![]() | l'ocean et la terreElle est là, accueillante, immobile, Offerte à mes assauts conquérants. Et sur ses rondeurs blondes, dociles, J'ondule de ma présence, puissant. De toute ma force en réserve immense Je glisse sur elle abandonnée. Et l'écume aux lèvres je laisse dans ma démence L'empreinte humide de mon va et vient régulier. Voulant toujours aller plus loin Sur le chemin de notre union, Je jette mon luisant corps masculin Dans l'élan de ma passion. Libérant la vie sur le sable J'épouse le corps de la belle Et tel un amant insatiable Déjà regonfle de désir charnel... Le fracas sourd de nos chocs érotiques Rend notre âme si légère... Et je savoure ce moment critique ou l'océan remplit la terre | l'ocean et la terre (E) Elle est là, accueillante, immobile, Offerte à mes assauts conquérants. Et sur ses rondeurs blondes, dociles, J'ondule de ma présence, puissant. De toute ma force en réserve immens ... |
![]() | Elle nous provoquaitElle nous provoquait de ses deux seins dressés saillant sous leur soutien tout comme des trésors Ses poses suggestives et tendrement lascives rehaussaient ses atours invitant à l’amour Et son pas balancé qui nous faisait tanguer usait de l’allumette de son casse-noisette Son regard aguicheur embrasait nos ardeurs quand de sa voix enjouée elle nous apostrophait Puis elle nous emmenait dans un coin en retrait commencer sans complexe une partie de sexe Jean-Claude | Elle nous provoquait (E) Elle nous provoquait de ses deux seins dressés saillant sous leur soutien tout comme des trésors Ses poses suggestives et tendrement lascives rehaussaient ses atours invitant à l’amour Et son ... |
![]() | le baiserOh ! Que ta bouche est douce à prendre, à boire, à mordre... Qu'elle est tendre avec la mienne, et quelle extrème caresse intime elles se font... Quoi de plus simple quand on s'aime, que de fondre ce qui se fond en un fruit de l'autre et du même ? Que j'adore ce premier don !... Mais il veut d'autres découvertes, (Paul Valery) Ne dis rien. Rêve. N'aie pas froid. C'est moi qui parle et qui t'embrasse Laisse-moi répandre sur toi, comme le doux vent dans les bois, Ce murmure immense, à voix basse... (Anna De Noailles) Le sourire appelle, et promet le baiser Ange d'amour et de plaisir, la rose et le miel sont sur tes lèvres (Evariste de Parny) Ton corps, le mien, nos bouches gourmandes, nos baisers enflammés Baisers volés Corps enlacés Moments si doux Chers à nos âmes Où nos deux chairs Se collent Seulement nous aimer ! (Sofifée) Vos lèvres sont exquises, permettez-moi d'un baiser si douces convoitises. Douce tentation de vos lèvres si roses, baisers mouillés j'y dépose (Maxalexis) Ta langue s'enroule dans la mienne langoureuse valse de Vienne, nos salives coulent onctueuses dans nos gorges heureuses Mes lèvres glissent sur ta joue, ma langue le long de ton cou parcoure un chemin secret, plus que parfait. Un baiser de printemps , léger comme le vent,S'est posé sur ta bouche Et tu as perçu comme un frémissement, Celui de nos Amours si belles. Un baiser en juillet, au cœur d'un bel été, En touches si légères, aux pointes de tes seins, Eveille tes ardeurs et te fait te cambrer. Irradiant du soleil jusqu'au creux de tes reins. Un baiser à l 'automne, aux couleurs ambrées, Au seuil de ta corolle, à l 'orée du plaisir, Enivré des douceurs de ton velours doré, Franchissant pas à pas les degrés du désir. Un baiser pour l'hiver, aux campagnes blanchies, Au centre de ta rose où pointe ce bourgeon, Comme ce tiède refuge où j 'aime aller aussi, Ce sera l' apogée de toutes nos sensations. Pour ces quatre baisers de ces quatre saisons, Qui nous font nous aimer de décembre à janvier, Et nous mènent tous deux aux extrêmes passions, Je te donne mon âme et mon cœur tout entier … | le baiser (E) Oh ! Que ta bouche est douce à prendre, à boire, à mordre... Qu'elle est tendre avec la mienne, et quelle extrème caresse intime elles se font... Quoi de plus simple quand on s'aime, que de fondre ce qui ... |
![]() | Ton désir se lèveJe sens la chaleur de ton corps contre moi. Ton désir se lève, je le sens ! j'ai besoin de toi, j'ai besoin de tes caresses, Devore ma peau avec de tendres baisers, dis moi tout bas tes plus folles pensées comble moi de tes prouesses, aime moi sans retenue, fais de moi ta deesse fais moi l'amour totalement, là, maintenant | Ton désir se lève (E) Je sens la chaleur de ton corps contre moi. Ton désir se lève, je le sens ! j'ai besoin de toi, j'ai besoin de tes caresses, Devore ma peau avec de tendres baisers, dis moi tout bas tes plus folles pensées |
![]() | Tu sens ?Tu sens ? Mon corps peu à peu s'offre à toi, telle une fleur au printemps. Je suis bien. Une eternité de douceur et de plaisir controlé. Pénétre-moi doucement, tendrement Glisse toi dans mon ventre chaud et etroit, ton souffle est lent. Plus tu me pénétres, plus il est long et profond. Tu atteinds le fond, reste un moment en moi sans bouger, j'ai les yeux fermés, je suis à toi, offerte, la bouche ouverte, tout mon corps jouit de ta douce intrusion. Passe ta main dans mes cheveux, caresse mon visage. Et maintenant, accélére le rythme, doucement. Je te suis maintenant totalement offerte, chaude et douce à l'interieur, ne quitte plus mon regard, je te sens, sublime de satisfaction, de plaisir naissant. je sens venir en toi le plaisir, l'envie de t'abandonner , mais il ne faut pas, pas maintenant, pas encore. Lentement, enfonce toi de nouveau dans mes entrailles, c'est une sensation d'une douceur infinie. Je ferme les yeux pour mieux goûter l'instant. Tes mouvements se font plus amples, c'est bon ! chaque retrait s'accompagne d'un délicieux bruit de succion. Ta verge plonge en moi et gonfle en meme temps. Elle occupe mon espace tout entier. Tu t'inquiètes de moi, tu me demandes si je suis bien, si je suis prête ? Non ... Pas encore ... Continue tes caresses ! Agrippe toi à mes épaules et reprends tes longues penetrations. Je bouge mon bassin pour accroître nos sensations. Regarde moi. Nos regards se soudent l'un à l'autre. | Tu sens ? (E) Tu sens ? Mon corps peu à peu s'offre à toi, telle une fleur au printemps. Je suis bien. Une eternité de douceur et de plaisir controlé. Pénétre-moi doucement, tendrement Glisse toi d ... |
