Angkor VatTemple le mieux préservé d'Angkor, il est le seul à être resté un important centre religieux depuis sa fondation, premièrement hindou et dédié à Vishnou, puis bouddhiste. Le temple est le symbole du style classique de l'architecture khmère. Il est devenu le symbole du Cambodge, figurant sur son drapeau national, et il est le lieu touristique principal du pays. Angkor Vat combine deux bases de l'architecture khmère pour les temples : le côté temple de montagne et le côté temple à galleries. Il est conçu pour représenter le mont Meru, la maison des dieux dans la mythologie hindoue. À l'intérieur d'une douve et d'un mur externe de 3,6 km de longueur se trouvent trois galeries rectangulaires, chacune construite l'une au-dessus de l'autre. Au centre du temple se dresse des tours en quinconce. Contrairement à la plupart des temples d'Angkor, Angkor Vat est orientée vers l'Ouest, probablement parce qu'il est orienté vers Vishnou. Le temple est admiré pour la grandeur et l'harmonie de son architecture et ses nombreux bas-reliefs sculptés qui ornent ses murs. Sa beauté et sa taille sont telles que beaucoup le considèrent comme la huitième merveille du monde | Angkor Vat (E) Temple le mieux préservé d'Angkor, il est le seul à être resté un important centre religieux depuis sa fondation, premièrement hindou et dédié à Vishnou, puis bouddhiste. Le temp ... |
Philippe STARCK - presse-citron Juicy SalifLe seul presse-citron connu principalement pour son design est le Juicy Salif, créé par le designer français Philippe Starck, et produit depuis 1990 par la firme Alessi. L'idée du design de Juicy Salif serait venue à Starck à la vue d'un poulpe. Des esquisses réalisées sur la nappe de papier du restaurant où l'idée est venue à Starck lors d'un repas illustrent le cheminement de la conception de ce presse-citron17. Ce modèle à trois pattes en aluminium fondu présente un cône rigide de 29 cm de haut et ne possède ni récipient pour recueillir le jus, ni barrière contre la chute de la pulpe et des pépins. D'après Umberto Eco, ceci tient probablement au fait que « le donneur d'ordre ne voulait pas du tout avoir un vrai presse-citron, mais un chef-d'œuvre, et un objet de conversation, que l'acheteur pourrait désirer comme une sculpture abstraite (au demeurant très belle, mais troublante comme un monstre marin), ou tout au moins comme un objet de prestige, mais pas du tout comme un ustensile de cuisine que l’on pourrait utiliser en pratique18. » Starck a la réputation, notamment à cause de cette invention, de représenter un design basé sur la sémantique, qui vise plus à l'aspect communicatif de l'objet qu'à son côté pratique19. Aux critiques sur le manque de fonctionnalité de son presse-citron, Starck aurait répondu que la véritable fonction de l’objet n'est pas de presser des citrons, mais bien de lancer une conversation20. Cette volonté ressort particulièrement sur la série dorée limitée à 9999 exemplaires numérotés dévoilée à l'occasion du jubilé de la firme Alessi en 2000. En effet, les presse-citrons de cette série sont munis de la mention : « Juicy Salif Gold est un objet de collection. Ne l'utilisez pas comme presse-citron : le contact avec l'acide pourrait endommager la couche dorée18. » Par la suite, Alessi et d'autres créateurs d'objets d'intérieur, comme la société Koziol (de), ont mis sur le marché d'autres presse-citrons design, sans toutefois réussir à créer un nouvel « objet de conversation » jusqu'à présent. Juicy Salif, au contraire, est devenu un emblème, maintes fois représenté et cité, non seulement en référence à Philippe Starck et la firme Alessi, mais aussi pour illustrer la tendance post-moderne du design des années 198021,22. | Philippe STARCK - presse-citron Juicy Salif (E) Le seul presse-citron connu principalement pour son design est le Juicy Salif, créé par le designer français Philippe Starck, et produit depuis 1990 par la firme Alessi. L'idée du design de Juicy Salif serait ven ... |
