![]() | ma saveur (Oscar Wilde)Je baiserai ta bouche, y trouvant ma saveur, Je saisirai la souche de mon désir fébrile Pour écarter les lèvres pleines de saveur En y laissant la sève d'un plaisir érectile. Pour que tes yeux se plissent, que ton regard se trouble, Oscar Wilde - Salomé | ma saveur (Oscar Wilde) (E) Je baiserai ta bouche, y trouvant ma saveur, Je saisirai la souche de mon désir fébrile Pour écarter les lèvres pleines de saveur En y laissant la sève d'un plaisir érectile. Pou ... |
![]() | âme d'un soir (Lucie Delarue)Au coeur de nos fêtes charnelles, Que ne puis-je te prendre et boire en un baiser ? Mon corps sur ton corps est posé, Je me penche... Ton âme d'eau fuyante et mon âme d'un soir, Où trouver le baiser double qui les étanche ? Lucie Delarue | âme d'un soir (Lucie Delarue) (E) Au coeur de nos fêtes charnelles, Que ne puis-je te prendre et boire en un baiser ? Mon corps sur ton corps est posé, Je me penche... Ton âme d'eau fuyante et mon âme d'un soir, Où trouver l ... |
![]() | douce tentation (Maxalexis)Vos lèvres sont exquises, permettez-moi d'un baiser si douces convoitises. Douce tentation de vos lèvres si roses, baisers mouillés j'y dépose Maxalexis | douce tentation (Maxalexis) (E) Vos lèvres sont exquises, permettez-moi d'un baiser si douces convoitises. Douce tentation de vos lèvres si roses, baisers mouillés j'y dépose Maxalexis |
![]() | valse de VienneTa langue s'enroule dans la mienne langoureuse valse de Vienne, nos salives coulent onctueuses dans nos gorges heureuses Mes lèvres glissent sur ta joue, ma langue le long de ton cou parcoure un chemin secret, plus que parfait. | valse de Vienne (E) Ta langue s'enroule dans la mienne langoureuse valse de Vienne, nos salives coulent onctueuses dans nos gorges heureuses Mes lèvres glissent sur ta joue, ma langue le long de ton cou parcoure un chemin ... |
![]() | baiser de printemps (Jacques)Un baiser de printemps , léger comme le vent, S'est posé sur ta bouche , si douce et sensuelle Et puis tu as perçu comme un frémissement, Celui du messager de nos Amours si belles. Un baiser en juillet, au cœur d'un bel été, En touches si légères, aux pointes de tes seins, Eveille tes ardeurs et te fait te cambrer. Irradiant du soleil jusqu'au creux de tes reins. Un baiser à l 'automne, aux couleurs ambrées , Au seuil de ta corolle, à l 'orée du plaisir, Enivré des douceurs de ton velours doré, Franchissant pas à pas les degrés du désir. Un baiser pour l'hiver, aux campagnes blanchies, Au centre de ta rose où pointe ce bourgeon, Comme ce tiède refuge où j 'aime aller aussi, Ce sera l' apogée de toutes nos sensations. Pour ces quatre baisers de ces quatre saisons, Qui nous font nous aimer de décembre à janvier, Et nous mènent tous deux aux extrêmes passions, Je te donne mon âme et mon cœur tout entier … Jacques | baiser de printemps (Jacques) (E) Un baiser de printemps , léger comme le vent, S'est posé sur ta bouche , si douce et sensuelle Et puis tu as perçu comme un frémissement, Celui du messager de nos Amours si belles. Un baiser ... |
![]() | premier don (Paul Valery)Oh ! Que ta bouche est douce à prendre, A boire, à mordre... Qu'elle est tendre Avec la mienne ; et quelle extrème Caresse intime elles se font... Quoi de plus simple quand on s'aime Que de fondre ce qui se fond En un fruit de l'Autre et du Même ? Que j'adore ce premier don !... Mais il veut d'autres découvertes, Paul Valery | premier don (Paul Valery) (E) Oh ! Que ta bouche est douce à prendre, A boire, à mordre... Qu'elle est tendre Avec la mienne ; et quelle extrème Caresse intime elles se font... Quoi de plus simple quand on s'aime Que de fondre ce ... |
![]() | comme un fruit (Anne H)Prends-moi comme on cueille un fruit, Déguste-moi avec délice et gourmandise, Effeuille mon corps dans un soupir, Caresse mes lèvres à ta guise. Fais-moi danser, fais-moi rire, Donne-toi tel un cadeau sucré, Fais jaillir en moi le feu sacré, Celui qui fait rougir de plaisir... Ne te lasse pas de me regarder, Laisse pétiller tes yeux dans les miens, Ne cesse jamais de me désirer, La foudre sur nous est tombée. Nul paratonnerre pour nous protéger, Que surgissent les éclairs, Que tonne la romantique mélopée, C’est si bon de s’abandonner ! Ainsi va ma vie, prends-moi telle que je suis... Anne H | comme un fruit (Anne H) (E) Prends-moi comme on cueille un fruit, Déguste-moi avec délice et gourmandise, Effeuille mon corps dans un soupir, Caresse mes lèvres à ta guise. Fais-moi danser, fais-moi rire, Donne-toi ... |
![]() | murmures (Anna De Noailles)Ne dis rien. Rêve. N'aie pas froid ; C'est moi qui parle et qui t'embrasse ; Laisse-moi répandre sur toi, Comme le doux vent dans les bois, Ce murmure immense, à voix basse... Anna De Noailles | murmures (Anna De Noailles) (E) Ne dis rien. Rêve. N'aie pas froid ; C'est moi qui parle et qui t'embrasse ; Laisse-moi répandre sur toi, Comme le doux vent dans les bois, Ce murmure immense, à voix basse... Anna De Noailles ... |
![]() | impatiences (Jacques)Allongé près de toi, ivre de ta douceur, A l 'orée de tes lèvres, prélude à nos caresses,, Ton corps soudé au mien, ton cœur contre mon cœur, Nos bouches qui se cherchent, tant cette ardeur nous presse ! Et tant et tant que nos baisers se font brûlants. Impatiente ma main se pose sur ton sein, En palpe la douceur, telle la peau d 'un enfant Elle en cherche la pointe, aux teintes de carmin. Mes lèvres te parcourent, en hâte de ton ventre, De ce velours si chaud qu 'en ta tendre pureté, D'un brin de tissu rouge, tu as laissé voilé. Puis mon doigt reconnaît, au sillon de ce centre, Jacques | impatiences (Jacques) (E) Allongé près de toi, ivre de ta douceur, A l 'orée de tes lèvres, prélude à nos caresses,, Ton corps soudé au mien, ton cœur contre mon cœur, Nos bouches qui se cherch ... |
![]() | sens en éveilSentez mes sens en éveil, observez bien ma peau Regardez s'en échapper la sueur par ses pores Qui semble, à s'y méprendre, ressembler aux joyaux Garnissant le coffre du plus beau des trésors N'arrêtez surtout pas vos murmures, vos caresses Je ne résiste plus, intérieurement je fonds Même de glace je ne pourrai que céder à l'ivresse Vous venez de faire de moi, le chaud des glaçons Il coule dans mes veines le flot de la folie Emmènez moi au loin jusqu'à demain matin Faites nous voyager tout au long de la nuit Puissiez vous faire de mon corps votre unique chemin Resserrez un peu plus fort l'étreinte de vos bras Qui entourent et pressent mon coeur contre le votre Laissez glisser sur moi la fleur de vos doigts Je vous en prie continuez, et surtout ne dites rien | sens en éveil (E) Sentez mes sens en éveil, observez bien ma peau Regardez s'en échapper la sueur par ses pores Qui semble, à s'y méprendre, ressembler aux joyaux Garnissant le coffre du plus beau des trésors ... |
![]() | calice (Lucie Delarue-Mardrus)Renverse-toi que je prenne ta bouche, Calice ouvert, rouge possession, Et que ma langue où vit ma passion Entre tes dents s'insinue et te touche : C'est une humide et molle profondeur, Douce à mourir, où je me perds et glisse ; C'est un abîme intime, clos et lisse, Où mon désir s'enfonce jusqu'au coeur... - Ah ! puisse aussi t'atteindre au plus sensible, Dans son ampleur et son savant détail, Ce lent baiser, seule étreinte possible, Fait de silence et de tiède corail ; Puissé-je voir enfin tomber ta tête Vaincue, à bout de sensualité, Et détournant mes lèvres, te quitter, Laissant au moins ta bouche satisfaite !... Lucie Delarue-Mardrus | calice (Lucie Delarue-Mardrus) (E) Renverse-toi que je prenne ta bouche, Calice ouvert, rouge possession, Et que ma langue où vit ma passion Entre tes dents s'insinue et te touche : C'est une humide et molle profondeur, Douce à mourir, ... |
![]() | passion (O)Je clorai tes paupière Sur ton regard d’enfance Aux couleurs d’aube claire Et d’amande mêlées J’écraserai tes lèvres De baisers dévorants Je les caresserai d’une langue gourmande Du bout de mes seins Je ferai frémir De caresses légères Ta peau de bronze doré O | passion (O) (E) Je clorai tes paupière Sur ton regard d’enfance Aux couleurs d’aube claire Et d’amande mêlées J’écraserai tes lèvres De baisers dévorants Je les caresserai d&rsquo ... |
![]() | amers comme des larmes (Renée Vivien)Donne-moi tes baisers amers comme des larmes, Le soir, quand les oiseaux s’attardent dans leurs vols. Nos longs accouplements sans amour ont les charmes Des rapines, l’attrait farouche des viols. Repousse, délivrant ta haine contenue, Le frisson de ma bouche éprise de ta chair. Pour crier ton dégoût, dresse-toi, froide et nue, Comme un marbre funèbre aux lueurs d’un éclair. Tes yeux ont la splendeur auguste de l’orage… Exhale ton mépris jusqu’en ta pâmoison, O très chère ! — Ouvre-moi tes lèvres avec rage : J’en boirai lentement le fiel et le poison. J’ai l’émoi du pilleur devant un butin rare, Pendant la nuit de fièvre où ton regard pâlit… L’âme des conquérants, éclatante et barbare, Chante dans mon triomphe au sortir de ton lit Renée Vivien - victoire | amers comme des larmes (Renée Vivien) (E) Donne-moi tes baisers amers comme des larmes, Le soir, quand les oiseaux s’attardent dans leurs vols. Nos longs accouplements sans amour ont les charmes Des rapines, l’attrait farouche des viols. Repousse, d ... |
![]() | la rose et le miel (Evariste de Parny)Le sourire appelle, et promet le baiser Ange d'amour et de plaisir, la rose et le miel sont sur tes lèvres Evariste de Parny | la rose et le miel (Evariste de Parny) (E) Le sourire appelle, et promet le baiser Ange d'amour et de plaisir, la rose et le miel sont sur tes lèvres Evariste de Parny ... |
![]() | bouches (Marie Nizet)Ni son cou ni ses bras, ni rien de ce qu'on touche, Ni rien de ce qu'on voit de lui ne vaut sa bouche Où l'on meurt de plaisir et qui s'acharne à mordre, Ni sa pensée, en vol vers moi par tant de lieues, Ni le rayon qui court sur son front de lumière, Ni sa beauté de jeune dieu qui la première Me tenta, ni ses yeux - ces deux caresses bleues ; Sa bouche de fraîcheur, de délices, de flamme, Fleur de volupté, de luxure et de désordre, Qui vous vide le coeur et vous boit jusqu'à l'âme... Marie Nizet | bouches (Marie Nizet) (E) Ni son cou ni ses bras, ni rien de ce qu'on touche, Ni rien de ce qu'on voit de lui ne vaut sa bouche Où l'on meurt de plaisir et qui s'acharne à mordre, Ni sa pensée, en vol vers moi par tant de lieues ... |
![]() | gourmandise (Sofifee)Ton corps le mien Nos bouches gourmandes Nos baisers enflammés Mes courbes généreuses Tes tendres caresses Un voile de volupté Sur nos peaux enlacées Parfumées du plaisir De notre intimité. Sofifée | gourmandise (Sofifee) (E) Ton corps le mien Nos bouches gourmandes Nos baisers enflammés Mes courbes généreuses Tes tendres caresses Un voile de volupté Sur nos peaux enlacées Parfumées du plaisir De not ... |
