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ma bien aimée (00-02-03)


Que tu es belle, mon amie, que tu es belle! Tes yeux sont des colombes,
tes cheveux comme les chèvres, descendant de la montagne de Galaad.
Tu es toute belle, mon amie, Et il n'y a point en toi de défaut.
Tu me ravis le coeur, ma soeur, ma fiancée, Que de charmes dans ton amour !

Tes deux seins sont deux faons,
Comme les jumeaux d'une gazelle, Qui paissent au milieu des lis.
Comme ton amour vaut mieux que le vin !
Et comme tes parfums sont plus suaves que tous les aromates! (Cantique des Cantiques)

Tu gardes dans tes yeux la volupté des nuits, Ton baiser est pareil à la saveur des fruits
Et ta voix fait songer aux merveilleux préludes Murmurés par la mer à la beauté des nuits.
Tu portes sur ton front la langueur et l’ivresse,
Les serments éternels et les aveux d’amour (Renée Vivien)

Mouvements de tes hanches, comme flots déchaînés, m'enfoncent en toi, pour m'y noyer.
Tu es la Mer, je suis ton roi, comme Poseidon vivant en toi.
A ta fontaine d'Amour je veux m'arrêter, pour y déposer un doux et long baiser.
Tu es fontaine de l'Amour, je m'y baigne comme aux beaux jours... Mon Amour. (sweetgen)

Tes pieds sont aussi fins que tes mains, et ta hanche
Est large à faire envie à la plus belle blanche;
À l'artiste pensif ton corps est doux et cher;
Tes grands yeux de velours sont plus noirs que ta chair. (Charles Baudelaire)

Jeune et charmant objet à qui pour son partage Le ciel a prodigué les trésors les plus doux,
Les grâces, la beauté, l’esprit, et le veuvage, Jouissez du rare avantage
D’être sans préjugés, ainsi que sans époux !Libre de ce double esclavage,
Joignez à tous ces dons celui d’en faire usage Faites de votre lit le trône de l’Amour (Voltaire)

La rondeur de tes fesses au galbe rebondi Fait souffler sur mon corps un vent de folie
De ces rondeurs charnues quasi miraculeuses Tout en bas de tes reins à la texture pulpeuse
M'invite fébrilement a promener mes doigts Pour me perdre un instant dans ce sillon de soie
Tes fesses sont un cadeau Qui ravit mes sens en bas et tout en haut. (Bertino le Pascalois)

Sur ton corps tout entier, nul défaut, nulle part. Tes épaules, tes bras, que je vois et touche !
La forme de tes seins, faite pour les caresses ! Et ce ventre si plat sous cette gorge intacte !
La hanche, douce et pleine, et la cuisse, si jeune !
Des détails ? À quoi bon ? Tout mérite éloge (Ovide - Les amours)
ma bien aimée (00-02-03) (E)
Que tu es belle, mon amie, que tu es belle! Tes yeux sont des colombes,
tes cheveux comme les chèvres, descendant de la montagne de Galaad.
Tu es toute belle, mon amie, Et il n'y a point en toi de défaut.
Tu me ...

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ma bien aimée (03)


Ma douce Ipsthilla, par grâce, que j'obtienne, Mes délices, mon charme, un rendez-vous de toi
Pour partager ta sieste à la méridienne Si tu dis oui, joins-y la faveur que pour moi
Seul ta porte soit libre, et que nul ne la ferme. Et par lubie, au moins, ne t'en va pas sortir.
Reste donc au logis; sois prête de pied ferme A neuf assauts de fuite et pour un long plaisir!
Surtout, appelle-moi sans tarder, si la chose Te va : j'ai bien dîné, sur mon lit je repose,
Et tout mon corps frissonne embrasé de désir. (Catulle)

Je peindrai tes cheveux De mes mains hésitantes J'y tracerai les lignes Des poèmes non dits
Et nous aurons des nuits Longues et délicieuses.
Je broderai ton corps de caresses. Frissonnante, ta peau Sous les effleurements De mes lèvres enfiévrées
Et nous aurons des nuits Lentes et amoureuses.

Je jouerai sur ta peau la musique éternelle. Ton corps sera guitare Je le ferai vibrer, je le ferai chanter
Et nous aurons des nuits Longues et langoureuses
Je clorai de baisers tes soupirs. Palpitante, ta bouche Sous ma bouche amoureuse Je boirai ta salive à tes lèvres enivrées
Et nous aurons des nuits Longues et savoureuses.

Je grifferai ta peau De voluptés étranges Je serai tour à tour mi démon ou mi-ange
Et nous aurons des nuits Longues et tumultueuses.
J'explorerai doigt à doigt, lèvre à lèvre Le continent vierge de ton corps. Enivrantes, les découvertes
Et nous aurons des nuits Longues et somptueuses

Frémissantes, tes mains Voletant sur ma peau. Tour à tour intrépides Ou timides, inexpertes
Et nous aurons des nuits Longues et voluptueuses.
Haletante, enfin, Dans la joute amoureuse Abandonnée, grisée Tu me voudras à toi Ta voix sera sanglot Ton cri sera victoire
Et nous aurons des nuits Sans fin et fabuleuses.

Je puiserai l'amour A ta source précieuse. Impatientes tes lèvres Que l'on ne nomme pas
A m'aspirer en toi. Et je m'engloutirai dans ta chair délicieuse
Et nous aurons des nuits Ardentes et fiévreuses. (Saphire)


Pour cet instant de trouble étrange Où l'on entend rire les anges Avant même de se toucher
Pour cette robe que l'on frôle Ce châle qui tend vos épaules En haut des marches d'escalier
Pour la lampe déjà éteinte Et la première de vos plaintes La porte à peine refermée
Pour vos dessous qui s'éparpillent Comme des grappes de jonquilles Aux quatre coins du lit semées

Pour vos yeux de vague mourante Et ce désir qui s'impatiente Aux pointes de vos seins levées
Pour vos toisons de ronces douces Qui me retiennent, me repoussent Quand mes lèvres vont s'y noyer
Pour vos paroles, démesures La source, le chant, la blessure De votre corps écartelé
Pour vos reins de houle profonde Pour ce plaisir qui vous inonde En long sanglots inachevés
Je vous aime (Jean Ferrat)


Laisse-moi t'approcher, laisse-moi te toucher toute, et te fragmenter par petites touches
Laisse-moi, ma plurielle, te combler, te dévaster, étancher ma soif et mon ruisseau, ma verdure et ma faim
Laisse mon corps impatient entrer chez toi par les seuils humides de ton corps sensible
Laisse s’accomplir à l’infini du temps vertical cette extase infiniment longue et Infiniment aimable

Grain satin et soyeux de ta peau me donnent frissons, douceur exquise.
Quand mes mains, ma langue, ma bouche, de ton corps proie soumise, se repaissent à ne plus faim !
Découvrir tes endroits les plus secrets, endroits interdits aux étrangers.
Tu es ma Terre, je suis ton roi, prêts à querelle si l'on t'ôte à moi.
ma bien aimée (03) (E)
Ma douce Ipsthilla, par grâce, que j'obtienne, Mes délices, mon charme, un rendez-vous de toi
Pour partager ta sieste à la méridienne Si tu dis oui, joins-y la faveur que pour moi
Seul ta porte soit li ...

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ma bien aimée (04)


Ne dis rien. Rêve. N'aie pas froid ; C'est moi qui parle et qui t'embrasse ;
Laisse-moi répandre sur toi, Comme le doux vent dans les bois,
Ce murmure immense, à voix basse... (Anna De Noailles)

Je clorai tes paupière Sur ton regard d’enfance
Aux couleurs d’aube claire Et d’amande mêlées
J’écraserai tes lèvres De baisers dévorants
Je les caresserai d’une langue gourmande (Renée Vivien)

Le sourire appelle, et promet le baiser.
Ange d'amour et de plaisir, la rose et le miel sont sur tes lèvres (Evariste de Parny)

Que ta bouche est douce à prendre, A boire, à mordre...
Qu'elle est tendre avec la mienne et quelle extrème caresse intime elles se font...
Quoi de plus simple quand on s'aime Que de fondre ce qui se fond
En un fruit de l'autre et du même ? Que j'adore ce premier don !...
Mais il veut d'autres découvertes, (Paul Valery)

C'est soyeux, le baiser est profond. Tu me suces, me mordilles.
nos bouches se soudent. comme la reprise d’un souffle nouveau.
Notre baiser se prolonge, accompagné de halètements, de doux frissons,
Tu m'embrasses, éperdument. Nos langues se tordent, je suis ivre, je tremble.


Un baiser de printemps léger comme le vent, S'est posé sur ta bouche si douce et sensuelle
Et puis tu as perçu comme un frémissement Celui du messager de nos Amours si belles
Un baiser en juillet, au cœur d'un bel été En touches si légèresaux pointes de tes seins
Eveille tes ardeurs et te fait te cambrer Irradiant du soleil jusqu'au creux de tes reins

Un baiser à l 'automne aux couleurs ambrées , Au seuil de ta corolle à l 'orée du plaisir,
Enivré des douceurs de ton velours doré, Franchissant pas à pas les degrés du désir.
Un baiser pour l'hiver aux campagnes blanchies, Au centre de ta rose où pointe ce bourgeon,
Comme ce tiède refuge où j 'aime aller aussi, Ce sera l' apogée de toutes nos sensations.

Pour ces quatre baisers de ces quatre saisons, Qui nous font nous aimer de décembre à janvier,
Et nous mènent tous deux aux extrêmes passions, Je te donne mon âme et mon cœur tout entier … (Jacques)


En un goût de whisky mélangé à l'orange, Cette boisson alors me paraissant étrange,
J'ai, en prenant ta lèvre et ta langue l'offrant Découvert qu'après tout l'élixir est tentant.
Et tu aimes ce jeu où je bois ton breuvage, Tu vas y retourner pour qu'on ne soit pas sage,
Un autre verre empli et je m'enivre en toi, Je cède à ton caprice et tombe sous ta loi.

ce premier baiser pour un premier plaisir. ce deuxieme baiser, plus mouillé, plus profond ...
Que nos langues se caressent, s'emmêlent, se reconnaissent.
Tes lèvres sont chaudes et tendres, nos langues se cherchent, se trouvent,
se goûtent, s'enroulent, se mêlent et s'emmêlent, nos salives se mélangent.

Donne moi tes lèvres chaudes !

Renverse-toi que je prenne ta bouche, Calice ouvert, rouge possession,
Et que ma langue où vit ma passion Entre tes dents s'insinue et te touche:
C'est une humide et molle profondeur, Douce à mourir, où je me perds et glisse;
C'est un abîme intime, clos et lisse, Où mon désir s'enfonce jusqu'au coeur...

Quelle est cette bouche Qui me touche, M'inspire et m'aspire?
Quelle est cette bouche Qui se mèle, S'emmêle et s'entremèle?
La tienne se veut joueuse, pulpeuse, Juteuse et dévoreuse,La curieuse.
Elle me butine, me cyprine, Me caline et me domine, La coquine.