Paul ANDREU - Aeroport Charles de Gaulle Terminal 2ELa deuxième aérogare est inaugurée en 1982 (terminaux 2A et 2B) et adopte la philosophie des aérogares modulables. Une partie de la jetée d'embarquement du terminal 2E, le plus récent des terminaux de l'aérogare, s'est effondrée le 23 mai 2004 à 7 h du matin, à peu près un an après sa mise en service, faisant quatre morts et trois blessés. Son audace architecturale fut alors l'objet d'une polémique, d'autant plus forte que l'effondrement s'est produit brutalement, sans aucun facteur déclenchant : pas de neige, pas de vent, et peu de monde présent (donc pas de surcharges) au moment de l'effondrement. | Paul ANDREU - Aeroport Charles de Gaulle Terminal 2E (E) La deuxième aérogare est inaugurée en 1982 (terminaux 2A et 2B) et adopte la philosophie des aérogares modulables. Une partie de la jetée d'embarquement du terminal 2E, le plus récent des termi ... |
Le CORBUSIER - chapelle Notre Dame du Haut RonchampL'architecture toute en rondeur de la chapelle est surprenante. Ces formes sont issues de la Nature. Le Corbusier s'est inspiré du dessin d'une carapace de crabe pour concevoir le toit. Ces formes organiques peuvent être liées au contexte architectural des années 1950. Après des années d'Entre-deux-guerres où la droite l'emportait dans la plupart des projets modernes, les années 1950-1960 voient le développement des courbes et contre-courbes. Frank Lloyd Wright avec le musée Guggenheim de New York avait ouvert la voie que suivront Eero Saarinen ou Jorn Utzon. Le Corbusier, qui utilisait déjà des formes organiques dans ses villas des années 1920, a développé cette esthétique à partir de la Cité radieuse de Marseille (conçue en 1947). | Le CORBUSIER - chapelle Notre Dame du Haut Ronchamp (E) L'architecture toute en rondeur de la chapelle est surprenante. Ces formes sont issues de la Nature. Le Corbusier s'est inspiré du dessin d'une carapace de crabe pour concevoir le toit. Ces formes organiques peuvent être l ... |
Norman FOSTER - le viaduc de MillauL’autoroute A75 fait partie des quatre grands itinéraires nord-sud pour traverser la France avec les autoroutes A6 et A7 qui passent par la vallée du Rhône, les autoroutes A10 et A62 qui traversent le sud-ouest de la France et l'axe Vierzon-Limoges-Brive-Toulouse avec l'A20. Cet itinéraire, en complément de l'A71 d'Orléans à Clermont-Ferrand, permet d'ouvrir une quatrième voie à travers la France et de délester l‘axe rhodanien très utilisé par les camions pour relier le nord de l'Europe à la péninsule Ibérique et les vacanciers pour rejoindre les bords de la Méditerranée. Elle désenclave le Massif central et la ville de Clermont-Ferrand en les ouvrant sur le sud. À une plus grande échelle, elle facilite le transit entre l’Europe du nord et l’Espagne d’une part et la région parisienne et l’ouest de la façade méditerranéenne d’autre partD 1. Sa construction a commencé en 19751 et s'est achevée fin 2010 avec la mise en service de la liaison Pézenas-Béziers2. Le Tarn est une rivière qui coule d'est en ouest, au sud du Massif central, coupant donc l'axe nord-sud et formant une brèche de plus de 200 mètres difficile à franchir. Avant le viaduc, ce franchissement se faisait par un pont situé en fond de vallée, dans la ville de Millau. Millau était alors un très gros point noir routier, connu et redouté. Des kilomètres d'embouteillages se formaient chaque année au moment des grands flux estivaux3. Ces ralentissements font perdre tous les avantages de l'A75, dite autoroute d'aménagement du territoire et entièrement gratuite sur 340 kilomètres. | Norman FOSTER - le viaduc de Millau (E) L’autoroute A75 fait partie des quatre grands itinéraires nord-sud pour traverser la France avec les autoroutes A6 et A7 qui passent par la vallée du Rhône, les autoroutes A10 et A62 qui traversent le sud-ouest de ... |
Frank GEHRY - Musee Guggenheim, BilbaoLa structure innovante du bâtiment a été dessinée par Frank Gehry dans le style qui l'a rendu célèbre. Sa silhouette est le fruit d'un assemblage singulier de pierre et de verre, d'eau et de titane. Le musée devint rapidement un des bâtiments contemporains des plus connus et appréciés au monde, faisant énormément pour le renouveau et la notoriété de la ville. Cet impact sur une ville est depuis nommé par les chercheurs par l'expression « Effet Guggenheim ». Le musée Guggenheim de Bilbao est un musée d'art moderne et contemporain situé à Bilbao au Pays basque Espagne qui a ouvert au public en 1997. C'est l'un des cinq musées de la fondation Solomon R. Guggenheim. En plus des pièces prêtées temporairement par la fondation mère new-yorkaise, le musée possède sa propre collection permanente, rassemblant des œuvres signées d'artistes majeurs de l'après-guerre. | Frank GEHRY - Musee Guggenheim, Bilbao (E) La structure innovante du bâtiment a été dessinée par Frank Gehry dans le style qui l'a rendu célèbre. Sa silhouette est le fruit d'un assemblage singulier de pierre et de verre, d'eau et de titane. ... |
