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mercredi 17 décembre 2025 - 07h53
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ma saveur (Oscar Wilde)


Je baiserai ta bouche, y trouvant ma saveur,
Je saisirai la souche de mon désir fébrile
Pour écarter les lèvres pleines de saveur
En y laissant la sève d'un plaisir érectile.
Pour que tes yeux se plissent,
que ton regard se trouble,

Oscar Wilde - Salomé
ma saveur (Oscar Wilde) (E)
Je baiserai ta bouche, y trouvant ma saveur,
Je saisirai la souche de mon désir fébrile
Pour écarter les lèvres pleines de saveur
En y laissant la sève d'un plaisir érectile.
Pou ...

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âme d'un soir (Lucie Delarue)


Au coeur de nos fêtes charnelles,
Que ne puis-je te prendre et boire en un baiser ?
Mon corps sur ton corps est posé, Je me penche...
Ton âme d'eau fuyante et mon âme d'un soir,
Où trouver le baiser double qui les étanche ?

Lucie Delarue
âme d'un soir (Lucie Delarue) (E)
Au coeur de nos fêtes charnelles,
Que ne puis-je te prendre et boire en un baiser ?
Mon corps sur ton corps est posé, Je me penche...
Ton âme d'eau fuyante et mon âme d'un soir,
Où trouver l ...

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douce tentation (Maxalexis)


Vos lèvres sont exquises,
permettez-moi d'un baiser
si douces convoitises.

Douce tentation
de vos lèvres si roses,
baisers mouillés
j'y dépose

Maxalexis
douce tentation (Maxalexis) (E)
Vos lèvres sont exquises,
permettez-moi d'un baiser
si douces convoitises.

Douce tentation
de vos lèvres si roses,
baisers mouillés
j'y dépose

Maxalexis

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valse de Vienne


Ta langue s'enroule dans la mienne
langoureuse valse de Vienne,
nos salives coulent onctueuses
dans nos gorges heureuses

Mes lèvres glissent sur ta joue,
ma langue le long de ton cou
parcoure un chemin secret,
plus que parfait.
valse de Vienne (E)
Ta langue s'enroule dans la mienne
langoureuse valse de Vienne,
nos salives coulent onctueuses
dans nos gorges heureuses

Mes lèvres glissent sur ta joue,
ma langue le long de ton cou
parcoure un chemin ...

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baiser de printemps (Jacques)


Un baiser de printemps , léger comme le vent,
S'est posé sur ta bouche , si douce et sensuelle
Et puis tu as perçu comme un frémissement,
Celui du messager de nos Amours si belles.

Un baiser en juillet, au cœur d'un bel été,
En touches si légères, aux pointes de tes seins,
Eveille tes ardeurs et te fait te cambrer.
Irradiant du soleil jusqu'au creux de tes reins.

Un baiser à l 'automne, aux couleurs ambrées ,
Au seuil de ta corolle, à l 'orée du plaisir,
Enivré des douceurs de ton velours doré,
Franchissant pas à pas les degrés du désir.

Un baiser pour l'hiver, aux campagnes blanchies,
Au centre de ta rose où pointe ce bourgeon,
Comme ce tiède refuge où j 'aime aller aussi,
Ce sera l' apogée de toutes nos sensations.

Pour ces quatre baisers de ces quatre saisons,
Qui nous font nous aimer de décembre à janvier,
Et nous mènent tous deux aux extrêmes passions,
Je te donne mon âme et mon cœur tout entier …

Jacques
baiser de printemps (Jacques) (E)
Un baiser de printemps , léger comme le vent,
S'est posé sur ta bouche , si douce et sensuelle
Et puis tu as perçu comme un frémissement,
Celui du messager de nos Amours si belles.

Un baiser ...

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premier don (Paul Valery)


Oh ! Que ta bouche est douce à prendre,
A boire, à mordre... Qu'elle est tendre
Avec la mienne ; et quelle extrème
Caresse intime elles se font...
Quoi de plus simple quand on s'aime
Que de fondre ce qui se fond
En un fruit de l'Autre et du Même ?
Que j'adore ce premier don !...
Mais il veut d'autres découvertes,

Paul Valery
premier don (Paul Valery) (E)
Oh ! Que ta bouche est douce à prendre,
A boire, à mordre... Qu'elle est tendre
Avec la mienne ; et quelle extrème
Caresse intime elles se font...
Quoi de plus simple quand on s'aime
Que de fondre ce ...

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comme un fruit (Anne H)


Prends-moi comme on cueille un fruit,
Déguste-moi avec délice et gourmandise,
Effeuille mon corps dans un soupir,
Caresse mes lèvres à ta guise.

Fais-moi danser, fais-moi rire,
Donne-toi tel un cadeau sucré,
Fais jaillir en moi le feu sacré,
Celui qui fait rougir de plaisir...

Ne te lasse pas de me regarder,
Laisse pétiller tes yeux dans les miens,
Ne cesse jamais de me désirer,
La foudre sur nous est tombée.

Nul paratonnerre pour nous protéger,
Que surgissent les éclairs,
Que tonne la romantique mélopée,
C’est si bon de s’abandonner !

Ainsi va ma vie, prends-moi telle que je suis...

Anne H
comme un fruit (Anne H) (E)
Prends-moi comme on cueille un fruit,
Déguste-moi avec délice et gourmandise,
Effeuille mon corps dans un soupir,
Caresse mes lèvres à ta guise.

Fais-moi danser, fais-moi rire,
Donne-toi ...

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murmures (Anna De Noailles)


Ne dis rien. Rêve. N'aie pas froid ;
C'est moi qui parle et qui t'embrasse ;
Laisse-moi répandre sur toi,
Comme le doux vent dans les bois,
Ce murmure immense, à voix basse...

Anna De Noailles
murmures (Anna De Noailles) (E)
Ne dis rien. Rêve. N'aie pas froid ;
C'est moi qui parle et qui t'embrasse ;
Laisse-moi répandre sur toi,
Comme le doux vent dans les bois,
Ce murmure immense, à voix basse...

Anna De Noailles ...

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impatiences (Jacques)


Allongé près de toi, ivre de ta douceur,
A l 'orée de tes lèvres, prélude à nos caresses,,
Ton corps soudé au mien, ton cœur contre mon cœur,
Nos bouches qui se cherchent, tant cette ardeur nous presse !

Et tant et tant que nos baisers se font brûlants.
Impatiente ma main se pose sur ton sein,
En palpe la douceur, telle la peau d 'un enfant
Elle en cherche la pointe, aux teintes de carmin.

Mes lèvres te parcourent, en hâte de ton ventre,
De ce velours si chaud qu 'en ta tendre pureté,
D'un brin de tissu rouge, tu as laissé voilé.
Puis mon doigt reconnaît, au sillon de ce centre,

Jacques
impatiences (Jacques) (E)
Allongé près de toi, ivre de ta douceur,
A l 'orée de tes lèvres, prélude à nos caresses,,
Ton corps soudé au mien, ton cœur contre mon cœur,
Nos bouches qui se cherch ...

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sens en éveil


Sentez mes sens en éveil, observez bien ma peau
Regardez s'en échapper la sueur par ses pores
Qui semble, à s'y méprendre, ressembler aux joyaux
Garnissant le coffre du plus beau des trésors

N'arrêtez surtout pas vos murmures, vos caresses
Je ne résiste plus, intérieurement je fonds
Même de glace je ne pourrai que céder à l'ivresse
Vous venez de faire de moi, le chaud des glaçons

Il coule dans mes veines le flot de la folie
Emmènez moi au loin jusqu'à demain matin
Faites nous voyager tout au long de la nuit
Puissiez vous faire de mon corps votre unique chemin

Resserrez un peu plus fort l'étreinte de vos bras
Qui entourent et pressent mon coeur contre le votre
Laissez glisser sur moi la fleur de vos doigts
Je vous en prie continuez, et surtout ne dites rien

sens en éveil (E)
Sentez mes sens en éveil, observez bien ma peau
Regardez s'en échapper la sueur par ses pores
Qui semble, à s'y méprendre, ressembler aux joyaux
Garnissant le coffre du plus beau des trésors ...

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calice (Lucie Delarue-Mardrus)


Renverse-toi que je prenne ta bouche,
Calice ouvert, rouge possession,
Et que ma langue où vit ma passion
Entre tes dents s'insinue et te touche :

C'est une humide et molle profondeur,
Douce à mourir, où je me perds et glisse ;
C'est un abîme intime, clos et lisse,
Où mon désir s'enfonce jusqu'au coeur...

- Ah ! puisse aussi t'atteindre au plus sensible,
Dans son ampleur et son savant détail,
Ce lent baiser, seule étreinte possible,
Fait de silence et de tiède corail ;

Puissé-je voir enfin tomber ta tête
Vaincue, à bout de sensualité,
Et détournant mes lèvres, te quitter,
Laissant au moins ta bouche satisfaite !...

Lucie Delarue-Mardrus
calice (Lucie Delarue-Mardrus) (E)
Renverse-toi que je prenne ta bouche,
Calice ouvert, rouge possession,
Et que ma langue où vit ma passion
Entre tes dents s'insinue et te touche :

C'est une humide et molle profondeur,
Douce à mourir, ...

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passion (O)


Je clorai tes paupière Sur ton regard d’enfance
Aux couleurs d’aube claire Et d’amande mêlées
J’écraserai tes lèvres De baisers dévorants
Je les caresserai d’une langue gourmande
Du bout de mes seins Je ferai frémir
De caresses légères Ta peau de bronze doré

O
passion (O) (E)
Je clorai tes paupière Sur ton regard d’enfance
Aux couleurs d’aube claire Et d’amande mêlées
J’écraserai tes lèvres De baisers dévorants
Je les caresserai d&rsquo ...

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amers comme des larmes (Renée Vivien)


Donne-moi tes baisers amers comme des larmes,
Le soir, quand les oiseaux s’attardent dans leurs vols.
Nos longs accouplements sans amour ont les charmes
Des rapines, l’attrait farouche des viols.

Repousse, délivrant ta haine contenue,
Le frisson de ma bouche éprise de ta chair.
Pour crier ton dégoût, dresse-toi, froide et nue,
Comme un marbre funèbre aux lueurs d’un éclair.

Tes yeux ont la splendeur auguste de l’orage…
Exhale ton mépris jusqu’en ta pâmoison,
O très chère ! — Ouvre-moi tes lèvres avec rage :
J’en boirai lentement le fiel et le poison.

J’ai l’émoi du pilleur devant un butin rare,
Pendant la nuit de fièvre où ton regard pâlit…
L’âme des conquérants, éclatante et barbare,
Chante dans mon triomphe au sortir de ton lit

Renée Vivien - victoire
amers comme des larmes (Renée Vivien) (E)
Donne-moi tes baisers amers comme des larmes,
Le soir, quand les oiseaux s’attardent dans leurs vols.
Nos longs accouplements sans amour ont les charmes
Des rapines, l’attrait farouche des viols.

Repousse, d ...

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la rose et le miel (Evariste de Parny)


Le sourire appelle,
et promet le baiser
Ange d'amour
et de plaisir,
la rose et le miel
sont sur tes lèvres

Evariste de Parny
la rose et le miel (Evariste de Parny) (E)
Le sourire appelle,
et promet le baiser
Ange d'amour
et de plaisir,
la rose et le miel
sont sur tes lèvres

Evariste de Parny ...

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bouches (Marie Nizet)


Ni son cou ni ses bras, ni rien de ce qu'on touche,
Ni rien de ce qu'on voit de lui ne vaut sa bouche
Où l'on meurt de plaisir et qui s'acharne à mordre,

Ni sa pensée, en vol vers moi par tant de lieues,
Ni le rayon qui court sur son front de lumière,
Ni sa beauté de jeune dieu qui la première
Me tenta, ni ses yeux - ces deux caresses bleues ;

Sa bouche de fraîcheur, de délices, de flamme,
Fleur de volupté, de luxure et de désordre,
Qui vous vide le coeur et vous boit jusqu'à l'âme...

Marie Nizet
bouches (Marie Nizet) (E)
Ni son cou ni ses bras, ni rien de ce qu'on touche,
Ni rien de ce qu'on voit de lui ne vaut sa bouche
Où l'on meurt de plaisir et qui s'acharne à mordre,

Ni sa pensée, en vol vers moi par tant de lieues ...

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gourmandise (Sofifee)


Ton corps le mien Nos bouches gourmandes
Nos baisers enflammés Mes courbes généreuses
Tes tendres caresses Un voile de volupté
Sur nos peaux enlacées
Parfumées du plaisir
De notre intimité.

Sofifée
gourmandise (Sofifee) (E)
Ton corps le mien Nos bouches gourmandes
Nos baisers enflammés Mes courbes généreuses
Tes tendres caresses Un voile de volupté
Sur nos peaux enlacées
Parfumées du plaisir
De not ...