Je prends ta bouche avec ma bouche, tu prends ma bouche avec ta bouche, elle se touchent.
J'ouvre tes lèvres avec ma bouche, tu ouvres mes lèvres à tes lèvres, à ta bouche, à ma langue,
tu tournes ta langue dans ma bouche, je tourne ma langue dans ta bouche,
tu découvres la sensation de ma bouche, ma langue douce, avec ta langue,

j'enveloppe ta langue dans ma langue, je la mélange,
tu tournes ta langue, tu la mélanges,
elles se touchent, elles s'aiment,
ta langue est dans ma bouche, tu m'aimes. (Christophe Tarkos)


Ni ton cou ni tes bras, ni rien de ce qu'on touche, Ni rien de ce qu'on voit de toi ne vaut ta bouche
Où l'on meurt de plaisir et qui s'acharne à mordre,
Ni ta pensée, en vol vers moi par tant de lieues, Ni le rayon qui court sur ton front de lumière,
Ni ta beauté de jeune dieu qui la première Me tenta, ni tes yeux - ces deux caresses bleues ;
Ta bouche de fraîcheur, de délices, de flamme, Fleur de volupté, de luxure et de désordre,
Qui vous vide le coeur et vous boit jusqu'à l'âme... (Marie Nizet)

Approche tes lèvres des miennes, doucement, jusqu'à les effleurer,
Saisis ma bouche chaude, introduis-y ta langue mélangeons nos salives jusqu'à ce que nos corps tanguent
Serre moi dans tes bras, caresse moi sans cesse, Touche moi au plus vif, cueille mon desir
Serrons nous l'un vers l'autre, pour offrir nos sens, Ecoute mon corps impatient qui frémit
ma chair qui s'ouvre et se ferme, mon coeur qui palpite,

Respire, goûte la sueur qui perle sur ma peau, mon odeur, ma chaleur.
Ma bouche affamée qui cherche tes baisers. Les larmes salées que je laisse s'écouler.
Ne vas pas trop vite, goute moi lentement, apprécie mes intimes caresses.
Je suis à toi mon amour, maintenant !






ma bien aimée (04) (E)
Ne dis rien. Rêve. N'aie pas froid ; C'est moi qui parle et qui t'embrasse ;
Laisse-moi répandre sur toi, Comme le doux vent dans les bois,
Ce murmure immense, à voix basse... (Anna De Noailles)

Je clor ...

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ma bien aimée (05)


J'aime, ô pâle beauté, tes sourcils surbaissés, D'où semblent couler des ténèbres;
Tes yeux, quoique très-noirs, m'inspirent des pensées Qui ne sont pas du tout funèbres.
Tes yeux, languissamment, me disent: «Tu trouveras au bout de deux beaux seins bien lourds,
Deux larges médailles de bronze, Et sous un ventre uni, doux comme du velours, Bistré comme la peau d'un bonze,
Une riche toison Souple et frisée, Nuit sans étoiles, Nuit obscure ! (Charles Baudelaire)

L'amour nous fait trembler comme un jeune feuillage, Car chacun de nous deux a peur du même instant.
Mon bien-aimé, dis-tu très bas, je t'aime tant... Laisse... Ferme les yeux... Ne parle pas... Sois sage...
Je te devine proche au feu de ton visage. Ma tempe en fièvre bat contre ton coeur battant.
Et, le cou dans tes bras, je frissonne en sentant Ta gorge nue et sa fraîcheur de coquillage.

Ecoute au gré du vent la glycine frémir. C'est le soir ; il est doux d'être seuls sur la terre,
L'un à l'autre, muets et faibles de désir.D'un baiser délicat tu m'ouvres la paupière ;
Je te vois, et, confuse, avec un long soupir,
Tu souris dans l'attente heureuse du mystère. (Charles Guérin)

Grain satin et soyeux de ta peau me donnent frissons, douceur exquise.
Quand mes mains, ma langue, ma bouche, de ton corps proie soumise,
se repaissent à ne plus faim ! Découvrir tes endroits les plus secrets, endroits interdits aux étrangers.
Tu es ma Terre, je suis ton roi, prêts à querelle si l'on t'ôte à moi.

Tes courbes sont comme océans et mers à dompter, telle une Armada je m'y lance à naviguer.
Mouvements de tes hanches, comme flots déchaînés, m'enfoncent en toi, pour m'y noyer.
Découvrir tes endroits les plus secrets, endroits interdits aux étrangers.
Tu es la Mer, je suis ton roi, comme Poseidon vivant en toi.

A ta fontaine d'Amour je veux m'arrêter, pour y déposer un doux et long baiser.
Y assouvir ma soif de désir, en buvant ton hydromel du jouir.
Découvrir tes endroits les plus secrets, endroits interdits aux étrangers.
Tu es fontaine de l'Amour, je m'y baigne comme aux beaux jours... Mon Amour. (sweetgen)

Ecoute ma voix écoute ma prière Ecoute mon cœur qui bat laisse-toi faire
Je te veux confiante je te sens captive Je te veux docile je te sens craintive
Je t'en prie ne sois pas farouche Quand me viens l'eau à la bouche

Laisse toi au gré du courant Porter dans le lit du torrent
Et dans le mien Si tu veux bien Quittons la rive Partons à la dérive

Je te prends doucement et sans contrainte De quoi as-tu peur allons n'aie nulle crainte
Je t'en prie ne sois pas farouche Quand me viens l'eau à la bouche (Serge Gainsbourg)

De ton corps je veux tout Que mes lèvres te savourent Qu’elles te sucent, m’engloutissent.
Que ta bouche déguste les épices De nos salives qui se mélangent.
Qu’elle crie le plaisir de nos corps De tes seins lourds et chaleureux que je caresse et qui me troublent
Je veux qu’ils soient l’oasis de nos jouissances
Je veux que mon soleil t’enflamme Qu'il te brûle, me vide de mon corps.
Que dans ton nid parfumé d’encens tu me mouille de ton nectar. (Luciano )


Ecoute nos corps qui respirent et vivent de plaisir, nos draps se froissent,
nos pensées s'agitent et vadrouillent vers mille rêves impudiques.
ton regard brille, ton visage s'éclaire tu te cambres, tes yeux s'illuminent
nous sommes secoués d'un indicible frisson qui nous ébranle

J'ai envie de toi, toi qu'amoureusement j'étreins
J'ai envie de te caresser dans les dunes, de te regarder sous la lune
J'ai envie que tu m'offres ta bouche, que tu m'embrasses très fort
de sentir la chaleur de ton corps de sentir tes bras m'enlacer

J'ai envie de faire fuir ta peur J'ai envie de toi ma jolie fleur
J'ai envie de me laisser enchanter J'ai envie de t'entendre chanter
J'ai envie de te prendre par la main, de caresser tes seins,
et de te faire l'amour avec entrain (Djoe L'indien)


Je veux te prendre, toi que je tiens haletante, Glisser mon corps sur ta nudité,
Te fixer, te dévorer les yeux jusqu'à l'âme, Et m'assouvir d'une possession ingrate
Je voudrais t'atteindre, te posséder, te prendre jusqu'au coeur !
Je voudrais te combler, fouillant amoureusement ta chair profonde et délicate !...
Bref, Je veux être ton amant,


Marie ! Mon oiseau veut ton nid ! - Prends garde Lucas ! Mon chat mangera ton oiseau
Jeanne ma bien-aimée Bâton d'amour est baguette de fée
Bouche fleur de chair qui veut ta chair Je voudrais que nous soyons unis
Comme croûte et mie - Viens Lucas ! Viens ! Viens mettre ton bijou dans mon écrin
Jeannette aimons-nous veux-tu Je vais mettre une queue à ta rose (Pierre Albert-Birot)






Quel âge peux-tu avoir, ma belle petite fée? Tes seins sont déjà lourds, et déjà durs contre moi,
tu te colles tu provoques, mon sexe devient dur, il danse avec le tien, il l'enlace il l'embrasse
il le presse et dans le noir, ta main s'y pose et tu serres, tu serres, je frémis, je bondis
de baisers en baisers tout le long de ton cou puis j'attrape ta bouche, tes lèvres sont humides
et tu t'agrippes à moi, et je te fais aller partout où je veux bien,
tandis que tout au bout de mes doigts, roule, s'étend, soupire le début de ton sein droit
qui se gonfle en sourire, rire, Tu ne portes pas de slip et mes mains se baladent
autour de tes poils chauds, tu tressailles, tu sursautes, et les yeux dans les yeux nous regardons au fond,
tout au fond de nous-mêmes, tu as compris ? Tu as compris je sais, puisque tu lis en moi tout ce que je te donne…
Incrustée et collée consciemment tu t'écroules et je trouve que c'est bien, et maintenant c'est toi qui dirige ma main, et tu pleures de joie,
Des couples nous regardent et sourient gentiment, je cherche comme un malade les clefs de l'appartement,
je finis mon cognac, nous traversons la salle, voilà que je vois double,
les odeurs de ton corps volent au-dessus des tables et tes jantes miroitent sur la piste glacée.
Sur mon cheval noir qui nous conduit au pas ta jupe est retroussée et tes cuisses bronzées éclatent sous mes mains.
Le vent prend la musique qui tourne dans tes cheveux. (Pierre Vassiliu)
On arrive chez moi, tu m'écrases le bras tu entre dans la chambre et tu te déshabilles, tu m'attrapes,
tu m'agrippes et tu m'enfonces en toi tu me veux tout entier,
tu me manges, tu me bois, tu me veux, et tu ris, et tu cris et tu jouis, tu jouis, tu jouis, (Pierre Vassiliu)



ma bien aimée (05) (E)
J'aime, ô pâle beauté, tes sourcils surbaissés, D'où semblent couler des ténèbres;
Tes yeux, quoique très-noirs, m'inspirent des pensées Qui ne sont pas du tout funèbr ...

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ma bien aimée (06)


De mes doigts pèlerins j’onde ta terre ambrée. Tel Modigliani j’en trace les contours.
Chaudes couleurs, rougeurs, sont tes nouveaux atours, Lorsqu’aux assauts mutins, tu te soumets, cambrée.
En vagues de désir, nous porte la marée Pour nos corps exaltés : nul espoir de retour.
L’univers est plaisir, quand, enfin, à mon tour, Je fléchis sous ton joug, belle enfant de Nérée.

Qui donc saurait alors, tous nos sens apaiser, Quand, sur mon sein dressé se pose ton baiser,
Quand ma rose orchidée sous ta lèvre agonise ? Au-delà du charnel, un bonheur résolu
Se fait jour, et c’est grâce à toi, mon absolu.
Toi, mon double, ma sœur : ma chair... amante exquise. (Naiade)




De tes fruits, amande, pèche ou fraise, On sait la tendre et puissante saveur :
Ils sont de ceux gonflés de ta saveur Qu'on presse, on croque, on suce, on boit, on baise.
Le jus Tendresse et puis le suc Amour Tandis que l'âme avec l'âme roucoule,
Des fruits pressés, l'un jaillit, l'autre coule, Et l'autre et l'un, dans ton soyeux séjour.

Tout est bon, tout se mange Dans cette femme étrange,
Et d'abord et toujours La bouche à langue tendre
Où l'âme vient apprendre Le goût de tes amours. (Paul Valery)


Grain satin et soyeux de ta peau me donnent frissons, douceur exquise.
Tu es ma Terre, je suis ton roi, prêts à querelle si l'on t'ôte à moi.
Je veux découvrir tes endroits les plus secrets, endroits interdits aux étrangers.
Tu es la Mer, je suis ton roi, comme Poseidon vivant en toi.

De l'aube à l'aurore Je voyage sur ton corps Pendant que toi tu dors.
Du bout des doigts, je t' effleure A cent à l'heure, bat ton coeur
Ta lune m'attire Tes dunes m'inspirent. Mes doigts frôlent ta peau frissonnante,
Et dessinent tes courbes généreuses.

Tu as l'art du frémir, le savoir du gémir Tu accrois mon désir
Je sens que tu chavires, je m'attarde encore un peu sur les monts et les creux
De l'aube à l'aurore Je voyage sur ton corps,
Mes yeux longent La ligne de ta croupe Ronde et généreuse.

Je promène mes mains sur toi, ma peau contre ta peau,
Je veux sentir en toi un désir animal Aussi fort que le mien, aussi grand, aussi beau
Je te regarde intensement, En attendant que le soleil,
Vienne à son tour poser Son or, sur cette oeuvre Divine créature des Dieux .

Je calme la danse Ralentis la cadence Voilà que tu t'éveilles,
Belle parmi ces merveilles Tu relances la mise
Attendant le moment propice
Une rose vient d'éclore. Acquise, soumise (Christian Rabussier)

Passé le genou où ma main se creuse, comme une semence qui germe en soulevant la terre,
Je vais vers ton ventre comme vers une ruche endormie
Plus haut ta peau est si claire que tes jambes en sont nues
et mon regard s'y s'use comme au plus tranchant d'un éclat de soleil.

