au Havre, espérant s'y cacher puis repartir à l'étranger. Dans la baraque du vieux Panama, où il trouve refuge grâce à un clochard, il rencontre le peintre ... |
![]() | VACANCES, George Cukor 1938, Katharine Hepburn, Gary GrantUn homme se heurte au conformisme de sa riche et potentielle belle-famille mais trouve une alliée en sa belle-soeur. | VACANCES, George Cukor 1938, Katharine Hepburn, Gary Grant (E) Un homme se heurte au conformisme de sa riche et potentielle belle-famille mais trouve une alliée en sa belle-soeur. ... |
![]() | AUTANT EN EMPORTE LE VENT, Victor Fleming 1939, Clark Gable, Vivien Leigh, Olivia de Havilland (saga)@@@En Georgie, en 1861, Scarlett O'Hara est une jeune femme fière et volontaire de la haute société sudiste. Courtisée par tous les bons partis du pays, elle n'a d'yeux que pour Ashley Wilkes malgré ses fiançailles avec sa douce et timide cousine, Melanie Hamilton. Scarlett est pourtant bien décidée à le faire changer d'avis, mais à la réception des Douze Chênes c'est du cynique Rhett Butler qu'elle retient l'attention... TELERAMA: Autant en emporte le vent fut une réussite commerciale sans précédent et continue d'avoir ses fans éperdus. Leigh et Gable sont parfaits, c'est vrai : impossible d'oublier Scarlett, ruinée, se faisant une robe avec les rideaux de Tara, sa chère propriété. Ni Rhett, lassé des caprices de sa bien-aimée, qui lui lance : « Frankly, my dear, I don't give a damn ! » (traduction : « Franchement, ma chère, j'en ai rien à cirer ! »). | AUTANT EN EMPORTE LE VENT, Victor Fleming 1939, Clark Gable, Vivien Leigh, Olivia de Havilland (saga)@@@ (E) En Georgie, en 1861, Scarlett O'Hara est une jeune femme fière et volontaire de la haute société sudiste. Courtisée par tous les bons partis du pays, elle n'a d'yeux que pour Ashley Wilkes malgré ses fian& ... |
![]() | REBECCA, Alfred Hitchkok 1939, Laurence Olivier, Joan Fontaine@.Tandis que le riche Maxim de Winter pleure sa femme disparue, il rencontre sur la Côte d'Azur une jeune dame de compagnie. Il l'épouse et l'emmène dans sa demeure anglaise de Manderley, que hante le souvenir de la défunte, Rebecca. TELERAMA D’apparence plus classique que les fameux “Psychose” ou “Fenêtre sur cour”, ce séjour chez une châtelaine se révèle pourtant bien troublant… Sous le raffinement aristocratique couve une fièvre des sens haletante. Quand elle épouse Maxim de Winter, aristocrate veuf, la jeune ingénue pense vivre un conte de fées. Mais Manderley, la demeure ancestrale de Max, ne semble tolérer qu’une châtelaine : Rebecca, la précédente épouse de Winter, disparue en mer. Son souvenir hante chaque pièce, jalousement entretenu par la gouvernante… À partir du roman gothique de Daphné Du Maurier, c’est « Alice au pays des cauchemars ». Mi-héroïne de Lewis Carroll, mi-femme de Barbe-Bleue, Joan Fontaine oscille entre innocence et curiosité morbide. Le suspense se construit sur un vide, une absence. Un chien mélancolique, une brosse à cheveux, un rideau gonflé par le vent dessinent en creux l’obsédante présence de la défunte épouse. Comme dans Psychose ou Les Oiseaux, Hitchcock joue avec le fantastique. Cette ambiguïté culmine dans la fixité hantée du regard de la gouvernante. Elle ne tourmente pas la tendre Joan Fontaine par hasard : à travers elle, Hitchcock parle de perversité. Il multiplie les métaphores suggestives. La prude jeune femme traque l’ombre de sa voluptueuse devancière comme on cherche à identifier son propre désir. Un pur chef-d’œuvre. | REBECCA, Alfred Hitchkok 1939, Laurence Olivier, Joan Fontaine@. (E) Tandis que le riche Maxim de Winter pleure sa femme disparue, il rencontre sur la Côte d'Azur une jeune dame de compagnie. Il l'épouse et l'emmène dans sa demeure anglaise de Manderley, que hante le souvenir de la d&eacu ... |
![]() | SEULS LES ANGES ONT DES AILES, Howard Hawks 1939, Gary Grant, Jean Arthur(sentimental)@@Au cours d'une escale en Amérique du Sud, le pilote Geoffrey Carter fait la connaissance d'une danseuse de music-hall, Bonnie Lee. Bientôt, une de ses anciennes maîtresses débarque. | SEULS LES ANGES ONT DES AILES, Howard Hawks 1939, Gary Grant, Jean Arthur(sentimental)@@ (E) Au cours d'une escale en Amérique du Sud, le pilote Geoffrey Carter fait la connaissance d'une danseuse de music-hall, Bonnie Lee. Bientôt, une de ses anciennes maîtresses débarque. ... |