![]() | émoi (Rachël Colinet-Pioche)Ô mon amant langoureux, Arrose mon palais, rends-le joyeux. Imagine ma langue en émoi, En lui offrant ton parfum enivrant. Viens en moi, glisse lentement en moi, Réveillant ainsi mes papilles, c'est excitant. Je suis envoûtée, mon âme plane, Adieu paroles, je m'offre au goût sans regret. Mes lèvres sont imprégnées de ton bouquet, Il te faudra être capiteux pour séduire mon organe ! Elles s'ouvrent pour t'offrir un passage, Riche de ton essence, elles ne sont plus sages... Aisément ma langue est effleurée, Investissant ma gorge, mon palais, S'introduisant vers de nouvelles contrées . Avec ton arôme naturel, tu me plais. Invoque Bacchus pour me conquérir, Sinon, je deviendrai cruelle..... Reste dur, puissant et exaltant. Ariane sera mon nouveau prénom, Tu es le charmeur, qui séduit, Ô doux vin, amant de mes nuits. Rachël Colinet-Pioche | émoi (Rachël Colinet-Pioche) (E) Ô mon amant langoureux, Arrose mon palais, rends-le joyeux. Imagine ma langue en émoi, En lui offrant ton parfum enivrant. Viens en moi, glisse lentement en moi, Réveillant ainsi mes papilles, c'est e ... |
![]() | Venus rustique (Guy de Maupassant)se pressant contre elle, ému, tremblant beaucoup, La mangeait de baisers en lui serrant le cou, Tandis que grave et fière, et sans trouble, et sans crainte, Muette, elle tendait la joue à son étreinte. Guy de Maupassant - Venus rustique | Venus rustique (Guy de Maupassant) (E) se pressant contre elle, ému, tremblant beaucoup, La mangeait de baisers en lui serrant le cou, Tandis que grave et fière, et sans trouble, et sans crainte, Muette, elle tendait la joue à son étreinte ... |
![]() | dernier baiser (Marie-Emilie de Montanclos)Ce dernier baiser, mon amant ! Enivrez mon âme attendrie ! Je le nappe de sentiment, pour qu'il vous redonne une nouvelle vie ; Je sens déjà le plus tendre désir me rappeler sur mes lèvres brûlantes ; Ramenez-y le doux plaisir ; Fixez-y, s'il se peut, des grâces séduisantes ; Qu'aux yeux d'un amant adoré Ma bouche soit toujours plus belle : Et qu'un baiser, à longs traits savouré, Soit un charme de plus qui le rende fidèle. Marie-Emilie de Montanclos | dernier baiser (Marie-Emilie de Montanclos) (E) Ce dernier baiser, mon amant ! Enivrez mon âme attendrie ! Je le nappe de sentiment, pour qu'il vous redonne une nouvelle vie ; Je sens déjà le plus tendre désir me rappeler sur mes lèvr ... |
![]() | au fil du temps (Marie)A vingt ans L'audace des corps nus Ainsi dévêtus Offerts comme un présent Pour des corps à corps D'accord A trente ans tout est permis Candeur des corps Permet encore comme seul habits La nudité comme décor... Pour des corps à corps Encore A quarante ans le temps a passé La fraîcheur des corps a trépassé Mais on ose Et plus aisément on propose La pudeur étant dépassée Des corps à corps endiablés... A cinquante ans je ne sais pas... Encore... Mais l'amour n'a pas d'âge Alors j'aimerais que ceci soit un adage... Que durent le plus longtemps Pendant qu'il est encore temps Des corps à corps Encore Marie | au fil du temps (Marie) (E) A vingt ans L'audace des corps nus Ainsi dévêtus Offerts comme un présent Pour des corps à corps D'accord A trente ans tout est permis Candeur des corps Permet encore ... |
![]() | gout de whisky (Charly Lellouche)En un goût de whisky mélangé à l'orange, Cette boisson alors me paraissant étrange, J'ai, en prenant ta lèvre et ta langue l'offrant Découvert qu'après tout l'élixir est tentant. Et tu aimes ce jeu où je bois ton breuvage, Tu vas y retourner pour qu'on ne soit pas sage, Un autre verre empli et je m'enivre en toi, Je cède à ton caprice et tombe sous ta loi. Je l'écris près de toi, tu ris de ce poème, Il te permet ainsi de profiter quand même, De cet instant de moi où naît l'inspiration Et tu es le témoin du fruit de ma passion. Et aux jeux de l'amour tu sais être l'experte, Me dis qu'à m'embrasser je vais perdre la tête, Mais que c'est juste au fond pour écrire mes vers, Femme tu es furie, muse de mes enfers. Charly Lellouche | gout de whisky (Charly Lellouche) (E) En un goût de whisky mélangé à l'orange, Cette boisson alors me paraissant étrange, J'ai, en prenant ta lèvre et ta langue l'offrant Découvert qu'après tout l'élixir ... |
![]() | ardeur (Jacques)Allongé près de toi, ivre de ta douceur, A l 'orée de tes lèvres, prélude à nos caresses,, Ton corps soudé au mien, ton cœur contre mon cœur, Nos bouches qui se cherchent, tant cette ardeur nous presse ! Et tant et tant que nos baisers se font brûlants. Impatiente ma main se pose sur ton sein, En palpe la douceur, telle la peau d 'un enfant Elle en cherche la pointe, aux teintes de carmin. Mes lèvres te parcourent, en hâte de ton ventre, De ce velours si chaud qu 'en ta tendre pureté, D'un brin de tissu rouge, tu as laissé voilé. Puis mon doigt reconnaît, au sillon de ce centre, Jacques | ardeur (Jacques) (E) Allongé près de toi, ivre de ta douceur, A l 'orée de tes lèvres, prélude à nos caresses,, Ton corps soudé au mien, ton cœur contre mon cœur, Nos bouches qui se cherch ... |
![]() | baisers volés (Sofifee)Baisers volés Corps enlacés Moments si doux Chers à nos âmes Où nos deux chairs Se collent Ne faire qu'une peau Ni toi ni moi Seulement nous aimer ! Sofifée | baisers volés (Sofifee) (E) Baisers volés Corps enlacés Moments si doux Chers à nos âmes Où nos deux chairs Se collent Ne faire qu'une peau Ni toi ni moi Seulement nous aimer ! Sofifée ... |
![]() | jouvenceau (Marie Dauguet)Merveilleux jouvenceau que j'aime et que j'attends; J'ouvre à ton pas joyeux le seuil de ma chaumière, Sous la cuirasse de diamant, ô Printemps, Casqué d'or flamboyant, chevauchant la lumière, Avance et montre-toi! - Tes caresses premières Ecartent déjà les chèvrefeuilles flottants Des phalènes au coeur de mes roses trémières, A ma fenêtre; et, parmi les vols palpitants Ce sont tes baisers que j'entends. - Beau chevalier, Prends ta lance d'argent et pourfends le geôlier De mon âme, cette princesse ensorcelée Qu'enferma le maléfique Hiver dans sa tour; En croupe, conduis-la vers ces bois où, voilée, Ressuscite la fleur de l'éternel amour. Marie Dauguet | jouvenceau (Marie Dauguet) (E) Merveilleux jouvenceau que j'aime et que j'attends; J'ouvre à ton pas joyeux le seuil de ma chaumière, Sous la cuirasse de diamant, ô Printemps, Casqué d'or flamboyant, chevauchant la lumière, < ... |
![]() | pauvre (Paul Eluard)Pauvre je ne peux pas vivre dans l’ignorance Il me faut voir entendre et abuser T’entendre nue et te voir nue Pour abuser de tes caresses Par bonheur ou par malheur Je connais ton secret pas coeur Toutes les portes de ton empire Celle des yeux celle des mains Des seins et de ta bouche où chaque langue fond Et la porte du temps ouverte entre tes jambes La fleur des nuits d’été aux lèvres de la foudre Au seuil du paysage où la fleur rit et pleure Tout en gardant cette pâleur de perle morte Tout en donnant ton coeur tout en ouvrant tes jambes Tu es comme la mer tu berces les étoiles Tu es le champ d’amour tu lies et tu sépares Les amants et les fous Tu es la faim le pain la soif l’ivresse haute Et le dernier mariage entre rêve et vertu. Paul Eluard | pauvre (Paul Eluard) (E) Pauvre je ne peux pas vivre dans l’ignorance Il me faut voir entendre et abuser T’entendre nue et te voir nue Pour abuser de tes caresses Par bonheur ou par malheur Je connais ton secret pas coeur Toutes ... |
![]() | dans mes brasJe veux te serrer dans mes bras, approcher mes lèvres des tiennes, doucement, jusqu'à les effleurer, -------------------------------- aime moi sans retenue fais de moi ta deesse dit moi tout bas tes plus folles pensées ------------------------------ Te serrer plus fort, m'allonger avec toi, me contrôler un peu puis ne plus me contrôler, te caresser sans cesse, faire naitre ton plaisir. ------------------------------ j'ai besoin de tes caresses dessinant mes contours en manque de tendresse ------------------------------- Je veux te toucher au plus vif, nous serrer l'un vers l'autre pour offrir nos sens, cueillir ton desir Plonger en toi enfin quand tu es prête. ------------------------------ enmene moi au paradis donne moi de la magie fais moi l'amour | dans mes bras (E) Je veux te serrer dans mes bras, approcher mes lèvres des tiennes, doucement, jusqu'à les effleurer, -------------------------------- aime moi sans retenue fais de moi ta deesse dit moi tout bas |
![]() | l'autre soir (George Sand)Je suis très émue de te dire que j’ai ........... bien compris l’autre soir que tu avais toujours une envie folle de me faire ........... danser. Je garde le souvenir de ton baiser et je voudrais bien que ce soit ........... là une preuve que je puisse être aimée par toi. Je suis prête à te montrer mon ........... affection toute désintéressée et sans cal- cul, et si tu veux me voir aussi ........... te dévoiler sans artifice mon âme toute nue, viens me faire une visite. ........... Nous causerons en amis, franchement. Je te prouverai que je suis la femme ........... sincère, capable de t'offrir l’affection la plus profonde comme la plus étroite ........... amitié, en un mot la meilleure preuve que tu puisses rêver, puisque ta ........... âme est libre. Pense que la solitude où j’ha- bite est bien longue, bien dure et souvent ........... difficile. Ainsi en y songeant j’ai l’âme grosse. Accoure donc vite et viens me la ........... faire oublier par l’amour où je veux me mettre George Sand | l'autre soir (George Sand) (E) Je suis très émue de te dire que j’ai ........... bien compris l’autre soir que tu avais toujours une envie folle de me faire ........... danser. Je garde le souvenir de ton baiser et je voudrais bi ... |
![]() | ici ou ailleursJ'ai envie de te retrouver ici ou ailleurs de voir l'horizon avec toi de partager ta joie --------------------------------- J'ai envie de toi qui soudain m'étreint J'ai envie de te caresser dans les dunes de te regarder sous la lune J'ai envie de te faire l'amour avec entrain ---------------------------- J'ai envie de t'offrir ma bouche de sentir la chaleur de ton corps de t'embrasser très fort ------------------------------ J'ai envie de voir tes fesses se balancer J'ai envie de caresser tes seins de te prendre par la main de sentir tes bras m'enlacer ----------------------------- J'ai envie de toi ma jolie fleur J'ai envie de me laisser enchanter J'ai envie de t'entendre chanter J'ai envie de faire fuir ta peur Djoe L'indien | ici ou ailleurs (E) J'ai envie de te retrouver ici ou ailleurs de voir l'horizon avec toi de partager ta joie --------------------------------- J'ai envie de toi qui soudain m'étreint J'ai envie de te caresser dans les dunes |
![]() | la vigueur du soleil (Marie Dauguet)Tu es la vigueur du soleil Et ta sève embaume. Elle est un ruisseau de mai sous l'aubépine, Plus douce que la fleur du sureau. Tu te dresses et tu es la force de la forêt! Tes reins blessent mes mains nouées, Tu es rude comme un chêne. Je t'ai baisé comme un rouge-gorge dans ma main, J'aime la tiédeur de ton corps dans ma main. Je me rassasie de ton odeur sauvage; Tu sens les bois et les marécages Tu es beau comme un loup, Tu jaillis comme un hêtre Dont l'énergie gonfle l'écorce. ... Le nœud de tes épaules est dur sous les mains; L'axe du monde est dans ta chair. ... Mais je louerai ton cri sauvage, Mais je louerai ton corps qui embaume, C'est un bois sauvage aux rudes fleurs. Je louerai ta brutalité, Le sanglot rauque de ta chair; Je louerai ta sève immense Où l'univers est en puissance. Je louerai tes poings et comment ils se dénouent Tout à coup quand tu retombes Au creux d'une épaule, Plus doux qu'un petit enfant Et plus innocent qu'un ange. Marie Dauguet (Extrait de Ce n'est rien, c'est la vie - Ed. Chiberre, 1926) | la vigueur du soleil (Marie Dauguet) (E) Tu es la vigueur du soleil Et ta sève embaume. Elle est un ruisseau de mai sous l'aubépine, Plus douce que la fleur du sureau. Tu te dresses et tu es la force de la forêt! Tes reins blessent mes mains nou ... |