Au-delà, je sens la soie qui sert à t'offrir à moi et à colorer mon désir.
Tes cuisses, douces comme la soie, se desserrent
et je sens maintenant la ligne de partage de ta chair.
Mes doigts vont se fermer sur le seul point du monde où se carbonisent des hauteurs entières de jour.

Un doigt, c'est trop peu. Deux, c'est mieux. Trois, tu soupires. Quatre, je t'inspire. Cinq, tu expires
Je suis dans ton ventre. J' habite soudain en toi. Digital en ton antre,
comme un espace inconnu, une autre voie...A ton étonnement succède l'action,
mes doigts brandis dans ton sexe en fusion, extrême onction. Sueur, jouissance, passion !

Et c'est enfin la pleine rivière que je remonte sans effort,
parce que tes seins s'y élèvent comme deux cailloux à fleur d'eau.




Ce beau sein sur ma bouche, Qu'il est pur ! Ce bouton que je touche, Qu'il est dur !
Ah ! laisse-moi descendre Au-dessous; Laisse-moi te surprendre...
Richesses inconnues Je te vois ! Tes beautés toutes nues Sont à moi !
Poussons, poussons, ma mie, Les verrous ;Je souffle la bougie...M'aimes-tu ? (Gustave Nadaud)

La rondeur de tes fesses au galbe rebondi Fait souffler sur mon corps un vent de folie
De ces rondeurs charnues quasi miraculeuses Tout en bas de tes reins à la texture pulpeuse
M'invite fébrilement a promener mes doigts Pour me perdre un instant dans ce sillon de soie
Tes fesses sont un cadeau Qui ravit mes sens en bas et tout en haut. (Bertino le Pascalois)

Laisse ma main ... aller ou je veux ! Tu es mouillée, trempée, tu a besoin d'un sexe d'homme ! Je suis prêt !
Colle toi à moi dans cette étreinte amoureuse, aspire moi en toi, Suçe moi
A ta fontaine d'Amour je veux m'arrêter, pour y déposer un doux et long baiser.
Jouons de nos corps dans une symphonie de plaintes et de soupirs, dans une danse lascive ou effrénée






Tes pieds sont aussi fins que tes mains, et ta hanche est large à faire envie à la plus belle blanche;
À l'artiste pensif ton corps est doux et cher; Tes grands yeux de velours sont plus noirs que ta chair.
Charles Baudelaire, les fleurs du mal

Sur ta chair le parfum rôde comme autour d'un encensoir ;Tu charmes comme le soir, nymphe ténébreuse et chaude.
Ah ! les philtres les plus forts ne valent pas ta paresse, Et tu connais la caresse qui fait revivre les morts !
Tes hanches sont amoureuses de ton dos et de tes seins, Et tu ravis les coussins par tes poses langoureuses.


Sois belle comme la danseuse qui se prépare Arrondis le soleil de ton ventre
et qu'il surgisse sur les collines de tes hanches Allume-moi.
Frémis dans les cordes de mes veines Prélude à la Fête dans le tam-tam de mon sang
Saccage-moi. Et que je danse Et que j'atteigne au Zénith de la Joie (Claude Vaillant)

Tu es ma beauté, ma princesse de feu... Tes lèvres sont douces, ton frémissement est mien,
ton corps s'alanguit, offert, sens-tu la douceur de mon désir qui se réveille,
qu'un effleurement de ta main déclenche, des mots que tu soupires plus que tu ne les dis,
du mouvement que tu fais, imperceptible, pour m'inviter à venir te remplir, là où c'est si doux, si tendre,

La rondeur de tes fesses au galbe rebondi Fait souffler sur mon corps un vent de folie
De ces rondeurs charnues quasi miraculeuses Tout en bas de tes reins à la texture pulpeuse
M'invite fébrilement a promener mes doigts Pour me perdre un instant dans ce sillon de soie
Tes fesses sont un cadeau Qui ravit mes sens en bas et tout en haut. (Bertino le Pascalois)

Je suis en manque de toi, en manque de ton parfum, de ta bouche qui épouse mes rêves
tout oublier sous mes doigts impatients, puis trouver ta voie sacrée
Je n´ai qu´un pays, celui de ton corps Je n´ai qu´un peché, ton triangle d´or
Je découvre en toi Toutes les audaces Ta gorge étincelante, tes buissons secrets

Je ne pense plus qu´à me perdre au plus profond de toi,
ta peau manque à ma peau. Je n´en peux plus
Je souscris à tous Ces plaisirs sublimes Et soudain tu trouves
La caresse ultime qui arrache en moi un cri de victoire Quand tu m´aimes (Herbert Leonard)

ma bien aimée (06) (E)
De mes doigts pèlerins j’onde ta terre ambrée. Tel Modigliani j’en trace les contours.
Chaudes couleurs, rougeurs, sont tes nouveaux atours, Lorsqu’aux assauts mutins, tu te soumets, cambrée.
E ...

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ma bien aimée (07)


Patiemment, j'écarte le pétale de tes émois, De tes entraves je te libère.
Je t'effeuille doucement. Je fais éclore ton buste, je degage tes appats.
Ôte vite cette dentelle de soie ! Cette nuit est à nous, Je te conduis a l’Olympe, à l’étreinte, là où s écoule le divin,
Je veux te posséder, te consommer, te consumer

Laisse moi dévoiler les courbes de ta chair, celle d’une blonde pour me plaire,
Partons dans les brumes, enrobées de satin de lune, corps à corps vivant la passion,
Mène moi vite dans le firmament, là où la jouissance, berce les amants
Que s’imprègnent les parfums de passion, je serai ton seigneur, et tu seras ma fleur,

Deux pouces aux courbes de tes hanches Ont dénoué ton dernier lien
Faisant couler en avalanche Tous mes versets de parnassien.
Et du triangle de tes lèvres Se faisant là plus ingénu,
C’est en accès de grosse fièvre Que je te vois là, toute nue. (Moietmoi)


Lingerie de soie, de dentelle, de couleur. Douces caresses du tissu
J’aime caresser ta combinaison de soie Mon esprit en est tout excité,
As-tu d'autres dessous ou es-tu dénudée ? Je fantasme mes rêves
Ça lisse, ça crisse, ça glisse ! J’aime ce contact soyeux.
Ce frottement indécent m’excite. J’aime ce doux tissu qui entre dans tes fentes

J'aime ton joli corsage de soie, tu n'as pas mis de soutien-gorge !
je veux ton souffle dans mon cou, je veux goûter tes lèvres.
Mes lèvres sur tes seins Vite ! Je n’en peux plus !
Je me sens bien ferme Laisse moi te faire du bien Tu m'excites !
Ma queue ... en toi ! bien au chaud ! J’ai chaud. Je suis en manque !
J’ai un petit creux, je te croquerai bien morceau par morceau
Mets ta langue où tu sais… Non te t’arrête pas !J’imagine mon corps sur le tien

Viens contre moi, et profite des désirs de ton roi. Viens goûter aux caresses de mes mains
laisse moi parcourir tes formes de déesse, tes gracieuses épaules, tes charmantes fesses,
suivant tes courbes invitantes, séduisantes, appétissantes, pétrissant tes seins généreux de femme fécondée
flattant ton ventre rempli et que je sens déjà frémir. Suivant la courbe du dos ou remontant les cuisses,
atteindre ce paradis luxurieux, théâtre de plaisirs délicieux. Pouvoir profiter de ton séant à la chair généreuse,
d’une rondeur si exquise, au temple rose affriolant, aux lèvres vaginales béantes et pendantes,
comme des portes ouvertes invitantes.
Laisse ton maître prendre soin de toi, laisse ton corps profiter des bontés de ton roi.
Bien calée dans nos doux oreillers, remonte ta croupe et laisse moi te penetrer,
Laisse mon dard te butiner, ma belle fleur adorée. Quel délice, de sentir ta croupe se chauffer, se mouiller,
vibrer, frémir de plaisir. Te faire jouir avant de t’envahir.

Étendue sur notre lit, j'enlève ta robe de soie. Cesse de frotter ta vulve, donne la moi.
Laisse moi entrer dans ta jungle humide reçois mon membre en érection, en ébullition,
fièrement dressé, prêt pour sa mission: inonder ta grande vallée.
Jouons de nos sexes, mélangeons nos fluides. Fais plaisir à ton roi, écarte tes cuisses humides, que j’entre en toi.
De grands frissons te parcourent, je le vois ton corps me demande de lui faire l’amour, jusqu’au petit jour.
dans tes trésors de jouissance je vais glisser. Cris, gémis, j'aime entendre ta voix,
les louanges de tes plaisirs procurés par ton roi. Je veux jouir en toi, ton corps est si beau.
Collé entre de tes chaudes cuisses, ma verge te brûle les entrailles, t’empale sans demi mesure.
Dans ton nid je me vide. Dans ta croupe, quel joyeux festin.

Abandonne toi, ouvre toi, offre toi ! Aspire moi dans ton ventre Fais moi gouter les caresses de tes lèvres intimes.
Cède à la volupté, sans chercher à te contrôler. Offre toi à mon corps, à nos sens. Et jouissons ensemble !
Je veux t'offrir ma liqueur douce amère, Qu'elle jaillisse en toi et remplisse ton ventre.
Attention ! Je me lache ! Mon corps vibre et se tend ! Onction bénie, reçois ma sève chaude.
Je viens ! Ma sève humide se repend dans ta chair en vagues chaudes,
Tu me donnes tout de toi, Je te donne tout de moi ! Que c'est bon !
Restons l'un dans l'autre, Restons enlaces, nos sexes emboités, délicieusement,
Nous sommes des amants comblés !

Tu aimes l’odeur de mes mains quand je te caresse, de liqueurs et de sucre mêlés ;
Tu aimes l’odeur de nos draps quand tu t’y glisses, de fraîcheur et propreté mêlées ;
Tu aimes l’odeur de mon corps quand je m’approche de toi, d’animal aux aguets et de végétaux mêlés ;
Tu aimes l’odeur de mon sexe quand je te pénétre, moi et toi mêlés.

Au rythme de mon corps, soumets toi sans effort. Courtisane lascive, soumise et attentive
Sous mes onctueux assauts, chacun de tes orgasmes, fait monter ton désir D'expirer en un dernier spasme.
Je saisis la souche de mon désir fébrile Ecarte bien tes lèvres, pleines de saveur
pourvue j'y laisse la sève de mon plaisir érectile. Pour que tes yeux se plissent, et que ton regard se trouble,
Au plus profond de toi, mon sexe devient roi, Se durcit à l'extrême limite de tes parois,
Et lors de l'implosion, Contractions, convulsions, s'emparent de toi,
Je te donne mon flot humide, ma sève bienfaisante ! Qu'elle s’engouffre dans ton ventre en vagues chaudes !
Recevoir ma semence est ta plus douce jouissance.

ma bien aimée (07) (E)
Patiemment, j'écarte le pétale de tes émois, De tes entraves je te libère.
Je t'effeuille doucement. Je fais éclore ton buste, je degage tes appats.
Ôte vite cette dentelle de soie ! Cette ...

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ma bien aimée (08)


La rondeur de tes fesses au galbe rebondi Fait souffler sur mon corps un vent de folie
De ces rondeurs charnues quasi miraculeuses Tout en bas de tes reins à la texture pulpeuse
M'invite fébrilement a promener mes doigts Pour me perdre un instant dans ce sillon de soie
Tes fesses sont un cadeau Qui ravit mes sens en bas et tout en haut. (Bertino le Pascalois)

Laisse moi sentir ton corps ! Laisse moi prendre tes seins ! Laisse moi les caresser, les envelopper, les palper !
Sens-tu sur ton corps mes mains vagabondes, Sens-tu ce plaisir qui monte, qui dure ... et ces frémissements...





Que mon désir me conduise à tes seins et que le satin soit la doublure de ma bouche







ma bien aimée (08) (E)
La rondeur de tes fesses au galbe rebondi Fait souffler sur mon corps un vent de folie
De ces rondeurs charnues quasi miraculeuses Tout en bas de tes reins à la texture pulpeuse
M'invite fébrilement a promener mes doig ...

