![]() | mon bien aimé @@@Viens, je t'accueille au gré de mon humeur. Ferme les yeux, et suis-moi, mon tendre coeur Sens le vent léger sur notre peau si pure. Allez, viens, tu aimeras, tu peux en être sûr. Respire, goûte la sueur qui perle sur ma peau, mon goût de femme, mon odeur, ma chaleur. Ma bouche affamée qui cherche tes baisers, les larmes salées que je laisse s'écouler. Approche tes lèvres des miennes, donne moi ta bouche chaude, Je sens, contre moi, ton désir qui se dresse, Serrons nous l'un vers l'autre, pour offrir nos sens, Viens, viens vite dans ma chambre, j'ai hâte d'être aimée Déshabille-moi, oui mais, pas trop vite Sache me convoiter, me désirer, me captiver Dévore-moi des yeux, mais avec retenue, pour que je m'habitue, peu à peu... Sache m'hypnotiser, m'envelopper, me capturer, avec délicatesse, en souplesse, et doigté Choisis bien tes mots, dirige bien tes gestes, ni trop lents, ni trop lestes, Effeuille moi, doucement, tendrement. Patiemment, écarte le pétale de mes émois, Je suis comme cette feuille, toute de soie vêtue prête à me dénuder pour toi, lentement, jusqu’à nu. Mon corps frémit déjà sous le voile fin, Eveil de sensations troublantes sur mes seins, Dévoile les courbes de ma chair, celle d’une femme aimante pour te plaire, De mes entraves libère moi. Conduis-moi a l’Olympe, à l’étreinte, là où s écoule le divin, Sens le bruissement du tissu qui glisse sur ma peau, depuis hier fievreuse Et ce désir qui monte en murmurant ton nom. Il envahit mon corps et brûle dans mes veines Le désir est puissant et j'en ai presque mal. Je veux tes mains sur moi, ta peau contre ma peau, Ecoute mon corps impatient qui frémit, ma chair qui s'ouvre et se ferme, mon coeur qui palpite, J'ouvre pour toi mon lit, trouble appel de la nuit. Je m'y glisse, consentante, t'offrant mon corps, Mes lèvres sont déjà entrouvertes, d’un désir intense, infini,Je t'offre ma chair nue, prête a te recevoir. Devenue faible proie, je suis prête à glisser dans l’ultime, tenaillée de ma faim de te satisfaire, moi, femelle d'un si beau mâle. Tu vas me faire l'amour, je me ferai tendresse Nous nous ferons l'amour à en mourir d'ivresse J'ai besoin d’amour avec toi, jusqu'à la déraison ! Fais-moi vibrer et trembler. Réveille mes sens endormis, jusqu’au bout de mes fantasmes Sens mes sens en éveil, observe bien ma peau Regarde s'en échapper la sueur par ses pores Qui semble, à s'y méprendre, ressembler aux joyaux garnissant le coffre du plus beau des trésors N'arrête surtout pas tes murmures, tes caresses. Je ne résiste plus, intérieurement je fonds Caresse de tes doigts ma peau lisse et douce. Pose tes mains sur mes seins. Palpe-les. Soupèse-les. Interpelle leurs rondeurs rebelles. Sens ! Ils réagissent et pointent à ton tactile appel. Regarde les, palpitants, arrogants, Ils se dressent vers toi, Ils réclament tes lèvres, tes mains, Ils brandissant leur émoi, Sois enrobant, modèle, pétris mes pommes rondes, Tu fais naître chez moi un élan qui pointe vers tes yeux. A tes mains mes courbes sont offertes. A toi, la douceur de ma peau sous ta caresse experte A ta bouche je t'offre ma peau douce, avant les secousses. Sache mordre mes rondeurs, avant les chaleurs. Hume le désir qui monte entre mes cuisses gourmandes. Ecoute bruire le plaisir qui s'annonce entre nous Noie moi de caresses, de tes joues, de tes lèvres. Caressons nous ces sublimes instants, Je m'ouvre, tendre et humide, je m'offre à toi, ne le vois-tu pas ? Mon corps tout entier se donne peu à peu, telle un offrande. Viens en moi doucement, tendrement. Oui ! ... Je te sens ! Je t'accueille, je te reçois. Tu glisses dans ma chair. J'aime ce glissement onctueux, cette penetration lente, ce frottement délicat irisé de plaisir. Je m'abandonne à toi, toute en ébullition. Ta chair se melange à ma chair, blottie au fond de moi, Tu ondules, je t'aspire, tu râles, je gémis. Je te serre, te dévore. Tu t’enfonces ... loin, très loin. Tu vas et tu viens, les vagues de plaisir, Au rythme de ton corps, je me plie sans effort. les montées jusqu'au ciel, tout à coup suspendues, oh tension divine. et puis la redescente voluptueuse des mille et une nuits. Tu es là, Je te sens ! Prend le temps ! Resserre un peu plus fort l'étreinte de tes bras, Sens mes douces caresses, mes tendres contractions. Investis bien mon ventre chaud ! Je me donne, tu me prends, Tu m'investis, tu me finis. Je jouis. Tu es ma flèche, fichée dans ma chair, tu remues en moi la terre et le feu, la mer et le vent. Mes lèvres tel un poulpe, t'aspirent et te digèrent. La frénésie s’empare de nos corps, Non...Pas encore... Pas trop vite ! ... Prend le temps ! Je veux encore te sentir grandir en moi Reprend ta course tendre au plus profond de moi ... Profite de mon corps, je profite du tien ! Tu te retires, laissant le vide. Je me débats, tu me reprends. complètement, passionnément. J'ai le corps frémissant, tendu comme un arc. Je balbutie et râle ... des mots sans suite. Un souffle, un gémissement, un frisson, un soupir, Une plainte étouffée, de légers tremblements et puis, un presque cri. Tu me sens trembler et je t'entends gémir. Nos corps sont agités par de violents frissons, Et ce plaisir qui monte, Une ultime envolée, nous touchons aux étoiles, Je suis prête ! N'attends plus ! Donne moi tout ! Mon corps a faim de toi ! Je veux ton jet de vie, qu'il ensemence ma terre ! Vite ! ... Plus vite ! ... Maintenant ! ... Oui ! Ton corps vibre et se tend ! Je te sens ! Ta sève humide se repend dans ma chair en vagues chaudes ! Tu enflammes nos corps. Tu m'abreuves de toi, Entre mes jambes coule tout l'humide de notre feu. Regarde moi dans les yeux. J'ai encore faim de toi. Approche-toi à nouveau, bien au fond ! Tu sens ? c'est de nouveau le paradis. le plaisir d'aimer, de se faire aimer et d'en jouir. Je me sens vidée, attrapée jusqu’à l’âme. Je te garde en moi encore quelques instants. Tu es en moi, et plus rien ne compte. Tu m’offre ton plaisir, je t'offre mon plaisir. Nos corps se relachent, épuisés, ne formant plus qu’un seul être. Reste bien au fond. Restons l'un dans l'autre, enlaces, emboités, délicieusement ! Je conserve dans ma chair ton sexe emprisonné. Des larmes de bonheur inondent mes paupières. Tu es blotti contre moi, inerte et si vivant. Je me sens riche de toi, Apaisés, vidés, comblés, rêvons d'éternité, je veux qu'en cet instant le temps se décompose, Nos chaleurs enmelées, nos corps enboitées, nos sourires qui s'echangent et un parfum d'été J'ai l'été dans les reins J'ai dans mes seins gonflés les parfums de la terre J'ai ouvert mes jambes à ta semence et dans mon ventre bleu, j'ai la mère des étoiles. (Pierre Perret) Ne t'inquiète pas de mes larmes. Je pleure de joie. Se fondre et se confondre Et n'être qu'un, bien qu'étant deux. Perdre doucement connaissance. Naître à nous-mêmes en même temps. Enflammée jusqu'au coeur. Tu m'as essoufflée, et nos yeux sont heureux. Qu'ils étaient doux ces instants de désirs partagés. C'était bon, merveilleux, pétillant... Tu as été très tendre, un ange de douceur. comme si j'étais un objet précieux, un joyau dans son écrin. tu m'as rendue insatiable et enflammée, Tu as ensorcellé ta belle aux jupons parfumés Tu te retires doucement de moi. Entre mes jambes coule tout l'humide de notre feu. Une paix profonde nous gagne, toute de quiétude et de sérénité... | mon bien aimé @@@ (E) Viens, je t'accueille au gré de mon humeur. Ferme les yeux, et suis-moi, mon tendre coeur Sens le vent léger sur notre peau si pure. Allez, viens, tu aimeras, tu peux en être sûr. Respire, goûte la ... |
![]() | mon bien aimé (12-13) @@12 J'ai les jambes tremblantes, Je veux sentir ta langue. je veux happer tes lèvres, Tu me laisses encore trop dans l'attente de toi. Goûte-moi, désire-moi, caresse moi Je veux t'avaler, me remplir de toi, me rassasier. Viens contre moi ! Je sens ton désir qui se dresse ! Viens ! Mon bel amant ! Viens ! Je m'ouvre à toi ! Je t'accueille tendrement ! Là... Doucement... Je sens, tout au fond, ta chair qui me presse. Rythme bien ton ardente caresse Au gré de mes balancements, Ô mon âme... Lentement, Prolongeons l'instant d'ivresse. Tu glisses enfin en moi, nous quittons le monde. Je t'entraine avec moi éclairer notre nuit. Je t'accueille et tu viens, lentement, tendrement, Tu t'enfonces en mon sein. Se fondre et se confondre, n'être qu'un, bien qu'étant deux. Se perdre dans l'espace immense. Oiseaux légers au gré du vent. 13 Goute ce paradis de douceur qui te cerne, Je m’ouvre à toi et te dévore. sensation délicieuse et presque douloureuse. Tu es en moi, au plus profond de moi. Tu appartiens à mes entrailles, tu fais partie de moi, Tu m’habites, je ressussite, Perdre doucement connaissance. Naître à nous-mêmes en même temps. Mon corps pour toi se fait soyeux, de ta vigueur fais moi douceur, que ton sexe glisse, se fasse onctueux pour mieux remonter ma chair. qu'il m'explore, remonte, s'immisce dans mes tendres muqueuses qu'il m'explore plus loin, se faufile, me pénétre. J'aime ce glissement onctueux, cette penetration lente, ce frottement délicat irisé de plaisir. Tu ondules, je t'aspire, tu râles, je gémis. Je te serre, te dévore. Tu t'enfonces ... loin, très loin. Tu m'enroules, me défais, tu plonges, te retires. J'avale ton corps. Courtisane lascive, soumise et attentive, au plus profond de moi, ton sceptre devient roi. Savoures-tu cette douce sensation à l'extrémité de ton être, ce contact intime, cette communion de chairs qui nous soude l'un à l'autre. Tu bouges lentement, tu caresses mes muqueuses, Je te suce, t'enroules et te déroule. Je me creuse pour toi, de plus en plus profonde ... pour à nouveau me remplir de moi. Ton amour me comble et me remplit C'est un velours, total, une douceur qui m'enveloppe. Tu vas et viens doucement et ta position change C'est une offrande totale. Je te masse doucement de mes muscles intimes Le plaisir monte et je jouis deux fois Mes jambes se referment sur tes hanches et te maintiennent ancré au plus profond de moi Resserre un peu plus fort l'étreinte de tes bras, qui entourent et pressent mon coeur contre le tien Tu es là, Je te sens ! ... prend le temps ... arrete-toi ... Et puis, reviens ! ... bien au fond ! Sens mes douces caresses intimes, mes tendres contractions. Investis bien mon ventre chaud ! Laisse moi glisser sur toi la fleur de mes doigts. Tu es doux ! Je te sens vivre ! au plus profond de moi ! Tu vas et tu viens, vagues de plaisir, Au rythme de ton corps, je me plie sans effort. les montées jusqu'au ciel, tout à coup suspendues, oh tension divine. et puis la redescente voluptueuse des mille et une nuits ; à mordre l'oreiller. Tu modules le rythme, tu glisses, léger, agile, mon corps ondule, je suis fluide, féline. | mon bien aimé (12-13) @@ (E) 12 J'ai les jambes tremblantes, Je veux sentir ta langue. je veux happer tes lèvres, Tu me laisses encore trop dans l'attente de toi. Goûte-moi, désire-moi, caresse moi Je veux t'avaler, me remplir de toi, ... |
![]() | mon bien aimé (13x-15)@@13x Ecoute mon corps qui respire et qui vit, ma chair qui s'ouvre et se ferme, les draps qui se froissent, mes pensées qui s'agitent et vadrouillent vers mille rêves impudiques. Sens mes douces contractions qui pulsent dans ma vulve. Je te serre de ma bouche amoureuse, juteuse comme une mangue. Regarde, touche, respire, goûte, la sueur qui perle à ma peau rougissante. Mon goût de femme, mon odeur, ma chaleur, ma bouche affamée qui cherche tes baisers, il n'y a que nos corps. le flux et le reflux, et de brefs murmures. Comme une plainte, comme un chant, la douceur de l'autre. Appelle moi, Ecoute moi, Effleure moi, Frôle moi, Caresse moi, Enserre moi, Embrasse moi, Touche moi, Découvre moi, Savoure moi, Provoque moi, Excite moi, Pénètre moi, Envahis moi, Abandonne toi, Soumets toi, Offre toi, Lâche toi ! Jouis en moi ! Maintenant ! (Arianne) mes muscles se contractent et se relâchent, tu te tends, tu te crispes, tu haletes, tu gemis, tu jouis de mon corps... tu vas jouir de moi, je vais jouir de toi. agonie de plaisir, ton plaisir est le mien. J'aime ton corps qui vibre et qui se tend. J'aime les soubresauts qui t'agitent, moi, si belle en ton plaisir. Pas encore... Pas trop vite ! Prend le temps ... Profite de mon corps, je profite du tien ! Sens la transpiration qui perle entre mes seins, Reprend ta course tendre au plus profond de moi, Je pense à ce gros gland qui me fouille et que j'aime. je veux le sentir encore vibrer dans ma chair Ecoute le clapotis de nos sexes emmélés et le claquement de nos chairs Mon écrin si précieux si souple et vigoureux, tel un poulpe t'enserre, se détend, se resserre. Ton sexe dans le mien, nous sommes à l'unisson de ce rythme sauvage qui nous cause ravage. Mes doux cris de supplique pour mieux que tu me lisses, Tes tendres gémissements et ta verge qui se tend. Vas plus vite ! Accélère ! Tu n'es plus qu’un phalle qui violemment m’empale. (Jean-Claude) 14 Je suis nue contre toi, dans nos draps en désordre, Tu allumes un feu qui m'éblouit bien fort. Nous gémissons ensemble d'une tendre détresse, Pris d'une passion commune pour ce qui nous oppresse. Je ramène mes genoux aux côtés de tes hanches, Tu aimes me regarder courir droit à ma perte Tu te retires, laissant le vide. Je me débats, tu me reprends. complètement, passionnément. Je sens grandir en moi la raideur de ta queue mes yeux deviennent fous sous ton invasion franche, Mes oreilles bourdonnent, ma tête s'embrase. Je caresse tes joues empourprées de lumière. Tu es ma flèche, fichée dans ma chair, tendue comme un arc, tu remues en moi la terre et le feu Mon ventre tel un poulpe, t'aspire et te digére. La frénésie s'empare de nos corps, Fouille moi, pille moi, incendie moi, dévaste moi, perfore moi, brutalement, sans concession De ton corps, je veux tout ! Que tes lèvres me savourent, qu'elles me sucent, m'engloutissent. Je te veux cru tout à moi. Plante toi profond, généreux en ma terre. Que ta bouche déguste les épices de nos salives qui se mélangent. Laboure mes entrailles à faire germer ma peau Perçois ma chaleur, mon odeur. ma sueur ! Je me crispe sur ton corps, je tremble de tous mes membres J'ai le corps frémissant, . je me sens emportée par une serie de spasmes. Je n'en peux plus... toi non plus ... Fusion, fièvre et cataclysme ! Je jouis ! Oh oui ! que c'est bon ! 14h Sens mon corps contre toi. Accélère ! ... Plus vite ! ... Mon corps a faim de toi ! Le sang gonfle ta verge, palpite contre mes berges, Je te sens fort, périlleux, fougueux Donne moi tout ! Je suis prête ! Je veux ton jet de vie, qu'il ensemence ma terre Réchauffe vite mon corps de ta semence chaude, infuse moi le meilleur de toi ! Au creux de mes reins, Fais jaillir ta sève ! Donne moi ton miel d'homme Ton corps vibre et se tend ! Vas-y, Cède à la volupté, Ne te retiens plus ! ... OUI ! ... Oh oui ! ... Onction bénie ! ... Je te sens te répandre dans mon ventre ! Ta sève humide se repend dans ma chair, en vagues chaudes ! liberation heureuse Tu enflammes nos corps, et nos sens. Tu m'abreuves de toi, Comme une lame de fond amenant la vague ... comme la lave d'un volcan déchaîné… Les salves se succèdent irradiant nos sens. Je murmure ton nom, tu murmures le mien ! Oh mon amour... | mon bien aimé (13x-15)@@ (E) 13x Ecoute mon corps qui respire et qui vit, ma chair qui s'ouvre et se ferme, les draps qui se froissent, mes pensées qui s'agitent et vadrouillent vers mille rêves impudiques. Sens mes douces contractions qui pu ... |