![]() | rose de la vie (Djoe L'indien)En un prochain printemps la rose de la vie Je planterai, pour ne plus attendre demain Que fleurissent les pétales de mon envie, Qu'enfin je les pose à l'abri entre tes mains. A l'été nous cueillerons la rouge cerise, Entre tes lèvres je la mangerai, gourmand... Dans les prés nous jouerons, caressés par la brise D'une aurore naissante, enlacés tendrement. A l'automne je peindrai ton corps de mil feux En trempant mon pinceau aux feuilles rougeoyantes Qu'un vent malicieux mêlera à tes cheveux Humm... Tu seras douce princesse flamboyante ! Avancera l'hiver et son glacial cortège Que nous repousserons par de tendres câlins Renouvellant sans cesse l'heureux sortilège : Un sourire sur nos lèvres chaque matin... Djoe L'indien | rose de la vie (Djoe L'indien) (E) En un prochain printemps la rose de la vie Je planterai, pour ne plus attendre demain Que fleurissent les pétales de mon envie, Qu'enfin je les pose à l'abri entre tes mains. A l'été nous cue ... |
![]() | aime moi (Spatifi)aime moi sans retenue fais de moi ta deesse entre les draps toute nue comble moi de tes prouesses Dévore ma peau avec de tendres baisers dis moi tout bas tes plus folles pensées Enmene moi au paradis de l'amour et du desir donne moi de la magie de la passion et du plaisir fais moi l'amour j'ai envie de toi de sentir la chaleur de ton corps contre moi fais moi l'amour donne moi tes caresses dessinant mes contours en manque de tendresse Spatifi | aime moi (Spatifi) (E) aime moi sans retenue fais de moi ta deesse entre les draps toute nue comble moi de tes prouesses Dévore ma peau avec de tendres baisers dis moi tout bas tes plus folles pensées Enmene moi au paradis d ... |
![]() | afrique (Lambert Savigneux)murmure dans tes boucles à la soie de tes lèvres africaine cuivrée le ciel rebondit dans tes yeux et y laisse son empreinte signe de toi ton corps de liane m'enroule m'ondule piment vaudou écarlate à l'or de ton baiser splendeur boubou à l'opium de ta peau parfum de ton secret mille saveurs senteurs le long de tes hanches à ta bouche déchirent ma chair de jouir ta bouche source fleuve m'attire m'enlise ta croupe chute de reins ton ventre marelle cascade de ton sexe à ta bouche ivoire au nectar de ta source à l'arabesque de ta carresse coeur frémissant aux mailles de tes doigts © Lambert Savigneux | afrique (Lambert Savigneux) (E) murmure dans tes boucles à la soie de tes lèvres africaine cuivrée le ciel rebondit dans tes yeux et y laisse son empreinte signe de toi ton corps de liane m'enroule m'ondule piment vaudou écarlat ... |
![]() | cheville effleuréeSa jambe tout doucement, effleure ma cheville, Elle reste là, figée, n’ose pas d’avantage, Se permettre autre chose serait un rêve fou, Pourtant tant de trésors et tant d’autres rivages. Mon pied en réponse se permet une avance, Il se sent bien s’arrête à nouveau, remonte vers les cuisses L’endroit est doux et chaud, Cette cuisse qui vibre, rien ne sera plus beau. Et sans attendre il remonte un peu plus, Sous la jupe à présent le voici qui découvre, Comme un léger barrage en un bout de tissus, Sans frapper à la porte le voilà qui l’entrouvre. Il a dû trouver là sa destination, Car elle ne bouge plus dans cet endroit divin, Et voilà qu’elle s’endort dans un léger frisson, Rêvant à d’autres lieux, et à d’autres câlins. | cheville effleurée (E) Sa jambe tout doucement, effleure ma cheville, Elle reste là, figée, n’ose pas d’avantage, Se permettre autre chose serait un rêve fou, Pourtant tant de trésors et tant d’autres riv ... |
![]() | ton souffleTon souffle dans mon cou. tes lèvres sur ma nuque. frisson. Et les doigts de ta main qui soulignent mes rondeurs. Tu effleures mon sein qui gonfle sous tes caresses, Tes lèvres attirent les miennes. Tu enflamme ma bouche puis ta langue s'insinue et danse avec la mienne. Mes bretelles s'affaissent et d'une main assurée tu fais éclore mon buste degageant mes appats. tes yeux brillent de desir devant mon corps nu. Tu me noies de caresses, de tes joues, de tes lèvres. Nos vetements s'étirent, se dechirent et s'envolent. Je m'abandonne à toi, toute en ébullition. Nous nous caressons de sublimes instants, désireux de savoir qui fera chavirer l'autre. Nos corps se desirent. Je veux sentir ta chair. Viens en moi, je t'en prie. J'ouvre mes ailes pour toi, Tu es là, Je te sens, sillonnes-moi de ton membre, Prend le temps, arretes-toi et sens la caresse de mon ventre. Laisses-toi aller en moi, laisses-moi te recevoir. reprend ta course tendre au plus profond de moi, Rechauffes mon corps de ta semence chaude, Restes en moi je t'en prie. Je reçois ton désir. Je sens ta chaleur dans mon intimité. Tu t'inquiètes de mes larmes. Mais je pleure de joie. nos regards se croisent et maintenant se sourient. Gardes moi dans tes bras encore quelques instants, ne bouges pas. Une bulle lumineuse nous coupe du monde. Dans quelques minutes, nous reprendrons la route et tu me ramèneras chez moi, heureuse. | ton souffle (E) Ton souffle dans mon cou. tes lèvres sur ma nuque. frisson. Et les doigts de ta main qui soulignent mes rondeurs. Tu effleures mon sein qui gonfle sous tes caresses, Tes lèvres attirent les miennes. Tu enflamme ... |
![]() | désir (Libera)Tu es de mes aurores et de mes crépuscules, Aussi long soit le jour, tu vis en mes pensées. Aux songes de mes nuits, telle une libellule, De tes ailes légères, tu me souffles un baiser. Ces jours où je te vois et qui se font trop rares, Mon cœur endimanché ne se sent plus de joie. Mes lèvres se font douces, les tiennes se séparent, Et en un long baiser, s ‘éveillent nos émois. Envahis d ‘un Amour, parcourus d ‘une ivresse, Mon désir et le tien, dès lors ne font plus qu ‘un, Ma main cherche ton sein qui se tend et se dresse Sous ce tissu léger de soie ou de satin … Je ne te veux encore qu’à peine dévêtue, Juste un peu de désordre semé à tes atours. Ce n est qu’un peu plus tard que je te verrai nue, Si douce est cette attente qui précède l ‘Amour ! Ton corsage est ouvert sur tes formes divines, Ta jupe est remontée au plus haut qui se puisse. Ma bouche, tour à tour, prend tes pointes mutines, Tandis que de ta main, tu me guides à ta cuisse. Durant un long baiser où se cherchent nos langues, Tes jambes lentement, s ‘ouvrent à mes caresses. Il n est pas temps encore d’aller à ce triangle, Il nous faut prolonger l ‘attente de l ‘ivresse. De mes doigts je te frôle, sur cette peau si douce, A quelques millimètres de ce velours intime, Tournant et retournant sans que je ne le touche, Amenant nos désirs au point le plus ultime j'ai envie de toi de sentir la chaleur de ton corps contre moi j'ai besoin de tes caresses dessinant mes contours en manque de tendresse aime moi sans retenue fais de moi ta deesse entre les draps toute nue comble moi de tes prouesses devore ma peau avec de tendres baisers dit moi tout bas tes plus folles pensées enmene moi au paradis de l'amour et du desir donne moi de la magie de la passion et du plaisir coule et inonde-moi de larme en rire désarme-moi enivre-moi que je me mire que je me noie dans tes délires sans garde-fou fais moi l'amour ! Libera | désir (Libera) (E) Tu es de mes aurores et de mes crépuscules, Aussi long soit le jour, tu vis en mes pensées. Aux songes de mes nuits, telle une libellule, De tes ailes légères, tu me souffles un baiser. Ces j ... |
![]() | Les Promesses d'un visage (Charles Baudelaire)J'aime, ô pâle beauté, tes sourcils surbaissés, D'où semblent couler des ténèbres; Tes yeux, quoique très-noirs, m'inspirent des pensées Qui ne sont pas du tout funèbres. Tes yeux, qui sont d'accord avec tes noirs cheveux, Avec ta crinière élastique, Tes yeux, languissamment, me disent: «Si tu veux, Amant de la muse plastique, Suivre l'espoir qu'en toi nous avons excité, Et tous les goûts que tu professes, Tu pourras constater notre véracité Depuis le nombril jusqu'aux fesses; Tu trouveras au bout de deux beaux seins bien lourds, Deux larges médailles de bronze, Et sous un ventre uni, doux comme du velours, Bistré comme la peau d'un bonze, Une riche toison qui, vraiment, est la soeur De cette énorme chevelure, Souple et frisée, et qui t'égale en épaisseur, Nuit sans étoiles, Nuit obscure ! — Charles Baudelaire, les fleurs du mal, Les Promesses d'un visage | Les Promesses d'un visage (Charles Baudelaire) (E) J'aime, ô pâle beauté, tes sourcils surbaissés, D'où semblent couler des ténèbres; Tes yeux, quoique très-noirs, m'inspirent des pensées Qui ne sont pas du tout fun ... |
![]() | creation (Saphire)Je peindrai tes cheveux De mes mains hésitantes J'y tracerai les lignes Des poèmes non dits Et nous aurons des nuits Longues et délicieuses. Je broderai ton corps de caresses. Frissonnante, ta peau Sous les effleurements De mes lèvres enfiévrées Et nous aurons des nuits Lentes et amoureuses. Je jouerai sur ta peau la musique éternelle. Ton corps sera guitare Je le ferai vibrer, je le ferai chanter Et nous aurons des nuits Longues et langoureuses Je clorai de baisers tes soupirs. Palpitante, ta bouche Sous ma bouche amoureuse Je boirai ta salive à tes lèvres enivrées Et nous aurons des nuits Longues et savoureuses. Je grifferai ta peau De voluptés étranges Je serai tour à tour mi démon ou mi-ange Et nous aurons des nuits Longues et tumultueuses. J'explorerai doigt à doigt, lèvre à lèvre Le continent vierge de ton corps.Enivrantes, les découvertes Et nous aurons des nuits Longues et somptueuses Frémissantes, tes mains Voletant sur ma peau. Tour à tour intrépides Ou timides, inexpertes Et nous aurons des nuits Longues et voluptueuses. Haletante, enfin, Dans la joute amoureuse Abandonnée, grisée Tu me voudras à toi Ta voix sera sanglot Ton cri sera victoire Et nous aurons des nuits Sans fin et fabuleuses. Je puiserai l'amour A ta source précieuse. Impatientes tes lèvres Que l'on ne nomme pas A m'aspirer en toi. Et je m'engloutirai dans ta chair délicieuse Et nous aurons des nuits Ardentes et fiévreuses. Saphire | creation (Saphire) (E) Je peindrai tes cheveux De mes mains hésitantes J'y tracerai les lignes Des poèmes non dits Et nous aurons des nuits Longues et délicieuses. Je broderai ton corps de caresses. Frissonnante, ta peau Sous ... |
![]() | déguste moi (Anne H)Prends-moi comme on cueille un fruit, Déguste-moi avec délice et gourmandise, Effeuille mon corps dans un soupir, Caresse mes lèvres à ta guise. Fais-moi danser, fais-moi rire, Donne-toi tel un cadeau sucré, Fais jaillir en moi le feu sacré, Celui qui fait rougir de plaisir... Ne te lasse pas de me regarder, Laisse pétiller tes yeux dans les miens, Ne cesse jamais de me désirer, La foudre sur nous est tombée. Nul paratonnerre pour nous protéger, Que surgissent les éclairs, Que tonne la romantique mélopée, C’est si bon de s’abandonner ! Ainsi va ma vie, prends-moi telle que je suis... Anne H | déguste moi (Anne H) (E) Prends-moi comme on cueille un fruit, Déguste-moi avec délice et gourmandise, Effeuille mon corps dans un soupir, Caresse mes lèvres à ta guise. Fais-moi danser, fais-moi rire, Donne-toi ... |