Jacques HERTZOG & Pierre de MEURON - Pekin - Stade National OlympiqueEn 2002, le gouvernement chinois a invité des architectes du monde entier à participer à un concours de design, afin d'établir la conception du futur stade olympique. Au mois d'avril 2003, le projet du « Nid d'oiseau » conjointement avancé par le consortium de conception suisse Herzog & de Meuron (lauréats du Prix Pritzker en 2001), la firme consultante ArupSport et l'Institut de recherches et de conception architecturales de Chine [China Architecture Design & Research Group (CAG)] a été choisi comme le meilleur projet du futur Stade national. L'architecte et artiste chinois Ai Weiwei était le conseiller artistique. La première pelletée officielle eut lieu le 24 décembre 2003. Le stade fut officiellement inauguré le 28 juin 2008. 333 mètres de long, 294 de large et 69 de haut. Il occupe une surface de 258 000 mètres carrés et 42 000 tonnes d'acier ont été nécessaires à son édification. Le stade est en béton recouvert d'acier, seule la structure extérieure est en acier. | Jacques HERTZOG & Pierre de MEURON - Pekin - Stade National Olympique (E) En 2002, le gouvernement chinois a invité des architectes du monde entier à participer à un concours de design, afin d'établir la conception du futur stade olympique. Au mois d'avril 2003, le projet du « Ni ... |
Rem KOOLHAAS - Pekin - Siege de la Television Centrale ChinoiseL'agence d'architecture OMA, de l'architecte néerlandais Rem Koolhaas, remporte en 2002 le concours international d'architecture pour la construction du siège social de la chaîne de télévision CCTV. Cette tour forme une arche monumentale. Deux tours verticales sont raccordées par un troisième élément en forme de pointe. L'ensemble du bâtiment est enserré dans une résille en acier qui forme des losanges irréguliers. D'une hauteur de 234m, la surface construite est de 540 000m². nCe projet est le premier des 300 tours qui doivent être construites dans le nouveau quartier d'affaire de Pékin, Chaoyang. Se différenciant des tours et immeubles conventionnels, la CCTV Tower (à ne pas confondre avec la tour centrale de radio-télédiffusion de Pékin, aussi appelée CCTV tower, qui culmine à 405 mètres et doit être remplacée par ce nouveau siège) représente une boucle composée de six sections horizontales et verticales, totalisant une surface de 380 000 m2; ses façades sont asymétriques en tous points et leur structure entoure un espace vide en son centre, comparable à celui de la Grande Arche située à la Défense (France). Notamment en raison des risques de séisme, sa construction fut considérée comme un défi d'ingénierie. Sa forme unique lui fait valoir le surnom dà kùchÇŽ, ce qui signifie "gros pantalon". Les deux "jambes" du bâtiment furent liées dans la nuit du 26 décembre, quand la température descend au plus bas afin de minimiser le déséquilibre lié à l'expansion thermique de l'acier structurel. Le bâtiment fut conçu comme faisant partie intégrante d'un parc médiatique accessible au public, avec son lieu de tournage a l'exterieur et ses studios de production sur l'axe vert du CBD (Central Business District). | Rem KOOLHAAS - Pekin - Siege de la Television Centrale Chinoise (E) L'agence d'architecture OMA, de l'architecte néerlandais Rem Koolhaas, remporte en 2002 le concours international d'architecture pour la construction du siège social de la chaîne de télévision CCTV. Cette t ... |
