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mercredi 17 décembre 2025 - 12h52
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Les courtisanes à Venise (Carimo)


Les courtisanes formées à Venise autrefois
S’occupaient des galants, aimablement, par trois

Deux profitant de mains à la douceur experte
Le troisième exploitant une occasion offerte
En situation où sans pouvoir dire mot
La courtisane active engraissait son magot.

On appela cela "trio délicieux"
Le centre en fut toujours un peu plus onéreux
Un récit libertin l’expliqua aux profanes
En nommant ce haut fait "bouche de courtisane".

Carimo
Les courtisanes à Venise (Carimo) (E)
Les courtisanes formées à Venise autrefois
S’occupaient des galants, aimablement, par trois

Deux profitant de mains à la douceur experte
Le troisième exploitant une occasion offerte
En ...

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Ensorceleuses (Chrysalide)


Ensorceleuses
Serions-nous Ces sorcières Envoûteuses d'amants
Ces jeteuses de sorts Subissant leur naissance
Amazones chasseresses Dévoreuses de chair
Vous livrant tout entier Au bûcher de nos coeurs ?

Déposez donc les armes Laissez-vous envahir
Et à bride abattue Savourez nos vallons
Acceptez pour une fois D'en devenir la proie,
De brûler à la flamme D'un corps possédé
Portez-en l'étendard Et faites en le siège
Avant que ne survienne Le repos du guerrier.

Chrysalide
Ensorceleuses (Chrysalide) (E)
Ensorceleuses
Serions-nous Ces sorcières Envoûteuses d'amants
Ces jeteuses de sorts Subissant leur naissance
Amazones chasseresses Dévoreuses de chair
Vous livrant tout entier Au bûcher de nos coeu ...

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ils ont joués de mon corps


Je suis devenue femme...
Lentement, ils ont joués de mon corps,
Eveillant au désir, le grain de ma peau,
Caressant mes seins avec douceur,
Me faisant découvrir mille plaisirs,
M'incitant à l'impudeur,
Me forçant sans douleurs,
Allant et venant, m'oubliant,
Pour mieux me faire vibrer,
Et revenir en vainqueurs,
Pour enfin, me faire partir...
Sous leurs doigts musiciens...

BB
ils ont joués de mon corps (E)
Je suis devenue femme...
Lentement, ils ont joués de mon corps,
Eveillant au désir, le grain de ma peau,
Caressant mes seins avec douceur,
Me faisant découvrir mille plaisirs,
M'incitant à l'i ...

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Une femme mystérieuse (Cyr)


Une femme mystérieuse, je la croyais seule
Regards troublés, désirs naissants,
Je la sens A la fois proche et rebelle,
Ma main sur sa taille Chaude Caresse un rêve,
L'ensorceler La faire mienne.
Elle est belle. Où sont ses failles...?
De sa souplesse sensuelle De son décolleté offert
A mes yeux comme des fenêtres A mon âme de poète !

Son amant a surgit Cavalier de prestance !
Car nos yeux A moi, à lui, D'une même lueur ont luit :
Cette femme, nous allions l'aimer ! De concert, en symbiose,
D'une même flamme, D'une même tendresse, Des mêmes caresses !
Pour la porter au pinacle, En faire la maîtresse De divins spectacles,
Dédier notre prose A son plaisir, en osmose...

© Cyr
Une femme mystérieuse (Cyr) (E)
Une femme mystérieuse, je la croyais seule
Regards troublés, désirs naissants,
Je la sens A la fois proche et rebelle,
Ma main sur sa taille Chaude Caresse un rêve,
L'ensorceler La faire mienne.

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Pierrot (Colette Renard)


Au clair de la lune, Mon ami Pierrot.
Prête-moi ta plume, Mon mari est sot.
Sa chandelle est morte Et manque de feu.
Ouvre-moi ta porte. Pour baiser un peu.

Pierrot répondit : Je garde ma plume
Pour baiser Nini. Va chez la voisine,
Elle aim' s'amuser. Elle est un peu gouine,
Elle a du doigté.

Mais chez la voisine Y avait un mond' fou.
Des chambr's aux cuisines, On baisait partout.
Et sur la pelouse, Des gens distingués
Faisaient un' partouze: C'était follement gai.

J'entrai dans le jeu. Entourée de plumes,
C'était merveilleux. J'en pris une belle
Sur un rayon d'or. Ah ! quelle chandelle !
Je la sens encore !

Je fus au déduit Je pris tout's les plumes,
Oh ! la, la ! Quelle nuit ! Soufflées de la sorte,
Par le vent d'amour ; Les chandell's sont mortes
Au lever du jour.

Colette Renard
Pierrot (Colette Renard) (E)
Au clair de la lune, Mon ami Pierrot.
Prête-moi ta plume, Mon mari est sot.
Sa chandelle est morte Et manque de feu.
Ouvre-moi ta porte. Pour baiser un peu.

Pierrot répondit : Je garde ma plume
Pour bai ...

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Odalisques (Francis Etienne Sicard)


Lascives et vaincues des sultanes se plient
Aux regards de mes mains, et sans aucune trêve,
Dansent, nues et voilées, le long de lentes grèves
Où pavanent des paons dont elles boivent les cris.

D’immenses éventails chassent de leurs étoiles
Les eunuques attisés par des désirs de chair
Qu’un flamboyant démon envoute de son voile.

L’orient se couche alors comme un fauve de marbre
Dont les griffes damnées déchirent d’un éclair
Les rires d’un berger allongé sous un arbre.

Francis Etienne Sicard, Odalisques, 1995
Odalisques (Francis Etienne Sicard) (E)
Lascives et vaincues des sultanes se plient
Aux regards de mes mains, et sans aucune trêve,
Dansent, nues et voilées, le long de lentes grèves
Où pavanent des paons dont elles boivent les cris.

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deux belles maîtresses (Gilles Butin)


J’ai eu deux belles maîtresses, pendant plus de huit mois
Elles étaient sans paresse, et elles n’aimaient que moi
Toujours l’une derrière l’autre sans jamais se fâcher
Elles étaient deux apôtres à mes pieds, enlacées.
Je les ai connues à Auch, elles sortaient d’une boîte
L’une était à ma gauche et l’autre mal à droite.
Elles avaient grand plaisir à se faire marcher.
A se faire courir, à se faire sauter.
Aussi, je n’ai pu croire à leurs virginités
Lorsque le soir venu, je les ai pénétrées.
Ça s’est fait sans un cri, tout juste un peu serré
Et quand j’en suis sorti, j’ai pu prendre mon pied.
Elles ne m’ont pas quitté malgré toutes les souffrances
Que je leur ai données souvent par ignorance.
Les coups sur les trottoirs, les attentes dans les gares
Et ces déchets de chiens, qu’elles prenaient pour un rien.
Et si je suis ici, devant vous tout penaud
C'est que votre vernis a quitté votre peau
Pardonnez-moi, mes belles, mais je dois vous laisser
Là dans cette ruelle, toutes nues, sans lacets.
Vous avez trop vieilli, vous n’êtes plus très sûres
Vous que j'ai tant chéries, vous mes vieilles chaussures.

Gilles Butin
deux belles maîtresses (Gilles Butin) (E)
J’ai eu deux belles maîtresses, pendant plus de huit mois
Elles étaient sans paresse, et elles n’aimaient que moi
Toujours l’une derrière l’autre sans jamais se fâcher
Elles &eac ...

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dans le lit de Machiavel (Spain choay)


C’est dans le lit de Machiavel,
Que je rencontre mes amantes,
Je vis mes amours au bordel,
Où j’entretiens mes douces galantes,

Je joue l’humour et la luxure,
Dans un décor de carton pâte,
Pour caresser leur chevelure,
Leur jolie bouche, leur peau d’albâtre,

Tantôt j’abuse de leur plaisir,
Pour faire jaillir ce qui m’anime,
Quand elles s’amusent de mes désirs,
Muses égéries de mes abîmes.

Vertige sans fin frappe à ma porte,
De leurs frissons désabusés,
Que vienne le diable et qu’il m’emporte,
De les avoir trop aimées...

Spain choay
dans le lit de Machiavel (Spain choay) (E)
C’est dans le lit de Machiavel,
Que je rencontre mes amantes,
Je vis mes amours au bordel,
Où j’entretiens mes douces galantes,

Je joue l’humour et la luxure,
Dans un décor de carton ...

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Albertus ou l'ame et le pêché (Theophile Gautier)


Des rires frénétiques, des cris de volupté,
des râles extatiques, de longs soupirs mourants,
des sanglots et des pleurs :idolo del mio cuor, anima mia,
mon ange, ma vie,et tous les mots de ce langage étrange
que l’amour délirant invente en ses fureurs,
voilà ce qu’on entend.
l’alcôve est au pillage, le lit tremble et se plaint,
le plaisir devient rage ;ce ne sont que baisers et mouvements lascifs ;
les bras autour des corps se crispent et se tordent,
l’oeil s’allume, les dents s’entrechoquent et mordent,
les seins bondissent convulsifs.

Théophile Gautier (1811-1872)
Albertus ou l'ame et le pêché (Theophile Gautier) (E)
Des rires frénétiques, des cris de volupté,
des râles extatiques, de longs soupirs mourants,
des sanglots et des pleurs :idolo del mio cuor, anima mia,
mon ange, ma vie,et tous les mots de ce langag ...

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caresses et passes (Prune)


Sur les peaux douces…
caresses et passes,
Nos sexes face à face,
se glissent et s’effacent,
Se faufilent et laissent place
Aux doigts sur la peau lisse…
Ça glisse…et coule
Fesses impasses…
petite mort lasse…
Bouches et lèvres
tracent et tissent
Un fil de délices
sur nos peaux douces
et lisses…
Qui jouissent.

Prune
caresses et passes (Prune) (E)
Sur les peaux douces…
caresses et passes,
Nos sexes face à face,
se glissent et s’effacent,
Se faufilent et laissent place
Aux doigts sur la peau lisse…
Ça glisse…et coule ...

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melée royale


Etendues et actives sur le tapis royal,
nues et chaudes, entremêlées, mélangées,
quelques unes des perles du royaume,
la lumière des candélabres caressent les chairs
qui glissent entre elles.
Mon glaive de chair bien affûté glisse
dans le fourreau d'une femme yemenite
à la longue chevelure noire ondulante
elle pousse des râles, des cris perçants,
le visage rougi d'excitation.
Les chairs roses subissent le frottement intense
de ma grande lame de chair, de sang et de semence.
Semence royale qui féconde
et qui grouille dans son ventre,
ventre gonflé, seins tendus en formes d'ogives,
les grands bouts noirs hérissés,
gonflés par l'excitation des corps.
Dans une dernière charge,
j'enfonçe mon organe qui bouillonne,
Je leve la tête et expire un cri libérateur.

Pendant ce temps, un couple se livre aux passions charnelles
Lui, à cheval sur la croupe de sa compagne,
Les lèvres du portail rose feminin
n'offrent que peu de résistances à l'assaut brusque du bélier,
l'organe male se fraye un chemin
dans toutes les antres où il peut entrer.
On sent l'organe palpiter, bouillonner,
par la seule friction dans le passage étroit qui se referme,
Plus il y met de vigueur, plus la friction le rend fou de désir
et plus le plaisir devient démentiel,
les yeux fermés, cramponné,
il pousse des gémissements exprimant son plaisir.
Il vient fébrile, haletant, soufflant en alternance,
les yeux exorbités au moment de l'orgasme.
Il hurle, gesticule, s'accrochant à sa partenaire.
Celle-ci voit sa tête basculer de tout bords,
dans un mouvement, incontrôlable.
l'amante, s'offre, avide des plaisirs
procurés par la verge de son compagnon,
verge qu'elle enduit d'une huile orientale
qui la fait gonfler, prolongeant l'érection,
augmentant la sensibilité et facilitant le glissement.

je suis toujours assis sur le fond du bain,
avec cetete fois ci une polynesienne
qui s'empale sur moi, à son rythme,
tantôt lent et grisant, tantôt rapide et lancinant
glissant sur mon sceptre, gonflé dur en elle,
et chargée de la semence royale
dont je m'efforçe de contenir l'envie de jaillir en coups de canon.
Son dos ambré mouillé, ses cheveux noirs
collés à sa peau frottant sur mon torse,
mes mains baladeuses se font aventurières,
alors que la féline se fait impétueuse, exhalant des râles sonores
dont le souffle chaud se fait sentir sur ma joue.

Un homme, un peu plus loin, le membre palpitant,
s'est engouffré au fin fond de l'antre de la chinoise,
ses bourses cognant au même rythme
que les soupirs de contentements
qui fusent de sa bouche et me font tressaillir.
Les yeux fermés, perdu en elle dans des délices charnels,
il veut que son plaisir fut éternel.
Mais toutes bonnes choses ayant une fin,
il explose sa semence en elle,
arrachant un grand râle puis une exclamation de frustration.
Serrant les dents, agrippant sa partenaire,
il persiste jusqu'à l'épuisement, glissant vivement dans l'antre.

L'antre de la polynésienne est maintenant rempli de mon nectar,
je place le corps frémissant de plaisirs
sur les dalles autour du bain, sur le dos,
remontant les cuisses sur son ventre.
La vahiné se glisse dans le bain
et sa bouche vient se plaquer sur la mienne.
Sans voir l'homme qui la prend par l'arriere
Sans avertir, l'homme derriere elle
entre son mat dans le fourreau de ma polynésienne
et les râles de ma vahiné, se perdent dans ma bouche...

le harem a vu naître 200 enfants, issus de 91 femmes,
celles mariées parmi les 135 du harem,
la 135em étant celle qui semblait se régaler
avec un quelque chose de ma personne
dans le fond de sa bouche, blottie sous mon bureau.
L'heure approchait pour le repas du soir,
qui, comme à l'habitude, promettait d'être animé,
avec les musiciens, les danseuses du ventre
et un repas digne de l'Olympe,
que je partagerai ce soir avec l'émir du Qatar.
Sous la table, ma belle promise avale des jets de semence,
qui pulsent sur sa langue humide.
Elle me regarde de ses yeux de féline avide.
Ses cuisses se sont refermées sur mon pied qui l'effleure.
Un plaisir qui s'est fait attendre et qui n'est que meilleur.
melée royale (E)
Etendues et actives sur le tapis royal,
nues et chaudes, entremêlées, mélangées,
quelques unes des perles du royaume,
la lumière des candélabres caressent les chairs
qui glissent e ...

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corps enchevêtrés (Cyr)


Orgie de corps enchevêtrés !
Seins, phallus, bouches et trous
sont passés au crible,
s'agitent ensembles déchaînés,
explorant chaque tabou
dans une masse indescriptible.

Orgie de chair !
On bât le fer !
Orgasmes chauds
qui coulent à flot,
corps à corps - dos à dos.
Bruit et fureur de la peau,
claque comme un drapeau
sous le flux des assauts !

Lunes rebondies,
fouettées de sperme.
Pénis enfouis
bavant leur crême.
Mamelles et gorges déployées,
membres sucés, branlés, éjaculés !

Dans un florilège d'efforts incessants
les corps s'agitent en nombre,
peu importe qu'ils soient mille ou cent
la lumière jailli de leurs ombres.

Je ne peux bientôt plus me retenir
et plonge dans cette mer de plaisir...

Cyr
corps enchevêtrés (Cyr) (E)
Orgie de corps enchevêtrés !
Seins, phallus, bouches et trous
sont passés au crible,
s'agitent ensembles déchaînés,
explorant chaque tabou
dans une masse indescriptible.

O ...

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soyons fous (Cyr)


Debout ! verges qui traînez à terre
Debout ! vierges qui restez sur votre faim
L'orgasme tonne en son cratère
C'est l'éjaculation de la fin
De la morale faisons table rase
Foule soumise, debout ! debout !
Nos corps en sommeil réclament l'extase
Nous sommes bien trop sages, soyons fous !

C'est le rut final
Accouplons nous et demain
L'amour animal
S'ra not' pain quotidien !

Il n'est pas de baiseur suprême :
Ni Priape, ni Casanova, ni catin,
Géniteurs, foutons- nous nous-mêmes !
Décrétons le rut commun !
Pour que le puritain rende gorge
Pour que la liberté et l'amour soient nos idéaux
Soufflons nous-mêmes notre forge,
Battons le fer quand il est chaud !

C'est le rut final
Accouplons nous et demain
L'amour animal
S'ra not' pain quotidien !

Cyr
soyons fous (Cyr) (E)
Debout ! verges qui traînez à terre
Debout ! vierges qui restez sur votre faim
L'orgasme tonne en son cratère
C'est l'éjaculation de la fin
De la morale faisons table rase
Foule soumise, debou ...

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trois capitaines (Colette Renard)


A la claire fontaine, Hier soir après dîner
Y' avait trois capitaines Qui m'ont deshabillée.
Et là, sous la verdure, Tous les trois à la fois
M'ont glissé leur nature Dans tous les bons endroits.

Après les capitaines, Vint le gentil meunier,
M'a pris la turlutaine Et s'en est régalé.
Puis, ce fut le notaire Passant sur le chemin
Qui me mit son affaire Gentiment dans la main.

Après quoi, les gendarmes, Vinr'nt vraiment polissons
Tous deux verser leurs larmes Sur mon petit gazon.
Là, je vis sous la lune Arriver le bedeau
Qui me dit: viens ma brune, Fair' la bête à deux dos.

Puis, le maître d'école, A son tour est venu
M'a glissé son obole Dans l'abricot fendu.
Enfin, tout le village, Par l'amour allèché,
Me fit un ramonage Dont je me souviendrai.

Quell' bell' nuit pour un' femme, Quel voluptueux gala
Car comme vous mesdames, Je ne pense qu'à ça.
Il y a longtemps que je baise, Jamais, je ne m'arrêt'rai

Colette Renard
trois capitaines (Colette Renard) (E)
A la claire fontaine, Hier soir après dîner
Y' avait trois capitaines Qui m'ont deshabillée.
Et là, sous la verdure, Tous les trois à la fois
M'ont glissé leur nature Dans tous les bons e ...

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recette legumiere (Jean-Pierre Coffe)


Prenez quelques belles aubergines,
brillantes, bien en chair, la peau tendue,
couchées dans le lit dune cocotte (en fonte).
Dès qu’une douce chaleur les envahit,
elles s’alanguissent, s’offrent.

Le poivron, aux aguets, approche,
constate leur disponibilité,
et sans même demander leur approbation,
se glisse sur elles.
L’aubergine n’est pas raciste,
rouges, verts ou jaunes, elle les accepte tous,
dès l’instant où ils sont déshabillés, épépinés.
Séduit, le poivron fond.

La courgette, pudique mais excitée
elle se tripote le pédoncule depuis un moment –
attend les premiers signes de fatigue
pour s’introduire auprès d’eux et ranimer les ardeurs.
Impatiente elle n’a pas l’air comme ça la courgette –
elle enjambe la cocotte et très vite se mélange,
une main sur l’aubergine, la bouche sur le poivron.
Elle est disponible, elle en veut,
elle en a, partout et sauvagement.

La tomate, grande prêtresse des mélanges, attend le moment propice.
Les soupirs de l’aubergine, les gémissements de la courgette,
la fougue du poivron la mettent au comble de l’excitation.
Elle veut du plaisir.
Sans tarder, elle pénètre dans la débauche des parfums déjà mêlés,
embrasse, étreint, ranime et se laisse enfin prendre par toutes les turgescences.
Les odeurs s’unissent, les jus se mélangent. L’orgie est à son comble.

L’ail a peur de ne pas en être,
il se déshabille rapidement, enlève sa pelure
et la gousse gonflée se précipite dans la bacchanale
et apporte sa note d’originalité.

Le laurier qui aime tout le monde et que tout le monde aime,
sait se montrer indispensable, posant sa feuille de l’un à lautre.
Il se fait léger, superficiel, volatile,
attentif à ne pas gâcher par son amertume
la suavité de ces ébats incestueux.

Le thym, fébrile, ne veut pas être en reste,
il se précipite, impatient de se répandre
au milieu de toutes ces fragrances.

Quand tous les participants commencent à se fatiguer,
certains même à s’effondrer,
le piment fait son apparition, triomphant,
volant comme un oiseau
au secours des défaillances des uns et des autres,
exaltant par son énergie les plus indolents.

En langage légume ,
cela s’appelle faire une ratatouille

Jean-Pierre Coffe
recette legumiere (Jean-Pierre Coffe) (E)
Prenez quelques belles aubergines,
brillantes, bien en chair, la peau tendue,
couchées dans le lit dune cocotte (en fonte).
Dès qu’une douce chaleur les envahit,
elles s’alanguissent, s’of ...

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gorge tendue bien haute


Retirant de sa bouche gourmande mon dard presque fumant,
Au-dessus d'elle je me redresse.
Je saisis alors avec adresse mon pieu frémissant de plaisir
Je l'agite avec entrain, pour le faire jouir !
Dirigeant mes giclées sur les seins de la brune,
gorge tendue bien haute Ah ! Mes lubriques femelles !
J'aime vous voir me sucer si sereines
Quand ma trique se vide de toutes ses veines
Sur vos corps souples de reines.
Et quand la source se tarit enfin, toutes les bonnes choses ayant une fin,
Nos trois dépouilles s'allongent repues, corps alanguis, encore chauds et nus,
Dans les draps tourmentés de nos précédents assauts
Accueillant maintenant : notre mérité repos…
gorge tendue bien haute (E)
Retirant de sa bouche gourmande mon dard presque fumant,
Au-dessus d'elle je me redresse.
Je saisis alors avec adresse mon pieu frémissant de plaisir
Je l'agite avec entrain, pour le faire jouir !
Dirigeant mes gic ...

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Lorsque s'éteint la ville (Rezvani)


Lorsque s'éteint la ville Et que dorment les braves gens
Toutes les jeunes filles se lèvent prudemment
Tenant leurs escarpins délicatement
Elles s'en vont malgré le vent dans les bois et dans les champs
Pour s'allonger dans les bras ... de leurs amants

Toutes les femmes du monde et les femmes mariées
Ont laissé leurs persiennes entrebâillées
Et pendant que leurs maris rêvent de la femme d'un ami
Un intrus se glisse dans leur lit, amoureusement

Lorsque reposent leurs femmes, blotties contre l'amant
Les maris, l'œil en flamme, Escaladent les couvents
Et les nonnes, qui croient rêver, se réveillent
dans les bras d'un sous-préfet

Dans les les alcôves parfumées sommeillent les présidents
Donnant de fougueux baisers à des dames distinguées
En pâmoison dans les bras anonymes

Cette histoire se passe loin d'ici
Dans notre doux pays Les amants ramassent
les femmes perdues, les jeunes filles seules
Leurs parents sont fidèles. Les nonnes à leurs âmes veillent
Tout ce monde ne connaît pas
Les tentations des plaisirs anonymes

© Rezvani
Lorsque s'éteint la ville (Rezvani) (E)
Lorsque s'éteint la ville Et que dorment les braves gens
Toutes les jeunes filles se lèvent prudemment
Tenant leurs escarpins délicatement
Elles s'en vont malgré le vent dans les bois et dans les cham ...

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une brune, une blonde


Mon sexe raide, s'est engouffré au fin fond d'une brune,
mes bourses cognent au même rythme
que ses soupirs de contentements
qui fusent de sa bouche et me font tressaillir.
Les yeux fermés, perdu en elle dans des délices charnels,
Je voudrais que son plaisir soit éternel.
Mais toutes bonnes choses ayant une fin,
j'explose ma semence au fond de son ventre,
arrachant un grand râle puis une exclamation de frustration.
Serrant les dents, agrippant ma partenaire,
je persiste jusqu'à l'épuisement,

A peine sorti de ma belle brune,
Mon glaive de chair bien affûté
glisse dans le fourreau d'une blonde
à la longue chevelure ondulante
elle pousse des râles, des cris perçants, le visage rougi d'excitation.
Les chairs roses subissent le frottement intense
de ma grande lame de chair, de sang et de semence.
Semence mâle qui grouille dans son ventre,
ventre gonflé, seins en formes d'ogives,
les grands bouts noirs gonflés, tendus par l'excitation du corps.
dans une dernière charge,
j'enfonçe mon organe qui bouillonne,
Elle leve la tête et j'expire un cri libérateur.
L'antre de ma jolie blonde
est maintenant rempli de mon nectar,
une brune, une blonde (E)
Mon sexe raide, s'est engouffré au fin fond d'une brune,
mes bourses cognent au même rythme
que ses soupirs de contentements
qui fusent de sa bouche et me font tressaillir.
Les yeux fermés, perdu en e ...

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essaims (Edmond Haraucourt)


Je déshabille leurs seins : Mes caresses, par essaims,
S'abattent sur les coussins De leurs poitrines ;
Je me vautre sur leurs flancs, Ivre des parfums troublants
Qui montent des ventres blancs A mes narines.
Vous aussi. Nymphes, splendeurs
Que pour mes fauves ardeurs
L'art du pinceau sans pudeurs A dévêtues :
Vos formes, obstinément, Me tirent comme un aimant ;
J'ai de longs regards d'amant Pour les statues.
Doux, je promène ma main Aux rondeurs du marbre humain,
Et j'y cherche le chemin Où vous mes lèvres. Ma langue en fouille les plis ;
Et sur les torses polis, Buvant les divins oublis, J'endors mes fièvres.
- Ainsi, toujours tourmenté Par des soifs de volupté,
J'emplis de lubricité Mes vers eux-mêmes ;
Et quand mes nerfs sont lassés, Quand ma bête crie : assez,
J'onanise mes pensés Dans mes poèmes !

Edmond Haraucourt
essaims (Edmond Haraucourt) (E)
Je déshabille leurs seins : Mes caresses, par essaims,
S'abattent sur les coussins De leurs poitrines ;
Je me vautre sur leurs flancs, Ivre des parfums troublants
Qui montent des ventres blancs A mes narines.
Vous aus ...

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fils de Pan (Arthur Rimbaud)


Gracieux fils de Pan ! Autour de ton front
couronné de fleurettes et de baies
tes yeux, des boules précieuses, remuent.
Tachées de lies brunes,
tes joues se creusent.
Tes crocs luisent.
Ta poitrine ressemble à une cithare,
des tintements circulent
dans tes bras blonds.
Ton cœur bat dans ce ventre
où dort le double sexe.
Promène-toi, la nuit,
en mouvant doucement cette cuisse,
cette seconde cuisse
et cette jambe de gauche.

Arthur Rimbaud
fils de Pan (Arthur Rimbaud) (E)
Gracieux fils de Pan ! Autour de ton front
couronné de fleurettes et de baies
tes yeux, des boules précieuses, remuent.
Tachées de lies brunes,
tes joues se creusent.
Tes crocs luisent.
Ta ...

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J’ai invité quelques amis
connaisseurs de plaisirs, de chair chaude,
des amoureux de plats délicats et exotiques,
des esthètes de cuisses fermes, de fesses rondes,
des prédateurs pourvus d’une langue humide et douce,
d’une belle queue rigide et veloutée,
une vraie bénédiction pour nos corps affamés.

J’ai dressé une table royale, une grande moquette blanche,
un boutis de velours pour plus de confort,
un gros édredon de soie pour la légèreté de la plume d’oie,
quelques fleurs pour les senteurs de printemps.

Je promets des mets délicieux, savoureux,
Nous sommes donc là, couchés, paisibles
autour de ton corps savoureux ;
seule une veine de ton cou palpite un peu plus fort, un peu plus vite,
trahissant le désir et la légère angoisse mêlés.