![]() | mon bien aimé (01)Toute de dentelles vêtue, révélant mes courbes à ton œil amoureux Je suis prête à être effleurée de tes mains, lentement, jusqu’à nue. Ma douce lingerie est prête à glisser consentante, t'offrant mon corps de femme, paré de mes deux seins généreux qui attendent tes lèvres et tes mains, J’aime le naturel, la soie et la dentelle, ou alors rien du tout, excitante et rebelle J'aime la tendre caresse de tes mains sur ma douce lingerie, J’aime ce contact soyeux J’aime ce doux tissu que tu fais glisser dans mes creux. J’aime savoir ton esprit excité. Ai-je des dessous ou suis-je dénudée ? A toi d’imaginer, ce dont mon corps a envie Mon corps frémit sous le satin, éveil de sensations troublantes sur mon sein, Ecoute le bruissement de la soie qui glisse sur ma peau, depuis hier fievreuse Je me sens déjà pleine du désir de toi. Je m’égare à nouveau je te connais à peine Et pourtant déjà l’excitation coule dans mes veines Sous ce voilage transparent, mon corps dévoilé te fait frissonner d'émoi, désirs éveillés Bouffée de chaleur en toi, coeur en cavalcade lorsque tu vois mes cheveux ainsi, tomber en cascade. Tu découvres par transparence, mes pointes en tension frôlés par ce doux tissu, captant ton attention Tes yeux suivent le parcours de mes courbes tendres jusqu'à un si doux velours, où tu aimerais m'étendre. A l'approche de tes pas, rayonnement de lumière, mon corps et mon parfum envahissent l'alcôve. Etoffe légère, délicate et de soie les lueurs du soir, la font étinceler. S'il te plait, fais tomber mon voilage, et dénude mon corps De ta bouche qui butine, Musique douce aux oreilles, fais jouer tes accords et viens te perdre dans mes bras, déjà minuit sonne. Ma robe ouverte glisse à tes pieds t'offrant mon corps de femme aux braises alanguies, Parant mes deux seins lourds d’ombres douces, mourantes, ocres rouges sanguines, trouble appel dans la nuit. Ma langue se fait saillie de mes lèvres entrouvertes, d’un désir si intense appuyé, infini, Amenant à toi, ma chair nue, découverte, balayée par un vent brulant d’Arabie. Ôte ma dentelle cette nuit est à toi , Conduis-moi a l’Olympe, A l’étreinte là où s écoule le divin, Partons dans les brumes, Enrobée de satin de lune, Dévoile les courbes de ma chair, Celle d’une brune pour te plaire, Vite mène moi dans le firmament, Où la jouissance, berce les amants, Corps à corps vivant la passion, Que s’imprègnent les parfums de pulsion, Tu seras mon seigneur , et moi juste une fleur, Que cette nuit soit éternelle, enivrant le ciel, Où je verserai des larmes prunelles, Mène moi à l’orgasme sous l'ardeur de nos baisers, Le jour se découvre, voilà une belle journée Viens écouter le chant de l’eau qui coule sur ma peau, Viens goûter la rosée perlant sur mon bourgeon du printemps, Viens embrasser mes lèvres mouillées d’élixir parfumé. Viens, je t’attends. (Dentelle) | mon bien aimé (01) (E) Toute de dentelles vêtue, révélant mes courbes à ton œil amoureux Je suis prête à être effleurée de tes mains, lentement, jusqu’à nue. Ma douce lingerie est pr ... |
![]() | mon bien aimé (02)Je veux, pour dès l'instant où tu me verras, te plaire Savoir tout le secret des parfums et des fards, Tout l'art harmonieux du geste involontaire, Et le subtil apprêt des plus tendres regards Je veux, quand tu viendras dans l'allée empourprée, Heureux d'atteindre enfin le but de tous les buts Que tu croies, en me voyant, frêle, grave et parée, Voir une reine-enfant avec les attributs. Je ne bougerais pas, délicate et sereine, Un long temps, pour que tu rêves et que tu sois étonné Et pour que, dès ce jour, à jamais tu comprennes Le geste de mon corps immobile et donné Car, par ma voix où vit toute l'âme indicible, Tu sauras que je t'aime et que je te veux pour amant. (Jane Catulle-Mendès) Je suis la terre heureuse et chaude du rivage Qui boit l’effervescence au baiser du ressac. J’entends me traverser les souffles et les brises Saturés de parfums, de graines, de pollens. J’abrite les désirs, les amours, les hymens Des tourterelles d’or, de blancs ramiers éprises. Quand je sens la vigueur flexible de tes bras M’embrase en même temps l’étreinte de la terre. Et cette double extase et ce double mystère Pénètrent dans mon sang et me parlent tout bas. La nature imposante, exorable et féconde M’offre ses voluptés et m’ouvre ses chemins. J’enserre la douceur de vivre entre mes mains Et mêle ma lumière à la lumière blonde. Je saisis le secret, le cœur sacré des lieux Lorsque ta vérité me devient un exemple. Tout m’est prestigieux, parfait, solennel, ample : Je suis un univers où s’exaltent des dieux. (Évelyne Laurence) Sens mes sens en éveil, observe bien ma peau Regarde s'en échapper la sueur par ses pores Qui semble, à s'y méprendre, ressembler aux joyaux Garnissant le coffre du plus beau des trésors N'arrête surtout pas tes murmures, tes caresses Je ne résiste plus, intérieurement je fonds Même de glace je ne pourrai que céder à l'ivresse Tu viens de faire de moi, le chaud des glaçons Il coule dans mes veines le flot de la folie Emmène moi au loin jusqu'à demain matin Fais nous voyager tout au long de la nuit Puisses tu faire de mon corps ton unique chemin Resserre un peu plus fort l'étreinte de tes bras Qui entourent et pressent mon coeur contre le tien Laisse glisser sur moi la fleur de tes doigts Je t'en prie continue, et surtout ne dis rien Viens, mon bien-aimé, m'enivrer de délices Jusqu'à l'heure où le jour appelle aux sacrifices : Aujourd'hui que l'époux n'est plus dans la cité, Au nocturne bonheur sois dont invité Voilà ces yeux si purs dont mes yeux sont épris ! Ton front est semblable au lys de la vallée, De tes lèvres toujours la rose est exhalée : Que ta voix est douce et douces tes amours ! (Alfred de Vigny) Pour cet instant de trouble étrange où l'on entend rire les anges avant même de se toucher Pour ma robe que tu frôles, ce châle qui tend mes épaules en haut des marches d'escalier Pour la lampe déjà éteinte et la première de mes plaintes, la porte à peine refermée Pour mes dessous qui s'éparpillent Comme des grappes de jonquilles aux quatre coins du lit semées Pour mes yeux de vague mourante Et ton désir qui s'impatiente aux pointes de mes seins levées Pour mes toisons de ronces douces qui te retiennent, te repoussent quand tes lèvres vont s'y noyer Pour mes paroles, démesures, la source, le chant, la blessure de mon corps écartelé Pour mes reins de houle profonde, pour ce plaisir qui m'inonde en long sanglots inachevés Aimons nous (Jean Ferrat) | mon bien aimé (02) (E) Je veux, pour dès l'instant où tu me verras, te plaire Savoir tout le secret des parfums et des fards, Tout l'art harmonieux du geste involontaire, Et le subtil apprêt des plus tendres regards Je veux, quand tu v ... |
![]() | mon bien aimé (03)Ecoute-moi ! Regarde moi ! Dans les yeux ! Je n'entends plus tes mots ! Je te respire... Ta douce odeur me grise et m'attire, Je bois ton regard ! Je goute la douceur de tes bras Je t'offre mes lèvres brûlantes de désirs... mon voile est transparent, ma pudeur s’évapore Je sens ton regard, je ressens ton envie, je te tente ! Osons ! Tu me caresses le cou de cet air doux, tu me murmures des mots fous Tu fais voler mes cheveux, tu me pousses à bout. Je tremble de partout. Tu repands ton désir de voyou, Tu réchauffes mon corps debout. Allons donc tester ça entre nous ! Je veux que tu me dises tout bas tes plus folles pensées, que tu me dévores avec de tendres baisers, que mes lèvres t'enflamment, te savourent, te sucent, et nous engloutissent. Que ma bouche déguste tes épices, crie le plaisir de nos corps, de nos salives qui se mélangent. que tu m'emmenes au paradis, que tu me donnes de la magie de la passion et du plaisir Je veux que tu me donnes ce tout petit peu de toi qui vaut tant pour moi, L'extrait, L'intime, Le sublime, l'élixir, l'essence, La quintessence, le zeste, Le divin, Le céleste, Ma langue se fait saillie de mes lèvres entrouvertes, d’un désir intense, appuyé, infini, Ecoute mon corps impatient qui frémit, ma chair qui s'ouvre et se ferme, mon coeur qui palpite, Dévore-moi des yeux, avec retenue, pour que je m'habitue, peu à peu... Sens le bruissement de ma douce lingerie qui glisse sur ma peau, depuis hier fievreuse Mon corps frémit déjà sous le satin, Eveil de sensations troublantes sur mes seins, Je peindrai tes cheveux de mes mains hésitantes J'y tracerai les lignes des poèmes non dits Et nous aurons des nuits longues et délicieuses. Je broderai ton corps de caresses. Ta peau frissonera sous les effleurements de mes lèvres enfiévrées Et nous aurons des nuits lentes et amoureuses. Je jouerai sur ta peau la musique éternelle. Ton corps sera guitare Je le ferai vibrer, je le ferai chanter Et nous aurons des nuits longues et langoureuses Je clorai de baisers tes soupirs. Je boirai ta salive à tes lèvres enivrées Et nous aurons des nuits longues et savoureuses. Je grifferai ta peau De voluptés étranges Je serai tour à tour mi démon ou mi-ange Et nous aurons des nuits longues et tumultueuses. J'explorerai doigt à doigt, lèvre à lèvre Le continent vierge de ton corps. Enivrantes, les découvertes Et nous aurons des nuits longues et somptueuses Frémissantes, tes mains voletant sur ma peau. Tour à tour intrépides Ou timides, inexpertes Et nous aurons des nuits longues et voluptueuses. Haletante, enfin, Dans la joute amoureuse Abandonnée, grisée Tu me voudras à toi Ta voix sera sanglot Ton cri sera victoire Et nous aurons des nuits Sans fin et fabuleuses. Je puiserai l'amour A ta source précieuse. Impatientes tes lèvres Que l'on ne nomme pas A m'aspirer en toi. Et je m'engloutirai dans ta chair délicieuse Et nous aurons des nuits Ardentes et fiévreuses. (Saphire) | mon bien aimé (03) (E) Ecoute-moi ! Regarde moi ! Dans les yeux ! Je n'entends plus tes mots ! Je te respire... Ta douce odeur me grise et m'attire, Je bois ton regard ! Je goute la douceur de tes bras Je t'offre mes lèvres brûlantes de d&eac ... |
![]() | mon bien aimé (04)Quelle est cette bouche Qui me touche, M'inspire et m'aspire? Quelle est cette bouche Qui se mèle, S'emmêle et s'entremèle? La tienne se veut joueuse, pulpeuse, Juteuse et dévoreuse,La curieuse. Elle me butine, me cyprine, Me caline et me domine, La coquine. Elle me caresse, me fesse, Me transperce et me dresse, L'ogresse. La mienne se veut rieuse, lieuse, Suceuse et avaleuse, L'allumeuse. Elle te taquine, te rumine, Te mine et t'enracine, La féline. Elle te redresse, t'agresse, Te presse et te renverse, La diablesse. Bouche ma bouche de ta bouche, Que mon plaisir soupire, Mon amant bien aimant. (Deslys) Ne dis rien. rêve. N'aie pas froid. C'est moi qui parle et qui t'embrasse Laisse-moi répandre sur toi Ce murmure immense, à voix basse (Anna De Noailles) Approche tes lèvres des miennes, Donne moi tes lèvres chaudes ! Collée à tes lèvres, Je ne veux que tes baisers ! ... Chut ! ne dis plus rien. (Sofifée) ce premier baiser pour un premier plaisir. ce deuxieme baiser, plus mouillé, plus profond ... Nos langues se caressent, s'emmelent, se reconnaissent. Tes lèvres sont exquises, permets-moi d'un baiser si douces convoitises. Douce tentation de tes lèvres si roses, baisers mouillés j'y dépose (Maxalexis) Oh ! Que ta bouche est douce à prendre, à boire,à mordre... Qu'elle est tendre avec la mienne, et quelles intimes caresses elles se font... Quoi de plus simple quand on s'aime, que de fondre ce qui se fond en un fruit de l'autre et du même ? (Paul Valery) Saisis ma bouche chaude, introduis-y ta langue, mélangeons nos salives jusqu'à ce que nos corps tanguent nos salives coulent onctueuses dans nos gorges heureuses Ta langue s'enroule dans la mienne langoureuse valse de Vienne, Mes lèvres glissent sur ta joue, et parcourent un chemin secret, plus que parfait. (Blonderonde) C'est une humide et molle profondeur, douce à mourir, où tu te perds et glisse ; C'est un abîme intime, clos et lisse, où ton désir s'enfonce jusqu'au coeur... Ah ! puisse aussi m'atteindre au plus sensible, dans son ampleur et son savant détail, Ce lent baiser, seule étreinte possible, fait de silence et de tiède corail (Lucie Delarue) Je baiserai ta bouche, y trouvant ma saveur, Je saisirai la souche de mon désir fébrile Pour écarter les lèvres pleines de saveur En y laissant la sève d'un plaisir érectile. Pour que tes yeux se plissent, que ton regard se trouble, (Oscar Wilde - Salomé) Donne-moi tes baisers amers comme des larmes, Le soir, quand les oiseaux s'attardent dans leurs vols. Nos longs accouplements sans amour ont les charmes Des rapines, l'attrait farouche des viols. En un gout de whisky mélangé à l'orange, Cette boisson alors me paraissant étrange, J'ai, en prenant ta lèvre et ta langue découvert qu'après tout l'élixir est tentant. Et tu aimes ce jeu où je bois ton breuvage, Tu vas y retourner pour qu'on ne soit pas sage, Un autre verre empli et je m'enivre en toi, Je cède à ton caprice et tombe sous ta loi. Oh mon amant langoureux, Arrose mon palais, rends-le joyeux. Imagine ma langue en émoi, En lui offrant ton parfum enivrant. Viens en moi, glisse lentement en moi, réveillant ainsi mes papilles, c'est excitant. Je suis envoutée, mon âme plane, Adieu paroles, je m'offre au goût sans regret. Mes lèvres sont imprégnées de ton bouquet, Il te faudra être capiteux pour séduire mon organe ! Elles s'ouvrent pour t'offrir un passage, Riche de ton essence, elles ne sont plus sages... Aisément ma langue est effleurée, Investissant ma gorge, mon palais, S'introduisant vers de nouvelles contrées . Avec ton arôme naturel, tu me plais. Le printemps ! Les premiers beaux jours. La sève qui monte, nos corps qui se montrent, Nos regards qui sourient, s'interrogent, s'appellent. Et le satin de ma robe qui me frôle, me caresse, et titille mon esprit d'impudiques désirs. Tu es là, tu m'attends, me rejoins. Tu m'embrasses fiévreusement, je m'agrippe à son cou. Tes mains explorent ma peau. Ton souffle s accelere. Une histoire commence. Je clorai tes paupières Sur ton regard d'enfance Aux couleurs d'aube claire Et d'amande mêlées J'écraserai tes lèvres De baisers dévorants Je les caresserai d'une langue gourmande Le sourire appelle, et promet le baiser Ange d'amour et de plaisir, la rose et le miel sont sur tes lèvres (Evariste de Parny) Te pressant contre moi, ému, tremblant beaucoup, Tu me manges de baisers en me serrant le cou, Tandis que grave et fière, et sans trouble, et sans crainte, Muette, je tends la joue à ton étreinte. (d'après Guy de Maupassant) Ton corps, le mien, nos bouches gourmandes, nos baisers enflammés, et tes tendres caresses, un voile de volupté sur nos peaux enlacées parfumées du plaisir de notre intimité. Baisers volés Corps enlacés, moments si doux chers à nos âmes Où nos deux chairs Se collent Ne faire qu'une peau Ni toi ni moi Seulement nous aimer ! (Sofifée) Ce doux baiser, mon amant, enivre mon âme attendrie ! Je le nappe de sentiment, pour qu'il te redonne une nouvelle vie ; Je sens déjà le plus tendre désir me rappeler sur mes lèvres brûlantes ; Ramenes-y le doux plaisir ; Fixes-y, s'il se peut, des grâces séduisantes ; Ni son cou ni ses bras, ni rien de ce qu'on touche, Ni rien de ce qu'on voit de lui ne vaut sa bouche Où l'on meurt de plaisir et qui s'acharne à mordre, Ni sa pensée, en vol vers moi par tant de lieues, Ni le rayon qui court sur son front de lumière, Ni sa beauté de jeune dieu qui la première Me tenta, ni ses yeux - ces deux caresses bleues ; Sa bouche de fraîcheur, de délices, de flamme, Fleur de volupté, de luxure et de désordre, Qui vous vide le coeur et vous boit jusqu'à l'âme... (Marie Nizet) Repousse, délivrant ta haine contenue Le frisson de ma bouche éprise de ta chair. Pour crier ton dégoût, dresse-toi, froide et nue, Comme un marbre funèbre aux lueurs d'un éclair. Tes yeux ont la splendeur auguste de l'orage‚ Exhale ton mépris jusqu'en ta pamoison, O trés chére ! ‚ Ouvre-moi tes lèvres avec rage :J'en boirai lentement le fiel et le poison. J'ai l'émoi du pilleur devant un butin rare, Pendant la nuit de fièvre où ton regard pâlit‚ L'âme des conquérants, éclatante et barbare, Chante dans mon triomphe au sortir de ton lit (Renée Vivien - victoire) Qu'aux yeux d'un amant adoré Ma bouche soit toujours plus belle : Et qu'un baiser, à longs traits savouré, Soit un charme de plus qui le rende fidèle. (Marie-Emilie de Montanclos) Au coeur de nos fêtes charnelles, Que ne puis-je te prendre et boire en un baiser ? Mon corps sur ton corps est posé, Je me penche... Où trouver le baiser double qui les étanche ? Renverse-toi que je prenne ta bouche, Calice ouvert, rouge possession, Et que ma langue où vit ma passion Entre tes dents s'insinue et te touche : Puissé-je voir enfin tomber ta tête Vaincue, à bout de sensualité, Et détournant mes lèvres, te quitter, Laissant au moins ta bouche satisfaite !... (Lucie Delarue-Mardrus) Prends-moi comme on cueille un fruit, Déguste-moi avec délice et gourmandise, Effeuille mon corps dans un soupir, Caresse mes lèvres à ta guise. Fais-moi danser, fais-moi rire, Donne-toi tel un cadeau