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émoi (Rachël Colinet-Pioche)


Ô mon amant langoureux,
Arrose mon palais, rends-le joyeux.
Imagine ma langue en émoi,
En lui offrant ton parfum enivrant.
Viens en moi, glisse lentement en moi,
Réveillant ainsi mes papilles, c'est excitant.
Je suis envoûtée, mon âme plane,
Adieu paroles, je m'offre au goût sans regret.
Mes lèvres sont imprégnées de ton bouquet,
Il te faudra être capiteux pour séduire mon organe !
Elles s'ouvrent pour t'offrir un passage,
Riche de ton essence, elles ne sont plus sages...
Aisément ma langue est effleurée,
Investissant ma gorge, mon palais,
S'introduisant vers de nouvelles contrées .
Avec ton arôme naturel, tu me plais.
Invoque Bacchus pour me conquérir,
Sinon, je deviendrai cruelle.....
Reste dur, puissant et exaltant.
Ariane sera mon nouveau prénom,
Tu es le charmeur, qui séduit,
Ô doux vin, amant de mes nuits.

Rachël Colinet-Pioche
émoi (Rachël Colinet-Pioche) (E)
Ô mon amant langoureux,
Arrose mon palais, rends-le joyeux.
Imagine ma langue en émoi,
En lui offrant ton parfum enivrant.
Viens en moi, glisse lentement en moi,
Réveillant ainsi mes papilles, c'est e ...

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Venus rustique (Guy de Maupassant)


se pressant contre elle, ému, tremblant beaucoup,
La mangeait de baisers en lui serrant le cou,
Tandis que grave et fière, et sans trouble, et sans crainte,
Muette, elle tendait la joue à son étreinte.

Guy de Maupassant - Venus rustique
Venus rustique (Guy de Maupassant) (E)
se pressant contre elle, ému, tremblant beaucoup,
La mangeait de baisers en lui serrant le cou,
Tandis que grave et fière, et sans trouble, et sans crainte,
Muette, elle tendait la joue à son étreinte ...

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dernier baiser (Marie-Emilie de Montanclos)


Ce dernier baiser, mon amant !
Enivrez mon âme attendrie !
Je le nappe de sentiment,
pour qu'il vous redonne une nouvelle vie ;
Je sens déjà le plus tendre désir
me rappeler sur mes lèvres brûlantes ;
Ramenez-y le doux plaisir ;
Fixez-y, s'il se peut, des grâces séduisantes ;
Qu'aux yeux d'un amant adoré
Ma bouche soit toujours plus belle :
Et qu'un baiser, à longs traits savouré,
Soit un charme de plus qui le rende fidèle.

Marie-Emilie de Montanclos
dernier baiser (Marie-Emilie de Montanclos) (E)
Ce dernier baiser, mon amant !
Enivrez mon âme attendrie !
Je le nappe de sentiment,
pour qu'il vous redonne une nouvelle vie ;
Je sens déjà le plus tendre désir
me rappeler sur mes lèvr ...

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au fil du temps (Marie)


A vingt ans
L'audace des corps nus
Ainsi dévêtus
Offerts comme un présent
Pour des corps à corps
D'accord

A trente ans
tout est permis
Candeur des corps
Permet encore comme seul habits
La nudité comme décor...
Pour des corps à corps
Encore

A quarante ans
le temps a passé
La fraîcheur des corps a trépassé
Mais on ose
Et plus aisément on propose
La pudeur étant dépassée
Des corps à corps endiablés...

A cinquante ans
je ne sais pas...
Encore...

Mais l'amour n'a pas d'âge
Alors j'aimerais que ceci soit un adage...
Que durent le plus longtemps
Pendant qu'il est encore temps
Des corps à corps
Encore

Marie
au fil du temps (Marie) (E)
A vingt ans
L'audace des corps nus
Ainsi dévêtus
Offerts comme un présent
Pour des corps à corps
D'accord

A trente ans
tout est permis
Candeur des corps
Permet encore ...

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gout de whisky (Charly Lellouche)


En un goût de whisky mélangé à l'orange,
Cette boisson alors me paraissant étrange,
J'ai, en prenant ta lèvre et ta langue l'offrant
Découvert qu'après tout l'élixir est tentant.

Et tu aimes ce jeu où je bois ton breuvage,
Tu vas y retourner pour qu'on ne soit pas sage,
Un autre verre empli et je m'enivre en toi,
Je cède à ton caprice et tombe sous ta loi.

Je l'écris près de toi, tu ris de ce poème,
Il te permet ainsi de profiter quand même,
De cet instant de moi où naît l'inspiration
Et tu es le témoin du fruit de ma passion.

Et aux jeux de l'amour tu sais être l'experte,
Me dis qu'à m'embrasser je vais perdre la tête,
Mais que c'est juste au fond pour écrire mes vers,
Femme tu es furie, muse de mes enfers.

Charly Lellouche
gout de whisky (Charly Lellouche) (E)
En un goût de whisky mélangé à l'orange,
Cette boisson alors me paraissant étrange,
J'ai, en prenant ta lèvre et ta langue l'offrant
Découvert qu'après tout l'élixir ...

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ardeur (Jacques)


Allongé près de toi, ivre de ta douceur,
A l 'orée de tes lèvres, prélude à nos caresses,,
Ton corps soudé au mien, ton cœur contre mon cœur,
Nos bouches qui se cherchent, tant cette ardeur nous presse !

Et tant et tant que nos baisers se font brûlants.
Impatiente ma main se pose sur ton sein,
En palpe la douceur, telle la peau d 'un enfant
Elle en cherche la pointe, aux teintes de carmin.

Mes lèvres te parcourent, en hâte de ton ventre,
De ce velours si chaud qu 'en ta tendre pureté,
D'un brin de tissu rouge, tu as laissé voilé.
Puis mon doigt reconnaît, au sillon de ce centre,

Jacques
ardeur (Jacques) (E)
Allongé près de toi, ivre de ta douceur,
A l 'orée de tes lèvres, prélude à nos caresses,,
Ton corps soudé au mien, ton cœur contre mon cœur,
Nos bouches qui se cherch ...

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baisers volés (Sofifee)


Baisers volés Corps enlacés
Moments si doux Chers à nos âmes
Où nos deux chairs Se collent
Ne faire qu'une peau
Ni toi ni moi
Seulement nous aimer !

Sofifée
baisers volés (Sofifee) (E)
Baisers volés Corps enlacés
Moments si doux Chers à nos âmes
Où nos deux chairs Se collent
Ne faire qu'une peau
Ni toi ni moi
Seulement nous aimer !

Sofifée ...

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jouvenceau (Marie Dauguet)


Merveilleux jouvenceau que j'aime et que j'attends;
J'ouvre à ton pas joyeux le seuil de ma chaumière,
Sous la cuirasse de diamant, ô Printemps,
Casqué d'or flamboyant, chevauchant la lumière,

Avance et montre-toi! - Tes caresses premières
Ecartent déjà les chèvrefeuilles flottants
Des phalènes au coeur de mes roses trémières,
A ma fenêtre; et, parmi les vols palpitants

Ce sont tes baisers que j'entends. - Beau chevalier,
Prends ta lance d'argent et pourfends le geôlier
De mon âme, cette princesse ensorcelée

Qu'enferma le maléfique Hiver dans sa tour;
En croupe, conduis-la vers ces bois où, voilée,
Ressuscite la fleur de l'éternel amour.

Marie Dauguet
jouvenceau (Marie Dauguet) (E)
Merveilleux jouvenceau que j'aime et que j'attends;
J'ouvre à ton pas joyeux le seuil de ma chaumière,
Sous la cuirasse de diamant, ô Printemps,
Casqué d'or flamboyant, chevauchant la lumière, < ...

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pauvre (Paul Eluard)


Pauvre je ne peux pas vivre dans l’ignorance
Il me faut voir entendre et abuser
T’entendre nue et te voir nue
Pour abuser de tes caresses
Par bonheur ou par malheur
Je connais ton secret pas coeur
Toutes les portes de ton empire
Celle des yeux celle des mains
Des seins et de ta bouche où chaque langue fond
Et la porte du temps ouverte entre tes jambes
La fleur des nuits d’été aux lèvres de la foudre
Au seuil du paysage où la fleur rit et pleure
Tout en gardant cette pâleur de perle morte
Tout en donnant ton coeur tout en ouvrant tes jambes
Tu es comme la mer tu berces les étoiles
Tu es le champ d’amour tu lies et tu sépares
Les amants et les fous
Tu es la faim le pain la soif l’ivresse haute
Et le dernier mariage entre rêve et vertu.

Paul Eluard
pauvre (Paul Eluard) (E)
Pauvre je ne peux pas vivre dans l’ignorance
Il me faut voir entendre et abuser
T’entendre nue et te voir nue
Pour abuser de tes caresses
Par bonheur ou par malheur
Je connais ton secret pas coeur
Toutes ...

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dans mes bras


Je veux te serrer dans mes bras,
approcher mes lèvres des tiennes,
doucement, jusqu'à les effleurer,
--------------------------------
aime moi sans retenue
fais de moi ta deesse
dit moi tout bas
tes plus folles pensées
------------------------------
Te serrer plus fort,
m'allonger avec toi,
me contrôler un peu
puis ne plus me contrôler,
te caresser sans cesse,
faire naitre ton plaisir.
------------------------------
j'ai besoin de tes caresses
dessinant mes contours
en manque de tendresse
-------------------------------
Je veux te toucher au plus vif,
nous serrer l'un vers l'autre
pour offrir nos sens,
cueillir ton desir
Plonger en toi enfin
quand tu es prête.
------------------------------
enmene moi au paradis
donne moi de la magie
fais moi l'amour
dans mes bras (E)
Je veux te serrer dans mes bras,
approcher mes lèvres des tiennes,
doucement, jusqu'à les effleurer,
--------------------------------
aime moi sans retenue
fais de moi ta deesse
dit moi tout bas

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l'autre soir (George Sand)


Je suis très émue de te dire que j’ai
........... bien compris l’autre soir que tu avais
toujours une envie folle de me faire
........... danser. Je garde le souvenir de ton
baiser et je voudrais bien que ce soit
........... là une preuve que je puisse être aimée
par toi. Je suis prête à te montrer mon
........... affection toute désintéressée et sans cal-
cul, et si tu veux me voir aussi
........... te dévoiler sans artifice mon âme
toute nue, viens me faire une visite.
........... Nous causerons en amis, franchement.
Je te prouverai que je suis la femme
........... sincère, capable de t'offrir l’affection
la plus profonde comme la plus étroite
........... amitié, en un mot la meilleure preuve
que tu puisses rêver, puisque ta
........... âme est libre. Pense que la solitude où j’ha-
bite est bien longue, bien dure et souvent
........... difficile. Ainsi en y songeant j’ai l’âme
grosse. Accoure donc vite et viens me la
........... faire oublier par l’amour où je veux me
mettre

George Sand
l'autre soir (George Sand) (E)
Je suis très émue de te dire que j’ai
........... bien compris l’autre soir que tu avais
toujours une envie folle de me faire
........... danser. Je garde le souvenir de ton
baiser et je voudrais bi ...

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ici ou ailleurs


J'ai envie de te retrouver
ici ou ailleurs
de voir l'horizon avec toi
de partager ta joie
---------------------------------
J'ai envie de toi qui soudain m'étreint
J'ai envie de te caresser dans les dunes
de te regarder sous la lune
J'ai envie de te faire l'amour avec entrain
----------------------------
J'ai envie de t'offrir ma bouche
de sentir la chaleur de ton corps
de t'embrasser très fort
------------------------------
J'ai envie de voir tes fesses se balancer
J'ai envie de caresser tes seins
de te prendre par la main
de sentir tes bras m'enlacer
-----------------------------
J'ai envie de toi ma jolie fleur
J'ai envie de me laisser enchanter
J'ai envie de t'entendre chanter
J'ai envie de faire fuir ta peur

Djoe L'indien
ici ou ailleurs (E)
J'ai envie de te retrouver
ici ou ailleurs
de voir l'horizon avec toi
de partager ta joie
---------------------------------
J'ai envie de toi qui soudain m'étreint
J'ai envie de te caresser dans les dunes

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la vigueur du soleil (Marie Dauguet)


Tu es la vigueur du soleil Et ta sève embaume.
Elle est un ruisseau de mai sous l'aubépine,
Plus douce que la fleur du sureau.
Tu te dresses et tu es la force de la forêt!
Tes reins blessent mes mains nouées,
Tu es rude comme un chêne.
Je t'ai baisé comme un rouge-gorge dans ma main,
J'aime la tiédeur de ton corps dans ma main.
Je me rassasie de ton odeur sauvage;
Tu sens les bois et les marécages
Tu es beau comme un loup, Tu jaillis comme un hêtre
Dont l'énergie gonfle l'écorce.
... Le nœud de tes épaules est dur sous les mains;
L'axe du monde est dans ta chair.
... Mais je louerai ton cri sauvage,
Mais je louerai ton corps qui embaume,
C'est un bois sauvage aux rudes fleurs.
Je louerai ta brutalité, Le sanglot rauque de ta chair;
Je louerai ta sève immense Où l'univers est en puissance.
Je louerai tes poings et comment ils se dénouent
Tout à coup quand tu retombes Au creux d'une épaule,
Plus doux qu'un petit enfant Et plus innocent qu'un ange.