![]() | Caresse-moiCaresse-moi de tes chaudes mains, donne-moi des frissons, fais-moi rêver dans mon âme et jusqu’ au bas de mes reins. Fais-moi vibrer et trembler. Caresse-moi, caresse mon charnel corps. Réveille chez moi des sentiments déments, réveille mes sens endormis et morts. Fais moi croire que tu m'aimes vraiment. Caresse-moi, de tes mains, de tes regards. Fais-moi tendre mes muscles, mes nerfs comme les cordes d’une cithare Que mon souffle chante comme une sirène. Caresse-moi, jusqu’au bout de mes fantasmes, caresse-moi pour que je sache enfin que tendresse et passion ne sont pas mortes. Caresse-moi de grâce… Fais couler l'huile de l'amour dans mon corps. Caresse-moi...de tes mains habiles. Fais-moi transcender, jusqu’ au creux de mes reins … Regarde. Ecoute, touche, respire, goûte, la sueur qui perle à ma peau rougissante, mon goût de femme, mon odeur, ma chaleur, ma bouche affamée qui cherche tes baisers. Les larmes salées que je laisse s'écouler. Ecoute mon corps qui respire et vit de plaisir, ma chair qui s'ouvre et se ferme comme un cœur palpitant, les draps qui se froissent, mes pensées qui s'agitent et vadrouillent vers mille rêves impudiques. | Caresse-moi (E) Caresse-moi de tes chaudes mains, donne-moi des frissons, fais-moi rêver dans mon âme et jusqu’ au bas de mes reins. Fais-moi vibrer et trembler. Caresse-moi, caresse mon charnel corps. Réveille che ... |
![]() | Je rêveJe rêve de vos mains qui effleurent mon sein Je rêve de vos lèvres qui attirent les miennes. Je rêve de votre bouche qui enflamme ma bouche Je rêve de votre souffle qui bruisse dans mon cou. je rêve de vos lèvres qui caressent mon cou. Je rêve de vos doigts qui soulignent mes rondeurs. frisson. | Je rêve (E) Je rêve de vos mains qui effleurent mon sein Je rêve de vos lèvres qui attirent les miennes. Je rêve de votre bouche qui enflamme ma bouche Je rêve de votre souffle qui bruisse dans mon cou. |
![]() | Ta main sculpte mes seinsTa main sculpte mes seins et l'autre me dessine. Aux flots de mes cheveux, tombant sur mes épaules, Je glisse mon visage et ma joue te ravine, Mes lèvres te goûtant, baisers que tu me voles. Un peu comme un aveugle, en me prenant les mains, Tu me découvres en braille et cherche mes chemins. Comment te détacher, tes doigts que j'enserre, Le soc de ta charrue labourant en mes terres. Je ronronne féline et, mi-femme, mi-chatte, Je te dis "je suis sage" et puis, d'un coup de patte, Je t'affole, indécente et tu fais connaissance De mes sens en attente qui te sont renaissance. Je suis là, assouvie de nos folles amours, Je rêve alanguie au fil de ce parcours, Mon livre entre tes doigts, repos de ta guerrière, Pour que mon âme vaque en vague cavalière. Encore… Oui… Continue ... c’est bon ainsi ! Est-ce comme cela tout le temps ? C’est donc cela la jouissance, le plaisir Cette sensation en dedans. Cette sensation infinie Qui me nourrit et qui me comble. Se fondre et se confondre Et n'être qu'un, bien qu'étant deux. Se perdre dans l'espace immense. Oiseaux légers au gré du vent. Perdre doucement connaissance. Naître à nous-mêmes en même temps. | Ta main sculpte mes seins (E) Ta main sculpte mes seins et l'autre me dessine. Aux flots de mes cheveux, tombant sur mes épaules, Je glisse mon visage et ma joue te ravine, Mes lèvres te goûtant, baisers que tu me voles. Un peu ... |
![]() | pas tout de suite, pas trop vite (Juliette Greco - Robert Nyel)Déshabille-moi. Oui, mais pas tout de suite, pas trop vite Sache me convoiter, me désirer, me captiver Ne sois pas comme tous les hommes, trop pressé. Tout le temps du prélude ne doit pas être rude, ni hagard Dévore-moi des yeux, mais avec retenue, pour que je m'habitue, peu à peu... Sache m'hypnotiser, m'envelopper, me capturer, avec délicatesse, en souplesse, et doigté Choisis bien les mots, dirige bien tes gestes, ni trop lents, ni trop lestes Mais d'où provient cet art que tu exerces sur moi, cette prouesse ? Je fonds sous tes mains exquises et tremble de la tête aux cuisses ! Je me découvre fougueuse, sauvage et tigresse ! il n'y a de plus ardent et a la fois doux, Mes compliments, et mes émois, accepte-tu ? Ton indécence me plaît ! Voilà, ça y est ! Je suis frémissante, et offerte De ta main experte, vas-y... Déshabille-moi, Maintenant tout de suite, allez vite ! Sache me posséder, me consommer, me consumer Déshabille-moi, conduis-toi en homme Sois l'homme... Agis ! Déshabille-moi, ! Et toi ... Déshabille-toi ! Juliette Greco - Robert Nyel | pas tout de suite, pas trop vite (Juliette Greco - Robert Nyel) (E) Déshabille-moi. Oui, mais pas tout de suite, pas trop vite Sache me convoiter, me désirer, me captiver Ne sois pas comme tous les hommes, trop pressé. Tout le temps du prélude ne doit pas être r ... |
![]() | voyage sur ton corps. (Pablo Neruda)« De tes hanches à tes pieds Je veux faire un long voyage. Moi, plus petit qu’un insecte. Je vais parmi ces collines, elles sont couleur d’avoine avec des traces légères que je suis seul à connaître, des centimètres roussis, de blafardes perspectives Là se dresse une montagne. Jamais je n’en sortirai. Ô quelle mousse géante ! Et un cratère, une rose de feu mouillé de rosée ! Par tes jambes je descends en filant une spirale ou dormant dans le voyage et j’arrive à tes genoux, à leur ronde dureté pareille aux âpres sommets d’un continent de clarté Puis je glisse vers tes pieds Et vers les huit ouvertures de tes doigts, fuseaux pointus, tes doigts lents, péninsulaires, et je tombe de leur haut dans le vide du drap blanc où je cherche, insecte aveugle et affamé ton contour de brûlante poterie ! » Pablo Neruda. A la pointe de ses seins, les ombres devinent une nature câline. De ce corps que je prends à l’encre de ma mine. De ses fesses, mes mains dérivent jusqu’à l’abîme. Où je me perds doucement jusqu’à l’ultime dans le sublime. Anonyme. | voyage sur ton corps. (Pablo Neruda) (E) « De tes hanches à tes pieds Je veux faire un long voyage. Moi, plus petit qu’un insecte. Je vais parmi ces collines, elles sont couleur d’avoine avec des traces légères que je ... |