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ma bien aimée (12-16)


Tu es là, accueillante, immobile, Offerte à mes assauts conquérants.
Et sur tes rondeurs blondes, dociles, J'ondule de ma présence, puissant.
De toute ma force en réserve immense Je glisse sur toi abandonnée.
Et l'écume aux lèvres je laisse dans ma démence L'empreinte humide de mon va et vient régulier.
Voulant toujours aller plus loin Sur le chemin de notre union,
Je jette mon luisant corps masculin Dans l'élan de ma passion.
Libérant la vie sur le sable J'épouse le corps de toi la belle
Et tel un amant insatiable Déjà regonfle de désir charnel...
Le fracas sourd de nos chocs érotiques Rend notre âme si légère...
Et je savoure ce moment critique ou l'océan remplit la terre


Je voudrais, cette nuit, Quand l'heure des voluptés sonne,
Vers les trésors de ta personne, Comme un lâche, ramper sans bruit,
Pour châtier ta chair joyeuse, Pour meurtrir ton sein pardonné,
Et faire à ton flanc étonné Une blessure large et creuse,
Et, vertigineuse douceur ! A travers ces lèvres nouvelles,
Plus éclatantes et plus belles, T'infuser mon venin, ma soeur ! (Charles Baudelaire)

Nos vêtements se dérobent. l'émotion de la chair. Sous l'écume de chaque mot, l'océan de tendresse,
Premiers contacts entre nos peaux. Premières chaleurs de toi. C'est doux !
Je glisse en toi en douceur comme on glisse dans la vague. Mon corps dans ton corps. Tu te cambres vers moi.
cette plénitude que caresse ton souffle. Chaude comme un oiseau. Dans l'été indien, la chaleur de nos corps
Je m'immisce, je glisse, j'entre ! Oh oui ! ... Oh que c'est bon ! Je pénètre ton ventre,
J'entre doucement en toi, ton ventre est doux et chaud. tu t'ouvres, comme une fleur
Ton souffle est lent, Tu es si douce ! C'est ton corps tout entier qui peu à peu s'offre à moi,
Plus je te pénétre, plus il est long et profond. Je reste un moment en toi sans bouger,
Tu as les yeux fermés, le corps offert, la bouche ouverte.
Tu es maintenant totalement offerte, si chaude, si douce à l'interieur,
Tu t’abandonnes liquide, légère, tu fermes les yeux, tu te détends, Je te sens !
Tu m'accueilles et je viens, lentement, tendrement, je m’enfonce en ton sein. Je te pénètre ou tu me prends.
Un paradis de douceur qui me cerne, me boit. Sensation délicieuse et presque douloureuse.
Je suis en toi, au plus profond de toi. J’appartiens à tes entrailles, je t’habite. Tout s'estompe, je ressussite,
Je pénètre ta chair, un glissement onctueux, une penetration lente, un frottement délicat irisé de plaisir.
J'ondule en toi, tu m'aspires, je râle, tu gémis. Tu me serres, tu me dévores. Je m’enfonce ... loin, très loin.
Tu m’enroules, me défais, je plonge, me retire. Tu avales mon corps. Je me penche vers toi, et tu me souris.
Sens-tu ces vagues de plaisir, ces montées jusqu'au ciel, tout à coup suspendues, oh tension divine !
et puis la redescente voluptueuse des mille et une nuits ; dans ton ventre si doux. Que c'est bon !
Donne moi ta bouche chaude, j'y introduis ma langue mélangeons nos salives jusqu'à ce que nos corps tanguent.
frottons nous l'un contre l'autre, émotion de la chair. Sous l'écume de chaque mot, l'océan de tendresse,
Je vais et je viens. Je m'enfonce en toi, te penetre, te comble, le plaisir monte en vagues, ton ventre est en feu.
Je me retire, laissant le vide. Tu te débats, je te reprends. complètement, passionnément.
Je te pénètre de nouveau, totalement. Me sentir en toi, grossir, durcir et m'allonger, investir ton ventre chaud.
Tes jambes écartées pour mieux me recevoir; tes jambes resserrées pour mieux me retenir
Je me donne, tu me prends, ronronnements, feulements. Je vais, je viens, tu m'absorbes. Je n’en finis pas.
Tu cries, tu râles, je brâme. Je m'enfouis en toi, je descends, et je descends encore.
Je suis en toi comme on est dans la vague. Nous nous frôlons l'un dans l'autre, nous glissons dans nos chairs.

Je suis ta flèche, fichée dans ta chair, ton corps est frémissant, tendu comme un arc. Je remue en toi la terre et le feu, la mer et le vent.
Regarde. Ecoute, touche, respire, goûte, la sueur qui perle sur nos peaux rougissantes,
J'aime ton goût de femme, ton odeur, ta chaleur, ta bouche affamée qui cherche mes baisers.
Les larmes salées que tu laisses s'écouler. Au rythme de mon corps, tu te plies sans effort.
Perdre doucement connaissance. Naître à nous-mêmes en même temps.
Jusqu'au bout de la nuit il n'y a que nos corps. le flux et le reflux, et de brefs murmures.
Comme une plainte. Comme un chant. La douceur de l'autre. Je m'enfonçe, tu me guide, de ta tendresse. De ton envie.
Le ciel glisse vers le soir, remonte le matin. Je caresse tes joues empourprées de lumière.
l’envie de moi, le désir de toi. Le goût du vertige, je voyage en toi. Je m'enfonce dans ta chair,
Tu sens nos caresses intimes ? ... nos petites succions ?
Ah ! Dieu que tu es belle, si lisse, humide, offerte, fondante !
quand, d'une queue tendue et bien ferme, en toi je glisse
Doucement le rythme s'accelere, je ne quitte plus ton visage, ton expression, si intense,
je sens le plaisir monter, l'envie de m'abandonner, mais il ne faut pas , pas maintenant, pas encore,
je dois tenir, profiter encore un peu, quelques minutes .
Ton souffle devient plus court , plus saccadé, tu te mords les levres, tu recherches ma bouche,
Tu serres mes doigts d'une main et agrippe mon epaule de l'autre,
les traits de ton visage sont tirés, les yeux fermes, mes va-et-viens deviennent plus vigoureux,
j'accélére le rythme, nos doigts s'entrelaçent,
nos sexes sont unis dans un meme elan, un même desir, cette envie folle qui nous étreint,
Tu redresses la tete, et dans un rale profond, ta bouche ouverte
Brûler de caresses et de jeux, de corps à corps jusqu'à l'épuisement
la jouissance qui monte en toi Tes oreilles bourdonnent. Ta tête s'embrase.
Je t'investis, brutalement, sans concession, je te finis. Tu jouis. Enflammée jusqu'au cœur. Jusqu'à l'épuisement.
Rien d'autre jusqu'au silence. Le point jamais atteint. Nous nous aimons. Il n'y a pas de fin.
Tu mords dans la chair de mon épaule, je n'en peux plus, tenir encore un peu, et puis non !
Mes muscles se tendent. Je me raidis, je me retiens… Non ... Je Viens !
Je vide ma joie en toi ! Je te remplis de moi ! Je t 'inonde de moi !
mon sexe vibre en toi, je sens tes contractions, je me libere enfin au plus profond de sa chair.

Tu me sens contre toi ? Je bande sans effort, verticalité sereine, comme infinie...
Erection mystique dont tu t'empares Pour la fixer dans le sel profond de ton ventre nu.
Mon gland attise ton feu Et te pénètre lentement Libérant doucement De ton plaisir, le tendre aveu
Plus ton jus me mouille Plus je te fouille Puis m'en barbouille Nos langues se caressent Et laisse parler leur émoi
Rendu au point extrême où tous nos sens explosent Je te crie mon désir d'enfin te satisfaire.
En ton ventre offert mon sexe se déploie Et je peux me répandre en toi en une apothéose…

Toute tiède encore du linge annulé Tu fermes les yeux et tu bouges
Comme bouge un chant qui naît Vaguement mais de partout
Odorante et savoureuse Tu dépasse sans te perdre Les frontières de ton corps
Tu as enjambé le temps Te voici femme nouvelle Révélée à l’infini. (Paul Eluard)
ma bien aimée (12-16) (E)
Tu es là, accueillante, immobile, Offerte à mes assauts conquérants.
Et sur tes rondeurs blondes, dociles, J'ondule de ma présence, puissant.
De toute ma force en réserve immense Je glisse sur to ...

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ma bien aimée (12)


Viens avec moi au gré de mon humeur. Ferme les yeux, et suis-moi, ma princesse
Je t'emmène au pays du plaisir et du bonheur. Donne moi ta main. Aies confiance en la vie
Aujourd'hui, tu m'accompagne de nos envies. Ecoute le bruit de cette onde qui murmure
Sens le vent léger sur notre peau si pure. Allez, viens, tu aimeras, tu peux en être sûr.

Je tairai mes soucis, oublions nos tracas, Isolons notre amour en un lieu solitaire
En laissant ton corps au plus creux de mes bras J’abolirai le temps afin de mieux te plaire.
Restant lèvres en bouche inventons des baisers Varions les caresses avides de saveurs
Je me permettrai tout sans rien t'imposer Mêlant soyeuse sève et ardentes liqueurs (Carimo)

Laissons nous glisser tous les deux dans la joie de nos sens.
Mon désir se lève, tu le sens ... et je vois tes seins gonflés qui pointent vers moi
Approche tes lèvres des miennes, goute ma bouche chaude, introduis-y ta langue
mélangeons nos salives jusqu'à ce que nos corps tanguent

Respire, goûte la sueur qui perle sur ma peau, mon goût de mâle, mon odeur, ma chaleur.
ma bouche affamée qui cherche tes baisers, tes larmes salées que tu laisses s'écouler.
Laisse moi te prendre dans mes bras, te caresser sans cesse, Serrons nous l'un vers l'autre, pour offrir nos sens,
Allons dans notre chambre, et, sans tarder, allons nous aimer !

Je viens vers toi doucement, tendrement. Laisse moi venir en toi lentement, puissament.
Je veux m'enfoncer, jusqu'au fond de ton corps. Je veux que ma chair se melange à ta chair,
Je veux sentir ton souffle qui m'enveloppe et m'étreint, Je veux te donner mon jet de vie,
qu'il ensemence ta terre de ton ventre. Je veux que nous quittions le monde, fondus l'un dans l'autre.

Tu es comme cette feuille, toute de dentelles vêtue, révélant tes courbes à mon œil éffleurant,
prête à te dénuder pour moi, lentement, jusqu’à nu. Donne moi tes lèvres. Enflamme ma bouche
Je sens ton corps frémir sous le satin, éveillant des sensations troublantes sur tes seins,
Je sens le bruissement de ta douce lingerie qui glisse sur ta peau fievreuse

Je veux sentir en toi un désir animal, aussi fort que le mien, aussi grand, aussi beau
De tes lèvres douces, humides, à ta fleur intime, de la rondeur de tes seins, à la chute de tes reins,
De ta jolie petite faiblesse, à la courbe de tes fesses, j'ai le goût de ton corps,
de tous ses arômes, senteurs sucrées de longues nuits, parfums secrets et interdits. et plus encore

Je bande sans effort, verticalité sereine comme infinie...
Erection mystique dont tu t'empares
Pour la fixer dans le sel profond
de ton ventre nu. (Cyr)

Ton corps tout entier est prêt, je le sens, à se donner peu à peu, telle un offrande.
Telle une fleur au printemps, tu t'ouvres, tendre et humide, tu t'offres à moi, tu ouvres tes ailes pour moi !
Mes yeux brillent devant ton corps nu. Mon sexe vient à grandir aux portes que je viens d'ouvrir...
A mon désir ton corps m'est offert. Je veux le croquer maintenant !