sucré, Ainsi va ma vie, prends-moi telle que je suis... (Anne H) Sens mes sens en éveil, observez bien ma peau Regarde s'en échapper la sueur par ses pores Qui semble, à s'y méprendre, ressembler aux joyaux Garnissant le coffre du plus beau des trésors N'arrête surtout pas tes murmures, tes caresses Je ne résiste plus, intérieurement je fonds Même de glace je ne pourrai que céder à l'ivresse Vous venez de faire de moi, le chaud des glaçons Il coule dans mes veines le flot de la folie Emmène moi au loin jusqu'à demain matin Fais nous voyager tout au long de la nuit Puisses tu faire de mon corps ton unique chemin Resserre un peu plus fort l'étreinte de tes bras Qui entourent et pressent mon coeur contre le tien Laisse glisser sur moi la fleur de tes doigts Je t'en prie continue, et surtout ne dis rien Un baiser de printemps , léger comme le vent, S'est posé sur ta bouche , si douce et sensuelle Et puis tu as perçu comme un frémissement, Celui du messager de nos Amours si belles. Un baiser en juillet, au coeur d'un bel été, En touches si légères, aux pointes de tes seins, Eveille tes ardeurs et te fait te cambrer. Irradiant du soleil jusqu'au creux de tes reins. Un baiser à l 'automne, aux couleurs ambrées , Au seuil de ta corolle, à l 'orée du plaisir, Enivré des douceurs de ton velours doré, Franchissant pas à pas les degrés du désir. Un baiser pour l'hiver, aux campagnes blanchies, Au centre de ta rose où pointe ce bourgeon, Comme ce tiède refuge où j 'aime aller aussi, Ce sera l' apogée de toutes nos sensations. Pour ces quatre baisers de ces quatre saisons, Qui nous font nous aimer de décembre à janvier, Et nous mènent tous deux aux extrêmes passions, Je te donne mon âme et mon coeur tout entier Allongé près de toi, ivre de ta douceur, A l 'orée de tes lèvres, prélude à nos caresses,, Ton corps soudé au mien, ton coeur contre mon coeur, Nos bouches qui se cherchent, tant cette ardeur nous presse ! Et tant et tant que nos baisers se font brûlants. Impatiente ma main se pose sur ton sein, En palpe la douceur, telle la peau d 'un enfant Elle en cherche la pointe, aux teintes de carmin. Mes lèvres te parcourent, en hâte de ton ventre, De ce velours si chaud qu 'en ta tendre pureté, D'un brin de tissu rouge, tu as laissé voilé. Puis mon doigt reconnaît, au sillon de ce centre, (Jacques) Je l'écris près de toi, tu ris de ce poème, Il te permet ainsi de profiter quand même, De cet instant de moi où naît l'inspiration Et tu es le témoin du fruit de ma passion. Et aux jeux de l'amour tu sais être l'experte, Me dis qu'à m'embrasser je vais perdre la tête, Mais que c'est juste au fond pour écrire mes vers, Femme tu es furie, muse de mes enfers. (Charly Lellouche) Respire, goûte la sueur qui perle sur ma peau, mon goût de femme, mon odeur, ma chaleur. Ma bouche affamée qui cherche tes baisers, les larmes salées que je laisse s'écouler. Serre moi dans tes bras, caresse moi sans cesse, Serrons nous l'un vers l'autre, pour offrir nos sens, Et maintenant, viens, viens vite dans notre chambre, j'ai hâte d'être aimée | mon bien aimé (04) (E) Quelle est cette bouche Qui me touche, M'inspire et m'aspire? Quelle est cette bouche Qui se mèle, S'emmêle et s'entremèle? La tienne se veut joueuse, pulpeuse, Juteuse et dévoreuse,La curieuse. Elle m ... |
![]() | mon bien aimé (05)Tu es la vigueur du soleil Et ta sève embaume. Elle est un ruisseau de mai sous l'aubépine, Plus douce que la fleur du sureau.Tu te dresses et tu es la force de la forêt! Tes reins blessent mes mains nouées, Tu es rude comme un chêne. Je t'ai baisé comme un rouge-gorge dans ma main, J'aime la tiédeur de ton corps dans ma main. (Marie Dauguet) Je me rassasie de ton odeur sauvage; Tu sens les bois et les marécages Tu es beau comme un loup, Tu jaillis comme un hêtre Dont l'énergie gonfle l'écorce. Le nœud de tes épaules est dur sous les mains; L'axe du monde est dans ta chair. Mais je louerai ton cri sauvage, Mais je louerai ton corps qui embaume, (Marie Dauguet) C'est un bois sauvage aux rudes fleurs. Je louerai ta brutalité, Le sanglot rauque de ta chair; Je louerai ta sève immense Où l'univers est en puissance. Je louerai tes poings et comment ils se dénouent Tout à coup quand tu retombes Au creux d'une épaule, Plus doux qu'un petit enfant Et plus innocent qu'un ange. (Marie Dauguet) Ecoute-moi ! Regarde moi ! Dans les yeux ! Je n'entends plus tes mots ! Je te respire... Ta douce odeur me grise et m'attire, jJe bois ton regard ! Je goute la douceur de tes bras Je t'offre mes lèvres brûlantes de désirs... mon voile est transparent, ma pudeur s’évapore Je sens ton regard, je ressens ton envie, je te tente ! Osons ! Je veux que tu me dises tout bas tes plus folles pensées, que tu me dévores avec de tendres baisers, que mes lèvres t'enflamment, te savourent, te sucent, et nous engloutissent. Que ma bouche déguste tes épices, crie le plaisir de nos corps, de nos salives qui se mélangent. que tu m'emmenes au paradis, que tu me donnes de la magie de la passion et du plaisir Je suis comme cette feuille, toute de dentelles vêtue Révélant mes courbes à ton œil éffleurant, prête à me dénuder pour toi, lentement, jusqu’à nu. Donne moi tes lèvres. Enflamme ma bouche Mon corps frémit déjà sous le satin, Eveil de sensations troublantes sur mes seins, Sens le bruissement de ma douce lingerie qui glisse sur ma peau, depuis hier fievreuse Ta vigueur m'impressionne, reste donc tranquille ! Ne dissimule rien ! J'aime sentir chez un homme le désir se lever. Sens-tu mes seins qui, sur toi, se frottent doucement ? Sens-tu mes mains vagabondes qui caressent tes flancs ? Et ce désir qui monte en murmurant ton nom C'est un désir infini bien au delà des mots Un désir insensé au-delà des raisons. Il envahit mon corps et brûle dans mes veines Il coule entre mes cuisses en lentes traînées de feu Il me coupe le souffle et je respire à peine Le désir est puissant et j'en ai presque mal. Je veux tes mains sur moi, ta peau contre ma peau, Je ne bougerai pas, délicate et sereine, pour que tu rêves et que tu sois étonné Et pour que, dès ce jour, à jamais tu comprennes le geste de mon corps immobile et donné Car, par ma voix où vit toute l'âme indicible, Tu sais que je t'aime et que je te veux comme amant. (Jane Catulle-Mendès) Sans détour et sans atour Voilà, j'aimerais faire l'amour Toute la nuit, tout le jour L'amour avec toi C'est peut-être un peu direct Sans doute un peu incorrect Mais, j'aimerais faire l'amour L'amour avec toi Sous la pluie, mon cœur coule tout contre ton corps Et nos destins s'enroulent Non, j'en veux encore Sous la pluie, mon corps roule tout contre ton cœur Oui, nos destins s'enroulent Non, non, n'aie pas peur Sans détour, oh, mon amour. Dur, que ça dure toujours Toutes les nuits, tous les jours Toujours avec toi C'est peut-être un peu complexe Sans doute un peu circonflexe Mais, je n'veux plus faire l'amour L'amour qu'avec toi Sous la pluie, mon cœur roule tout contre ton corps Et nos destins s'enroulent Non, j'en veux encore Sous la pluie, mon corps coule tout contre ton cœur Oui, nos destins s'enroulent Non, non, n'aie pas peur Je te sens venir Je te sens venir En moi (Juliette Armanet) Quand je suis face à toi, je m'incendie Je sais que j'existe et je me sens jolie Je suis nue devant toi je m'électrifie Le désir m'affole, me saisit Mais que va-t-il se passer si tu m'embrasse J'ai peur de m'évanouir engourdie de plaisir Que va-t-il se passer, si cela nous dépasse À quoi rime la lutte, où commence l'attaque Puisqu'à nos corps aimants nous ne commandons pas Si je te regarde droit dans les yeux Mon ventre attaque la descente d'un grand huit J'ai le vertige, le coeur fiévreux Nos envies te sublimes, me court-circuite Mais que va-t-il se passer si tu m'embrasse J'ai peur de m'évanouir engourdie de plaisir Que va-t-il se passer, si cela nous dépasse À quoi rime la lutte, où commence l'attaque Puisqu'à nos corps aimants nous ne commandons pas (Olivia Ruiz) | mon bien aimé (05) (E) Tu es la vigueur du soleil Et ta sève embaume. Elle est un ruisseau de mai sous l'aubépine, Plus douce que la fleur du sureau.Tu te dresses et tu es la force de la forêt! Tes reins blessent mes mains nouée ... |
![]() | mon bien aimé (06)Je veux que tu me donnes ce tout petit peu de toi qui vaut tant pour moi, L'extrait, L'intime, Le sublime, l'élixir, l'essence, La quintessence, le zeste, Le divin, Le céleste, d'un désir intense, appuyé, infini, Hume le désir qui monte entre mes cuisses gourmandes. Ecoute bruire le plaisir qui s'annonce entre nous Donne moi tes lèvres, enflamme ma bouche, enserre mes reins de tes bras et de tes chaudes mains De mes lèvres humides, à ma douce fleur intime, de la rondeur de mes seins, à la chute de mes reins, De ma jolie petite faiblesse, à la courbe de mes fesses, je sais pour toi le goût de mon corps, de tous ses aromes, senteurs sucrées de longues nuits, parfums secrets et interdits. et plus encore, si tel est ton désir Caresse-moi de tes chaudes mains, donne-moi des frissons, fais-moi rêver dans mon âme et jusqu'au au bas de mes reins. Fais-moi vibrer et trembler. Caresse mon charnel corps. Réveille chez moi des sentiments déments, réveille mes sens endormis et morts. Tu glisses entre mes jambes une main chaude et froide. Tu dessines sur ma peau des oiseaux, des cascades, Tu souffles des orages sur les méandres de mes veines, Tu fais porter ma voix plus loin que le ciel. Tu serres nos corps jusqu'à la douleur. Ta voix me fait l'amour entre un cri et un soupir‚ Tu m'aimes. Je t'aime. Ta main posée sur mon ventre, semble hésiter, puis... reprend ses caresse et se glisse sur ma peau Ton corps qui me rechauffe, tes jambes qui m'enserrent soupirs, flammes dans le regard. Sourire sur ton visage Tes doigts attisent mon feu Et me pénètrent lentement Libérant doucement De mon plaisir, le tendre aveu Nos langues qui se caressent au-delà de tes doigts Ont envie de tendresse et laisse parler leur émoi Une flamme dans ton regard Ma main hésitante Nos respirations s'accélèrent Nos corps se tendent Mes mains se font caressantes effleurent... du bout des doigts parcourent ta peau ... doucement J'aime l'odeur de tes mains quand tu me caresses, de liqueurs et de sucre mêlés ; J'aime l'odeur odeur de ton corps quand tu t'approches, d'animal aux aguets et de végétaux mêlés ; J'aime l'odeur odeur de nos draps quand je vais avec toi m'y glisser, de fraîcheur et propreté mêlés ; J'aime l'odeur odeur de ton sexe quand tu vas me pénétrer, nos deux corps mêlés. Tu as sur ton ventre un miracle de chair désirante. Tendu, dressé, gonflé, prêt à s’aboucher à mes flancs qui déjà s’inondent. Laisse - toi le temps de laper l’eau de mes aisselles Respirer mon odeur de femelle entre mes cuisses Ta vigueur m'impressionne, reste donc tranquille ! Ne dissimule rien ! J'aime sentir chez un homme le désir se lever. Sens-tu mes seins qui, sur toi, se frottent doucement ? Sens-tu mes mains vagabondes qui caressent tes flancs ? Laisse mes mains caresser ton arbre divin, et flatter tes bourses pleines, Sens mon doigt, sur l'extrémité qui se dessine, Regarde, il se dresse, il grandit, il se gorge de ta sève chaude qui va bientôt pouvoir jaillir dans ma rose humide ! (Fleur de plume) Je parie qu'une hausse de ton ferme penis me fera le calice de ce mat qui se hisse. Je gage que l'étroitesse de ma rose forteresse Causera les déices de ta tendre verge Et que dans ma douce fosse, ta petite bosse Plongeant en mon mucus aura vite le tonus de ce que l'homme pourchasse : La corne dure et grosse d'un fier rhinocéros ! (Arthémisia) Je lêche ton vit de mes lèvres gourmandes, je caresse tes bourses lentement Ma langue est douce comme l'eau, crue comme une bouchère, rouge comme un gigot Ta pointe est un coucou criant, ton vit sanglote de ma salive (Georges Bataille) Je saisis à pleine main ton membre vainqueur, un met de choix s'offre à moi me délectant de douceur et de chaleur toute de braise et d'émoi par mes vas et viens enjôleurs. J\'attend ta jouissance te défiant du regard en sortant ton dard de ma bouche ... Entre mes lèvres ouvertes tu as tendu ta tige, mais, c'est ma main qui s'est saisi de l'érection de ton vit et qui, à ma bouche gourmande, l'a porté pour mieux en posséder la vigueur épicée puis, de ta jouissance jaillie en fracas et pertes, honorer ainsi mes courbes offertes... Je veux que tu me dises tout bas tes plus folles pensées, que tu me dévores avec de tendres baisers, que mes lèvres t'enflamment, te savourent, te sucent, et nous engloutissent. Que ma bouche déguste tes épices, crie le plaisir de nos corps, de nos salives qui se mélangent. que tu m\'emmenes au paradis, que tu me donnes de la magie de la passion et du plaisir Ecoute mon corps impatient qui frémit, ma chair qui s'ouvre et se ferme, mon coeur qui palpite, Dévore-moi des yeux, avec retenue, pour que je m'habitue, peu à peu... Sens le bruissement de ma douce lingerie qui glisse sur ma peau, depuis hier fievreuse Mon corps frémit déjà sous le satin, Eveil de sensations troublantes sur mes seins, Et ce désir qui monte en murmurant ton nom C'est un désir infini bien au delà des mots Un désir insensé au-delà des raisons. Il envahit mon corps et brûle dans mes veines Il coule entre mes cuisses en lentes traînées de feu Il me coupe le souffle et je respireà peine Le désir est puissant et j'en ai presque mal. Je veux tes mains sur moi, ta peau contre ma peau, Tu es la vigueur du soleil Et ta sève embaume. Elle est un ruisseau de mai sous l\'aubépine, Plus douce que la fleur du sureau.Tu te dresses et tu es la force de la forêt! Tes reins blessent mes mains nouées, Tu es rude comme un chêne. Je t\'ai baisé comme un rouge-gorge dans ma main, J'aime la tiédeur de ton corps dans ma main. Je me rassasie de ton odeur sauvage; Tu sens les bois et les marécages Tu es beau comme un loup, Tu jaillis comme un hêtre Dont l'énergie gonfle l\'écorce. Le noeud de tes épaules est dur sous les mains; L'axe du monde est dans ta chair. Mais je louerai ton cri sauvage, Mais je louerai ton corps qui embaume, C\'est un bois sauvage aux rudes fleurs. Je louerai ta brutalité, Le sanglot rauque de ta chair; Je louerai ta sève immense où l'univers est en puissance. Je louerai tes poings et comment ils se déouent Tout à coup quand tu retombes Au creux d\'une épaule, Plus doux qu'un petit enfant Et plus innocent qu'un ange. (Marie Dauguet) Je ne bougerai pas, délicate et sereine, pour que tu rêves et que tu sois étonné Et pour que, dés ce jour, à jamais tu comprennes le geste de mon corps immobile et donné Car, par ma voix où vit toute l\'âme indicible, Tu sais que je t'aime et que je te veux comme amant. (Jane Catulle-Mendès) Caresse-moi de tes chaudes mains, donne-moi des frissons, fais-moi rêver dans mon âme et jusqu’ au bas de mes reins. Fais-moi vibrer et trembler. Caresse mon charnel corps. Réveille chez moi des sentiments déments, réveille mes sens endormis et morts. Tu glisses entre mes jambes une main chaude et froide. Tu dessines sur ma peau des oiseaux, des cascades, Tu souffles des orages sur les méandres de mes veines, Tu fais porter ma voix plus loin que le ciel. Tu serres nos corps jusqu’à la douleur. Ta voix me fait l’amour entre un cri et un soupir… Tu m’aimes. Je t’aime. Tes doigts attisent mon feu Et me pénètrent lentement Libérant doucement De mon plaisir, le tendre aveu Nos langues qui se caressent au-delà de tes doigts Ont envie de tendresse et laisse parler leur émoi Une flamme dans ton regard Ma main hésitante Nos respirations s'accélèrent Nos corps se tendent Mes mains se font caressantes effleurent... du bout des doigts parcourent ta peau ... doucement Ta main posée sur mon ventre, semble hésiter, puis... reprend ses caresse et se glisse sur ma peau Ton corps qui me rechauffe, tes jambes qui m'enserrent soupirs, flammes dans le regard. Sourire sur ton visage J'aime l’odeur de tes mains quand tu me caresses, de liqueurs et de sucre mêlés ; J'aime l’odeur de ton corps quand tu t’approches, d’animal aux aguets et de végétaux mêlés ; Je devine l’odeur de nos draps quand je vais avec toi m'y glisser, de fraîcheur et propreté mêlées ; Je devine l’odeur de ton sexe quand tu vas me pénétrer, nos deux corps mêlés. De mes seins qui t'affolent, je veux qu’ils soient