Marie Dauguet
(Extrait de Ce n'est rien, c'est la vie - Ed. Chiberre, 1926)
la vigueur du soleil (Marie Dauguet) (E)
Tu es la vigueur du soleil Et ta sève embaume.
Elle est un ruisseau de mai sous l'aubépine,
Plus douce que la fleur du sureau.
Tu te dresses et tu es la force de la forêt!
Tes reins blessent mes mains nou ...

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rose de la vie (Djoe L'indien)


En un prochain printemps la rose de la vie
Je planterai, pour ne plus attendre demain
Que fleurissent les pétales de mon envie,
Qu'enfin je les pose à l'abri entre tes mains.

A l'été nous cueillerons la rouge cerise,
Entre tes lèvres je la mangerai, gourmand...
Dans les prés nous jouerons, caressés par la brise
D'une aurore naissante, enlacés tendrement.

A l'automne je peindrai ton corps de mil feux
En trempant mon pinceau aux feuilles rougeoyantes
Qu'un vent malicieux mêlera à tes cheveux
Humm... Tu seras douce princesse flamboyante !

Avancera l'hiver et son glacial cortège
Que nous repousserons par de tendres câlins
Renouvellant sans cesse l'heureux sortilège :
Un sourire sur nos lèvres chaque matin...

Djoe L'indien
rose de la vie (Djoe L'indien) (E)
En un prochain printemps la rose de la vie
Je planterai, pour ne plus attendre demain
Que fleurissent les pétales de mon envie,
Qu'enfin je les pose à l'abri entre tes mains.

A l'été nous cue ...

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aime moi (Spatifi)


aime moi sans retenue fais de moi ta deesse
entre les draps toute nue comble moi de tes prouesses
Dévore ma peau avec de tendres baisers
dis moi tout bas tes plus folles pensées

Enmene moi au paradis de l'amour et du desir
donne moi de la magie de la passion et du plaisir
fais moi l'amour j'ai envie de toi
de sentir la chaleur de ton corps contre moi

fais moi l'amour donne moi tes caresses
dessinant mes contours en manque de tendresse

Spatifi
aime moi (Spatifi) (E)
aime moi sans retenue fais de moi ta deesse
entre les draps toute nue comble moi de tes prouesses
Dévore ma peau avec de tendres baisers
dis moi tout bas tes plus folles pensées

Enmene moi au paradis d ...

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afrique (Lambert Savigneux)


murmure dans tes boucles à la soie de tes lèvres
africaine cuivrée le ciel rebondit dans tes yeux
et y laisse son empreinte signe de toi
ton corps de liane m'enroule m'ondule
piment vaudou écarlate
à l'or de ton baiser splendeur boubou
à l'opium de ta peau parfum de ton secret
mille saveurs senteurs
le long de tes hanches à ta bouche
déchirent ma chair de jouir
ta bouche source fleuve m'attire m'enlise
ta croupe chute de reins ton ventre marelle
cascade de ton sexe à ta bouche
ivoire au nectar de ta source
à l'arabesque de ta carresse
coeur frémissant
aux mailles de tes doigts

© Lambert Savigneux
afrique (Lambert Savigneux) (E)
murmure dans tes boucles à la soie de tes lèvres
africaine cuivrée le ciel rebondit dans tes yeux
et y laisse son empreinte signe de toi
ton corps de liane m'enroule m'ondule
piment vaudou écarlat ...

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cheville effleurée


Sa jambe tout doucement, effleure ma cheville,
Elle reste là, figée, n’ose pas d’avantage,
Se permettre autre chose serait un rêve fou,
Pourtant tant de trésors et tant d’autres rivages.

Mon pied en réponse se permet une avance,
Il se sent bien s’arrête à nouveau,
remonte vers les cuisses L’endroit est doux et chaud,
Cette cuisse qui vibre, rien ne sera plus beau.

Et sans attendre il remonte un peu plus,
Sous la jupe à présent le voici qui découvre,
Comme un léger barrage en un bout de tissus,
Sans frapper à la porte le voilà qui l’entrouvre.

Il a dû trouver là sa destination,
Car elle ne bouge plus dans cet endroit divin,
Et voilà qu’elle s’endort dans un léger frisson,
Rêvant à d’autres lieux, et à d’autres câlins.
cheville effleurée (E)
Sa jambe tout doucement, effleure ma cheville,
Elle reste là, figée, n’ose pas d’avantage,
Se permettre autre chose serait un rêve fou,
Pourtant tant de trésors et tant d’autres riv ...

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ton souffle


Ton souffle dans mon cou. tes lèvres sur ma nuque. frisson.
Et les doigts de ta main qui soulignent mes rondeurs.
Tu effleures mon sein qui gonfle sous tes caresses,
Tes lèvres attirent les miennes. Tu enflamme ma bouche
puis ta langue s'insinue et danse avec la mienne.
Mes bretelles s'affaissent et d'une main assurée
tu fais éclore mon buste degageant mes appats.
tes yeux brillent de desir devant mon corps nu.
Tu me noies de caresses, de tes joues, de tes lèvres.
Nos vetements s'étirent, se dechirent et s'envolent.
Je m'abandonne à toi, toute en ébullition.
Nous nous caressons de sublimes instants,
désireux de savoir qui fera chavirer l'autre.
Nos corps se desirent. Je veux sentir ta chair.
Viens en moi, je t'en prie. J'ouvre mes ailes pour toi,
Tu es là, Je te sens, sillonnes-moi de ton membre,
Prend le temps, arretes-toi et sens la caresse de mon ventre.
Laisses-toi aller en moi, laisses-moi te recevoir.
reprend ta course tendre au plus profond de moi,
Rechauffes mon corps de ta semence chaude,
Restes en moi je t'en prie. Je reçois ton désir.
Je sens ta chaleur dans mon intimité.
Tu t'inquiètes de mes larmes. Mais je pleure de joie.
nos regards se croisent et maintenant se sourient.
Gardes moi dans tes bras encore quelques instants,
ne bouges pas. Une bulle lumineuse nous coupe du monde.
Dans quelques minutes, nous reprendrons la route
et tu me ramèneras chez moi, heureuse.
ton souffle (E)
Ton souffle dans mon cou. tes lèvres sur ma nuque. frisson.
Et les doigts de ta main qui soulignent mes rondeurs.
Tu effleures mon sein qui gonfle sous tes caresses,
Tes lèvres attirent les miennes. Tu enflamme ...

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désir (Libera)


Tu es de mes aurores et de mes crépuscules,
Aussi long soit le jour, tu vis en mes pensées.
Aux songes de mes nuits, telle une libellule,
De tes ailes légères, tu me souffles un baiser.

Ces jours où je te vois et qui se font trop rares,
Mon cœur endimanché ne se sent plus de joie.
Mes lèvres se font douces, les tiennes se séparent,
Et en un long baiser, s ‘éveillent nos émois.

Envahis d ‘un Amour, parcourus d ‘une ivresse,
Mon désir et le tien, dès lors ne font plus qu ‘un,
Ma main cherche ton sein qui se tend et se dresse
Sous ce tissu léger de soie ou de satin …

Je ne te veux encore qu’à peine dévêtue,
Juste un peu de désordre semé à tes atours.
Ce n est qu’un peu plus tard que je te verrai nue,
Si douce est cette attente qui précède l ‘Amour !

Ton corsage est ouvert sur tes formes divines,
Ta jupe est remontée au plus haut qui se puisse.
Ma bouche, tour à tour, prend tes pointes mutines,
Tandis que de ta main, tu me guides à ta cuisse.

Durant un long baiser où se cherchent nos langues,
Tes jambes lentement, s ‘ouvrent à mes caresses.
Il n est pas temps encore d’aller à ce triangle,
Il nous faut prolonger l ‘attente de l ‘ivresse.

De mes doigts je te frôle, sur cette peau si douce,
A quelques millimètres de ce velours intime,
Tournant et retournant sans que je ne le touche,
Amenant nos désirs au point le plus ultime




j'ai envie de toi
de sentir la chaleur de ton corps contre moi
j'ai besoin de tes caresses
dessinant mes contours en manque de tendresse
aime moi sans retenue fais de moi ta deesse
entre les draps toute nue comble moi de tes prouesses
devore ma peau avec de tendres baisers
dit moi tout bas tes plus folles pensées
enmene moi au paradis de l'amour et du desir
donne moi de la magie de la passion et du plaisir
coule et inonde-moi de larme en rire
désarme-moi enivre-moi
que je me mire que je me noie
dans tes délires sans garde-fou
fais moi l'amour !

Libera
désir (Libera) (E)
Tu es de mes aurores et de mes crépuscules,
Aussi long soit le jour, tu vis en mes pensées.
Aux songes de mes nuits, telle une libellule,
De tes ailes légères, tu me souffles un baiser.

Ces j ...

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Les Promesses d'un visage (Charles Baudelaire)


J'aime, ô pâle beauté, tes sourcils surbaissés,
D'où semblent couler des ténèbres;
Tes yeux, quoique très-noirs, m'inspirent des pensées
Qui ne sont pas du tout funèbres.

Tes yeux, qui sont d'accord avec tes noirs cheveux,
Avec ta crinière élastique,
Tes yeux, languissamment, me disent: «Si tu veux,
Amant de la muse plastique,

Suivre l'espoir qu'en toi nous avons excité,
Et tous les goûts que tu professes,
Tu pourras constater notre véracité
Depuis le nombril jusqu'aux fesses;

Tu trouveras au bout de deux beaux seins bien lourds,
Deux larges médailles de bronze, Et sous un ventre uni,
doux comme du velours, Bistré comme la peau d'un bonze,
Une riche toison qui, vraiment, est la soeur

De cette énorme chevelure, Souple et frisée,
et qui t'égale en épaisseur,
Nuit sans étoiles, Nuit obscure !

— Charles Baudelaire, les fleurs du mal, Les Promesses d'un visage
Les Promesses d'un visage (Charles Baudelaire) (E)
J'aime, ô pâle beauté, tes sourcils surbaissés,
D'où semblent couler des ténèbres;
Tes yeux, quoique très-noirs, m'inspirent des pensées
Qui ne sont pas du tout fun ...

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creation (Saphire)


Je peindrai tes cheveux De mes mains hésitantes
J'y tracerai les lignes Des poèmes non dits
Et nous aurons des nuits Longues et délicieuses.
Je broderai ton corps de caresses.
Frissonnante, ta peau Sous les effleurements
De mes lèvres enfiévrées
Et nous aurons des nuits Lentes et amoureuses.
Je jouerai sur ta peau la musique éternelle.
Ton corps sera guitare Je le ferai vibrer, je le ferai chanter
Et nous aurons des nuits Longues et langoureuses
Je clorai de baisers tes soupirs. Palpitante, ta bouche
Sous ma bouche amoureuse
Je boirai ta salive à tes lèvres enivrées
Et nous aurons des nuits Longues et savoureuses.
Je grifferai ta peau De voluptés étranges
Je serai tour à tour mi démon ou mi-ange
Et nous aurons des nuits Longues et tumultueuses.
J'explorerai doigt à doigt, lèvre à lèvre
Le continent vierge de ton corps.Enivrantes, les découvertes
Et nous aurons des nuits Longues et somptueuses
Frémissantes, tes mains Voletant sur ma peau.
Tour à tour intrépides Ou timides, inexpertes
Et nous aurons des nuits Longues et voluptueuses.
Haletante, enfin, Dans la joute amoureuse
Abandonnée, grisée Tu me voudras à toi
Ta voix sera sanglot Ton cri sera victoire
Et nous aurons des nuits Sans fin et fabuleuses.
Je puiserai l'amour A ta source précieuse.
Impatientes tes lèvres Que l'on ne nomme pas
A m'aspirer en toi.
Et je m'engloutirai dans ta chair délicieuse
Et nous aurons des nuits Ardentes et fiévreuses.

Saphire
creation (Saphire) (E)
Je peindrai tes cheveux De mes mains hésitantes
J'y tracerai les lignes Des poèmes non dits
Et nous aurons des nuits Longues et délicieuses.
Je broderai ton corps de caresses.
Frissonnante, ta peau Sous ...

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déguste moi (Anne H)


Prends-moi comme on cueille un fruit,
Déguste-moi avec délice et gourmandise,
Effeuille mon corps dans un soupir,
Caresse mes lèvres à ta guise.

Fais-moi danser, fais-moi rire,
Donne-toi tel un cadeau sucré,
Fais jaillir en moi le feu sacré,
Celui qui fait rougir de plaisir...

Ne te lasse pas de me regarder,
Laisse pétiller tes yeux dans les miens,
Ne cesse jamais de me désirer,
La foudre sur nous est tombée.

Nul paratonnerre pour nous protéger,
Que surgissent les éclairs,
Que tonne la romantique mélopée,
C’est si bon de s’abandonner !

Ainsi va ma vie, prends-moi
telle que je suis...

Anne H
déguste moi (Anne H) (E)
Prends-moi comme on cueille un fruit,
Déguste-moi avec délice et gourmandise,
Effeuille mon corps dans un soupir,
Caresse mes lèvres à ta guise.

Fais-moi danser, fais-moi rire,
Donne-toi ...