Nous sommes tous là, autour de toi, à contempler nos futures agapes,
Les envies tactiles font leur chemin dans les cerveaux.
Les mains se délient, elles veulent toucher,
émouvoir ton corps offert à leurs yeux, à leurs doigts,
elles n’y tiennent plus. Il aura suffi d’un, plus impatient,
pour que le ballet incessant des mains entame sa danse sur ta peau.
Et le premier contact est somptueux,
nos langues, nos bouches seront bien suffisantes.
Ils te lèchent les pieds, les mollets, le torse, les bras, les mains,
ils t’embrassent à pleine bouche,
ils sucent avec délectation la moindre parcelle de ton corps.
Pour connaître l’ivresse des sens,
je verse doucement du champagne bien frais sur ta peau bouillante des succions passées ;
j’aime le tressaillement que provoque la fraîcheur des bulles
et la ruée des langues avides sur le liquide ruisselant.

Tu bandes à n’en plus finir ton désir érigé, victorieux, suppliant.
Nous sommes un, deux puis trois à sucer avec délice ta belle queue,
les langues s’enroulent autour d’elle, elles s’embrassent autour de ton membre turgescent,
elles vont et viennent dans un ballet qui ne cessera pas de si tôt.

Tu te tortilles en tous sens, tu perds la tête, tu nais ailleurs, tu deviens sensation,
tu t’envoles, tu t’enroules et te déroules sous la caresse multiple.

Les doigts deviennent audacieux, tes fesses se montrent, se donnent,
elles veulent plus et plus encore, elles veulent appartenir,
elles veulent s’évanouir dans les plaisirs de la pénétration, des pénétrations répétées.
Mais ils vont prendre leur temps, ils vont les faire hurler de désir,
ils vont te faire connaître le trouble d’être à supplier d’aller plus loin, plus vite…
Ils vont lécher avec lenteur, sucer avec saveur le goût suave de ton cul.
À plusieurs langues réunies, ils vont créer au fond de toi le gouffre du désir inassouvi.

Hurle que tu veux être possédé,
là, tout de suite, sans plus attendre une seconde !

Ils finissent par accéder à ta supplique.
Ils glissent en toi, avec vigueur pour certains,
avec plus de douceur pour d’autres.
Ils ne laissent jamais très longtemps ton beau cul en paix,
ils veulent t’émouvoir, ils veulent se perdre en toi,
ils veulent jouir en toi sur toi.
Leur sperme se répand sur tes fesses, sur le bas de tes reins,
d’autres s’empressent de goûter, de lécher, de boire, la bouche grande ouverte.

Tu gémis comme une prière lancinante celle du plaisir, de la douce extase.
Tu n’es plus qu’une immensité, un champ brûlant et charnel.

Tu es terriblement beau à cet instant-là,
ravagé de trop de caresses insistantes.

Et, chacun notre tour, nous allons sucer ta queue encore,
et encore faire durer ce moment, allonger les minutes à n’en plus finir,
étirer nos langues, agrandir nos bouches,
te faire jouir à ton tour, goûter ton sperme jusqu’à la dernière goutte,
profiter de ce si agréable repas jusqu’à la dernière miette,
lécher une ultime fois le bout de ta queue
pour te faire revenir sur terre dans toutes les douceurs possibles,
sur les ailes des fées de Noël.

Je retire ton bandeau, ils sont déjà repartis vers d’autres aventures,
nos compagnons de table, l’esprit calme et repu.

Il te restera le souvenir sublime de la caresse multiple,
toi qui pratiques le don de la caresse experte.

Tu te retrouves dans l’unique réception de la multiplicité,
dans le doux sentiment de naître différent
sous d’autre mains avides du suave de ta peau,
se donner à se perdre totalement,
devenir jaillissement, volcanique et féerique.

J’aime t’imaginer dans cette situation-là, dans l’abandon, le don de soi,
pour trouver les chemins des désirs exaspérants,
le trouble si émouvant de s’offrir pour, finalement, prendre !

Louise Gabriel
(E)
J’ai invité quelques amis
connaisseurs de plaisirs, de chair chaude,
des amoureux de plats délicats et exotiques,
des esthètes de cuisses fermes, de fesses rondes,
des prédateurs pourvus ...

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une opaque mêlée (Guy de Maupassant)


Un besoin de jeter au loin son vêtement,
De se coucher dans le lit odorante, et d’attendre
Ce baiser inconnu qui flottait dans l’air tendre.

Un corps tout à coup s’abattit sur son corps ;
Des lèvres qui brûlaient tombèrent sur sa bouche,
moelleuse comme une couche,
Alors ce fut, dans l’ombre, une opaque mêlée,
Un tas d’hommes en rut luttant, comme des cerfs
Lorsque la blonde biche a fait brâmer les mâles.
C’étaient des hurlements de colère, des râles,
Des poitrines craquant sous l’étreinte des nerfs,
Des poings tombant avec des lourdeurs de massue,
Tandis qu’assise au pied d’un vieux arbre écarté,
Et suivant le combat d’un oeil plein de fierté,
De la lutte féroce elle attendait l’issue.
Or quand il n’en resta qu’un seul, le plus puissant,
Il s’élança vers elle, ivre et couvert de sang ;
Et sous l’arbre touffu qui leur servait d’alcôve
Elle reçut sans peur ses caresses de fauve !

Guy de Maupassant
une opaque mêlée (Guy de Maupassant) (E)
Un besoin de jeter au loin son vêtement,
De se coucher dans le lit odorante, et d’attendre
Ce baiser inconnu qui flottait dans l’air tendre.

Un corps tout à coup s’abattit sur son corps ;
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de la tête aux chevilles (Guy de Maupassant)


Montrant sa jambe fine en ses élans de chèvre,
A travers l’herbe haute au niveau de sa lèvre
Elle courut la plaine après les papillons,
Et sa joue attirait tous les baisers des bouches,
Comme une fleur séduit le peuple ailé des mouches.
Quand ils la rencontraient dans les champs, les garçons
L’embrassaient follement de la tête aux chevilles,
Avec la même ardeur et les mêmes frissons
Qu’en caressant le col charnu des grandes filles.
Les vieillards la faisaient danser sur leurs genoux ;
Ils enfermaient sa taille en leurs mains amaigries,
Et pleins des souvenirs de l’ancien temps si doux,
Effleuraient ses cheveux de leurs lèvres flétries.

Guy de Maupassant
de la tête aux chevilles (Guy de Maupassant) (E)
Montrant sa jambe fine en ses élans de chèvre,
A travers l’herbe haute au niveau de sa lèvre
Elle courut la plaine après les papillons,
Et sa joue attirait tous les baisers des bouches,
Comm ...

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Trébuchés, basculés (Prune)


Trébuchés, basculés dans la cuve,
Culbutée, retroussée, attiré, détroussé.
Raisins écrabouillés, peaux barbouillées,
Pègue, lèche, froisse, écrase,
Grains, tétons, gland, grappe
Pampres, bouches, pulpe et sexes.
Sucre coule, mèle au miel,
Lèvres suçent, langues mélangent,
Doigts qui fouillent et farfouillent,
…ça soûle, souffle court.
Jus pressé, jonc dressé, pénètrent,
Ventres mouillés s'embrouillent,
Fesses en liesse tanguent.
Il est temps, les degrés montent,
Les têtes tournent,
La vendange est mûre :
Jouissance d'éclabousse,
Fête à l'ivresse !

Prune
Trébuchés, basculés (Prune) (E)
Trébuchés, basculés dans la cuve,
Culbutée, retroussée, attiré, détroussé.
Raisins écrabouillés, peaux barbouillées,
Pègue, lèche, froiss ...

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l’art du cunnilingus (Carimo)


Afin de divertir sa gourmande nature
Annabelle m’apprit l’art du cunnilingus
J’avais des théories bien suivi le cursus
Mais rien ne vaut l’essai en réelle posture

Elle se disposa sur sa table à couture
Et ouvrit sans pudeur son compas de Vénus
À ses lèvres les miennes offrant un doux chorus
Ma langue vint ouvrir la charmante scissure.

Le léchage soyeux de l’écrin de velours
Devait être attentif sans forcer le parcours
Et la liqueur venant guidait ma réussite

D’une affamée recherche exaspérant le puits
Je fus présent partout dévorant sans limite
Mais Annabelle me dit vous oubliez le fruit.

Carimo
l’art du cunnilingus (Carimo) (E)
Afin de divertir sa gourmande nature
Annabelle m’apprit l’art du cunnilingus
J’avais des théories bien suivi le cursus
Mais rien ne vaut l’essai en réelle posture

Elle se disposa s ...

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dans la nuit tombante (Guillaume Apollinaire)


A Paris dans la nuit tombante La reine des belles du quai
O crinière écluse indolante Quand son amant vient forniquer
Se change en cavale écumante Ainsi par le désir trompé
L'amour subit quelques mécomptes Pour s'être un jour émancipé
Fougeret de Montbron raconte Qu'il fut changé en canapé (1)
Mais au Canapé des Pucelles C'est encor d'amour qu'il s'agit
J'y ai vu deux pêches jumelles Sous la soie le cul de Sylvie
Et deux oranges ses mamelles Le soir en la mettant à l'aise
Ses clunes s'ouvrent sous mon dard Et duvetée comme les fraises
Elle ressemble à un miroir Dans une estampe japonaise
Barbe ou Brigitte soeurs jumelles Voilà celles qu'il me faudrait
La rainure est dit-on chez elles Plus grasse que du cassoulet
Et plus poivrée que les aisselles Je les ai trouvées en chemin
Fredonnant une chanson grise Mais dans leur bouche le refrain
S'est défait comme par surprise Sous un baiser déjà lointain
Paris dort pris dans la couronne Que lui font les filles perdues
Qui ne sont baisées par personne Et que l'on trouve morfondues
Dans un cabinet de cretonne Vénus breneuse (2) en pâmoison
A coups de cul tette une pine Dont le parfum de venaison
Mêlé de marolle (3) et d'urine Ferait bander buffle et bison
Mais chez Trostolle (4) où la pénombre Est propice à la volupté
J'ai vu Désiderio Descombes (5) Danser sur un fil argenté
Tout en piant la rose immonde

Apollinaire
dans la nuit tombante (Guillaume Apollinaire) (E)
A Paris dans la nuit tombante La reine des belles du quai
O crinière écluse indolante Quand son amant vient forniquer
Se change en cavale écumante Ainsi par le désir trompé
L'amour subit quelq ...

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melees


Une fois les deux tiges Dans leur chaude chair
Alternativement Et même, parfois, de concert...
Vingt fois léchés, sucées, branlées Jusqu'à satiété !
Jane callipyge En une galipette Présente sa douce ornière...

Devant cet appel à la fête lui, large et bien bandé,
S'introduit et glisse au plus profond de la sombre marée
Jane poussant un cri comblé reçoit en sa bouche ouverte
De Marc bien inspiré, la queue prestement offerte.
De hi de han en va en viens Les deux amants font le plein
dans ce corps qui en souplesse ondule entre deux pistons :
L'un qui... L'encule Et l'autre, qui dans sa bouche fond...

Transcendée dans un mélange De douleur et de plaisir
Jane se retrouve aux anges Par les coups de reins de Cyr
Qui s'aventure dans ses profondeurs Et lui vole soupirs et cris
Tant la promenade de son ami Lui fait voir mille couleurs
Mais elle n'en oublie pas Marc à genoux devant elle,
Car de la force elle en a Encore et toujours, pour sucer de plus belle !
Alors elle suce, lèche et aspire Ses boules, son gland et le pénis tout entier !
Selon son bon plaisir Elle s'en va même le mordiller...
Il faut dire que Cyr Fait tout pour qu'elle chavire
Puisque d'un doigt maraudeur S'en va chatouiller sa fleur
A chaque passage sur son clitoris Un frisson de délice
Lui parcours l'échine Et la rend plus que jamais... féline !
melees (E)
Une fois les deux tiges Dans leur chaude chair
Alternativement Et même, parfois, de concert...
Vingt fois léchés, sucées, branlées Jusqu'à satiété !
Jane callipyge En une ga ...

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Ursula la Germaine


Ursula la Germaine avait grand appétit
De mâles vigoureux, qu’ils soient grands ou petits.
Jeannot, Bruno, Gaby goûtèrent à ses charmes
Et, tout gaillards qu’ils fussent, durent rendre les armes.

Aux fêtes de la bière, à Munich, en automne,
Les mœurs sont débridés et les femmes teutonnes
Épinglentles amants qui goûtent leurs peaux lisses
Dans une orgie de bruit, de bière et de saucisses.

Ursula convoqua deux autres walkyries
Et nos Pieds Nickelés, défendant la patrie,
Montèrent hardiment les fougueuses cavales,
Dépensant sans compter leur vaillance de mâles.

Au matin, portant haut leur vanité de coq,
Ils rentrèrent en France… avec des gonocoques !
— Eh bien, vois-tu Victor, si tes Pieds Nickelés
Etaient sortis couverts pour mieux batifoler

Au lieu de pérorer comme des coqs minus
Ils auraient évité ces cadeaux de Vénus !
Mais qu’avaient-ils mangé pour être performants
Car les excès de bière n’aident pas les amants !

— A Munich il n’y a pas que choucroute et saucisses,
On trouve des plats hongrois qui sont de vrais délices.
Savoureux entre tous, le bœuf au paprika,
Particulièrement tonique bien que très délicat.

Coupe en portions du bœuf choisi dans la culotte,
Fais-le dorer à l’huile d’olive dans la cocotte,
À feu vif mais en tournant bien tous les morceaux
Pour qu’ils prennent couleurs recto comme verso.

Tu mets trois gousses d’ail, du coriandre en grains,
Deux feuilles de laurier, sel, poivre du moulin,
Trois grandes cuillerées à soupe de paprika.
Arrose bien tout ça d’un verre de muscat,

Rajoute de l’eau chaude, couvre et cuis vingt minutes.
Respire ces parfums s’échappant en volutes,
C’est déjà un plaisir sensuel pour le nez,
Ne sois pas impatient, ce n’est pas terminé.

Prépare six poivrons, trois rouges et trois verts,
Coupe-les en lamelles, mets-les dans ta braisière,
Rajoute trois oignons correctement hachés,
Cuis encor dix minutes, c’est le temps d’éplucher

Quelques pommes de terre, puis coupe-les en dés
Et mets-les dans ton plat, attention, sans tourner.
Tu rajoutes un peu d’eau, puis six belles tomates
Coupées en huit morceaux, saupoudrées d’aromates.

Tu vérifies que soit bien fermé ton faitout
Et finis la cuisson un quart d’heure à feu doux.
Ce plat revigorant, puissant quoique subtil
À de quoi relancer les ardeurs érectiles

D’un régiment entier de cosaques du Don,
De tes Pieds Nickelés, à plus forte raison !
À nous, belles conquêtes ! Le vin vous embellit.
Continuons la fête, ouvrez-nous votre lit.

Chantons, rions, mangeons, et trinquons nuit et jour
À la beauté des femmes, au vin et à l’amour !
Ursula la Germaine (E)
Ursula la Germaine avait grand appétit
De mâles vigoureux, qu’ils soient grands ou petits.
Jeannot, Bruno, Gaby goûtèrent à ses charmes
Et, tout gaillards qu’ils fussent, durent rendr ...

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fin de partie (Cyr)


Secouées de spasmes incontrôlables
Epuisant leur désir insatiable
Elles s'écroulent, affalées, béantes, offertes,
Seins déployés, cuisses grandes ouvertes
Au pied de l'amant qui s'affole
Bite en poupe et luisante,
A l'air libre toute tremblante.

Cyr
fin de partie (Cyr) (E)
Secouées de spasmes incontrôlables
Epuisant leur désir insatiable
Elles s'écroulent, affalées, béantes, offertes,
Seins déployés, cuisses grandes ouvertes
Au pied de l ...

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Il me souvient (Guillaume Apollinaire)


Mirely de mes nuits d'été
Il me souvient de Léonine
Par qui mon phallus enchanté
Avant minuit chantait matines
En s'effoutant de volupté
Il me souvient de Jeanne Ysaye
Dont le cul tenait des disours
Aux oreilles de mes deux cailles
Parlez parlez parlez toujours
Nous n'en sommes qu'aux fiançailles
Il me souvient de Félicie
Que je connu le jour de Pâques
Et dont la moniste roussie
S'ouvrait en coquille Saint-Jacques
De septembre à la fin Avril
Il me souvient de Wilhelmina
Qu'un Berlinois sodomisait
Et dont la rosette violine
Etait poivrée tel un oeillet
Que perce une guêpe assassine
Il me souvient de la doña
Qui faisait l'amour en cadence
Et dont la figue distilla
Un alcool d'une violence
Mais je ne vous dit que cela
Il me souvient aussi d'Alpine
Qui faisait la chaussée d'Antin
Sa barbiche était si routine
Qu'on eût dit un feu mal éteint
Rallumant le brandon des pines
Je me rappelle encore Germaine
Dont les revers étaient marqués
Par les perpignans de l'Urbaine
Arrêtez arrêtez cocher
Je décharge comme une reine
Mais j'ai perdu Rose et Laurence
Les belles au cul étoilé
Tuées sans doute par vengeance
Dans un petit bal de quartier
Réputé pour sa turbulence

Apollinaire
Il me souvient (Guillaume Apollinaire) (E)
Mirely de mes nuits d'été
Il me souvient de Léonine
Par qui mon phallus enchanté
Avant minuit chantait matines
En s'effoutant de volupté
Il me souvient de Jeanne Ysaye
Dont le ...

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Mes caresses, par essaims (Edmond Haraucourt)


Je déshabille leurs seins : Mes caresses, par essaims,
S'abattent sur les coussins De leurs poitrines ;
Je me vautre sur leurs flancs, Ivre des parfums troublants
Qui montent des ventres blancs A mes narines.
Vous aussi. Nymphes, splendeurs
Que pour mes fauves ardeurs
L'art du pinceau sans pudeurs A dévêtues :
Vos formes, obstinément, Me tirent comme un aimant ;
J'ai de longs regards d'amant Pour les statues.
Doux, je promène ma main Aux rondeurs du marbre humain,
Et j'y cherche le chemin Où vous mes lèvres. Ma langue en fouille les plis ;
Et sur les torses polis, Buvant les divins oublis, J'endors mes fièvres.
- Ainsi, toujours tourmenté Par des soifs de volupté,
J'emplis de lubricité Mes vers eux-mêmes ;
Et quand mes nerfs sont lassés, Quand ma bête crie : assez,
J'onanise mes pensés Dans mes poèmes !

Edmond Haraucourt
Mes caresses, par essaims (Edmond Haraucourt) (E)
Je déshabille leurs seins : Mes caresses, par essaims,
S'abattent sur les coussins De leurs poitrines ;
Je me vautre sur leurs flancs, Ivre des parfums troublants
Qui montent des ventres blancs A mes narines.
Vous aus ...

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A hue et à dia Dans le jouir, dans la joie !
Moi en maîtresse Glisse et coulisse
Danse en chaleur Faisant l'ascenseur Sur les deux pénis
L'un entre mes cuisses L'autre entre mes fesses...
Je domine Le corps de Cyr Qui s'amuse avec mes seins
A la fois doux et durs comme la cire
Et devine Le corps de Marc A l'aventure Dans l'arc
De mon dos jusqu'à mes reins
Je sens Dans mon ventre Les deux sexes qui entrent
Et sortent Et se frottent L'un contre l'autre
En ma chair et mon sang Bon sang Que c'est bon !
Je m'y vautre Dans cette jouissance
Double étalons Double évanescence !
Joyeusement je m'empâte Sur leurs pieux dressés,
Cyr dans ma chatte écartelée Marc dans mon trou de balle
Et les deux compères S'activent de concert
Pour bientôt me faire jouir Dans cette symphonie du plaisir !

© Cyr



Jane

Les deux fameux compères Décident de changer la donne !
De se faire lions à la place de la lionne Et de m'envoyer dans les airs
( au sens propre, s'il vous plaît !)

Et donc voilà Cyr et son ami Se relevant et attrapant leur amie
Qui se retrouve enlacée dans les bras de son amant
Et pénétrée de chaque côtés par deux pénis charmant !

Mes deux pieds ne touchent même plus terre
Je chavire et m'enfonce dans les abysses d'une mer
Déchaînée qui n'en peut plus d'attendre
Et veut me submerger sans attendre

Mes yeux s'allument de désir,
Un feu immense envahi mon ventre !
De ma bouche s'échappe le langage du plaisir
Des oh ! des ah ! pendant que l'on pénètre mes antres
Cyr entre mes lèvres qui ne cessent de mouiller
Marc entre mes fesses qu'il ne cesse de torturer
Charmante douleur que je chante

Les yeux mi-clos, en transe !

© Jane


Cyr

Tandis que Je trésautte
sur les deux membres tendus,
De belle et haute
Tenue

Cyr voit s'allumer
Au travers de ma fente
des yeux mi-clos
Une flamme, une tourmente,
Qui signale que bientôt
L'orgasme va se jouer
Dans les autres fentes
De leur torride Jane
Où les deux amis se sustentent
Leurs vigoureuses veines !

Tandis que Cyr de son visage
Entre mes seins en sueur nage
Tout en remuant sa verge douce
Dans ma vulve chaude mousse
Et que Marc s'escrime entre mes fesses offertes
De leur diva libertine en état d'alerte,
Celle-ci soudain explose de joie
Tous ses sens aux abois,
Hurlant à tout vent son plaisir
d'enfin par ces pines ô jouir !

Secouée de spasmes incontrôlables
Epuisant mon désir insatiable
Je m'écroule alors au sol
Affalée, béante, offerte,
Seins déployés, cuisses grandes ouvertes
Entre les deux hommes qui s'affolent
Bites en poupe et luisantes,
A l'air libre toutes tremblantes.

Se saisissant de leurs pieux solitaires
Les voilà qui se branlent avec ferveur
Et jouissent ensemble, compagnons solidaires,
Sur mon corp où brille déjà la sueur !

Une cascade de foutre s'abat sur ma peau
zébrant mes cuisses, ma bouche, mon ventre, mes seins...
Je me tords de jouissance à nouveau
M'offrant sans retenue à cet étrange et torride bain.

C'était bien la peine de s'être sêchés...
Après l'orage du dehors
Est venu celui des corps
Tout encore serait-il à recommencer ?
Sûr que Moi qui aime trop ces bites bien dures
Fera tout pour que ces corps à corps encore durent

Alors, à bientôt pour d'autres aventures...
(E)
A hue et à dia Dans le jouir, dans la joie !
Moi en maîtresse Glisse et coulisse
Danse en chaleur Faisant l'ascenseur Sur les deux pénis
L'un entre mes cuisses L'autre entre mes fesses...
Je domine Le cor ...

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Cyr et Jane


Une fois les deux tiges Dans leur chaude chair
Alternativement Et même, parfois, de concert...
Vingt fois léchés, sucées, branlées Jusqu'à satiété !
Jane callipyge En une galipette
Je présente mon derrière Ma douce ornière...
Devant cet appel à la fête
Notre ami Cyr, large et bien bandé,
S'introduit fanfaron Et glisse au plus profond
De ma sombre marée
Moi poussant un cri comblé Reçoit en ma bouche ouverte
De Marc bien inspiré La queue prestement offerte.
De hi de han De va en vient
Les deux amants Font le plein
Le plein de caresses A mon corps
qui en souplesse Ondule Entre deux pistons :
L'un qui...M'encule
Et l'autre, qui dans ma bouche fond...

© Cyr



Jane

Transcendée dans un mélange De douleur et de plaisir
Je me retrouve aux anges Par les coups de reins de Cyr
Qui s'aventure dans mes profondeurs Et me vole soupirs et cris
Tant la promenade de son ami Lui fait voir mille couleurs

Mais je n'en oublie pas Marc à genoux devant moi,
Car de la force j'en ai Encore et toujours, pour sucer de plus belle !
Alors je suce, lèche et aspire Ses boules, son gland et le pénis tout entier !
Selon mon bon plaisir Je m'en vais même le mordiller...

Il faut dire que Cyr Fait tout pour que je chavire
Puisque d'un doigt maraudeur S'en va chatouiller ma fleur
A chaque passage sur mon clitoris Un frisson de délice
me parcours l'échine Et me rend plus que jamais... féline !

© Jane


Cyr

Ces frissons du dos aux fesses Ne sont pas passés inaperçu
Aux yeux de Cyr, il le confesse, Rivés sur (le mien) le divin cul !

Cyr, d'un regard entendu Invite Marc si bien sucé
A s'allonger sous moi si bien troussée Tout en gardant sa bite tendue
Dans ma bouche qui l'aspire avec ardeur ( N'allons par compromettre ce pur bonheur ! )

Voilà donc Marc en soixante-neuf S'abreuvant au clitoris
Brillant comme un sou neuf Entre les humides et belles cuisses
De sa féline Jane Qui, elle, boit de son pénis
Les chaudes veines Et laisse échapper par instant
De longs soupirs de contentement...

" Doux Jesus... que c'est bon cette langue Qui virevolte sur mon clitoris
Et, de Cyr, les couilles lisses Qui frappent ma douce mangue ! "
Mais je suis tant avide Et surtout si gourmande,
Que les plaisirs nouveaux de ma langue Ont révèlé en ma douce amande
La conscience d'un soudain vide Que ne peut combler une simple langue...

Marc en les regardant désire mes fesses
Et Cyr toujours bandant voudrait changer d'étui...
Satisfaisons leurs envies !

© Cyr



Jane

Alors Cyr se retire
Me laissant le soin de choisir
La position qui pourrait satisfaire tout le monde !

Cyr et Marc s'allongent face à face
Fesses contre fesses
Et leurs jambes s'enlacent
En dessous, en dessus,
Tandis que Je me place
Au-dessus et confesse
Mon plaisir d'un soupir entendu...

Me voici donc accroupie
Prête à couvrir les deux épis
Tendus
De mon calice chaud et mouillé
Et de mon cul
Qui veut être à nouveau comblé

C'est parti pour une nouvelle danse
Dans laquelle J'entre en transe
Tellement c'est bon :
Double pénétration !

De va-et-vient,
De haut en bas.
Je glisse
Sur les verges dures et lisses
Qui me mettent en émoi
Dans des assauts plus que coquins !
Cyr et Jane (E)
Une fois les deux tiges Dans leur chaude chair
Alternativement Et même, parfois, de concert...
Vingt fois léchés, sucées, branlées Jusqu'à satiété !
Jane callipyge En une ga ...

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sans complexe


elle s'approche sourire aux lèvres et sans complexes
et dégraffe soudain son corsage gonflé de fièvres...
Ses seins blancs surgissent, muets de désir
dans un beau maintien que nous contemplons sans mot dire.

Elle semble avoir la trentaine et sans nul doute un côté lesbienne
vu ses oeillades répétées sur les courbes et trésors exposés.
D'un geste de la main je l'invite à se joindre à nos corps denudés
pour ensuite bien vite finir par la déshabiller...

Elle pose en douceur son corps prometteur
Un bref regard entre elle et moi Pour se mettre d'accord
On s'approche alors d'elle Pour un nouveau corps à corps
sans complexe (E)
elle s'approche sourire aux lèvres et sans complexes
et dégraffe soudain son corsage gonflé de fièvres...
Ses seins blancs surgissent, muets de désir
dans un beau maintien que nous contemplons ...

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Un tas d’hommes en rut (Guy de Maupassant)


Elle s’assit, sentant un engourdissement
Qui, du bout de ses pieds, lui montait jusqu’aux hanches,
Un besoin de jeter au loin son vêtement,
De se coucher dans le lit odorante, et d’attendre
Ce baiser inconnu qui flottait dans l’air tendre.
Et parfois elle avait de rapides frissons,
Une chaleur courant de la peau jusqu’aux moelles.