![]() | tes douceurs (Marie)De mon visage que tu touches De tes baisers que je sens sur ma bouche De mon corps tu pars à la découverte De tes caresses je suis couverte De mes seins que tu embrasses De tes gestes je reçois ta tendresse De mon ventre que tu frôles De tes douceurs je perds le contrôle De mon sexe que tu effleures De tes délicatesses je deviens Fleur Dont le corps s'abandonne à Toi Marie | tes douceurs (Marie) (E) De mon visage que tu touches De tes baisers que je sens sur ma bouche De mon corps tu pars à la découverte De tes caresses je suis couverte De mes seins que tu embrasses De tes gestes je reçois ta ... |
![]() | Je t’ai aiméeJe t’ai aimée dès le berceau, je t’ai donné de la douceur miette après miette. Silence d’amour qui coule dans les veines, il n’est possible de te quitter. Ne pleurez pas vous, les oliviers : l’amour et la tendresse viennent de loin. Ma joie bien aimée, souffle de mon âme, donne-moi ton coeur, je te donne ma vie. Ma pensée est vide et sans couleur et ce n’est que quand une mère oubliera son enfant que j’oublierai mon amour pour toi. Je t’aime, ma petite… Hirondelles, envolez-vous vers ma bien-aimée et chantez pour elle dans la vie et la mort. Semblable au monde entier est la campagne, tu es la reine et moi le roi d’Espagne. | Je t’ai aimée (E) Je t’ai aimée dès le berceau, je t’ai donné de la douceur miette après miette. Silence d’amour qui coule dans les veines, il n’est possible de te quitter. Ne pleurez pa ... |
![]() | offre moiOffre moi ton envie, Désire moi. Offre moi ton regard, Dévore moi. Offre moi ta main, Caresse moi. Offre moi des baisers, Embrasse moi. Offre moi ton lit, Allonge moi. Offre moi ton sexe, Pénétre moi. Offre moi ta vie, Comble moi. Je veux briller dans ton âme. Je veux fondre sous ton œil. Je veux serpenter sous tes doigts. Je veux disparaître sous ta bouche. Je veux plonger dans ta couche. Je veux vivre sous ton plaisir. Je veux partager avec toi, Tout. Arthemisia | offre moi (E) Offre moi ton envie, Désire moi. Offre moi ton regard, Dévore moi. Offre moi ta main, Caresse moi. Offre moi des baisers, Embrasse moi. Offre moi ton lit, Allonge moi. Offre moi ton sexe, Péné ... |
![]() | Terre sensible (Paul Valery)Un doigt plus doux que plume sur la harpe Se joue à fuir sur la fleur de ta chair Et cette main souple comme une écharpe Flatte et polit ce qu'elle a de plus cher. Je vous caresse, ô raisons d'existence, Parages purs, bords suaves qui sont Ma terre tiède et d'exquise substance Terre promise aux fleuves du frisson Terre sensible où frémit ce grand Arbre De l'âme offerte au tendre enchaînement Du long baiser sur tes plages de marbre Qui suit le fil de ton enchantement Arbre de vie aux racines sans nombre Qui te sens croître et tout épanouir Quand vient la lèvre aux approches de l'ombre Et dans ta fleur l'abeille s'enfouir... Laisse longtemps que boive cette abeille De qui l'ivresse ouvre ton paradis Et te fait toute une heureuse merveille Me murmurant tout ce que je te dis. Brille à présent, Sourire, ô récompense De cet insecte ivre de tant de miel, Insecte étrange... Une abeille qui pense Mais surtout pense à ton troisième ciel. Mais parfois je me pose et souffre d'être aimée Par celui qui se fait éternelle fumée Qui me regarde aux yeux, qui s'y trouve les seins Et d'amour et d'esprit veut une heure tramée Dont le silence songe à l'excès de nos biens... Je sens qu'il me voudrait créer comme un poème Et lui laisse former celle que je deviens Par sa prière étrange au plus pur de moi-même. Paul Valery | Terre sensible (Paul Valery) (E) Un doigt plus doux que plume sur la harpe Se joue à fuir sur la fleur de ta chair Et cette main souple comme une écharpe Flatte et polit ce qu'elle a de plus cher. Je vous caresse, ô raisons d'existe ... |
![]() | esquisseTes mains redessinent les contours de mon corps, en apprennent les creux, en découvrent les courbes, des boutons qui cedent, ta chemise que j'ecarte, J'abandonne ta bouche et caresse ton ventre Un souffle, un gémissement, Un frisson, un soupir, Une plainte étouffée, la caresse de mon membre, De légers tremblements et puis, un presque cri quand ta main brûlante se referme sur lui Puis mes mains vagabondes remodèlent ton corps, le galbe d'une hanche, la rondeur d'une cuisse, et je sens le velours de ta langue qui glisse en même temps sur ma peau enfiévrée... Et ce plaisir qui monte, qui dure et s'éternise, et ces frémissements qui n'en finissent pas. Je te prie, te supplie et t'implore, Je vais mourir d'amour, d'attente et de désir... | esquisse (E) Tes mains redessinent les contours de mon corps, en apprennent les creux, en découvrent les courbes, des boutons qui cedent, ta chemise que j'ecarte, J'abandonne ta bouche et caresse ton ventre Un souffle, un ... |
![]() | les passantes (Antoine Pol, Georges Brassens)Je veux dédier ce poème A toutes les femmes qu'on aime Pendant quelques instants secrets A celles qu'on connait à peine Qu'un destin différent entraîne Et qu'on ne retrouve jamais A celle qu'on voit apparaître Une seconde à sa fenêtre Et qui, preste, s'évanouit Mais dont la svelte silhouette Est si gracieuse et fluette Qu'on en demeure épanoui A la compagne de voyage Dont les yeux, charmant paysage Font paraître court le chemin Qu'on est seul, peut-être, à comprendre Et qu'on laisse pourtant descendre Sans avoir effleuré sa main A la fine et souple valseuse Qui vous sembla triste et nerveuse Par une nuit de carnaval Qui voulu rester inconnue Et qui n'est jamais revenue Tournoyer dans un autre bal A celles qui sont déjà prises Et qui, vivant des heures grises Près d'un être trop différent Vous ont, inutile folie, Laissé voir la mélancolie D'un avenir désespérant Chères images aperçues Espérances d'un jour déçues Vous serez dans l'oubli demain Pour peu que le bonheur survienne Il est rare qu'on se souvienne Des épisodes du chemin Mais si l'on a manqué sa vie On songe avec un peu d'envie A tous ces bonheurs entrevus Aux baisers qu'on n'osa pas prendre Aux cœurs qui doivent vous attendre Aux yeux qu'on n'a jamais revus Alors, aux soirs de lassitude Tout en peuplant sa solitude Des fantômes du souvenir On pleure les lèvres absentes De toutes ces belles passantes Que l'on n'a pas su retenir Antoine Pol (Georges Brassens) | les passantes (Antoine Pol, Georges Brassens) (E) Je veux dédier ce poème A toutes les femmes qu'on aime Pendant quelques instants secrets A celles qu'on connait à peine Qu'un destin différent entraîne Et qu'on ne retrouve jamais A celle ... |
![]() | feuillages (Charles Guérin)L'amour nous fait trembler comme un jeune feuillage, Car chacun de nous deux a peur du même instant. Mon bien-aimé, dis-tu très bas, je t'aime tant... Laisse... Ferme les yeux... Ne parle pas... Sois sage... Je te devine proche au feu de ton visage. Ma tempe en fièvre bat contre ton coeur battant. Et, le cou dans tes bras, je frissonne en sentant Ta gorge nue et sa fraîcheur de coquillage. Ecoute au gré du vent la glycine frémir. C'est le soir ; il est doux d'être seuls sur la terre, L'un à l'autre, muets et faibles de désir. D'un baiser délicat tu m'ouvres la paupière ; Je te vois, et, confuse, avec un long soupir, Tu souris dans l'attente heureuse du mystère. Charles Guérin | feuillages (Charles Guérin) (E) L'amour nous fait trembler comme un jeune feuillage, Car chacun de nous deux a peur du même instant. Mon bien-aimé, dis-tu très bas, je t'aime tant... Laisse... Ferme les yeux... Ne parle pas... Sois sage.. ... |
![]() | sucreries (Alicia Démon)Je me nourris de toi Comme un savoureux à la crème Je suce tes lèvres que j'aime. Comme un délicieux sucre d'orge Je te mets en bouche au fond de ma gorge. Comme un abricot juteux Je te lèche, à n'en perdre peu. Comme de bonbons mentholés Je te goûte et te savoure amusée. Alicia Démon | sucreries (Alicia Démon) (E) Je me nourris de toi Comme un savoureux à la crème Je suce tes lèvres que j'aime. Comme un délicieux sucre d'orge Je te mets en bouche au fond de ma gorge. Comme un abricot juteux Je t ... |
![]() | seuls (Félix Arvers)Les voilà seuls, sur cette plage déserte : Pourquoi cet air pensif, pourquoi cet œil distrait ? Pourquoi toujours trembler et pâlir d'épouvante ? le hasard les rassemble ; Que vont-ils dire ensemble ? Sentir le bruit léger de sa robe froissée, Dans les plis de satin sa jambe entrelacée, Lui donner d'un regard l'heure du lendemain, Et, dans ce tourbillon qui roule et qui l'emporte. Lui dire… ou seulement debout, près de la porte, En passant lui serrer la main ! Cependant, pas à pas, la vieillesse est venue Troubler son cœur flétri d'une crainte inconnue. Le prestige enivrant s'est enfin dissipé : Il faut quitter l'amour, l'amour et son ivresse ; Il faut se trouver seule et subir la tendresse De cet homme qu'elle a trompé. Félix Arvers. | seuls (Félix Arvers) (E) Les voilà seuls, sur cette plage déserte : Pourquoi cet air pensif, pourquoi cet œil distrait ? Pourquoi toujours trembler et pâlir d'épouvante ? le hasard les rassemble ; Que vont-ils dire en ... |
![]() | dix-huit ans (Dalida)Il venait d'avoir dix-huit ans Il était beau comme un enfant Fort comme homme C'était l'été évidemment Et j'ai compté en le voyant Mes nuits d'automne." J'ai mis de l'ordre à mes cheveux Un peu plus de noir sur mes yeux Ça l'a fait rire Quand il s'est approché de moi J'aurais donné n'importe quoi Pour le séduire Il venait d'avoir dix-huit ans C'était le plus bel argument de sa victoire Il ne m'a pas parlé d'amour Il pensait que les mots d'amour Sont dérisoires Il m'a dit : "J'ai envie de toi" Il avait vu au cinéma "le blé en herbe" Au creux d'un lit improvisé J'ai découvert émerveillée Un ciel superbe Il venait d'avoir dix-huit ans Ça le rendait presque insolent de certitude Et pendant qu'il se rhabillait Déjà vaincue, je retrouvais ma solitude J'aurais voulu le retenir Pourtant je l'ai laissé partir Sans faire un geste Il lui a dit : "C'était pas si mal", avec la candeur infernale de sa jeunesse. J'ai mis de l'ordre à mes cheveux Un peu plus de noir sur mes yeux Par habitude J'avais oublié simplement Que j'avais deux fois dix-huit ans | dix-huit ans (Dalida) (E) Il venait d'avoir dix-huit ans Il était beau comme un enfant Fort comme homme C'était l'été évidemment Et j'ai compté en le voyant Mes nuits d'automne." J'ai ... |
![]() | sens respire)Sens. Respire. Goûte. Touche. Ecoute. Le clapotis des doigts fouillant la moiteur de mes tropiques. Ecoutes mon corps qui s'ouvre et se ferme mes pensées qui vadrouillent Touches. Respires. Goûtes. La sueur qui perle à ma peau rougissante. Mon goût de femme, mon odeur, ma chaleur. Ma bouche affamée qui cherche tes baisers. Mes doigts trempés que je te donne à goûter. Les larmes salées que je laisse s'écouler. Touches. Mêles tes doigts aux miens. Voles ma jouissance avant que je ne te l'offre. Fais-moi ce cadeau, fais-moi plaisir, fais-moi jouir. | sens respire) (E) Sens. Respire. Goûte. Touche. Ecoute. Le clapotis des doigts fouillant la moiteur de mes tropiques. Ecoutes mon corps qui s'ouvre et se ferme mes pensées qui vadrouillent Touches. Respires. Goûtes ... |