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tes douceurs (Marie)


De mon visage que tu touches
De tes baisers que je sens sur ma bouche
De mon corps tu pars à la découverte
De tes caresses je suis couverte
De mes seins que tu embrasses
De tes gestes je reçois ta tendresse
De mon ventre que tu frôles
De tes douceurs je perds le contrôle
De mon sexe que tu effleures
De tes délicatesses je deviens Fleur
Dont le corps s'abandonne à Toi

Marie
tes douceurs (Marie) (E)
De mon visage que tu touches
De tes baisers que je sens sur ma bouche
De mon corps tu pars à la découverte
De tes caresses je suis couverte
De mes seins que tu embrasses
De tes gestes je reçois ta ...

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Je t’ai aimée


Je t’ai aimée dès le berceau,
je t’ai donné de la douceur miette après miette.
Silence d’amour qui coule dans les veines,
il n’est possible de te quitter.
Ne pleurez pas vous, les oliviers :
l’amour et la tendresse viennent de loin.
Ma joie bien aimée, souffle de mon âme,
donne-moi ton coeur, je te donne ma vie.
Ma pensée est vide et sans couleur
et ce n’est que quand une mère oubliera son enfant
que j’oublierai mon amour pour toi.
Je t’aime, ma petite…
Hirondelles, envolez-vous vers ma bien-aimée
et chantez pour elle dans la vie et la mort.
Semblable au monde entier est la campagne,
tu es la reine et moi le roi d’Espagne.
Je t’ai aimée (E)
Je t’ai aimée dès le berceau,
je t’ai donné de la douceur miette après miette.
Silence d’amour qui coule dans les veines,
il n’est possible de te quitter.
Ne pleurez pa ...

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offre moi


Offre moi ton envie, Désire moi.
Offre moi ton regard, Dévore moi.
Offre moi ta main, Caresse moi.
Offre moi des baisers, Embrasse moi.
Offre moi ton lit, Allonge moi.
Offre moi ton sexe, Pénétre moi.
Offre moi ta vie, Comble moi.

Je veux briller dans ton âme.
Je veux fondre sous ton œil.
Je veux serpenter sous tes doigts.
Je veux disparaître sous ta bouche.
Je veux plonger dans ta couche.
Je veux vivre sous ton plaisir.
Je veux partager avec toi,
Tout.

Arthemisia
offre moi (E)
Offre moi ton envie, Désire moi.
Offre moi ton regard, Dévore moi.
Offre moi ta main, Caresse moi.
Offre moi des baisers, Embrasse moi.
Offre moi ton lit, Allonge moi.
Offre moi ton sexe, Péné ...

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Terre sensible (Paul Valery)


Un doigt plus doux que plume sur la harpe
Se joue à fuir sur la fleur de ta chair
Et cette main souple comme une écharpe
Flatte et polit ce qu'elle a de plus cher.

Je vous caresse, ô raisons d'existence,
Parages purs, bords suaves qui sont
Ma terre tiède et d'exquise substance
Terre promise aux fleuves du frisson

Terre sensible où frémit ce grand Arbre
De l'âme offerte au tendre enchaînement
Du long baiser sur tes plages de marbre
Qui suit le fil de ton enchantement

Arbre de vie aux racines sans nombre
Qui te sens croître et tout épanouir
Quand vient la lèvre aux approches de l'ombre
Et dans ta fleur l'abeille s'enfouir...

Laisse longtemps que boive cette abeille
De qui l'ivresse ouvre ton paradis
Et te fait toute une heureuse merveille
Me murmurant tout ce que je te dis.

Brille à présent, Sourire, ô récompense
De cet insecte ivre de tant de miel,
Insecte étrange... Une abeille qui pense
Mais surtout pense à ton troisième ciel.

Mais parfois je me pose et souffre d'être aimée
Par celui qui se fait éternelle fumée
Qui me regarde aux yeux, qui s'y trouve les seins
Et d'amour et d'esprit veut une heure tramée

Dont le silence songe à l'excès de nos biens...
Je sens qu'il me voudrait créer comme un poème
Et lui laisse former celle que je deviens
Par sa prière étrange au plus pur de moi-même.

Paul Valery
Terre sensible (Paul Valery) (E)
Un doigt plus doux que plume sur la harpe
Se joue à fuir sur la fleur de ta chair
Et cette main souple comme une écharpe
Flatte et polit ce qu'elle a de plus cher.

Je vous caresse, ô raisons d'existe ...

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esquisse


Tes mains redessinent les contours de mon corps,
en apprennent les creux, en découvrent les courbes,
des boutons qui cedent, ta chemise que j'ecarte,
J'abandonne ta bouche et caresse ton ventre

Un souffle, un gémissement, Un frisson, un soupir,
Une plainte étouffée, la caresse de mon membre,
De légers tremblements et puis, un presque cri
quand ta main brûlante se referme sur lui

Puis mes mains vagabondes remodèlent ton corps,
le galbe d'une hanche, la rondeur d'une cuisse,
et je sens le velours de ta langue qui glisse
en même temps sur ma peau enfiévrée...

Et ce plaisir qui monte, qui dure et s'éternise,
et ces frémissements qui n'en finissent pas.
Je te prie, te supplie et t'implore,
Je vais mourir d'amour, d'attente et de désir...
esquisse (E)
Tes mains redessinent les contours de mon corps,
en apprennent les creux, en découvrent les courbes,
des boutons qui cedent, ta chemise que j'ecarte,
J'abandonne ta bouche et caresse ton ventre

Un souffle, un ...

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les passantes (Antoine Pol, Georges Brassens)


Je veux dédier ce poème A toutes les femmes qu'on aime
Pendant quelques instants secrets
A celles qu'on connait à peine Qu'un destin différent entraîne
Et qu'on ne retrouve jamais
A celle qu'on voit apparaître Une seconde à sa fenêtre
Et qui, preste, s'évanouit
Mais dont la svelte silhouette Est si gracieuse et fluette
Qu'on en demeure épanoui
A la compagne de voyage Dont les yeux, charmant paysage
Font paraître court le chemin
Qu'on est seul, peut-être, à comprendre Et qu'on laisse pourtant descendre
Sans avoir effleuré sa main
A la fine et souple valseuse Qui vous sembla triste et nerveuse
Par une nuit de carnaval
Qui voulu rester inconnue Et qui n'est jamais revenue
Tournoyer dans un autre bal
A celles qui sont déjà prises Et qui, vivant des heures grises
Près d'un être trop différent
Vous ont, inutile folie, Laissé voir la mélancolie
D'un avenir désespérant
Chères images aperçues Espérances d'un jour déçues
Vous serez dans l'oubli demain
Pour peu que le bonheur survienne Il est rare qu'on se souvienne
Des épisodes du chemin
Mais si l'on a manqué sa vie On songe avec un peu d'envie
A tous ces bonheurs entrevus
Aux baisers qu'on n'osa pas prendre Aux cœurs qui doivent vous attendre
Aux yeux qu'on n'a jamais revus
Alors, aux soirs de lassitude Tout en peuplant sa solitude
Des fantômes du souvenir
On pleure les lèvres absentes De toutes ces belles passantes
Que l'on n'a pas su retenir

Antoine Pol (Georges Brassens)
les passantes (Antoine Pol, Georges Brassens) (E)
Je veux dédier ce poème A toutes les femmes qu'on aime
Pendant quelques instants secrets
A celles qu'on connait à peine Qu'un destin différent entraîne
Et qu'on ne retrouve jamais
A celle ...

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feuillages (Charles Guérin)


L'amour nous fait trembler comme un jeune feuillage,
Car chacun de nous deux a peur du même instant.
Mon bien-aimé, dis-tu très bas, je t'aime tant...
Laisse... Ferme les yeux... Ne parle pas... Sois sage...

Je te devine proche au feu de ton visage.
Ma tempe en fièvre bat contre ton coeur battant.
Et, le cou dans tes bras, je frissonne en sentant
Ta gorge nue et sa fraîcheur de coquillage.

Ecoute au gré du vent la glycine frémir.
C'est le soir ; il est doux d'être seuls sur la terre,
L'un à l'autre, muets et faibles de désir.

D'un baiser délicat tu m'ouvres la paupière ;
Je te vois, et, confuse, avec un long soupir,
Tu souris dans l'attente heureuse du mystère.

Charles Guérin
feuillages (Charles Guérin) (E)
L'amour nous fait trembler comme un jeune feuillage,
Car chacun de nous deux a peur du même instant.
Mon bien-aimé, dis-tu très bas, je t'aime tant...
Laisse... Ferme les yeux... Ne parle pas... Sois sage.. ...

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sucreries (Alicia Démon)


Je me nourris de toi
Comme un savoureux à la crème
Je suce tes lèvres que j'aime.
Comme un délicieux sucre d'orge
Je te mets en bouche au fond de ma gorge.
Comme un abricot juteux
Je te lèche, à n'en perdre peu.
Comme de bonbons mentholés
Je te goûte et te savoure amusée.

Alicia Démon
sucreries (Alicia Démon) (E)
Je me nourris de toi
Comme un savoureux à la crème
Je suce tes lèvres que j'aime.
Comme un délicieux sucre d'orge
Je te mets en bouche au fond de ma gorge.
Comme un abricot juteux
Je t ...

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seuls (Félix Arvers)


Les voilà seuls, sur cette plage déserte :
Pourquoi cet air pensif, pourquoi cet œil distrait ?
Pourquoi toujours trembler et pâlir d'épouvante ?
le hasard les rassemble ; Que vont-ils dire ensemble ?
Sentir le bruit léger de sa robe froissée,
Dans les plis de satin sa jambe entrelacée,
Lui donner d'un regard l'heure du lendemain,
Et, dans ce tourbillon qui roule et qui l'emporte.
Lui dire… ou seulement debout, près de la porte,
En passant lui serrer la main !
Cependant, pas à pas, la vieillesse est venue
Troubler son cœur flétri d'une crainte inconnue.
Le prestige enivrant s'est enfin dissipé :
Il faut quitter l'amour, l'amour et son ivresse ;
Il faut se trouver seule et subir la tendresse
De cet homme qu'elle a trompé.

Félix Arvers.
seuls (Félix Arvers) (E)
Les voilà seuls, sur cette plage déserte :
Pourquoi cet air pensif, pourquoi cet œil distrait ?
Pourquoi toujours trembler et pâlir d'épouvante ?
le hasard les rassemble ; Que vont-ils dire en ...

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dix-huit ans (Dalida)


Il venait d'avoir dix-huit ans
Il était beau comme un enfant
Fort comme homme
C'était l'été évidemment
Et j'ai compté en le voyant
Mes nuits d'automne."

J'ai mis de l'ordre à mes cheveux
Un peu plus de noir sur mes yeux
Ça l'a fait rire
Quand il s'est approché de moi
J'aurais donné n'importe quoi
Pour le séduire

Il venait d'avoir dix-huit ans
C'était le plus bel argument de sa victoire
Il ne m'a pas parlé d'amour
Il pensait que les mots d'amour
Sont dérisoires

Il m'a dit : "J'ai envie de toi"
Il avait vu au cinéma "le blé en herbe"
Au creux d'un lit improvisé
J'ai découvert émerveillée
Un ciel superbe

Il venait d'avoir dix-huit ans
Ça le rendait presque insolent de certitude
Et pendant qu'il se rhabillait
Déjà vaincue, je retrouvais ma solitude
J'aurais voulu le retenir
Pourtant je l'ai laissé partir
Sans faire un geste

Il lui a dit : "C'était pas si mal", avec la candeur infernale de sa jeunesse.
J'ai mis de l'ordre à mes cheveux
Un peu plus de noir sur mes yeux
Par habitude
J'avais oublié simplement
Que j'avais deux fois dix-huit ans
dix-huit ans (Dalida) (E)
Il venait d'avoir dix-huit ans
Il était beau comme un enfant
Fort comme homme
C'était l'été évidemment
Et j'ai compté en le voyant
Mes nuits d'automne."

J'ai ...

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sens respire)


Sens. Respire. Goûte. Touche. Ecoute.
Le clapotis des doigts
fouillant la moiteur de mes tropiques.
Ecoutes mon corps qui s'ouvre et se ferme
mes pensées qui vadrouillent
Touches. Respires. Goûtes.
La sueur qui perle à ma peau rougissante.
Mon goût de femme, mon odeur, ma chaleur.
Ma bouche affamée qui cherche tes baisers.
Mes doigts trempés que je te donne à goûter.
Les larmes salées que je laisse s'écouler.
Touches.
Mêles tes doigts aux miens.
Voles ma jouissance avant que je ne te l'offre.
Fais-moi ce cadeau,
fais-moi plaisir,
fais-moi jouir.
sens respire) (E)
Sens. Respire. Goûte. Touche. Ecoute.
Le clapotis des doigts
fouillant la moiteur de mes tropiques.
Ecoutes mon corps qui s'ouvre et se ferme
mes pensées qui vadrouillent
Touches. Respires. Goûtes ...

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Je suis ton roi (Sweetgen)


Grain satin et soyeux de ta peau
me donnent frissons, douceur exquise.
Quand mes mains, ma langue, ma bouche,
de ton corps proie soumise,
se repaissent à ne plus faim !
Mouvements de tes hanches,
comme flots déchaînés,
m'enfoncent en toi, pour m'y noyer.