![]() | Effleurez moiEffleurez moi, Effleurez le contour de mon corps, que vos mains douces devinent mes courbes. Enserrez moi, Enserrez mon corps troublé de vos bras, empoignez le fermement mais ne le brisez pas. Contre ma gorge fébrile, votre étreinte m’adoucit. Frôlez moi, Frôlez le creux de mes reins, glissez vos mains sur mes hanches, suivez leur chemin. Ayez des gestes voluptueux, habiles. Embrassez moi, Embrassez ma nuque qui s‘offre à vous. Ne vous arrêtez pas, écoutez le murmure de ma voix. Découvrez moi, Découvrez l’intérieur de mon corps. Savourez moi, soyez délicat. Acharnez vous sans être maladroit. | Effleurez moi (E) Effleurez moi, Effleurez le contour de mon corps, que vos mains douces devinent mes courbes. Enserrez moi, Enserrez mon corps troublé de vos bras, empoignez le fermement mais ne le brisez pas. Contre ma gorge ... |
![]() | instants de désirs partagésQu'ils étaient doux ces instants de désirs partagés, avivés par ces mots impudiques à mon oreille murmurés. J'ai senti le plaisir au fonds de toi trésaillir, puis, comme une eau vive, ruisseler et jaillir en soubresauts insaisissables dans mon corps brulant. Quel délicieux plaisir de la chair, vertige des sens libérés ! | instants de désirs partagés (E) Qu'ils étaient doux ces instants de désirs partagés, avivés par ces mots impudiques à mon oreille murmurés. J'ai senti le plaisir au fonds de toi trésaillir, puis, comme une eau viv ... |
![]() | Brûler de caresses et de jeuxBrûler de caresses et de jeux, de corps à corps jusqu'à l'épuisement Ouïr tes "encore" et tes gémissements, savourer le plaisir que nous nous donnons ; Lire dans tes yeux les sourires aphones déclenchés par nos mouvements puissants ; Nous laisser aller, à nos langues, si sensuelles de troublants aveux, Et quand tu t'empales et tangues, si belle, trop bonne ! mon dieu ! Ah ! Dieu que tu es belle, si lisse, humide, offerte, fondante ! Tu m' excites quand, d'une queue tendue et bien ferme, en toi je m' immisçe C'est bon la vie, l'insouciance avec toi mon amour : serrer ton corps entre mes bras. Le couvrir tendrement, de mes mains, de mes lèvres, de ma peau... Ô dieu que je t'aime, c'est pure folie Dans mon sommeil je t'épouse chaque nuit Et m'éveille le matin, ô de toi si dur ! Tendu, gonflé d'un sang que nous avons mêlé et qui ne demande encore qu'à battre, T'aimer, et fendre tes eaux en de nouvelles aventures... Prendre le temps de se dire la belle passion qu'on se porte Et jusque dans nos soupirs, comment loin on se transporte ; Et recommencer nos ébats purs bonheurs Jusqu'à ce que sonne l'heure L'heure de nous séparer, envoûtés de savoir que l'on va se revoir... | Brûler de caresses et de jeux (E) Brûler de caresses et de jeux, de corps à corps jusqu'à l'épuisement Ouïr tes "encore" et tes gémissements, savourer le plaisir que nous nous donnons ; Lire dans tes yeux les sourires ... |
![]() | mon bien aiméJ'aime la douceur de tes mains quand tu me caresses, la force de ton corps quand tu t' approches, J'aime que tu me trouves belle J'aime ton regard brulant et tes gestes de douceur Dévore-moi des yeux, mais avec retenue, pour que je m'habitue, peu à peu... Respire, goûte les aromes qui perlent sur ma peau, Approche tes lèvres des miennes. Donne moi tes lèvres chaudes, et enflamme ma bouche, Caresse de tes doigts ma peau lisse et douce. Mes seins réclament tes mains. Flatte-les. Caresse-les. Sois enrobant, pétris mes pommes rondes, Tu fais naître chez moi un élan qui pointe vers tes yeux. Sens le bruissement de la soie qui glisse sur ma peau, depuis hier fievreuse Déshabille-moi, oui mais, pas trop vite Effeuille moi, doucement, tendrement. Tes yeux brillent, je le vois, devant mon corps nu. A ton désir mon corps t'est offert. Viens, je t'accueille maintenant. Ferme les yeux, et suis-moi, mon tendre coeur J'ouvre pour toi mon lit, trouble appel de la nuit. Je m'y glisse, consentante, mes lèvres sont déjà entrouvertes, d’un désir intense, infini, Je t'offre ma chair nue, telle une fleur au printemps. J'ouvre mes ailes pour toi ! Je m'ouvre, tendre et humide, je m'offre à toi, ne le vois-tu pas ? Tu vas me faire l'amour, je me ferai tendresse Nous allons faire l'amour à en mourir d'ivresse Je t'offre ma peau douce, avant les secousses. Sache mordre mes rondeurs, avant les chaleurs. Je m'abandonne à toi, toute en ébullition. Cette nuit est à toi, Viens vite contre moi, j'ai hâte d'être aimée Viens en moi doucement, tendrement. glisse-toi bien dans ma chair. Je veux sentir ton souffle qui m'enveloppe et m'étreint, Je veux que ta chair se melange à ma chair, blottie au fond de moi, Tu es là, Je te sens ! ... prend le temps ... arrete-toi ... Et puis, reviens ! ... encore ! Sens-tu mes douces caresses ? Non...Pas encore... Pas trop vite ! Prend le temps ... Profite de mon corps, je profite du tien ! Reprend ta course tendre au plus profond de moi, Tu es doux ! Je te sens vivre dans mon corps, au plus profond de moi ! Et maintenant ... Viens ! ... Plus vite ! ... Mon corps a faim de toi ! Je suis prête ! Je veux ton jet de vie, qu'il ensemence ma terre Réchauffe vite mon corps, infuse moi le meilleur de toi ! Lâche toi ! Jouis en moi ! Cède à la volupté, Ne te retiens plus ! Ton corps vibre et se tend ! Oh oui ! ... Onction bénie ! ... Je te sens ! Je suis remplie de toi ! Tu m'as essoufflée, et nos yeux sont heureux. Regarde moi dans les yeux, Tu sens ? c'est de nouveau le paradis. Je te garde en moi encore quelques instants. Ne t'inquiète pas de mes larmes. Je pleure de joie. Des larmes de bonheur inondent mes paupières. le plaisir d'aimer, de se faire aimer et d'en jouir. | mon bien aimé (E) J'aime la douceur de tes mains quand tu me caresses, la force de ton corps quand tu t' approches, J'aime que tu me trouves belle J'aime ton regard brulant et tes gestes de douceur Dévore-moi des yeux, mais avec retenue, pou ... |