Tes seins, mous et tendres, lourds et beaux, pendent sur moi comme des fruits murs et caressent mon torse
tu t'ouvres pour moi, tes yeux s'illuminent Tu me fais doucement entrer dans les onctuosités de ton ventre,
ton regard brille, ton visage s'éclaire Je vais et je viens avec joie et jouissance tu m'embrasses partout et me conduis au paradis
je ne sais plus où je suis nous sommes secoués d'un indicible frisson qui nous ébranle unis l'un à l'autre


Tu m'accueilles, et je viens ! Un glissement onctueux, une penetration lente, un frottement délicat irisé de plaisir.
Tu ondules, tu m'aspires, je râle, tu gémis. Tu me serres, me dévores. Je m’enfonce ... loin, très loin.
Tu m’enroules, me défais, je plonge, me retire, et reviens. Tu avales mon corps. J'aime tes caresses intimes
Le flux et le reflux, les vagues de plaisir, les montées jusqu'au ciel, tout à coup suspendues, oh tension divine.
et puis la redescente voluptueuse des mille et une nuits. Je me donne, tu me prends, ronronnements, feulements.
Je suis ta flèche, fichée dans ta chair, Tu as le corps frémissant, tendu comme un arc Je remue en toi la terre et le feu, la mer et le vent.
Au rythme de mon corps, tu te plie sans effort. J'ecoute ton corps qui respire et vit de plaisir,
ta chair qui s'ouvre et se ferme comme un cœur palpitant, les draps qui se froissent,
nos pensées qui s'agitent et vadrouillent vers mille rêves impudiques.
Regardes. Ecoutes. Touches. Respires. Goûtes. La sueur qui perle à nos peaux rougissantes.
Mon goût de mâle, mon odeur, ma chaleur. Ma bouche affamée qui cherche tes baisers. Les larmes salées que tu laisses s'écouler.
Courtisane lascive, soumise et attentive Au plus profond de toi, mon sceptre devient roi,
se fondre et se confondre Et n'être qu'un, bien qu'étant deux Se perdre dans l'espace immense Oiseaux légers au gré du vent.
Perdre doucement connaissance Naître à nous-mêmes en même temps.
Je m'enfonce en toi, te penetre, te comble, le plaisir monte en vagues, ton ventre est en feu.
Je me retire, laissant le vide. Tu te débats, tu me reprends. complètement, passionnément.
Ton corps collé au mien, je te pénètre de nouveau, totalement. Tu es prête ? Maintenant ! ... OUI !
Je t'ai investie, brutalement, sans concession, tu m'as finie. Je jouis.
Enflammée jusqu'au cœur. Je t'ai essoufflée, et tes yeux sont heureux. Je réchauffe ton corps de ma semence chaude,
Ne bougeons plus. Une bulle lumineuse nous coupe du monde.


Ton corps s'offre peu à peu, telle une fleur au printemps. une eternité de douceur et de plaisir controlé.
Ton ventre est doux, chaud et etroit, Ton souffle est lent, je suis en toi et plus rien ne compte
Tu as les yeux fermés, offerte, la bouche entrouverte, une main enfouie dans tes cheveux,
je te caresse le visage, te mordille les levres, doucement le rythme s'accélère,
Tu es maintenant si offerte, si chaude, si douce à l'interieur, je ne quitte plus ton regard,
sublime d'etonnement, de satisfaction, de plaisir naissant.
je sens le plaisir, l'envie de m'abandonner , mais il ne faut pas, pas maintenant, pas encore,
Ton corps est doux, ton frémissement est mien, ma beauté, ma princesse de feu...
tu me laisses explorer le brasier de ton ventre, ta chaleur infernale...
Tu t'ouvres comme l'orchidée. tu gemis, tu m'accueilles, tu m'aspires
Oh ma reine, mes mains te rendent honneur, se plaquent sur tes chairs.
Ton corps comme un arc ploie sous mes assauts. Tu cries ta jouissance.
Une étincelle. Le néant. Reste la nuit, pour que triomphe la tendresse





Je viens en toi, je me glisse dans ta chair. Abandonnes-toi à moi, offre moi ton corps
Resserre un peu plus fort l'étreinte de tes bras, qui entourent et pressent mon coeur contre le tien
Je suis là, dans ton ventre ... Je prend le temps ... Je m'arrete ... Je reviens ! ... bien au fond
Sens mes tendres caresses intimes, mon sexe qui grossit dans ta chair.

Tu es douce ! Je me sens vivre au plus profond de toi ! J'investis ton ventre chaud !
Tu sens dans ton corps, mon sexe grandir, grossir et s'allonger, prêt à fuser, délicieuse intrusion
Non...Pas encore... Pas trop vite ! Je prend le temps ... Je profite de ton corps, tu profites du mien !
Je reprend ma course tendre au plus profond de toi, je veux encore vibrer dans ta chair, C'est si bon !



Collés l'un à l'autre, c'est une étreinte sans bruit. Je suçe dans ta bouche ta langue avec délice.
caresses imprécises qui égarent nos mains. mes doigts caressent ta peau si fine et délicate.
e m'abreuve du mouvement de tes cheveux. Je sens ta chair souple glisser contre la mienne.
J'entrevois la naissance d'un sein. c'est toi qui me guide vers ton intimité.

Je goute les prémices des sucs qui transpirent, j'ouvre patiemment une fente qui se gonfle de plaisir.
Je la sens frémir, goûter à ces caprices immobiles. tes seins contre ma poitrine.
le contact est chaud, tes pointes sont douces. Je m'avançe au creux de ton intimité, je m'enfonce en toi.
Je me laisse coulisser au creux de ta tanniere Je perçois ta liqueur douce, qui coule le long de tes chairs roses.

je te mouille encore plus, j'observe tes seins se tendre,
mon sexe fusionne au tien. Je te caresse au plus chaud de ton envie.
L'explosion vient de la succion du puit que tu m'ouvres.
Je me déverse en toi, longuement, diluant mon plaisir dans le tien, Te prendre et être pris. Échange total.



Nos vêtements se dérobent. l'émotion de la chair. Sous l'écume de chaque mot, l'océan de tendresse,
J'entre en toi en douceur comme on entre dans la vague. Mon corps dans ton corps. Tu te cambres vers moi.
cette plénitude que caresse ton souffle. Chaude comme un oiseau. Dans l'été indien, la chaleur de nos corps
Je suis en toi comme on est dans la vague. Nous nous frôlons l'un dans l'autre, nous glissons dans nos chairs.

Je suis ta flèche, fichée dans ta chair, ton corps est frémissant, tendu comme un arc.
Je remue en toi la terre et le feu, la mer et le vent.
Regarde. Ecoute, touche, respire, goûte, la sueur qui perle sur nos peaux rougissantes,
ton goût de femme, ton odeur, ta chaleur, ta bouche affamée qui cherche mes baisers. Les larmes salées que tu laisses s'écouler.
Au rythme de mon corps, tu te plies sans effort. Courtisane lascive, soumise et attentive
Au plus profond de toi, mon sceptre devient roi. Se fondre et se confondre Et n'être qu'un, bien qu'étant deux.
Se perdre dans l'espace immense. Oiseaux légers au gré du vent. Perdre doucement connaissance.
Naître à nous-mêmes en même temps.

Ecoute nos corps qui respirent et vivent de plaisir, J'ondule, tu m'aspires, je râle, tu gémis.
nos draps se froissent, nos pensées s'agitent et vadrouillent vers mille rêves impudiques.
Je glisse en toi, je pénètre ta chair, un glissement onctueux, une penetration lente, un frottement délicat irisé de plaisir.
Tu me serres, me dévores. Tu m’enroules, me défais, je plonge, me retire.
Tu avales mon corps. Je me penche vers toi, Je vais et je viens, des vagues de plaisir,
des montées jusqu'au ciel, tout à coup suspendues, oh tension divine.
et puis la redescente voluptueuse des mille et une nuits ; à mordre d’oreiller.
Je me donne, tu me prends, ronronnements, feulements.
Je vais, je viens, tu m'absorbes. Je n’en finis pas. Tu cries, tu râles, je brâme.
Je m'enfouis en toi, je descends, et descends. Je saisis ta bouche chaude, j'y introduis ma langue,

Jusqu'au bout de la nuit il n'y a que nos corps. le flux et le reflux, et de brefs murmures.
Comme une plainte. Comme un chant. La douceur de l'autre. Je m'enfonçe, tu me guide, de ta tendresse. De ton envie.
Le ciel glisse vers le soir, remonte le matin. Je caresse tes joues empourprées de lumière.
Tes oreilles bourdonnent. Ta tête s'embrase. Jusqu'à l'épuisement. Rien d'autre jusqu'au silence.
Le point jamais atteint. Nous nous aimons. Il n'y a pas de fin.

Je m'enfonce en toi, te penetre, te comble, le plaisir monte en vagues, ton ventre est en feu.
Je me retire, laissant le vide. Tu te débats, je te reprends. complètement, passionnément.
Mon corps collé au tien, je te pénètre de nouveau, totalement. Me sentir en toi, grossir, durcir et m'allonger, investir ton ventre chaud.
Tes jambes écartées pour mieux me recevoir; tes jambes resserrées pour mieux me retenir
la jouissance qui monte en toi femme révélée Je t'investis, brutalement, sans concession, je te finis. Tu jouis.
Enflammée jusqu'au cœur. Je t'ai essoufflée, et nos yeux sont heureux. Je t'aime !


Je repense à cette nuit, Je revis chaque moment de cette apothéose !
Tu te blottis contre moi, je te serre dans mes bras, Tu me réchauffes de ton corps
tu me caresses de tes seins lourds et beaux ils sont mous et tendres,
ils pendent comme des fruits murs j'effleure de mes lèvres tes mamelons pointus

ton regard brille, ton visage s'éclaire tu te cambres, tes yeux s'illuminent
tu me fais entrer dans la chaleur de ton nid. Tu montes et tu descend, tu glisses sur mon mat
tu vas tu viens avec joie et jouissance tu m'embrasses partout et me conduis au paradis
je ne sais plus où je suis

nous sommes secoués d'un indicible frisson qui nous ébranle
la vague se retire lentement nous laissant épuisés nous restons ainsi en silence sans bouger unis l'un à l'autre
pour nous redire dans les yeux je t'aime à la folie


Je suis en manque de toi, en manque de ton parfum, de ta bouche qui épouse mes rêves dans de délicieux va et viens
Retenir nos élans pour que la nuit n´en finisse pas, tout oublier sous mes doigts impatients, puis trouver ta voie sacrée
Je n´ai qu´un pays, celui de ton corps Je n´ai qu´un peché, ton triangle d´or Je découvre en toi Toutes les audaces
Lorsque tu dénoues tes jupons soyeux, je m´engloutis au fond de tes yeux Ta gorge étincelante, tes buissons secrets
Je ne pense plus qu´à me perdre au plus profond de toi, ta peau manque à ma peau. Je n´en peux plus
Je souscris à tous Ces plaisirs sublimes Et soudain tu trouves La caresse ultime qui arrache en moi un cri de victoire
Quand tu m´aimes (Herbert Leonard)

Quel âge peux-tu avoir, ma belle petite fée? Tes seins sont déjà lourds, et déjà durs contre moi,
tu te colles tu provoques, mon sexe devient dur, il danse avec le tien, il l'enlace il l'embrasse
il le presse et dans le noir, ta main s'y pose et tu serres, tu serres, je frémis, je bondis
de baisers en baisers tout le long de ton cou puis j'attrape ta bouche, tes lèvres sont humides
et tu t'agrippes à moi, et je te fais aller partout où je veux bien,
tandis que tout au bout de mes doigts, roule, s'étend, soupire le début de ton sein droit
qui se gonfle en sourire, rire, Tu ne portes pas de slip et mes mains se baladent
autour de tes poils chauds, tu tressailles, tu sursautes, et les yeux dans les yeux nous regardons au fond,
tout au fond de nous-mêmes, tu as compris ? Tu as compris je sais, puisque tu lis en moi tout ce que je te donne…
Incrustée et collée consciemment tu t'écroules et je trouve que c'est bien, et maintenant c'est toi qui dirige ma main, et tu pleures de joie,
Des couples nous regardent et sourient gentiment, je cherche comme un malade les clefs de l'appartement,
je finis mon cognac, nous traversons la salle, voilà que je vois double,
les odeurs de ton corps volent au-dessus des tables et tes jantes miroitent sur la piste glacée.
Sur mon cheval noir qui nous conduit au pas ta jupe est retroussée et tes cuisses bronzées éclatent sous mes mains.
Le vent prend la musique qui tourne dans tes cheveux. (Pierre Vassiliu)
On arrive chez moi, tu m'écrases le bras tu entre dans la chambre et tu te déshabilles, tu m'attrapes,
tu m'agrippes et tu m'enfonces en toi tu me veux tout entier,
tu me manges, tu me bois, tu me veux, et tu ris, et tu cris et tu jouis, tu jouis, tu jouis, (Pierre Vassiliu)
ma bien aimée (12) (E)
Viens avec moi au gré de mon humeur. Ferme les yeux, et suis-moi, ma princesse
Je t'emmène au pays du plaisir et du bonheur. Donne moi ta main. Aies confiance en la vie
Aujourd'hui, tu m'accompagne de nos envies. Ecout ...