l’oasis de nos orgasmes Je veux que mon soleil t’enflamme, qu'il te brûle, te vide de ton corps. Fais moi retrouver ce frisson ultime De tes mains sur ma peau Retrouver le bouillonnant tumulte De mes sens éveillés. Je veux que tu me donnes ce tout petit peu de toi qui vaut tant pour moi, L'extrait, L'intime, Le sublime, l'élixir, l'essence, La quintessence, le zeste, Le divin, Le céleste, Ma langue se fait saillie de mes lèvres entrouvertes, d’un désir intense, appuyé, infini, Laisse mes mains caresser ton arbre divin, et flatter tes bourses pleines, Sens mon doigt, sur l’extrémité qui se dessine, Regarde, il se dresse, il grandit, il se gorge de ta sève chaude qui va bientôt pouvoir jaillir dans ma rose humide ! (Fleur de plume) Je parie qu’une hausse de ton ferme penis me fera le calice de ce mat qui se hisse. Je gage que l’étroitesse de ma rose forteresse Causera les délices de ta tendre verge Et que dans ma douce fosse, ta petite bosse Plongeant en mon mucus aura vite le tonus de ce que l’homme pourchasse : La corne dure et grosse d’un fier rhinocéros ! (Arthémisia) Je lèche ton vit de mes lèvres gourmandes, je caresse tes bourses lentement Ma langue est douce comme l’eau, crue comme une bouchère, rouge comme un gigot Ta pointe est un coucou criant, ton vit sanglote de ma salive (Georges Bataille) Je saisis à pleine main ton membre vainqueur, un met de choix s'offre à moi me délectant de douceur et de chaleur toute de braise et d'émoi par mes vas et viens enjôleurs. J'attend ta jouissance te défiant du regard en sortant ton dard de ma bouche ... Entre mes lèvres ouvertes tu as tendu ta tige, mais, c'est ma main qui s'est saisi de l'érection de ton vit et qui, à ma bouche gourmande, l'a porté pour mieux en posséder la vigueur épicée puis, de ta jouissance jaillie en fracas et pertes, honorer ainsi mes courbes offertes... Je veux te prendre, toi que je tiens haletant contre mes seins, les yeux de noirs de consentement ; Je veux te posséder toi mon amant, Je veux te prendre jusqu'au coeur !...Je veux te prendre !... Rouler ma nudité sur ta nudité, Te fixer, te dévorer les yeux jusqu'à l'âme, Te vouloir ... Et n'être qu'une femme Sur le bord défendu de la félicité !... (Lucie Delarue) | mon bien aimé (06) (E) Je veux que tu me donnes ce tout petit peu de toi qui vaut tant pour moi, L'extrait, L'intime, Le sublime, l'élixir, l'essence, La quintessence, le zeste, Le divin, Le céleste, d'un désir intense, appuy&ea ... |
![]() | mon bien aimé (07)Ecoute mon corps impatient qui frémit, ma chair qui s'ouvre et se ferme, mon coeur qui palpite, Dévore-moi des yeux, mais avec retenue, pour que je m'habitue, peu à peu... Sache m'hypnotiser, m'envelopper, me capturer, avec délicatesse, en souplesse, et doigté Choisis bien tes mots, dirige bien tes gestes, ni trop lents, ni trop lestes, Je suis cette feuille, encore de dentelles vêtue, révélant mes courbes à ton oeil éffleurant, prête à me dénuder pour toi, lentement, jusqu'à nu. Donne moi tes lèvres. Enflamme ma bouche Mon corps frémit déjà sous le satin, Eveil de sensations troublantes sur mes seins, Sens le bruissement de ma douce lingerie qui glisse sur ma peau, depuis hier fievreuse Déshabille-moi, oui mais pas tout de suite, pas trop vite Sache me convoiter, me désirer, me captiver Dévore-moi des yeux, mais avec retenue, pour que je m'habitue, peu à peu... Sache m'hypnotiser, m'envelopper, me capturer, avec délicatesse, en souplesse, et doigté Choisis bien les mots, dirige bien tes gestes Ni trop lents, ni trop lestes, sur ma peau ... Mais d'où provient cet art que tu exerces sur moi, cette prouesse ? Je fonds sous tes mains exquises et tremble de la tête aux cuisses ! Je me découvre fougueuse, sauvage et tigresse ! Mes compliments, mon très cher, mes émois, acceptes-tu ? Ton indécence me plaît ! ... Tu as gagné ! Je suis frémissante, et offerte. De ta main experte, va-y ... Maintenant tout de suite ! Sache me posséder, me consommer, me consumer Déshabille-moi, conduis-toi en homme Sois l'homme... Agis ! Déshabille-moi vite ! ... Et toi ... déshabilles-toi ! (Juliette Greco - Robert Nyel) Fais éclore mon buste, degage mes appats. ôte vite ma dentelle ! Conduis-moi a l'Olympe, à l'étreinte, là où coule le divin, Partons dans les brumes, enrobées de satin de lune, corps à corps vivant la passion, Dévoile les courbes de ma chair, celle d'une blonde pour te plaire, Prends moi comme on cueille un fruit, Déguste-moi avec délice et gourmandise, Effeuille mon corps dans un soupir, Caresse mes lèvres à ta guise. Fais-moi danser, fais-moi rire, Donnes-toi tel un cadeau sucré, Fais jaillir en moi le feu sacré, Celui qui fait rougir de plaisir... Effeuille moi, doucement, tendrement. Patiemment écarte le pétale de mes émois, De mes entraves libère moi. De mon corps qui se tend, recueille le frisson, D'un baiser brûlant, abreuve-toi de mon abandon. Et l'âme enfin apaisée, Je dépose à tes pieds Les débris de mes armes dans la joie de mes larmes. (Nathalie Racine) A tes pieds glissent les oripeaux qui calfeutraient ma pétulance, Découvrant juste un peu de peau, un rien de soie et d’impatience. De mes bretelles de dentelles, de mes épaules descendues, En un frou frou de bagatelle, mes seins te sont là déjà dus. Sous mes flots de satin savamment entr’ouverts, mon sein devant toi s’épanouit en de pâles luxures. Ma robe a des frissons de festins somptueux, Et, sous la majesté de ma noble parure, Fleurit, enveloppé d’haleines de luxure, Lys profane, mon corps pâle et voluptueux ... Sous ma robe, qui glisse en un frôlement d'aile, tu devines mon corps, les lys ardents des seins, l'or blème de l'aisselle, mes flancs doux et fleuris, mes jambes d'Immortelle, Le velouté du ventre et la rondeur des reins. (d'après Renée Vivien) Ôte vite cette dentelle ! Cette nuit est à toi, Conduis-moi a l’Olympe, A l’étreinte là où s écoule le divin, Partons dans les brumes, enrobées de satin de lune, Dévoile les courbes de ma chair, Celle d’une blonde pour te plaire, Retire ma lingerie fine et douce, pleine de mon odeur, de mon désir de toi Pleine de tes mains, de tes lèvres, de ton sexe, et de ma faim, de ma soif de plaisir, Fais vite tomber ma robe qui glisse consentante, t'offrant mon corps de femme aux braises alanguies, parant mes deux seins lourds d’ombres douces, mourantes, ocres rouges sanguines, trouble appel dans la nuit. Releve ma lingerie, que j'écarte déjà pour que tu viennes en moi, pour te glisser en moi. Ma langue se fait saillie de mes lèvres entrouvertes, d’un désir si intense appuyé, infini, vous amenant ma chair nue, découverte, balayée par un vent brulant de désir amoureux. (Lucie Delarue-Mardrus) Le temps pour toi de d'ouvrir ma robe, de la descendre sur mes hanches, elle tombera à tes pieds en une fraction de seconde, victime consentante, jouissant comme jamais à l’ombre de cette chambre, au cœur de la ville bruissante, se dérobant à nous comme je me dérobe à la bienséance, dans cette ivresse, te disant oui, soupirant des encore, dans la nuit provocante aux effluves d’été suffocantes, Si un rideau en face s’entrouvre, laissant percer un regard, convoitise ou opprobre ! Je ne le saurai pas, les nôtres seront ardents, quand dans un souffle animal et tu ne me forçeras pas, libre et terriblement femelle, je m’abandonnerai à toi ! Mes nuits pour toi églises de dentelles, Mes jours, temples de satin. Tes yeux me rendent belle. Mes dieux seront tes mains. Mes minutes sont prières de désir. Mes secondes, suppliques vers toi. Mes baptêmes seront tes sourires. Mes eucharisties, à tes genoux. Mes confessions sont d’impudeur. Mes crucifixions, dans ton lit. Tes homélies me feront peur. Tes absolutions, folie. Dans un paradis bien terrestre, Nous errerons du soir au matin. De mon corps tu seras le mestre : Je te garde au creux de ma main. Ma robe a des frissons de festins somptueux, Et, sous la majesté de ma noble parure, Fleurit, enveloppé d’haleines raffinées, Lys profane, mon corps pâle et voluptueux. Sous les flots de satin savamment entr’ouverts, mon sein s’épanouit en de pâles luxures. Ma bouche délicate aux fines ciselures excelle à moduler l’artifice des vers Le reflet des saphirs assombrit mes yeux bleus, Et l’incertain remous de mon corps onduleux Fait un sillage d’or au milieu des lumières. Quand tu passes, gardant un sourire ténu, Blond pastel surchargé de parfums et de pierres, Je songe à la splendeur de ton corps libre et nu. Sous ma robe, qui glisse en un frôlement d'aile, tu devines mon corps, les lys ardents de mes seins, l'or blème de mon aisselle, mes flancs doux et fleuris, mes jambes d'Immortelle, Le velouté de mon ventre et la rondeur de mes reins. (d'après Renée Vivien) A l'approche de mes pas, rayonnement de lumière, mon corps et mon parfum envahissent l'alcôve. Etoffe légère, délicate et de soie les lueurs du soir, me font étinceler. Tu découvres par transparence, mes pointes en tension Frôlés par ce doux tissu, captant ton attention Tes yeux suivent le parcours de mes courbes tendres Jusqu'à un si doux velours, où tu aimerais t'étendre. Sous ce voilage transparent, mon corps dévoilé te fait frissonner d'émoi, désirs éveillés Bouffée de chaleur en toi, coeur en cavalcade Lorsque tu vois mes cheveux ainsi, tomber en cascade. S'il te plait, laisse tomber mon voilage, dénude mon corps De ta bouche qui butine, laisse toi jouer des accords Musique douce aux oreilles, ma peau qui frissonne Viens te perdre dans mes bras, déjà minuit sonne. Un bruit feutré de tissu qui tombe sur le sol. Un bruit d'élastique. Un silence. Je suis là, tout près, tu sens mon parfum qui t'ennivre. Tu n'endends plus rien. Le silence dure une éternité. le contact de ma main. Tu tressailles. Mon autre main sur ton ventre. Ma chaleur t'envahit. Ton corps se raidit. Tu sens mes gestes lents. ma peau qui glisse contre la tienne, Mes jambes nues qui s'enroulent autour de tes cuisses. C'est ainsi que cela a commencé. Deux pouces aux courbes de mes hanches Ont dénoué mon dernier lien Faisant couler en avalanche Tous tes versets de parnassien. Et du triangle de mes lèvres Se faisant là plus ingénu, C’est en accès de grosse fièvre Que tu me vois là, toute nue. Jeu de mains. Nos doigts qui apprennent à se connaître. Au plus pressé. dessous de chemisier, dessous de dentelles. Effeuillage rapide, Ta main qui longe mon bas, ma jambe que tu releves. Ma jupe que tu écartes, qui s'apprivoise, que tu remontes. Tendresse et sauvagerie mêlée. Mes rondeurs se dégustent, Ta main sur mon sein. ton doigt sous l'élastique, douce pénetration. Vient le soyeux intense, le charnel infini. Le paradis moite qui ouvre grand ses portes. Profondeur abyssale, ton sang qui monte. Ta jouissance liberée, jouissance partagée. Déferlement. Tout le bonheur du monde en un instant. Amour, qui se dévêt, aux mains fines et se pare Des approches du soir, sur mon corps en émoi, Dégrafe mes bas noirs, d’un petit rien de soie, Sur mes cuisses de marbre au toucher de Carrare. Tu roules à mes pieds mes ombres de nylon Et telle une caresse, aux secrets de mon dos, Tu fais glisser doucement le reps de mon jupon, Me faisant voir du ciel les anges et leur tondo. Alors, à demie nue, de tes doigts délicats, Egrenant un à un les clips de mon corsage, De dentelle de nuit, en sorte de panca, Fais rejaillir du temps, mes plus beaux avantages. Et là, vierge de tout, mes cheveux réveillés Sur un vélin hyalin de mue de chrysalide, S’étirant mollement en chant de volupté je me fais chatterie de plaisirs de sylphide. Moietmoi De ma main habile, entre pouce et index, j'attaque ton pantalon en peu de temps ouvert. Tu relèves ma robe pour permettre à tes doigts de se frayer passage sur ma peau si fine dans la fine dentelle de mes dessous humides. J'ai tôt fait de saisir ton vit et lui faire prendre l'air Quand cette chose est dehors, elle appartient au monde elle n'est plus à nous-même mais à la terre entière Pénétrant d'un seul coup la tiédeur de l'atmosphère elle devient le pivot de rotation de tout l'univers Sentant s'ouvrir à toi ma douce intimité ta main s'invite à la douceur des chairs. Le sang afflux si fort dans nos parties secrètes, que le rythme de nos cœurs affolés nous chavire déferlante vague au-dedans de nos corps enlacés. À terre nous voici ; étendus dans la paille et l'odeur animale. Nos bouches sont collées, l'une sur l'autre et l'autre sur elle ; langues mouvantes dans la bouche de l'autre. Notre désir s'exprime par les bouches et les ventres ; deux points d'énergie pure qui annihilent les corps pour n'en plus faire qu'un pôle où le plaisir explose... Glissant le long de ma cuisse : gluant et rétréci, comme pas fier de lui, le voici oublié et vite emmitouflé dans son nid de coton. Rondeurs de satin, courbes, contre-courbes, vertiges, tendresse, offrande, petites jupes affolantes, chemisiers échancrés, Et sur le cintre, ma robe de nuit. Etoffe légère, délicate et de soie, tenue par de fines bretelles A l'approche de mes pas, rayonnement de lumière, mon corps et mon parfum envahissent l'alcôve. Debout, face au miroir, je saisis des deux mains le bas de ma robe courte et lève les bras au ciel, laissant apparaître, étape après étape, mes longues jambes divines, une culotte coquine, un ventre trop charnel et des seins à croquer. mouvement des seins, ouvertures, cambrures, tressaillements, Je défais un bouton, un deuxième, le troisième et le suivant. Je degraphe mon soutien-gorge, et à pleines mains, empaume les globes de ton supplice, Regards vers le miroir, tu souris, à l'image de mon corps. Mes dessous tombent à terre et ma culotte suit, Je suis nue. "Dis moi que je suis belle" Saisissant une bretelle de ma chemise de nuit, je jauge, je parcours, et semblant satisfaite, j'insère mes mains au bas de mon étoffe pour enfourner ma tête et y glisser mon corps. volupté exquise de la soie sur ma peau. Doucement me dénuder, pour mieux me revêtir. Puis je viens vers le lit ou tu es. Tu fermes les yeux. Un bruit feutré de tissu qui tombe sur le sol. Un bruit d'élastique. Un silence. Je suis là, tout près, tu sens mon parfum qui t'enivre. Le silence dure, longtemps. le contact de ma main. Tu tressailles. l'autre main sur ton ventre. Ma chaleur t'envahit. Ton corps se raidit. Tu sens des gestes lents. ton pyjama qui glisse furtivement vers le bas, mes jambes nues qui s'enroulent autour de toi, enveloppé de la soie de ma chemise. Je m'allonge sur toi. Je n'y tiens plus. Je suis à toi ! Permet que je te dévêtisse Offre moi ce doux privilège De faire durer ce pur délice Que pour rien au monde je n'abrège Sentir sous le tissu tendu ton désir qui prend de l'ampleur Mais avant que de te voir nu Deviner toute ta saveur Laisser ma paume nonchalamment Caresser l'intime indécence Te sentir devenir gourmand Que j'admire toute sa prestance Tu n'aspires plus à autre chose que de me livrer à l'air libre Sa superbe impudeur éclose Pour que j'en apprécie la fibre Je ne me ferai pas prier Pour l'envelopper de ma main Et si tu vois mes yeux briller Occupe toi de mes deux seins Il te suffit de me frôler Pour que je palpite corps et âme D'espièglement me taquiner Pour que sous tes lèvres je me pâme Mise à nue voici que frémit La généreuse jaillissante A sa vue tout mon corps gémit D'envies coquines et frétillantes Lâchant le frein de mes ardeurs Tandis que mes sens tu affoles Je passe la vitesse supérieure De mon désir qui caracole Je lisse ce grand bois chéri De haut en bas de bas en haut Lustré choyé et tout ravi Qu'on prenne soin de le faire beau Le coquin se fait audacieux Et s'aventure entre mes lèvres Je sens son élan impérieux M'envahir d'une douce fièvre Ma langue autour de lui s'enroule Alors qu'il sonde mes profondeurs Et que la tiédeur de deux boules La pulpe de ma peau effleure Puis subtilement tu t'introduis Dans un incandescent fourreau Je ne peux retenir un cri Sous la fougue de tes assauts Je me cambre gémis supplie Sous tes ravageuses poussées Différant cet instant béni Qui aux cieux va me transporter Soudain tout geste tu suspends Lové au plus profond de moi Sans pudeur j'explose et je fend Le silence de tous mes émois Jouissant de me voir succomber Tu reprends ta danse sauvage Puis tour à tour plus raffinée C'est comme un enivrant voyage Propulsée aux plus hauts sommets Par de prodigieux coups de maître Je te chevauche usant du fouet Des mots brûlants que je te prête Je sens ma monture s'emballer Et un désir presque furieux D'encore plus profond m'empaler Sur ce somptueux totem en feu J'égare les rennes je perd le nord Et toute notion de mesure Voici que bat tempête à bord Mais le mas garde fière allure Je sens jaillir l'apothéose Mettant à vif l'indomptable Qui soudain à l'air libre explose D'un sublime bouquet final sylseasun@hotmail.fr | mon bien aimé (07) (E) Ecoute mon corps impatient qui frémit, ma chair qui s'ouvre et se ferme, mon coeur qui palpite, Dévore-moi des yeux, mais avec retenue, pour que je m'habitue, peu à peu... Sache m'hypnotiser, m'envelopper, me c ... |