Oscar NIEMEYER - BrasiliaA la suite du concours public du plan d'urbanisme de la nouvelle capitale, organisé en 1956, le président Juscelino Kubitschek fait appel à Niemeyer, qui a déjà participé avec Le Corbusier à la réalisation du siège de l'ONU à New York en 1952, pour concevoir les principaux équipements publics de la ville, dont la cathédrale, le Congrès National du Brésil, les ministères, etc. Juscelino connaissait Niemeyer depuis son projet pour l'ensemble de Pampulha, Belo Horizonte, MG - Juscelino était à l'époque gouverneur du Minas Gerais. Avec sa participation à la création de la nouvelle capitale administrative du Brésil, Brasilia, inaugurée le 21 avril 1960, la notoriété de l'architecte brésilien devient mondiale. | Oscar NIEMEYER - Brasilia (E) A la suite du concours public du plan d'urbanisme de la nouvelle capitale, organisé en 1956, le président Juscelino Kubitschek fait appel à Niemeyer, qui a déjà participé avec Le Corbusier à ... |
Renzo PIANO - Noumea - Centre Culturel Jean-Marie TjibaouLe parti pris architectural est une traduction moderne et monumentale de l'architecture vernaculaire de l'île insérée dans son environnement. Le cœur du Centre est un bâtiment de 6 700 m2 constitué notamment de dix hautes structures nervurées et effilées rappelant les cases traditionnelles kanakes. L'ossature de ces cases est mixte : bois d'iroko lamellé-collé et acier. Ainsi formé, le bâtiment principal est divisé en trois « villages », ayant chacun une fonction particulière. | Renzo PIANO - Noumea - Centre Culturel Jean-Marie Tjibaou (E) Le parti pris architectural est une traduction moderne et monumentale de l'architecture vernaculaire de l'île insérée dans son environnement. Le cœur du Centre est un bâtiment de 6 700 m2 constitué ... |
Christian de PORTZAMPARC - Saint Emilion - Chai du Chateau Cheval-blanc« Mon souci a été de trouver un équilibre avec le paysage », commente Christian de Portzamparc. L'architecte décrit : « Le chai semble d'abord flotter en douceur sur les vignes, dans un mouvement de voiles de béton incurvés qui semble partir de la terre pour devenir colline. En montant, nous découvrons soudain la douceur, l'ampleur du paysage millénaire de ces lignes tracées par l'homme. » Le chai du château Cheval-Blanc à Saint-Emilion (Gironde) a été inauguré début juin 2011, après seize mois de chantier. L'Atelier Christian de Portzamparc l'a conçu comme un « soulèvement du sol, porté par des voiles de béton vers la lumière et le ciel ». | Christian de PORTZAMPARC - Saint Emilion - Chai du Chateau Cheval-blanc (E) « Mon souci a été de trouver un équilibre avec le paysage », commente Christian de Portzamparc. L'architecte décrit : « Le chai semble d'abord flotter en douceur sur les vignes, dans un mouvemen ... |
Richard ROGERS - Centre Georges Pompidou (avec Renzo Piano)Richard George Rogers (né le 23 juillet 1933 à Florence, en Italie), baron Rogers of Riverside, est un architecte italien naturalisé britannique, lauréat en 2007 du prix Pritzker. Le Centre national d’art et de culture Georges-Pompidou (CNAC), communément appelé « Centre Georges-Pompidou », « Centre Pompidou » ou « Centre Beaubourg » et, familièrement, « Beaubourg », est un établissement polyculturel situé dans le quartier de Beaubourg, dans le 4e arrondissement de Paris, entre le quartier des Halles et le quartier du Marais. Il emploie un millier de personnes et a un budget annuel de cent millions d'euros dont 65 millions de subventions de l'État. | Richard ROGERS - Centre Georges Pompidou (avec Renzo Piano) (E) Richard George Rogers (né le 23 juillet 1933 à Florence, en Italie), baron Rogers of Riverside, est un architecte italien naturalisé britannique, lauréat en 2007 du prix Pritzker. Le Centre national d&r ... |
Eero SAARINEN - chaise tulipe (collection Knoll)Eero Saarinen (né le 20 août 1910 à Kirkkonummi, Finlande - mort le 1er septembre 1961 à Ann Arbor, États-Unis) était un architecte et designer américain d'origine finlandaise. Eero Saarinen était le fils d'une mère artiste (sculpture, photographie, architecture) et d'un père, Eliel Saarinen, qui était l'un des principaux architectes de Finlande. La famille émigra aux États-Unis en 1923 pour s'installer dans le Michigan, près de Détroit. Il a étudié l'architecture à l'université Yale de 1931 à 1934 . Il est mort en 1961 d'une tumeur au cerveau, à l'âge de 51 ans. Ses constructions sont marquées par l'influence du style international ; Saarinen était connu pour varier son style en fonction des projets et construisit des bâtiments de formes et de fonctions très hétérogènes. Eero Saarinen a également dessiné la célèbre chaise Tulipe (et le mobilier associé), éditée chez Knoll depuis 1956. Kevin Roche, le principal collaborateur qui dirige l'agence d'architecture, en association avec John Dinkeloo, à la mort de Eero Saarinen dépose, en 2002, les archives de cette dernière à l'Université Yale. | Eero SAARINEN - chaise tulipe (collection Knoll) (E) Eero Saarinen (né le 20 août 1910 à Kirkkonummi, Finlande - mort le 1er septembre 1961 à Ann Arbor, États-Unis) était un architecte et designer américain d'origine finlandaise. Eero Saari ... |