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ma bien aimée (13)


Ton écrin si précieux si souple et vigoureux, tel un poulpe m’enserre, se détend, se resserre.
Mon sexe dans le tien, nous sommes à l’unisson de ce rythme sauvage qui nous cause ravage.
Tes doux cris de supplique pour mieux que je te lisse, mes tendres gémissements et ma verge qui se tend.
Je ne suis plus qu’un phalle qui violemment t’empale et boute dans ton trou, où tu me tords le cou.
Les vagues du désir s’en viennent me saisir, avivant durement comme poutre ma folle envie de foutre.
Et puis nous défaillons, ensemble nous jouissons du con et de la pine :
doux cocktail de sperme et de cyprine. (Jean-Claude)

Comme la vague irrésolue Je vais et je viens entre tes reins
Et je me retiens - Tu es la vague, moi l'île nue. Je te rejoins
L'amour physique est sans issue Je vais et je viens entre tes reins
Et je me retiens - Non ! maintenant ! Viens ! (Serge Gainsbourg)

C'est un lent mouvement parcourant le bassin Telle la houle ondoyant dans son doux va et viens
Et qui vous donne envie d'alors prendre la mer Et de jouer ainsi comme la fille de l'air.
C'est un pas chaloupant filant un nœud marin Qui s'en vient bien troublant réveiller les instincts
Et de la promenade, les voiles se balancent Et dans toute la rade, on mouille de plaisance. (Gérard Salert)

Brûler de caresses et de jeux, de corps à corps jusqu'à l'épuisement
Ouïr tes encore et tes gémissements, savourer le plaisir que nous nous donnons ;
Me laisser aller, à ta langue, si sensuelle de troublants aveux,
Et quand tu t'empales et tangues, si belle, trop bonne ! mon dieu !

Ah ! Dieu que tu es belle, si lisse, humide, offerte, fondante !
Tu m'excites quand, d'une queue tendue et bien ferme, en toi j'entre
C'est bon la vie, l'insouciance avec toi mon amour :
Profiter de nos résonances, même juste un petit jour ;

Prendre le temps de se dire la belle passion qu'on se porte
Et jusque dans nos soupirs, comment loin on se transporte ;
Et recommencer nos ébats purs bonheurs Jusqu'à ce que sonne l'heure
De nous séparer, envoûtés de savoir que l'on va se revoir... (Cyr)


Au rythme de mon corps, tu te plies sans effort. Courtisane lascive, soumise et attentive
Au plus profond de toi, mon sceptre devient roi. Se fondre et se confondre Et n'être qu'un, bien qu'étant deux.
Se perdre dans l'espace immense. Oiseaux légers au gré du vent. Perdre doucement connaissance.
Naître à nous-mêmes en même temps.

Ecoute nos corps qui respirent et vivent de plaisir, J'ondule, tu m'aspires, je râle, tu gémis.
nos draps se froissent, nos pensées s'agitent et vadrouillent vers mille rêves impudiques.
Je glisse en toi, je pénètre ta chair, un glissement onctueux, une penetration lente, un frottement délicat irisé de plaisir.
Tu me serres, me dévores. Tu m’enroules, me défais, je plonge, me retire.

Tu avales mon corps. Je me penche vers toi, Je vais et je viens, des vagues de plaisir,
des montées jusqu'au ciel, tout à coup suspendues, oh tension divine.
et puis la redescente voluptueuse des mille et une nuits ; à mordre d’oreiller.
Je me donne, tu me prends, ronronnements, feulements.

Je vais, je viens, tu m'absorbes. Je n’en finis pas. Tu cries, tu râles, je brâme.
Je m'enfouis en toi, je descends, et descends. Je saisis ta bouche chaude, j'y introduis ma langue,

Jusqu'au bout de la nuit il n'y a que nos corps. le flux et le reflux, et de brefs murmures.
Comme une plainte. Comme un chant. La douceur de l'autre. Je m'enfonçe, tu me guide, de ta tendresse. De ton envie.
Le ciel glisse vers le soir, remonte le matin. Je caresse tes joues empourprées de lumière.
Tes oreilles bourdonnent. Ta tête s'embrase. Jusqu'à l'épuisement. Rien d'autre jusqu'au silence.
Le point jamais atteint. Nous nous aimons. Il n'y a pas de fin.

Je m'enfonce en toi, te penetre, te comble, le plaisir monte en vagues, ton ventre est en feu.
Je me retire, laissant le vide. Tu te débats, je te reprends. complètement, passionnément.
Mon corps collé au tien, je te pénètre de nouveau, totalement. Me sentir en toi, grossir, durcir et m'allonger, investir ton ventre chaud.
Tes jambes écartées pour mieux me recevoir; tes jambes resserrées pour mieux me retenir


Ton corps comme un arc ploie sous mes assauts. Oh ma reine !
De tes seins lourds et chaleureux qui m'affolent, laisse moi en faire l’oasis de nos orgasmes
Laisse moi glisser en toi. Quittons un peu le monde Je veux te soumette à mes assauts
mes mains te rendent honneur, se plaquent sur tes chairs,

De ton corps je veux tout. Donne moi ce frisson ultime de tes mains sur ma peau
Retrouver le bouillonnant tumulte de mes sens éveillés. Laisse mes lèvres te savourer te sucer, t’engloutir.
Laisse ma bouche déguster les épices de nos salives qui se mélangent. Crions le plaisir de nos corps
Ton soleil m’enflamme, me brûle, je vide ma joie en toi, dans ton nid parfumé, je te mouille de mon nectar.
(Luciano - Bertino le Pascalois)


C'est un moment fort où se reveille l'eau qui dort Un moment clair où je me confonds a ta chair
C'est le feu et la soie C'est le vent qui court sous la peau Et c'est t'apprendre avec les doigts qui me rend tout chose
C'est comme un mal en moi qui m'effraie qui me tord Sens m'encore et fais moi perdre pied
Dans ces eaux troubles fais-moi plonger Me garder en toi le souffle court figer la pose (Etienne Daho)

Les yeux noyés comme deux mutants sous hypnose C'est comme un mal en toi qui te pèse et te mord
Baise m'encore et fais-moi tournoyer Dans ces eaux sombres fais-moi plonger
C'est se taire et fuir s'offrir à temps Partir avant de découvrir
D'autres poisons dans d'autres villes Et en finir de ces voyages immobiles. (Etienne Daho)


Quel âge peux-tu avoir, ma belle fée? Tes seins sont déjà lourds, et déjà durs contre moi,
tu te colles tu provoques, mon sexe devient dur, il danse avec le tien, il l'enlace il l'embrasse
il le presse et dans le noir, ta main s'y pose et tu serres, tu serres, je frémis, je bondis
de baisers en baisers tout le long de ton cou puis j'attrape ta bouche, tes lèvres sont humides

les odeurs de ton corps volent au-dessus des tables et tes jantes miroitent sur la piste glacée.
Sur mon cheval noir qui nous conduit au pas ta jupe est retroussée
et tes cuisses bronzées éclatent sous mes mains.
Le vent prend la musique qui tourne dans tes cheveux. (Pierre Vassiliu)

On arrive chez moi, tu m'écrases le bras tu entre dans la chambre
et tu te déshabilles, tu m'attrapes, tu m'agrippes et tu m'enfonces en toi
tu me veux tout entier, tu me manges, tu me bois, tu me veux,
et tu ris, et tu cris et tu jouis, tu jouis, tu jouis, (Pierre Vassiliu)

Nos deux corps se rapprochent, se touchent, se serrent. Nos vêtements se froissent, parfum de baisers.
Nos mains fourmillent, caressent, palpent. Chaleur. Suffocation. Ta fine robe du soir est relevée,
mon pantalon s'affaisse. Ma main te caresse, t'explore, précipices de saveurs.
Mon sexe se lève, cherche sa voie, s'immisce .... Pénétration.

Voici contre ma chair, ta chair brûlante et nue. J’oublie en tes doux bras qu’il fut des jours haïs,
Que tu m’abandonnas et que tu me trahis. Qu’importe si jadis le caprice des heures
Je ne me souviens plus de ce mauvais passé. Je ne me souviens plus que de ta face pâle
Lorsque tu fais le don suprême, dans un râle… Et voici, comme hier, ton corps entre mes bras.

Ordonne, je ferai tout ce que tu voudras. Comment ne point bannir toute ancienne querelle
Et ne point pardonner, en te voyant si belle? Comment ne pas t’étreindre et ne pas abolir
Le souci, l’amertume et le long souvenir, Et n’aimer point la nuit qui voit nos chairs liées,
Et mourantes d’amour et réconciliées ?…

Comme la feuille dans le vent je glisse sur ton corps Comme le plume d'un oiseau je caresse ta peau
Comme le chant des fleurs je fais battre ton coeur Comme la poussière d'étoile j'infuse en toi du bonheur
Je vais et je viens, un glissement onctueux, Des râles, bruits de succion, parfums d'orgasme.
Je crois que je viens ! Quelques aller-retour, râle assourdissant. Décharge. Oh ! Que c'est bon !

Quand, pris dans la douceur de ton intimité Je m’en vais et reviens au rythme de tes reins
De ton corps qui gémit aux arias de ma peau S’écoutent des sanglots de limbes de corolles
Qui font vibrer le vent, comme un frêle rideau Aux bruissements de l’air, se gonfle et puis s’envole.
En mille éclats de doigts, mes mains devenues toi Se sont mises à jouer un solo d’harmonie (Bertino le Pascalois)
ma bien aimée (13) (E)
Ton écrin si précieux si souple et vigoureux, tel un poulpe m’enserre, se détend, se resserre.
Mon sexe dans le tien, nous sommes à l’unisson de ce rythme sauvage qui nous cause ravage.
Tes do ...

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ma bien aimée (14)


Sois femelle primale ! Ta vulve ouverte m'appelle à m'introduire en toi...Tes jambes écartées, j'approche de l'entrée
J'avance mon sexe en toi, écarte bien tes lèvres ! Je te sens toute ouverte, prete pour m'accueillir.
Je Plonge, je converge, j'écris mon va-et-vient !Je renonce à la maîtrise !
Je me glisse dans ton ventre. Je m'enfonce Laisses moi te serrer avec mes jambes,
Le sang afflue dans ma verge, palpite contre tes berges, je t'investis pleinement : un lac dans un étang !
Enfin à fond en toi je largue les amarres et tiens ferme la barre qui dans ton ciel flamboie !
Cap sur tes mers profondes, mon sous-marin te sonde !
Je cherche la fusion ultime et trouve le cheminde chaque courbe intime
je vais et je viens, j'ondule et je coulisse roi de la glisse le long de tes lèvres
jusqu'à ton onctueux bijou d'orfèvre. Ô lieu de toutes les fièvres !
où je resterais des heures comme dans un rève
Ah ! vois ma grosse mine écumer ta cyprine ! Ah ! tes mains coquines s'emparent de ta poitrine !
Ah ! Ma verge est comme folle - souple tentacule - et dans ton large col j'enfourne mes testicules !
Ah ! c'est tout ton être que je pénètre ! De ta bouche rose s'échappent de longs soupirs,
tes pupilles sont closes sous le poids du plaisir. J'accélère la cadence : dans nos sexes en transe
l'orgasme et la jouissance montent en puissance ! Mes veines gonflées palpitent dans ton ventre,
s'y concentrent prêtes à exploser.
Dans une ultime secousse je décharge une chaude mousse, me déverse, m'écoule, bouillonne, te faisant jouir, rugir : lionne !
Orgasme à son paroxysme Fusion, fièvre et cataclysme !