![]() | je suis prêteJe suis prête Goutez les caresses de mes lèvres intimes. Cèdez à la volupté, sans chercher à vous contrôler. Offrez-vous à mon corps, à nos sens Abandonnez vous à moi ! Et jouissons ensemble ! Offrez moi votre liqueur douce amère, qu‘elle jaillisse en moi et remplisse mon ventre. Onction bénie, abreuvez moi de votre sève. Lâchez-vous ! Jouissez en moi ! Maintenant ! Ne vous retenez plus ! Allez-y, je vous reçois ! Votre corps vibre et se tend ! Oui ! Je vous sens ! Votre sève humide se repend dans ma chair en vagues chaudes et c'est bon ! Restez tranquille contre moi, C'est si bon ! | je suis prête (E) Je suis prête Goutez les caresses de mes lèvres intimes. Cèdez à la volupté, sans chercher à vous contrôler. Offrez-vous à mon corps, à nos sens Abandonnez vous ... |
![]() | Je n’osais pas te dire ouiJe n’osais pas te dire oui. J’ai bien failli refuser. Mais maintenant que j'ai reflechi, Puisses-tu ne plus arrêter. Ma pudeur est bouleversée. Je me sens transformée, Mes hormones vont exploser, J’aimerais te le restituer. Donne moi de la magie de la passion et du plaisir Devore ma peau avec de tendres baisers Dis moi tout bas tes plus folles pensées Entre nos draps, comble moi de tes prouesses Aime moi sans retenue, fais de moi ta deesse Enmene moi, au paradis de l'amour et du desir Fais moi l'amour ...totalement ... Maintenant | Je n’osais pas te dire oui (E) Je n’osais pas te dire oui. J’ai bien failli refuser. Mais maintenant que j'ai reflechi, Puisses-tu ne plus arrêter. Ma pudeur est bouleversée. Je me sens transformée, Mes hormones vont exploser, ... |
![]() | Viens vite dans mon jardinViens vite dans mon jardin secret, parfumé de désirs Prends-moi, enveloppe mon corps, glisse toi entre mes cuisses prends-y en coulisse une moiteur passagère, un parfum capiteux pénètre cet insondable gouffre, si avide de tendresse, Mes lèvres sont ouvertes, entre en moi, douce pénétration rondeurs serrées, sillon secret, sensations affolantes fluidité de la soie, pudeur de mes cuisses, moiteur sous le tissu portes secrètes, faille offerte, chasteté de dentelle, Et ce frémissement si doux qui se diffuse en moi Tu avances encore, creuse, te faufile. Humidité abondante, majestueuse. Viens te perdre entre mes lèvres qui t'aspirent. Pars à ma découverte, immisce-toi un peu plus. Sens mon parfum de femme. Mes cuisses, douces comme la soie, se desserrent et tu sens maintenant la ligne de partage de ma chair. Et c'est enfin la pleine rivière que tu remontes sans effort, Tu visites mon ventre. Tu agaces mes muqueuses. Sexe mâle dans mon sexe en fusion, extrême onction Sueur, jouissance, passion ! Rougissante, je suis au supplice, et je rêve qu'en glisse, ton sexe effleure mon clitoris Mes lèvres intimes s'attendrissent et s'ouvrent sous ton gland Enfonce toi plus profondément, écoute mes gémissements réguliers. Je suis proche de l’orgasme, tout mon corps se crispe sous l’effet du plaisir. Mes muscles se détendent, se contractent, puis se détendent encore. L'orgasme est enfin là, merveilleux, en partage total. Il se fait rivière, fleuve, océan de volupté. | Viens vite dans mon jardin (E) Viens vite dans mon jardin secret, parfumé de désirs Prends-moi, enveloppe mon corps, glisse toi entre mes cuisses prends-y en coulisse une moiteur passagère, un parfum capiteux pénètre cet in ... |
![]() | le gout de ton corpsMon corps peu à peu s'offre à toi, telle une fleur au printemps. Je suis bien. Une eternité de douceur et de plaisir controlé. Pénétre-moi doucement, tendrement Glisse-toi dans mon ventre chaud et etroit, ton souffle est lent. Plus tu me pénétres, plus il est long et profond. tu atteinds le fond, reste un moment en moi sans bouger, j'ai les yeux fermés, je suis à toi, offerte, la bouche ouverte, tout mon corps jouit de ta douce intrusion. Passe ta main dans mes cheveux, caresse mon visage. Et maintenant, accélére le rythme, doucement. Je te suis maintenant totalement offerte, chaude et douce à l'interieur, ne quitte plus mon regard, je te sens, sublime de satisfaction, de plaisir naissant. je sens venir en toi le plaisir, l'envie de t'abandonner , mais il ne faut pas, pas maintenant, pas encore. Lentement, enfonce-toi de nouveau dans mes entrailles, c'est une sensation d'une douceur infinie. Je ferme les yeux pour mieux goûter l'instant. Tes mouvements se font plus amples, c'est bon ! chaque retrait s'accompagne d'un délicieux bruit de succion. ta verge plonge en moi et gonfle en meme temps. Elle occupe mon espace tout entier. tu t'inquiètes de moi, tu me demandes si je suis bien, si je suis prête ? Non ... Pas encore ... Continue tes caresses ! Agrippe toi à mes épaules et reprends tes longues penetrations. Je bouge mon bassin pour accroître nos sensations. Regarde moi. Nos regards se soudent l'un à l'autre. | le gout de ton corps (E) Mon corps peu à peu s'offre à toi, telle une fleur au printemps. Je suis bien. Une eternité de douceur et de plaisir controlé. Pénétre-moi doucement, tendrement Glisse-toi dans mon ventre ... |
![]() | Abandonne toiAbandonne toi à moi ! Goute les caresses de mes lèvres intimes. Cède à la volupté, sans chercher à te contrôler. Offre toi à mon corps, à nos sens ! Et jouissons ensemble ! Offre moi ta liqueur douce amère, qu‘elle jaillisse en moi et remplisse mon ventre. Onction bénie, abreuve moi de ta sève. Lâche toi ! Jouis en moi ! Maintenant ! Ne te retiens plus ! Vas-y, je te reçois ! Ton corps vibre et se tend ! Oui ! Je te sens ! Ta sève humide se repend dans ma chair en vagues chaudes et c'est bon ! Donne moi tout de toi et reste encore en moi Tu es sur moi, tu es en moi, tu m'a inondé de toi. Tu es venu sexe nu en moi, et c'était la première fois. Restons l'un dans l'autre, Restons enlaces, nos sexes emboités, délicieusement, Tu es mon bel amant ! | Abandonne toi (E) Abandonne toi à moi ! Goute les caresses de mes lèvres intimes. Cède à la volupté, sans chercher à te contrôler. Offre toi à mon corps, à nos sens ! Et jouissons e ... |
![]() | la Terre et l'OceanElle est là, accueillante, immobile, Offerte à mes assauts conquérants. Et sur ses rondeurs blondes, dociles, J'ondule de ma présence, puissant. De toute ma force en réserve immense Je glisse sur elle abandonnée. Et l'écume aux lèvres je laisse dans ma démence L'empreinte humide de mon va et vient régulier. Voulant toujours aller plus loin Sur le chemin de notre union, Je jette mon luisant corps masculin Dans l'élan de ma passion. Libérant la vie sur le sable J'épouse le corps de la belle Et tel un amant insatiable Déjà regonfle de désir charnel... Le fracas sourd de nos chocs érotiques Rend notre âme si légère... Et je savoure ce moment critique ou l'océan remplit la terre | la Terre et l'Ocean (E) Elle est là, accueillante, immobile, Offerte à mes assauts conquérants. Et sur ses rondeurs blondes, dociles, J'ondule de ma présence, puissant. De toute ma force en réserve immens ... |