Mimar SINAN - mosquee Suleymaniye IstanbulPour Soliman le Magnifique, l'architecte Sinan construisit, entre 1550 et 1557, la mosquée Süleymaniye (Süleymaniye Camii) d'Istanbul, tenue par les poètes turcs comme la sublime expression de la « splendeur et de la joie ». Cette mosquée « selatin » (pluriel de « sultan ») — on appelle ainsi les mosquées à plusieurs minarets uniquement construites par les sultans ou leurs familles — est incontestablement l'une de ses plus grandes réussites et est considérée comme la plus belle des mosquées impériales d’Istanbul. | Mimar SINAN - mosquee Suleymaniye Istanbul (E) Pour Soliman le Magnifique, l'architecte Sinan construisit, entre 1550 et 1557, la mosquée Süleymaniye (Süleymaniye Camii) d'Istanbul, tenue par les poètes turcs comme la sublime expression de la « splendeur et ... |
Jan UTZON - Opera se SydneyEn 1957, le projet d'Utzon pour l’Opéra de Sydney gagne le premier prix de la compétition internationale. Parmi les 232 projets présentés, la plate-forme surmontée de coquilles en agravitation a été choisie. Située au milieu du port de Sydney, la nature massive de la plate-forme et l’aspect réaliste des solides coquilles blanches font allusion aux plates-formes précolombiennes et orientales ainsi qu’aux ruines et aux gardes corps du château de Kronborg à Helsingor. A 38 ans, la victoire de Utzon au concours annonce une période intense de travail. La première phase de construction, la plate-forme, commence en mars 1959, tandis que le développement géométrique et structurel des coquilles dure jusqu’en 1961. Les coquilles, dont la forme a d’abord été dessinée pour les lampes Nordisk Solar dans les années 1940, a été divisée en « formes géométriques très simples » fondées sur les fragments d’une seule sphère. C’est un vrai défi de rationaliser la construction des coquilles, elle a été développée depuis une forme sphérique. Ce modèle a été conçu pour la fabrication de la toiture à partir de panneaux préfabriqués en béton. Perfection des matériaux, précision géométrique et cohérence technique déterminent l’intégrité de l’Opéra de Sydney, qui fait allusion aux découvertes constructives du traité chinois Ying zao fa shi, dans lequel se trouvent les composantes des bâtiments de l’architecture impériale. Pendant la troisième phase de construction de l’Opéra de Sydney, la construction des coquilles est entreprise, une phase qui envisageait l’exécution de l’auditorium et de la peau extérieure. Mais ni le mur-rideau, fait d’une succession de meneaux en lamellé-collé articulé avec du bronze, qui complétait la légèreté de la coquille, ni les poutres en lamellé articulé, qui constituent l’acoustique de l’auditorium, n’ont été réalisés. Après le changement de gouvernement, l’extraordinaire accueil a été transformé. Après une longue série de désaccords qui ont conduit Utzon à quitter le chantier et à l’élection d’une nouvelle équipe d’architectes pour la dernière phase de construction, Utzon quitte l’Australie. De Sydney, il se rend à Hawaï et surtout, retourne au Mexique. Jørn Oberg Utzon (né le 9 avril 1918 à Copenhague - mort le 29 novembre 2008 dans la même ville) est un architecte danois célèbre pour avoir conçu l'Opéra de Sydney qui est devenu le symbole de cette ville et l’« un des symboles de l'Australie les plus connus au monde », selon les propos du Premier ministre australien Kevin Rudd. | Jan UTZON - Opera se Sydney (E) En 1957, le projet d'Utzon pour l’Opéra de Sydney gagne le premier prix de la compétition internationale. Parmi les 232 projets présentés, la plate-forme surmontée de coquilles en agravitation a &eac ... |