Mais un corps tout à coup s’abattit sur son corps ;
Des lèvres qui brûlaient tombèrent sur sa bouche,
Et dans l’épais gazon, moelleux comme une couche,
Deux bras d’homme crispés lièrent ses efforts.
Puis soudain un nouveau choc étendit cet homme
Tout du long sur le sol, comme un boeuf qu’on assomme ;
Un autre le tenait couché sous son genou
Et le faisait râler en lui serrant le cou.
Mais lui-même roula, la face martelée
Par un poing furieux. – A travers les halliers
On entendait venir des pas multipliés. –
Alors ce fut, dans l’ombre, une opaque mêlée,
Un tas d’hommes en rut luttant, comme des cerfs
Lorsque la blonde biche a fait brâmer les mâles.
C’étaient des hurlements de colère, des râles,
Des poitrines craquant sous l’étreinte des nerfs,
Des poings tombant avec des lourdeurs de massue,
Tandis qu’assise au pied d’un vieux arbre écarté,
Et suivant le combat d’un oeil plein de fierté,
De la lutte féroce elle attendait l’issue.
Or quand il n’en resta qu’un seul, le plus puissant,
Il s’élança vers elle, ivre et couvert de sang ;
Et sous l’arbre touffu qui leur servait d’alcôve
Elle reçut sans peur ses caresses de fauve !

Guy de Maupassant
Un tas d’hommes en rut (Guy de Maupassant) (E)
Elle s’assit, sentant un engourdissement
Qui, du bout de ses pieds, lui montait jusqu’aux hanches,
Un besoin de jeter au loin son vêtement,
De se coucher dans le lit odorante, et d’attendre
Ce baiser ...

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J'ai pris la main d'une éphémère
Qui m'a suivi dans ma maison
Elle avait des yeux d'outremer
Elle en montrait la déraison.
Elle avait la marche légère
Et de longues jambes de faon,
J'aimais déjà les étrangères
Quand j'étais un petit enfant !

Celle-ci parla vite vite
De l'odeur des magnolias,
Sa robe tomba tout de suite
Quand ma hâte la délia.
En ce temps-là, j'étais crédule
Un mot m'était promission,
Et je prenais les campanules
Pour des fleurs de la passion.

À chaque fois tout recommence
Toute musique me saisit,
Et la plus banale romance
M'est éternelle poésie
Nous avions joué de notre âme
Un long jour, une courte nuit,
Puis au matin : "Bonsoir madame"
L'amour s'achève avec la pluie.

Louis Aragon
(E)
J'ai pris la main d'une éphémère
Qui m'a suivi dans ma maison
Elle avait des yeux d'outremer
Elle en montrait la déraison.
Elle avait la marche légère
Et de longues jambes d ...

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Ils sont tellement mignons Tous deux à leur façon
Et le brun et le blond Mes amants polissons
Le brun est impudique Le blond est angélique
Mais les deux sont phalliques Comme 2 soleils magiques

Quand l'un me fait la cour L'autre me fait l'amour
Et moi je les savoure L'autre et l'un tour à tour.
Si je suis en tristesse L'un se met aux caresses
Et l'autre avec adresse Me parle de mes fesses

Pour l'un je suis l'acquise Pour l'autre l'insoumise
Mais les deux m'ont conquise Et tous les deux m'ont prise
Et bien qu'ils soient ardents J'ai comme le sentiment
Que j'ai ma foi du temps Pour un troisième amant

Moi j'aime un point c'est tout Peut être un point de trop
Mais au fond je m'en fous J'ai l'amour qu'il me faut
Quand l'un me fait la cour L'autre me fait l'amour
Et moi je les savoure L'autre et l'un tour à tour.

Ute Lemper Patrice Guirao
(E)
Ils sont tellement mignons Tous deux à leur façon
Et le brun et le blond Mes amants polissons
Le brun est impudique Le blond est angélique
Mais les deux sont phalliques Comme 2 soleils magiques

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caresses et passes (Prune)


Sur la peau douce…
caresses et passes,
Nos sexes face à face,
se glissent et s’effacent,
Se faufilent et laissent place
Aux doigts sur la peau lisse…
Ça glisse…et coule
Fesses impasses…
petite mort lasse…
Bouches et lèvres
tracent et tissent
Un fil de délices
sur nos peaux
douces et lisses…
Qui jouissent.

Prune
caresses et passes (Prune) (E)
Sur la peau douce…
caresses et passes,
Nos sexes face à face,
se glissent et s’effacent,
Se faufilent et laissent place
Aux doigts sur la peau lisse…
Ça glisse…et coule

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Une pluie de cheveux s'abât sur ma face :
Arc-en-ciel fou de diverses tignasses,
Toile colorée de somptueuses mêches
Qui me balayent - tendres et revêches -
Fouet de soie, pelage de laine ;
Au travers de ma bouche, à perdre haleine,
Matière vivante et mystérieuse,
Flamme-femmes, mélancoliques ou rieuses...

D'abord, d'une blonde, les épis de soleil
Frissonnent
Sur ma peau en éveil
De l'éclat subtil d'un bijou de valeur
Et sonnent
Distillant leurs rayons de chaleur.

Puis, une brune, fière de céder ses faveurs,
De son voile ténébreux me dévore
Et, chaque ombre de mon corps colore
De noires et profondes senteurs.

Ensuite, la rougeoyante crinière d'une rousse,
Par ses sensuelles et suaves secousses
- Tout à la fois sauvages et douces -
Vient à ma raideur permanente
Donner la chair de frousse
Et l'envie de tailler dans cette brousse
Un chemin vers sa fente !

Car c'est là ! derrière un fin rideau de poils,
Une motte d'herbe,
Que ma tige d'une vigueur mâle
Enfin s'enfonce et glisse
Dans une eau chaude et lisse,
Rives de joie, ô imberbes...

Cyr
(E)
Une pluie de cheveux s'abât sur ma face :
Arc-en-ciel fou de diverses tignasses,
Toile colorée de somptueuses mêches
Qui me balayent - tendres et revêches -
Fouet de soie, pelage de laine ;
Au tr ...

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Prenez quelques belles aubergines,
brillantes, bien en chair, la peau tendue,
couchées dans le lit dune cocotte (en fonte).
Dès qu’une douce chaleur les envahit,
elles s’alanguissent, s’offrent.

Le poivron, aux aguets, approche,
constate leur disponibilité,
et sans même demander leur approbation,
se glisse sur elles.
L’aubergine n’est pas raciste,
rouges, verts ou jaunes, elle les accepte tous,
dès l’instant où ils sont déshabillés, épépinés.
Séduit, le poivron fond.

La courgette, pudique mais excitée
elle se tripote le pédoncule depuis un moment –
attend les premiers signes de fatigue
pour s’introduire auprès d’eux et ranimer les ardeurs.
Impatiente elle n’a pas l’air comme ça la courgette –
elle enjambe la cocotte et très vite se mélange,
une main sur l’aubergine, la bouche sur le poivron.
Elle est disponible, elle en veut,
elle en a, partout et sauvagement.

La tomate, grande prêtresse des mélanges, attend le moment propice.
Les soupirs de l’aubergine, les gémissements de la courgette,
la fougue du poivron la mettent au comble de l’excitation.
Elle veut du plaisir.
Sans tarder, elle pénètre dans la débauche des parfums déjà mêlés,
embrasse, étreint, ranime et se laisse enfin prendre par toutes les turgescences.
Les odeurs s’unissent, les jus se mélangent. L’orgie est à son comble.

L’ail a peur de ne pas en être,
il se déshabille rapidement, enlève sa pelure
et la gousse gonflée se précipite dans la bacchanale
et apporte sa note d’originalité.

Le laurier qui aime tout le monde et que tout le monde aime,
sait se montrer indispensable, posant sa feuille de l’un à lautre.
Il se fait léger, superficiel, volatile,
attentif à ne pas gâcher par son amertume
la suavité de ces ébats incestueux.

Le thym, fébrile, ne veut pas être en reste,
il se précipite, impatient de se répandre
au milieu de toutes ces fragrances.

Quand tous les participants commencent à se fatiguer,
certains même à s’effondrer,
le piment fait son apparition, triomphant,
volant comme un oiseau
au secours des défaillances des uns et des autres,
exaltant par son énergie les plus indolents.

En langage légume ,
cela s’appelle faire une ratatouille

Jean-Pierre Coffe
(E)
Prenez quelques belles aubergines,
brillantes, bien en chair, la peau tendue,
couchées dans le lit dune cocotte (en fonte).
Dès qu’une douce chaleur les envahit,
elles s’alanguissent, s’of ...

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désir effervescent


Des trois corps allongés Un seul reste immobile.
Les deux autres, volubiles, S'affairent à la déshabiller
Tandis qu'elle s'offre à eux Seins dressés, reins cambrés...
Les deux hommes s'évertuent A mettre la belle Jane toute nue
A sécher le doux grain de sa peau A faire vibrer son sang chaud !
Marc s'occupe de ses cuisses Qu'il écarte, indécent,
Il y perçoit déjà les prémices D'un désir effervescent :
Un sulfureux miel, calice D'Eros, y coule et glisse...
Cyr, voyageant par monts et plaines
S'attarde à souligner la courbe des seins,
Massant leur galbe de ses longs doigts fins,
Et, titillant les tétons qui pointent,
Il arrache un soupir de volupté non feinte
De la si sensuelle bouche de Jane...

Que de plaisir Lui offre son " Cyr "
Grisant ses sens Par de langoureuses danses
Offerte par ses mains A la cime de ses seins
Marc et ses doigts curieux S'en vont explorer sa chaude féminité
Qui, humide de désir, S'ouvre à son arrivée
Ses long doigts fins s'immisce peu à peu
Arrachant à Jane un doux soupire
Elle regarde Cyr et son ami Affairés à lui faire plaisir
Et dans un élan de désir S'en va chercher leur pénis
Gourmande comme elle est Elle ne pouvait rester inerte
Et la voilà elle aussi occupée A vouloir leur faire perdre la tête
Dans un tourbillon de volupté Par ses va-et-vient répétés

Jane, qui n'est pas pucelle, Trouve à son grand bonheur
Deux organes plein de raideur, Quatre douces et rondes couilles,
Dont les heureux propriétaires Avec plaisir se laissent faire
Et bientôt s'agenouillent De chaque côté de la belle.
Elle se retrouve ainsi Voluptueusement étendue
Entre ces deux verges Qui vers elle convergent
Bien droites et tendues Fiers et chauds épis !
Dans ses mains désirantes Elle saisi ces érections si tentantes
Et commence à les branler D'un mouvement synchronisé...
Entre ses doux doigts enjôleurs Les membres gagnent encore en grosseur
Et dans sa bouche sa langue salive A l'idée de les noyer dans ses eaux vives...

Jane est bien trop affamée Pour encore patienter !
Elle veut leurs verges Entre ses lèvres. Mais lesquelles ???
Tout en continuant de branler Le long membre de notre invité
La voilà qui s'en va caresser De Cyr la gourmandise dressée Avec sa langue avide !
Sa langue qui trace les doux chemins Des veines gonflées de désir
Tandis que ses lèvres dansent en va-et-vient Goûtant dans sa bouche les prémices d'un élixir
Mais Jane n'abandonne pas l'ami de Cyr Et de ses mains continue de charmer
Son membre qui ne cesse de gonfler A mesure que monte le plaisir
désir effervescent (E)
Des trois corps allongés Un seul reste immobile.
Les deux autres, volubiles, S'affairent à la déshabiller
Tandis qu'elle s'offre à eux Seins dressés, reins cambrés...
Les deux hommes s'& ...

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effeuillage (Sylvie)


Le long de ton torse,
Lentement je descends,
Ma langue avec force
En transe te rend,
Doucement, doucement,
Je descends,
Attend moi, gourmandise interdite,
Attend moi, friandise subite,
Je suis là, toute à toi,
Mes lèvres lentement se posent,
Ma langue tranquillement se dépose,
Et là, sans crainte, sans peur, le dur labeur….
J’aspire le fruit de ton désir,
Ô extrême jouissance,
Je sens tous tes sens
Tu t’égares, tu trembles,
Tes mains se crispent, ton dos se cambre,
Tu n’arrives plus à respirer,
Pris par un désir enflammé,
D’un coup tu m’as retourné !
C’est moi qui suis en transe,
Lorsqu’avec passion, tu me pénètres,
Toi mon démon,
Toi, mon bien-être.
Quelle sublime sensation,
Quel étrange plaisir,
Lorsqu’avec émotion, tu constates mon plaisir !
Orgasme partagé, plaisir satisfait,
Désir indécis, qui brûle de recommencer !

Sylvie
effeuillage (Sylvie) (E)
Le long de ton torse,
Lentement je descends,
Ma langue avec force
En transe te rend,
Doucement, doucement,
Je descends,
Attend moi, gourmandise interdite,
Attend moi, friandise subite,
Je suis là ...

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Elle défit sa ceinture


Elle défit sa ceinture et ouvrit son pantalon, le baissant sur ses chevilles. Son sexe dressé déformait le slip : elle le retira doucement faisant jaillir la masse de chair tendue qui sortit comme un diable de sa boîte, oscillant doucement sous le mouvement. Elle baissa le slip, touchant au passage le gland déjà mouillé avec son front.
Puis elle le prit dans sa main et commença une masturbation experte, remontant de la hampe vers le haut du sexe, enveloppant le gland humide du prépuce, qu’elle abaissait ensuite forçant les tissus tendrement vers le bas. Il commença à gémir et elle continua ainsi jusqu’à ce qu’il soit de plus en plus mouillé. Elle s’arrêta au bout d’un moment et le dirigea vers sa bouche. Il regarda son sexe s’enfoncer doucement entre ses lèvres et atteindre le fond de sa gorge. Elle commença alors à le sucer d’une façon si douce, si tendre, jouant de ses lèvres à merveille, qu’il n’en pouvait plus et avait le plus grand mal à se tenir. Son art était consommé et il sentit le plaisir monter par vagues, il se laissait aller à des gémissements sans signification totalement abandonné à un plaisir inouï. Il sentit enfin qu’il allait venir dans sa bouche tandis qu’elle continuait à monter et descendre privilégiant le gland, la caresse concentrée de sa langue et de ses lèvres toujours sur l’endroit le plus sensible.
Quand il sentit qu’il allait éjaculer, il tenta de la prévenir pour se retirer de sa bouche. Trop tard, la pression etait trop forte. Il se détendit alors et se laissa partir, avec d’autant plus de violence que le plaisir jusque-là avait été si fort et qu’il n’avait pas fait l’amour depuis des semaines. Il jouit par fortes giclées au fond de sa bouche, et elle continuait à le sucer, avalant au fur et à mesure. Enfin, il arriva au bout et elle arrêta tout mouvement gardant en elle le bâillon de chair tendre qui se dégonflait lentement.
Elle défit sa ceinture (E)
Elle défit sa ceinture et ouvrit son pantalon, le baissant sur ses chevilles. Son sexe dressé déformait le slip : elle le retira doucement faisant jaillir la masse de chair tendue qui sortit comme un diable de sa bo&ici ...

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Leur regard de dégoût enveloppe les mâles
Engloutis sous les flots nocturnes du sommeil.
L'ombre est lourdes d'échos, de tièdeurs et de râles...
Elles semblent attendre un frisson de réveil.
La clarté se rapproche, et leurs prunelles pâles
Victorieusement reflètent le soleil.

Elles gardent une âme éclatante et sonore
Où le rêve s'émousse, où l'amour s'abolit,
Et ressentent, dans l'air affranchi de l'aurore,
Le mépris du baiser et le dédain du lit.
Leur chasteté tragique et sans faiblesse abhorre
Les époux de hasard que le rut avilit.

Nous ne souffrirons pas que nos baisers sublimes
Et l'éblouissement de nos bras glorieux
Soient oubliés demain dans les lâches abîmes
Où tombent les vaincus et les luxurieux.
Nous vous immolerons ainsi que des victimes
Des autels d'Artémis au geste impérieux."

"Parmi les rayons morts et les cendres éteintes,
Vos lèvres et vos yeux ne profaneront pas
L'immortel souvenir d'héroïques étreintes.
Loin de la couche obscène et de l'impur repas,
Vous garderez au coeur nos tenaces empreintes
Et nos soupirs mêlés aux soupirs du trépas !"

Renée Vivien
(E)
Leur regard de dégoût enveloppe les mâles
Engloutis sous les flots nocturnes du sommeil.
L'ombre est lourdes d'échos, de tièdeurs et de râles...
Elles semblent attendre un frisson de r&eacu ...

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Loth et ses filles (Alfred de Musset)


Le vieux Loth ronflait au fond de sa caverne ;
Assises à côté d'une pâle lanterne,
Ses deux filles en pleurs se rappelaient tout bas
Les plaisirs de Sodome et ne s'endormaient pas.

L'aînée avait vingt ans, une figure altière,
L'œil bleu et des cheveux rejetés en arrière,
Des trésors sous sa robe et des doigts exercés...
La plus jeune était blonde, avait seize ans passés,

Des fruits s'arrondissaient sur sa blanche poitrine
Et son poil frissonnait où l'esprit le devine ;
Les yeux pleins de langueur et de timidité
Cachaient sous leurs cils d'or l'ardente volupté.

Vierges ! Comprenez que deux filles à cet âge
N'ont pas quitté Sodome avec leur pucelage.
Elles avaient goûté le breuvage amoureux,
Et leur soif insatiable avait fait des heureux,

Jusqu'au jour redouté du divin châtiment,
Leur vie entière fut détruite en un moment,
Tous les hommes perdus, car il n'en restait pas
Qui pussent désormais jouir de leurs appas !

D'où viendra la rosée à leur bouche altérée ? ...
"Ne pleure pas ma sœur, ma sœur, que ton âme éplorée
Retrouve quelque espoir. Tiens ! Déshabillons-nous,
J'ai trouvé pour jouir, un moyen simple et doux."

Ainsi parla l'aînée. Déboutonnant sa robe,
Elle montre à sa sœur, avec un double globe
Un ventre satiné qui se trouve en bas
Par un petit triangle couvert de poils ras,

Noirs comme de l'ébène, et doux comme de la soie,
Sarah sourit, s'approche et écarte avec joie
Les lèvres de la trousse, ainsi les vieux Hébreux
Nommaient l'endroit charmant qui les rendait heureux.

" Que faut-il faire Agass ? - Du bout de ton doigt rose,
Chatouille-moi - J'y suis, attends que je me pose
Pour que mon doux bouton s'érige sous ton doigt
Et que j'écarte les cuisses comme toi. "

Et sous leur main, servie d'une amoureuse ivresse,
La symphyse se gonfle et palpite et se dresse.
Enfin n'en pouvant plus et d'amour se pâmant,
Agass donne à sa sœur un doux baiser d'amant.

Mais celle-ci lui dit : " Faisons mieux, ma charmante
Remplaçons notre doigt à la place amusante
Par une langue agile ; et tu verras, ma sœur
Que nos attouchements auront plus de douceur.

Oui, sur ton petit ventre, attends que je me couche,
Ta bouche sur mes lèvres, ton poil dans ma bouche
Qu'une douce langue chatouille en l'excitant
Notre bouton de rose encore tout palpitant.

Que nos corps enlacés se tordent et se roulent,
Que le jus de l'amour sur nos cuisses s'écoule. "
Sitôt dit, sitôt fait, et bientôt ce doux jeu
Arrose leur trésor d'un liquide onctueux.

Mais ce sperme infécond ne rappelle les hommes
Que de manière vague. " Ah ! Sottes que nous sommes,
A quoi rêvons-nous donc quand on a ce qu'il nous faut :
Notre père est bien vieux, mais il est encore chaud.

Il peut bander encor quand les femmes sont belles,
Bien heureux qu'il n'ait pas affaire à des pucelles.
Mais il ne voudra pas, tant il est scrupuleux,
Nous donner la bouteille où jadis toutes deux

Avons puisé la vie,... où notre pauvre ère,
Allait remplir ses fleurs, teindre son cratère.
Tâchons de l'enivrer, il aime le bon vin,
Et s'il veut nous baiser, sauvons le genre humain... "

Chacune sur le chef portait un grand voile noir ;
Loth avec sa lanterne, a demandé, hagard :
" A qui sont ces tétons dont la blancheur rayonne ?
Ces globes opalins, dont la pointe frissonne ? "

Il jette sur Agass des regards polissons,
Ecoute en soupirant les charmeuses chansons
Qu'ensemble ont commencé ses filles toutes nues,
Il croit être à Sodome et, sur ses propres filles
Haletant de planter le bâton de famille,
Il s'élance soudain. Agass l'avait prévu.
Au ventre paternel, elle saisit tout nu

Le membre recherché par l'ensemble des femmes
S'aperçoit qu'il faut encore qu'elle l'enflamme,
Et, pour mieux en jouir, elle roule à la main
L'instrument qui doit féconder le genre humain.

" J'enfanterai, dit-elle, et pour être plus sûre
Adoptons pour jouir la meilleure posture. "
Elle tombe à genoux, découvre son cul blanc ;
Le vieux Loth inclinant la tête et s'approchant

Voit le cul : Oh ! Jeune Femme ! Oh ! ma toute belle",
Dit-il alors, jetant ses deux bras autour d'elle.
Agass, poussant le cul, accroît le mouvement
Car elle connaissait l'effet du frottement.

Elle se sent mouiller. Aucune jouissance
N'a pourtant assouvi sa brutale espérance.
Un soupir la saisit ; elle porte la main
Je ne sais où. " Tu n'es pas dans le bon chemin,

C'est à recommencer ", dit-elle à son vieux père.
Et l'ivrogne à nouveau recommence l'affaire ?
En craignant de manquer, il se laisse guider
A travers les replis qu'il devra féconder.

Agass tressaille. Enfin tout son beau corps frissonne ;
Les os ont craqué. Le père Loth s'en étonne
" Qu'as-tu donc ? Mon enfant : va donc que je jouisse !
Si je m'en suis douté, que le ciel m'engloutisse ! "

Dit le vieux Loth. Agass dit alors à sa sœur :
" Viens goûter à ton tour la divine liqueur. "
L'autre aussitôt s'approche et dans ses douces cuisses
Elle montre à son père un doux nid de délices.

Elle chatouille alors les couilles du taureau,
Prend l'arme tout à coup et la met au fourreau.
Entre ses blanches mains, saisit la vieille épée
Pour la faire entrer plus grosse et mieux trempée.

Enfin elle se pâme, laisse tomber ses bras,
Le sceptre paternel inondant ses appas.
" Gloire à Dieu " se dit-elle, " à présent j'ai conçu. "
Loth, en se réveillant n'avait rien vu, ni su.

Alfred e Musset - les filles de Loth
Loth et ses filles (Alfred de Musset) (E)
Le vieux Loth ronflait au fond de sa caverne ;
Assises à côté d'une pâle lanterne,
Ses deux filles en pleurs se rappelaient tout bas
Les plaisirs de Sodome et ne s'endormaient pas.

L'aîn& ...

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Cyr et Marc s'allongent face à face Fesses contre fesses
Et leurs jambes s'enlacent En dessous, en dessus,
Tandis que Jane se place Au-dessus et confesse
Son plaisir d'un soupir entendu...
La voici donc accroupi Prête à couvrir les deux épis Tendus
De son calice chaud et mouillé Et de son cul
Qui veut être à nouveau comblé
C'est parti pour une nouvelle danse
Dans laquelle Jane entre en transe
Tellement c'est bon : Double pénétration !
De va-et-vient, De haut en bas.
Elle glisse Sur les verges dures et lisses Qui la mettent en émoi
Dans des assauts plus que coquins !
(E)
Cyr et Marc s'allongent face à face Fesses contre fesses
Et leurs jambes s'enlacent En dessous, en dessus,
Tandis que Jane se place Au-dessus et confesse
Son plaisir d'un soupir entendu...
La voici donc accroupi Pr&e ...

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Les Amazones (Renée Vivien, Cendres et poussières)


Leur regard de dégoût enveloppe les mâles
Engloutis sous les flots nocturnes du sommeil.
L'ombre est lourdes d'échos, de tièdeurs et de râles...
Elles semblent attendre un frisson de réveil.
La clarté se rapproche, et leurs prunelles pâles
Victorieusement reflètent le soleil.

Elles gardent une âme éclatante et sonore
Où le rêve s'émousse, où l'amour s'abolit,
Et ressentent, dans l'air affranchi de l'aurore,
Le mépris du baiser et le dédain du lit.
Leur chasteté tragique et sans faiblesse abhorre
Les époux de hasard que le rut avilit.

"Nous ne souffrirons pas que nos baisers sublimes
Et l'éblouissement de nos bras glorieux
Soient oubliés demain dans les lâches abîmes
Où tombent les vaincus et les luxurieux.
Nous vous immolerons ainsi que des victimes
Des autels d'Artémis au geste impérieux."

"Parmi les rayons morts et les cendres éteintes,
Vos lèvres et vos yeux ne profaneront pas
L'immortel souvenir d'héroïques étreintes.
Loin de la couche obscène et de l'impur repas,
Vous garderez au coeur nos tenaces empreintes
Et nos soupirs mêlés aux soupirs du trépas !"

Renée Vivien
Les Amazones (Renée Vivien, Cendres et poussières) (E)
Leur regard de dégoût enveloppe les mâles
Engloutis sous les flots nocturnes du sommeil.
L'ombre est lourdes d'échos, de tièdeurs et de râles...
Elles semblent attendre un frisson de r&eacu ...

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deux sexes qui entrent (Cyr)


Je sens dans mon ventre vos deux sexes qui entrent
Et sortent Et se frottent L'un contre l'autre
En ma chair et mon sang Bon sang Que c'est bon !
Je m'y vautre Dans cette jouissance
Double étalons Double évanescence !
Joyeusement je m'empâle Sur vos pieux dressés,
toi dans ma chatte, toi dans mon trou
Et je vous sens vous activer de concert
Pour bientôt me faire jouir dans cette symphonie du plaisir !

© Cyr
deux sexes qui entrent (Cyr) (E)
Je sens dans mon ventre vos deux sexes qui entrent
Et sortent Et se frottent L'un contre l'autre
En ma chair et mon sang Bon sang Que c'est bon !
Je m'y vautre Dans cette jouissance
Double étalons Double éva ...

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Double évanescence (Cyr)


Je sens dans mon ventre
vos deux sexes qui entrent
Et sortent Et se frottent
L'un contre l'autre
En ma chair et mon sang
Bon sang Que c'est bon !
Je m'y vautre Dans cette jouissance
Double étalons Double évanescence !
Joyeusement je m'empâle
Sur vos pieux dressés,
toi dans ma chatte toi dans mon trou
Et je vous sens vous activer de concert
Pour bientôt me faire jouir
Dans cette symphonie du plaisir !

© Cyr
Double évanescence (Cyr) (E)
Je sens dans mon ventre
vos deux sexes qui entrent
Et sortent Et se frottent
L'un contre l'autre
En ma chair et mon sang
Bon sang Que c'est bon !
Je m'y vautre Dans cette jouissance
Double étalons Doub ...

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Après le buffet (Chachat)


Après le buffet et le dessert dinatoire
Les regards sont plein de sensibilité
Les phéromones invitent à une autre activité
Comme le marquis, les couples passent au boudoir.

Les bougies laissent deviner des mains
Décrochant ici et là un bouton
Laissant apparaître un mamelon
Et Vénus exhaler son parfum.

Les vits se dressent tels des lances
L’aigue-marine et l’ambre se découvrent
Les jardins d’amour s’ouvrent
Comme le chant d’une douce romance.

L’aigue-marine répand une humidité intense
Que le grenat goûte lorsqu’elle se cambre
Le lapis-lazuli sent la chaleur de l’ambre
Et aimerait lui offrir sa semence.