![]() | Tu as été très tendreTu as été très tendre, un ange de douceur. comme si j'étais un objet précieux à m'en faire devenir folle. J'ai senti mes nerfs se hérisser tout autour de ma nuque. J'ai tourné la tête vers toi à la recherche de contact, l'envie que tu me touches, me frôles, que tu m'enlaces de tes douces caresses sans cesse répétées comme si j'étais un objet précieux, un joyau dans son écrin. Et j'en redemandais sans cesse, mon corps tout entier était là pour te dire que j'adorais ça, au plus profond de moi, sans restriction. J'étais séduite, je me sentais amoureuse, folle, un vrai feu d'artifice. Je t'ai pris dans mes bras et je t'ai enbrassé, tendrement, passionement, j'avais envie de t'aspirer goulûment en moi, tu m'as rendue insatiable et enflammée. je me suis enfilée sur toi, allant et venant, Les yeux dans les yeux, nos regards crépitaient d'envie. Le rythme insidieusement s'accélérait par la magie de nos désirs sans cesse renforcés. Je voulais tout de toi, la profondeur, la rapidité mais surtout la jouissance. je voulais aussi ta force animale quand tu t'empares de moi, Je me mordais les lèvres, je secouais la tête, j'avais envie en crier je ne pouvais plus me contrôler Et puis j'ai explosé, ravagée par les spasmes en serie la seconde vague est arrivée, profonde, puissante, énorme, déclenchée par ta jouissance, toi, mon homme vigoureux J'avais la chair de poule et des frissons partout. C'était bon, merveilleux, pétillant... Tu es mon tendre et généreux amant Quand tu reviendras, je prendrai tes lèvres aussitot. Nous irons de nouveau, sans parler, dans l'ombre et les coussins, tu m'y feras tomber, longue comme une morte, et, passionnément, tu chercheras mes seins. A travers mon bouquet de voile, ta bouche prendra leur pointe nue et rose entre deux fleurs, et m'écoutant gémir du baiser qui les touche, tu me désireras, jusqu'aux pleurs ! De tes lèvres a mon sein, ta main fera vibrer mon corps intime et moite et exaltera ma chair sensible pour toi. Toi mon amant ami, je t'en prie, reviens moi vite ! | Tu as été très tendre (E) Tu as été très tendre, un ange de douceur. comme si j'étais un objet précieux à m'en faire devenir folle. J'ai senti mes nerfs se hérisser tout autour de ma nuque. J'ai tourn&e ... |
![]() | je vous aime (Jean Ferrat)Pour vos dessous qui s'éparpillent Comme des grappes de jonquilles Aux quatre coins du lit semées Pour vos yeux de vague mourante Et ce désir qui s'impatiente Aux pointes de vos seins levées Pour cet instant de trouble étrange Où l'on entend rire les anges Avant même de se toucher Pour cette robe que l'on frôle Ce châle qui tend vos épaules En haut des marches d'escalier Pour la lampe déjà éteinte Et la première de vos plaintes La porte à peine refermée Je vous aime | je vous aime (Jean Ferrat) (E) Pour vos dessous qui s'éparpillent Comme des grappes de jonquilles Aux quatre coins du lit semées Pour vos yeux de vague mourante Et ce désir qui s'impatiente Aux pointes de vos seins levées Pour ... |
![]() | Superbe et triomphante (Théophile Gautier)Superbe et triomphante Elle vint en grand apparat, Traînant avec des airs d’infante Un flot de velours nacarat: Telle qu’au rebord de sa loge Elle brille aux Italiens, Ecoutant passer son éloge Dans les chants des musiciens. Ensuite, en sa verve d’artiste, Laissant tomber l’épais velours, Dans un nuage de batiste Elle ébaucha ses fiers contours. Glissant de l’épaule à la hanche, La chemise aux plis nonchalants, Comme une tourterelle blanche Vint s’abattre sur ses pieds blancs. Pour Apelle ou pour Cléomène, Elle semblait, marbre de chair, En Vénus Anadyomène Poser nue au bord de la mer. De grosses perles de Venise Roulaient au lieu de gouttes d’eau, Grains laiteux qu’un rayon irise, Sur le frais satin de sa peau. Oh! quelles ravissantes choses, Dans sa divine nudité, Avec les strophes de ses poses, Chantait cet hymne de beauté! Comme les flots baisant le sable Sous la lune aux tremblants rayons, Sa grâce était intarissable En molles ondulations. Mais bientôt, lasse d’art antique, De Phidias et de Vénus, Dans une autre stance plastique Elle groupe ses charmes nus. Sur un tapis de Cachemire, C’est la sultane du sérail, Riant au miroir qui l’admire Avec un rire de corail; La Géorgienne indolente, Avec son souple narguilhé, Etalant sa hanche opulente, Un pied sous l’autre replié. Et comme l’odalisque d’Ingres, De ses reins cambrant les rondeurs En dépit des vertus malingres, En dépit des maigres pudeurs! Paresseuse odalisque, arrière! Voici le tableau dans son jour, Le diamant dans sa lumière ; Voici la beauté dans l’amour! Sa tête penche et se renverse Haletante, dressant les seins, Aux bras du rêve qui la berce, Elle tombe sur ses coussins. Ses paupières battent des ailes Sur leurs globes d’argent bruni, Et l’on voit monter ses prunelles Dans la nacre de l’infini. D’un linceul de point d’Angleterre Que l’on recouvre sa beauté : L’extase l’a prise à la terre; Elle est morte de volupté ! Que les violettes de Parme, Au lieu des tristes fleurs des morts Où chaque perle est une larme, Pleurent en bouquets sur son corps! Et que mollement on la pose Sur son lit, tombeau blanc et doux, Où le poète, à la nuit close, Ira prier à deux genoux. Théophile Gautier | Superbe et triomphante (Théophile Gautier) (E) Superbe et triomphante Elle vint en grand apparat, Traînant avec des airs d’infante Un flot de velours nacarat: Telle qu’au rebord de sa loge Elle brille aux Italiens, Ecoutant passer son éloge Dans les ... |