Tu es ma Terre, je suis ton roi,
prêts à querelle si l'on t'ôte à moi.
Tu es la Mer, je suis ton roi,
comme Poseidon vivant en toi.
Tu es fontaine de l'Amour,
je m'y baigne comme aux beaux jours...
Mon Amour.

sweetgen
Je suis ton roi (Sweetgen) (E)
Grain satin et soyeux de ta peau
me donnent frissons, douceur exquise.
Quand mes mains, ma langue, ma bouche,
de ton corps proie soumise,
se repaissent à ne plus faim !
Mouvements de tes hanches,
comme f ...

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la vigueur du soleil (Marie Dauguet)


Tu es la vigueur du soleil
Et ta sève embaume.
Elle est un ruisseau de mai sous l'aubépine,
Plus douce que la fleur du sureau.
Tu te dresses et tu es la force de la forêt!

Tes reins blessent mes mains nouées,
Tu es rude comme un chêne.
Je t'ai baisé comme un rouge-gorge dans ma main,
J'aime la tiédeur de ton corps dans ma main.

Je me rassasie de ton odeur sauvage;
Tu sens les bois et les marécages
Tu es beau comme un loup,
Tu jaillis comme un hêtre
Dont l'énergie gonfle l'écorce.
... Le nœud de tes épaules est dur sous les mains;
L'axe du monde est dans ta chair.
... Mais je louerai ton cri sauvage,
Mais je louerai ton corps qui embaume,
C'est un bois sauvage aux rudes fleurs.
Je louerai ta brutalité,
Le sanglot rauque de ta chair;

Je louerai ta sève immense
Où l'univers est en puissance.
Je louerai tes poings et comment ils se dénouent
Tout à coup quand tu retombes
Au creux d'une épaule,
Plus doux qu'un petit enfant
Et plus innocent qu'un ange.

Marie Dauguet - 1860-1942
la vigueur du soleil (Marie Dauguet) (E)
Tu es la vigueur du soleil
Et ta sève embaume.
Elle est un ruisseau de mai sous l'aubépine,
Plus douce que la fleur du sureau.
Tu te dresses et tu es la force de la forêt!

Tes reins blessent mes ...

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L’étreinte de la terre (Évelyne Laurence)


Quand je sens ta ferveur se poser sur mes lèvres
Je suis ce paysage où palpite le ciel,
Où la vie accomplit son acte essentiel
Dans l’appel des rameaux et le flux de la sève.

Si tu me contemples, je resplendirai
Je serai l’herbe emperlée de rosée.

Évelyne Laurence - L’étreinte de la terre
L’étreinte de la terre (Évelyne Laurence) (E)
Quand je sens ta ferveur se poser sur mes lèvres
Je suis ce paysage où palpite le ciel,
Où la vie accomplit son acte essentiel
Dans l’appel des rameaux et le flux de la sève.

Si tu me c ...

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lettre à Anne (Francois Mitterand)


j'aime ton corps,
la joie qui coule en moi
quand je détiens ta bouche,
la possession qui me brûle
de tous les feux du monde,
le jaillissement de mon sang
au fond de toi,
ton plaisir qui surgit
du volcan de nos corps,
flamme dans l'espace,
embrasement.

Francois Mitterand (lettre à Anne)
lettre à Anne (Francois Mitterand) (E)
j'aime ton corps,
la joie qui coule en moi
quand je détiens ta bouche,
la possession qui me brûle
de tous les feux du monde,
le jaillissement de mon sang
au fond de toi,
ton plaisir qui surgit ...

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formes (Cyr)


Tes longs cheveux noirs
Coulent sur tes joues
En cascade, profond miroir,
Jusqu’à ton genoux.

Ta jambe longue et fine
Aux muscles tressaillant
Forme un arc qui dessine
Un paysage troublant.

Un sein au téton tendu
Presque érectile
Esquisse sur ta cuisse
Une caresse subtile.


Cyr
formes (Cyr) (E)
Tes longs cheveux noirs
Coulent sur tes joues
En cascade, profond miroir,
Jusqu’à ton genoux.

Ta jambe longue et fine
Aux muscles tressaillant
Forme un arc qui dessine
Un paysage troublant.
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Marie (Pierre Albert-Birot)


Marie ! Mon oiseau veut ton nid !
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Prends garde Lucas ! Mon chat Mangera ton oiseau
--------------------------------
Jeanne ma bien-aimée Bâton d'amour est baguette de fée
Bouche fleur de chair qui veut ta chair
Je voudrais que nous soyons unis Comme croûte et mie
--------------------------------
Viens Lucas Viens !
Mettre ton bijou dans mon écrin
--------------------------------
Jeannette aimons-nous veux-tu
Je mettrai Une queue à ta rose


Pierre Albert-Birot
Marie (Pierre Albert-Birot) (E)
Marie ! Mon oiseau veut ton nid !
--------------------------------
Prends garde Lucas ! Mon chat Mangera ton oiseau
--------------------------------
Jeanne ma bien-aimée Bâton d'amour est baguette de fée ...

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Cantique des cantiques


Que tu es belle, mon amie, que tu es belle!
Tes yeux sont des colombes, Derrière ton voile.
Tes cheveux sont comme un troupeau de chèvres,
Suspendues aux flancs de la montagne de Galaad.

Tes dents sont comme un troupeau de brebis tondues,
Qui remontent de l'abreuvoir;
Toutes portent des jumeaux,
Aucune d'elles n'est stérile.

Tes lèvres sont comme un fil cramoisi,
Et ta bouche est charmante;
Ta joue est comme une moitié de grenade,
Derrière ton voile.

Ton cou est comme la tour de David,
Bâtie pour être un arsenal;
Mille boucliers y sont suspendus,
Tous les boucliers des héros.

Tes deux seins sont comme deux faons,
Comme les jumeaux d'une gazelle,
Qui paissent au milieu des lis.

Avant que le jour se rafraîchisse,
Et que les ombres fuient,
J'irai à la montagne de la myrrhe
Et à la colline de l'encens.

Tu es toute belle, mon amie,
Et il n'y a point en toi de défaut.

Viens avec moi du Liban, ma fiancée,
Viens avec moi du Liban!
Regarde du sommet de l'Amana,
Du sommet du Senir et de l'Hermon,
Des tanières des lions,
Des montagnes des léopards.

Tu me ravis le coeur, ma soeur, ma fiancée,
Tu me ravis le coeur par l'un de tes regards,
Par l'un des colliers de ton cou.

Que de charmes dans ton amour, ma soeur, ma fiancée!
Comme ton amour vaut mieux que le vin,
Et combien tes parfums sont plus suaves que tous les aromates!

Tes lèvres distillent le miel, ma fiancée;
Il y a sous ta langue du miel et du lait,
Et l'odeur de tes vêtements est comme l'odeur du Liban.

Tu es un jardin fermé, ma soeur, ma fiancée,
Une source fermée, une fontaine scellée.

Tes jets forment un jardin, où sont des grenadiers,
Avec les fruits les plus excellents,
Les troënes avec le nard;

Le nard et le safran, le roseau aromatique et le cinnamome,
Avec tous les arbres qui donnent l'encens;
La myrrhe et l'aloès,
Avec tous les principaux aromates;

Une fontaine des jardins,
Une source d'eaux vives,
Des ruisseaux du Liban.

Lève-toi, aquilon! viens, autan!
Soufflez sur mon jardin, et que les parfums s'en exhalent!
-Que mon bien-aimé entre dans son jardin,
Et qu'il mange de ses fruits excellents! -

Cantique des Cantiques (La Bible Ct 6:4-8 : 4) Cantique 4
Cantique des cantiques (E)
Que tu es belle, mon amie, que tu es belle!
Tes yeux sont des colombes, Derrière ton voile.
Tes cheveux sont comme un troupeau de chèvres,
Suspendues aux flancs de la montagne de Galaad.

Tes dents sont ...

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une éphémère (Louis Aragon)


J'ai pris la main d'une éphémère Qui m'a suivi dans ma maison
Elle avait des yeux d'outremer Elle en montrait la déraison.
Elle avait la marche légère Et de longues jambes de faon,
J'aimais déjà les étrangères Quand j'étais un petit enfant !

Celle-ci parla vite vite De l'odeur des magnolias,
Sa robe tomba tout de suite Quand ma hâte la délia.
En ce temps-là, j'étais crédule Un mot m'était promission,
Et je prenais les campanules Pour des fleurs de la passion.

À chaque fois tout recommence Toute musique me saisit,
Et la plus banale romance M'est éternelle poésie
Nous avions joué de notre âme Un long jour, une courte nuit,
Puis au matin : "Bonsoir madame" L'amour s'achève avec la pluie.

Louis Aragon
une éphémère (Louis Aragon) (E)
J'ai pris la main d'une éphémère Qui m'a suivi dans ma maison
Elle avait des yeux d'outremer Elle en montrait la déraison.
Elle avait la marche légère Et de longues jambes de faon,
J' ...

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infidélité


Venez, mon bien-aimé, m'enivrer de délices
Jusqu'à l'heure où le jour appelle aux sacrifices :
Aujourd'hui que l'époux n'est plus dans la cité,
Au nocturne bonheur soyez donc invité
----------------------------
Voilà ces yeux si purs dont mes yeux sont épris !
Votre front est semblable au lys de la vallée,
De vos lèvres toujours la rose est exhalée :
Que votre voix est douce et douces vos amours !
----------------------------
Me voici devant vous, belle entre les belles !
Qu'importent les dangers ? que sont les nuits cruelles
Quand du palmier d'amour le fruit va se cueillir,
Quand sous vos doigts tremblants je me sens tressaillir ?

Quel doigté, cher amant ! j'apprécie ces caresses, qui me plongent en ivresse !
D'où provient cet art que vous exercez sur moi,
Je fonds sous vos mains exquises et votre bouche qui m'attise,
Merveilleux et bel amant, j'accepte votre tendresse,
Découvrez-moi fougueuse, sauvage et tigresse !
Des hommes, j'en ai connu, mais aucun ne saurait vous égaler,
il n'y a de plus bestial et doux a la fois,
Mes compliments, mon très cher, et mes émois, acceptez-vous ?
Votre indécence me plaît !


Alfred de Vigny - adultere

infidélité (E)
Venez, mon bien-aimé, m'enivrer de délices
Jusqu'à l'heure où le jour appelle aux sacrifices :
Aujourd'hui que l'époux n'est plus dans la cité,
Au nocturne bonheur soyez donc invit&eacut ...

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au fil de ... (Esther Granek)


Et c’est au fil de nos sourires
que se noua le premier fil.
Et c’est au fil de nos désirs
qu’il se multiplia par mille.
Était-ce au fil de mes espoirs
qu’en araignée tu fis ta toile ?
Car c’est au fil de tes départs
qu’au piège je fus l’animal…
alors qu’au fil de ton plaisir
se brisera… le dernier fil.

Esther Granek
au fil de ... (Esther Granek) (E)
Et c’est au fil de nos sourires
que se noua le premier fil.
Et c’est au fil de nos désirs
qu’il se multiplia par mille.
Était-ce au fil de mes espoirs
qu’en araignée tu fis ta ...

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sa voix


Sa voix est une main qui caresse mes entrailles,
un vent qui se déploie de murmure en tempête.
Je l’aime.
Il caresse mon corps de ses deux yeux brillants.
Il me prend sur un lit de velours et de soies,
à la lumière de bougies exhalant le santal.
Il glisse entre mes jambes une main chaude et froide.
Il dessine sur ma peau des oiseaux, des cascades,
Il souffle des orages sur les méandres de mes veines,
Il fait porter ma voix plus loin que le ciel.
Il m’aime.
Il serre nos corps jusqu’à la douleur.
Il dessine dans le vide des arabesques d’or.
Le sol, le tapis, deviennent un champ immense
où sa voix me fait l’amour entre un cri et un soupir…
Je l’aime.
Il me mord, entre en moi comme un loup à l'affut.
Il cambre mon corps à la fureur du sien
et nos deux voix s’épousent.
Il me souffle des mots crus et allume des incendies
qu’il s’empresse d’éteindre.
Il attise la faim que mon ventre conçoit pour le sien.
Il remonte mes jambes et des feux d’artifices sillonnent notre ciel.
Il m’aime.
Il se glisse dans mon dos et prend mes seins en mains,
Il me parle des étoiles, de la magie du ciel.
Il s’appuie contre moi pour me faire sentir son desir,
Il se penche sur ma nuque et se glisse dans mon ventre.
Il me fouille de sa langue,
il m’explore de ses doigts.
Il se glisse sur moi, je l’embrasse, le caresse.
Ses gémissements m’excitent,
J’aime l’éclat de ses yeux quand il me desire.
Je sens leur chaleur aux endroits qu’ils effleurent.
Il remonte ma robe, la remonte encore,
et se glisse dans mon ventre.
J’aime.
son sexe dans le mien, sa peau sur la mienne
jusqu’à ne plus savoir où commence son corps et où finit le mien.
Je l’aime et plus j’y pense, plus mon cœur brûle.
Il s’enfonce en moi et le monde disparaît,
bout de chair durci qui va et vient dans mon ventre
ses doigts qui me fouillent, sa langue, ses mains qui me frôlent,
pincent, griffent, s’agrippent,
sa bouche qui m’embrasse, me mord et toujours me fait gémir.
Il y a son parfum sur ma peau
et le poids de son désir dans mon ventre.
La nuit est mon histoire, ma délivrance.
Il m’aime.
sa voix (E)
Sa voix est une main qui caresse mes entrailles,
un vent qui se déploie de murmure en tempête.
Je l’aime.
Il caresse mon corps de ses deux yeux brillants.
Il me prend sur un lit de velours et de soies, ...