Le petit-matin s’approche
C’est l’éveil d’une amitié rêvée
Tant coquine que posée
Douce comme une brioche.

Chachat
Après le buffet (Chachat) (E)
Après le buffet et le dessert dinatoire
Les regards sont plein de sensibilité
Les phéromones invitent à une autre activité
Comme le marquis, les couples passent au boudoir.

Les bougies ...

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tout le monde (Philippot Le Savoyard)


A présent je vous confesse, chacun branle ici des fesses
Chacun fait ci, Chacun fait ça, et tout le monde baise,
Les maris ont leur maîtresse, Les femmes ont leur galant,
Les maris baisent sans cesse Les femmes incessamment.
La demoiselle suivante, Est pour le maître d'hôtel,
Le laquais voit la servante, Ou il s'en va au bordel,
Un clerc a bien l'impudence Quand son maître est au palais
De baiser en son absence Sa maîtresse s'il lui plaît :
Tous les courtaux de boutiques En font tous leurs sobriquets,
Et en sont mélancoliques, Pour n'être dans les coquets,
Chacun fait ci, Chacun fait ça, Et tout le monde fait cela :
Tout le monde joue, et tout le monde baise,
Tout le monde met cul bas.

Philippot Le Savoyard
tout le monde (Philippot Le Savoyard) (E)
A présent je vous confesse, chacun branle ici des fesses
Chacun fait ci, Chacun fait ça, et tout le monde baise,
Les maris ont leur maîtresse, Les femmes ont leur galant,
Les maris baisent sans cesse Les fe ...

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melée (Guy de Maupassant)


Ce fut, dans l’ombre, une opaque mêlée,
Un tas d’hommes en rut luttant, comme des cerfs
Lorsque la blonde biche a fait brâmer les mâles.
C’étaient des hurlements de colère, des râles,
Des poitrines craquant sous l’étreinte des nerfs,
Des poings tombant avec des lourdeurs de massue,
Tandis qu’assise au pied d’un vieux arbre écarté,
Et suivant le combat d’un oeil plein de fierté,
De la lutte féroce elle attendait l’issue.
Or quand il n’en resta qu’un seul, le plus puissant,
Il s’élança vers elle, ivre et couvert de sang ;
Et sous l’arbre touffu qui leur servait d’alcôve
Elle reçut sans peur ses caresses de fauve !

Guy de Maupassant
melée (Guy de Maupassant) (E)
Ce fut, dans l’ombre, une opaque mêlée,
Un tas d’hommes en rut luttant, comme des cerfs
Lorsque la blonde biche a fait brâmer les mâles.
C’étaient des hurlements de colère ...

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l'un et l'autre (Ute Lemper, Patrice Guirao)


Pour l'un je suis l'acquise Pour l'autre l'insoumise
Mais les deux m'ont conquise Et tous les deux m'ont prise
Et bien qu'ils soient ardents J'ai comme le sentiment
Que j'ai ma foi du temps Pour un troisième amant

Moi j'aime un point c'est tout Peut être un point de trop
Mais au fond je m'en fous J'ai l'amour qu'il me faut
Quand l'un me fait la cour L'autre me fait l'amour
Et moi je les savoure L'autre et l'un tour à tour.

Si je suis en tristesse L'un se met aux caresses
Et l'autre avec adresse Me parle de mes fesses
Le brun est impudique Le blond est angélique
Mais les deux sont phalliques Comme 2 soleils magiques

Ute Lemper Patrice Guirao
l'un et l'autre (Ute Lemper, Patrice Guirao) (E)
Pour l'un je suis l'acquise Pour l'autre l'insoumise
Mais les deux m'ont conquise Et tous les deux m'ont prise
Et bien qu'ils soient ardents J'ai comme le sentiment
Que j'ai ma foi du temps Pour un troisième amant

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Une femme mystérieuse,
je la croyais seule
Nous avons valsé, mille temps,
Laissant libre court à nos inconscients
Regards troublés, désirs naissants,
Je la sens à la fois proche et rebelle,
Ma main sur sa taille, chaude
Je caresse un rêve,
L'ensorceler La faire mienne.
Elle est belle. Où sont ses failles...?

A la fin de la danse
Elle m'avait mis en transe
De sa souplesse sensuelle
De son décolleté offert
A mes yeux comme des fenêtres
A mon âme de poète !

Son amant a surgit
Cavalier de prestance !

Mais la danse a repris
Car nos yeux, à moi, à lui,
D'une même lueur ont luit :
Cette femme, nous allions l'aimer !
De concert, en symbiose,
D'une même flamme,
D'une même tendresse,
Des mêmes caresses !

Pour la porter au pinacle,
En faire notre maîtresse
De divins spectacles,
Dédier notre prose
A son plaisir, en osmose...

Cyr
(E)
Une femme mystérieuse,
je la croyais seule
Nous avons valsé, mille temps,
Laissant libre court à nos inconscients
Regards troublés, désirs naissants,
Je la sens à la fois proche ...

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Tandis que la danse les occupait,
je détaillais la mine avenante
du danseur de ma belle, son désir pour elle,
pour elle aussi le mien grandissait, m’envahissait,
et je bandais, C’est ainsi que tout a commencé
Ensemble les trois compères S‘en furent boire un verre
Chaleur, rires, sourires … Alcools, vapeurs, nuit chaude
Nos yeux sont de miel et d’or
Les esprits se troublent Les corps s’alanguissent
Je commande un double Et mon regard glisse
Aux seins de volupté de la belle
Que son amant, d’un geste Pour moi discrètement dévoile…
Il fait si chaud, j’ôte ma veste.
Do se lève et dit : « Mettons les voiles… »
Nous quittons le bal et ses ritournelles.
Do : « Il y a là-bas un petit bois
Que j’ai vu revenant de ma visite,
Allons y faire promenade ? »
Laure : « Oh oui, allons y vite
(E)
Tandis que la danse les occupait,
je détaillais la mine avenante
du danseur de ma belle, son désir pour elle,
pour elle aussi le mien grandissait, m’envahissait,
et je bandais, C’est ainsi que tout ...

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Je déshabille leurs seins : Mes caresses, par essaims,
S'abattent sur les coussins De leurs poitrines ;
Je me vautre sur leurs flancs, Ivre des parfums troublants
Qui montent des ventres blancs A mes narines.
Vous aussi. Nymphes, splendeurs
Que pour mes fauves ardeurs
L'art du pinceau sans pudeurs A dévêtues :
Vos formes, obstinément, Me tirent comme un aimant ;
J'ai de longs regards d'amant Pour les statues.
Doux, je promène ma main Aux rondeurs du marbre humain,
Et j'y cherche le chemin Où vous mes lèvres. Ma langue en fouille les plis ;
Et sur les torses polis, Buvant les divins oublis, J'endors mes fièvres.
- Ainsi, toujours tourmenté Par des soifs de volupté,
J'emplis de lubricité Mes vers eux-mêmes ;
Et quand mes nerfs sont lassés, Quand ma bête crie : assez,
J'onanise mes pensés Dans mes poèmes !

Edmond Haraucourt
(E)
Je déshabille leurs seins : Mes caresses, par essaims,
S'abattent sur les coussins De leurs poitrines ;
Je me vautre sur leurs flancs, Ivre des parfums troublants
Qui montent des ventres blancs A mes narines.
Vous aus ...

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le jouet de satin (Lotus)


Vous m’avez dévêtue En toute intimité
Une nuit de décembre Dans une chambre close
Vous avez effeuillé Chacun de mes désirs
Enlisés de sueur Et d’idées pernicieuses
J’ai ressenti vos corps Emprisonner le mien
Sous vos mains cavaleuses Je n’avais de répit
Vos bouches sur la mienne Vos lèvres sur mes joues
Me grisaient de plaisir Jusqu’à l’ivresse nue
Je fus dans l’absolu Le jouet de satin
La poupée de jouvence La rivière en ce lit
J’ai savouré vos langues Comme des fruits confits
Dans le sucre nacré De croustillants sévices
Sur le mont de Vénus Vous étiez citadins
Gardiens de forteresse Braconniers affamés
Dans ce triangle rouge A vous, j’étais offerte
Telle une proie sans loi Éclaboussant vos doigts
Sous l’arc de me reins Vous ne faisiez plus qu’un
Et vos souffles lascifs Etouffaient le satin
J’ai perdu connaissance Sous vos vaillants assauts
Et retrouver l’aisance De séduire à nouveau
Au masculin pluriel De vos fantasmes bleus
Je fus si singulière Sur l’XL de la joie
Au revers de l’hymen Vous avez accroché
Votre gémellité Dans les plis de la joie
Au premier chant d’oiseaux Je me suis évadée
Laissant, sous vos yeux clos,
’éclat de ma beauté

Lotus
le jouet de satin (Lotus) (E)
Vous m’avez dévêtue En toute intimité
Une nuit de décembre Dans une chambre close
Vous avez effeuillé Chacun de mes désirs
Enlisés de sueur Et d’idées pernicieus ...

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Comme un bétail pensif sur le sable couchées,
Elles tournent leurs yeux vers l'horizon des mers,
Et leurs pieds se cherchant et leurs mains rapprochées
Ont de douces langueurs et des frissons amers.

Les unes, coeurs épris des longues confidences,
Dans le fond des bosquets où jasent les ruisseaux,
Vont épelant l'amour des craintives enfances
Et creusent le bois vert des jeunes arbrisseaux ;

D'autres, comme des soeurs, marchent lentes et graves
A travers les rochers pleins d'apparitions,
Où saint Antoine a vu surgir comme des laves
Les seins nus et pourprés de ses tentations ;

Il en est, aux lueurs des résines croulantes,
Qui dans le creux muet des vieux antres païens
T'appellent au secours de leurs fièvres hurlantes,
Ô Bacchus, endormeur des remords anciens !

Et d'autres, dont la gorge aime les scapulaires,
Qui, recélant un fouet sous leurs longs vêtements,
Mêlent, dans le bois sombre et les nuits solitaires,
L'écume du plaisir aux larmes des tourments.

Ô vierges, ô démons, ô monstres, ô martyres,
De la réalité grands esprits contempteurs,
Chercheuses d'infini, dévotes et satyres,
Tantôt pleines de cris, tantôt pleines de pleurs,

Vous que dans votre enfer mon âme a poursuivies,
Pauvres soeurs, je vous aime autant que je vous plains,
Pour vos mornes douleurs, vos soifs inassouvies,
Et les urnes d'amour dont vos grands coeurs sont pleins !

Charles Baudelaire - femmes damnées - les fleurs du mal
(E)
Comme un bétail pensif sur le sable couchées,
Elles tournent leurs yeux vers l'horizon des mers,
Et leurs pieds se cherchant et leurs mains rapprochées
Ont de douces langueurs et des frissons amers.
...

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noir et blanches


c’est avec plaisir que j’accueille ton pénis
Et savoure sa lente glisse
Vers des profondeurs que tu as déjà exploré
Et dont tu en es toujours l’invité
Subtil et douce caresse
Qui m’arrache de longs soupirs
Ponctués de cris de plaisir, doux délires
Longues et chaudes danses
avec ton pénis bandé et sa glisse câline
C’est une véritable tempête qui fait rage en moi
Et qui éclate à chacun de tes coups de reins
Enivrante douleur dont tu es le roi
Tandis que tu danses entre mes fesses
Et que ta jolie main me caresse
Je m’amuse, danse folle sur mon clitoris
Que je titille encore plus à chaque coup de ton pénis
Je te guide lentement vers ses douces lèvres
Et poussée à l’entrée de mon vagin
Ma raison s’envole, tangue
c'est une magnifique explosion
Que je sens arriver de minutes en minutes
noir et blanches (E)
c’est avec plaisir que j’accueille ton pénis
Et savoure sa lente glisse
Vers des profondeurs que tu as déjà exploré
Et dont tu en es toujours l’invité
Subtil et douce care ...

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Dessus, tu glisses, caresses,
Les doigts s'immiscent,
Les tissus tu froisses, les fripes, tu plisses,
Slip ou string, tu passes, dessus, dessous,
Tisses un excitant swing…
Petite barrière de soie,
Juste un fil entre notre peau à peu,
Peu à peau, petit à petit,
Les dessous se mouillent,
Les sens s'échauffent
Je me sens sens dessus dessous,
Puis sus aux dessous,
Ils s'envolent, par-dessus…
Sans dessous,
Tu me suces,
Pas déçue : tu me soules et je coule
Puis je passe dessus et te moule,
Ou dessous et tu me fouilles…
On s'enroule, on s'emmêle et se mélange,
Les dessous, on s'en fout, c'est juste bon… au début

Prune
(E)
Dessus, tu glisses, caresses,
Les doigts s'immiscent,
Les tissus tu froisses, les fripes, tu plisses,
Slip ou string, tu passes, dessus, dessous,
Tisses un excitant swing…
Petite barrière de soie,
Jus ...

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elle s'approche sourire aux lèvres
et dégraffe soudain
son corsage gonflé de fièvres...

Ses seins blancs, plus gros que les tiens,
surgissent muets de désir
dans un beau maintien
que nous contemplons sans mot dire.

Elle semble avoir la trentaine
et sans nul doute un côté lesbienne
vu ses oeillades répétées
sur tes courbes et trésors exposés.

D'un geste de la main je l'invite
à se joindre à nos corps allongés
pour ensuite bien vite
finir par la déshabiller...

Elle pose en douceur
son corps prometteur
Près de nous deux
Pour commencer un nouveau jeu
Qui se joue à trois
Deux femmes pour toi mon roi

Un bref regard entre elle et moi
Pour se mettre d'accord
On s'approche alors de toi
Pour un nouveau corps à corps

A quatre pattes devant ton corps allongé
On s'avance lentement, provocant ton membre
Je couche alors mes lèvres sur ta bouche pour un baiser
Et glisse ma langue, tandis que mes mains se font tendre

Elles glissent sur ton cou, puis ta poitrine
Pendant que la très belle femme
Se penche sur ta grande et appétissante épine
Pour la mettre dans sa bouche et réveiller ta flamme

Mais voilà je suis un peu jalouse
Alors je m'en vais l'aider
Marchant en position féline sur la pelouse
Pour me placer entre tes cuisses mon bien aimé

Je me met à caresser tes bourses à nouveau pleine
Je les trouve très provocante
Je dirai même qu'elles me tente
Alors je les lèchent et les suces sans peine

Hum... que j'aime tes lèvres pulpeuses
qui gobent mes pleines bourses
et ta langue qui suit sa course
sur leur peau douce et crémeuse,

Et je fonds aussi dans la bouche
de notre invitée si peu farouche,
tant elle s'applique sur mon dard
pour en éprouver la dureté rare.

A l'attention de notre hôtesse,
je m'exclame à la ronde :
"viens me montrer ô princesse
ton joli cul de blonde !"

Joignant le geste à ma parole,
ses cuisses s'écartent en parabole
et présentent à ma bouche assoiffée
son sexe humide aux parures de blé.

De la pointe de la langue
j'ouvre sa vulve délicate :
une saveur de ginseng
envahi mon palais, y éclate !

Et de ma zone génitale
sourd un plaisir indicible :
mais ô combien visible,
dressé à la verticale,
entre vos caresses buccales
savament animales,
mêlant vos chaudes langues
contre ma chair exsangue.
(E)
elle s'approche sourire aux lèvres
et dégraffe soudain
son corsage gonflé de fièvres...

Ses seins blancs, plus gros que les tiens,
surgissent muets de désir
dans un beau maintien ...

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Laisser partir en fumée la part de raison de son esprit,
Ne garder que celle de ses folies,
Être l’humble serviteur de ses délires de chair,
Être totalement servile à soi, jusqu’au bout de soi,
Connaître la brûlure violente de trop de pénétrations.
Que les caresses deviennent insupportables,
la peau ravagée, suppliante Vouloir crier grâce,
mais continuer tout de même.
Quand le corps ne veut plus la tête peut vouloir encore.
Se plier, rompre à cette exigence,
Parce que la glissade suivante
en terres inondées sera magique, féerique,
Tant la peau est perméable, malléable,
réceptive à la moindre sensation.
À un moment donné, le seul fait de poser le bout d’un doigt
à l’entrée de ton sexeUn seul coup de langue
te fera tressaillir tout entier.

Louise Gabriel
(E)
Laisser partir en fumée la part de raison de son esprit,
Ne garder que celle de ses folies,
Être l’humble serviteur de ses délires de chair,
Être totalement servile à soi, jusqu’au b ...

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A contre jour, ces corps en choeur,
Qu'elles exhibent fièrement et sans pudeur
A ton regard, à tes instincts voyeurs,
De leurs courbes te font honneur
Ils ondulent lascivement sous leurs caresses,
Provoquants, t'invitent à partager cette ivresse,
Puissance d'homme avec ses faiblesses,
Tu te plies aux désirs de ces diablesses
Vos corps supplient d'encores rêvés,
D'une douce cadence rythmée
De coups de langues, de bouches, et avec doigté,
Se complicent sans limites dans la sensualité
Ils jouent de leurs effets, de leurs désirs,
Se cherchent, se trouvent, appellent leurs plaisirs,
Pour sombrer aux sons de leurs soupirs,
Et, s'abandonner dans un seul cri, jouir...

BB
(E)
A contre jour, ces corps en choeur,
Qu'elles exhibent fièrement et sans pudeur
A ton regard, à tes instincts voyeurs,
De leurs courbes te font honneur
Ils ondulent lascivement sous leurs caresses,
Provoquan ...

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Ce fut, dans l’ombre, une opaque mêlée,
Un tas d’hommes en rut luttant, comme des cerfs
Lorsque la blonde biche a fait brâmer les mâles.
C’étaient des hurlements de colère, des râles,
Des poitrines craquant sous l’étreinte des nerfs,
Des poings tombant avec des lourdeurs de massue,
Tandis qu’assise au pied d’un vieux arbre écarté,
Et suivant le combat d’un oeil plein de fierté,
De la lutte féroce elle attendait l’issue.
Or quand il n’en resta qu’un seul, le plus puissant,
Il s’élança vers elle, ivre et couvert de sang ;
Et sous l’arbre touffu qui leur servait d’alcôve
Elle reçut sans peur ses caresses de fauve !

Guy de Maupassant
(E)
Ce fut, dans l’ombre, une opaque mêlée,
Un tas d’hommes en rut luttant, comme des cerfs
Lorsque la blonde biche a fait brâmer les mâles.
C’étaient des hurlements de colère ...

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J’ai invité quelques amis
connaisseurs de chair fraîche et alanguie,
de chair chaude et permissive,
des amoureux de plats délicats et exotiques,
des esthètes de la cuisse ferme, de la fesse ronde,
des prédateurs pourvus d’une langue humide et douce,
d’une belle queue rigide et veloutée,
une vraie bénédiction pour corps affamé.

J’ai dressé une table royale, une grande nappe blanche,
un boutis de velours pour plus de confort,
un gros édredon de soie pour la légèreté de la plume d’oie,
quelques fleurs pour les senteurs de printemps.

Je t’ai installé le plus confortablement du monde,
comme un nouveau-né vautré dans la tendresse des tissus,
avec un joli coussin pour ta tête
et une belle écharpe de soie pourpre pour te bander les yeux.

Je te veux mets délicieux, savoureux,
aveugle pour ne pas savoir mais juste sentir
jusqu’au plus profond de toi l’imperceptible caresse.

Tu es donc là, couché, paisible ;
seule une veine de ton cou
palpite un peu plus fort, un peu plus vite,
trahissant le désir et la légère angoisse mêlés.
Nous sommes tous là, autour de toi,
à contempler nos futures agapes,
à finir notre coupe de champagne.
La musique est forte, entêtante, ensorcelante…
Les envies tactiles font leur chemin dans les cerveaux.

Je ne m’approche pas, je suis un peu loin,
pour embrasser du regard toute la scène,
pour voir le tableau devenir vivant.

Les mains se délient, elles veulent toucher,
émouvoir ton corps offert à leurs yeux, à leurs doigts,
elles n’y tiennent plus.
Il aura suffi d’un, plus impatient,
pour que le ballet incessant des mains entame sa danse sur ta peau.
Et le premier contact est somptueux,
lorsque qu’on a longtemps attendu,
lorsque qu’on a entendu des sons de voix multiples,
à ne plus savoir à qui elles appartiennent, d’où elles viennent.
Le frisson de surprise et d’émoi qui te parcourt est si beau à voir.

Nous n’aurons besoin ni de couteau ni de fourchette pour te dévorer,
nos langues, nos bouches seront bien suffisantes.

Ils te lèchent les pieds, les mollets, le torse, les bras, les mains,
ils t’embrassent à pleine bouche,
ils sucent avec délectation la moindre parcelle de ton corps.

Pour connaître l’ivresse des sens,
je verse doucement du champagne bien frais
sur ta peau bouillante des succions passées ;
j’aime le tressaillement que provoque la fraîcheur des bulles
et la ruée des langues avides sur le liquide ruisselant.

Tu bandes à n’en plus finir
ton désir érigé, victorieux, suppliant.
Nous sommes un, deux puis trois
à sucer avec délice ta belle queue,
les langues s’enroulent autour d’elle,
elles s’embrassent autour de ton membre turgescent,
elles vont et viennent dans un ballet
qui ne cessera pas de si tôt.

Tu te tortilles en tous sens, tu perds la tête,
tu nais ailleurs, tu deviens sensation,
tu t’envoles, tu t’enroules et te déroules
sous la caresse multiple.

Les doigts deviennent audacieux,
tes fesses se montrent, se donnent,
elles veulent plus et plus encore, elles veulent appartenir,
elles veulent s’évanouir
dans les plaisirs de la pénétration, des pénétrations répétées.
Mais ils vont prendre leur temps,
ils vont les faire hurler de désir,
ils vont te faire connaître le trouble d’être à supplier d’aller plus loin, plus vite…
Ils vont lécher avec lenteur, sucer avec saveur le goût suave de ton cul.
À plusieurs langues réunies, ils vont créer au fond de toi le gouffre du désir inassouvi.

Hurle que tu veux être possédé,
là, tout de suite, sans plus attendre une seconde !

Ils finissent par accéder à ta supplique.
Ils glissent en toi, avec vigueur pour certains,
avec plus de douceur pour d’autres.
Ils ne laissent jamais très longtemps ton beau cul en paix,
ils veulent t’émouvoir, ils veulent se perdre en toi,
ils veulent jouir en toi sur toi.
Leur sperme se répand sur tes fesses, sur le bas de tes reins,
d’autres s’empressent de goûter, de lécher, de boire, la bouche grande ouverte.

Tu gémis comme une prière lancinante celle du plaisir, de la douce extase.
Tu n’es plus qu’une immensité, un champ brûlant et charnel.

Tu es terriblement beau à cet instant-là,
ravagé de trop de caresses insistantes.

Et, chacun notre tour, nous allons sucer ta queue encore,
et encore faire durer ce moment, allonger les minutes à n’en plus finir,
étirer nos langues, agrandir nos bouches,
te faire jouir à ton tour, goûter ton sperme jusqu’à la dernière goutte,
profiter de ce si agréable repas jusqu’à la dernière miette,
lécher une ultime fois le bout de ta queue
pour te faire revenir sur terre dans toutes les douceurs possibles,
sur les ailes des fées de Noël.

Je retire ton bandeau, ils sont déjà repartis vers d’autres aventures,
nos compagnons de table, l’esprit calme et repu.

Il te restera le souvenir sublime de la caresse multiple,
toi qui pratiques le don de la caresse experte.

Tu te retrouves dans l’unique réception de la multiplicité,
dans le doux sentiment de naître différent
sous d’autre mains avides du suave de ta peau,
se donner à se perdre totalement,
devenir jaillissement, volcanique et féerique.

J’aime t’imaginer dans cette situation-là, dans l’abandon, le don de soi,
pour trouver les chemins des désirs exaspérants,
le trouble si émouvant de s’offrir pour, finalement, prendre !

Louise Gabriel
(E)
J’ai invité quelques amis
connaisseurs de chair fraîche et alanguie,
de chair chaude et permissive,
des amoureux de plats délicats et exotiques,
des esthètes de la cuisse ferme, de la fes ...

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Passer d’une queue à l’autre, sans discours,
D’une bouche à l’autre, tout aussi silencieuse
Mais terriblement baveuse à souhait,
Bander à n’en plus finir, le regard posé sur une bite Magnifique
Glissant sans préambule dans de petites fesses musclées
Malmenées Par tant d’ardeur, Prendre sa place, dès qu’elle sera satisfaite,
profiter de l’aisance De ce petit cul, assoupli par les cavalcades passées,
y glisser jusqu’à la garde Pour ne pas laisser vacant
ce bel endroit trop longtemps, Garder un soupçon de lucidité,
ne pas jouir tout de suite Pour poursuivre la promenade dans d’autres,
plus étroits, plus vastes parfois,
Avoir la sensation de pouvoir se glisser tout entier
au creux d’un cul magnifique,
Charnu et ondulant.
Aller vers l’extrême, aller jusqu’à la douleur, l
a brûlure de trop de pénétrations.
Se faire baiser
à en avoir mal
et en retirer un immense plaisir.

La chair dans ces endroits-là
a la texture, l’allure d’une orchidée,
Les corolles béantes, ouvertes,
si grandes ouvertes dans la totale impudeur.
De l’impudique extrême naissent ces parfums étranges,
cette odeur de paradis dans des pétales d’enfer.
Enfer calcinant, consumant, jamais dégradant.

Louise Gabriel
(E)
Passer d’une queue à l’autre, sans discours,
D’une bouche à l’autre, tout aussi silencieuse
Mais terriblement baveuse à souhait,
Bander à n’en plus finir, le regard pos&e ...

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Des rires frénétiques,
des cris de volupté, des râles extatiques,
de longs soupirs mourants, des sanglots et des pleurs :
idolo del mio cuor, anima mia, mon ange, ma vie,
et tous les mots de ce langage étrange que l’amour délirant invente
en ses fureurs, voilà ce qu’on entend.
l’alcôve est au pillage,
le lit tremble et se plaint, le plaisir devient rage ;
ce ne sont que baisers et mouvements lascifs ;
les bras autour des corps se crispent et se tordent, l’oeil s’allume,
les dents s’entrechoquent et mordent, les seins bondissent convulsifs.

Théophile Gautier (1811-1872)
(E)
Des rires frénétiques,
des cris de volupté, des râles extatiques,
de longs soupirs mourants, des sanglots et des pleurs :
idolo del mio cuor, anima mia, mon ange, ma vie,
et tous les mots de ce l ...

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- L'abbé divague. - Et toi, marquis,
Tu mets de travers ta perruque.
- Ce vieux vin de Chypre est exquis
Moins, Camargo, que votre nuque.

- Ma flamme... - Do, mi, sol, la, si,
L'abbé, ta noirceur se dévoile!
- Que je meure, mesdames, si
Je ne vous décroche une étoile!

- Je voudrais être petit chien!
- Embrassons nos bergères, l'une
Après l'autre. - Messieurs, eh bien?
- Do, mi, sol. - Hé! bonsoir la Lune!

Paul Verlaine : Fêtes galantes : Sur l'herbe
(E)
- L'abbé divague. - Et toi, marquis,
Tu mets de travers ta perruque.
- Ce vieux vin de Chypre est exquis
Moins, Camargo, que votre nuque.

- Ma flamme... - Do, mi, sol, la, si,
L'abbé, ta noirceur ...