![]() | sous les jupes des filles (Alain Souchon)Elles, très fières Sur leurs escabeaux en l'air Regard méprisant et laissant le vent tout faire Elles, dans le suave La faiblesse des hommes, elles savent Que la seule chose qui tourne sur terre C'est leurs robes légères Alain Souchon La rue assourdissante autour de moi hurlait. Longue, mince, en grand deuil, douleur majestueuse, Une femme passa, d'une main fastueuse Soulevant, balançant le feston et l'ourlet ; Agile et noble, avec sa jambe de statue. Moi, je buvais, crispé comme un extravagant, Dans son oeil, ciel livide où germe l'ouragan, La douceur qui fascine et le plaisir qui tue. Un éclair... puis la nuit ! - Fugitive beauté Dont le regard m'a fait soudainement renaître, Ne te verrai-je plus que dans l'éternité ? Ailleurs, bien loin d'ici ! trop tard ! jamais peut-être ! Car j'ignore où tu fuis, tu ne sais où je vais, Ô toi que j'eusse aimée, ô toi qui le savais ! Charles Baudelaire - à une passante | sous les jupes des filles (Alain Souchon) (E) Elles, très fières Sur leurs escabeaux en l'air Regard méprisant et laissant le vent tout faire Elles, dans le suave La faiblesse des hommes, elles savent Que la seule chose qui tourne sur terre C'est leurs ... |
![]() | le regardNe vous lassez pas de me regarder, ne cessez pas de me désirer. Prenez-moi comme on cueille un fruit, dégustez moi avec délice et gourmandise, caressez mes lèvres à votre guise. Donnez moi vos lèvres chaudes ! Echangeons ce premier baiser pour un premier plaisir ... et ce deuxième baiser, plus mouillé, plus profond ... Je suis collée à vos lèvres ... et c'est bon ! Laissons nos langues se caresser, s'emmêler, se reconnaitre. Je vous sens trembler et je vous entends gémir. Sentez-vous mes seins qui sur vous se frottent doucement ? Sentez vous mes mains vagabondes qui sur vous se promènent et qui vous trahissent ? Vos mains sont douces et chaudes, vous sentez ? là ... plus bas ? ...Je suis prête ! Je vous offre mon corps de femme aux braises alanguies, parant mes deux seins lourds d’ombres douces, mourantes, ocres rouges sanguines, trouble appel de mon corps dans la nuit, Ma langue se fait saillie de mes lèvres entrouvertes, d’un désir si intense appuyé, infini, amenant à vous, ma chair nue, découverte, chaude. Sublimant cet instant, mon corps se fait dunes, courbes incendiaires, vagues de sable chaud, oasis brulant. Sous vos doigts pénétrants, n'hésitez pas à franchir mes humides frontières. Devenue faible proie, je glisse volontiers dans l’ultime, tenaillée de cette faim d’appétence animale, buvant au creux du corps, des replis de l’intime, l’oued libérateur, femelle de mon mâle. Je suis prête à me donner à vous tel un cadeau sucré ! Faites jaillir en moi le feu sacré, faites moi rougir de plaisir... Laissez-vous aller à votre plaisir ! C'est si bon de s’abandonner ! Sentez-vous ce plaisir qui monte, qui dure et s'éternise ? et ces frémissements qui n'en finissent pas ? Sentez-vous la chaleur de mon corps qui vous enveloppe doucement ? - Je veux que vous m'aimiez, sans retenue ! que vous fassiez de moi votre déesse ! Je veux être comblée de vos prouesses ! Dévorez ma peau avec de tendres baisers. Dites moi tout bas vos plus folles pensées. Emmenez moi au paradis. Donnez moi de la magie de la passion et du plaisir ! De votre corps, je veux tout ! Que vos lèvres me savourent, qu’elles me sucent, m’engloutissent. Que votre bouche déguste les épices de nos salives qui se mélangent. - Ne dissimulez rien ! J'aime vous sentir, sentir votre désir qui se dresse contre moi, Je veux que mes seins lourds qui vous troublent soient l’oasis de nos jouissances partagées. Je veux que mon corps chaud vous enveloppe, vous enflamme, qu'il vous brûle. - Venez là contre moi ! Je veux sentir votre sexe s'enfoncer dans ma chair, qu'il s'enfonce loin en moi, qu'il m'explore, me perfore, brutalement, sans concession. Je veux que vous me fassiez jouir, que vous m'enflammiez, que vous m'essouffliez, que vous me finissiez, Je veux que, dans mon nid parfumé, mouillé de mon nectar, vous vous libèriez en moi et que vous me donniez toute votre sève chaude, que vous me remplissiez de votre liqueur douce amère, qu‘elle jaillisse et coule le long de mes lèvres tout au fond de moi. Je veux que vous m'abreuviez de votre onction liquide, de votre miel d'homme, que vous m'inondiez de vous ! Sans attendre ... Aimons-nous ! Mon dieu ! Quelles caresses ! Je ploie, je dérive ..Je suis exsangue, écartelée! Je ne bouge pas, je tremble. Votre sexe raide bat la mesure de mon cœur affolé, bougeons dans nos chairs, profondément ! plus vite ! Mes muscles se contractent, des vagues de chaleur envahissent mon ventre. Tout bascule. Je m'ouvre tout entière pour vous. Venez ! ... Donnez moi tout ! ... Oui ! ... C'est si bon ! ... Votre jouissance est à moi. Qu'ils étaient doux ces instants de désirs partagés, avivés par ces mots impudiques à mon oreille murmurés. J'ai senti le plaisir au fonds de moi tressaillir, puis comme une eau vive ruisseler et jaillir, en soubresauts insaisissables dans mon corps brulant de l'attente fiévreuse de l'orgasme fulgurant. Délicieux plaisir de la chair, vertige des sens libérés. Vous avez ensorcelé votre belle aux jupons parfumés ! Vous êtes mon bel amant ! | le regard (E) Ne vous lassez pas de me regarder, ne cessez pas de me désirer. Prenez-moi comme on cueille un fruit, dégustez moi avec délice et gourmandise, caressez mes lèvres à votre guise. Donnez moi vos l& ... |
![]() | Approche-toi que je prenne ta bouche, Calice ouvert, rouge possession, Et que ma langue où vit ma passion Entre tes dents s'insinue et te touche: C'est une humide et molle profondeur, Douce à mourir, où je me perds et glisse; C'est un abîme intime, clos et lisse, Où mon désir s'enfonce jusqu'au coeur... -Ah ! puisse aussi t'atteindre au plus sensible, Dans son ampleur et son savant détail, Ce lent baiser, seule étreinte possible, Fait de silence et de tiède corail; Puissé-je voir enfin tomber ta tête Vaincue, à bout de sensualité, Et détournant mes lèvres, te quitter, Laissant au moins ta bouche satisfaite !.. J'attends tout de toi, tes mains, tes lèvres, ta bouche, Mes courbes se tendent du plaisir des étreintes, Je sublime cet instant et je ne dis mot, Je sens tout ton amour s'incruster sous ma peau Et mon âme fragile se mêle à la tienne. Je rêve de vos caresses, délicieuse sensation ou vibrante détresse, désir intense de votre virilité, qui s’insinue, s‘immisce, et me pénètre Jeu de vos