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doigts pèlerins (Naiade)


De mes doigts pèlerins j’onde ta terre ambrée.
Tel Modigliani j’en trace les contours.
Chaudes couleurs, rougeurs, sont tes nouveaux atours,
Lorsqu’aux assauts mutins, tu te soumets, cambrée.

En vagues de désir, nous porte la marée
Pour nos corps exaltés : nul espoir de retour.
L’univers est plaisir, quand, enfin, à mon tour,
Je fléchis sous ton joug, belle enfant de Nérée.

Qui donc saurait alors, tous nos sens apaiser,
Quand, sur mon sein dressé se pose ton baiser,
Quand ma rose orchidée sous ta lèvre agonise ?

Au-delà du charnel, un bonheur résolu
Se fait jour, et c’est grâce à toi, mon absolu.
Toi, mon double, ma sœur : ma chair... amante exquise.

Naiade
doigts pèlerins (Naiade) (E)
De mes doigts pèlerins j’onde ta terre ambrée.
Tel Modigliani j’en trace les contours.
Chaudes couleurs, rougeurs, sont tes nouveaux atours,
Lorsqu’aux assauts mutins, tu te soumets, cambré ...

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m'aimez-vous ? (Gustave Nadaud)


M'aimez-vous ? Vous êtes si jolie !
Laissez-moi Vous regarder, Julie,
Sans effroi; Vos regards, que j'appelle,
Sont si doux ! Je vous aime, cruelle;

M'aimez-vous ? Vos cheveux que je presse,
Sont si longs ! Vos bras, que je caresse,
Sont si ronds ! Et vos petits doigts roses,
Entre nous, Promettent tant de choses...

M'aimez-vous ? Col blanc, taille mignonne,
Que d'appas ! Vous devez être bonne,
N'est -ce pas ? Laissez tomber ces voiles
Si jaloux... Ciel ! je vois les étoiles !

M'aimez-vous ? Ce beau sein sur ma bouche,
Qu'il est pur ! Ce bouton que je touche,
Qu'il est dur ! Ah ! laissez-moi descendre
Au-dessous; Laissez-moi vous surprendre...

M'aimez-vous ? Richesses inconnues
Je vous vois ! Vos beautés toutes nues
Sont à moi ! Poussons, poussons, ma mie,
Les verrous ;Je souffle la bougie...

M' aimez-vous ?

Gustave Nadaud
m'aimez-vous ? (Gustave Nadaud) (E)
M'aimez-vous ? Vous êtes si jolie !
Laissez-moi Vous regarder, Julie,
Sans effroi; Vos regards, que j'appelle,
Sont si doux ! Je vous aime, cruelle;

M'aimez-vous ? Vos cheveux que je presse,
Sont si longs ! Vo ...

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bassins (Charles Baudelaire)


Toi, que la nuit rend si belle, Qu'il m'est doux, penché vers tes seins,
D'écouter la plainte éternelle Qui sanglote dans les bassins !
Lune, eau sonore, nuit bénie, Arbres qui frissonnez autour,
Votre pure mélancolie Est le miroir de mon amour.

La gerbe épanouie En mille fleurs,
Où Phoebé réjouie Met ses couleurs,
Tombe comme une pluie De larges pleurs.

Charles Baudelaire
bassins (Charles Baudelaire) (E)
Toi, que la nuit rend si belle, Qu'il m'est doux, penché vers tes seins,
D'écouter la plainte éternelle Qui sanglote dans les bassins !
Lune, eau sonore, nuit bénie, Arbres qui frissonnez autour,
Votr ...

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déshabillez moi (Robert Nyel, Juliette Greco)


Déshabillez-moi,
Oui, mais pas tout de suite, pas trop vite
Sachez me convoiter, me désirer, me captiver
Ne soyez pas comme tous les hommes, trop pressés.
Et d'abord, le regard
Tout le temps du prélude ne doit pas être rude, ni hagard
Dévorez-moi des yeux, mais avec retenue
Pour que je m'habitue, peu à peu...
Déshabillez-moi, mais pas tout de suite, pas trop vite
Sachez m'hypnotiser, m'envelopper, me capturer
Avec délicatesse, en souplesse, et doigté
Choisissez bien les mots, dirigez bien vos gestes
Ni trop lents, ni trop lestes, sur ma peau

Mais d'où provient cet art que vous exercez sur moi,
cette prouesse ? Je fonds sous vos mains exquises
et tremble de la tête aux cuisses !
Je me découvre fougueuse, sauvage et tigresse !
Des hommes, j'en ai connu, sans compter, je l'avoue,
Mais aucun ne saurait vous égaler,
il n'y a de plus ardent et a la fois doux,
Mes compliments, mon très cher,
et mes émois, acceptez-vous ?
Votre indécence me plaît !

Voilà, ça y est ! Je suis frémissante, et offerte
De votre main experte, allez-y... Déshabillez-moi,
Maintenant tout de suite, allez vite !
Sachez me posséder, me consommer, me consumer
Déshabillez-moi, conduisez-vous en homme
Soyez l'homme... Agissez !
Déshabillez-moi, ! Et vous ... déshabillez-vous !

Robert Nyel
déshabillez moi (Robert Nyel, Juliette Greco) (E)
Déshabillez-moi,
Oui, mais pas tout de suite, pas trop vite
Sachez me convoiter, me désirer, me captiver
Ne soyez pas comme tous les hommes, trop pressés.
Et d'abord, le regard
Tout le temps du pr&e ...

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effleurez moi (Arianne)


Effleurez moi, Effleurez le contour de mes joues,
Ecoutez moi, écoutez le murmure de ma voix.
Enserrez moi, Enserrez mon corps troublé de vos bras,
Frôlez moi, Frôlez le creux de mes reins,
Caressez moi, Caressez le galbe de mes seins,
Embrassez moi, Embrassez ma nuque qui s‘offre à vous.
Découvrez moi, Découvrez l’intérieur de mes cuisses.
Savourez moi, Savourez la pointe de mes seins, soyez délicat.
Touchez moi, Touchez mes lèvres lestement.
Pénètrez moi, Pénètrez ma chaleur vaginale
Excitez moi, Excitez ma chair gourmande, Ne vous arrêtez pas
Envahissez moi, Envahissez mes sens d’obscènes sensations.
Provoquez moi, Provoquez l’ultime exaltation,
Abandonnez vous, Abandonnez votre sexe aux caresses de mes mains.
Appellez moi, Appellez ma bouche qu’elle enserre votre sexe tendrement.
Soumettez vous, Soumettez votre esprit à la volupté sans chercher à vous contrôler.
Offrez vous, Offrez moi votre liqueur douce amère,
Lâchez vous ! Jouisssez en moi ! Maintenant !
Aimez moi, je suis votre amante

Arianne
effleurez moi (Arianne) (E)
Effleurez moi, Effleurez le contour de mes joues,
Ecoutez moi, écoutez le murmure de ma voix.
Enserrez moi, Enserrez mon corps troublé de vos bras,
Frôlez moi, Frôlez le creux de mes reins,
Care ...

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doigts pèlerins (Naiade)


De mes doigts pèlerins j’onde ta terre ambrée.
Tel Modigliani j’en trace les contours.
Chaudes couleurs, rougeurs, sont tes nouveaux atours,
Lorsqu’aux assauts mutins, tu te soumets, cambrée.

En vagues de désir, nous porte la marée
Pour nos corps exaltés : nul espoir de retour.
L’univers est plaisir, quand, enfin, à mon tour,
Je fléchis sous ton joug, belle enfant de Nérée.

Qui donc saurait alors, tous nos sens apaiser,
Quand, sur mon sein dressé se pose ton baiser,
Quand ma rose orchidée sous ta lèvre agonise ?

Au-delà du charnel, un bonheur résolu
Se fait jour, et c’est grâce à toi, mon absolu.
Toi, mon double, ma sœur : ma chair... amante exquise.

Naiade
doigts pèlerins (Naiade) (E)
De mes doigts pèlerins j’onde ta terre ambrée.
Tel Modigliani j’en trace les contours.
Chaudes couleurs, rougeurs, sont tes nouveaux atours,
Lorsqu’aux assauts mutins, tu te soumets, cambré ...

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prend moi


Prends-moi dans tes bras, Serres-moi bien contre toi.
Donnes-moi le vertige. Maintenant. Je n'en peux plus !
Passes tes doigts dans mon cou, caresses moi le dos,
explores de tes mains la cambrure de mes reins,
parcours de ta paume la rondeur de mes seins.
Je fond sous tes caresses. Je suis soumise et prête.
Attente de tes spasmes, de ton membre tendu,
et de mes levres ouvertes qui brulent d'impatience.
je veux sentir ton membre s'enfoncer dans ma chair.
Je veux sentir ton sexe à l'intérieur de moi.
ton ventre épouser les courbes de mon dos,
Envie de toi, qui va s'enfoncer en moi.
Valse des sens dans tous les sens.
Mes jambes sont en coton, ma respiration courte.
mes seins, aux pointes durcies, sont grossies de désir,
desir de ton sexe qui doit me pénétrer.
J'en gémis, j'en pleure à force d'être évitée.
Je suis toute trempée d'être contournée.
Je veux ton membre chaud au plus profond de moi.
Je veux ton sperme chaud au fond de mes entrailles.
je n'en peux plus de te désirer.
Remplis moi. Avales moi.
Maintenant !
prend moi (E)
Prends-moi dans tes bras, Serres-moi bien contre toi.
Donnes-moi le vertige. Maintenant. Je n'en peux plus !
Passes tes doigts dans mon cou, caresses moi le dos,
explores de tes mains la cambrure de mes reins,
parcours d ...

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creation (Saphire)


Je peindrai tes cheveux De mes mains hésitantes
J'y tracerai les lignes Des poèmes non dits
Et nous aurons des nuits Longues et délicieuses.

Je broderai ton corps de caresses. Frissonnante, ta peau
Sous les effleurements De mes lèvres enfiévrées
Et nous aurons des nuits Lentes et amoureuses.

Je jouerai sur ta peau la musique éternelle. Ton corps sera guitare
Je le ferai vibrer, je le ferai chanter
Et nous aurons des nuits Longues et langoureuses

Je clorai de baisers tes soupirs. Palpitante, ta bouche
Sous ma bouche amoureuse Je boirai ta salive à tes lèvres enivrées
Et nous aurons des nuits Longues et savoureuses.

Je grifferai ta peau De voluptés étranges
Je serai tour à tour mi démon ou mi-ange
Et nous aurons des nuits Longues et tumultueuses.

J'explorerai doigt à doigt, lèvre à lèvre
Le continent vierge de ton corps. Enivrantes, les découvertes
Et nous aurons des nuits Longues et somptueuses

Frémissantes, tes mains Voletant sur ma peau.
Tour à tour intrépides Ou timides, inexpertes
Et nous aurons des nuits Longues et voluptueuses.

Haletante, enfin, Dans la joute amoureuse
Abandonnée, grisée Tu me voudras à toi
Ta voix sera sanglot Ton cri sera victoire
Et nous aurons des nuits Sans fin et fabuleuses.

Je puiserai l'amour A ta source précieuse.
Impatientes tes lèvres Que l'on ne nomme pas
A m'aspirer en toi. Et je m'engloutirai dans ta chair délicieuse
Et nous aurons des nuits Ardentes et fiévreuses.

Saphire
creation (Saphire) (E)
Je peindrai tes cheveux De mes mains hésitantes
J'y tracerai les lignes Des poèmes non dits
Et nous aurons des nuits Longues et délicieuses.

Je broderai ton corps de caresses. Frissonnante, ta peau
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Tu es ma Terre, je suis ton roi (Sweetgen)


Grain satin et soyeux de ta peau
me donnent frissons, douceur exquise.
Quand mes mains, ma langue, ma bouche,
de ton corps proie soumise,
se repaissent à ne plus faim !
Découvrir tes endroits les plus secrets,
endroits interdits aux étrangers.
Tu es ma Terre, je suis ton roi,
prêts à querelle si l'on t'ôte à moi.
Tes courbes sont comme océans et mers à dompter,
telle une Armada je m'y lance à naviguer.
Mouvements de tes hanches, comme flots déchaînés,
m'enfoncent en toi, pour m'y noyer.
Découvrir tes endroits les plus secrets,
endroits interdits aux étrangers.
Tu es la Mer, je suis ton roi,
comme Poseidon vivant en toi.
A ta fontaine d'Amour je veux m'arrêter,
pour y déposer un doux et long baiser.
Y assouvir ma soif de désir,
en buvant ton hydromel du jouir.
Découvrir tes endroits les plus secrets,
endroits interdits aux étrangers.
Tu es fontaine de l'Amour,
je m'y baigne comme aux beaux jours... Mon Amour.

sweetgen
Tu es ma Terre, je suis ton roi (Sweetgen) (E)
Grain satin et soyeux de ta peau
me donnent frissons, douceur exquise.
Quand mes mains, ma langue, ma bouche,
de ton corps proie soumise,
se repaissent à ne plus faim !
Découvrir tes endroits les plus ...