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cris de volupté, râles extatiques (Théophile Gautier)


Des rires frénétiques,
des cris de volupté, des râles extatiques,
de longs soupirs mourants, des sanglots et des pleurs :
idolo del mio cuor, anima mia, mon ange, ma vie,
et tous les mots de ce langage étrange que l’amour délirant invente
en ses fureurs, voilà ce qu’on entend.
l’alcôve est au pillage, le lit tremble et se plaint, le plaisir devient rage ;
ce ne sont que baisers et mouvements lascifs ;
les bras autour des corps se crispent et se tordent, l’oeil s’allume,
les dents s’entrechoquent et mordent, les seins bondissent convulsifs.

Théophile Gautier (1811-1872)
cris de volupté, râles extatiques (Théophile Gautier) (E)
Des rires frénétiques,
des cris de volupté, des râles extatiques,
de longs soupirs mourants, des sanglots et des pleurs :
idolo del mio cuor, anima mia, mon ange, ma vie,
et tous les mots de ce l ...

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une opaque mêlée (Guy de Maupassant)


Ce fut, dans l’ombre, une opaque mêlée,
Un tas d’hommes en rut luttant, comme des cerfs
Lorsque la blonde biche a fait brâmer les mâles.
C’étaient des hurlements de colère, des râles,
Des poitrines craquant sous l’étreinte des nerfs,
Des poings tombant avec des lourdeurs de massue,
Tandis qu’assise au pied d’un vieux arbre écarté,
Et suivant le combat d’un oeil plein de fierté,
De la lutte féroce elle attendait l’issue.
Or quand il n’en resta qu’un seul, le plus puissant,
Il s’élança vers elle, ivre et couvert de sang ;
Et sous l’arbre touffu qui leur servait d’alcôve
Elle reçut sans peur ses caresses de fauve !

Guy de Maupassant



Tandis que lui, de son visage Entre les seins en sueur nage
Tout en remuant sa verge douce Dans la vulve chaude mousse
Et que l'autre s'escrime entre les fesses offertes
De la diva libertine en état d'alerte, Celle-ci soudain explose de joie Tous ses sens aux abois,
Hurlant à tout vent son plaisir d'enfin par ces pines ô jouir !
Secouée de spasmes incontrôlables Epuisant son désir insatiable
Jane s'écroule alors au sol Affalée, béante, offerte,
Seins déployés, cuisses grandes ouvertes Entre les deux hommes qui s'affolent
Bites en poupe et luisantes, A l'air libre toutes tremblantes.
Se saisissant de leurs pieux solitaires Les voilà qui se branlent avec ferveur
Et jouissent ensemble, compagnons solidaires, Sur le corps de Jane où brille déjà la sueur !
Une cascade de foutre s'abat sur sa peau zébrant ses cuisses, sa bouche, son ventre, ses seins...
Elle se tord de jouissance à nouveau S'offrant sans retenue à cet étrange et torride bain.
une opaque mêlée (Guy de Maupassant) (E)
Ce fut, dans l’ombre, une opaque mêlée,
Un tas d’hommes en rut luttant, comme des cerfs
Lorsque la blonde biche a fait brâmer les mâles.
C’étaient des hurlements de colère ...

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A hue et à dia Dans le jouir, dans la joie !
Moi en maîtresse Glisse et coulisse
Danse en chaleur Faisant l'ascenseur
Sur les deux pénis L'un entre mes cuisses
L'autre entre mes fesses...
Je domine Le corps de Cyr
Qui s'amuse avec mes seins A la fois doux et durs
comme la cire Et devine Le corps de Marc
A l'aventure Dans l'arc
De mon dos jusqu'à mes reins
Je sens Dans mon ventre Les deux sexes qui entrent
Et sortent Et se frottent
L'un contre l'autre En ma chair et mon sang
Bon sang Que c'est bon ! Je m'y vautre
Dans cette jouissance Double étalons Double évanescence !
Joyeusement je m'empâte Sur leurs pieux dressés,
Cyr dans ma chatte écartelée Marc dans mon trou de balle
Et les deux compères S'activent de concert
Pour bientôt me faire jouir Dans cette symphonie du plaisir !

© Cyr

Jane

Les deux fameux compères Décident de changer la donne !
De se faire lions à la place de la lionne Et de m'envoyer dans les airs
Et donc voilà Cyr et son ami Se relevant et attrapant leur amie
Qui se retrouve enlacée dans les bras de son amant
Et pénétrée de chaque côtés par deux pénis charmant !

Mes deux pieds ne touchent même plus terre
Je chavire et m'enfonce dans les abysses d'une mer
Déchaînée qui n'en peut plus d'attendre
Et veut me submerger sans attendre

Mes yeux s'allument de désir,
Un feu immense envahi mon ventre !
De ma bouche s'échappe le langage du plaisir
Des oh ! des ah ! pendant que l'on pénètre mes antres
Cyr entre mes lèvres qui ne cessent de mouiller
Marc entre mes fesses qu'il ne cesse de torturer
Charmante douleur que je chante

Les yeux mi-clos, en transe !

© Jane


Cyr

Tandis que Je trésautte sur les deux membres tendus, De belle et haute Tenue
Cyr voit s'allumer Au travers de ma fente des yeux mi-clos
Une flamme, une tourmente, Qui signale que bientôt L'orgasme va se jouer
Dans les autres fentes De leur torride Jane Où les deux amis se sustentent Leurs vigoureuses veines !
Tandis que Cyr de son visage Entre mes seins en sueur nage
Tout en remuant sa verge douce Dans ma vulve chaude mousse
Et que Marc s'escrime entre mes fesses offertes
De leur diva libertine en état d'alerte, Celle-ci soudain explose de joie
Tous ses sens aux abois, Hurlant à tout vent son plaisir d'enfin par ces pines ô jouir !

Secouée de spasmes incontrôlables Epuisant mon désir insatiable
Je m'écroule alors au sol Affalée, béante, offerte,
Seins déployés, cuisses grandes ouvertes
Entre les deux hommes qui s'affolent Bites en poupe et luisantes, A l'air libre toutes tremblantes.

Se saisissant de leurs pieux solitaires Les voilà qui se branlent avec ferveur
Et jouissent ensemble, compagnons solidaires, Sur mon corp où brille déjà la sueur !
Une cascade de foutre s'abat sur ma peau zébrant mes cuisses, ma bouche, mon ventre, mes seins...
Je me tords de jouissance à nouveau M'offrant sans retenue à cet étrange et torride bain.

C'était bien la peine de s'être sêchés...
Après l'orage du dehors Est venu celui des corps
Tout encore serait-il à recommencer ?
Sûr que Moi qui aime trop ces bites bien dures
Fera tout pour que ces corps à corps encore durent

Alors, à bientôt pour d'autres aventures...
(E)
A hue et à dia Dans le jouir, dans la joie !
Moi en maîtresse Glisse et coulisse
Danse en chaleur Faisant l'ascenseur
Sur les deux pénis L'un entre mes cuisses
L'autre entre mes fesses...
Je domine L ...

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Y a des histoires d’amour que l’on dit impossibles
Et seul le temps les couvre de leurs ruptures terribles
J’ai eu deux belles maîtresses, pendant plus de huit mois
Elles étaient sans paresse, et elles n’aimaient que moi
Toujours l’une derrière l’autre sans jamais se fâcher
Elles étaient deux apôtres à mes pieds, enlacées.
Je les ai connues à Auch, elles sortaient d’une boîte
L’une était à ma gauche et l’autre mal à droite.
Elles avaient grand plaisir à se faire marcher.
A se faire courir, à se faire sauter.
Aussi, je n’ai pu croire à leurs virginités
Lorsque le soir venu, je les ai pénétrées.
Ça s’est fait sans un cri, tout juste un peu serré
Et quand j’en suis sorti, j’ai pu prendre mon pied.
Elles ne m’ont pas quitté malgré toutes les souffrances
Que je leur ai données souvent par ignorance.
Les coups sur les trottoirs, les attentes dans les gares
Et ces déchets de chiens, qu’elles prenaient pour un rien.
Et si je suis ici, devant vous tout penaud
C'est que votre vernis a quitté votre peau
Pardonnez-moi, mes belles, mais je dois vous laisser
Là dans cette ruelle, toutes nues, sans lacets.
Vous avez trop vieilli, vous n’êtes plus très sûres
Vous que j'ai tant chéries, vous mes vieilles chaussures.
(E)
Y a des histoires d’amour que l’on dit impossibles
Et seul le temps les couvre de leurs ruptures terribles
J’ai eu deux belles maîtresses, pendant plus de huit mois
Elles étaient sans paresse, et e ...

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Lui.
Frêle mais tout de muscle et de nerf Il révèle ses forces insoupçonnées
Quand au coeur de nos étreintes Désinhibé il perd Le contrôle de son corps
Et s'effondre épuisé de satiété Sur mon sein exalté.
Puis il devient tendresse Et me montre cent fois Comme il m'appartient.
Son regard me trouble
et souvent me pénètre bien plus profondément que sa virile turgescence.
Mais elle me manque...

Elle.
Douce, sensible, délicate Elle allume mes désirs
Affole mon coeur Fait palpiter mes sens.
Tantôt taquine Tantôt boudeuse Tantôt douceur
Tantôt chaleur Tantôt ardeur
Elle s'est inscrite en moi De manière viscérale.
Je m'enivre d'elle Sa peau aux mille arômes, ses mains
Son losange charnu, ses seins
La courbe retenu de ses reins
Ses envies, ses tendresses le matin.
Elle est mon âme, mon sang, elle coule dans mes veines,
je la sens toujours là, ancrée en moi.
Mais il me manque...

Moi.
Éternelle insatiable Je les aime tous deux
Et mon corps les réclame Brûlant de mille feux.
Quand je suis dans ses bras Je me consume
Mais sans oublier l'autre. Je n'imagine pas
Choisir ci ou là Et me défaire ainsi d'une moitié de moi.
Comme ils me manquent...

Eux.
Ils se savent mais s'ignorent Leur jalousie s'endort.
Lui tolère mes dérives tribades. Elle préfère me croire en chaste ballade.
Il feint d'avoir prévu, quelque copain à voir.
Elle feint de préférer rester seule ce soir.
Mais je lui manque...

Nous.
Lui et moi enlacés Elle et moi enchaînées Elle et lui croisés
Lui finalement charmé Elle assez étonnée Moi enfin contentée
Tous trois évaporés ! Doutes désagrégés ?
Couples désarçonnés ? Un trio façonné
Simple et si compliqué.
Plus rien ne manque...

© ruichan
(E)
Lui.
Frêle mais tout de muscle et de nerf Il révèle ses forces insoupçonnées
Quand au coeur de nos étreintes Désinhibé il perd Le contrôle de son corps
Et s'effondre & ...

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Devant cet appel à la fête le serveur, large et bien bandé,
S'introduit et glisse au plus profond de la sombre marée
Jane comblée reçoit en sa bouche ouverte
Du premier bien inspiré, la queue prestement offerte.
De hi de han en va en viens Les deux amants font le plein
dans ce corps qui en souplesse ondule entre deux pistons :
L'un qui... L'encule Et l'autre, qui dans sa bouche fond...
(E)
Devant cet appel à la fête le serveur, large et bien bandé,
S'introduit et glisse au plus profond de la sombre marée
Jane comblée reçoit en sa bouche ouverte
Du premier bien inspiré ...

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Tes mains introduiront mon beau membre asinin
Dans le sacré bordel ouvert entre tes cuisses
Et je veux l'avouer, en dépit d'Avinain,
Que me fait ton amour pourvu que tu jouisses !

Ma bouche à tes seins blancs comme des petits suisses
Fera l'honneur abject des suçons sans venin
De ma mentule mâle en ton con féminin
Le sperme tombera comme l'or dans les sluices*.

O ma tendre putain ! tes fesses ont vaincu
De tous les fruits pulpeux le savoureux mystère,
L'humble rotondité sans sexe de la terre,

La lune, chaque mois, si vaine de son cul
Et de tes yeux jaillit quand tu les voiles
Cette obscure clarté qui tombe des étoiles.

Apollinaire
(E)
Tes mains introduiront mon beau membre asinin
Dans le sacré bordel ouvert entre tes cuisses
Et je veux l'avouer, en dépit d'Avinain,
Que me fait ton amour pourvu que tu jouisses !

Ma bouche à tes se ...

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J'ai rencontré trois jeunes filles charmantes
J'ai pas choisi, mais j'ai pris la plus grande
Je lui ai dit de monter dans ma chambre
J' lui ai foutu cinq, six coups dans le ventre
Quand j'eus fini, ell' me dit: "Recommence!
Y a pas moyen, y a plus d'huil' dans la lampe
Si c'est comme ça, tu reviendras dimanche
Et s'il en rest' ce s'ra pour la servante!
(E)
J'ai rencontré trois jeunes filles charmantes
J'ai pas choisi, mais j'ai pris la plus grande
Je lui ai dit de monter dans ma chambre
J' lui ai foutu cinq, six coups dans le ventre
Quand j'eus fini, ell' me dit: " ...

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Obscur et froncé comme un oeillet violet
Il respire, humblement tapi parmi la mousse
Humide encor d’amour qui suit la fuite douce
Des Fesses blanches jusqu’au coeur de son ourlet.

Des filaments pareils à des larmes de lait
Ont pleuré, sous le vent cruel qui les repousse,
À travers de petits caillots de marne rousse
Pour s’aller perdre où la pente les appelait.

Mon Rêve s’aboucha souvent à sa ventouse ;
Mon âme, du coït matériel jalouse,
En fit son larmier fauve et son nid de sanglots.

C’est l’olive pâmée, et la flûte caline,
C’est le tube où descend la céleste praline :
Chanaan féminin dans les moiteurs enclos !

Arthur Rimbaud
(E)
Obscur et froncé comme un oeillet violet
Il respire, humblement tapi parmi la mousse
Humide encor d’amour qui suit la fuite douce
Des Fesses blanches jusqu’au coeur de son ourlet.

Des filaments pareil ...

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Quand l'un me fait la cour L'autre me fait l'amour
Et moi je les savoure L'autre et l'un tour à tour.
Si je suis en tristesse L'un se met aux caresses
Et l'autre avec adresse Me parle de mes fesses
Pour l'un je suis l'acquise Pour l'autre l'insoumise
Mais les deux m'ont conquise
Ils sont tellement mignons Tous deux à leur façon
Et le brun et le blond Mes amants polissons
Le brun est impudique Le blond est angélique
Mais les deux sont phalliques Comme 2 soleils magiques
Et tous les deux m'ont prise Et bien qu'ils soient ardents
J'ai comme le sentiment Que j'ai ma foi du temps
Pour un troisième amant
Moi j'aime un point c'est tout Peut être un point de trop
Mais au fond je m'en fous J'ai l'amour qu'il me faut
Quand l'un me fait la cour L'autre me fait l'amour
Et moi je les savoure L'autre et l'un tour à tour.
(E)
Quand l'un me fait la cour L'autre me fait l'amour
Et moi je les savoure L'autre et l'un tour à tour.
Si je suis en tristesse L'un se met aux caresses
Et l'autre avec adresse Me parle de mes fesses
Pour l'un je ...

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femmes d'Asie (Cyr)


Une fois passée la porte, m'attendait une escorte
De femmes d'Asie minaudant la bouche rouge sang.
La première aux formes adolescentes, la deuxième gonflée de poitrine,
La troisième aux longues jambes fines et la quatrième exhibant une large fente.

M'acquitant de quelques pièces, on m'enjoigne à suivre ces déesses
Vers un grand lit peu commun où s'agitait tout un tribun.
Ayant investi la place, trois des consoeurs en émoi
S'occupèrent devant moi de préparer la plus jeune et la plus salace.

Tous orifices lubrifiés, on me la fit empoigner
Par devant, par derrière comme on battrait le fer !
La jeunette fit tellement de merveille qu'elle finit par trouver le sommeil,
Mon sexe pantois et exultant dans sa bouche de femme-enfant.

Après une collation aphrodisiaque qui ne fit qu'un tour dans mon système cardiaque
Les trois autres panthères haletantes fondirent sur moi, sans plus d'attente.
L'une penchée sur mon visage me fit avaler ses gros seins,
Les autres firent glisser avec rage leurs chattes humides sur ma tour d'airain.

J'étais pris dans un tourbillon de jambes, seins, sexes, bouches,
Peaux, sueurs, soupirs et convultions ! organes multiples et farouches !!
Et j'ai joui pendant des heures du sexe et des odeurs :
Opium et déesses d'Asie à consommer sans répit...

Cyr
femmes d'Asie (Cyr) (E)
Une fois passée la porte, m'attendait une escorte
De femmes d'Asie minaudant la bouche rouge sang.
La première aux formes adolescentes, la deuxième gonflée de poitrine,
La troisième aux longues ...

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raide et droit


Ton pieu est raide et droit,
longue et large épée de roi
est plantée dans mes entrailles,
et s'y agite de long en large,
Ce corps à corps incendie nos sens,
sous ce plaisir à double sens...
quand soudain ma peau se tend
Oh oui ! Ca vient ! C'est si bon !
Je jouis !!
Des spasmes incontrôlables
secouent mon ventre et mes seins,
l'orgasme m'inonde, plus qu'agréable !
Un chant lubrique et cristallin
s'échappe de ma bouche baveuse
tandis que je m'écroule heureuse
tu sors enfin d'entre mes fesses,
le dard fier et fumant, encore si dur,
plein de promesses
et de jouissances futures...







Mon pieu est raide et droit
longue et large épée de roi
plantée dans tes entrailles
qui s'y agite et bataille,
Ce corps à corps
incendie tes sens,
tu cries "Encore ! Encore !"
sous ce plaisir à double sens...
quand soudain ta peau délicate
se tend et se durci :
Oh oui ! Ca vient ! C'est si bon ! Tu jouis !!
Des spasmes incontrôlables
secouent ton ventre et tes seins,
l'orgasme t'inonde, plus qu'agréable !
Un chant lubrique et christalin
s'échappe de ta bouche baveuse
tandis que tu t'écroules heureuse
le visage au creux des cuisses de miel
de notre invitée si sensuelle...

Laissant passer quelques instants
je sors enfin d'entre tes fesses,
le dard fier et fumant,
encore si dur,
plein de promesses
et de jouissances futures...
raide et droit (E)
Ton pieu est raide et droit,
longue et large épée de roi
est plantée dans mes entrailles,
et s'y agite de long en large,
Ce corps à corps incendie nos sens,
sous ce plaisir à double s ...

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A hue et à dia (Cyr)


A hue et à dia, dans le jouir, dans la joie !
Jane en maîtresse glisse et coulisse
Danse en chaleur, fait l'ascenseur sur deux pénis
L'un entre ses fesses L'autre entre ses cuisses ...
Elle domine un corps qui s'amuse avec ses seins
A la fois doux et durs comme la cire
Et devine un autre corps à l'aventure
Dans l'arc de son dos, jusqu'à ses reins
Elle sent dans son ventre les deux sexes qui entrent
Et sortent et se frottent L'un contre l'autre
En sa chair et son sang Bon sang c'est bon !
Elle s'y vautre dans cette jouissance
Double étalons Double évanescence !
Joyeusement elle s'empâte Sur leurs pieux dressés,
Cyr dans sa chatte écartelée Marc dans son trou de balle
Et les deux compères S'activent de concert
Pour bientôt la faire jouir Dans cette symphonie du plaisir !
A hue et à dia (Cyr) (E)
A hue et à dia, dans le jouir, dans la joie !
Jane en maîtresse glisse et coulisse
Danse en chaleur, fait l'ascenseur sur deux pénis
L'un entre ses fesses L'autre entre ses cuisses ...
Elle domine un corp ...

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perles du royaume


Une cour où trône une grande piscine, entourée de palmiers.
Un essaim de quelques unes des plus belles perles du royaume, en tenue d'Ève,
la brise et le soleil caressant leurs chairs, barbotant dans l'eau.
Et un homme parmi elles: moi.
Mon glaive de chair bien affûté glissant dans le fourreau d'une femme yemenite à la longue chevelure noire ondulante
elle pousse des râles, des cris perçants, le visage rougi d'excitation.
Les chairs roses subissent le frottement intense de ma grande lame de chair, de sang et de semence.
Semence royale qui a engendré cet enfant qui grouille dans son ventre,
ventre gonflé, énorme, où pendent des véritables pintes de lait en formes d'ogives,
les grands bouts noirs hérissés, gonflés, tendus par l'excitation du corps.
Bientôt le roi, dans une dernière charge, enfonçe son organe qui bouillonne, leve la tête et expire un cri libérateur.

Pendant ce temps, sur l'autre bord de la piscine, un couple se livre aux passions charnelles
Lui, à cheval sur la croupe de sa compagne,
Les lèvres du portail rose feminin n'offrent que peu de résistances à l'assaut brusque du bélier,
l'organe male se fraye un chemin dans toutes les antres où il peut entrer.
On sent l'organe palpiter, bouillonner, par la seule friction dans le passage étroit qui se referme,
Plus il y met de vigueur, plus la friction le rend fou de désir et plus le plaisir devient démentiel,
Les yeux fermés, cramponné, il pousse des petits gémissements exprimant son plaisir.
Il vient frémissant, fébrile, haletant, soufflant et gémissant en alternance.
Au moment de l'orgasme, les yeux exhorbités.
Il hurle, gesticule, s'accrochant à sa partenaire.
Celle-ci voit sa tête basculer de tout bords, dans un mouvement, incontrôlable.
l'amante, s'offre, avide des plaisirs procurés par la verge de son compagnon,
verge qu'elle enduit d'une huile orientale qui la fait gonfler, prolongeant l'érection,
augmentant la sensibilité et facilitant le glissement dans l'antre.

je suis toujours assis sur le fond du bain, avec cetete fois ci une polynesienne
la polynésienne s'empalant à son rythme, tantôt lent et grisant, tantôt rapide et lancinant
glissant sur l'objet de ses désirs, gonflé dur en elle,
chargée de la semence royale dont je m'efforçe de contenir l'envie de jaillir en coups de canon.
Son dos ambré mouillé, ses cheveux noirs collés à sa peau frottant sur mon torse, mes mains baladeuses se font aventurières,
alors que la féline se fait impétueuse, exhalant des râles sonores dont le souffle chaud se fait sentir sur ma joue.

Un homme, un peu plus loin, le membre palpitant, s'est engouffré au fin fond de l'antre de la chinoise,
ses bourses cognant au même rythme que les soupirs de contentements qui fusent de sa bouche et me font tressaillir.
Les yeux fermés, perdu en elle dans des délices charnels, il veut que son plaisir fut éternel.
Mais toutes bonnes choses ayant une fin, il explose sa semence en elle, arrachant un grand râle puis une exclamation de frustration. Serrant les dents, agrippant sa partenaire, il persiste jusqu'à l'épuisement, glissant vivement dans l'antre.

L'antre de la polynésienne est maintenant rempli de mon nectar,
je place le corps frémissant de plaisirs sur les dalles autour du bain, sur le dos, remontant les cuisses sur son ventre.
La vahiné se glisse dans le bain et sa bouche vient se plaquer sur la mienne. Sans voir l'homme qui la prend par l'arriere
Sans avertir, l'homme derriere elle entre son mat dans le fourreau de ma polynésienne
et les râles de ma vahiné, se perdent dans ma bouche...

le harem a vu naître 200 enfants, issus de 91 femmes, celles mariées parmi les 135 du harem,
la 135em étant celle qui semblait se régaler avec un quelque chose de ma personne dans le fond de sa bouche, blottie sous mon bureau.

L'heure approchait pour le repas du soir, qui, comme à l'habitude, promettait d'être animé, avec les musiciens, les danseuses du ventre et un repas digne de l'Olympe, que je partagerez ce soir avec l'émir du Qatar.

Sous mon bureau, ma belle promise avale des jets de semence, qui pulsent sur sa langue humide.
Elle me regarde de ses yeux de féline avide. Ses cuisses se sont refermées sur mon pied qui l'effleure.
Un plaisir qui s'est fait attendre et qui n'est que meilleur.
perles du royaume (E)
Une cour où trône une grande piscine, entourée de palmiers.
Un essaim de quelques unes des plus belles perles du royaume, en tenue d'Ève,
la brise et le soleil caressant leurs chairs, barbotant dans l'ea ...

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opaque mêlée (Guy de Maupassant)


Un corps tout à coup s’abattit sur son corps ;
Des lèvres qui brûlaient tombèrent sur sa bouche,
Et dans l’épaisse jungle, moelleuse comme une couche,
Deux bras d’homme crispés lièrent ses efforts.

Alors ce fut, dans l’ombre, une opaque mêlée,
Un tas d’hommes en rut luttant, comme des cerfs
Lorsque la blonde biche a fait brâmer les mâles.
C’étaient des hurlements de colère, des râles,

Or quand il n’en resta qu’un seul, le plus puissant,
Il s’élança vers elle, ivre et couvert de sang ;
Et sous l’arbre touffu qui leur servait d’alcôve
Elle reçut sans peur ses caresses de fauve !

Elle s’abandonnait sans résistance, née
Pour cette oeuvre charnelle, et le jour ou la nuit,
Sans jamais un soupir de bonheur ou d’ennui,
Acceptait leurs baisers comme une destinée.

Guy de Maupassant - des vers
opaque mêlée (Guy de Maupassant) (E)
Un corps tout à coup s’abattit sur son corps ;
Des lèvres qui brûlaient tombèrent sur sa bouche,
Et dans l’épaisse jungle, moelleuse comme une couche,
Deux bras d’homme crisp&e ...

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hammam royal


Dans la salle, nues et chaudes, quelques unes des perles du royaume
Mon sabre affûté glisse dans le fourreau d'une femme yemenite
à la longue chevelure noire ondulante
elle pousse des râles, des cris perçants, le visage rougi d'excitation.
Les chairs roses subissent le frottement intense
de ma grande lame de chair, de sang et de semence.
Semence royale qui a engendré cet enfant qui grouille dans son ventre,
ventre gonflé, énorme, où pendent des véritables pintes de lait en formes d'ogives,
les grands bouts noirs hérissés, gonflés, tendus par l'excitation du corps.
Bientôt roi, dans une dernière charge,
enfonçe son organe qui bouillonne, je leve la tête et expire un cri libérateur.

Pendant ce temps, sur l'autre bord de la piscine,
un couple se livre aux passions charnelles
Lui, à cheval sur la croupe de sa compagne,
Les lèvres du portail rose feminin
n'offrent que peu de résistances à l'assaut brusque du bélier,
l'organe male se fraye un chemin dans toutes les antres où il peut entrer.
On sent l'organe palpiter, bouillonner,
par la seule friction dans le passage étroit qui se referme,
Plus il y met de vigueur, plus la friction le rend fou de désir
et plus le plaisir devient démentiel,
Les yeux fermés, cramponné,
il pousse des petits gémissements exprimant son plaisir.
Il vient frémissant, fébrile, haletant, soufflant et gémissant en alternance.
Au moment de l'orgasme, les yeux exhorbités.
Il hurle, gesticule, s'accrochant à sa partenaire.
Celle-ci voit sa tête basculer de tout bords, dans un mouvement, incontrôlable.
l'amante, s'offre, avide des plaisirs procurés par la verge de son compagnon,
verge qu'elle enduit d'une huile orientale qui la fait gonfler, prolongeant l'érection,
augmentant la sensibilité et facilitant le glissement dans l'antre.

je suis toujours assis sur le fond du bain, avec cetete fois ci une polynesienne
la polynésienne s'empalant à son rythme, tantôt lent et grisant, tantôt rapide et lancinant
glissant sur l'objet de ses désirs, gonflé dur en elle,
chargée de la semence royale dont je m'efforçe de contenir l'envie de jaillir en coups de canon.
Son dos ambré mouillé, ses cheveux noirs collés à sa peau frottant sur mon torse, mes mains baladeuses se font aventurières,
alors que la féline se fait impétueuse, exhalant des râles sonores dont le souffle chaud se fait sentir sur ma joue.