![]() | Je suis ton roi (Sweetgen)Grain satin et soyeux de ta peau me donnent frissons, douceur exquise. Quand mes mains, ma langue, ma bouche, de ton corps proie soumise, se repaissent à ne plus faim ! Mouvements de tes hanches, comme flots déchaînés, m'enfoncent en toi, pour m'y noyer. Tu es ma Terre, je suis ton roi, prêts à querelle si l'on t'ôte à moi. Tu es la Mer, je suis ton roi, comme Poseidon vivant en toi. Tu es fontaine de l'Amour, je m'y baigne comme aux beaux jours... Mon Amour. sweetgen | Je suis ton roi (Sweetgen) (E) Grain satin et soyeux de ta peau me donnent frissons, douceur exquise. Quand mes mains, ma langue, ma bouche, de ton corps proie soumise, se repaissent à ne plus faim ! Mouvements de tes hanches, comme f ... |
![]() | la vigueur du soleil (Marie Dauguet)Tu es la vigueur du soleil Et ta sève embaume. Elle est un ruisseau de mai sous l'aubépine, Plus douce que la fleur du sureau. Tu te dresses et tu es la force de la forêt! Tes reins blessent mes mains nouées, Tu es rude comme un chêne. Je t'ai baisé comme un rouge-gorge dans ma main, J'aime la tiédeur de ton corps dans ma main. Je me rassasie de ton odeur sauvage; Tu sens les bois et les marécages Tu es beau comme un loup, Tu jaillis comme un hêtre Dont l'énergie gonfle l'écorce. ... Le nœud de tes épaules est dur sous les mains; L'axe du monde est dans ta chair. ... Mais je louerai ton cri sauvage, Mais je louerai ton corps qui embaume, C'est un bois sauvage aux rudes fleurs. Je louerai ta brutalité, Le sanglot rauque de ta chair; Je louerai ta sève immense Où l'univers est en puissance. Je louerai tes poings et comment ils se dénouent Tout à coup quand tu retombes Au creux d'une épaule, Plus doux qu'un petit enfant Et plus innocent qu'un ange. Marie Dauguet - 1860-1942 | la vigueur du soleil (Marie Dauguet) (E) Tu es la vigueur du soleil Et ta sève embaume. Elle est un ruisseau de mai sous l'aubépine, Plus douce que la fleur du sureau. Tu te dresses et tu es la force de la forêt! Tes reins blessent mes ... |
![]() | L’étreinte de la terre (Évelyne Laurence)Quand je sens ta ferveur se poser sur mes lèvres Je suis ce paysage où palpite le ciel, Où la vie accomplit son acte essentiel Dans l’appel des rameaux et le flux de la sève. Si tu me contemples, je resplendirai Je serai l’herbe emperlée de rosée. Évelyne Laurence - L’étreinte de la terre | L’étreinte de la terre (Évelyne Laurence) (E) Quand je sens ta ferveur se poser sur mes lèvres Je suis ce paysage où palpite le ciel, Où la vie accomplit son acte essentiel Dans l’appel des rameaux et le flux de la sève. Si tu me c ... |
![]() | lettre à Anne (Francois Mitterand)j'aime ton corps, la joie qui coule en moi quand je détiens ta bouche, la possession qui me brûle de tous les feux du monde, le jaillissement de mon sang au fond de toi, ton plaisir qui surgit du volcan de nos corps, flamme dans l'espace, embrasement. Francois Mitterand (lettre à Anne) | lettre à Anne (Francois Mitterand) (E) j'aime ton corps, la joie qui coule en moi quand je détiens ta bouche, la possession qui me brûle de tous les feux du monde, le jaillissement de mon sang au fond de toi, ton plaisir qui surgit ... |
![]() | formes (Cyr)Tes longs cheveux noirs Coulent sur tes joues En cascade, profond miroir, Jusqu’à ton genoux. Ta jambe longue et fine Aux muscles tressaillant Forme un arc qui dessine Un paysage troublant. Un sein au téton tendu Presque érectile Esquisse sur ta cuisse Une caresse subtile. Cyr | formes (Cyr) (E) Tes longs cheveux noirs Coulent sur tes joues En cascade, profond miroir, Jusqu’à ton genoux. Ta jambe longue et fine Aux muscles tressaillant Forme un arc qui dessine Un paysage troublant. ... |
![]() | Marie (Pierre Albert-Birot)Marie ! Mon oiseau veut ton nid ! -------------------------------- Prends garde Lucas ! Mon chat Mangera ton oiseau -------------------------------- Jeanne ma bien-aimée Bâton d'amour est baguette de fée Bouche fleur de chair qui veut ta chair Je voudrais que nous soyons unis Comme croûte et mie -------------------------------- Viens Lucas Viens ! Mettre ton bijou dans mon écrin -------------------------------- Jeannette aimons-nous veux-tu Je mettrai Une queue à ta rose Pierre Albert-Birot | Marie (Pierre Albert-Birot) (E) Marie ! Mon oiseau veut ton nid ! -------------------------------- Prends garde Lucas ! Mon chat Mangera ton oiseau -------------------------------- Jeanne ma bien-aimée Bâton d'amour est baguette de fée ... |
![]() | Cantique des cantiquesQue tu es belle, mon amie, que tu es belle! Tes yeux sont des colombes, Derrière ton voile. Tes cheveux sont comme un troupeau de chèvres, Suspendues aux flancs de la montagne de Galaad. Tes dents sont comme un troupeau de brebis tondues, Qui remontent de l'abreuvoir; Toutes portent des jumeaux, Aucune d'elles n'est stérile. Tes lèvres sont comme un fil cramoisi, Et ta bouche est charmante; Ta joue est comme une moitié de grenade, Derrière ton voile. Ton cou est comme la tour de David, Bâtie pour être un arsenal; Mille boucliers y sont suspendus, Tous les boucliers des héros. Tes deux seins sont comme deux faons, Comme les jumeaux d'une gazelle, Qui paissent au milieu des lis. Avant que le jour se rafraîchisse, Et que les ombres fuient, J'irai à la montagne de la myrrhe Et à la colline de l'encens. Tu es toute belle, mon amie, Et il n'y a point en toi de défaut. Viens avec moi du Liban, ma fiancée, Viens avec moi du Liban! Regarde du sommet de l'Amana, Du sommet du Senir et de l'Hermon, Des tanières des lions, Des montagnes des léopards. Tu me ravis le coeur, ma soeur, ma fiancée, Tu me ravis le coeur par l'un de tes regards, Par l'un des colliers de ton cou. Que de charmes dans ton amour, ma soeur, ma fiancée! Comme ton amour vaut mieux que le vin, Et combien tes parfums sont plus suaves que tous les aromates! Tes lèvres distillent le miel, ma fiancée; Il y a sous ta langue du miel et du lait, Et l'odeur de tes vêtements est comme l'odeur du Liban. Tu es un jardin fermé, ma soeur, ma fiancée, Une source fermée, une fontaine scellée. Tes jets forment un jardin, où sont des grenadiers, Avec les fruits les plus excellents, Les troënes avec le nard; Le nard et le safran, le roseau aromatique et le cinnamome, Avec tous les arbres qui donnent l'encens; La myrrhe et l'aloès, Avec tous les principaux aromates; Une fontaine des jardins, Une source d'eaux vives, Des ruisseaux du Liban. Lève-toi, aquilon! viens, autan! Soufflez sur mon jardin, et que les parfums s'en exhalent! -Que mon bien-aimé entre dans son jardin, Et qu'il mange de ses fruits excellents! - Cantique des Cantiques (La Bible Ct 6:4-8 : 4) Cantique 4 | Cantique des cantiques (E) Que tu es belle, mon amie, que tu es belle! Tes yeux sont des colombes, Derrière ton voile. Tes cheveux sont comme un troupeau de chèvres, Suspendues aux flancs de la montagne de Galaad. Tes dents sont ... |
![]() | une éphémère (Louis Aragon)J'ai pris la main d'une éphémère Qui m'a suivi dans ma maison Elle avait des yeux d'outremer Elle en montrait la déraison. Elle avait la marche légère Et de longues jambes de faon, J'aimais déjà les étrangères Quand j'étais un petit enfant ! Celle-ci parla vite vite De l'odeur des magnolias, Sa robe tomba tout de suite Quand ma hâte la délia. En ce temps-là, j'étais crédule Un mot m'était promission, Et je prenais les campanules Pour des fleurs de la passion. À chaque fois tout recommence Toute musique me saisit, Et la plus banale romance M'est éternelle poésie Nous avions joué de notre âme Un long jour, une courte nuit, Puis au matin : "Bonsoir madame" L'amour s'achève avec la pluie. Louis Aragon | une éphémère (Louis Aragon) (E) J'ai pris la main d'une éphémère Qui m'a suivi dans ma maison Elle avait des yeux d'outremer Elle en montrait la déraison. Elle avait la marche légère Et de longues jambes de faon, J' ... |
![]() | infidélitéVenez, mon bien-aimé, m'enivrer de délices Jusqu'à l'heure où le jour appelle aux sacrifices : Aujourd'hui que l'époux n'est plus dans la cité, Au nocturne bonheur soyez donc invité ---------------------------- Voilà ces yeux si purs dont mes yeux sont épris ! Votre front est semblable au lys de la vallée, De vos lèvres toujours la rose est exhalée : Que votre voix est douce et douces vos amours ! ---------------------------- Me voici devant vous, belle entre les belles ! Qu'importent les dangers ? que sont les nuits cruelles Quand du palmier d'amour le fruit va se cueillir, Quand sous vos doigts tremblants je me sens tressaillir ? Quel doigté, cher amant ! j'apprécie ces caresses, qui me plongent en ivresse ! D'où provient cet art que vous exercez sur moi, Je fonds sous vos mains exquises et votre bouche qui m'attise, Merveilleux et bel amant, j'accepte votre tendresse, Découvrez-moi fougueuse, sauvage et tigresse ! Des hommes, j'en ai connu, mais aucun ne saurait vous égaler, il n'y a de plus bestial et doux a la fois, Mes compliments, mon très cher, et mes émois, acceptez-vous ? Votre indécence me plaît ! Alfred de Vigny - adultere | infidélité (E) Venez, mon bien-aimé, m'enivrer de délices Jusqu'à l'heure où le jour appelle aux sacrifices : Aujourd'hui que l'époux n'est plus dans la cité, Au nocturne bonheur soyez donc invit&eacut ... |
![]() | au fil de ... (Esther Granek)Et c’est au fil de nos sourires que se noua le premier fil. Et c’est au fil de nos désirs qu’il se multiplia par mille. Était-ce au fil de mes espoirs qu’en araignée tu fis ta toile ? Car c’est au fil de tes départs qu’au piège je fus l’animal… alors qu’au fil de ton plaisir se brisera… le dernier fil. Esther Granek | au fil de ... (Esther Granek) (E) Et c’est au fil de nos sourires que se noua le premier fil. Et c’est au fil de nos désirs qu’il se multiplia par mille. Était-ce au fil de mes espoirs qu’en araignée tu fis ta ... |
![]() | sa voixSa voix est une main qui caresse mes entrailles, un vent qui se déploie de murmure en tempête. Je l’aime. Il caresse mon corps de ses deux yeux brillants. Il me prend sur un lit de velours et de soies, à la lumière de bougies exhalant le santal. Il glisse entre mes jambes une main chaude et froide. Il dessine sur ma peau des oiseaux, des cascades, Il souffle des orages sur les méandres de mes veines, Il fait porter ma voix plus loin que le ciel. Il m’aime. Il serre nos corps jusqu’à la douleur. Il dessine dans le vide des arabesques d’or. Le sol, le tapis, deviennent un champ immense où sa voix me fait l’amour entre un cri et un soupir… Je l’aime. Il me mord, entre en moi comme un loup à l'affut. Il cambre mon corps à la fureur du sien et nos deux voix s’épousent. Il me souffle des mots crus et allume des incendies qu’il s’empresse d’éteindre. Il attise la faim que mon ventre conçoit pour le sien. Il remonte mes jambes et des feux d’artifices sillonnent notre ciel. Il m’aime. Il se glisse dans mon dos et prend mes seins en mains, Il me parle des étoiles, de la magie du ciel. Il s’appuie contre moi pour me faire sentir son desir, Il se penche sur ma nuque et se glisse dans mon ventre. Il me fouille de sa langue, il m’explore de ses doigts. Il se glisse sur moi, je l’embrasse, le caresse. Ses gémissements m’excitent, J’aime l’éclat de ses yeux quand il me desire. Je sens leur chaleur aux endroits qu’ils effleurent. Il remonte ma robe, la remonte encore, et se glisse dans mon ventre. J’aime. son sexe dans le mien, sa peau sur la mienne jusqu’à ne plus savoir où commence son corps et où finit le mien. Je l’aime et plus j’y pense, plus mon cœur brûle. Il s’enfonce en moi et le monde disparaît, bout de chair durci qui va et vient dans mon ventre ses doigts qui me fouillent, sa langue, ses mains qui me frôlent, pincent, griffent, s’agrippent, sa bouche qui m’embrasse, me mord et toujours me fait gémir. Il y a son parfum sur ma peau et le poids de son désir dans mon ventre. La nuit est mon histoire, ma délivrance. Il m’aime. | sa voix (E) Sa voix est une main qui caresse mes entrailles, un vent qui se déploie de murmure en tempête. Je l’aime. Il caresse mon corps de ses deux yeux brillants. Il me prend sur un lit de velours et de soies, ... |