![]() | mon bien aimé (08)Regarde mes rondeurs qui pointent vers toi. Je sens, contre moi, ton désir qui se dresse. Avec tes mains, par les hanches, prends moi. Glissons nous ensemble dans la joie de nos sens. A tes mains mes courbes sont offertes. A toi, la douceur de ma peau sous ta caresse experte A ta bouche je t'offre ma peau douce, avant les secousses. Sache mordre mes rondeurs, avant les chaleurs. De mes seins qui t'affolent, je veux qu'ils soient l'oasis de nos orgasmes Je veux que mon soleil t'enflamme, qu'il te brûle, te vide de ton corps. Fais moi retrouver ce frisson ultime De tes mains sur ma peau Retrouver le bouillonnant tumulte De mes sens éveillés. Caresse de tes doigts ma peau lisse et douce. fais-moi rêver dans mon âme et jusqu' au bas de mes reins. Fais-moi vibrer et trembler. Caresse mon charnel corps. Réveille chez moi des sentiments déments, réveille mes sens endormis et morts. Regarde mes seins, palpitants, arrogants, Ils se dressent vers toi, Ils réclament tes lèvres, tes mains, Interpelle leurs rondeurs rebelles. Sens ! Ils réagissent et pointent à ton tactile appel. Prends les. Palpe-les. Soupèse-les. Sois enrobant, modèle, pétris mes pommes rondes, Caresse-les de tes chaudes mains, donne-moi des frissons, Tu fais naître chez moi un élan qui pointe vers toi. caresse-moi pour que je sache que tendresse et passion ne sont pas mortes. Caresse-moi de grâce‚ Fais couler l`huile de l`amour dans mon corps. Caresse-moi...de tes mains habiles. Fais-moi transcender, jusqu' au creux de mes reins Je suis chaude comme un four. J'ai envie de toi mon amour ! J'ai envie de toi qui soudain m'étreint, envie de te caresser dans les dunes, de te regarder sous la lune J'ai envie de t'offrir ma bouche, de sentir la chaleur de ton corps, de sentir tes bras m'enlacer J'ai envie de me laisser enchanter, de t'entendre chanter, de voir l'horizon avec toi, de partager ta joie de te prendre par la main, de te faire l'amour avec entrain, de faire fuir ta peur. J'ai envie de toi mon joli coeur (Djoe L'indien) Je me nourris de toi comme un savoureux à la crème Je suce tes lèvres que j'aime comme un délicieux sucre d'orge Je te mets en bouche au fond de ma gorge comme un abricot juteux Je te goûte et te savoure, amusée. (Alicia Démon) | mon bien aimé (08) (E) Regarde mes rondeurs qui pointent vers toi. Je sens, contre moi, ton désir qui se dresse. Avec tes mains, par les hanches, prends moi. Glissons nous ensemble dans la joie de nos sens. A tes mains mes courbes sont offertes. ... |
![]() | mon bien aimé (12-0)Viens, je t'accueille au gré de mon humeur. Ferme les yeux, et suis-moi, mon tendre coeur Je t'emmène au pays du plaisir et du bonheur. Donne moi ta main. Aies confiance en la vie Sens le vent léger sur notre peau si pure. Allez, viens, tu aimeras, tu peux en être sûr. Viens, je t'emmène avec moi, viens vite dans notre chambre, j'ai hâte d'être aimée Mon corps ce matin frémit sous le satin, éveil de sensations troublantes sur mes seins, Cette folle envie irrigue chaque battement de mes tempes Je devine le frémissement de ta verge je rêve de ton arme dressée près de mes berges Dans cet océan de plaisir qui me rapproche de toi J'écarte mes genoux. Entoure moi de tes bras J'ai envie de toi qui soudain m'étreint J'ai envie de te caresser dans les dunes de te regarder sous la lune J'ai envie de t'offrir ma bouche de t'embrasser très fort de sentir tes bras et la chaleur de ton corps J'ai envie de me laisser enchanter J'ai envie de t'entendre chanter J'ai envie de faire fuir ta peur J'ai envie de toi, moi, ta jolie fleur de voir l'horizon avec toi de partager ta joie de te prendre par la main et de te faire l'amour avec entrain J'ai besoin d’amour, Là... je suis à toi... mon amour, je viens à toi, Et viens en moi ! doucement, tendrement Merveille de ne faire qu'un ... Amour, je t'aime sans fin... (Cyr) Prends-moi dans tes bras, Serres-moi bien contre toi. Passes tes doigts dans mon cou, caresses moi le dos, explores de tes mains la cambrure de mes reins, parcours de ta paume la rondeur de mes seins. Donnes-moi le vertige. Maintenant. Je n'en peux plus ! Je fond sous tes caresses. Je suis soumise et prête. Attente de tes spasmes, de ton membre tendu, et de mes levres ouvertes qui brulent d'impatience. je veux sentir ton membre s'enfoncer dans ma chair. Je veux sentir ton sexe à l'intérieur de moi. ton ventre épouser les courbes de mon dos, Valse des sens dans tous les sens. Mes jambes sont en coton, ma respiration courte. mes seins, aux pointes durcies, sont grossies de désir, desir de ton sexe qui doit me pénétrer. J'en gémis, j'en pleure à force d'être évitée. Je suis toute trempée d'être contournée. Je veux ton membre chaud au plus profond de moi. Je veux ton sperme chaud au fond de mes entrailles. je n'en peux plus de te désirer. Remplis moi. Avales moi. Maintenant ! J'ouvre pour toi mon lit, trouble appel de la nuit. Je m'y glisse, consentante, t'offrant mon corps, Parant mes deux seins lourds d'ombres douces, Mes lèvres sont déjà entrouvertes, d'un désir intense, infini, Je t'offre ma chair nue, prête a te recevoir. Mon corps déjà se fait dunes, courbures incendiaires, Sous tes doigts agiles, pénétrant mes humides frontières. Devenue faible proie, je suis prête à glisser dans l'ultime, tenaillée de ma faim d'appétence animale, de te satisfaire, moi, femelle d'un si beau mâle. Tu vas me faire l'amour, je me ferai tendresse Nous nous ferons l'amour à en mourir d'ivresse J'ai besoin d'amour jusqu'à la déraison ! Je suis prête à te satisfaire de tout mon corps. Viens vite contre moi ! Et réchauffe moi de toi ! Sache me posséder, me consommer, me consumer. Cette nuit est à toi, Je veux sentir en toi un désir animal, aussi fort que le mien, aussi grand, aussi beau Mène moi vite dans le firmament, la où la jouissance, berce les amants Que s'imprègnent les parfums de passion, tu seras mon seigneur, et moi juste une fleur, J'aime que tu me trouves belle J'aime ton regard brulant et tes gestes de douceur J'aime l'odeur de tes mains quand tu me caresses, de liqueurs et de sucre mêlés ; J'aime l'odeur de ton corps quand tu t' approches, d'animal aux aguets et de végétaux mêlés ; Fais-moi vibrer et trembler. Réveille mes sens endormis, jusqu'au bout de mes fantasmes Mon corps tout entier est prêt à se donner peu à peu, telle un offrande. Telle une fleur au printemps. Je m'ouvre, tendre et humide, je m'offre à toi, ne le vois-tu pas ? J'ouvre mes ailes pour toi ! Tes yeux brillent, je le vois, devant mon corps nu. Ton sexe vient à grandir aux portes que tu viens d'ouvrir... A ton désir mon corps t'est offert. Croque le, maintenant ! J'ai les jambes tremblantes, Je veux sentir ta langue. je veux happer tes lèvres, Goûte-moi, désire-moi, caresse moi Tu me laisses encore trop dans l'attente de toi. Je veux t'avaler, me remplir de toi, me rassasier. Je t'accueille ! Viens, lentement, tendrement, Enfonce-toi en mon sein. Pénétre-moi, prend-moi. Ma chair s'ouvre et se ferme comme un coeur qui palpite Mes pensées s'agitent et vadrouillent vers mille rêves impudiques. Viens en moi doucement, tendrement. Viens en moi lentement, pofondement. Viens en moi, je t'en prie et glisse-toi dans ma chair. Je m'abandonne à toi, toute en ébullition. J'aime sentir ton souffle qui m'enveloppe et m'étreint, J'aime quand tu t'enfonces, jusqu'au fond de mon corps. J'aime quand ta chair se melange à ma chair, blottie au fond de moi, J'aime quand le contrôle t'échappe, quand nous quittons le monde, fondus l'un dans l'autre. Fais-moi l'amour avec tes mains, l'amour avec tes reins, l'amour avec ton corps Fais-moi l'amour avec tes yeux, l'amour avec tes jeux. Fais-moi l'amour encore Fais-moi l'amour avec envie, l'amour avec ta vie, l'amour avec amour A ton amour, je me donne toute entière. Entre nous deux Il n\'y a plus de frontière Fais-moi l'amour avec tes rêves, l'amour avec tes lèvres, l'amour avec bonheur Oh oui, fais-moi l'amour avec tendresse, l'amour plein de caresses, l'amour avec ton coeur fais-moi l'amour avec tes mains, l'amour avec tes reins, l'amour avec ton corps Comme une fleur qui s'épanouit au soleil, je sens mon c≈ìur entre tes bras, qui s'éveille Faisons l'amour comme à 16 ans, sans expérience, timidement Comme un beau soir d'adolescence Dis-moi les mots qui n'osent pas. Fais-moi les gestes qui hésitent. étouffons nous entre nos bras Faisons l'amour un peu trop vite, avec tes larmes et des serments, fais-moi l'amour avec le c≈ìur Sois mon premier fruit défendu. Sois maladroit, et moi docile Soyons émerveillés, un peu émus (Marie Laforet) Ce soir c'est toi qui m'aimes Sans que rien ne te retienne Pour une fois, prends les devants. Apprends moi tous tes secrets Fais-moi l'amour sans retenue et sans gêne Deviens mon roi et je serais tout entiere à toi Je veux t'emmener au fond de mon jardin secret tapissé de terre mouillée je suis la profondeur de l'arbre, l'entre branches, l'entre jambes Tu vas entrer dans ma chambre noire pour y développer tes rêves Tu franchiras le seuil, pénétreras dans l'ombre pour y goûter au milieu ma douce amande (Libera) Je veux que tu me donnes ce tout petit peu de toi qui vaut tant pour moi, L'extrait, l'intime, Le sublime, l'élixir, l'essence, La quintessence, le zeste, Le divin, Le céleste, Ma langue se fait saillie de mes lèvres entrouvertes, d'un désir intense, appuyé, infini, Sens mes sens en éveil, observe bien ma peau Regarde s'en échapper la sueur par ses pores Qui semble, à s'y méprendre, ressembler aux joyaux garnissant le coffre du plus beau des trésors N'arrête surtout pas tes murmures, tes caresses. Fais-moi tendre mes muscles, comme les cordes d'une cithare, Je ne résiste plus, intérieurement je fonds Il coule dans mes veines le flot de la folie. Emmène moi au loin jusqu'à demain matin Fais nous voyager tout au long de la nuit. Puisses tu faire de mon corps ton unique chemin Je tairai mes soucis, oubliez vos tracas, Isolons notre amour en un lieu solitaire En laissant mon corps au plus creux de tes bras J’abolirai le temps afin de mieux te plaire. Restant lèvres en bouche inventons des baisers Varions les caresses avides de saveurs Tu te permettras tout sans rien m'imposer Mêlant soyeuse sève et ardentes liqueurs (Carimo) Ma chair s'ouvre et se ferme comme un cœur qui palpite Mes pensées s'agitent et vadrouillent vers mille rêves impudiques. Viens en moi doucement, tendrement. Viens en moi lentement, pofondement. Viens en moi, je t'en prie et glisse-toi dans ma chair. Je m'abandonne à toi, toute en ébullition. Resserre un peu plus fort l'étreinte de tes bras, qui entourent et pressent mon coeur contre le tien Tu es là, Je te sens ! ... prend le temps ... arrete-toi ... Et puis, reviens ! ... bien au fond ! Sens mes douces caresses intimes, mes tendres contractions. Investis bien mon ventre chaud ! Laisse moi glisser sur toi la fleur de mes doigts. Tu es doux ! Je te sens vivre ! au plus profond de moi ! | mon bien aimé (12-0) (E) Viens, je t'accueille au gré de mon humeur. Ferme les yeux, et suis-moi, mon tendre coeur Je t'emmène au pays du plaisir et du bonheur. Donne moi ta main. Aies confiance en la vie Sens le vent léger sur notre ... |
![]() | mon bien aimé (12)J'ai les jambes tremblantes, Je veux sentir ta langue. je veux happer tes lèvres, Goûte-moi, désire-moi, caresse moi Tu me laisses encore trop dans l'attente de toi. Je veux t'avaler, me remplir de toi, me rassasier. Je t'accueille ! Viens, lentement, tendrement, Enfonce-toi en mon sein. Pénètre-moi, prend-moi. Pénètre-moi ! ... Là ... plus profondément Défonce moi ... Habite moi ... toute Marque-moi de ta griffe ... Marque moi de ton odeur ... Comme le fauve mâle Remplis moi de ta force, de ta vigueur, de ton sexe ! ! Viens contre moi ! Viens ! Mon bel amant ! Je sens ton désir qui se dresse ! Je m'ouvre à toi ! Viens ! Là... Doucement... Je sens, tout au fond, ta chair qui me presse. Rythme bien ton ardente caresse Au gré de mes balancements, Ô mon âme... Lentement, Prolongeons l'instant d'ivresse. Tu glisses enfin en moi, nous quittons le monde. Je t'entraine avec moi éclairer notre nuit. Je t'accueille et tu viens, lentement, tendrement, Tu t'enfonces en mon sein. Se fondre et se confondre, n'être qu'un, bien qu'étant deux. Se perdre dans l'espace immense. Oiseaux légers au gré du vent. Fais-moi l'amour avec tes mains, l'amour avec tes reins, l'amour avec ton corps Fais-moi l'amour avec tes yeux, l'amour avec tes jeux. Fais-moi l'amour encore Fais-moi l'amour avec envie, l'amour avec ta vie, l'amour avec amour A ton amour, je me donne toute entière. Entre nous deux Il n'y a plus de frontière Fais-moi l'amour avec tes rêves, l'amour avec tes lèvres, l'amour avec bonheur Oh oui, fais-moi l'amour avec tendresse, l'amour plein de caresses, l'amour avec ton cœur fais-moi l'amour avec tes mains, l'amour avec tes reins, l'amour avec ton corps Comme une fleur qui s'épanouit au soleil, je sens mon cœur entre tes bras, qui s'éveille J'aime que tu me trouves belle J'aime ton regard ardent et tes gestes de douceur J'aime quand tu me caresses lentement, tendrement. J'aime ton souffle haletant qui m'enveloppe et m'étreint, J'aime quand tu me pénètres lentement, puissament. J'aime quand tu t'enfonces, jusqu'au fond de mon ventre J'aime quand ta chair se melange à ma chair, blottie au fond de moi, J'aime que tu me prennes tout, que le contrôle t'échappe, Je veux ton jet de vie, qu'il se libère en moi et me remplisse J'aime quand nous quittons ce monde, fondus l'un dans l'autre. Cap sur mes mers profondes, ton sous-marin me sonde ! Vas et viens, ondule, coulisse le long de mes lèvres jusqu'à mon onctueux bijou, lieu de toutes les fièvres, où tu resteras des heures comme dans un rêve J'aime l'odeur de tes mains de liqueurs et de sucre mêlés ; J'aime l'odeur de nos draps de fraîcheur et propreté mêlées ; J'aime l'odeur de ton corps d'animal aux aguets et de végétaux mêlés ; J'aime l'odeur de ton sexe, toi et moi mêlés. (Arthémisia) | mon bien aimé (12) (E) J'ai les jambes tremblantes, Je veux sentir ta langue. je veux happer tes lèvres, Goûte-moi, désire-moi, caresse moi Tu me laisses encore trop dans l'attente de toi. Je veux t'avaler, me remplir de toi, me ras ... |