mains sur mes seins, jeu de vos doigts plus bas, Venez vite vers mon jardin secret de parfums de désirs Ecartez vite ma robe de satin sur mes lèvres en offrande Je rêve de vos mains glissant le long de mes reins, caressant doucement mes seins Je rêve de vos fesses que j'effleure dans l’allégresse, que je palpe dans une caresse dans nos jeux pleins de tendresse Je rêve de vos lèvres qui me transmettent votre fièvre J'aime vos tendres caresses sur ma douce lingerie ! J’aime le contact soyeux sur mon entre cuisse J’aime ce doux tissu qui caresse ma fente Vous glissez entre mes jambes une main chaude et froide. Vous dessinez sur ma peau des oiseaux, des cascades, Vous soufflez des orages sur les méandres de mes veines, Vous faites porter ma voix plus loin que le ciel. Vous serrez nos corps jusqu’à la douleur. Vous dessinez dans le vide des arabesques d’or. Le sol, le tapis, deviennent un champ immense où votre voix me fait l’amour entre un cri et un soupir… Ma est bouche entrouverte, votre doigt glisse entre mes lèvres, pénétration brève Main tiède égarée, rondeurs serrées, sillon secret, fossettes affolantes fluidité de la soie, pudeur de mes cuisses, moiteur sous le tissu Main tiède affolée, sombre gorge, portes secrètes, faille offerte, chasteté de dentelle Frémissement si doux dans ma toison ma lingerie sert à m'offrir à vous et à colorer votre désir. Mes cuisses, douces comme la soie, se desserrent et vous sentez la ligne de partage de ma chair. Vos doigts vont se fermer sur le seul point du monde où se carbonisent des hauteurs entières de jour. Et c'est enfin la pleine rivière que vous remontez sans effort, parce que mes seins s'y élèvent comme deux cailloux à fleur d'eau. Un doigt, c'est trop peu. Deux, c'est mieux. Trois, je soupire. Quatre, je vous inspire. Cinq, j'expire Vous êtes dans mon ventre. Vous habitez soudain en moi. Digital en mon antre, comme un espace inconnu, une autre voie... A l'étonnement succède l'action, doigts brandis dans mon sexe en fusion, extrême onction Sueur, jouissance, passion ! D'une main habile vous vous invitez entre mes cuisses vous y prenez en coulisse une moiteur passagère, un parfum capiteux D'une main vous caressez, de l'autre vous pénètrez cet insondable gouffre, si avide de tendresse, Rougissante, je suis au supplice, et je rêve qu'en glisse, vos doigts fins effleurent mon clitoris Votre main caresse mon ventre chaud, glisse entre mes cuisses, effleure mes lèvres intimes, Mon corps languissant à un léger sursaut. Vous caressez avec douceur. Mes lèvres intimes s'attendrissent et s'ouvrent sous vos doigts Ma poitrine se soulève par saccades, ma respiration se fait haletante, poursuivez votre caresse, Enfoncez vos doigts plus profondément en moi, soyez encouragé par mes gémissements réguliers. Je suis proche de l’orgasme, tout mon corps se crispe sous l’effet du plaisir. Mes muscles se détendent, se contractent à nouveau, puis se détendent encore. De légers spasmes font tressauter mon corps glissante de sueur et de musc je pousse de petits cris de plaisir, puis un seul gémissement, plus aigu que les autres, j’achève de jouir quand votre main au maximum, s’enfonçe au plus profond de mon sexe brûlant. encore un ou deux sursauts puis je soupire longuement, comme soulagée d’avoir pu évacuer tout ces plaisirs par un orgasme. Vos doigts se font dentelle, effleurent à pas de loup, votre doigt avance encore, creuse, se faufile. Humidité abondante, majestueuse. Envie de vous perdre totalement entre mes lèvres. Votre main part à ma découverte, s'immisce un peu plus. Parfum de femme. L'orgasme est enfin là, merveilleux, en partage total. Il se fait rivière, fleuve, océan de volupté. Cris étouffés entre nos bouches. je ne connais pas votre nom... D'une main vous caressez, de l'autre vous pénètre cet insondable gouffre, si avide de tendresse, Entre mes cuisses tièdes, vous venez de glisser votre main, et d'instinct je m'ouvre pour que votre doigt s'insinue dans ma fentine suintante; Telle une chatte je ronronne, mais mes joues soudain virent a un beau rouge écarlate; Pour bien garder prisonnière cette main au creux de mon écrin, tu la serres comme dans un étau de tous tes muscles génitaux; Puis tu laisses échapper un soupir avant de m'inonder de ton miel. Mes doigts effleurent, s’attardent, puis s'introduisent. Deux caresses intimes. Tout ton corps se raidit, ta tête brinquebale, tu chavires, une coulée de plaisir se répand dans ton corps. tes muscles se contractent, ton cœur bat la chamade. Tu te mords les lèvres, Tes cuisses se resserrent et emprisonnent la main. Tu me fixes du regard ... et tu me souris Je sens sous mes doigts un endroit chaud et moite. l'humidité s'intensifie. Mon doigt est comme aspiré par cette fente glissante, il s'enfonçe entièrement dans des profondeurs inconnues, t'arrachant des gémissements à chaque pénétration. La tendre humidité , l 'émotion de tes sens. J 'effleure cette corolle qui est encore cachée, Cette rose orchidée qui veut que je l 'offense , Qui ouvre ses pétales mille fois désirés. De mon doigt je poursuis la ligne de ces lèvres Sublimes et si douces, imprégnées de ton miel, Qui me mènent tout droit au profond de ta fièvre, Puis lève ce bouton jusqu 'au septième ciel. Un bouton qui cede, ta robe que j'écarte, et sous mes doigts, soudain, une douce toison, pour un autre plaisir, douce exploration J'abandonne ta bouche et caresse ton ventre Un souffle, un gémissement, Un frisson, un soupir, Je te sens trembler et tu m'entends gémir. tes seins contre moi qui se frottent doucement... et je sens le velours de ta langue qui glisse en même temps sur ma peau enfiévrée... Audacieux, j'explore le plus petit recoin, jusqu'à venir me perdre au creux de ta féminité... Et ce plaisir qui monte, qui dure et s'éternise, et ces frémissements qui n'en finissent pas. Je ne sens ma main vraiment vivante que quand elle s’enfonce entre tes deux cuisses pour y chercher ton sexe qui se laisse découvrir comme un beau fruit dans l’herbe Ma main sculpte tes seins et l'autre te dessine. Aux flots de tes cheveux, tombant sur tes épaules, Je glisse mon visage et ma joue te ravine, Mes lèvres te goûtant, baisers que tu me