![]() | doigts pèlerins (Naiade)De mes doigts pèlerins j’onde ta terre ambrée. Tel Modigliani j’en trace les contours. Chaudes couleurs, rougeurs, sont tes nouveaux atours, Lorsqu’aux assauts mutins, tu te soumets, cambrée. En vagues de désir, nous porte la marée Pour nos corps exaltés : nul espoir de retour. L’univers est plaisir, quand, enfin, à mon tour, Je fléchis sous ton joug, belle enfant de Nérée. Qui donc saurait alors, tous nos sens apaiser, Quand, sur mon sein dressé se pose ton baiser, Quand ma rose orchidée sous ta lèvre agonise ? Au-delà du charnel, un bonheur résolu Se fait jour, et c’est grâce à toi, mon absolu. Toi, mon double, ma sœur : ma chair... amante exquise. Naiade | doigts pèlerins (Naiade) (E) De mes doigts pèlerins j’onde ta terre ambrée. Tel Modigliani j’en trace les contours. Chaudes couleurs, rougeurs, sont tes nouveaux atours, Lorsqu’aux assauts mutins, tu te soumets, cambré ... |
![]() | m'aimez-vous ? (Gustave Nadaud)M'aimez-vous ? Vous êtes si jolie ! Laissez-moi Vous regarder, Julie, Sans effroi; Vos regards, que j'appelle, Sont si doux ! Je vous aime, cruelle; M'aimez-vous ? Vos cheveux que je presse, Sont si longs ! Vos bras, que je caresse, Sont si ronds ! Et vos petits doigts roses, Entre nous, Promettent tant de choses... M'aimez-vous ? Col blanc, taille mignonne, Que d'appas ! Vous devez être bonne, N'est -ce pas ? Laissez tomber ces voiles Si jaloux... Ciel ! je vois les étoiles ! M'aimez-vous ? Ce beau sein sur ma bouche, Qu'il est pur ! Ce bouton que je touche, Qu'il est dur ! Ah ! laissez-moi descendre Au-dessous; Laissez-moi vous surprendre... M'aimez-vous ? Richesses inconnues Je vous vois ! Vos beautés toutes nues Sont à moi ! Poussons, poussons, ma mie, Les verrous ;Je souffle la bougie... M' aimez-vous ? Gustave Nadaud | m'aimez-vous ? (Gustave Nadaud) (E) M'aimez-vous ? Vous êtes si jolie ! Laissez-moi Vous regarder, Julie, Sans effroi; Vos regards, que j'appelle, Sont si doux ! Je vous aime, cruelle; M'aimez-vous ? Vos cheveux que je presse, Sont si longs ! Vo ... |
![]() | bassins (Charles Baudelaire)Toi, que la nuit rend si belle, Qu'il m'est doux, penché vers tes seins, D'écouter la plainte éternelle Qui sanglote dans les bassins ! Lune, eau sonore, nuit bénie, Arbres qui frissonnez autour, Votre pure mélancolie Est le miroir de mon amour. La gerbe épanouie En mille fleurs, Où Phoebé réjouie Met ses couleurs, Tombe comme une pluie De larges pleurs. Charles Baudelaire | bassins (Charles Baudelaire) (E) Toi, que la nuit rend si belle, Qu'il m'est doux, penché vers tes seins, D'écouter la plainte éternelle Qui sanglote dans les bassins ! Lune, eau sonore, nuit bénie, Arbres qui frissonnez autour, Votr ... |
![]() | déshabillez moi (Robert Nyel, Juliette Greco)Déshabillez-moi, Oui, mais pas tout de suite, pas trop vite Sachez me convoiter, me désirer, me captiver Ne soyez pas comme tous les hommes, trop pressés. Et d'abord, le regard Tout le temps du prélude ne doit pas être rude, ni hagard Dévorez-moi des yeux, mais avec retenue Pour que je m'habitue, peu à peu... Déshabillez-moi, mais pas tout de suite, pas trop vite Sachez m'hypnotiser, m'envelopper, me capturer Avec délicatesse, en souplesse, et doigté Choisissez bien les mots, dirigez bien vos gestes Ni trop lents, ni trop lestes, sur ma peau Mais d'où provient cet art que vous exercez sur moi, cette prouesse ? Je fonds sous vos mains exquises et tremble de la tête aux cuisses ! Je me découvre fougueuse, sauvage et tigresse ! Des hommes, j'en ai connu, sans compter, je l'avoue, Mais aucun ne saurait vous égaler, il n'y a de plus ardent et a la fois doux, Mes compliments, mon très cher, et mes émois, acceptez-vous ? Votre indécence me plaît ! Voilà, ça y est ! Je suis frémissante, et offerte De votre main experte, allez-y... Déshabillez-moi, Maintenant tout de suite, allez vite ! Sachez me posséder, me consommer, me consumer Déshabillez-moi, conduisez-vous en homme Soyez l'homme... Agissez ! Déshabillez-moi, ! Et vous ... déshabillez-vous ! Robert Nyel | déshabillez moi (Robert Nyel, Juliette Greco) (E) Déshabillez-moi, Oui, mais pas tout de suite, pas trop vite Sachez me convoiter, me désirer, me captiver Ne soyez pas comme tous les hommes, trop pressés. Et d'abord, le regard Tout le temps du pr&e ... |
![]() | effleurez moi (Arianne)Effleurez moi, Effleurez le contour de mes joues, Ecoutez moi, écoutez le murmure de ma voix. Enserrez moi, Enserrez mon corps troublé de vos bras, Frôlez moi, Frôlez le creux de mes reins, Caressez moi, Caressez le galbe de mes seins, Embrassez moi, Embrassez ma nuque qui s‘offre à vous. Découvrez moi, Découvrez l’intérieur de mes cuisses. Savourez moi, Savourez la pointe de mes seins, soyez délicat. Touchez moi, Touchez mes lèvres lestement. Pénètrez moi, Pénètrez ma chaleur vaginale Excitez moi, Excitez ma chair gourmande, Ne vous arrêtez pas Envahissez moi, Envahissez mes sens d’obscènes sensations. Provoquez moi, Provoquez l’ultime exaltation, Abandonnez vous, Abandonnez votre sexe aux caresses de mes mains. Appellez moi, Appellez ma bouche qu’elle enserre votre sexe tendrement. Soumettez vous, Soumettez votre esprit à la volupté sans chercher à vous contrôler. Offrez vous, Offrez moi votre liqueur douce amère, Lâchez vous ! Jouisssez en moi ! Maintenant ! Aimez moi, je suis votre amante Arianne | effleurez moi (Arianne) (E) Effleurez moi, Effleurez le contour de mes joues, Ecoutez moi, écoutez le murmure de ma voix. Enserrez moi, Enserrez mon corps troublé de vos bras, Frôlez moi, Frôlez le creux de mes reins, Care ... |
![]() | doigts pèlerins (Naiade)De mes doigts pèlerins j’onde ta terre ambrée. Tel Modigliani j’en trace les contours. Chaudes couleurs, rougeurs, sont tes nouveaux atours, Lorsqu’aux assauts mutins, tu te soumets, cambrée. En vagues de désir, nous porte la marée Pour nos corps exaltés : nul espoir de retour. L’univers est plaisir, quand, enfin, à mon tour, Je fléchis sous ton joug, belle enfant de Nérée. Qui donc saurait alors, tous nos sens apaiser, Quand, sur mon sein dressé se pose ton baiser, Quand ma rose orchidée sous ta lèvre agonise ? Au-delà du charnel, un bonheur résolu Se fait jour, et c’est grâce à toi, mon absolu. Toi, mon double, ma sœur : ma chair... amante exquise. Naiade | doigts pèlerins (Naiade) (E) De mes doigts pèlerins j’onde ta terre ambrée. Tel Modigliani j’en trace les contours. Chaudes couleurs, rougeurs, sont tes nouveaux atours, Lorsqu’aux assauts mutins, tu te soumets, cambré ... |
![]() | prend moiPrends-moi dans tes bras, Serres-moi bien contre toi. Donnes-moi le vertige. Maintenant. Je n'en peux plus ! Passes tes doigts dans mon cou, caresses moi le dos, explores de tes mains la cambrure de mes reins, parcours de ta paume la rondeur de mes seins. Je fond sous tes caresses. Je suis soumise et prête. Attente de tes spasmes, de ton membre tendu, et de mes levres ouvertes qui brulent d'impatience. je veux sentir ton membre s'enfoncer dans ma chair. Je veux sentir ton sexe à l'intérieur de moi. ton ventre épouser les courbes de mon dos, Envie de toi, qui va s'enfoncer en moi. Valse des sens dans tous les sens. Mes jambes sont en coton, ma respiration courte. mes seins, aux pointes durcies, sont grossies de désir, desir de ton sexe qui doit me pénétrer. J'en gémis, j'en pleure à force d'être évitée. Je suis toute trempée d'être contournée. Je veux ton membre chaud au plus profond de moi. Je veux ton sperme chaud au fond de mes entrailles. je n'en peux plus de te désirer. Remplis moi. Avales moi. Maintenant ! | prend moi (E) Prends-moi dans tes bras, Serres-moi bien contre toi. Donnes-moi le vertige. Maintenant. Je n'en peux plus ! Passes tes doigts dans mon cou, caresses moi le dos, explores de tes mains la cambrure de mes reins, parcours d ... |
![]() | creation (Saphire)Je peindrai tes cheveux De mes mains hésitantes J'y tracerai les lignes Des poèmes non dits Et nous aurons des nuits Longues et délicieuses. Je broderai ton corps de caresses. Frissonnante, ta peau Sous les effleurements De mes lèvres enfiévrées Et nous aurons des nuits Lentes et amoureuses. Je jouerai sur ta peau la musique éternelle. Ton corps sera guitare Je le ferai vibrer, je le ferai chanter Et nous aurons des nuits Longues et langoureuses Je clorai de baisers tes soupirs. Palpitante, ta bouche Sous ma bouche amoureuse Je boirai ta salive à tes lèvres enivrées Et nous aurons des nuits Longues et savoureuses. Je grifferai ta peau De voluptés étranges Je serai tour à tour mi démon ou mi-ange Et nous aurons des nuits Longues et tumultueuses. J'explorerai doigt à doigt, lèvre à lèvre Le continent vierge de ton corps. Enivrantes, les découvertes Et nous aurons des nuits Longues et somptueuses Frémissantes, tes mains Voletant sur ma peau. Tour à tour intrépides Ou timides, inexpertes Et nous aurons des nuits Longues et voluptueuses. Haletante, enfin, Dans la joute amoureuse Abandonnée, grisée Tu me voudras à toi Ta voix sera sanglot Ton cri sera victoire Et nous aurons des nuits Sans fin et fabuleuses. Je puiserai l'amour A ta source précieuse. Impatientes tes lèvres Que l'on ne nomme pas A m'aspirer en toi. Et je m'engloutirai dans ta chair délicieuse Et nous aurons des nuits Ardentes et fiévreuses. Saphire | creation (Saphire) (E) Je peindrai tes cheveux De mes mains hésitantes J'y tracerai les lignes Des poèmes non dits Et nous aurons des nuits Longues et délicieuses. Je broderai ton corps de caresses. Frissonnante, ta peau ... |
![]() | Tu es ma Terre, je suis ton roi (Sweetgen)Grain satin et soyeux de ta peau me donnent frissons, douceur exquise. Quand mes mains, ma langue, ma bouche, de ton corps proie soumise, se repaissent à ne plus faim ! Découvrir tes endroits les plus secrets, endroits interdits aux étrangers. Tu es ma Terre, je suis ton roi, prêts à querelle si l'on t'ôte à moi. Tes courbes sont comme océans et mers à dompter, telle une Armada je m'y lance à naviguer. Mouvements de tes hanches, comme flots déchaînés, m'enfoncent en toi, pour m'y noyer. Découvrir tes endroits les plus secrets, endroits interdits aux étrangers. Tu es la Mer, je suis ton roi, comme Poseidon vivant en toi. A ta fontaine d'Amour je veux m'arrêter, pour y déposer un doux et long baiser. Y assouvir ma soif de désir, en buvant ton hydromel du jouir. Découvrir tes endroits les plus secrets, endroits interdits aux étrangers. Tu es fontaine de l'Amour, je m'y baigne comme aux beaux jours... Mon Amour. sweetgen | Tu es ma Terre, je suis ton roi (Sweetgen) (E) Grain satin et soyeux de ta peau me donnent frissons, douceur exquise. Quand mes mains, ma langue, ma bouche, de ton corps proie soumise, se repaissent à ne plus faim ! Découvrir tes endroits les plus ... |