![]() | mon bien aimé (13)Goute ce paradis de douceur qui te cerne, Je m’ouvre à toi et te dévore. sensation délicieuse et presque douloureuse. Tu es en moi, au plus profond de moi. Tu appartiens à mes entrailles, tu fais partie de moi, Tu m’habites, je ressussite, Perdre doucement connaissance. Naître à nous-mêmes en même temps. Mon corps pour toi se fait soyeux, de ta vigueur fais moi douceur, que ton sexe glisse, se fasse onctueux pour mieux remonter ma chair. qu'il m'explore, remonte, s'immisce dans mes tendres muqueuses qu'il m'explore plus loin, se faufile, me pénétre. J'aime ce glissement onctueux, cette penetration lente, ce frottement délicat irisé de plaisir. Tu ondules, je t'aspire, tu râles, je gémis. Je te serre, te dévore. Tu t'enfonces ... loin, très loin. Tu m'enroules, me défais, tu plonges, te retires. J'avale ton corps. Courtisane lascive, soumise et attentive, au plus profond de moi, ton sceptre devient roi. Savoures-tu cette douce sensation à l'extrémité de ton être, ce contact intime, cette communion de chairs qui nous soude l'un à l'autre. Tu bouges lentement, tu caresses mes muqueuses, Je te suce, t'enroules et te déroule. Je me creuse pour toi, de plus en plus profonde ... pour à nouveau me remplir de moi. Ton amour me comble et me remplit C'est un velours, total, une douceur qui m'enveloppe. Tu vas et viens doucement et ta position change C'est une offrande totale. Je te masse doucement de mes muscles intimes Le plaisir monte et je jouis deux fois Mes jambes se referment sur tes hanches et te maintiennent ancré au plus profond de moi Resserre un peu plus fort l'étreinte de tes bras, qui entourent et pressent mon coeur contre le tien Tu es là, Je te sens ! ... prend le temps ... arrete-toi ... Et puis, reviens ! ... bien au fond ! Sens mes douces caresses intimes, mes tendres contractions. Investis bien mon ventre chaud ! Laisse moi glisser sur toi la fleur de mes doigts. Tu es doux ! Je te sens vivre ! au plus profond de moi ! Tu vas et tu viens, vagues de plaisir, Au rythme de ton corps, je me plie sans effort. les montées jusqu'au ciel, tout à coup suspendues, oh tension divine. et puis la redescente voluptueuse des mille et une nuits ; à mordre l'oreiller. Tu modules le rythme, tu glisses, léger, agile, mon corps ondule, je suis fluide, féline. Rejoins vite mon nid ! Rentre vite dans mon pays sucré glaner et labourer avec avidité l’univers lacté de ma chair ardente ! Je rêve de ta colonne en mes bouches aphones, de tes mains vigneronnes, de vendanges, de mortelle vidange, d’échanges et de mélanges, de santal et d’orange, dans le fond de ma grange. Je t’offre là mes cuisses et je ne doute pas que ton rude pénis osera, usera de tous mes orifices. (Arthémisia) | mon bien aimé (13) (E) Goute ce paradis de douceur qui te cerne, Je m’ouvre à toi et te dévore. sensation délicieuse et presque douloureuse. Tu es en moi, au plus profond de moi. Tu appartiens à mes entrailles, tu fais ... |
![]() | mon bien aimé (13x)mes muscles se contractent et se relâchent, tu te tends, tu te crispes, tu haletes, tu gemis, tu jouis de mon corps... tu vas jouir de moi, je vais jouir de toi. agonie de plaisir, ton plaisir est le mien. J'aime ton corps qui vibre et qui se tend. J'aime les soubresauts qui t'agitent, moi, si belle en ton plaisir. Je remue, doucement. Je te serre de ma bouche amoureuse, juteuse comme une mangue. Sens mes douces contractions qui pulsent dans ma vulve. Ecoute mon corps qui respire et qui vit, ma chair qui s'ouvre et se ferme, les draps qui se froissent, mes pensées qui s'agitent et vadrouillent vers mille rêves impudiques. Regarde, touche, respire, goûte, la sueur qui perle à ma peau rougissante. Mon goût de femme, mon odeur, ma chaleur, ma bouche affamée qui cherche tes baisers, les larmes salées que je laisse s'écouler. Jusqu'au bout de la nuit il n'y a que nos corps. le flux et le reflux, et de brefs murmures. Comme une plainte, comme un chant, la douceur de l'autre. Je m'enfonce, tu me guides, de ta tendresse, de ton envie. Le ciel glisse vers le soir, remonte le matin. Je caresse tes joues empourprées de lumière. Mes oreilles bourdonnent, ma tête s'embrase. Jusqu'à l'épuisement, rien d'autre jusqu'au silence. Le point jamais atteint. Nous nous aimons. Il n\'y a pas de fin. Tu vas et viens en moi, comme une puissante houle, une marée secouée de violentes bourrasques, ballotant mon être consentant au delà de la jouissance, traversant les portes multiples de l'extase Saveur pimentée de ton sexe, Fragrance poivrée de ton désir Tu vas, je te retiens, tu viens, je t'aspire Oscillation, chavirement de tes pupilles Ton corps houleux se pliant à mes lèvres Rivés en mon âme d'étang Sucre de ma peau, sel de ma sueur Perlance de nos transparences (François d'Alayrac et Marion Lubreac) Collés l'un à l'autre, c'est une étreinte sans bruit. caresses imprécises qui égarent nos mains. le contact est chaud. Je te laisse coulisser au creux de ma tanniere tapissée de ma liqueur douce, tu la mouille encore plus, tu me caresses au plus chaud de mon envie. Tu te déverses longuement, diluant ton plaisir dans le mien, Prendre et être pris. échange total. Oh oui, je te sens bien, tu glisses dans ma chair, C'est une sensation d'une douceur infinie. Je goûte l'instant. J'aime tes mouvements plus amples, Ta verge plonge en moi et gonfle en meme temps. Elle occupe maintenant mon espace tout entier. Continue, ne viens pas tout de suite ... pas encore... Regarde moi. Pénétre moi, plus profondément, Donne moi le vertige. Je te donne du plaisir, tu me le rends au centuple. Je pense à ce gros gland qui me fouille et que j'aime. Sens la transpiration qui perle entre mes seins, Ecoute le clapotis de nos sexes emmélés et le claquement de nos chairs Mon écrin si précieux si souple et vigoureux, tel un poulpe t'enserre, se détend, se resserre. Ton sexe dans le mien, nous sommes à l'unisson de ce rythme sauvage qui nous cause ravage. Je te sens dans mon corps, grandir et t'affermir, délicieuse intrusion Non...Pas encore... Pas trop vite ! Prend le temps ... Profite de mon corps, je profite du tien ! Reprend ta course tendre au plus profond de moi, je veux te sentir encore vibrer dans ma chair, C\'est si bon ! Tu m’habites. Tout s'estompe, je ressussite, je savoure cette douce sensation à l’extrémité de mon être, ce contact intime, cette communion de chairs qui nous soude l’un à l’autre. Tu bouges lentement, tu caresses mes muqueuses, Je te suce, t'enroules et te déroule. Je me creuse pour toi, de plus en plus profonde ... pour à nouveau me remplir de moi. Tu modules le rythme, tu glisses, légèr, agile, mon corps ondule, je suis fluide, féline. mes muscles se contractent et se relâchent, tu te tends, tu te crispes, tu haletes, tu gemis, tu jouis de mon corps... tu vas jouir de moi, je vais jouir de toi. agonie de plaisir, ton plaisir est le mien. J’aime ton corps qui vibre et qui se tend. J’aime les soubresauts qui t’agitent, moi, si belle en ton plaisir. Je remue, doucement, j'ouvre les yeux, je cherche les tiens. Je te serre de ma bouche amoureuse, juteuse comme une mangue. Sens mes douces contractions qui pulsent dans ma vulve. J'aime ce glissement onctueux, cette penetration lente, ce frottement délicat irisé de plaisir. Tu ondules, je t'aspire, tu râles, je gémis. Je te serre, te dévore. Tu t’enfonces ... loin, très loin. Je t’enroule, te défais, plonge, me retire. J'avale ton corps. Courtisane lascive, soumise et attentive, au plus profond de moi, ton sceptre devient roi. Tu vas et tu viens, les vagues de plaisir, Au rythme de ton corps, je me plie sans effort. les montées jusqu'au ciel, tout à coup suspendues, oh tension divine. et puis la redescente voluptueuse des mille et une nuits ; à mordre d’oreiller. Ecoute mon corps qui respire et qui vit, ma chair qui s'ouvre et se ferme, les draps qui se froissent, mes pensées qui s'agitent et vadrouillent vers mille rêves impudiques. Regarde, écoute, touche, respire, goûte. La sueur qui perle à ma peau rougissante. Mon goût de femme, mon odeur, ma chaleur. Ma bouche affamée qui cherche tes baisers. Les larmes salées que je laisse s'écouler. Jusqu'au bout de la nuit il n'y a que nos corps. le flux et le reflux, et de brefs murmures. Comme une plainte, comme un chant, la douceur de l'autre. Je m'enfonçe, tu me guides, de ta tendresse, de ton envie. Le ciel glisse vers le soir, remonte le matin. Je caresse tes joues empourprées de lumière. Mes oreilles bourdonnent, ma tête s'embrase. Jusqu'à l'épuisement, rien d'autre jusqu'au silence. Le point jamais atteint. Nous nous aimons. Il n'y a pas de fin. Ton amour me comble et me remplit C’est un velours, total, une douceur qui m’enveloppe. Tu vas et viens doucement et ta position change C'est une offrande totale. Je te masse doucement de mes muscles intimes Le plaisir monte et tu jouis deux fois Mes jambes se referment sur tes hanches et te maintiennent ancré au plus profond de moi Tu vas et viens en moi, comme une puissante houle, une marée secouée de violentes bourrasques, ballotant mon être consentant au delà de la jouissance, traversant les portes multiples de l’extase Saveur pimentée de ton sexe, Fragrance poivrée de ton désir Tu vas, je te retiens, tu viens, je t'aspire Ton corps houleux se pliant à mes lèvres Oscillation, chavirement de tes pupilles Rivées en mon âme d'étang Sucre de ma peau, sel de ma sueur Perlance de nos transparences (François d'Alayrac et Marion Lubreac) Collés l'un à l'autre, c'est une étreinte sans bruit. caresses imprécises qui égarent nos mains. le contact est chaud. Je te laisse coulisser au creux de ma tanniere tapissée de ma liqueur douce, tu la mouille encore plus, tu me caresses au plus chaud de mon envie. Tu te déverses longuement, diluant ton plaisir dans le mien, Prendre et être pris. Échange total. Oh oui, je te sens bien, tu t'enfonces dans ma chair, C'est une sensation d'une douceur infinie. Je goûte l'instant. J'aime tes mouvements plus amples, Ta verge plonge en moi et gonfle en meme temps. Elle occupe maintenant mon espace tout entier. Continue, ne viens pas tout de suite ... pas encore... Regarde moi. Pénètre moi, plus profondément, Donne moi le vertige. Je te donne du plaisir, tu me le rends au centuple. Je pense à ce gros gland qui me fouille et que j'aime. Sens la transpiration qui perle entre mes seins, Ecoute le clapotis de nos sexes emmêlés et le claquement de nos chairs Je veux un souvenir de toi dans mon ventre ! Donne moi ta sève ! Maintenant ! Remplis moi de toi !Je sens que tu viens ! Je me cabre, Je jouis ! Tu t'arrêtes net et crispes ton regard ..... Je suis inondée d'une douce chaleur. J'en gémis de bonheur. Affaisse toi sur moi, j'aime tes grondements d'ours blessés. Laisse ta tête nichée au creux de mon épaule. Je conserve dans ma chair ton sexe emprisonné. Des larmes de bonheur inondent mes paupières. Mon écrin si précieux si souple et vigoureux, tel un poulpe t’enserre, se détend, se resserre. Ton sexe dans le mien, nous sommes à l’unisson de ce rythme sauvage qui nous cause ravage. Mes doux cris de supplique pour mieux que tu me lisses, Tes tendres gémissements et ta verge qui se tend. Tu n'es plus qu’un phalle qui violemment m’empale et boute dans mon trou, où je te tords le cou. Les vagues du désir s’en viennent te saisir, avivant durement comme poutre ta folle envie de foutre. Et puis nous défaillons, ensemble nous jouissons: doux cocktail de sperme et de cyprine. (Jean-Claude) | mon bien aimé (13x) (E) mes muscles se contractent et se relâchent, tu te tends, tu te crispes, tu haletes, tu gemis, tu jouis de mon corps... tu vas jouir de moi, je vais jouir de toi. agonie de plaisir, ton plaisir est le mien. J'aime ton corps q ... |
![]() | mon bien aimé (14f)Je suis nue contre toi, dans nos draps en désordre, Tu aimes me regarder courir droit à ma perte mon ventre, mes seins et mes cuisses en sueur La pointe de mes seins redressée fièrement. Se jouent de la lumière et se frottent en cadence. Tu allumes un feu qui m'éblouit bien fort. Tu enflammes nos corps, et nos sens, mes nerfs soudain s'affolent, Tes veines gonflées palpitent dans mon ventre, Tu durcis ! ... tu t'allonges ! Tu bandes comme un Seigneur ! Je sens grandir en moi la raideur de ta queue tu glisses entre mes muqueuses, tu ondules à plaisir Explore mes recoins.... Oh oui ! Continue ! Encore ! ... encore ! bien au fond ! Oh Oui ! Comme ça ! ... Oh C'est bon ! J'ai envie, là, tout de suite, de me faire posséder, de me faire envahir. La danse de mes reins s'accélère, plus rythmée, mes yeux deviennent fous sous ton invasion franche, Tu te retires, laissant le vide. Je me débats, tu me reprends. complètement, passionnément. Je veux que tu m'enflammes, que tu m'essouffles, que tu me fasses jouir, que tu me finisses, Bruits de succion, excitation, explosion. penetrations, contractions, accélération Tu me sens trembler et je t'entends gémir. Nos corps sont agités par de violents frissons, J'étouffe mes sanglots, j'avale mes cris, Et ce plaisir qui monte, nous touchons aux étoiles ! dans nos sexes en transe, l'orgasme et la jouissance montent en puissance ! Tu es ma flèche, fichée dans ma chair, tendue comme un arc, tu remues en moi la terre et le feu Mon ventre tel un poulpe, t'aspire et te digére. La frénésie s'empare de nos corps, Je me crispe sur ton corps, je tremble de tous mes membres J'ai le corps frémissant, . je me sens emportée par une serie de spasmes. Je n'en peux plus... toi non plus ... Fouille moi, pille moi, incendie moi, dévaste moi, perfore moi, brutalement, sans concession De ton corps, je veux tout ! Que tes lèvres me savourent, qu'elles me sucent, m'engloutissent. Que ta bouche déguste les épices de nos salives qui se mélangent. Je te veux cru tout à moi. Plante toi profond, généreux en ma terre. Laboure mes entrailles à faire germer ma peau Perçois ma chaleur, mon odeur. ma sueur ! je veux t’appartenir, sentir la saveur de tes doigts, te sentir palper les rondeurs de mes fesses, admirer le vacillement de tes yeux, Fusion, fièvre et cataclysme ! Je jouis ! Oh oui ! que c'est bon ! Reprend ta course tendre au plus profond de moi Je me redresse un peu pour agripper ton corps Et te laisser tanguer entre mes cuisses ouvertes. Sens mon corps contre toi Sens mes seins qui s'étalent sur ton torse Non...Pas encore... Pas trop vite ! ... Prend le temps... Profite de mon corps, je profite du tien ! Vas-y ! fais moi jouir ! fais moi jouir encore ... OUI ! La danse de tes reins accélère, plus rythmée, je serre l'autre des dents, Nos souffles, nos gémissements, nos soupirs, Une plainte étouffée, de légers tremblements et puis, un presque cri. Nos corps sont agités par de violents frissons, Ton souffle devient brûlant, Tu allumes un feu qui m'éblouit bien fort j'étouffe mes sanglots, tu avale mes cris, nous bloquons dans nos gorges d'agonisantes plaintes nous mourons foudroyés au sein du firmament... Et nous restons ainsi, confondus, emmêlés, collés, anéantis, du dernier de nos souffles au plus petit frisson, accrochés l'un à l'autre jusqu'à l'apaisement. Laisse moi, avec mes yeux, te déshabiller je sens la douceur indécente de tes mains. Je goute la rigidité de ton désir J'adore ton abandon lorsque tu jouis en moi Tu m'as envahie de ton sperme chaud ! J’ai aimé t’emmener avec moi dans mon jardin secret (Louise Gabriel) Tu m'abreuves de toi, ... Je suis remplie de toi ! Reste bien au fond. Restons l'un dans l'autre, enlaces, emboités, délicieusement ! Garde moi dans tes bras encore quelques instants, Ne bouge pas. En posant ta poitrine sur la mienne que tu presses, J'emprisonne tes jambes en te serrant les fesses; Nous gémissons ensemble d'une tendre détresse, Pris d'une passion commune pour ce qui nous oppresse. Je ramène mes genoux aux côtés de tes hanches, | mon bien aimé (14f) (E) Je suis nue contre toi, dans nos draps en désordre, Tu aimes me regarder courir droit à ma perte mon ventre, mes seins et mes cuisses en sueur La pointe de mes seins redressée fièrement. Se jouent de la ... |