Un souffle, un gémissement, un frisson, un soupir, Une plainte étouffée, de légers tremblements et puis, un presque cri
Je te sens trembler et tu m'entends gémir. Et ce plaisir qui monte, qui dure et s'éternise, et ces frémissements qui n'en finissent pas.
je viens enfin plonger de toute ma puissance dans ton corps qui bat comme un cœur affolé...
Je me soulève un peu pour mieux venir me perdre au plus profond de toi, dans une symphonie de plaintes et de soupirs
nous entamons une danse lascive ou effrénée Où commence ton corps, où se finit le mien? on ne peut le dire,
ne devenant qu'un seul au cœur de ce délire
Une ultime envolée, nous touchons aux étoiles, j'étouffe tes sanglots, tu avale mes cris, nous bloquons dans nos gorges d'agonisantes plaintes
et, nos corps agités par de violents frissons, nous mourons foudroyés au sein du firmament... Et nous restons ainsi, confondus, emmêlés,
collés, anéantis, du dernier de nos souffles au plus petit frisson, accrochés l'un à l'autre jusqu'à l'apaisement. (Yourie)

De ton corps farineux où pompe l'huile acajou des rouages précieux de tes yeux à marées
de ton sexe à crocus de ton corps de ton sexe serpents nocturnes de fleuves et de cases
de ton sexe de sabre de général de l'horlogerie astronomique de ton sexe à venin
de ton corps de mil de miel de pilon de pileuse d'Attila
de l'an mil casqué des algues de l'amour et du crime (Aimé Césaire)

C'est l'extase langoureuse, C'est la fatigue amoureuse,
C'est tous les frissons des bois Parmi l'étreinte des brises,
C'est, vers les ramures grises, Le choeur des petites voix.
O le frêle et frais murmure ! Cela gazouille et susurre,

Cela ressemble au cri doux Que l'herbe agitée expire...
Tu dirais, sous l'eau qui vire, Le roulis sourd des cailloux.
Cette âme qui se lamente En cette plainte dormante,
C'est la nôtre, n'est-ce pas ? La mienne, dis, et la tienne,
Dont s'exhale l'humble antienne Par ce tiède soir, tout bas ? (Paul Verlaine)




J'inonde ton corps du torrent tropical des caresses ruisselantes dont je veux te couvrir,
J'explorerai les ports de tes grâces nuptiales D'une langue ondulante et jusqu'à te râvir.
Je baiserai ta bouche, y trouvant ma saveur, Je saisirai la souche de mon désir fébrile
Pour écarter les lèvres pleines de saveur En y laissant la sève d'un plaisir érectile.
Pour que tes yeux se plissent, que ton regard se trouble,
Je te laisse incertaine de ta possession Qui te frôle et se glisse et presse ton bouton.
La mousse de ta fontaine se mélange à son double Lorsque d'un coup de reins tu captures les miens,
Quand l'émotion de fondre nous fige et nous retient.
En posant ma poitrine sur la tienne que je presse, J'emprisonne tes jambes en te serrant les fesses;
Nous gémissons ensemble d'une tendre détresse, Pris d'une passion commune pour ce qui nous oppresse.
Je ramène mes genoux aux côtés de tes hanches, Tes yeux deviennent fous sous cette invasion franche,
Je me redresse un peu pour caresser ton corps Et te laisser tanguer entre mes cuisses ouvertes.
Tu y allumes un feu qui m'éblouit bien fort Mais j'aime te regarder courir droit à ta perte,
La pointe de tes seins redressée fièrement.
La danse de tes reins accélère, plus rythmée, Je cueille une auréole, je serre l'autre des dents,
Tes nerfs soudain s'affolent, tu t'affaisses essouflée. (Nish )



Attention ... J'accélère ! ... Plus vite ! ... Ton corps a faim de moi, je le vois !
Je me lâche, je jouis en toi ! Je cède à la volupté, Je ne me retiens plus !
j'enflamme nos corps, et nos sens. Je t'offre moi ma liqueur douce amère,
qu‘elle jaillisse en toi et remplisse ton ventre.

Tu me sens ! Mon corps vibre et se tend ! Onction bénie ! ... Je continue ! Je t'inonde de moi !
Ma sève humide se repend dans ta chair en vagues chaudes et c'est bon !
Tu t'abreuves de moi, je continue ! Encore ! ... bien au fond ! ... Je te remplis de moi !

Je reste bien au fond de toi. Restons l'un dans l'autre, enlaces, emboités, délicieusement !
Je te garde dans mes bras encore quelques instants, Ne bouge pas. Une bulle lumineuse nous coupe du monde.
Entre nos jambes coule tout l'humide de notre feu. Mon sperme chaud coule doucement entre tes cuisses
Mon foutre t'inonde, tu en trembles de plaisir, c'est si bon, tu ne trouves pas ?

Regarde moi dans les yeux. Tu es ouverte comme jamais, et tu as encore faim de moi.
Je m'approche à nouveau, je m'enfonce doucement, je glisse bien au fond de toi.
Et maintenant, j'accélère, ... plus vite ... Bien au fond ! Et je fuse dans ton ventre
le plaisir d'aimer, de se faire aimer et d'en jouir. Tu sens ? c'est de nouveau le paradis.

C'est un moment fort où se reveille l'eau qui dort Un moment clair où je me confonds a ta chair
C'est le feu et la soie C'est le vent qui court sous la peau
Et c'est t'apprendre avec les doigts qui me rend tout chose
C'est comme un mal en moi qui m'effraie qui me tord
Sens m'encore et fais moi perdre pied Dans ces eaux troubles fais-moi plonger
Me garder en toi le souffle court figer la pose Les yeux noyés comme deux mutants sous hypnose
C'est comme un mal en toi qui te pèse et te mord Baise m'encore et fais-moi tournoyer
Dans ces eaux sombres fais-moi plonger C'est se taire et fuir s'offrir à temps
Partir avant de découvrir D'autres poisons dans d'autres villes
Et en finir de ces voyages immobiles. (Etienne Daho)

Tu es haletante Le corps arqué d’envie La peau nue et ardente Sans même un alibi
Mes pulsions délirantes Me soufflent des envies Qu’une raison défaillante Ne peut teindre d’oubli
Déjà mon âme nue Clairement te désire Alors même que la mue n'est pas commencée
La savante alchimie Qui fait se changer Le plus doux des amis En chasseur assoiffé
Une vague mécanique Dans mes reins échauffés Alimente le cric de mon organe dressé
Mes yeux illuminés De toute ta beauté Viennent alimenter Le processus engagé
Mes mains dans une secousse Viennent à la rescousse Presque sans demander Sur la pointe des pieds
J’effleure ton corps, ta peau, ta bouche, tes seins. Et l’envie lancinante Se fait douleur
La tension enivrante devient torpeur J’entre dans ton ventre Presque comme un voleur
Je tombe à l’eau En plein rouleau Surfant sur ta peau Harmonie des tempêtes !
Je ne sais plus te dire Combien de temps Nous restâmes errants Sur ces vagues de plaisir….
Tu explosas, puis moi. Tu retombas, puis moi Je mourus encore une fois

Je suis ta flèche, fichée dans ta chair, ton corps est frémissant, tendu comme un arc.
Je remue en toi la terre et le feu, la mer et le vent.
Ecoute nos corps qui respirent et vivent de plaisir, J'ondule, tu m'aspires, je râle, tu gémis.
nos draps se froissent, nos pensées s'agitent et vadrouillent vers mille rêves impudiques.

Je m'enfonce en toi, te penetre, te comble, le plaisir monte en vagues, ton ventre est en feu.
Je me retire, laissant le vide. Tu te débats, je te reprends. complètement, passionnément.
Mon corps collé au tien, je te pénètre de nouveau, totalement. Me sentir en toi, grossir, durcir et m'allonger, investir ton ventre chaud.
Tes jambes écartées pour mieux me recevoir; tes jambes resserrées pour mieux me retenir
la jouissance qui monte en toi femme révélée Je t'investis, brutalement, sans concession, je te finis. Tu jouis.
Enflammée jusqu'au cœur. Je t'ai essoufflée, et nos yeux sont heureux. Je t'aime !

Aimons, foutons, ce sont plaisirs qu’il ne faut pas que l’on sépare ;
La jouissance et les désirs sont ce que l’âme a de plus rare.
D’un vit, d’un con et de deux cœurs, naît un accord plein de douceurs,
Que les dévots blâment sans cause. Amaryllis, pensez-y bien :
Aimer sans foutre est peu de chose, foutre sans aimer ce n’est rien. (Jean de La Fontaine)

Par l'aqueduc de sang, mon corps dans ton corps source de nuit
ma langue de soleil dans ta forêt, ton corps qui pétrit blé rouge, moi
Par l'aqueduc d'os, moi eau, moi nuit moi forêt qui avance,
moi langue, moi corps moi os de soleil
Par l'aqueduc de nuit, source de corps toi nuit du blé,
toi forêt dans le soleil toi eau qui attend, toi qui pétris les os
Par l'aqueduc de soleil, ma nuit dans ta nuit mon soleil dans ton soleil
toi qui pétris mon blé, ta forêt dans ma langue
Par l'aqueduc du corps l'eau dans la nuit ton corps dans mon corps
Source d'os. Source de soleils (Octavio Paz)


Que tu es superbe en ton désordre, Quand tu tombes, les seins nus,
Qu’on te voit, béante, te tordre Dans un baiser de rage, et mordre En criant des mots inconnus ! (Alfred de Musset)

Nos deux corps mélangés se mettent à vibrer Au son de nos soupirs, et les murs de la chambre
Témoins de ces ébats s'en trouvent empourprés, reflétant la bougie et ses chauds rayons d'ambre
Puis sur ma langue coule, échappée du foyer Ardent qui nait en toi, cette vague qui roule
Jusqu'au fond de ma gorge, dont j'aime à festoyer Lorsqu'en petits sursauts ton corps sous moi s'écroule

Et tu m'aspires fort et je laisse jaillir Une chaude liqueur, le fruit de mon orgasme;
Sous tes baisers brûlants je me sens défaillir Sur ton corps agité de quelques derniers spasmes (Djoe L'indien)

Tu te renversas, râlant sous ma caresse ;
Ta poitrine oppressée et dure de tendresse haletait fortement avec de longs sanglots.
Ta joie était brûlante et tes yeux demi-clos ; Et nos bouches, et nos sens, nos soupirs se mêlèrent
Un cri d'amour monta, si terrible et si fort Que des oiseaux dans l'ombre effarés s'envolèrent
Ainsi que deux forçats rivés aux mêmes fers Un lien nous unissait, l'affinité des chairs. (Guy de Maupassant)

Ô Spasmes, mélange du diable avec l'Ange
Sous le même linge où battent nos coeurs
S'exalte un échange de vives liqueurs. (Paul Valery)



j'étouffe ses sanglots, elle avale mes cris, nous bloquons dans nos gorges d'agonisantes plaintes
et, nos corps agités par de violents frissons, nous mourons foudroyés au sein du firmament...
Et nous restons ainsi, confondus, emmêlés, collés, anéantis, du dernier de nos souffles
au plus petit frisson, accrochés l'un à l'autre jusqu'à l'apaisement.