Un homme, un peu plus loin, le membre palpitant, s'est engouffré au fin fond de l'antre de la chinoise,
ses bourses cognant au même rythme que les soupirs de contentements qui fusent de sa bouche et me font tressaillir.
Les yeux fermés, perdu en elle dans des délices charnels, il veut que son plaisir fut éternel.
Mais toutes bonnes choses ayant une fin, il explose sa semence en elle, arrachant un grand râle puis une exclamation de frustration. Serrant les dents, agrippant sa partenaire, il persiste jusqu'à l'épuisement, glissant vivement dans l'antre.

L'antre de la polynésienne est maintenant rempli de mon nectar,
je place le corps frémissant de plaisirs sur les dalles autour du bain, sur le dos, remontant les cuisses sur son ventre.
La vahiné se glisse dans le bain et sa bouche vient se plaquer sur la mienne. Sans voir l'homme qui la prend par l'arriere
Sans avertir, l'homme derriere elle entre son mat dans le fourreau de ma polynésienne
et les râles de ma vahiné, se perdent dans ma bouche...

le harem a vu naître 200 enfants, issus de 91 femmes, celles mariées parmi les 135 du harem,
la 135em étant celle qui semblait se régaler avec un quelque chose de ma personne dans le fond de sa bouche, blottie sous mon bureau.

L'heure approchait pour le repas du soir, qui, comme à l'habitude, promettait d'être animé, avec les musiciens, les danseuses du ventre et un repas digne de l'Olympe, que je partagerez ce soir avec l'émir du Qatar.

Sous mon bureau, ma belle promise avale des jets de semence, qui pulsent sur sa langue humide.
Elle me regarde de ses yeux de féline avide. Ses cuisses se sont refermées sur mon pied qui l'effleure.
Un plaisir qui s'est fait attendre et qui n'est que meilleur.
hammam royal (E)
Dans la salle, nues et chaudes, quelques unes des perles du royaume
Mon sabre affûté glisse dans le fourreau d'une femme yemenite
à la longue chevelure noire ondulante
elle pousse des râles, des cris p ...

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Les deux hommes s'évertuent
A mettre la belle Jane toute nue
A sécher le doux grain de sa peau
A faire vibrer son sang chaud !

Marc s'occupe de ses cuisses
Qu'il écarte, indécent,
Il y perçoit déjà les prémices
D'un désir effervescent :
Un sulfureux miel, calice
D'Eros, y coule et glisse...

Cyr, voyageant par monts et plaines
S'attarde à souligner la courbe des seins,
Massant leur galbe de ses longs doigts fins,
Et, titillant les tétons qui pointent,
Il arrache un soupir de volupté non feinte
De la si sensuelle bouche de Jane...

Que de plaisir
Lui offre son " Cyr "
Grisant ses sens
Par de langoureuses danses
Offerte par ses mains
A la cime de ses seins

Marc et ses doigts curieux
S'en vont explorer sa chaude féminité
Qui, humide de désir,
S'ouvre à son arrivée
Ses long doigts fins s'immisce peu à peu
Arrachant à Jane un doux soupire

Elle regarde Cyr et son ami
Affairés à lui faire plaisir
Et dans un élan de désir
S'en va chercher leur pénis

Gourmande comme elle est
Elle ne pouvait rester inerte
Et la voilà elle aussi occupée
A vouloir leur faire perdre la tête
Dans un tourbillon de volupté
Par ses va-et-vient répétés

© Jane


Cyr

Jane, qui n'est pas pucelle,
Trouve à son grand bonheur
Deux organes plein de raideur,
Quatre douces et rondes couilles,
Dont les heureux propriétaires
Avec plaisir se laissent faire
Et bientôt s'agenouillent
De chaque côté de la belle.

Elle se retrouve ainsi
Voluptueusement étendue
Entre ces deux verges
Qui vers elle convergent
Bien droites et tendues
Fiers et chauds épis !

Dans ses mains désirantes
Elle saisi ces érections si tentantes
Et commence à les branler
D'un mouvement synchronisé...

Entre ses doux doigts enjoleurs
Les membres gagnent encore en grosseur
Et dans sa bouche sa langue salive
A l'idée de les noyer dans ses eaux vives...

Jane

Jane est bien trop affamée
Pour encore patienter !
Elle veut leurs verges
Entre ses lèvres.
Mais lesquelles ???

Tout en continuant de branler
Le long membre de notre invité
La voilà qui s'en va caresser
De Cyr la gourmandise dressée
Avec sa langue avide !

Sa langue qui trace les doux chemins
Des veines gonflées de désir
Tandis que ses lèvres dansent en va-et-vient
Goûtant dans sa bouche les prémices d'un élixir

Mais Jane n'abandonne pas l'ami de Cyr
Et de ses mains continue de charmer
Son membre qui ne cesse de gonfler
A mesure que monte le plaisir

Cyr & Jane
(E)
Les deux hommes s'évertuent
A mettre la belle Jane toute nue
A sécher le doux grain de sa peau
A faire vibrer son sang chaud !

Marc s'occupe de ses cuisses
Qu'il écarte, indécent,
Il ...

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Tous deux me regardent
Et leurs yeux s'attardent Sur ma robe blanche
Qui se mélange Au rose de ma peau
L'ami de Cyr N'est pas très discret
son pantalon est gonflé... La situation me fait rire
Et mon amant n'est pas en reste Puisque en un geste
Son pantalon se tend Sur son désir grandissant
Apparemment tous les trois Avons la même idée en soi
Alors par jeu je m'offre Devant la cheminé qui me plonge
Dans une envie irrésistible De fondre sous leurs doigts agiles
C'est alors que Cyr et son ami Se pressent à côté de moi
Nos corps sont étroitement blottis Et nos désirs en émoi...
Les deux hommes s'évertuent A mettre la belle Jane toute nue
A sécher le doux grain de sa peau A faire vibrer son sang chaud !
Marc s'occupe de ses cuisses Qu'il écarte, indécent,
Il y perçoit déjà les prémices D'un désir effervescent :
Un sulfureux miel, calice D'Eros, y coule et glisse...
Cyr, voyageant par monts et plaines
S'attarde à souligner la courbe des seins,
Massant leur galbe de ses longs doigts fins,
Et, titillant les tétons qui pointent,
Il arrache un soupir de volupté non feinte
De la si sensuelle bouche de Jane...
Que de plaisir Lui offre son " Cyr "
Grisant ses sens Par de langoureuses danses
Offerte par ses mains A la cime de ses seins

Marc et ses doigts curieux
S'en vont explorer sa chaude féminité
Qui, humide de désir,
S'ouvre à son arrivée
Ses long doigts fins s'immisce peu à peu
Arrachant à Jane un doux soupire

Elle regarde Cyr et son ami
Affairés à lui faire plaisir
Et dans un élan de désir
S'en va chercher leur pénis

Gourmande comme elle est
Elle ne pouvait rester inerte
Et la voilà elle aussi occupée
A vouloir leur faire perdre la tête
Dans un tourbillon de volupté
Par ses va-et-vient répétés


Jane, qui n'est pas pucelle,
Trouve à son grand bonheur
Deux organes plein de raideur,
Quatre douces et rondes couilles,
Dont les heureux propriétaires
Avec plaisir se laissent faire
Et bientôt s'agenouillent
De chaque côté de la belle.

Elle se retrouve ainsi
Voluptueusement étendue
Entre ces deux verges
Qui vers elle convergent
Bien droites et tendues
Fiers et chauds épis !

Dans ses mains désirantes
Elle saisi ces érections si tentantes
Et commence à les branler
D'un mouvement synchronisé...

Entre ses doux doigts enjoleurs
Les membres gagnent encore en grosseur
Et dans sa bouche sa langue salive
A l'idée de les noyer dans ses eaux vives...


Jane est bien trop affamée
Pour encore patienter !
Elle veut leurs verges
Entre ses lèvres.
Mais lesquelles ???

Tout en continuant de branler
Le long membre de notre invité
La voilà qui s'en va caresser
De Cyr la gourmandise dressée
Avec sa langue avide !

Sa langue qui trace les doux chemins
Des veines gonflées de désir
Tandis que ses lèvres dansent en va-et-vient
Goûtant dans sa bouche les prémices d'un élixir

Mais Jane n'abandonne pas l'ami de Cyr
Et de ses mains continue de charmer
Son membre qui ne cesse de gonfler
A mesure que monte le plaisir
(E)
Tous deux me regardent
Et leurs yeux s'attardent Sur ma robe blanche
Qui se mélange Au rose de ma peau
L'ami de Cyr N'est pas très discret
son pantalon est gonflé... La situation me fait rire
Et mon ...

@


Moi, je suis, débraillé comme un étudiant,
Sous les marronniers verts les alertes fillettes :
Elles le savent bien ; et tournent en riant,
Vers moi, leurs yeux tout pleins de choses indiscrètes.

Je ne dis pas un mot : je regarde toujours
La chair de leurs cous blancs brodés de mèches folles :
Je suis, sous le corsage et les frêles atours,
Le dos divin après la courbe des épaules.

J’ai bientôt déniché la bottine, le bas…
– Je reconstruis les corps, brûlé de belles fièvres.
Elles me trouvent drôle et se parlent tout bas…
– Et je sens les baisers qui me viennent aux lèvres…

Arthur Rimbaud
(E)
Moi, je suis, débraillé comme un étudiant,
Sous les marronniers verts les alertes fillettes :
Elles le savent bien ; et tournent en riant,
Vers moi, leurs yeux tout pleins de choses indiscrètes.
...

@

melée


Laure :
« La danse, les regards, l’alcool, m’ont bien tourné la tête »,
pensais-je, sans me douter un instant,
que me penchant de fleur en fleur
pour y respirer leurs parfums,
je leur faisais perdre totalement la leur.

courant, relevant ma robe, chantonnant,
entourant de mes bras le tronc des arbres,
tour à tour étonnée, attentive, rêveuse
je les aurais presque oubliés,
mes compères !
Mais quatre yeux lubriques et deux sexes en érection
me suivaient pas à pas, savourant le plus bel effet
de ce que je leur offrais :

j’ai retroussé ma robe pour échapper aux épines,
des doigts caressent nonchalamment mes cuisses,
mon décolleté offre un butin et des trésors incroyables !
Et c’est à ce moment précis aussi
que je sens sur ma nuque un baiser,
celui de mon aimé,
et remontant le long de mon mollet
une main que je reconnais,
celle qui sur la piste de danse m’a enlacé la taille
et tremble maintenant imperceptiblement,
progressant, remontant,
touchant ma petite culotte mouillée
de ma course de sauvageonne
et de l’enivrement accru de l’ivresse
de mes sens en émoi…

Do :
« Je te veux pour nous, allongée sur la mousse,
non rebelle à notre plaisir Ô ma poétesse sublime »
sont les mots que je murmure
à l’oreille de notre tentatrice
dont je suis fou d’amour !
« Fière amazone, sois notre fleur,
laisse nous bourdonner, lécher
ces petites lèvres qui palpitent,
cette humidité, s’appelle désir »

Plus envoûtante que la lune
qui dans le ciel se lève
ma Laure accueille la main de l’indiscret
et dans un profond baiser sa langue s’enfonce,
me captive, me force à me taire.
La robe de Laure est tombée à terre,
découvrant ses dessous et son corps presque nu.

Cyr :

A l’envol de sa robe Mes yeux découvrent
Ce que mes mains voyaient :
Cuisses galbés, fesses, Rondes promesses,
- Ouverte forteresse !
Forteresse, car encore la couvrent
Des dessous affriolants… et je me plais
A deviner ce qu’à mon regard elle y dérobe…
Ouverte, car là, cambrée, cul tendu
Jetant aux orties toute vertu
Désirant, en elle, nos verges charnues !
A sa bouche affamée, Do, langue pompée,
N’a mot à dire
Mais ne saurait maudire
Les seins gorgés soleil
De Laure
Déesse d’or
- Seins massifs, pures merveilles
Que ses mains palpent avec adresse…

Et moi, d’un élan de bois sauvage
J’éructe de désir à la croupe offerte
Qui ondule au vent, invitant mon vit à la fête !
Alors, d’un coup, sec, j’arrache avec rage
Sa culotte de dentelle, tissu trouble-fête,
Pour presser dans sa raie ô humide
Ma colonne de chair avide…

D’un réflexe d’une ardeur naturelle
Laure pousse un râle, long soupir…
Do, libéré de sa bouche saphir,
Dresse à ses yeux son pieu rebelle
Qu’elle engouffre en sa gorge profonde !
Prise au souffle, remplie de cette lance,
On entend
Pourtant
Qu’elle supplie
Et crie
En silence :
« Oh oui ! je veux qu’on me sonde ! »

Laure :
« Oh oui ! Je veux me donner à vous
comme la nuit se donne au jour
et le jour à la nuit ! »
Non plus silencieuse
mais à voix débridée,
subjuguée par un maléfice,
alliant dans un désordre
les mots les plus inhabituels,
les plus crus,
à un romantisme outré
je me sens tout à coup devenir
actrice du hard,
héroïne de Shakespeare,

Je me jette autant sur les mots
que sur vos sexes, ma langue
lèche, enveloppe la verge de Do
qui frémit, gonfle, durcit, bataille sa place
entre vers, phrases qui semblent mettre
cette queue en émoi et en jouissance tant
elle revient, frappe, glisse, s’engouffre,

« Je tombe en pâmoison ! »

leur dis-je, mais il n’en est rien !
cela n’est qu’une phrase de comédienne,
qui s’ajoute à mes paroles de diablesse !

Pour me punir de ce flot de paroles
mensongères , séductrices,
Cyr m’a prise au mot !

Il m’a fait ployer, il m’a fait courber,
Je suis à quatre pattes,
son gland a enflammé mes sens,
il me tient comme on tient un animal
quand on ne veut pas qu’il s’échappe,
sa main qui jusqu’à présent s’était faite
caressante devient dure, implacable !

Son désir est trop fort,
mon jeu a été trop loin,
Do est son acolyte,
d’accord avec lui pour me soumettre;
Alors parce que Do le veut,
parce que Cyr le veut,
je me cambre, écarte mes fesses,
le pieu de Do, enfoncé dans ma bouche
m’interdit cette fois-ci toute parole et,
embrasée du rut puissant de Cyr,
je subis la honte et le bonheur
tout à la fois, mouillant à l’extrême,
de ces deux sexes qui triomphent
tandis qu’une légère pluie se mêle
à notre sueur et aux larmes
qui coulent de mes yeux orgueilleux.

© Laure

*

Do :

Les larmes de Laure sont faites d’orgueil mais bien de volupté,
ses baisers nous en disent long quémandant à nouveau
nos vits et nos faveurs !

La pluie n’empêche en rien nos ébats,
car un grand chêne nous accueille;
Sous ses branches et sous ses feuilles,
Laure est chaude, très chaude et
le soleil qui perce à nouveau et pose
ses rayons sur son corps merveilleux
n’y est pas pour grand chose !

Laure nous a demandé de l’attacher,
voyant là le plaisir d’être tout à nous,
sans pouvoir se cabrer !
Ainsi mon aimée est faite ; de ses contradictions,
de ses rebellions, j’en suis totalement épris !

Face à nous, dos contre écorce,
les jambes écartées,
les seins magnifiques et tendus,
c’est une Reine ! Et nous ses serviteurs !

Situation trompeuse, rôles inversés !
Les liens qui l’attachent
font aussi de nous ses esclaves !

Je suis à genoux devant elle, ma langue dans sa chatte,
savourant son plaisir, mes doigts l’entrouvrent,
la caressent, la pénètrent,
Laure, de ses talons rouges, froissent les feuilles à terre,
aux crissements des herbes se mêlent ses gémissements sensuels,
je bande trop pour ne pas satisfaire ce qu’elle attend ;
Sa chatte est brûlante, je la calme, mais je me retire
pour la faire languir encore, encore …

Cyr pétrit les seins de Laure dont les pointes,
durcies par le désir et pleines d’avidité,
reçoivent tour à tour nos bouches, nos lèvres, nos mains,

Je viens d’embrasser Laure amoureusement ;
Cyr, a pris ma place, agenouillé à son tour devant elle ;
Nous goûtons au même fruit, nous nous gorgeons de ce suc
sans étancher notre soif.

Pour qu’elle s’abandonne, pour qu’elle crie son désir,
pour qu’elle se plie encore plus à notre jeu,
je lui bande les yeux.
Laure a mordu ma lèvre, affamée de nos sexes
qui la torturent dans le manque.
Cyr, tout comme moi, attise les braises,
mais n’y tenant plus lui-même enfonce son pieu
dans la chaleur du con de ma voluptueuse amoureuse
qui sait si bien enserrer nos instruments virils
et nous faire crier et gémir à notre tour de plaisir.

© Do

*

Cyr :

Ah ! Je bande et lustre de Laure les cuisses écartées
Tandis que Do branle à l’avenant ses seins époumonés
Ah ! Laure chauffe et rougit de plaisir
A ce que ses amants lui font subir !

Je suggère à Do de la détacher
Du chêne centenaire
Pour prendre la belle de concert
A cette idée, il ne se fait pas prier…

Do s’allonge et dresse sa verge mâle
Laure sur lui l’anus s’empale
Et, seins, cuisses offerts,
Renversée en arrière,
Je la couvre de ma chair
Laure est entre nous, transcendantale !

Ca bouge, ca remue de tous les côtés
Laure exulte doublement perforée
Soudain éclate un orage d’été
La pluie ruisselle sur nos corps
Eau de plaisir où dans d’ultimes efforts
Do et Cyr mêlent sueur et sperme aux salives de Laure.

Ciel noir
Il se fait tard
Le soleil décline
Et aussi nos pines…
Au petit bois d’amour
Deux troubadours
Ont châtié Dame velours
Jusqu’à la fin du jour

Il est temps de rentrer
Nous avons si bien festoyer !
melée (E)
Laure :
« La danse, les regards, l’alcool, m’ont bien tourné la tête »,
pensais-je, sans me douter un instant,
que me penchant de fleur en fleur
pour y respirer leurs parfums,
je leur ...

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au fin fond d'une chinoise


Mon sexe raide, s'est engouffré au fin fond d'une chinoise,
mes bourses cognent au même rythme
que ses soupirs de contentements
qui fusent de sa bouche et me font tressaillir.
Les yeux fermés, perdu en elle dans des délices charnels,
Je voudrais que son plaisir soit éternel.
Mais toutes bonnes choses ayant une fin,
j'explose ma semence au fond de son ventre,
arrachant un grand râle puis une exclamation de frustration.
Serrant les dents, agrippant ma partenaire,
je persiste jusqu'à l'épuisement,

A peine sorti de ma chinoise,
Mon glaive de chair bien affûté
glisse dans le fourreau d'une yemenite
à la longue chevelure noire ondulante
elle pousse des râles, des cris perçants, le visage rougi d'excitation.
Les chairs roses subissent le frottement intense
de ma grande lame de chair, de sang et de semence.
Semence mâle qui grouille dans son ventre,
ventre gonflé, seins en formes d'ogives,
les grands bouts noirs gonflés, tendus par l'excitation du corps.
dans une dernière charge,
j'enfonçe mon organe qui bouillonne,
Elle leve la tête et j'expire un cri libérateur.
L'antre de ma yéménite
est maintenant rempli de mon nectar,
au fin fond d'une chinoise (E)
Mon sexe raide, s'est engouffré au fin fond d'une chinoise,
mes bourses cognent au même rythme
que ses soupirs de contentements
qui fusent de sa bouche et me font tressaillir.
Les yeux fermés, perdu e ...

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Des cris de volupté, des râles extatiques,
de longs soupirs mourants, des sanglots et des pleurs :
...
les bras autour des corps se crispent et se tordent,
les dents s’entrechoquent et mordent,
les seins bondissent convulsifs.

Théophile Gautier (1811-1872)
(E)
Des cris de volupté, des râles extatiques,
de longs soupirs mourants, des sanglots et des pleurs :
...
les bras autour des corps se crispent et se tordent,
les dents s’entrechoquent et mordent,
les ...

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Tous deux à leur façon


Ils sont tellement mignons Tous deux à leur façon
Et le brun et le blond Mes amants polissons
Le brun est impudique Le blond est angélique
Mais les deux sont phalliques Comme 2 soleils magiques

Quand l'un me fait la cour L'autre me fait l'amour
Et moi je les savoure L'autre et l'un tour à tour.
Si je suis en tristesse L'un se met aux caresses
Et l'autre avec adresse Me parle de mes fesses

Pour l'un je suis l'acquise Pour l'autre l'insoumise
Mais les deux m'ont conquise Et tous les deux m'ont prise
Et bien qu'ils soient ardents J'ai comme le sentiment
Que j'ai ma foi du temps Pour un troisième amant

Moi j'aime un point c'est tout Peut être un point de trop
Mais au fond je m'en fous J'ai l'amour qu'il me faut
Quand l'un me fait la cour L'autre me fait l'amour
Et moi je les savoure L'autre et l'un tour à tour.
Tous deux à leur façon (E)
Ils sont tellement mignons Tous deux à leur façon
Et le brun et le blond Mes amants polissons
Le brun est impudique Le blond est angélique
Mais les deux sont phalliques Comme 2 soleils magiques

...

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Ensorceleuses (Chrysalide)


Ensorceleuses Serions-nous
Ces sorcières Envoûteuses d'amants
Ces jeteuses de sorts Subissant leur naissance
Amazones chasseresses Dévoreuses de chair
Vous livrant tout entier Au bûcher de nos coeurs ?

Déposez donc les armes Laissez-vous envahir
Et à bride abattue Savourez nos vallons
Acceptez pour une fois D'en devenir la proie,
De brûler à la flamme D'un corps possédé
Portez-en l'étendard Et faites en le siège
Avant que ne survienne Le repos du guerrier.

Chrysalide
Ensorceleuses (Chrysalide) (E)
Ensorceleuses Serions-nous
Ces sorcières Envoûteuses d'amants
Ces jeteuses de sorts Subissant leur naissance
Amazones chasseresses Dévoreuses de chair
Vous livrant tout entier Au bûcher de nos coeu ...

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Quand l'un me fait la cour L'autre me fait l'amour


Quand l'un me fait la cour L'autre me fait l'amour
Et moi je les savoure L'autre et l'un tour à tour.
Si je suis en tristesse L'un se met aux caresses
Et l'autre avec adresse Me parle de mes fesses

Pour l'un je suis l'acquise Pour l'autre l'insoumise
Mais les deux m'ont conquise Et tous les deux m'ont prise
Et bien qu'ils soient ardents J'ai comme le sentiment
Que j'ai ma foi du temps Pour un troisième amant

Moi j'aime un point c'est tout Peut être un point de trop
Mais au fond je m'en fous J'ai l'amour qu'il me faut
Quand l'un me fait la cour L'autre me fait l'amour
Et moi je les savoure L'autre et l'un tour à tour.
Quand l'un me fait la cour L'autre me fait l'amour (E)
Quand l'un me fait la cour L'autre me fait l'amour
Et moi je les savoure L'autre et l'un tour à tour.
Si je suis en tristesse L'un se met aux caresses
Et l'autre avec adresse Me parle de mes fesses

Pour l'un ...

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elle s'approche sourire aux lèvres
et dégraffe soudain
son corsage gonflé de fièvres...

Ses seins blancs, plus petits que les tiens,
surgissent muets de désir
dans un beau maintien
que nous contemplons sans mot dire.

Elle semble avoir la trentaine
et sans nul doute un côté lesbienne
vu ses oeillades répétées
sur tes courbes et trésors exposés.

D'un geste de la main je l'invite
à se joindre à nos corps allongés
pour ensuite bien vite
finir par la déshabiller...

Elle pose en douceur
son corps prometteur
Près de nous deux
Pour commencer un nouveau jeu
Qui se joue à trois
Deux femmes pour toi mon roi

Un bref regard entre elle et moi
Pour se mettre d'accord
On s'approche alors de toi
Pour un nouveau corps à corps

A quatre pattes devant ton corps allongé
On s'avance lentement, provocant ton membre
Je couche alors mes lèvres sur ta bouche pour un baiser
Et glisse ma langue, tandis que mes mains se font tendre

Elles glissent sur ton cou, puis ta poitrine
Pendant que la très belle femme
Se penche sur ta grande et appétissante épine
Pour la mettre dans sa bouche et réveiller ta flamme

Mais voilà je suis un peu jalouse
Alors je m'en vais l'aider
Marchant en position féline sur la pelouse
Pour me placer entre tes cuisses mon bien aimé

Je me met à caresser tes bourses à nouveau pleine
Je les trouve très provocante
Je dirai même qu'elles me tente
Alors je les lèchent et les suces sans peine

Hum... que j'aime tes lèvres pulpeuses
qui gobent mes pleines bourses
et ta langue qui suit sa course
sur leur peau douce et crémeuse,

Et je fonds aussi dans la bouche
de notre invitée si peu farouche,
tant elle s'applique sur mon dard
pour en éprouver la dureté rare.

A l'attention de notre hôtesse,
je m'exclame à la ronde :
"viens me montrer ô princesse
ton joli cul de blonde !"

Joignant le geste à ma parole,
ses cuisses s'écartent en parabole
et présentent à ma bouche assoiffée
son sexe humide aux parures de blé.

De la pointe de la langue
j'ouvre sa vulve délicate :
une saveur de ginseng
envahi mon palais, y éclate !

Et de ma zone génitale
sourd un plaisir indicible :
mais ô combien visible,
dressé à la verticale,
entre vos caresses buccales
savament animales,
mêlant vos chaudes langues
contre ma chair exsangue.
(E)
elle s'approche sourire aux lèvres
et dégraffe soudain
son corsage gonflé de fièvres...

Ses seins blancs, plus petits que les tiens,
surgissent muets de désir
dans un beau maintie ...

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La mère couche avec la fille.
Elles ont même un compagnon
Qui gagne, à leur tendre union,
Le sentiment de la famille.

Trois têtes sur le traversin.
La main d'homme qui s'aventure,
Passe des douces fesses mûres
Au mamelon d'un jeune sein.

Sur les deux ventres il se vautre
Et touche, avant la pâmoison,
De l'une, l'épaisse toison,
Et le léger duvet de l'autre.

On approche du dénouement.
Entre les deux, il se partage.
La mère cache son visage
Et la fille a crié : Maman !

Alors, lui, dur, la bouche amère :
"Faire l'amour à trois me plaît,
Mais mon plaisir est incomplet.
Allons réveiller la grand-mère !"

Georges Oltramare
(E)
La mère couche avec la fille.
Elles ont même un compagnon
Qui gagne, à leur tendre union,
Le sentiment de la famille.

Trois têtes sur le traversin.
La main d'homme qui s'aventure,
Passe ...

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chinoise et yéménite


Mon sexe raide, s'est engouffré au fin fond d'une chinoise,
mes bourses cognent au même rythme
que ses soupirs de contentements
qui fusent de sa bouche et me font tressaillir.
Les yeux fermés, perdu en elle dans des délices charnels,
Je voudrais que son plaisir soit éternel.
Mais toutes bonnes choses ayant une fin,
j'explose ma semence au fond de son ventre,
arrachant un grand râle puis une exclamation de frustration.
Serrant les dents, agrippant ma partenaire,
je persiste jusqu'à l'épuisement,

A peine sorti de ma chinoise,
Mon glaive de chair bien affûté
glisse dans le fourreau d'une yemenite
à la longue chevelure noire ondulante
elle pousse des râles, des cris perçants, le visage rougi d'excitation.
Les chairs roses subissent le frottement intense
de ma grande lame de chair, de sang et de semence.
Semence mâle qui grouille dans son ventre,
ventre gonflé, seins en formes d'ogives,
les grands bouts noirs gonflés, tendus par l'excitation du corps.
dans une dernière charge,
j'enfonçe mon organe qui bouillonne,
Elle leve la tête et j'expire un cri libérateur.
L'antre de ma yéménite
est maintenant rempli de mon nectar,
chinoise et yéménite (E)
Mon sexe raide, s'est engouffré au fin fond d'une chinoise,
mes bourses cognent au même rythme
que ses soupirs de contentements
qui fusent de sa bouche et me font tressaillir.
Les yeux fermés, perdu e ...