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un desir qui monte


Le bruissement de la soie sur ma peau
Et ce désir qui monte en murmurant ton nom
Un désir infini bien au delà des mots
Un désir insensé au-delà des raisons

Il envahit mon corps et brûle dans mes veines
Il coule entre mes cuisses en lentes traînées de feu
Il me coupe le souffle et je respire à peine
Et j'entrouvre la bouche et je ferme les yeux

Le désir est puissant et j'en ai presque mal
Je veux tes mains sur moi, ta peau contre ma peau,
Je veux sentir en toi un désir animal
Aussi fort que le mien, aussi grand, aussi beau

Je te ferai l'amour, je me ferai tendresse
Tu te feras amour tu me feras passion
Et nous ferons l'amour à en mourir d'ivresse
A en mourir d'amour jusqu'à la déraison.
un desir qui monte (E)
Le bruissement de la soie sur ma peau
Et ce désir qui monte en murmurant ton nom
Un désir infini bien au delà des mots
Un désir insensé au-delà des raisons

Il envahit mon co ...

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envie


j'ai besoin de ta chaleur
de la chaleur ton corps contre moi
j'ai besoin de tes caresses
dessinant mes contours
en manque de tendresse
aime moi sans retenue
fais de moi ta deesse
entre les draps toute nue
comble moi de tes prouesses
devore ma peau
avec de tendres baisers
dit moi tout bas
tes plus folles pensées
enmene moi au paradis
de l'amour et du desir
donne moi de la magie
de la passion et du plaisir
fais moi l'amour !
envie (E)
j'ai besoin de ta chaleur
de la chaleur ton corps contre moi
j'ai besoin de tes caresses
dessinant mes contours
en manque de tendresse
aime moi sans retenue
fais de moi ta deesse
entre les draps toute nue ...

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écoute (Serge Gainsbourg)


Ecoute ma voix écoute ma prière
Ecoute mon cœur qui bat laisse-toi faire
Je te veux confiante je te sens captive
Je te veux docile je te sens craintive
Je t'en prie ne sois pas farouche
Quand me viens l'eau à la bouche
---------------------------------
Du bout des doigts, tu m' effleures
A cent à l'heure, bat mon coeur
Tu as l'art du frémir
Le savoir du gémir
Voulant accroître mon désir
Tu sens bien que je chavire
-----------------------------------
Laisse toi au gré du courant
Porter dans le lit du torrent
Et dans le mien Si tu veux bien
Quittons la rive Partons à la dérive
----------------------------------
Tu t'attardes encore un peu
Je suis Acquise, soumise
Tu relances la mise
Attendant le moment propice
----------------------------------
Je te prends doucement et sans contrainte
De quoi as-tu peur allons n'aie nulle crainte
Je t'en prie ne sois pas farouche
Quand me viens l'eau à la bouche
----------------------------------
Profondément, tu t'immisces
Unissons nos plaisirs
Pour ensemble jouir

Serge Gainsbourg
écoute (Serge Gainsbourg) (E)
Ecoute ma voix écoute ma prière
Ecoute mon cœur qui bat laisse-toi faire
Je te veux confiante je te sens captive
Je te veux docile je te sens craintive
Je t'en prie ne sois pas farouche
Quand me viens ...

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les amours (Ovide)


Quand sans voile elle se dressa devant mes yeux,
sur son corps tout entier, nul défaut, nulle part.
Ses épaules, ses bras, que je vis et touchai !
La forme de ses seins, faite pour les caresses !
Et ce ventre si plat sous cette gorge intacte !
La hanche, douce et pleine, et la cuisse, si jeune!
Des détails ? À quoi bon ? Tout méritait éloge
et tout contre mon corps je serrai son corps nu.
Le reste... Fatigués, nous dormîmes ensemble.
Ah ! donnez-moi souvent un tel après-midi !

(Les amours)
Ovide (43 AV. J.C. - vers 18 APR J.C.)
les amours (Ovide) (E)
Quand sans voile elle se dressa devant mes yeux,
sur son corps tout entier, nul défaut, nulle part.
Ses épaules, ses bras, que je vis et touchai !
La forme de ses seins, faite pour les caresses !
Et ce ventre ...

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m'aimez vous ? (Gustave Nadaud)


M'aimez-vous ? Vous êtes si jolie !
Laissez-moi Vous regarder, Julie,
Sans effroi; Vos regards, que j'appelle,
Sont si doux ! Je vous aime, cruelle;

M'aimez-vous ? Vos cheveux que je presse,
Sont si longs ! Vos bras, que je caresse,
Sont si ronds ! Et vos petits doigts roses,
Entre nous, Promettent tant de choses...

M'aimez-vous ? Col blanc, taille mignonne,
Que d'appas ! Vous devez être bonne,
N'est -ce pas ? Laissez tomber ces voiles
Si jaloux... Ciel ! je vois les étoiles !

M'aimez-vous ? Ce beau sein sur ma bouche,
Qu'il est pur ! Ce bouton que je touche,
Qu'il est dur ! Ah ! laissez-moi descendre
Au-dessous; Laissez-moi vous surprendre...

M'aimez-vous ? Richesses inconnues
Je vous vois ! Vos beautés toutes nues
Sont à moi ! Poussons, poussons, ma mie,
Les verrous ;Je souffle la bougie...

M' aimez-vous ?

Gustave Nadaud
m'aimez vous ? (Gustave Nadaud) (E)
M'aimez-vous ? Vous êtes si jolie !
Laissez-moi Vous regarder, Julie,
Sans effroi; Vos regards, que j'appelle,
Sont si doux ! Je vous aime, cruelle;

M'aimez-vous ? Vos cheveux que je presse,
Sont si longs ! Vo ...

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si tu viens (Lucie Delarue-Mardrus)


Si tu viens, je prendrai tes lèvres dès la porte,
Nous irons sans parler dans l'ombre et les coussins,
tu m'y feras tomber, longue comme une morte,
Et, passionnément, tu chercheras mes seins.

A travers mon bouquet de corsage, ta bouche
Prendra leur pointe nue et rose entre deux fleurs,
Et m'écoutant gémir du baiser qui les touche,
tu me désireras, jusqu'aux pleurs, jusqu'aux pleurs !

Or, tes lèvres au sein, je veux que ta main droite
Fasse vibrer mon corps - instrument sans défaut -
Que tout l'art de l'Amour inspiré de Sapho
Exalte cette chair sensible intime et moite.

Lucie Delarue-Mardrus
si tu viens (Lucie Delarue-Mardrus) (E)
Si tu viens, je prendrai tes lèvres dès la porte,
Nous irons sans parler dans l'ombre et les coussins,
tu m'y feras tomber, longue comme une morte,
Et, passionnément, tu chercheras mes seins.

A trav ...

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doux ébat (Héliette de Vivonne)


Pour le doux ébat que je puisse choisir,
Souvent, après dîner, craignant qu'il ne m'ennuie,
Je prends le manche en main, je le tâte et manie,
Tant qu'il soit en état de me donner plaisir.

Sur mon lit je me jète, et, sans m'en dessaisir,
Je l'étreints de mes bras et sur moi je l'appuie,
Et, remuant bien fort, d'aise toute ravie,
Entre mille douceurs j'accomplis mon désir.

S'il advient, par malheur quelquefois qu'il se lâche,
De la main je le dresse, et, derechef, je tâche
Au jouir du plaisir d'un si doux maniement :

Ainsi, mon bien aimé, tant que le nerf lui tire,
Me contemple et me plaît, puis de lui, doucement,
Lasse et non assouvie enfin je me retire.

Héliette de Vivonne
doux ébat (Héliette de Vivonne) (E)
Pour le doux ébat que je puisse choisir,
Souvent, après dîner, craignant qu'il ne m'ennuie,
Je prends le manche en main, je le tâte et manie,
Tant qu'il soit en état de me donner plaisir.

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rêves impudiques


Des rêves impudiques Habiteront nos nuits
Pour ouvrir les portes D’un sommeil luxuriant
Tu seras là, bien sûr En ton désir rêvant
Les ailes de tes mains Voleteront sur moi

En un voyage osé Sur mes seins espérants
Tendres collines D’un paysage d’attente
Elles glisseront Sur mon ventre l’offrande
Musquée et odorante De tes doigts caressants

Elles atteindront Dans mon buisson ardent
Le bouton de ma rose Gonflé de ton désir
Mon orchidée sauvage Colorée de l’attente
Ardente S’effeuillera pour toi.

Tes doigts écarteront Les pétales humides
De la rosée d’amour A l’appel de ton corps
Ta hampe adamantine pénetrera
Ferme et audacieuse Mon puits d’amour brûlant

Ne serait-ce qu’un rêve De mon sommeil d’amante ?
Mais nos plaintes Modulant le rythme de tes reins
Me disent qu’ensemble enlacés
Nous sommes ce matin Aventuriers d’amour

O
rêves impudiques (E)
Des rêves impudiques Habiteront nos nuits
Pour ouvrir les portes D’un sommeil luxuriant
Tu seras là, bien sûr En ton désir rêvant
Les ailes de tes mains Voleteront sur moi

En un voy ...

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ruche endormie (Lucien Becker)


Passé le genou où la main se creuse
comme une semence qui germe
en soulevant un peu la terre,
je vais vers ton ventre
comme vers une ruche endormie.

Plus haut ta peau est si claire
que les jambes en sont nues pour tout le corps
et mon regard s'y s'use
comme au plus tranchant d'un éclat de soleil.

Au-delà il y a ta lingerie qui sert à t'offrir
et à colorer mon désir.
Tes cuisses, lisibles de toute leur soie, se desserrent
et je vois la ligne de partage de ta chair.

Géants de la sensation,
mes doigts vont se fermer
sur le seul point du monde
où se carbonisent des hauteurs entières de jour.

Et c'est enfin la pleine rivière
que je remonte sans effort,
parce que tes seins s'y élèvent
comme deux cailloux à fleur d'eau.

Lucien Becker
ruche endormie (Lucien Becker) (E)
Passé le genou où la main se creuse
comme une semence qui germe
en soulevant un peu la terre,
je vais vers ton ventre
comme vers une ruche endormie.

Plus haut ta peau est si claire
que les jambes ...

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tourbe celtique (Arthémisia)


Ce soir, mon amant, me donneras tu ta bouche,
aux fumets de tourbe celtique, de fjord profond
et habité de monstres, d'embruns, de vents du Nord ?
Ce soir, mon amant, me donneras tu ton cou,
aux effluves de mousse, de lichens ténébreux,
d'écorces, de châtaignes, d'automne ?
Ce soir, mon amant, me donneras tu tes épaules
aux essences de pierre, de marbre davidien,
de grès lisse et rond, à lécher ?
Ce soir, mon amant, me donneras tu, tes bras,
aux bouquets de soieries, d'indiennes,
de pampres capiteux, et rassurant, de nid ?
Ce soir mon amant, me donneras tu, ton ventre,
d'où s'exhale la vie, le rouge des furies,
la chaleur enfiévrée de l'envie, le tison ?
Ce soir, mon amant, me donneras tu tes mains,
au parfum d'encre noire, de papier raturé,
de poudre de fusain, de pigments sur vélin ?
Ce soir, mon amant, me donneras tu ton sexe,
aux odeurs de rebelle, de blouson noir,
de cuivre saxophoniste, de cri ?
Ce soir, mon amant, donneras tu ton sexe
aux arômes du mien ?

Arthémisia
tourbe celtique (Arthémisia) (E)
Ce soir, mon amant, me donneras tu ta bouche,
aux fumets de tourbe celtique, de fjord profond
et habité de monstres, d'embruns, de vents du Nord ?
Ce soir, mon amant, me donneras tu ton cou,
aux effluves de mousse, ...

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moiteurs d'alcôve (Renée Vivien)


Le soir voluptueux a des moiteurs d’alcôve :
Les astres sont pareils aux regards sensuels
Dans l’éther d’un gris mauve,
Et je vois s’allonger, inquiétant et fauve,
Le lumineux reflet de tes ongles cruels.

Renée Vivien
moiteurs d'alcôve (Renée Vivien) (E)
Le soir voluptueux a des moiteurs d’alcôve :
Les astres sont pareils aux regards sensuels
Dans l’éther d’un gris mauve,
Et je vois s’allonger, inquiétant et fauve,
Le lumineux refl ...

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grâce et beauté (Voltaire)


Jeune et charmant objet à qui pour son partage
Le ciel a prodigué les trésors les plus doux,
Les grâces, la beauté, l’esprit, et le veuvage,
Jouissez du rare avantage
D’être sans préjugés, ainsi que sans époux !
Libre de ce double esclavage,
Joignez à tous ces dons celui d’en faire usage ;
Faites de votre lit le trône de l’Amour

Voltaire - À une jeune veuve

grâce et beauté (Voltaire) (E)
Jeune et charmant objet à qui pour son partage
Le ciel a prodigué les trésors les plus doux,
Les grâces, la beauté, l’esprit, et le veuvage,
Jouissez du rare avantage
D’êtr ...