![]() | un desir qui monteLe bruissement de la soie sur ma peau Et ce désir qui monte en murmurant ton nom Un désir infini bien au delà des mots Un désir insensé au-delà des raisons Il envahit mon corps et brûle dans mes veines Il coule entre mes cuisses en lentes traînées de feu Il me coupe le souffle et je respire à peine Et j'entrouvre la bouche et je ferme les yeux Le désir est puissant et j'en ai presque mal Je veux tes mains sur moi, ta peau contre ma peau, Je veux sentir en toi un désir animal Aussi fort que le mien, aussi grand, aussi beau Je te ferai l'amour, je me ferai tendresse Tu te feras amour tu me feras passion Et nous ferons l'amour à en mourir d'ivresse A en mourir d'amour jusqu'à la déraison. | un desir qui monte (E) Le bruissement de la soie sur ma peau Et ce désir qui monte en murmurant ton nom Un désir infini bien au delà des mots Un désir insensé au-delà des raisons Il envahit mon co ... |
![]() | enviej'ai besoin de ta chaleur de la chaleur ton corps contre moi j'ai besoin de tes caresses dessinant mes contours en manque de tendresse aime moi sans retenue fais de moi ta deesse entre les draps toute nue comble moi de tes prouesses devore ma peau avec de tendres baisers dit moi tout bas tes plus folles pensées enmene moi au paradis de l'amour et du desir donne moi de la magie de la passion et du plaisir fais moi l'amour ! | envie (E) j'ai besoin de ta chaleur de la chaleur ton corps contre moi j'ai besoin de tes caresses dessinant mes contours en manque de tendresse aime moi sans retenue fais de moi ta deesse entre les draps toute nue ... |
![]() | écoute (Serge Gainsbourg)Ecoute ma voix écoute ma prière Ecoute mon cœur qui bat laisse-toi faire Je te veux confiante je te sens captive Je te veux docile je te sens craintive Je t'en prie ne sois pas farouche Quand me viens l'eau à la bouche --------------------------------- Du bout des doigts, tu m' effleures A cent à l'heure, bat mon coeur Tu as l'art du frémir Le savoir du gémir Voulant accroître mon désir Tu sens bien que je chavire ----------------------------------- Laisse toi au gré du courant Porter dans le lit du torrent Et dans le mien Si tu veux bien Quittons la rive Partons à la dérive ---------------------------------- Tu t'attardes encore un peu Je suis Acquise, soumise Tu relances la mise Attendant le moment propice ---------------------------------- Je te prends doucement et sans contrainte De quoi as-tu peur allons n'aie nulle crainte Je t'en prie ne sois pas farouche Quand me viens l'eau à la bouche ---------------------------------- Profondément, tu t'immisces Unissons nos plaisirs Pour ensemble jouir Serge Gainsbourg | écoute (Serge Gainsbourg) (E) Ecoute ma voix écoute ma prière Ecoute mon cœur qui bat laisse-toi faire Je te veux confiante je te sens captive Je te veux docile je te sens craintive Je t'en prie ne sois pas farouche Quand me viens ... |
![]() | les amours (Ovide)Quand sans voile elle se dressa devant mes yeux, sur son corps tout entier, nul défaut, nulle part. Ses épaules, ses bras, que je vis et touchai ! La forme de ses seins, faite pour les caresses ! Et ce ventre si plat sous cette gorge intacte ! La hanche, douce et pleine, et la cuisse, si jeune! Des détails ? À quoi bon ? Tout méritait éloge et tout contre mon corps je serrai son corps nu. Le reste... Fatigués, nous dormîmes ensemble. Ah ! donnez-moi souvent un tel après-midi ! (Les amours) Ovide (43 AV. J.C. - vers 18 APR J.C.) | les amours (Ovide) (E) Quand sans voile elle se dressa devant mes yeux, sur son corps tout entier, nul défaut, nulle part. Ses épaules, ses bras, que je vis et touchai ! La forme de ses seins, faite pour les caresses ! Et ce ventre ... |
![]() | m'aimez vous ? (Gustave Nadaud)M'aimez-vous ? Vous êtes si jolie ! Laissez-moi Vous regarder, Julie, Sans effroi; Vos regards, que j'appelle, Sont si doux ! Je vous aime, cruelle; M'aimez-vous ? Vos cheveux que je presse, Sont si longs ! Vos bras, que je caresse, Sont si ronds ! Et vos petits doigts roses, Entre nous, Promettent tant de choses... M'aimez-vous ? Col blanc, taille mignonne, Que d'appas ! Vous devez être bonne, N'est -ce pas ? Laissez tomber ces voiles Si jaloux... Ciel ! je vois les étoiles ! M'aimez-vous ? Ce beau sein sur ma bouche, Qu'il est pur ! Ce bouton que je touche, Qu'il est dur ! Ah ! laissez-moi descendre Au-dessous; Laissez-moi vous surprendre... M'aimez-vous ? Richesses inconnues Je vous vois ! Vos beautés toutes nues Sont à moi ! Poussons, poussons, ma mie, Les verrous ;Je souffle la bougie... M' aimez-vous ? Gustave Nadaud | m'aimez vous ? (Gustave Nadaud) (E) M'aimez-vous ? Vous êtes si jolie ! Laissez-moi Vous regarder, Julie, Sans effroi; Vos regards, que j'appelle, Sont si doux ! Je vous aime, cruelle; M'aimez-vous ? Vos cheveux que je presse, Sont si longs ! Vo ... |
![]() | si tu viens (Lucie Delarue-Mardrus)Si tu viens, je prendrai tes lèvres dès la porte, Nous irons sans parler dans l'ombre et les coussins, tu m'y feras tomber, longue comme une morte, Et, passionnément, tu chercheras mes seins. A travers mon bouquet de corsage, ta bouche Prendra leur pointe nue et rose entre deux fleurs, Et m'écoutant gémir du baiser qui les touche, tu me désireras, jusqu'aux pleurs, jusqu'aux pleurs ! Or, tes lèvres au sein, je veux que ta main droite Fasse vibrer mon corps - instrument sans défaut - Que tout l'art de l'Amour inspiré de Sapho Exalte cette chair sensible intime et moite. Lucie Delarue-Mardrus | si tu viens (Lucie Delarue-Mardrus) (E) Si tu viens, je prendrai tes lèvres dès la porte, Nous irons sans parler dans l'ombre et les coussins, tu m'y feras tomber, longue comme une morte, Et, passionnément, tu chercheras mes seins. A trav ... |
![]() | doux ébat (Héliette de Vivonne)Pour le doux ébat que je puisse choisir, Souvent, après dîner, craignant qu'il ne m'ennuie, Je prends le manche en main, je le tâte et manie, Tant qu'il soit en état de me donner plaisir. Sur mon lit je me jète, et, sans m'en dessaisir, Je l'étreints de mes bras et sur moi je l'appuie, Et, remuant bien fort, d'aise toute ravie, Entre mille douceurs j'accomplis mon désir. S'il advient, par malheur quelquefois qu'il se lâche, De la main je le dresse, et, derechef, je tâche Au jouir du plaisir d'un si doux maniement : Ainsi, mon bien aimé, tant que le nerf lui tire, Me contemple et me plaît, puis de lui, doucement, Lasse et non assouvie enfin je me retire. Héliette de Vivonne | doux ébat (Héliette de Vivonne) (E) Pour le doux ébat que je puisse choisir, Souvent, après dîner, craignant qu'il ne m'ennuie, Je prends le manche en main, je le tâte et manie, Tant qu'il soit en état de me donner plaisir. |
![]() | rêves impudiquesDes rêves impudiques Habiteront nos nuits Pour ouvrir les portes D’un sommeil luxuriant Tu seras là, bien sûr En ton désir rêvant Les ailes de tes mains Voleteront sur moi En un voyage osé Sur mes seins espérants Tendres collines D’un paysage d’attente Elles glisseront Sur mon ventre l’offrande Musquée et odorante De tes doigts caressants Elles atteindront Dans mon buisson ardent Le bouton de ma rose Gonflé de ton désir Mon orchidée sauvage Colorée de l’attente Ardente S’effeuillera pour toi. Tes doigts écarteront Les pétales humides De la rosée d’amour A l’appel de ton corps Ta hampe adamantine pénetrera Ferme et audacieuse Mon puits d’amour brûlant Ne serait-ce qu’un rêve De mon sommeil d’amante ? Mais nos plaintes Modulant le rythme de tes reins Me disent qu’ensemble enlacés Nous sommes ce matin Aventuriers d’amour O | rêves impudiques (E) Des rêves impudiques Habiteront nos nuits Pour ouvrir les portes D’un sommeil luxuriant Tu seras là, bien sûr En ton désir rêvant Les ailes de tes mains Voleteront sur moi En un voy ... |
![]() | ruche endormie (Lucien Becker)Passé le genou où la main se creuse comme une semence qui germe en soulevant un peu la terre, je vais vers ton ventre comme vers une ruche endormie. Plus haut ta peau est si claire que les jambes en sont nues pour tout le corps et mon regard s'y s'use comme au plus tranchant d'un éclat de soleil. Au-delà il y a ta lingerie qui sert à t'offrir et à colorer mon désir. Tes cuisses, lisibles de toute leur soie, se desserrent et je vois la ligne de partage de ta chair. Géants de la sensation, mes doigts vont se fermer sur le seul point du monde où se carbonisent des hauteurs entières de jour. Et c'est enfin la pleine rivière que je remonte sans effort, parce que tes seins s'y élèvent comme deux cailloux à fleur d'eau. Lucien Becker | ruche endormie (Lucien Becker) (E) Passé le genou où la main se creuse comme une semence qui germe en soulevant un peu la terre, je vais vers ton ventre comme vers une ruche endormie. Plus haut ta peau est si claire que les jambes ... |
![]() | tourbe celtique (Arthémisia)Ce soir, mon amant, me donneras tu ta bouche, aux fumets de tourbe celtique, de fjord profond et habité de monstres, d'embruns, de vents du Nord ? Ce soir, mon amant, me donneras tu ton cou, aux effluves de mousse, de lichens ténébreux, d'écorces, de châtaignes, d'automne ? Ce soir, mon amant, me donneras tu tes épaules aux essences de pierre, de marbre davidien, de grès lisse et rond, à lécher ? Ce soir, mon amant, me donneras tu, tes bras, aux bouquets de soieries, d'indiennes, de pampres capiteux, et rassurant, de nid ? Ce soir mon amant, me donneras tu, ton ventre, d'où s'exhale la vie, le rouge des furies, la chaleur enfiévrée de l'envie, le tison ? Ce soir, mon amant, me donneras tu tes mains, au parfum d'encre noire, de papier raturé, de poudre de fusain, de pigments sur vélin ? Ce soir, mon amant, me donneras tu ton sexe, aux odeurs de rebelle, de blouson noir, de cuivre saxophoniste, de cri ? Ce soir, mon amant, donneras tu ton sexe aux arômes du mien ? Arthémisia | tourbe celtique (Arthémisia) (E) Ce soir, mon amant, me donneras tu ta bouche, aux fumets de tourbe celtique, de fjord profond et habité de monstres, d'embruns, de vents du Nord ? Ce soir, mon amant, me donneras tu ton cou, aux effluves de mousse, ... |
![]() | moiteurs d'alcôve (Renée Vivien)Le soir voluptueux a des moiteurs d’alcôve : Les astres sont pareils aux regards sensuels Dans l’éther d’un gris mauve, Et je vois s’allonger, inquiétant et fauve, Le lumineux reflet de tes ongles cruels. Renée Vivien | moiteurs d'alcôve (Renée Vivien) (E) Le soir voluptueux a des moiteurs d’alcôve : Les astres sont pareils aux regards sensuels Dans l’éther d’un gris mauve, Et je vois s’allonger, inquiétant et fauve, Le lumineux refl ... |
![]() | grâce et beauté (Voltaire)Jeune et charmant objet à qui pour son partage Le ciel a prodigué les trésors les plus doux, Les grâces, la beauté, l’esprit, et le veuvage, Jouissez du rare avantage D’être sans préjugés, ainsi que sans époux ! Libre de ce double esclavage, Joignez à tous ces dons celui d’en faire usage ; Faites de votre lit le trône de l’Amour Voltaire - À une jeune veuve | grâce et beauté (Voltaire) (E) Jeune et charmant objet à qui pour son partage Le ciel a prodigué les trésors les plus doux, Les grâces, la beauté, l’esprit, et le veuvage, Jouissez du rare avantage D’êtr ... |