![]() | mon bien aimé (14h)Accélère ! ... Plus vite ! ... Mon corps a faim de toi ! Je suis prête ! Donne moi tout ! Je veux ton jet de vie, qu'il ensemence ma terre Réchauffe vite mon corps de ta semence chaude, Dans la douceur de mes draps, infuse moi le meilleur de toi ! Dresse le bien pour moi, Mets-le moi bien profond ! Enfonce le dans ma chair, Qu'il y trouve sa gloire ... Je suis prête ! ... Plus vite ! Maintenant ! Au creux de mes reins, Fais jaillir ta sève ! Donne moi ton miel d'homme Inonde moi de toi ! (Sofifée) De ton corps, je veux tout ! Je veux que tu gicles en moi ta liqueur douce amère, qu'elle jaillisse et coule le long de mes lèvres tout au fond de moi. Je veux que tu m'abreuves de ton onction liquide, que tu fasses jaillir ton miel d'homme, que tu m'inondes de toi ! Je veux sentir ta verge grossir dans ma chair, m'explorer, me perforer, brutalement, sans concession. Je veux que, dans mon nid parfumé, mouillé de mon nectar, tu te libères en moi, que tu me donnes ta sève chaude, que tu me remplisses de toi, Le sang gonfle ta verge, palpite contre mes berges, Tu m'investis pleinement ! Je te sens fort, périlleux, fougueux. Prends-moi fort, prends-moi profondément. Laisse-toi aller mon bel homme, je suis tout à toi. Enfin au fond de moi, largue les amarres ! Je tiens ferme la barre qui dans mon ciel flamboie ! Ton corps vibre et se tend ! Vas-y, maintenant ! Lâche toi ! Jouis en moi ! Maintenant ! Cède à la volupté, Ne te retiens plus ! OUI ! ... Oh oui ! ... Onction bénie ! ... Je te sens ! Ta sève humide se repend Je te sens gicler dans ma chair en vagues chaudes ! liberation heureuse Tu brame ! Et tu me fais vibrer ta chaleur dans mon ventre, et ta semence qui gicle et se répand en moi, C'est bon, oui, si bon Tu enflammes nos corps, et nos sens. Tu m'abreuves de toi, Continue ! Encore ! ... bien au fond ! ... Tu me remplis de toi ! Comme une lame de fond amenant la vague ... Je sens petit à petit monter une rivière. Au plus profond de mon corps, tu m'inondes comme la lave d'un volcan déchaîné… Les salves se succèdent irradiant nos sens. Tu es la vague, moi l’île nue ... Tu vas, tu vas et tu viens entre mes reins Maintenant viens ! Je murmure ton nom, tu murmures le mien ! Je t'aime ! Oh oui je t'aime ! Oh mon amour... (Serge Gainsbourg) Mes doux cris de supplique pour mieux que tu me lisses, Tes tendres gémissements et ta verge qui se tend. Tu n'es plus qu'un phalle qui violemment m'empale et boute dans mon trou, où je te tords le cou. Les vagues du désir s'en viennent me saisir, avivant durement comme poutre ma folle envie de foutre. Et puis nous défaillons, ensemble nous jouissons: doux cocktail de sperme et de cyprine. (Jean-Claude) Baise-moi, prends moi, investis moi ! Je cambre mon corps offert à ton envie Perfore-moi, converge, écris ton va-et-vient ! Renonce à la maîtrise ! Je suis ta femelle primale ! Ma vulve éclose t'appelle à te repandre en moi ... J'écarte mes jambes, viens, caresse mes lèvres esseulées de la pointe de ton épée, Fouille moi, j'écarte bien mes lèvres. Plonge dans mes profondeurs, vite ! Sens ma conque qui t'aspire, chaleur humide et douce, Vas-y, n'attends pas ! bien profondément, oui comme ça ! Laisses moi te serrer avec mes jambes, | mon bien aimé (14h) (E) Accélère ! ... Plus vite ! ... Mon corps a faim de toi ! Je suis prête ! Donne moi tout ! Je veux ton jet de vie, qu'il ensemence ma terre Réchauffe vite mon corps de ta semence chaude, Dans la douce ... |
![]() | mon bien aimé (15)Tu es en moi, et plus rien ne compte. Tu m’offre ton plaisir, je t'offre mon plaisir. Nos corps se relachent, épuisés, ne formant plus qu’un seul être. Reste bien au fond. Restons l'un dans l'autre, enlaces, emboités, délicieusement ! Garde moi dans tes bras encore quelques instants, Ne bouge pas. Je conserve dans ma chair ton sexe emprisonné. Des larmes de bonheur inondent mes paupières. J'aime tes grondements d'ours blessés, ta tête nichée au creux de mon épaule. Entre mes jambes coule tout l'humide de notre feu. Une bulle lumineuse nous coupe du monde. Ton foutre m'inonde, j'en tremble de plaisir, c'est si bon, tu ne trouves pas ? Tu es blotti contre moi, inerte et si vivant. Je me sens riche de toi, ton sexe toujours en moi, Apaisés, vidés, comblés, rêvons d'éternité, je veux qu'en cet instant le temps se décompose, Regarde moi dans les yeux. Je suis ouverte comme jamais, obscène presque J'ai encore faim de toi. ... Approche-toi à nouveau, Enfonce-toi doucement, Glisse bien au fond de moi ! ... Et maintenant, accelère, ... plus vite ... Bien au fond ! Et fuse dans mon ventre ! Tu sens ? c'est de nouveau le paradis. Dans mon corps, cette sensation de puissance et ta semence qui m'envahit, Je me sens vidée, attrapée jusqu'à l'âme. Tu souris. Je perds pied. Nos chaleurs enmelées, nos corps enboitées, nos sourires qui s'echangent et un parfum d'été J'ai l'été dans les reins J'ai dans mes seins gonflés les parfums de la terre J'ai ouvert mes jambes à ta semence et dans mon ventre bleu, j'ai la mère des étoiles. (Pierre Perret) Nous mourons foudroyés au sein du firmament... Et nous restons ainsi, confondus, emmelés, collés, anéantis, du dernier de nos souffles au plus petit frisson, accrochés l'un à l'autre jusqu'à l'apaisement. le plaisir d'aimer, de se faire aimer et d'en jouir. laisse moi regarder tout ce que j'ai reçu de toi. Je me sens vidée, attrapée jusqu'à l'âme. Je te garde en moi encore quelques instants. Tu m'as essoufflée, et nos yeux sont heureux. Ne t'inquiète pas de mes larmes. Je pleure de joie. Ne bouge pas. Regarde moi ! Une bulle lumineuse nous coupe du monde. Reste. Reste en moi, je t'en prie, Je sens tes dernières caresses intimes ! Laisse moi te serrer contre moi, je t'étreins. ton visage dans mon cou, ton souffle sur ma nuque. Mes mains dans le creux de tes reins, sur ta peau lisse et douce. Sens mon parfum sur ta peau. Je te sens apaisé, vidé, comblé, Je te sens maintenant diminuer de volume... Ton sexe n'est plus aussi dur. Il ressort lentement, libérant un flot de secretions amoureuses Je te laisse glisser hors de moi... c'est un agréable glissement mouillé, accompagné d'un torrent de ton jus qui me coule délicieusement entre les fesses. Tu m'as donné ta douceur, ta fraîcheur ... Laisse moi t'embrasser, te caresser ... Tu es un merveilleux amant ! Se fondre et se confondre Et n'être qu'un, bien qu'étant deux. Se perdre dans l'espace immense. Oiseaux légers au gré du vent. Perdre doucement connaissance. Naître à nous-mêmes en même temps. Enflammée jusqu'au coeur. Tu m'as essoufflée, et nos yeux sont heureux. | mon bien aimé (15) (E) Tu es en moi, et plus rien ne compte. Tu m’offre ton plaisir, je t'offre mon plaisir. Nos corps se relachent, épuisés, ne formant plus qu’un seul être. Reste bien au fond. Restons l'un dans l'autre, ... |
![]() | mon bien aimé (16)Qu'ils étaient doux ces instants de désirs partagés avivés par ces mots impudiques à mon oreille murmurés tu as senti le plaisir au fond de toi trésaillir puis comme une eau vive ruisseler et jaillir en soubresauts insaisissables dans mon corps brulant de l'attente fiévreuse de l'orgasme fulgurant . Délicieux plaisir de la chair, vertige des sens libérés Tu as ensorcellé ta belle aux jupons parfum√és Tu as été très tendre, un ange de douceur. comme si j'étais un objet précieux J'ai senti mes nerfs se hérisser tout autour de ma nuque, à m'en faire devenir folle. J'ai tourné la tête vers toi, l'envie que tu me touches, me frôles, que tu m'enlaces de tes douces caresses sans cesse répétées comme si j'étais un objet précieux, un joyau dans son écrin. Et j'en redemandais sans cesse, mon corps tout entier était là pour te dire que j'adorais ça, au plus profond de moi, sans restriction. J'étais séduite, je me sentais amoureuse, folle, un vrai feu d'artifice. tu m'as rendue insatiable et enflammée, j'avais envie de t'aspirer goulument en moi, . je me suis enfilée sur toi, allant et venant, Les yeux dans les yeux, nos regards crépitaient d'envie. Le rythme insidieusement s'accélérait par la magie de nos désirs sans cesse renforcés. Je voulais tout de toi, la profondeur, la rapidité mais surtout la jouissance. je voulais aussi ta force animale quand tu t'empares de moi, Je me mordais les lèvres, je secouais la tête, j'avais envie en crier je ne pouvais plus me contr√¥ler Et puis j'ai explosé, ravagée par les spasmes en serie la seconde vague est arrivée, profonde, puissante, énorme, déclenchée par ta jouissance, toi, mon homme vigoureux J'avais la chair de poule et des frissons partout. C'était bon, merveilleux, pétillant... Je t'ai alors pris dans mes bras et je t'ai enbrassé, tendrement, passionement, Tu es mon tendre et généreux amant Surprendre l'infinie tendresse Apprendre la douceur de tes mains Frémir à l'idée de l'instant prochain Et succomber sous tes caresses Enchevétrer nos pudeurs Briser les chaînes de nos interdits Entrevoir les chauds secrets enfouis Et déchaîner nos ardeurs Rendre nos lèvres muettes Effleurer nos langues encore timides Respirer de l'autre le doux humide Et colorer mes pommettes Surprendre l'infini plaisir Apprendre la violence de mes voluptés Couvrir de tes baisers mon corps apaisé Et auprès de toi, vieillir‚ Nous passames deux jours d'amour et d'harmonie, De chants et de baisers, de voix, de lèvre unie, De regards confondus, de soupirs bienheureux, Qui furent deux moments et deux siècles à deux. L'extase avait fini par éblouir nos âmes, Comme seraient nos yeux éblouis par la flamme. Troublés, nous chancelions, et le troisième soir, nous étions enivrés jusques à ne rien voir (Alfred de Vigny) | mon bien aimé (16) (E) Qu'ils étaient doux ces instants de désirs partagés avivés par ces mots impudiques à mon oreille murmurés tu as senti le plaisir au fond de toi trésaillir puis comme une eau vive ruissele ... |
![]() | mon bien aimé (17)Une nuit avec toi ... C'est un ciel qui s'illumine, des milliards d'étoiles C'est l'amour qui domine, c'est un oui dans un râle Des caresses intimes que l'on dit immorales Nos corps qui s"animent aux allures animales C'est le désir présent c'est le oui de nos corps La maitresse, l'amant c'est le silence qui dort Les yeux réclamant à grands cris des "encore" Des caresses s'engageant en des doux accords C'est les non, c'est les oui, c'est nos corps qui réclamment des ébats dans un lit, nos désirs qui s'enfflamment, des jeux interdits à faire perdre nos âmes Ce sont nos corps qui crient les plaisir que l'on damne C'est un plaisir sans fin dans un désir assouvi C'est le mien c'est le votre, c'est un cadeau de la vie Que l'on veut quotidien, c'est les étoiles qui brillent Quand le soleil revient dans nos yeux qui scintillent Ce que j'aime par-dessus tout, c'est cet instant un peu fou quand tu viens tout contre moi, que la raison n'est plus loi ... On se cherche on s'attire, sans rien se dire, c'est la force de nos corps à corps qui en redemandent plus encore Le parfum enivrant, le décor La douceur, la saveur de ton corps Nos désirs, nos délires, exaltants, envoûtants Ce sont ces moments tendresse, nos silences et puis le reste Allongés, repus, vainqueurs, sur le lit de l'impudeur Sans dessus dessous Et savourer par-dessus tout le goût de toi Ce tout dernier plaisir Et puis s'endormir Ce que j'aime mon tendre amour, dans la richesse de nos jours C'est la déraison, qui nous unit dans la passion (Jean-Michel Leleu) Souviens-toi de nos nuits, de tendresse, de douceur, de nos serments, de nos désirs qui se réveillent, des mots que tu soupires plus que tu ne les dis, de mon corps qui s'alanguit, offert, de mon regard pour t'inviter à venir en moi, de mon ventre chaud, là où c'est si doux, si tendre, de tes soupirs, de ta fougue qui se déclenche de mes mots doux, pour te demander d'attendre un peu. de ton puissant jet de vie qui investit mon ventre, de la jouissance qui nous prend, tous les deux. de mon sourire, moi femme fécondée, de la joie de se donner une promesse de vie Mon corps s'est réveillé au goût de tes caresses Et le temps s'est figé au miel de nos baisers, Le monde entier s'est tu à nos mots murmurés. A l'éclat de tes yeux, je me suis crue déesse. Mais je sais qu'au-delà des murs de cette pièce La vie reprend ses droits t'emportant loin de moi Et me livre à l'oubli, compagnon triste et froid. Je sombre amèrement au puits de ma détresse. (Mangouste) Les nuits sont trop brèves pour mon corps inassouvi Je t'attends encore et c'est déjà l'aurore Et le matin s'empêtre dans les draps froissés Une fois encore je demeure vacante Respirant sur ta lèvre ton souffle trop calme Toutes mes nuits sont de silence Volontairement captive, je te donnerai ma chair et mon sang Je serai l'amante impudique de tes nuits Tu seras le cri pourchassé sur mes lèvres Dans la fièvre de tes étreintes Tu seras la main aux doigts d'acier Qui me force et me plie Entre mes cuisses s'ouvre le dernier secret Que ta main hésitante lentement pénètre Et nos corps répétés à l'infini dans les miroirs multiples Diront la sublime jonction Tu es en moi comme un arbre vivant Tu t'enracines L'arbre de ton sexe fleurit en ma chair Il épanouit en mes veines La lente germination de sa sève Et ta sève coule en longs flots continus Ton visage extasié aux yeux clos Me renvoie l'image de ma joie Ce corps chaud encore sitôt le spasme retombé Homme, tu es ma force et ma misère C'est par toi que je nais au monde C'est par toi que je m'enlise Quand tu me donnes à la terre Et que tu te perds en mon ventre (Nicole Gherhardt) oh mon amour adoré, quand reviendras-tu ? je me languis de toi Ta place à mes côtés dans le lit reste froide, mon corps à faim de ta présence je sens ton odeur sur ton oreiller et nos draps de toi restent parfumés mais en attendant ton retour, ton arôme me rend fou encore deux jours mais c'est une éternité je me réserve pour toi, ma peau frissonne à ton seul souvenir à celui de ta bouche parcourant mon corps tu me hantes comme une idée fixe je me meurtris dans cette attente tout prêt à te recevoir à voir tes lèvres se poser ici et butiner plus bas je meurs de me retrouver entre tes bras brûlants de tendresse de sentir tes mains généreuses de caresses j'espère ce jour où de nouveau, tu plongeras goulûment ta bouche entre mes seins pour redécouvrir leur langueur, leur indolence et leur mollesse ce jour ou cette nuit où je pourrai suivre des doigts la courbe de tes hanches celle de tes fesses et alors on se collera corps à corps peau contre peau pour que nos chairs exultent reviens-moi vite je m'impatiente et ne pense qu'à toi je t'embrasse. Ton amour fiévreuse Te souviens-tu des premiers pas de notre amour ? Il était tout de charme et de vague contour, Et tes mains s'attardaient à leurs prises premières ; Nos yeux savaient déjà se prendre leurs lumières : Les miens plus clairs vivaient dans les tiens plus foncés, Nos voix disaient bien plus que les mots prononcés, Ton timbre frais et tendre encore me remue... Alors tu m'appelais... Tu m'attendais émue Tandis que je volais, plus jeune qu'à vingt ans. Ivre de me sentir par toi vainqueur du temps, Vers ta forme, ô ma Nymphe, en belle robe blanche...Alors... Tu m'accueillais comme une fleur se penche, Et moi, sur ton sein tiède et doucement mouvant, Je respirais en toi mon poème vivant. Tout nous était joyau, songe, sources, délices, Ton amour m'entr'ouvrait ses intimes calices Où je buvais la soif éternelle de toi. Tu m'étais le trésor d'espérence et de foi Nous sentions qu'à jamais nous étions l'un à l'autre, Qu'il n'était de bonheur au monde que le nôtre, Qu'entre nous rien de vil ne surgirais jamais, Que rien n'était plus sûr entre nous désormais, Plus sûr, plus clair, plus vrai, plus nécessaire et juste Ni plus doux que ce don d'une tendresse auguste Et d'un secret très pur d'indivisible orgueil. Tout s'élevait de nous vers un superbe seuil Si beau, que d'y songer, je pleure, et ma main tremble... L'acte, alors, de nous prendre et de "jouir ensemble" N'était point le vain jeu de spasmes attendus, Mais l'offrande en commun de nos êtres fondus, Nus, perdus, et trouvant une même agonie, Au mystère qui veut notre étrange harmonie... Te souvient-il des temps bénis de notre amour ? Il y eut un jour... Et puis il vint un autre jour... Ô Palpitante, ô tendre, Souffriras-tu d'entendre Ce que chante la cendre De notre premier jour ? (Paul Valery) Quand tu reviendras, je prendrai tes lèvres aussitot. Nous irons dans l'ombre et les coussins, tu m'y feras tomber, longue comme une morte, et, passionnément, tu chercheras mes seins. A travers mon bouquet de voile, ta bouche prendra leur pointe nue et rose entre deux fleurs, et m'écoutant gémir du baiser qui les touche, tu me désireras, jusqu'aux pleurs ! De tes lèvres a mon sein, ta main fera vibrer mon corps intime et moite et exaltera ma chair sensible pour toi. Toi mon amant ami, je t'en prie, reviens moi vite ! | mon bien aimé (17) (E) Une nuit avec toi ... C'est un ciel qui s'illumine, des milliards d'étoiles C'est l'amour qui domine, c'est un oui dans un râle Des caresses intimes que l'on dit immorales Nos corps qui s"animent aux allures anima ... |