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jeux de mains


Jeu de mains.
Doigts qui apprennent à se connaître.
Au plus pressé.
dessous de chemisier, dessous de dentelles.
Effeuillage rapide, une main qui longe un bas,
une jambe qui se releve. une jupe qui s'écarte,
qui s'apprivoise, qui se remonte.
Tendresse et sauvagerie mêlée.
Les rondeurs se dégustent,
une main sur un sein. un doigt sous l'élastique,
douce pénetration.
Vient le soyeux intense, le charnel infini.
Le paradis moite qui ouvre grand ses portes.
Profondeur abyssale, le sang qui monte.
Jouissance liberée, jouissance partagée.
Déferlement. Tout le bonheur du monde
en un instant.
jeux de mains (E)
Jeu de mains.
Doigts qui apprennent à se connaître.
Au plus pressé.
dessous de chemisier, dessous de dentelles.
Effeuillage rapide, une main qui longe un bas,
une jambe qui se releve. une jupe qu ...

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se dévêtir (Moietmoi)


Amour, qui se dévêt, aux mains fines et se pare
Des approches du soir, sur son corps en émoi,
Dégrafe ses bas noirs, d’un petit rien de soie,
Sur ses cuisses de marbre au toucher de Carrare.

Elle roule à ses pieds ses ombres de nylon
Et telle une caresse, aux secrets de son dos,
Fait glisser doucement le reps de son jupon,
Me faisant voir du ciel les anges et leur tondo.

Alors, à demie nue, de ses doigts délicats,
Egrenant un à un les clips de son corsage,
De dentelle de nuit, en sorte de panca,
Fait rejaillir du temps, ses plus beaux avantages.

Et là, vierge de tout, ses cheveux réveillés
Sur un vélin hyalin de mue de chrysalide,
S’étirant mollement en chant de volupté
Elle se fait chatterie de plaisirs de sylphide.

Moietmoi
se dévêtir (Moietmoi) (E)
Amour, qui se dévêt, aux mains fines et se pare
Des approches du soir, sur son corps en émoi,
Dégrafe ses bas noirs, d’un petit rien de soie,
Sur ses cuisses de marbre au toucher de Carrare.
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versets de parnassien


Deux pouces aux courbes de tes hanches
Ont dénoué ton dernier lien
Faisant couler en avalanche
Tous mes versets de parnassien.

Et du triangle de tes lèvres
Se faisant là plus ingénu,
C’est en accès de grosse fièvre
Que je te vois là, toute nue.
versets de parnassien (E)
Deux pouces aux courbes de tes hanches
Ont dénoué ton dernier lien
Faisant couler en avalanche
Tous mes versets de parnassien.

Et du triangle de tes lèvres
Se faisant là plus ingén ...

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déshabillez-moi (Juliette Greco)


Déshabillez-moi,
Avec délicatesse,
en souplesse, et doigté
Choisissez bien les mots
Dirigez bien vos gestes
Ni trop lents, ni trop lestes,
sur ma peau
Voilà, ça y est, je suis
Frémissante et offerte
Maintenant tout de suite,
allez vite
Sachez me posséder,
me consommer,
me consumer

Juliette Greco
déshabillez-moi (Juliette Greco) (E)
Déshabillez-moi,
Avec délicatesse,
en souplesse, et doigté
Choisissez bien les mots
Dirigez bien vos gestes
Ni trop lents, ni trop lestes,
sur ma peau
Voilà, ça y est, je ...

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effeuille moi (Nathalie Racine)


Doucement Effeuille moi
Tendrement De mes entraves libère moi.
Patiemment Écarte le pétale de mes émois,
De la caresse de ton doigt Sur le capitule blanc
De mon corps qui se tend Recueille son frisson,
D'un baiser brûlant Abreuve toi de mon abandon.

L'âme enfin apaisée Je dépose à tes pieds
Les débris de mes armes Dans la joie de mes larmes.
Et jusqu'au soleil de mon corps Luisant de la prière de nos "encore"
Effeuille moi, Aime moi, Un peu, Beaucoup, Passionnément
A la folie Et même pas du tout,
Mais aime moi encore...

Nathalie Racine
effeuille moi (Nathalie Racine) (E)
Doucement Effeuille moi
Tendrement De mes entraves libère moi.
Patiemment Écarte le pétale de mes émois,
De la caresse de ton doigt Sur le capitule blanc
De mon corps qui se tend Recueille son fri ...

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prélude (Juliette Greco)


Sachez, Monsieur, me convoiter, me désirer, me captiver
Ne soyez pas comme tous les hommes, trop pressés.
Tout le temps du prélude ne doit pas être rude, ni hagard
Dévorez-moi des yeux, mais avec retenue
Pour que je m'habitue, peu à peu...
Sachez m'hypnotiser, m'envelopper, me capturer
Avec délicatesse, en souplesse, et doigté
Choisissez bien les mots, dirigez bien vos gestes
Ni trop lents, ni trop lestes, sur ma peau

Voilà, ça y est ... je suis frémissante et offerte
Déshabillez-moi. Maintenant tout de suite, allez vite
Sachez me posséder, me consommer, me consumer
Conduisez-vous en homme ... Agissez!
Déshabillez-moi. Et vous... déshabillez-vous!
prélude (Juliette Greco) (E)
Sachez, Monsieur, me convoiter, me désirer, me captiver
Ne soyez pas comme tous les hommes, trop pressés.
Tout le temps du prélude ne doit pas être rude, ni hagard
Dévorez-moi des yeux, mais ...

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doigté


Quel doigté indécent, cher amant !
comment osez-vous me toucher ainsi,
seriez-vous donc soudain devenu fou ?
Le plus insensé, mon cher
est que j'apprécie ces caresses,
Elles me chatouillent jusqu'à la chair
et me plongent en ivresse !
D'où provient cet art que vous exercez sur moi,
cette prouesse ?
Je fonds sous vos mains exquises
et tremble de la tête aux fesses !
Et votre bouche, bel amant,
qui se promène au creux de mon cou,
Titille mon coeur,
qui, vers le large de la passion ardente, échoue !
Il est merveilleux, bel amant,
pour moi, d'accepter cette tendresse,
Je me découvre fougueuse, sauvage et tigresse !
Pourtant, des hommes, j'en ai connu,
sans compter, je l'avoue,
Mais aucun ne saurait vous égaler,
il n'y a de plus bestial et a la fois doux,
Mes compliments, mon très cher,
et mes émois, acceptez-vous ?
Votre indécence me plaît !
doigté (E)
Quel doigté indécent, cher amant !
comment osez-vous me toucher ainsi,
seriez-vous donc soudain devenu fou ?
Le plus insensé, mon cher
est que j'apprécie ces caresses,
Elles me chatouillent ...

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il m'aime


Sa voix est une main qui caresse mes entrailles,
un vent qui se déploie de murmure en tempête.
Je l’aime.
Il caresse mon corps de ses deux yeux brillants.
Il m’étend sur un lit de velours et de soies,
à la lumière de bougies exhalant le santal.
Il glisse entre mes jambes une main chaude et froide.
Il dessine sur ma peau des oiseaux, des cascades,
Il m’aime.
Il souffle des orages sur les méandres de mes veines,
Il fait porter ma voix plus loin que le ciel.
Il serre nos corps jusqu’à la douleur.
Il dessine dans le vide des arabesques d’or.
Je l’aime.
Il me mord, entre en moi comme un loup à l'affut.
Il cambre mon corps à la fureur du sien
et nos deux voix s’épousent.
Il me souffle des mots crus
allume des incendies qu’il s’empresse d’éteindre.
Il attise ma faim de mon ventre pour le sien.
des feux d’artifices sillonnent notre ciel.
Il m’aime.
J’aime l’éclat de ses yeux quand il me desire.
Il me parle des étoiles, de la magie du ciel.
Il me fouille de sa langue, il m’explore de ses doigts.
Il se glisse sur moi, je l’embrasse, le caresse.
Ses gémissements m’affolent,
Il remonte ma robe, la remonte encore,
et se glisse dans mon ventre.
J’aime.
son sexe dans le mien, sa peau sur la mienne
jusqu’à ne plus savoir où commence son corps et où finit le mien.
Je l’aime et plus j’y pense, plus mon cœur brûle.
Il s’enfonce en moi et le monde disparaît,
son parfum sur ma peau, son désir dans mon ventre.
La nuit est mon histoire, et ma délivrance.
Il m’aime.
il m'aime (E)
Sa voix est une main qui caresse mes entrailles,
un vent qui se déploie de murmure en tempête.
Je l’aime.
Il caresse mon corps de ses deux yeux brillants.
Il m’étend sur un lit de velours ...

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Tatuffe (Moliere)


Couvrez ce sein, que je ne saurais voir.
Par de pareils objets les âmes sont blessées,
Et cela fait venir de coupables pensées

Moliere (Tartuffe)

Tes mamelles avaient grossi et étaient nues
et pour ce tu étais pleine de confusion

(Ezechiel 16)


Les mondains, les charnels
dardent leurs regards lascifs
vers le blanc de cette poitrine ouverte
ils lancent des pensées charnelles
entre ces deux mottes de chair

Jean Polman - le couvre-sein (1637)
Tatuffe (Moliere) (E)
Couvrez ce sein, que je ne saurais voir.
Par de pareils objets les âmes sont blessées,
Et cela fait venir de coupables pensées

Moliere (Tartuffe)

Tes mamelles avaient grossi et étaient nu ...

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désir


Le bruissement de tes doigts sur ma peau
Et ce désir qui monte en murmurant ton nom
Un désir infini bien au delà des mots
Un désir insensé au-delà des raisons

Il envahit mon corps et brûle dans mes veines
Il coule entre mes cuisses en lentes traînées de feu
Il me coupe le souffle et je respire à peine
Et j'entrouvre la bouche et je ferme les yeux

Le désir est puissant et j'en ai presque mal
Je veux tes mains sur moi, ta peau contre ma peau,
Je veux sentir en toi un désir animal
Aussi fort que le mien, aussi grand, aussi beau

Je te ferai l'amour, je me ferai tendresse
Tu te feras amour tu me feras passion
Et nous ferons l'amour à en mourir d'ivresse
A en mourir d'amour jusqu'à la déraison.
désir (E)
Le bruissement de tes doigts sur ma peau
Et ce désir qui monte en murmurant ton nom
Un désir infini bien au delà des mots
Un désir insensé au-delà des raisons

Il envahit mon ...

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jardin secret (Libera)


je veux t'emmèner
au fond de mon jardin secret
tapissé de terre mouillée
je suis la profondeur de l'arbre
l'entre branches l'entre jambes
Entre dans ma chambre noire
pour y développer tes rêves
franchis le seuil, écarte les feuilles
pénètre dans l'ombre
pour y goûter au milieu
l'amande

Libera
jardin secret (Libera) (E)
je veux t'emmèner
au fond de mon jardin secret
tapissé de terre mouillée
je suis la profondeur de l'arbre
l'entre branches l'entre jambes
Entre dans ma chambre noire
pour y développer tes ...

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l'autre soir (Georges Sand)


Je suis très émue de vous dire que j’ai
- bien compris l’autre soir que vous aviez
toujours une envie folle de me faire
- danser. Je garde le souvenir de votre
baiser et je voudrais que ce soit
- là une preuve que je puisse être aimée
par vous. Je suis prête à vous montrer mon
- affection toute désintéressée et sans cal-
cul, et si vous voulez me voir aussi
- vous dévoiler sans artifices mon âme
toute nue, venez me faire une visite.
- Nous causerons en amis, franchement.
Je vous prouverai que je suis la femme
- sincère, capable de vous offrir l’affection
la plus profonde comme la plus étroite
- amitié, en un mot la meilleure preuve
que vous puissiez rêver, puisque votre
- âme est libre. Pensez que la solitude où j’ha-
bite est bien longue, bien dure et souvent
- difficile. Ainsi en y songeant j’ai l’âme
grosse. Accourrez donc vite et venez me la
- faire oublier par l’amour où je veux me
mettre.

Georges Sand
l'autre soir (Georges Sand) (E)
Je suis très émue de vous dire que j’ai
- bien compris l’autre soir que vous aviez
toujours une envie folle de me faire
- danser. Je garde le souvenir de votre
baiser et je voudrais que ce soit
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douce Ipsthilla (Catulle)


Ma douce Ipsthilla, par grâce, que j'obtienne,
Mes délices, mon charme, un rendez-vous de toi
Pour partager ta sieste à la méridienne
Si tu dis oui, joins-y la faveur que pour moi
Seul ta porte soit libre, et que nul ne la ferme.
Et par lubie, au moins, ne t'en va pas sortir.
Reste donc au logis; sois prête de pied ferme
A neuf assauts de fuite et pour un long plaisir!
Surtout, appelle-moi sans tarder, si la chose
Te va : j'ai bien dîné, sur mon lit je repose,
Et tout mon corps frissonne embrasé de désir.

Catulle, XXXII
douce Ipsthilla (Catulle) (E)
Ma douce Ipsthilla, par grâce, que j'obtienne,
Mes délices, mon charme, un rendez-vous de toi
Pour partager ta sieste à la méridienne
Si tu dis oui, joins-y la faveur que pour moi
Seul ta por ...