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Machiavel (Sophian Choay)


C’est dans le lit de Machiavel,
Que je rencontre mes amantes,
Je vis mes amours au bordel,
Où j’entretiens mes douces galantes,

Je joue l’humour et la luxure,
Dans un décor de carton pâte,
Pour caresser leur chevelure,
Leur jolie bouche, leur peau d’albâtre,

Tantôt j’abuse de leur plaisir,
Pour faire jaillir ce qui m’anime,
Quand elles s’amusent de mes désirs,
Muses égéries de mes abîmes.

Vertige sans fin frappe à ma porte,
De leurs frissons désabusés,
Que vienne le diable et qu’il m’emporte,
De les avoir trop aimées...

Sophian Choay
Machiavel (Sophian Choay) (E)
C’est dans le lit de Machiavel,
Que je rencontre mes amantes,
Je vis mes amours au bordel,
Où j’entretiens mes douces galantes,

Je joue l’humour et la luxure,
Dans un décor de carton ...

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La mère couche avec la fille.
Elles ont même un compagnon
Qui gagne, à leur tendre union,
Le sentiment de la famille.

Trois têtes sur le traversin.
La main d'homme qui s'aventure,
Passe des douces fesses mûres
Au mamelon d'un jeune sein.

Sur les deux ventres il se vautre
Et touche, avant la pâmoison,
De l'une, l'épaisse toison,
Et le léger duvet de l'autre.

On approche du dénouement.
Entre les deux, il se partage.
La mère cache son visage
Et la fille a crié : Maman !

Alors, lui, dur, la bouche amère :
"Faire l'amour à trois me plaît,
Mais mon plaisir est incomplet.
Allons réveiller la grand-mère !"

Georges Oltramare
(E)
La mère couche avec la fille.
Elles ont même un compagnon
Qui gagne, à leur tendre union,
Le sentiment de la famille.

Trois têtes sur le traversin.
La main d'homme qui s'aventure,
Passe ...

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Je déshabille leurs seins : Mes caresses, par essaims,
S'abattent sur les coussins De leurs poitrines ;
Je me vautre sur leurs flancs, Ivre des parfums troublants
Qui montent des ventres blancs A mes narines.
Vous aussi. Nymphes, splendeurs
Que pour mes fauves ardeurs
L'art du pinceau sans pudeurs A dévêtues :
Vos formes, obstinément, Me tirent comme un aimant ;
J'ai de longs regards d'amant Pour les statues.
Doux, je promène ma main Aux rondeurs du marbre humain,
Et j'y cherche le chemin Où vous mes lèvres. Ma langue en fouille les plis ;
Et sur les torses polis, Buvant les divins oublis, J'endors mes fièvres.
- Ainsi, toujours tourmenté Par des soifs de volupté,
J'emplis de lubricité Mes vers eux-mêmes ;
Et quand mes nerfs sont lassés, Quand ma bête crie : assez,
J'onanise mes pensés Dans mes poèmes !

Edmond Haraucourt
(E)
Je déshabille leurs seins : Mes caresses, par essaims,
S'abattent sur les coussins De leurs poitrines ;
Je me vautre sur leurs flancs, Ivre des parfums troublants
Qui montent des ventres blancs A mes narines.
Vous aus ...

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Elle s’assit, sentant un engourdissement
Qui, du bout de ses pieds, lui montait jusqu’aux hanches,
Un besoin de jeter au loin son vêtement,
De se coucher dans le lit odorante, et d’attendre
Ce baiser inconnu qui flottait dans l’air tendre.
Et parfois elle avait de rapides frissons,
Une chaleur courant de la peau jusqu’aux moelles.

Mais un corps tout à coup s’abattit sur son corps ;
Des lèvres qui brûlaient tombèrent sur sa bouche,
Et dans l’épais gazon, moelleux comme une couche,
Deux bras d’homme crispés lièrent ses efforts.
Puis soudain un nouveau choc étendit cet homme
Tout du long sur le sol, comme un boeuf qu’on assomme ;
Un autre le tenait couché sous son genou
Et le faisait râler en lui serrant le cou.
Mais lui-même roula, la face martelée
Par un poing furieux. – A travers les halliers
On entendait venir des pas multipliés. –
Alors ce fut, dans l’ombre, une opaque mêlée,
Un tas d’hommes en rut luttant, comme des cerfs
Lorsque la blonde biche a fait brâmer les mâles.
C’étaient des hurlements de colère, des râles,
Des poitrines craquant sous l’étreinte des nerfs,
Des poings tombant avec des lourdeurs de massue,
Tandis qu’assise au pied d’un vieux arbre écarté,
Et suivant le combat d’un oeil plein de fierté,
De la lutte féroce elle attendait l’issue.
Or quand il n’en resta qu’un seul, le plus puissant,
Il s’élança vers elle, ivre et couvert de sang ;
Et sous l’arbre touffu qui leur servait d’alcôve
Elle reçut sans peur ses caresses de fauve !

Guy de Maupassant
(E)
Elle s’assit, sentant un engourdissement
Qui, du bout de ses pieds, lui montait jusqu’aux hanches,
Un besoin de jeter au loin son vêtement,
De se coucher dans le lit odorante, et d’attendre
Ce baiser ...

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Des rires frénétiques, des cris de volupté, des râles extatiques,
de longs soupirs mourants, des sanglots et des pleurs :
idolo del mio cuor, anima mia, mon ange, ma vie,
et tous les mots de ce langage étrange que l’amour délirant invente
en ses fureurs, voilà ce qu’on entend.
l’alcôve est au pillage, le lit tremble et se plaint, le plaisir devient rage ;
ce ne sont que baisers et mouvements lascifs ;
les bras autour des corps se crispent et se tordent, l’oeil s’allume,
les dents s’entrechoquent et mordent, les seins bondissent convulsifs.

Théophile Gautier (1811-1872)
(E)
Des rires frénétiques, des cris de volupté, des râles extatiques,
de longs soupirs mourants, des sanglots et des pleurs :
idolo del mio cuor, anima mia, mon ange, ma vie,
et tous les mots de ce langag ...

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Soirée mondaine, musique douce. Elle est sur la terrasse, reveuse
appuyée sur la rambarde, elle contemple les astres dans la nuit.
Je viens derrière elle, je m'appuie contre elle, bassin contre bassin
- La lune est pleine ce soir, elle est magnifique, vous ne trouvez pas ?
Je glisse mes mains sur ses hanches et les agrippe doucement
Elle soupire :
- Oui ... mais elle semble bien seule, elle mériterait d'être visitée
J'accentue la pression sur son bassin, et caresse ses hanches
- En fait, elle a besoin d'etre explorée, me lance-t'elle
Je me serre un peu plus contre elle, mes mains remontent sur ses flancs,
elles atteignent ses seins que j'empoigne doucement.
- Oui ! Comme celà ! Vous avez deviné !
Elle ne porte pas de soutien gorge. Je caresse les pointes, lui mord doucement le cou.
Elle agite le bassin, glisse une main derrière elle et teste mes reliefs prometteurs.
Elle caresse l'objet et le masse doucement.
Elle tourne la tete, me fusille du regard.
- Viens, dépêche-toi, je suis prête
Je relève sa jupe, elle degage mon sexe, le place à l'entrée de sa vulve.
Elle s'empale sur moi. gemit doucement en se laissant penetrer.
Je reprend ses seins, les serre, lui mord le cou, lui donne d'amples coups de bassin.
Elle gémit. Je ne peux résister plus longtemps. La fusée part ! ...
et je gicle au fond de son ventre, abondemment par jets successifs. Elle s'immobilise.
Je ressors mon sexe dans un bruit de succion, elle s'essuie avec son mouchoir.
Elle se retourne et me sussurre:
- l'autre face de la lune se sent vacante !
Je me rapproche, lui prend le visage à deux mains et lui donne un baiser tendre.
Mon sexe se dresse à nouveau. Elle le sent
Elle se sent des faiblesses dans les jambes, s'accroche à mon cou et se colle contre moi.
Il la prend doucement. Avec délicatesse, il caresse les seins qui durcissent à nouveau.
Une main remonte le long des jambes, glisse entre les deux cuisses et atteint la fourche.
Il soulève la robe et sa main saisit la culotte qui commence à s'humecter. Doucement il tire le vêtement, le dégage par le bas.
Ses mains peuvent alors atteindre sa vulve. Ses doigts s'introduisent, glissant d'avant en arrière.
Ses jambes s'écartent, son corps se tend. Sa source coule à flot et soudain, c'est l'orgasme. Elle pousse un cri rauque.
Pendant quelques secondes, elle reste tendue, puis s'affaisse.
Il se serre sur elle, la prend dans ses bras et l'embrasse de ses lèvres humides.
L'echange redevient soutenu. L'excitation remonte. Et c'est une pénétration amoureuse ample et suave.
Il s'enfonce loin et provoque chez elle un râle de plaisir.
Elle ouvre ses jambes au maximum, puis l'enserre. Elle veut le garder sans bouger.
Le rythme est d'abord calme, lent. Ils se murmurent à l'oreille des mots sans suite,
ils accélèrent la cadence et bientôt, à grands coups puissants, il plonge et ressort de ce ventre acceuillant.
Le plaisir monte de plus en plus fort, ils se lancent dans un galop effréné
et c'est l'explosion simultanée des deux amants.
Le coup de tonnerre passé, ils restes unis, leurs bras entrelacés, sans un mot, savourant ce moment.
(E)
Soirée mondaine, musique douce. Elle est sur la terrasse, reveuse
appuyée sur la rambarde, elle contemple les astres dans la nuit.
Je viens derrière elle, je m'appuie contre elle, bassin contre bassin
- La ...

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harem


Harem

Quand les vingt amazones eurent passé le rempart
Et refermé la porte, elles posèrent leurs poignards
En riant, en chahutant, elles me déshabillèrent,
Puis chacune leur tour, de mon corps, s’approchèrent !

Le dos et les fesses furent leur première conquête
Car dans ce petit jeu je ne devais les voir
Les plus hardies ensuite caressèrent ma tête
Avant de saisir ce qui sert d’exutoire

Elles dansent autour de moi, des plumes me transpercent
Je commence à mon tour à leur prendre les seins
Mais les luth s’arrêtent ! les jeunes filles m’enserrent
Puis m’allonge dans un bain où s’agitent leurs mains

Pendant qu’une métisse d’un onguent va m’enduire
Et que d’autres s’épilent sur le bord du hammam
Je vois s’approcher la plus belles de ces femmes
Et son sexe mouillé avide de jouir

Mon cimeterre gonflé qui luit entre mes cuisses
Est pris par la langue d’une des guerrières
Avec un drap de soie pour seul artifice
La Reine frôle ma bouche, son pubis grand ouvert

Elle commence à poser son ventre en liesse
Sur ma verge érigée, prête à la rassasier.
Je n’ai pas le temps de lui prendre ses fesses
Que déjà par sa bouche mon phallus est happé.

Ses papilles se déchaînent ! Alors moi de mes mains
Lui portent les prémices qui ouvrent le jardin
Qui transforment le désert en une vrai oasis
Qui transforment mon machin en noble pénis !

Après avoir embrassé son derrière et ses reins
Et caressé tout ce qui fait qu’elle frémit
Je saisi sa croupe et transperce son fruit
Pour que ma semence répande ses parfums

Avant que cette histoire, mirage, ne devienne
Je me cache sous un voile au milieu des sirènes
Et le sirocco qui venait me chercher
Loin de ce doux harem s’en va à tout jamais
harem (E)
Harem

Quand les vingt amazones eurent passé le rempart
Et refermé la porte, elles posèrent leurs poignards
En riant, en chahutant, elles me déshabillèrent,
Puis chacune leur tour, d ...

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party


J’ai invité quelques amis connaisseurs
de chair fraîche et alanguie, de chair chaude et permissive,
des amoureux de plats délicats et exotiques,
des esthètes de la cuisse ferme, de la fesse ronde,
des prédateurs pourvus d’une langue humide et douce,
d’une belle queue rigide et veloutée,
une vraie bénédiction pour corps affamé.
J’ai dressé une table royale, une grande nappe blanche,
un boutis de velours pour plus de confort,
un gros édredon de soie pour la légèreté de la plume d’oie,
quelques fleurs pour les senteurs de printemps.

Je t’ai installé le plus confortablement du monde,
vautré dans la tendresse des tissus, avec un joli coussin pour ta tête
et une belle écharpe de soie pourpre pour te bander les yeux.
Je te veux mets délicieux, savoureux,
aveugle pour ne pas savoir mais juste sentir
jusqu’au plus profond de toi l’imperceptible caresse.
Tu es donc là, couché, paisible ;
seule une veine de ton cou palpite un peu plus fort, un peu plus vite,
trahissant le désir et la légère angoisse mêlés.
Nous sommes tous là, autour de toi, à contempler nos futures agapes,
à finir notre coupe de champagne.
La musique est forte, entêtante, ensorcelante…
Les envies tactiles font leur chemin dans les cerveaux.
Les mains se délient, elles veulent toucher,
émouvoir ton corps offert à leurs yeux, à leurs doigts,
elles n’y tiennent plus. Il aura suffi d’un, plus impatient,
pour que le ballet incessant des mains entame sa danse sur ta peau.
Et le premier contact est somptueux, lorsque qu’on a longtemps attendu,
lorsque qu’on a entendu des sons de voix multiples,
à ne plus savoir à qui elles appartiennent, d’où elles viennent.
Le frisson de surprise et d’émoi qui te parcourt est si beau à voir.
Ils te lèchent les pieds, les mollets, le torse, les bras, les mains,
ils t’embrassent à pleine bouche,
ils sucent avec délectation la moindre parcelle de ton corps.
Pour connaître l’ivresse des sens, je verse doucement du champagne bien frais
sur ta peau bouillante des succions passées ;
j’aime le tressaillement que provoque la fraîcheur des bulles
et la ruée des langues avides sur le liquide ruisselant.
Tu bandes à n’en plus finir ton désir érigé, victorieux, suppliant.
Nous sommes un, deux puis trois à sucer avec délice ta belle queue,
les langues s’enroulent autour d’elle,
elles s’embrassent autour de ton membre turgescent,
elles vont et viennent dans un ballet
qui ne cessera pas de si tôt.

Tu te tortilles en tous sens, tu perds la tête,
tu nais ailleurs, tu deviens sensation, tu t’envoles, tu t’enroules et te déroules
sous la caresse multiple.
Les doigts deviennent audacieux, tes fesses se montrent, se donnent,
elles veulent plus et plus encore, elles veulent appartenir,
elles veulent s’évanouir
dans les plaisirs de la pénétration, des pénétrations répétées.
Mais ils vont prendre leur temps,
ils vont les faire hurler de désir,
ils vont te faire connaître le trouble d’être à supplier d’aller plus loin, plus vite…
Ils vont lécher avec lenteur, sucer avec saveur le goût suave de ton cul.
À plusieurs langues réunies, ils vont créer au fond de toi le gouffre du désir inassouvi.

Hurle que tu veux être possédé,
là, tout de suite, sans plus attendre une seconde !

Ils finissent par accéder à ta supplique.
Ils glissent en toi, avec vigueur pour certains,
avec plus de douceur pour d’autres.
Ils ne laissent jamais très longtemps ton beau cul en paix,
ils veulent t’émouvoir, ils veulent se perdre en toi,
ils veulent jouir en toi sur toi.
Leur sperme se répand sur tes fesses, sur le bas de tes reins,
d’autres s’empressent de goûter, de lécher, de boire, la bouche grande ouverte.

Tu gémis comme une prière lancinante celle du plaisir, de la douce extase.
Tu n’es plus qu’une immensité, un champ brûlant et charnel.

Tu es terriblement beau à cet instant-là,
ravagé de trop de caresses insistantes.

Et, chacun notre tour, nous allons sucer ta queue encore,
et encore faire durer ce moment, allonger les minutes à n’en plus finir,
étirer nos langues, agrandir nos bouches,
te faire jouir à ton tour, goûter ton sperme jusqu’à la dernière goutte,
profiter de ce si agréable repas jusqu’à la dernière miette,
lécher une ultime fois le bout de ta queue
pour te faire revenir sur terre dans toutes les douceurs possibles,
sur les ailes des fées de Noël.

Je retire ton bandeau, ils sont déjà repartis vers d’autres aventures,
nos compagnons de table, l’esprit calme et repu.

Il te restera le souvenir sublime de la caresse multiple,
toi qui pratiques le don de la caresse experte.

Tu te retrouves dans l’unique réception de la multiplicité,
dans le doux sentiment de naître différent
sous d’autre mains avides du suave de ta peau,
se donner à se perdre totalement,
devenir jaillissement, volcanique et féerique.

J’aime t’imaginer dans cette situation-là, dans l’abandon, le don de soi,
pour trouver les chemins des désirs exaspérants,
le trouble si émouvant de s’offrir pour, finalement, prendre !

Louise Gabriel
party (E)
J’ai invité quelques amis connaisseurs
de chair fraîche et alanguie, de chair chaude et permissive,
des amoureux de plats délicats et exotiques,
des esthètes de la cuisse ferme, de la fesse ro ...

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Elle s’assit, sentant un engourdissement
Qui, du bout de ses pieds, lui montait jusqu’aux hanches,
Un besoin de jeter au loin son vêtement,
De se coucher dans le lit odorante, et d’attendre
Ce baiser inconnu qui flottait dans l’air tendre.
Et parfois elle avait de rapides frissons,
Une chaleur courant de la peau jusqu’aux moelles.

Mais un corps tout à coup s’abattit sur son corps ;
Des lèvres qui brûlaient tombèrent sur sa bouche,
Et dans l’épais gazon, moelleux comme une couche,
Deux bras d’homme crispés lièrent ses efforts.
Puis soudain un nouveau choc étendit cet homme
Tout du long sur le sol, comme un boeuf qu’on assomme ;
Un autre le tenait couché sous son genou
Et le faisait râler en lui serrant le cou.
Mais lui-même roula, la face martelée
Par un poing furieux. – A travers les halliers
On entendait venir des pas multipliés. –
Alors ce fut, dans l’ombre, une opaque mêlée,
Un tas d’hommes en rut luttant, comme des cerfs
Lorsque la blonde biche a fait brâmer les mâles.
C’étaient des hurlements de colère, des râles,
Des poitrines craquant sous l’étreinte des nerfs,
Des poings tombant avec des lourdeurs de massue,
Tandis qu’assise au pied d’un vieux arbre écarté,
Et suivant le combat d’un oeil plein de fierté,
De la lutte féroce elle attendait l’issue.
Or quand il n’en resta qu’un seul, le plus puissant,
Il s’élança vers elle, ivre et couvert de sang ;
Et sous l’arbre touffu qui leur servait d’alcôve
Elle reçut sans peur ses caresses de fauve !

Guy de Maupassant
(E)
Elle s’assit, sentant un engourdissement
Qui, du bout de ses pieds, lui montait jusqu’aux hanches,
Un besoin de jeter au loin son vêtement,
De se coucher dans le lit odorante, et d’attendre
Ce baiser ...

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Elles passent au loin, frêles musiciennes.
Leur présence est pareille à l’ombre d’une voix,
Et leur souffle est dans l’air plein de légers émois,
D’accords agonisants aux langueurs lesbiennes.

Elles vont enseigner, formes aériennes,
L’harmonie et la règle aux rossignols des bois
Et murmurent en chœur leurs amours d’autrefois,
Aux sons luxurieux des lyres anciennes.

Leurs vers de passion pleurent au fond des nuits.
Elles mêlent des vols, des frissons et des bruits
Aux forêts de mystère et d’ombre recouvertes.

Comme pour exhaler le chant ou le soupir
On les sent hésiter, les lèvres entr’ouvertes…
Et le poète seul les entend revenir.

Renée Vivien
(E)
Elles passent au loin, frêles musiciennes.
Leur présence est pareille à l’ombre d’une voix,
Et leur souffle est dans l’air plein de légers émois,
D’accords agonisants aux ...

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Jane, qui n'est pas pucelle,
Trouve à son grand bonheur
Deux organes plein de raideur,
Quatre douces et rondes couilles,
Dont les heureux propriétaires
Avec plaisir se laissent faire
Et bientôt s'agenouillent
De chaque côté de la belle.

Elle se retrouve ainsi
Voluptueusement étendue
Entre ces deux verges
Qui vers elle convergent
Bien droites et tendues
Fiers et chauds épis !

Dans ses mains désirantes
Elle saisi ces érections si tentantes
Et commence à les branler
D'un mouvement synchronisé...

Entre ses doux doigts enjoleurs
Les membres gagnent encore en grosseur
Et dans sa bouche sa langue salive
A l'idée de les noyer dans ses eaux vives...
(E)
Jane, qui n'est pas pucelle,
Trouve à son grand bonheur
Deux organes plein de raideur,
Quatre douces et rondes couilles,
Dont les heureux propriétaires
Avec plaisir se laissent faire
Et bientôt s' ...

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Le sentiment de la famille (Georges Oltramare)


La mère couche avec la fille.
Elles ont même un compagnon
Qui gagne, à leur tendre union,
Le sentiment de la famille.

Trois têtes sur le traversin.
La main d'homme qui s'aventure,
Passe des douces fesses mûres
Au mamelon d'un jeune sein.

Sur les deux ventres il se vautre
Et touche, avant la pâmoison,
De l'une, l'épaisse toison,
Et le léger duvet de l'autre.

On approche du dénouement.
Entre les deux, il se partage.
La mère cache son visage
Et la fille a crié : Maman !

Alors, lui, dur, la bouche amère :
"Faire l'amour à trois me plaît,
Mais mon plaisir est incomplet.
Allons réveiller la grand-mère !"

Georges Oltramare
Le sentiment de la famille (Georges Oltramare) (E)
La mère couche avec la fille.
Elles ont même un compagnon
Qui gagne, à leur tendre union,
Le sentiment de la famille.

Trois têtes sur le traversin.
La main d'homme qui s'aventure,
Passe ...

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j’ai retroussé ma robe,
des doigts caressent nonchalamment mes cuisses,
Et c’est à ce moment précis
que je sens sur ma nuque un baiser,
celui de mon aimé,
et remontant le long de mon mollet
une main que je reconnais,
celle qui sur la piste de danse m’a enlacé la taille
et tremble maintenant imperceptiblement,
progressant, remontant,
touchant ma petite culotte mouillée
de ma course de sauvageonne
et de l’enivrement accru de l’ivresse
de mes sens en émoi…
(E)
j’ai retroussé ma robe,
des doigts caressent nonchalamment mes cuisses,
Et c’est à ce moment précis
que je sens sur ma nuque un baiser,
celui de mon aimé,
et remontant le long de ...

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Tandis que Cyr de son visage Entre les seins en sueur nage
Tout en remuant sa verge douce Dans la vulve chaude mousse
Et que Marc s'escrime entre les fesses offertes De la diva libertine en état d'alerte,
Celle-ci soudain explose de joie Tous ses sens aux abois,
Hurlant à tout vent son plaisir d'enfin par ces pines ô jouir !
Secouée de spasmes incontrôlables Epuisant son désir insatiable
Jane s'écroule alors au sol Affalée, béante, offerte,
Seins déployés, cuisses grandes ouvertes Entre les deux hommes qui s'affolent
Bites en poupe et luisantes, A l'air libre toutes tremblantes.
Se saisissant de leurs pieux solitaires Les voilà qui se branlent avec ferveur
Et jouissent ensemble, compagnons solidaires,
Sur le corps de Jane où brille déjà la sueur !
Une cascade de foutre s'abat sur sa peau
zébrant ses cuisses, sa bouche, son ventre, ses seins...
Elle se tord de jouissance à nouveau
S'offrant sans retenu à cet étrange et torride bain.
C'était bien la peine de s'être sêchés...
Après l'orage du dehors Est venu celui des corps
Tout encore serait-il à recommencer ?
Sûr que Jane qui aime trop ces bites bien dures
Fera tout pour que ces corps à corps encore durent

Cyr
(E)
Tandis que Cyr de son visage Entre les seins en sueur nage
Tout en remuant sa verge douce Dans la vulve chaude mousse
Et que Marc s'escrime entre les fesses offertes De la diva libertine en état d'alerte,
Celle-ci soudain ...

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Tu bandes à n’en plus finir
ton désir érigé, victorieux, suppliant.
Nous sommes une, deux puis trois
à sucer avec délice ta belle queue,
nos langues s’enroulent autour d’elle,
elles s’embrassent autour de ton membre turgescent,
elles vont et viennent dans un ballet
qui ne cessera pas de si tôt.
Tu te tortilles en tous sens, tu perds la tête,
tu nais ailleurs, tu deviens sensation,
tu t’envoles, tu t’enroules et te déroules
sous la caresse multiple.
Les doigts deviennent audacieux,
tes fesses se montrent, se donnent,
elles veulent plus et plus encore, elles veulent appartenir,
elles veulent s’évanouir
dans les plaisirs de la pénétration,
des pénétrations répétées.
Mais ils vont prendre leur temps,
ils vont les faire hurler de désir,
ils vont te faire connaître le trouble d’être à supplier d’aller plus loin, plus vite…
Ils vont lécher avec lenteur,
sucer avec saveur le goût suave de ton sexe.


Hurle que tu veux être possédé,
là, tout de suite, sans plus attendre une seconde !

Ils finissent par accéder à ta supplique.
Ils glissent en toi, avec vigueur pour certains,
avec plus de douceur pour d’autres.
Ils ne laissent jamais très longtemps ton beau cul en paix,
ils veulent t’émouvoir, ils veulent se perdre en toi,
ils veulent jouir en toi sur toi.
Leur sperme se répand sur tes fesses, sur le bas de tes reins,
d’autres s’empressent de goûter, de lécher, de boire, la bouche grande ouverte.

Tu gémis comme une prière lancinante celle du plaisir, de la douce extase.
Tu n’es plus qu’une immensité, un champ brûlant et charnel.

Tu es terriblement beau à cet instant-là,
ravagé de trop de caresses insistantes.

Et, chacun notre tour, nous allons sucer ta queue encore,
et encore faire durer ce moment, allonger les minutes à n’en plus finir,
étirer nos langues, agrandir nos bouches,
te faire jouir à ton tour, goûter ton sperme jusqu’à la dernière goutte,
profiter de ce si agréable repas jusqu’à la dernière miette,
lécher une ultime fois le bout de ta queue
pour te faire revenir sur terre dans toutes les douceurs possibles,
sur les ailes des fées de Noël.

Je retire ton bandeau, ils sont déjà repartis vers d’autres aventures,
nos compagnons de table, l’esprit calme et repu.

Il te restera le souvenir sublime de la caresse multiple,
toi qui pratiques le don de la caresse experte.

Tu te retrouves dans l’unique réception de la multiplicité,
dans le doux sentiment de naître différent
sous d’autre mains avides du suave de ta peau,
se donner à se perdre totalement,
devenir jaillissement, volcanique et féerique.