![]() | Je veux te donner, si tu le veux, ce tout petit peu de moi, l'extrait, L'intime, Le sublime, l'élixir, l'essence, La quintessence, le zeste, Le divin, Le céleste, Hume de mes lèvres humides le parfum qui s'offre à toi entre mes cuisses gourmandes. De ma jolie petite faiblesse, à la courbe de mes fesses, je sais pour toi le goût de mon corps, de la rondeur de mes seins, à la chute de mes reins, De ma petite fleur intime, de tous ses aromes, parfums secrets et interdits. et plus encore, si tel est ton désir fais-moi rêver dans mon âme et jusqu'au au bas de mes reins. Réveille chez moi des sentiments déments, réveille mes sens endormis et morts. Tu glisses entre mes jambes une main chaude et froide. Tu dessines sur ma peau des oiseaux, des cascades, Tu souffles des orages sur les méandres de mes veines, Tu fais porter ma voix plus loin que le ciel. Tu serres nos corps jusqu'à la douleur. Ta voix me fait l'amour entre un cri et un soupir‚ Tu m'aimes. Je t'aime. Tes doigts attisent mon feu Et me pénètrent lentement Libérant doucement De mon plaisir, le tendre aveu Nos langues qui se caressent au-delà de tes doigts Ont envie de tendresse et laisse parler leur émoi Sens-tu mes seins qui, sur toi, se frottent doucement ? Sens-tu mes mains vagabondes qui caressent tes flancs ? Tu as sur ton ventre un miracle de chair, dressé, gonflé, prêt à s’aboucher à mes flancs qui déjà s’inondent. Ta vigueur m'impressionne, Ne dissimule rien ! J'aime sentir chez un homme le désir se lever. Laisse mes mains caresser ton arbre divin, Regarde, il se dresse, il grandit, il se gorge de ta sève chaude qui va bientôt pouvoir jaillir dans ma rose humide ! (Fleur de plume) Tu es la vigueur du soleil Et ta sève embaume. Elle est un ruisseau de mai sous l\'aubépine, Plus douce que la fleur du sureau.Tu te dresses et tu es la force de la forêt! Tes reins blessent mes mains nouées, Tu es rude comme un chêne. Je t'ai baisé comme un rouge-gorge dans ma main, J'aime la tiédeur de ton corps dans ma main. Je me rassasie de ton odeur sauvage; Tu sens les bois et les marécages Tu es beau comme un loup, Tu jaillis comme un hêtre Dont l'énergie gonfle l'écorce. Le noeud de tes épaules est dur sous les mains; L'axe du monde est dans ta chair. Mais je louerai ton cri sauvage, Mais je louerai ton corps qui embaume, C\'est un bois sauvage aux rudes fleurs. Je louerai ta brutalité, Le sanglot rauque de ta chair; Je louerai ta sève immense où l'univers est en puissance. Je louerai tes poings et comment ils se déouent Tout à coup quand tu retombes Au creux d\'une épaule, Plus doux qu'un petit enfant Et plus innocent qu'un ange. (Marie Dauguet) Je suis comme cette feuille, de dentelles vêtue, révélant mes courbes à ton oeil éffleurant, prête à me dénuder pour toi, lentement, jusqu'à nu. Donne moi tes lèvres. Enflamme ma bouche Mon corps frémit déjà sous le satin, Eveil de sensations troublantes sur mes seins, Sens le bruissement de ma douce lingerie qui glisse sur ma peau, depuis hier fievreuse Déshabille-moi, oui mais pas tout de suite, pas trop vite Sache me convoiter, me désirer, me captiver Dévore-moi des yeux, mais avec retenue, pour que je m'habitue, peu à peu... Sache m'hypnotiser, m'envelopper, me capturer, avec délicatesse, en souplesse, et doigté Choisis bien les mots, dirige bien tes gestes Ni trop lents, ni trop lestes, sur ma peau Effeuille moi, doucement, tendrement. Patiemment écarte le pétale de mes émois, Prends moi comme on cueille un fruit, Déguste-moi avec délice et gourmandise, Effeuille mon corps dans un soupir, Caresse mes lèvres à ta guise. Fais éclore mon buste, degage mes appats. Conduis-moi a l'Olympe, à l'étreinte, là où coule le divin, Partons dans les brumes, enrobées de satin de lune, corps à corps vivant la passion, Dévoile les courbes de ma chair, celle d'une blonde pour te plaire, A tes pieds glissent les oripeaux qui calfeutraient ma pétulance, Découvrant juste un peu de peau, un rien de soie et d’impatience. De mes bretelles de dentelles, de mes épaules descendues, En un frou frou de bagatelle, mes seins te sont là déjà dus. Sous ma robe, qui glisse en un frôlement d'aile, tu devines mon corps, les lys ardents des seins, l'or blème de l'aisselle, mes flancs doux et fleuris, mes jambes d'Immortelle, Le velouté du ventre et la rondeur des reins. (d'après Renée Vivien) Un bruit feutré de tissu qui tombe sur le sol. Un silence. Je suis là, tout près, tu sens mon parfum qui t'ennivre. Tu n'endends plus rien. Le silence dure une éternité. le contact de ma main. Tu tressailles. Ton corps se raidit. Tu sens mes gestes lents. ma peau qui glisse contre la tienne, Rondeurs de satin, courbes, contre-courbes, vertiges, tendresse, offrande, petites jupes affolantes, chemisiers échancrés, Et sur le cintre, ma robe de nuit. Etoffe légère, délicate et de soie, tenue par de fines bretelles A l'approche de mes pas, rayonnement de lumière, mon corps et mon parfum envahissent l'alcôve. A tes mains mes courbes sont offertes. A toi, la douceur de ma peau sous ta caresse experte Fais-moi vibrer et trembler. Caresse de tes doigts ma peau lisse et douce. Réveille chez moi des sentiments déments, réveille mes sens endormis et morts. Regarde mes seins qui pointent vers toi. Regarde les, palpitants, arrogants, Ils réclament tes lèvres, tes mains, Prends les. Palpe-les. Interpelle leurs rondeurs rebelles. Sois enrobant, modèle, pétris mes pommes rondes, Sens ! Ils réagissent et pointent à ton tactile appel. De mes seins qui t'affolent, je veux qu'ils soient l'oasis de nos orgasmes Je veux que mon soleil t'enflamme, qu'il te brûle, te vide de ton corps. A ta bouche je t'offre ma peau douce, avant les secousses. Sache mordre mes rondeurs, avant les chaleurs. J'ai envie de te caresser dans les dunes, de te regarder sous la lune J'ai envie de t'offrir ma bouche, de t'embrasser très fort de sentir la chaleur de ton corps, de sentir tes bras m'enlacer de te prendre par la main et de te faire l'amour avec entrain J'ai envie de toi qui soudain m'étreint. Je sens, contre moi, ton désir qui se dresse. Prends moi ! Et glissons nous ensemble dans la joie de nos sens. Je suis chaude comme un four. J'ai envie de toi mon amour ! | (E) Je veux te donner, si tu le veux, ce tout petit peu de moi, l'extrait, L'intime, Le sublime, l'élixir, l'essence, La quintessence, le zeste, Le divin, Le céleste, Hume de mes lèvres humides le parfum qui s'off ... |
![]() | Viens, je t'accueille au gré de mon humeur. Ferme les yeux, et suis-moi, mon tendre coeur Je t'emmène avec moi, viens vite dans notre chambre, j'ai hâte d'être aimée J'ouvre pour toi mon lit, trouble appel de la nuit. Mes lèvres sont déjà entrouvertes, d'un désir intense, infini, Je t'offre ma chair nue, prête a te recevoir. Mon corps déjà se fait dunes, courbures incendiaires, Mon corps tout entier est prêt à se donner peu à peu, telle un offrande. Telle une fleur au printemps. Je m'ouvre, tendre et humide, je m'offre à toi, ne le vois-tu pas ? J'ouvre mes ailes pour toi ! Tes yeux brillent, je le vois, devant mon corps nu. Ton sexe vient à grandir aux portes que tu viens d'ouvrir... A ton désir mon corps t'est offert. Croque le, maintenant ! Sens mes sens en éveil, observe bien ma peau Regarde s'en échapper la sueur par ses pores Qui semble, à s'y méprendre, ressembler aux joyaux garnissant le coffre du plus beau des trésors N'arrête surtout pas tes murmures, tes caresses. Fais-moi tendre mes muscles, comme les cordes d'une cithare, Je ne résiste plus, intérieurement je fonds J'ai les jambes tremblantes, Tu me laisses encore trop dans l'attente de toi. Ma chair s'ouvre et se ferme comme un coeur qui palpite Mes pensées s'agitent vers mille rêves impudiques. Viens en moi doucement, tendrement. Viens en moi lentement, pofondement. Viens en moi, je t'en prie et glisse-toi dans ma chair. Je m'abandonne à toi, toute en ébullition. Tu glisses enfin en moi, Je t'accueille et tu viens, lentement, tendrement, Je t'enmène avec moi éclairer notre nuit. Tu t'enfonces en mon sein et nous quittons le monde. Se fondre et se confondre, Se perdre dans l'espace immense. J'aime sentir ton souffle qui m'enveloppe et m'étreint, J'aime quand tu t'enfonces, jusqu'au fond de mon corps. Rythme bien ton ardente caresse Au gré de mes balancements, Ô mon âme... Lentement, Prolongeons l'instant d'ivresse. Je t'emmene au fond de mon jardin secret tapissé de terre mouillée je suis la profondeur de l'arbre, l'entre branches, l'entre jambes Tu entres dans ma chambre noire pour y développer tes rêves Tu en franchis le seuil, tu pénétres dans mon ombre caressant au milieu ma douce amande (Libera) Faisons l'amour comme à 16 ans, timidement, Comme un beau soir d'adolescence Dis-moi les mots qui n'osent pas. Fais-moi les gestes qui hésitent. étouffons nous entre nos bras Faisons l'amour un peu trop vite, avec tes larmes et des serments, fais-moi l'amour avec le coeur Sois maladroit, et moi docile Soyons émerveillés, un peu émus (Marie Laforet) Fais-moi l'amour avec tes mains, l'amour avec tes reins, l'amour avec ton corps Fais-moi l'amour avec tes yeux, l'amour avec tes jeux. Fais-moi l'amour encore Fais-moi l'amour avec tendresse, l'amour plein de caresses, l'amour avec ton cœur Fais-moi l'amour avec envie, l'amour avec ta vie, je me donne toute entière. J'aime que tu me trouves belle J'aime ton regard ardent et tes gestes de douceur J'aime ton souffle haletant qui m'enveloppe et m'étreint, J'aime quand ta chair se melange à ma chair, blottie au fond de moi, J'aime quand nous quittons ce monde, fondus l'un dans l'autre. Goute ce paradis de douceur qui te cerne, Je m’ouvre à toi et te dévore. sensation délicieuse et presque douloureuse. Tu es en moi, au plus profond de moi. Tu appartiens à mes entrailles, tu fais partie de moi, Tu m’habites, je ressussite, Perdre doucement connaissance. Naître à nous-mêmes en même temps. Mon corps pour toi se fait soyeux, de ta vigueur fais moi douceur, que ton sexe glisse, se fasse onctueux pour mieux remonter ma chair. qu'il m'explore, remonte, s'immisce dans mes tendres muqueuses qu'il m'explore plus loin, se faufile, me pénétre. J'aime ce glissement onctueux, cette penetration lente, ce frottement délicat irisé de plaisir. Tu ondules, je t'aspire, tu râles, je gémis. Je te serre, te dévore. Tu t'enfonces ... loin, très loin. Savoures-tu cette douce sensation à l'extrémité de ton être, ce contact intime, cette communion de chairs qui nous soude l'un à l'autre. Ton amour me comble et me remplit. C'est un velours, une douceur qui m'enveloppe. Sens-tu mes douces caresses, mes contractions intimes, au fond de mon corps Tu modules le rythme, tu glisses, léger, agile, mon corps ondule, je suis fluide, féline. Tu vas et tu viens, Je te sens vivre au plus profond de moi ! Ecoute mon corps qui respire et qui vit, ma chair qui s'ouvre et se ferme, les draps qui se froissent, mes pensées qui s'agitent et vadrouillent vers mille rêves impudiques. les montées jusqu'au ciel, tout à coup suspendues, oh tension divine. et puis la redescente voluptueuse des mille et une nuits ; à mordre l'oreiller. J'aime les soubresauts qui t'agitent, moi, si belle en ton plaisir. Regarde, touche, respire, goûte, la sueur qui perle à ma peau rougissante. Mon goût de femme, mon odeur, ma chaleur, ma bouche affamée qui cherche tes baisers, Tu jouis de mon corps... tu vas jouir de moi, je vais jouir de toi. Je m'enfonce, tu me guides, de ta tendresse, de ton envie. Je caresse tes joues empourprées de lumière. Je te sens dans mon corps, grandir et t'affermir, délicieuse intrusion il n'y a que nos corps. le flux et le reflux, et de brefs murmures. Comme une plainte, comme un chant, la douceur de l'autre. Non...Pas encore... Pas trop vite ! Prend le temps ... Profite de mon corps, je profite du tien ! Reprend ta course tendre au plus profond de moi, Collés l'un à l'autre, c'est une étreinte sans bruit. caresses imprécises qui égarent nos mains. Mon écrin si précieux si souple et vigoureux, tel un poulpe t'enserre, se détend, se resserre. Je suis nue contre toi, dans nos draps en désordre, Tu allumes un feu qui m'éblouit bien fort. Tu enflammes nos corps, et nos sens, mes nerfs soudain s'affolent, Tu te retires, laissant le vide. Je me débats, tu me reprends. complètement, passionnément. Tu me sens trembler et je t'entends gémir. Nos corps sont agités par de violents frissons, Une plainte étouffée, de légers tremblements et puis, un presque cri. Et ce plaisir qui monte, nous touchons aux étoiles ! Tu es ma flèche, fichée dans ma chair, tendue comme un arc, tu remues en moi la terre et le feu Plante toi profond, généreux en ma terre. à l'unisson de ce rythme sauvage qui nous cause ravage. Je te veux cru tout à moi. Ton sexe dans le mien, De ton corps, je veux tout ! Que tes lèvres me savourent, qu'elles me sucent, m'engloutissent. Que ta bouche déguste les épices de nos salives qui se mélangent. Mon corps a faim de toi ! Je veux ton jet de vie, qu'il ensemence ma terre Dans la douceur de mes draps, infuse moi le meilleur de toi ! Ton corps vibre et se tend ! Cède à la volupté, Je suis prête ! Oh oui ! ... Ta sève humide se repend dans ma chair en vagues chaudes !liberation heureuse Tu enflammes nos corps, et nos sens. Tu m'abreuves de toi, Les salves se succèdent irradiant nos sens. Tu es la vague, moi l’île nue ... Tu vas et tu viens entre mes reins Je murmure ton nom, tu murmures le mien ! Je t'aime ! Oh oui je t'aime ! Oh mon amour... (Serge Gainsbourg) Tu es en moi, et plus rien ne compte. Tu m’offre ton plaisir, je t'offre mon plaisir. Nos corps se relachent, épuisés, ne formant plus qu’un seul être. Reste bien au fond. Restons l'un dans l'autre, enlaces, emboités, délicieusement ! Garde moi dans tes bras encore quelques instants, Ne bouge pas. Je conserve dans ma chair ton sexe emprisonné. Des larmes de bonheur inondent mes paupières. J'aime tes grondements d'ours blessés, ta tête nichée au creux de mon épaule. Entre mes jambes coule tout l'humide de notre feu. Une bulle lumineuse nous coupe du monde. Tu es blotti contre moi, inerte et si vivant. Je me sens riche de toi, Apaisés, vidés, comblés, rêvons d'éternité, je veux qu'en cet instant le temps se décompose, Regarde moi dans les yeux. Dans mon corps, cette sensation de puissance Je me sens vidée, attrapée jusqu'à l'âme. Tu souris. Je perds pied. Nos chaleurs enmelées, nos corps enboitées, nos sourires qui s'echangent et un parfum d'été J'ai l'été dans les reins J'ai dans mes seins gonflés les parfums de la terre J'ai ouvert mes jambes à ta semence et dans mon ventre bleu, j'ai la mère des étoiles. (Pierre Perret) Ne t'inquiète pas de mes larmes. Je pleure de joie. Se fondre et se confondre Et n'être qu'un, bien qu'étant deux. Perdre doucement connaissance. Naître à nous-mêmes en même temps. Enflammée jusqu'au coeur. Tu m'as essoufflée, et nos yeux sont heureux. Qu'ils étaient doux ces instants de désirs partagés avivés par ces mots impudiques à mon oreille murmurés Tu as ensorcellé ta belle aux jupons parfumés Tu as été très tendre, un ange de douceur. comme si j'étais un objet précieux, un joyau dans son écrin. tu m'as rendue insatiable et enflammée, Je voulais tout de toi, C'était bon, merveilleux, pétillant... Surprendre l'infinie tendresse Apprendre la douceur de tes mains Frémir à l'idée de l'instant prochain Et succomber sous tes caresses Enchevétrer nos pudeurs Briser les chaînes de nos interdits Entrevoir les chauds secrets enfouis Et déchaîner nos ardeurs Nous passames des jours d'amour et d'harmonie, De chants et de baisers, de voix, de lèvre unie, De regards confondus, de soupirs bienheureux, Qui furent deux moments et deux siècles à deux. L'extase avait fini par éblouir nos âmes, Comme seraient nos yeux éblouis par la flamme. Troublés, nous chancelions, et le troisième soir, nous étions enivrés jusques à ne rien voir (Alfred de Vigny) Une nuit avec toi ... C'est un ciel qui s'illumine, C'est l'amour qui domine, c'est un oui dans un râle, des caresses intimes que l'on dit immorales C'est le désir présent c'est le oui de nos corps et nos yeux qui réclament encore C'est les non, c'est les oui, C'est un plaisir sans fin C'est le mien c'est le tien, c'est un cadeau de la vie Que l'on veut quotidien, c'est les étoiles qui brillent Quand le soleil revient dans nos yeux qui scintillent Te souviens-tu des premiers pas de notre amour ? Il était tout de charme et de vague contour, Et tes mains s'attardaient à leurs prises premières ; Nos yeux savaient déjà se prendre leurs lumières : Les miens plus clairs vivaient dans les tiens plus foncés, Nos voix disaient bien plus que les mots prononcés, Ton timbre frais et tendre encore me remue... Alors tu m'appelais... Tu m'attendais émue (Paul Valery) | (E) Viens, je t'accueille au gré de mon humeur. Ferme les yeux, et suis-moi, mon tendre coeur Je t'emmène avec moi, viens vite dans notre chambre, j'ai hâte d'être aimée J'ouvre pour toi mon lit, troub ... |