Comme une lame de fond amenant la vague ... Je sens petit à petit monter une rivière.
Au plus profond de ton corps, je t'inonde de moi comme la lave crachée d'un volcan déchaîné…
Les salves se succèdent irradiant nos sens. De nouveau, tu t'effondres
et laisse ton corps mollement glisser entre mes mains. Je murmure ton nom, tu murmures le mien…
nous nous aimons !
ma bien aimée (14) (E)
Sois femelle primale ! Ta vulve ouverte m'appelle à m'introduire en toi...Tes jambes écartées, j'approche de l'entrée
J'avance mon sexe en toi, écarte bien tes lèvres ! Je te sens toute ouverte, ...

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ma bien aimée (15)


laisse moi regarder tout ce que tu as reçue de moi. Je te sens vidée, attrapée jusqu’à l’âme.
garde moi encore quelques instants. Tu m'as essoufflée, et nos yeux sont heureux.
Ne t'inquiète pas de nos larmes. Des larmes de bonheur inondent nos paupières.
Ne bouge pas. Regarde moi ! Une bulle lumineuse nous coupe du monde.

Je me retire doucement de toi. Entre nos jambes coule tout l'humide de notre feu.
Je t'ai inondée, comblée. Sens-tu dans nos corps cette sensation de puissance
ma semence coule et t'envahit, le long de tes cuisses coule l'innocence
Une paix profonde nous gagne, toute de quiétude et de sérénité...
ma bien aimée (15) (E)
laisse moi regarder tout ce que tu as reçue de moi. Je te sens vidée, attrapée jusqu’à l’âme.
garde moi encore quelques instants. Tu m'as essoufflée, et nos yeux sont heureux.
Ne ...

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ma bien aimée (16)


Odorante et savoureuse
Tu dépasses sans te perdre Les fontières de ton corps
Tu as enjambé le temps Te voici femme nouvelle
Révélée à l'infini. (Paul Éluard)

Sous le pont Mirabeau coule la Seine Et nos amours Faut-il qu'il m'en souvienne
La joie venait toujours après la peine. Vienne la nuit sonne l'heure Les jours s'en vont je demeure
Les mains dans les mains restons face à face Tandis que sous Le pont de nos bras passe
Des éternels regards l'onde si lasse L'amour s'en va comme cette eau courante

L'amour s'en va Comme la vie est lente Et comme l'Espérance est violente
Passent les jours et passent les semaines Ni temps passé Ni les amours reviennent
Sous le pont Mirabeau coule la Seine
Vienne la nuit sonne l'heure Les jours s'en vont je demeure (Apollinaire)
ma bien aimée (16) (E)
Odorante et savoureuse
Tu dépasses sans te perdre Les fontières de ton corps
Tu as enjambé le temps Te voici femme nouvelle
Révélée à l'infini. (Paul Éluard)

...

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ma bien aimée (17)


Je repense à cette nuit, Je revis chaque moment de cette apothéose !
Tu t'es blottis contre moi, je t'ai serrée dans mes bras, Tu me réchauffais de ton corps
tu me caressais de tes seins lourds et beaux ils étaient mous et tendres,
ils pendaient comme des fruits murs j'effleurais de mes lèvres tes mamelons pointus

ton regard brillait, ton visage s'éclairait tu te cambrais, tes yeux s'illuminaient
tu m'as fais entrer dans la chaleur de ton nid. Tu montais et tu descendais, tu glissais sur mon mat
tu allais tu venais avec joie et jouissance tu m'embrassais partout et me conduisais au paradis
je ne sais plus où je suis

j'aime ton corps, la joie qui coule en moi quand je détiens ta bouche,
la possession qui me brûle de tous les feux du monde,
le jaillissement de mon sang au fond de toi, ton plaisir qui surgit du volcan de nos corps,
flamme dans l'espace, embrasement. (Francois Mitterand (lettre à Anne)

Je t'imaginais nue sous une pluie d'étoiles, Tu n'étais qu'une rose, fragile, entre mes bras
Le ciel nous protégeait, et te voir là sans voile Faisait cogner mon coeur ; je repoussais le drap.
Puis sur ta peau si douce, les mains je promenais, tu me disais : " Sois sage, attends encore un peu ! ",
Je ne t'écoutais guère, le désir m'emmenait Vers ces contrées sauvages où la chair est de feu.

Me faisant plus pressant, je pétrissais ton corps, Brusquant un peu ton âme très pure et romantique;
Ton regard d'amoureuse semblait me dire : " Plus fort ! Va pour la frénésie, ne me ménage point !
Sois amant merveilleux, fougueux et érotique !
Souvent j'en ai rêvé quand tu étais au loin. " (Bernard Lanza)


Surprendre l’infinie tendresse Apprendre la douceur de tes mains
Frémir à l’idée de l’instant prochain Et succomber sous tes caresses
Enchevêtrer nos pudeurs Briser les chaînes de nos interdits
Entrevoir les chauds secrets enfouis Et déchaîner nos ardeurs

Rendre nos lèvres muettes Effleurer nos langues encore timides
Respirer de l’autre le doux humide Et colorer tes pommettes
Surprendre l’infini plaisir Apprendre la violence de tes voluptés
Couvrir de mes baisers ton corps apaisé Et auprès de toi, vieillir…

nous sommes secoués d'un indicible frisson qui nous ébranle
la vague se retire lentement nous laissant épuisés
nous restons ainsi en silence sans bouger unis l'un à l'autre
pour nous redire dans les yeux je t'aime à la folie


Je suis en manque de toi, en manque de ton parfum,
de ta bouche qui épouse mes rêves dans de délicieux va et viens
Retenir nos élans pour que la nuit n´en finisse pas,
tout oublier sous mes doigts impatients, puis trouver ta voie sacrée

Je n´ai qu´un pays, celui de ton corps Je n´ai qu´un peché, ton triangle d´or
Je découvre en toi Toutes les audaces Lorsque tu dénoues tes jupons soyeux,
je m´engloutis au fond de tes yeux Ta gorge étincelante, tes buissons secrets
Je ne pense plus qu´à me perdre au plus profond de toi, ta peau manque à ma peau.

Je n´en peux plus Je souscris à tous Ces plaisirs sublimes
Et soudain tu trouves La caresse ultime
qui arrache en moi un cri de victoire Quand tu m´aimes (Herbert Leonard)

Coucher avec toi Pour le sommeil côte à côte Pour les rêves parallèles Pour la double respiration
Coucher avec toi Pour l’ombre unique et surprenante Pour la même chaleur Pour la même solitude
Coucher avec toi Pour l’aurore partagée Pour le minuit identique Pour les mêmes fantômes
Coucher avec toi Pour l’amour absolu Pour le vice, pour le vice Pour les baisers de toute espèce
Coucher avec toi Pour le naufrage ineffable Pour se prouver et se prouver vraiment
Que jamais n’a pesé sur l’âme et le corps des amants Le mensonge d’une tâche originelle (Robert Desnos.)



Tu veux tant de caresses et tu veux tant de mots Que parfois je te laisse un chagrin sur la peau.
Les courbes de ton corps m’arrachent à l’ennui Du verbe qui s’endort et de la chair flétrie.
Sur ton sein lisse et doux ma main cherche à l’envie A devenir la prose que ta langue me crie.
Sur ton regard de braise qui flambe et se trahit Je souffle en criminel pour attiser mon vit.

L’alexandrin m’entraîne vers tes hanches gourmandes
Et plus rien ne me freine c’est mon cerveau qui bande.
Ta descente de rein est un creuset immense
Pour le poète enclin à lâcher sa semence. (Marvic)


Tout s'est passé si vite, tu étais soûle de vent, même avec les yeux clos, tu voyais les étoiles. Tu te laissais conduire, t'agrippant à ma taille tu retenais ton souffle, nous glissions sur la route. Je racontais mes terres et ma part du monde, tu ne m'entendais plus, tu voyais la buée qui sortait de ma bouche, se detachant du ciel, mes doigts gantés désignaient l'horizon.
Tu t'est retourné et tu m'a embrassé.

Sa langue chaude a écarté mes lèvres. Le froid aurait du me figer, mais un feu me ravageait l'intérieur. Je l'ai embrassé, j'ai retiré mes gants et j'ai passé mes doigts sous ses vêtements, sur la peau de ses flancs. Je l'ai vu frissonner.
Il m'a devinée ... il a pris son manteau et il m'a allongée. Il m'a pénètrée comme un loup, en hurlant au soleil couchant. Il était en moi, ses mains sur mes seins chauds, et il m'a enfourchée encore mieux qu'une moto, il a mordu mon cou et sa salive s'est glaçée sur ma peau.
Je crois que c'est là, quand nos regards se sont croisés, que j'ai tout attrapé, l'amour, l'orgasme et la fièvre. Il a crié et j'ai vibré, sa chaleur dans mon ventre, mon cou gelé, sa semence qui s'éjectait en moi, et ce fut bon, oui, si bon de me sentir si petite dans cet univers infiniment grand.

(Dominique Chénier)

Tu étais à genoux et montrait ton derrière Dans le receuillement profond de la prière.
Pour le mieux contempler j'approchai de ton banc: Sous ta jupe levée il me sembla si blanc
Que dans le temple vide où nulle ombre importune N'apparaissait au loin par le bleu clair de lune,
Sans troubler ta ferveur je me fis ton amant. Tu priais toujours. Je perçus vaguement
que tu bénissais Dieu dans le doux crépuscule. Et je n'ai pas trouvé cela si ridicule. (Germain Nouveau)



Je fais souvent ce rêve étrange et pénétrant D'une femme inconnue, et que j'aime, et qui m'aime
Et qui n'est, chaque fois, ni tout à fait la même, Ni tout à fait une autre, et m'aime et me comprend.
Car elle me comprend, et mon cour, transparent Pour elle seule, hélas ! cesse d'être un problème
Pour elle seule, et les moiteurs de mon front blême, Elle seule les sait rafraîchir, en pleurant.

Est-elle brune, blonde ou rousse ? _ Je l'ignore. Son nom ? Je me souviens qu'il est doux et sonore
Comme ceux des aimés que la Vie exila. Son regard est pareil au regard des statues
Et, pour sa voix, lointaine, et calme, et grave,
elle a L'inflexion des voix chères qui se sont tues. (Paul Verlaine)


Pour la lampe déjà éteinte Et la première de vos plaintes La porte à peine refermée
Pour vos dessous qui s'éparpillent Comme des grappes de jonquilles Aux quatre coins du lit semées
Pour vos yeux de vague mourante Et ce désir qui s'impatiente Aux pointes de vos seins levées
Pour vos toisons de ronces douces Qui me retiennent, me repoussent Quand mes lèvres vont s'y noyer

Pour vos paroles, démesures La source, le chant, la blessure De votre corps écartelé
Pour vos reins de houle profonde Pour ce plaisir qui vous inonde En long sanglots inachevés
Je vous aime (Jean Ferrat)


Le plus beau concerto est celui que j'écris Sur les claviers jaloux de ton corps ébloui
Quand mes hautbois en caravanes Viennent mourir dans tes jardins
Et que m'offrant tant de festins
Tes lèvres dansent la pavane

Le plus beau concerto est celui de ta voix Les matins reconquis à l'archet de mes doigts
Quand tu meurs à mes violoncelles Les anges cassent leurs violons
Et sont jaloux de nos chansons
Car la musique en est trop belle (Leo Ferré)

La première fois où je t'ai vue, tu avais choisi ton endroit Pour exercer ta belle vertu à l'égard des gens de droit
Tu pris la chose en main Je ne refusai pas je me fis conduire Je n'avais pas le choix
Tu m'as demandé de te dire un grand oui à haute voix C'était une remise dérobée. Tu voulais du bien de moi
Tu m'offris un baiser Je n'avais plus du tout froid Et dans un grand silence, tu m'as dis : je suis à toi (zoran)










ma bien aimée (17) (E)
Je repense à cette nuit, Je revis chaque moment de cette apothéose !
Tu t'es blottis contre moi, je t'ai serrée dans mes bras, Tu me réchauffais de ton corps
tu me caressais de tes seins lourds et beaux ...