J’aime t’imaginer dans cette situation-là, dans l’abandon, le don de soi,
pour trouver les chemins des désirs exaspérants,
le trouble si émouvant de s’offrir pour, finalement, prendre !

Louise Gabriel
(E)
Tu bandes à n’en plus finir
ton désir érigé, victorieux, suppliant.
Nous sommes une, deux puis trois
à sucer avec délice ta belle queue,
nos langues s’enroulent autou ...

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Tu m'offres ainsi sans retenue,
Caressant ses seins menus,
Les trésors de notre blonde affolée.
Je la prends toute cuisses écartelées
Entre les tiennes déjà rassasiées...

D'une ardeur non feinte
Je m'enfonce dans sa chatte qui m'englouti
Assouvissant dans cette étreinte
Son désir immédiat d'être bien remplie.

Tu sens soudain entre tes doigts calins
Ses petits seins se raidir
Tellement ma verge s'en va loin
Au plus profond de son ventre, l'envahir !

L'attirant contre toi pour attiser son plaisir
Nous entrons alors, sans coup férir,
Dans une danse digne d'un rocking-chair
Pour explorer, encore, l'extase de nos chairs !

© Cyr
(E)
Tu m'offres ainsi sans retenue,
Caressant ses seins menus,
Les trésors de notre blonde affolée.
Je la prends toute cuisses écartelées
Entre les tiennes déjà rassasiées...
...

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Nous rêvions tous d’elle
elle était la plus belle
et nous donnait émois
même aux plus pisse-froids

De ses longs cheveux blonds
qui nous donnaient frissons
elle était un bon coup
nous nous tirions le bout

Plus d’une fois la nuit
en lubriques errances
nous dessinions du vit
une carte de France

Tous ces rêves humides
et ces pensées torrides
nous mettaient en chaleur
et nous laissaient en sueur

En songeant à son corps
ce désir qui nous mord
nous rêvions à son trou
pour y planter le clou

Mais timides et hagards
pour y fourrer le dard
seul le polochon
nous servait d’étalon

Et nous attendions celle
de toutes ces pucelles
qui voudrait bien le faire
pour s’envoyer en l’air !

Jean-Claude
(E)
Nous rêvions tous d’elle
elle était la plus belle
et nous donnait émois
même aux plus pisse-froids

De ses longs cheveux blonds
qui nous donnaient frissons
elle était un bon ...

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Elle s’assit, sentant un engourdissement
Qui, du bout de ses pieds, lui montait jusqu’aux hanches,
Un besoin de jeter au loin son vêtement,
De se coucher dans le lit odorante, et d’attendre
Ce baiser inconnu qui flottait dans l’air tendre.
Et parfois elle avait de rapides frissons,
Une chaleur courant de la peau jusqu’aux moelles.

Mais un corps tout à coup s’abattit sur son corps ;
Des lèvres qui brûlaient tombèrent sur sa bouche,
Et dans l’épais gazon, moelleux comme une couche,
Deux bras d’homme crispés lièrent ses efforts.
Puis soudain un nouveau choc étendit cet homme
Tout du long sur le sol, comme un boeuf qu’on assomme ;
Un autre le tenait couché sous son genou
Et le faisait râler en lui serrant le cou.
Mais lui-même roula, la face martelée
Par un poing furieux. – A travers les halliers
On entendait venir des pas multipliés. –
Alors ce fut, dans l’ombre, une opaque mêlée,
Un tas d’hommes en rut luttant, comme des cerfs
Lorsque la blonde biche a fait brâmer les mâles.
C’étaient des hurlements de colère, des râles,
Des poitrines craquant sous l’étreinte des nerfs,
Des poings tombant avec des lourdeurs de massue,
Tandis qu’assise au pied d’un vieux arbre écarté,
Et suivant le combat d’un oeil plein de fierté,
De la lutte féroce elle attendait l’issue.
Or quand il n’en resta qu’un seul, le plus puissant,
Il s’élança vers elle, ivre et couvert de sang ;
Et sous l’arbre touffu qui leur servait d’alcôve
Elle reçut sans peur ses caresses de fauve !

Guy de Maupassant
(E)
Elle s’assit, sentant un engourdissement
Qui, du bout de ses pieds, lui montait jusqu’aux hanches,
Un besoin de jeter au loin son vêtement,
De se coucher dans le lit odorante, et d’attendre
Ce baiser ...

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Ses deux pieds ne touchent même plus terre
Elle chavire et s'enfonce dans les abysses d'une mer
Déchaînée qui n'en peut plus d'attendre
Et veut la submerger sans attendre
Les yeux de Jane s'allument de désir,
Un feu immense envahi son ventre !
De sa bouche s'échappe le langage du plaisir
Des oh ! des ah ! pendant que l'on pénètre ses antres
Cyr entre ses lèvres qui ne cessent de mouiller
Marc entre ses fesses qu'il ne cesse de torturer
Charmante douleur que Jane chante
Les yeux mi-clos, en transe !
(E)
Ses deux pieds ne touchent même plus terre
Elle chavire et s'enfonce dans les abysses d'une mer
Déchaînée qui n'en peut plus d'attendre
Et veut la submerger sans attendre
Les yeux de Jane s'allume ...

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Oh! ma mèr' ma pauvre mère
Je voudrais me mari-er
Pour avoir fille et garçon
Comme les autres font.
Mais, ma fill', ma pauvre fille
De quoi les nourriras-tu?
Je les nourrirai comme les autres
Du lait de mes blancs nichons
Comme les autres font.
Mais, ma fill', ma pauvre fille
De l'argent en auras-tu?
Le soir derrièr' les buissons, comme les autres
Je trouss'rai mes blancs jupons
Comme les autres font.
Mais, ma fill', ma pauvre fille
Et ta vertu qu'en fais-tu?
Ma vertu, je l'ai au cul, comme les autres
Ma vertu, je l'ai au con
Comme les autres font.
Mais, ma fill', ma pauvre fille
Ton honneur sera perdu
Si mon honneur est perdu, comme les autres
J' m'engag'rai dans un boxon
Comme les autres font.
Mais, ma fill', ma pauvre fille
Dans c' boxon, qu'y feras-tu?
J'y jouerai du cul, du con, comme les autres
J'y attrap'rai des morpions
Comme les autres font.
(E)
Oh! ma mèr' ma pauvre mère
Je voudrais me mari-er
Pour avoir fille et garçon
Comme les autres font.
Mais, ma fill', ma pauvre fille
De quoi les nourriras-tu?
Je les nourrirai comme les autres

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Vos lèvres et vos yeux (Renée Vivien)


Leur regard de dégoût enveloppe les mâles
Engloutis sous les flots nocturnes du sommeil.
L'ombre est lourdes d'échos, de tièdeurs et de râles...
Elles semblent attendre un frisson de réveil.
La clarté se rapproche, et leurs prunelles pâles
Victorieusement reflètent le soleil.

Elles gardent une âme éclatante et sonore
Où le rêve s'émousse, où l'amour s'abolit,
Et ressentent, dans l'air affranchi de l'aurore,
Le mépris du baiser et le dédain du lit.
Leur chasteté tragique et sans faiblesse abhorre
Les époux de hasard que le rut avilit.

"Nous ne souffrirons pas que nos baisers sublimes
Et l'éblouissement de nos bras glorieux
Soient oubliés demain dans les lâches abîmes
Où tombent les vaincus et les luxurieux.
Nous vous immolerons ainsi que des victimes
Des autels d'Artémis au geste impérieux."

"Parmi les rayons morts et les cendres éteintes,
Vos lèvres et vos yeux ne profaneront pas
L'immortel souvenir d'héroïques étreintes.
Loin de la couche obscène et de l'impur repas,
Vous garderez au coeur nos tenaces empreintes
Et nos soupirs mêlés aux soupirs du trépas !"

Renée Vivien
Vos lèvres et vos yeux (Renée Vivien) (E)
Leur regard de dégoût enveloppe les mâles
Engloutis sous les flots nocturnes du sommeil.
L'ombre est lourdes d'échos, de tièdeurs et de râles...
Elles semblent attendre un frisson de r&eacu ...

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Alice m'est apparue : Cheveux blonds et seins nus
Le pubis incandescent Sexe fendu adolescent
Et m'a dit "Deviens mon nomade, Chante moi des sérénades,
Emmène moi en de tendres voyages, Vers d'autres cieux, d'autres rivages "

Et soudain, souple et bondissante gazelle Elle se retourne et s'envole sans ailes
"Vois comme je m'échappe ! Alors ? Tu me rattrappes ?!"
J'ai suivi la ligne de ses fesses, Lunes rondes pour mon sexe fusée,
et l'ai rejoint au pays des caresses Pour continuer encore à rêver...

Cyr
(E)
Alice m'est apparue : Cheveux blonds et seins nus
Le pubis incandescent Sexe fendu adolescent
Et m'a dit "Deviens mon nomade, Chante moi des sérénades,
Emmène moi en de tendres voyages, Vers d'autres ci ...

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L'infirmière entra dans la chambre, s’approcha du lit,
elle jeta un œil à la feuille de soins accrochée au bas, et vint vers moi pour me tâter le front et prendre mon pouls.
Sa blouse blanche aux derniers boutons ouverts devoilait un soutien gorge de dentelle blanche.
Elle se pencha pour réajuster l’oreiller et, ce faisant, fit bailler sa blouse un peu plus,
Sa poitrine imposante débordait du soutien gorge.
Elle arriva à portée de ma bouche, touchant mes lèvres furtivement.
A ce contact, l’infirmière poussa un petit soupir,
elle se pencha un peu plus ce qui eut pour effet de plaquer son sein sur ma bouche.
Je sentis la chair ferme, douce et ronde contre mes lèvres et respirai une odeur de savon à la lavande.
L’infirmière resta un court instant penchée sur moi et finit par se redresser.
- Allons, je dois vous laisser dormir à présent.
Elle tourna les talons et quitta la chambre aussi doucement qu’elle était y était entrée.
J'étais complètement ébranlé par ce qui venait de se produire, je finis par trouver le sommeil.

Un bruit de froissement de tissu me fit revenir à moi. L'infirmière de tenait devant mon lit. Elle était magnifique.
Elle avait déboutonné sa blouse, et reajustait sa poitrine dans son soutien gorge, tout en me regardant la dévisager.
J'étais dans un état d'excitation indescriptible,
sentant ma queue durcir entre mes jambes mais ayant trop mal pour faire le moindre mouvement.
Elle s’assit sur le lit, fit « chut » avec l’index de sa main droite avant de la passer sur ses seins dont les bouts durcissaient à vue d’œil
Plantée à côté du lit, un sourire carnassier sur les lèvres, l’infirmière écarta les draps et s'installa à califourchon sur moi,
Elle prit mon sexe bandé dans sa main et le dirigea vers son puit luisant.
Elle se laissa enfoncer sur mon pieu et se donna ainsi du plaisir pendant de longs moments.
J'entendais les bruits mouillés causés par les mouvements de mon sexe dans son vagin.
Le doux clapotis allié à la vision de ce sexe de femme absorbant mon penis eut pour effet de m'amener une puissante éjaculation .
L’infirmière eut un orgasme, ondulant du bassin, avec moi enfoncé dans son vagin,
elle se redressa, ramassa ses affaires et sortit de la chambre.
Je me retrouvai de nouveau seul, sans la possibilité de me soulager sous peine de souffrir un maximum.

Lorsque je me réveillais, il faisait jour. La lumière baignait la chambre doucement.
J'avais soif et la bouche pâteuse. ma gorge était vraiment très sèche.
Comme si le ciel m’avait entendu, je vis la porte s’ouvrir sur une infirmière, blonde cette fois-ci.
Elle portait un plateau où se trouvaient, à côté des mets, une carafe d’eau et un verre.
Elle me salua, posa le plateau sur une table roulante qu’elle amena au niveau du lit, versa de l’eau dans le verre et me fit boire.
Le liquide, certainement de l’eau du robinet, me fit du bien.
- Vous avez dormi, il faut vous nourrir !
Elle prit place près de moi et me donna à manger.
Sa blouse était ouverte sur le haut et à chaque bouchée, je pouvais admirer l’étroit sillon à la naissance de ses seins.
Sous sa blouse, ses cuisses étaient gainées de bas sombres.
- On m’a dit que vous aviez apprécié notre service de nuit.
Cette infirmière était aussi sinon plus désirable que la première et il était pratiquement réduit à l’état de légume.
Il mangea tout. Elle rangea le plateau et vint se rasseoir sur le lit à coté de lui
- Il paraît que vos reflexes fonctionnent bien. Cela ne peut que nous faire espérer un rétablissement rapide.
Elle défit alors son chignon et laissa ses cheveux blonds descendre en cascade sur ses reins.
Puis, elle déboutonna legerement sa blouse, découvrant deux seins plantureux aux aréoles roses et larges et aux pointes dressées.
Elle ne portait pas de culotte. Je bandais comme un fou et une colonne déformait mon pantalon de pyjama à l’entre-jambes.
Elle se saisit de mon sexe en érection, le sortit entièrement pour refermer ses lèvres dessus tout en me caressant les couilles.
Elle engloutit toute la hampe, l'aspirant très fort en me branlant d'une main. Je poussai un gémissement.
Combien de temps durèrent les mouvements de va et vient de cette crinière blonde au bas de mon bassin ? Je ne pus le dire.
Je sentais les lèvres de la belle gober mon gland avec douceur,
puis ceindre le périmètre de mon membre pour l’envelopper et l’avaler jusqu’à la base.
Elle savait y faire et je crus bien que j'allais de nouveau jouir et me répandre au fond de sa gorge,
mais elle s’en douta certainement, vu les soubresauts qui agitaient mon penis, et elle abandonna ses mouvements buccaux.
- Vous réagissez bien aux stimuli. Je pense que vous vous remettrez rapidement.
Là-dessus, elle monta sur le lit, l’enjamba après avoir tiré les draps à mes pieds
Elle abaissa mon pantalon de pyjama au niveau de mes genoux.
Elle tira sur ma veste de pyjama et découvrit mon torse recouvert d’hématomes.
Elle remonta sur moi à genoux, sans me quitter des yeux, introduisit un doigt entre ses petites lèvres,
puis attrapa mon sexe dressé et le présenta à l’entrée de sa vulve et s’empala sur toute la longueur du membre.
J'avais les jambes serrées l’une contre l’autre tandis qu’elle avait ses cuisses de chaque coté des miennes.
Elle se soulevait pour coulisser sur moi avec son ventre. J'avais mal mais c’était si délicieux de la voir se démener sur ma queue…
Au bout d’un moment, le plaisir gronda et je me vidai dans le ventre de l’infirmière
Elle resta assise, empalée au plus profond, sans bouger, savourant les jets de sperme chaud.
Elle resta très longtemps dans cette position, caressant mes couilles qu’elle torturait en même temps qu’elle me comblait.
Je vis poindre le clitoris rouge et brillant hors du capuchon, tel un petit sexe en érection.
Elle jouissait comme une folle et les spasmes agitant son bas ventre semblaient ne pas pouvoir s’arrêter.
- Vous savez, dit-elle, la volonté constitue cinquante pour cent du chemin. Même si vous êtes faible, même si vous souffrez, vous devez persévérer. Votre volonté, nous sommes là pour lui répondre et vous remettre en forme.
Mon sexe ramollissait dans son vagin et se recroquevillait peu à peu, dans la convalescence.
(E)
L'infirmière entra dans la chambre, s’approcha du lit,
elle jeta un œil à la feuille de soins accrochée au bas, et vint vers moi pour me tâter le front et prendre mon pouls.
Sa blouse blanche ...

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A hue et à dia Dans le jouir, dans la joie !
Jane en maîtresse Glisse et coulisse
Danse en chaleur Faisant l'ascenseur
Sur les deux pénis L'un entre ses cuisses
L'autre entre ses fesses...
Elle domine Le corps de Cyr
Qui s'amuse avec ses seins
A la fois doux et durs comme la cire
Et devine Le corps de Marc A l'aventure
Dans l'arc De son dos jusqu'à ses reins
Elle sent Dans son ventre Les deux sexes qui entrent
Et sortent Et se frottent L'un contre l'autre
En sa chair et son sang Bon sang Que c'est bon !
Elle s'y vautre Dans cette jouissance
Double étalons Double évanescence !
Joyeusement elle s'empâte Sur leurs pieux dressés,
Cyr dans sa chatte écartelée Marc dans son trou de balle
Et les deux compères S'activent de concert
Pour bientôt la faire jouir Dans cette symphonie du plaisir !
(E)
A hue et à dia Dans le jouir, dans la joie !
Jane en maîtresse Glisse et coulisse
Danse en chaleur Faisant l'ascenseur
Sur les deux pénis L'un entre ses cuisses
L'autre entre ses fesses...
Elle domine ...

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Ce fut, dans l’ombre, une opaque mêlée,
Un tas d’hommes en rut luttant, comme des cerfs
Lorsque la blonde biche a fait brâmer les mâles.
C’étaient des hurlements de colère, des râles,
Des poitrines craquant sous l’étreinte des nerfs,
Des poings tombant avec des lourdeurs de massue,
Tandis qu’assise au pied d’un vieux arbre écarté,
Et suivant le combat d’un oeil plein de fierté,
De la lutte féroce elle attendait l’issue.
Or quand il n’en resta qu’un seul, le plus puissant,
Il s’élança vers elle, ivre et couvert de sang ;
Et sous l’arbre touffu qui leur servait d’alcôve
Elle reçut sans peur ses caresses de fauve !

Guy de Maupassant
(E)
Ce fut, dans l’ombre, une opaque mêlée,
Un tas d’hommes en rut luttant, comme des cerfs
Lorsque la blonde biche a fait brâmer les mâles.
C’étaient des hurlements de colère ...

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Ce fut, dans l’ombre, une opaque mêlée,
Un tas d’hommes en rut luttant, comme des cerfs
Lorsque la blonde biche a fait brâmer les mâles.
C’étaient des hurlements de colère, des râles,
Des poitrines craquant sous l’étreinte des nerfs,
Des poings tombant avec des lourdeurs de massue,
Tandis qu’assise au pied d’un vieux arbre écarté,
Et suivant le combat d’un oeil plein de fierté,
De la lutte féroce elle attendait l’issue.
Or quand il n’en resta qu’un seul, le plus puissant,
Il s’élança vers elle, ivre et couvert de sang ;
Et sous l’arbre touffu qui leur servait d’alcôve
Elle reçut sans peur ses caresses de fauve !

Guy de Maupassant
(E)
Ce fut, dans l’ombre, une opaque mêlée,
Un tas d’hommes en rut luttant, comme des cerfs
Lorsque la blonde biche a fait brâmer les mâles.
C’étaient des hurlements de colère ...

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Trébuchés, basculés dans la cuve,
Culbutée, retroussée, attiré, détroussé.
Raisins écrabouillés, peaux barbouillées,
Pègue, lèche, froisse, écrase,
Grains, tétons, gland, grappe
Pampres, bouches, pulpe et sexes.
Sucre coule, mèle au miel,
Lèvres suçent, langues mélangent,
Doigts qui fouillent et farfouillent,
…ça soûle, souffle court.
Jus pressé, jonc dressé, pénètrent,
Ventres mouillés s'embrouillent,
Fesses en liesse tanguent.
Il est temps, les degrés montent,
Les têtes tournent,
La vendange est mûre :
Jouissance d'éclabousse,
Fête à l'ivresse !

Prune
(E)
Trébuchés, basculés dans la cuve,
Culbutée, retroussée, attiré, détroussé.
Raisins écrabouillés, peaux barbouillées,
Pègue, lèche, froiss ...

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La mère couche avec la fille.
Elles ont même un compagnon
Qui gagne, à leur tendre union,
Le sentiment de la famille.

Trois têtes sur le traversin.
La main d'homme qui s'aventure,
Passe des douces fesses mûres
Au mamelon d'un jeune sein.

Sur les deux ventres il se vautre
Et touche, avant la pâmoison,
De l'une, l'épaisse toison,
Et le léger duvet de l'autre.

On approche du dénouement.
Entre les deux, il se partage.
La mère cache son visage
Et la fille a crié : Maman !

Alors, lui, dur, la bouche amère :
"Faire l'amour à trois me plaît,
Mais mon plaisir est incomplet.
Allons réveiller la grand-mère !"

Georges Oltramare
(E)
La mère couche avec la fille.
Elles ont même un compagnon
Qui gagne, à leur tendre union,
Le sentiment de la famille.

Trois têtes sur le traversin.
La main d'homme qui s'aventure,
Passe ...

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Pour vous, aux sexes dressés ou flapis,
aux caresses rudes ou tendres
aux éjaculations tardives ou précoces,
pour vos forces et vos faiblesses,
violence ou tendresse,
lâches ou héros,
pour votre génie comme pour vos maladresses,
votre talent ou vos failles,
pour vos oublis et pour vos mémoires attentives
pour savoir ou négliger ce qui me fait vibrer,
pour vos lèvres inventives et vos langues curieuses
pour vos doigts doux ou rugueux me fouillant,
délicates ou maladroites caresses,
pour me faire présent de votre désir,
pour le sel de vos envies, fugaces ou tenaces,
pour vous : mon libre plaisir…

Prune
(E)
Pour vous, aux sexes dressés ou flapis,
aux caresses rudes ou tendres
aux éjaculations tardives ou précoces,
pour vos forces et vos faiblesses,
violence ou tendresse,
lâches ou héros, < ...

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Je caresse tes cuisses lisses et fermes,
tes muscles des fesses : élastique, émouvante,
début de la fente épilée, rasée de près, c'est le terme.
Courbe onctueuse des lèvres où je glisse et rêve.
Coquillage frais, mielleux bonbon où je m'attarde,
bouton rose au fronton qui darde.
Mont de Venus que je suce à quatre pattes.
Autour s'étiole une touffe délicate
sur un petit ventre rond où ma bouche fond.
Puis ma langue s'étire souple et agile.
Douceur cachemire, battements de cils.
Ah ! Tu aimes cet organe subtil qui butine ton pistil,
s'enroule et tournoie dans ta coquette et chaude noix.
Repas des dieux, bouche d'aveux lubriques.
Ca y est, j'ai la trique. Et je discoure avec ta vulve
dialogue endiablé, mots chauds, lyriques envolées,
parfums d'étuve...
Cascades de caprine filent dans ma gorge
m'excite et me forge la plus grosse des pines !
Tu n'en peux plus toi non plus et ouvre ton vagin, spasmes marins...
Alors je me redresse, arrache mes vêtements
et ta main avec adresse accompagne mes mouvements
jusqu'à saisir d'une ferme poigne
la fièvre qui me gagne et te fera jouir.
T'emparant du bel engin tu le suces un bon coup,
le glisse entre tes seins puis tes genoux.
Enfin je me coule en toi bien raide et droit
et tu aspires si profonde mes fiers coups de sonde,
rythmant la danse jusqu'à la jouissance !

Cyr
(E)
Je caresse tes cuisses lisses et fermes,
tes muscles des fesses : élastique, émouvante,
début de la fente épilée, rasée de près, c'est le terme.
Courbe onctueuse des lèvres ...

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Lassée, épuisée et comblée
Cela ne m'empêche pas de vouloir continuer
La blonde (allongée) dans l'herbe se fait caresse
Contre la peau de mes fesses
Notre chaude jeune femme Brûle encore de cette flamme
Qui ne tardera pas à exploser Tant nous la ferons chavirer
Elle vient s'assoir contre mes seins
La douceur de son dos Tout contre ma peau
Tandis que je fais jouer mes mains
L'une sur sa poitrine Se fait taquine
L'autre sur son ventre Se fait plus tendre
Tes mains sous ses cuisses s'font calines
Et les miennes goûte la peau de sa poitrine
C'est alors que tu la transperce de ton glaive
Ultime combat jusqu'à ce que coule ta sève

Cyr
(E)
Lassée, épuisée et comblée
Cela ne m'empêche pas de vouloir continuer
La blonde (allongée) dans l'herbe se fait caresse
Contre la peau de mes fesses
Notre chaude jeune femme Brû ...

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Sa poitrine se soulève. Elle s'agrippe à moi.
Ses seins jaillissent, fermes et voluptueux !
Elle agite son bas-ventre, releve ses jambes,
les ecarte, pour moi.
Je lui caresse sa vulve humide avec mon sexe gonflé
puis je m'enfonçe dans sa fente
qui baille large et humide.
je la pénètre ... tout doucement.
Elle soupire. mon sexe s'enfonce tendrement… en elle.
c'est une pénétration amoureuse ample et suave.
Je m'enfonce loin,
Elle ouvre ses jambes au maximum,
puis m'enserre de ses muqueuses glissantes.
Elle veut me garder sans bouger.
C'est elle qui se remet en mouvement,
Le rythme est d'abord calme, lent.
Puis nous accélèrons et à grands coups puissants,
je plonge et ressort de ce ventre acceuillant.
Ses jambes s'écartent encore, son corps se tend.
Sa source coule à flot et soudain, c'est l'orgasme.
Elle pousse un cri rauque.
Pendant quelques secondes, elle reste tendue,
puis s'affaisse.
Elle me serre sur elle, me prend dans ses bras
et m'embrasse de ses lèvres humides.
L'echange redevient soutenu. L'excitation remonte.
Je me retire un peu, et replonge un peu plus,
jusqu'à l'immersion totale.
Ses muscles pressent mon sexe, l'aspirent, le devorent.
Nous ne faisons plus qu'un…!
je la pénétre au plus profond de ses reins. Elle gémit.
Son jus tiède m'inonde le bas ventre.
Je m'enfonce un peu plus, Elle coulisse sur moi, en souplesse.
Vibrante, elle gémit, soupire et jouit,
elle tremble et se tend comme un arc...
ses cuisses s'écartent encore.
Je pousse encore un peu plus mon sexe en elle,
bien à fond, lui arrachant un nouveau soupir.
Elle m’entoure de ses cuisses brûlantes,
ses mains serrent les miennes, presque à leur faire mal.
Elle est belle, les joues et les lèvres empourprées de plaisir.
Je l’admire un instant, profitant de sa beauté
et des sensations de cette pénétration profonde,
je lui palpe les seins .
Je sens l'excitation suprême naître au fond de moi,
et elle gémit de plus en plus fort, j'accélére la cadence.
Elle se déhanche de plus en plus fort sur mon sexe bandé.
Elle s'excite sur moi.
Nous sommes tous les deux ivres,
elle m'emprisonne en elle.
Je me sens durcir. Je me serre contre elle,
elle se serre contre moi.
Nous ne bougeons plus les yeux dans les yeux,
Puis, mon corps se raidit, je suis sur le point de me lacher
Elle laisse echapper quelques râles..
Mon membre se met à vibrer. Je gemis .... et j'explose
une... deux... trois giclées successives
qui jaillissent au fond de son ventre.
En quelques mouvements de va et vient,
je la remplis ....
Je sens mon liquide chaud couler dans son ventre.
je l'embrasse, plonge ma langue dans sa bouche.
Enfin, je me laisse retomber sur elle.



Aimons, foutons, ce sont des plaisirs
Qu’il ne faut pas que l’on sépare;
La jouissance et les désirs
Sont ce que l’âme a de plus rare.
D’un vit, d’un con et de deux cœurs
Naît un accord plein de douceurs
Que les dévots blâment sans cause.
Amaryllis, pensez-y bien :
Aimer sans foutre est peu de chose,
Foutre sans aimer, ce n’est rien.

Jean de La Fontaine
(E)
Sa poitrine se soulève. Elle s'agrippe à moi.
Ses seins jaillissent, fermes et voluptueux !
Elle agite son bas-ventre, releve ses jambes,
les ecarte, pour moi.
Je lui caresse sa vulve humide avec mon sexe g ...