![]() | jeux de mainsJeu de mains. Doigts qui apprennent à se connaître. Au plus pressé. dessous de chemisier, dessous de dentelles. Effeuillage rapide, une main qui longe un bas, une jambe qui se releve. une jupe qui s'écarte, qui s'apprivoise, qui se remonte. Tendresse et sauvagerie mêlée. Les rondeurs se dégustent, une main sur un sein. un doigt sous l'élastique, douce pénetration. Vient le soyeux intense, le charnel infini. Le paradis moite qui ouvre grand ses portes. Profondeur abyssale, le sang qui monte. Jouissance liberée, jouissance partagée. Déferlement. Tout le bonheur du monde en un instant. | jeux de mains (E) Jeu de mains. Doigts qui apprennent à se connaître. Au plus pressé. dessous de chemisier, dessous de dentelles. Effeuillage rapide, une main qui longe un bas, une jambe qui se releve. une jupe qu ... |
![]() | se dévêtir (Moietmoi)Amour, qui se dévêt, aux mains fines et se pare Des approches du soir, sur son corps en émoi, Dégrafe ses bas noirs, d’un petit rien de soie, Sur ses cuisses de marbre au toucher de Carrare. Elle roule à ses pieds ses ombres de nylon Et telle une caresse, aux secrets de son dos, Fait glisser doucement le reps de son jupon, Me faisant voir du ciel les anges et leur tondo. Alors, à demie nue, de ses doigts délicats, Egrenant un à un les clips de son corsage, De dentelle de nuit, en sorte de panca, Fait rejaillir du temps, ses plus beaux avantages. Et là, vierge de tout, ses cheveux réveillés Sur un vélin hyalin de mue de chrysalide, S’étirant mollement en chant de volupté Elle se fait chatterie de plaisirs de sylphide. Moietmoi | se dévêtir (Moietmoi) (E) Amour, qui se dévêt, aux mains fines et se pare Des approches du soir, sur son corps en émoi, Dégrafe ses bas noirs, d’un petit rien de soie, Sur ses cuisses de marbre au toucher de Carrare. ... |
![]() | versets de parnassienDeux pouces aux courbes de tes hanches Ont dénoué ton dernier lien Faisant couler en avalanche Tous mes versets de parnassien. Et du triangle de tes lèvres Se faisant là plus ingénu, C’est en accès de grosse fièvre Que je te vois là, toute nue. | versets de parnassien (E) Deux pouces aux courbes de tes hanches Ont dénoué ton dernier lien Faisant couler en avalanche Tous mes versets de parnassien. Et du triangle de tes lèvres Se faisant là plus ingén ... |
![]() | déshabillez-moi (Juliette Greco)Déshabillez-moi, Avec délicatesse, en souplesse, et doigté Choisissez bien les mots Dirigez bien vos gestes Ni trop lents, ni trop lestes, sur ma peau Voilà, ça y est, je suis Frémissante et offerte Maintenant tout de suite, allez vite Sachez me posséder, me consommer, me consumer Juliette Greco | déshabillez-moi (Juliette Greco) (E) Déshabillez-moi, Avec délicatesse, en souplesse, et doigté Choisissez bien les mots Dirigez bien vos gestes Ni trop lents, ni trop lestes, sur ma peau Voilà, ça y est, je ... |
![]() | effeuille moi (Nathalie Racine)Doucement Effeuille moi Tendrement De mes entraves libère moi. Patiemment Écarte le pétale de mes émois, De la caresse de ton doigt Sur le capitule blanc De mon corps qui se tend Recueille son frisson, D'un baiser brûlant Abreuve toi de mon abandon. L'âme enfin apaisée Je dépose à tes pieds Les débris de mes armes Dans la joie de mes larmes. Et jusqu'au soleil de mon corps Luisant de la prière de nos "encore" Effeuille moi, Aime moi, Un peu, Beaucoup, Passionnément A la folie Et même pas du tout, Mais aime moi encore... Nathalie Racine | effeuille moi (Nathalie Racine) (E) Doucement Effeuille moi Tendrement De mes entraves libère moi. Patiemment Écarte le pétale de mes émois, De la caresse de ton doigt Sur le capitule blanc De mon corps qui se tend Recueille son fri ... |
![]() | prélude (Juliette Greco)Sachez, Monsieur, me convoiter, me désirer, me captiver Ne soyez pas comme tous les hommes, trop pressés. Tout le temps du prélude ne doit pas être rude, ni hagard Dévorez-moi des yeux, mais avec retenue Pour que je m'habitue, peu à peu... Sachez m'hypnotiser, m'envelopper, me capturer Avec délicatesse, en souplesse, et doigté Choisissez bien les mots, dirigez bien vos gestes Ni trop lents, ni trop lestes, sur ma peau Voilà, ça y est ... je suis frémissante et offerte Déshabillez-moi. Maintenant tout de suite, allez vite Sachez me posséder, me consommer, me consumer Conduisez-vous en homme ... Agissez! Déshabillez-moi. Et vous... déshabillez-vous! | prélude (Juliette Greco) (E) Sachez, Monsieur, me convoiter, me désirer, me captiver Ne soyez pas comme tous les hommes, trop pressés. Tout le temps du prélude ne doit pas être rude, ni hagard Dévorez-moi des yeux, mais ... |
![]() | doigtéQuel doigté indécent, cher amant ! comment osez-vous me toucher ainsi, seriez-vous donc soudain devenu fou ? Le plus insensé, mon cher est que j'apprécie ces caresses, Elles me chatouillent jusqu'à la chair et me plongent en ivresse ! D'où provient cet art que vous exercez sur moi, cette prouesse ? Je fonds sous vos mains exquises et tremble de la tête aux fesses ! Et votre bouche, bel amant, qui se promène au creux de mon cou, Titille mon coeur, qui, vers le large de la passion ardente, échoue ! Il est merveilleux, bel amant, pour moi, d'accepter cette tendresse, Je me découvre fougueuse, sauvage et tigresse ! Pourtant, des hommes, j'en ai connu, sans compter, je l'avoue, Mais aucun ne saurait vous égaler, il n'y a de plus bestial et a la fois doux, Mes compliments, mon très cher, et mes émois, acceptez-vous ? Votre indécence me plaît ! | doigté (E) Quel doigté indécent, cher amant ! comment osez-vous me toucher ainsi, seriez-vous donc soudain devenu fou ? Le plus insensé, mon cher est que j'apprécie ces caresses, Elles me chatouillent ... |
![]() | il m'aimeSa voix est une main qui caresse mes entrailles, un vent qui se déploie de murmure en tempête. Je l’aime. Il caresse mon corps de ses deux yeux brillants. Il m’étend sur un lit de velours et de soies, à la lumière de bougies exhalant le santal. Il glisse entre mes jambes une main chaude et froide. Il dessine sur ma peau des oiseaux, des cascades, Il m’aime. Il souffle des orages sur les méandres de mes veines, Il fait porter ma voix plus loin que le ciel. Il serre nos corps jusqu’à la douleur. Il dessine dans le vide des arabesques d’or. Je l’aime. Il me mord, entre en moi comme un loup à l'affut. Il cambre mon corps à la fureur du sien et nos deux voix s’épousent. Il me souffle des mots crus allume des incendies qu’il s’empresse d’éteindre. Il attise ma faim de mon ventre pour le sien. des feux d’artifices sillonnent notre ciel. Il m’aime. J’aime l’éclat de ses yeux quand il me desire. Il me parle des étoiles, de la magie du ciel. Il me fouille de sa langue, il m’explore de ses doigts. Il se glisse sur moi, je l’embrasse, le caresse. Ses gémissements m’affolent, Il remonte ma robe, la remonte encore, et se glisse dans mon ventre. J’aime. son sexe dans le mien, sa peau sur la mienne jusqu’à ne plus savoir où commence son corps et où finit le mien. Je l’aime et plus j’y pense, plus mon cœur brûle. Il s’enfonce en moi et le monde disparaît, son parfum sur ma peau, son désir dans mon ventre. La nuit est mon histoire, et ma délivrance. Il m’aime. | il m'aime (E) Sa voix est une main qui caresse mes entrailles, un vent qui se déploie de murmure en tempête. Je l’aime. Il caresse mon corps de ses deux yeux brillants. Il m’étend sur un lit de velours ... |
![]() | Tatuffe (Moliere)Couvrez ce sein, que je ne saurais voir. Par de pareils objets les âmes sont blessées, Et cela fait venir de coupables pensées Moliere (Tartuffe) Tes mamelles avaient grossi et étaient nues et pour ce tu étais pleine de confusion (Ezechiel 16) Les mondains, les charnels dardent leurs regards lascifs vers le blanc de cette poitrine ouverte ils lancent des pensées charnelles entre ces deux mottes de chair Jean Polman - le couvre-sein (1637) | Tatuffe (Moliere) (E) Couvrez ce sein, que je ne saurais voir. Par de pareils objets les âmes sont blessées, Et cela fait venir de coupables pensées Moliere (Tartuffe) Tes mamelles avaient grossi et étaient nu ... |
![]() | désirLe bruissement de tes doigts sur ma peau Et ce désir qui monte en murmurant ton nom Un désir infini bien au delà des mots Un désir insensé au-delà des raisons Il envahit mon corps et brûle dans mes veines Il coule entre mes cuisses en lentes traînées de feu Il me coupe le souffle et je respire à peine Et j'entrouvre la bouche et je ferme les yeux Le désir est puissant et j'en ai presque mal Je veux tes mains sur moi, ta peau contre ma peau, Je veux sentir en toi un désir animal Aussi fort que le mien, aussi grand, aussi beau Je te ferai l'amour, je me ferai tendresse Tu te feras amour tu me feras passion Et nous ferons l'amour à en mourir d'ivresse A en mourir d'amour jusqu'à la déraison. | désir (E) Le bruissement de tes doigts sur ma peau Et ce désir qui monte en murmurant ton nom Un désir infini bien au delà des mots Un désir insensé au-delà des raisons Il envahit mon ... |
![]() | jardin secret (Libera)je veux t'emmèner au fond de mon jardin secret tapissé de terre mouillée je suis la profondeur de l'arbre l'entre branches l'entre jambes Entre dans ma chambre noire pour y développer tes rêves franchis le seuil, écarte les feuilles pénètre dans l'ombre pour y goûter au milieu l'amande Libera | jardin secret (Libera) (E) je veux t'emmèner au fond de mon jardin secret tapissé de terre mouillée je suis la profondeur de l'arbre l'entre branches l'entre jambes Entre dans ma chambre noire pour y développer tes ... |
![]() | l'autre soir (Georges Sand)Je suis très émue de vous dire que j’ai - bien compris l’autre soir que vous aviez toujours une envie folle de me faire - danser. Je garde le souvenir de votre baiser et je voudrais que ce soit - là une preuve que je puisse être aimée par vous. Je suis prête à vous montrer mon - affection toute désintéressée et sans cal- cul, et si vous voulez me voir aussi - vous dévoiler sans artifices mon âme toute nue, venez me faire une visite. - Nous causerons en amis, franchement. Je vous prouverai que je suis la femme - sincère, capable de vous offrir l’affection la plus profonde comme la plus étroite - amitié, en un mot la meilleure preuve que vous puissiez rêver, puisque votre - âme est libre. Pensez que la solitude où j’ha- bite est bien longue, bien dure et souvent - difficile. Ainsi en y songeant j’ai l’âme grosse. Accourrez donc vite et venez me la - faire oublier par l’amour où je veux me mettre. Georges Sand | l'autre soir (Georges Sand) (E) Je suis très émue de vous dire que j’ai - bien compris l’autre soir que vous aviez toujours une envie folle de me faire - danser. Je garde le souvenir de votre baiser et je voudrais que ce soit ... |
![]() | douce Ipsthilla (Catulle)Ma douce Ipsthilla, par grâce, que j'obtienne, Mes délices, mon charme, un rendez-vous de toi Pour partager ta sieste à la méridienne Si tu dis oui, joins-y la faveur que pour moi Seul ta porte soit libre, et que nul ne la ferme. Et par lubie, au moins, ne t'en va pas sortir. Reste donc au logis; sois prête de pied ferme A neuf assauts de fuite et pour un long plaisir! Surtout, appelle-moi sans tarder, si la chose Te va : j'ai bien dîné, sur mon lit je repose, Et tout mon corps frissonne embrasé de désir. Catulle, XXXII | douce Ipsthilla (Catulle) (E) Ma douce Ipsthilla, par grâce, que j'obtienne, Mes délices, mon charme, un rendez-vous de toi Pour partager ta sieste à la méridienne Si tu dis oui, joins-y la faveur que pour moi Seul ta por ... |