voles. Un peu comme un aveugle, en te prenant les mains, Je te découvre en braille et cherche tes chemins. Comment me détacher, mes doigts que tu enserres, Le soc de ma charrue labourant en tes terres. Tu ronronnes féline et, mi-femme, mi-chatte, Tu me dis "je suis sage" et puis, d'un coup de patte, Tu m'affoles indécente et tu fais connaissance De mes sens en attente qui te sont renaissance. Tu es là, assouvie de nos folles amours, Tu rêves alanguie au fil de ce parcours, Mon livre entre tes doigts, repos de la guerrière, Pour que ton âme vaque en vague cavalière. Ma main t'entre-baille, vivante rose de cyprès, et tout de suite travaille, d'un doigt léger, le clitoris. Fin chef-d'œuvre de la nature, vit d'oiseau, pine en miniature, bouton subitement durci, qui, dans l'écartement des lèvres, tout baigné d'amoureuses fièvres, dresse la tête et bande aussi. Ma main tout doucement, se pose sur ton genou, Elle reste là, figée, n’ose pas d’avantage, Se permettre autre chose serait un rêve fou, pourtant tant de trésors et tant d’autres rivages. Et voilà que ma main se permet une avance, elle doit se sentir bien car elle s’arrête à nouveau, L’endroit est doux et chaud et mérite une danse, une cuisse qui vibre, rien ne sera plus beau. Mais pourtant sans attendre elle remonte un peu plus, sous la jupe à présent la voici qui découvre, Comme un léger barrage en un bout de tissu, sans frapper à la porte la voilà qui l’entrouvre. La main a dû trouver là sa destination, car elle ne bouge plus de cet endroit divin, Et voilà qu’elle s’endort dans un léger frisson, rêvant à d’autres lieux, et à d’autres câlins. ma main tremblante avance vers tes flancs. Contact. Douceur. sur ton ventre, peau de pèche velouté fragilité Contact soyeux. Découverte. Ma main glisse et s'égare, tes cuisses s'ouvrent. mes doigts explorent cet univers inconnu, rêvé. Sensation douce du pulpeux de ce lieu secret, si délicatement offert. Mes doigts gênés s'égarent et avancent en terre inconnu. Raidissement soudain de ton corps, tétanie passagère. Regard vers tes yeux, mon amour ... C'est bon ? Encore ? Je continue ... ? C'est toi qui le demande, tu diriges ma main, mes doigts, les fait s'enfoncer plus loin, plus doucement, les fait remonter... glissant sur le haut, vers le bas... Tu me nommes les partie que je touche... Sous mes doigts, les mots prennent du relief, de l'humidité, du sens et deviennent gémissements, petits souffles, petits cris rauques de plaisir. Ouvre tes jambes, prends mes flancs. Dans ces rondeurs blanches et lisses, ouvre tes genoux tremblants … ouvre tes cuisses, ouvre tout ce qu’on peut ouvrir Dans les chauds trésors de ton ventre, j’inonderai sans me tarir L’abîme où j’entre. Source d'amour, fontaine de douceur, joli petit ruisseau apaisant toute ardeur, mal et langueur ô lieux solacieux et gracieux séjour délicieux, voluptueux, plus que tout autre au monde Petit sentier qui droit mène à la bonde d'excellent bien et souverain plaisir, Heureux sera cil duquel le désir contentera qui prendre te pourra et qui de toi pleinement jouira Je te salue, Ô merveillette fente, qui vivement entre ces flancs reluis; Je te salue, Ô bienheureux pertuis, qui rend ma vie heureusement contente! C’est toi qui fais que plus ne me tourmente l’archer volant qui causait mes ennuis; T’ayant tenu seulement quatre nuits Je sens sa force en moi déjà plus lente. Ô petit trou, trou mignard, trou velu, D’un poil folet mollement crespelu, Qui à ton gré domptes les plus rebelles: Tous vers galans devraient, pour t’honorer, A beaux genoux te venir adorer, Tenant au poing leurs flambantes chandelles! Pierre de Ronsard (1570) | (E) Approche-toi que je prenne ta bouche, Calice ouvert, rouge possession, Et que ma langue où vit ma passion Entre tes dents s'insinue et te touche: C'est une humide et molle profondeur, Douce à mourir, où je me ... |
![]() | effeuillage (07)Sous les flots de satin savamment entr’ouverts,Ton sein s’épanouit en de pâles luxures. Ta bouche délicate aux fines ciselures Excelle à moduler l’artifice des vers Le reflet des saphirs assombrit tes yeux bleus, Et l’incertain remous de ton corps onduleux Fait un sillage d’or au milieu des lumières. Quand tu passes, gardant un sourire ténu, Blond pastel surchargé de parfums et de pierres, Je songe à la splendeur de ton corps libre et nu. Ta robe a des frissons de festins somptueux, Et, sous la majesté de la noble parure, Fleurit, enveloppé d’haleines de luxure, Lys profane, ton corps pâle et voluptueux. ... Sous ta robe, qui glisse en un frôlement d'aile,Je devine ton corps, les lys ardents des seins, l'or blème de l'aisselle, Les flancs doux et fleuris, les jambes d'Immortelle, Le velouté du ventre et la rondeur des reins. Renée Vivien J’aime le naturel, la soie et la dentelle Ou alors rien du tout, excitante et rebelle J’aime savoir votre esprit excité, Ai-je des dessous ou suis-je dénudée ? A vous de deviner ! Mes nuits pour vous sont églises de dentelles, Mes jours, temples de satin. Vos yeux me rendent belle. Mes dieux seront vos mains. Mes minutes sont prières de désir. Mes secondes, suppliques vers vous. Mes baptêmes seront vos sourires. Mes eucharisties, à vos genoux. Mes confessions sont d’impudeur. Mes crucifixions, dans votre lit. Vos homélies me feront peur. Vos absolutions, folie. Dans un paradis bien terrestre, Nous errerons du soir au matin. De mon corps vous serez le mestre : Je vous garde au creux de ma main. Déshabillez-moi, Oui, mais pas tout de suite, pas trop vite Sachez me convoiter, me désirer, me captiver Ne soyez pas comme tous les hommes, trop pressés. Et d'abord, le regard Tout le temps du prélude ne doit pas être rude, ni hagard Dévorez-moi des yeux, mais avec retenue Pour que je m'habitue, peu à peu... Sachez m'hypnotiser, m'envelopper, me capturer Avec délicatesse, en souplesse, et doigté Choisissez bien les mots, dirigez bien vos gestes Ni trop lents, ni trop lestes, sur ma peau ... Mais d'où provient cet art que vous exercez sur moi, cette prouesse ? Je fonds sous vos mains exquises et tremble de la tête aux cuisses ! Je me découvre fougueuse, sauvage et tigresse ! Des hommes, j'en ai connu, sans compter, je l'avoue, Mais aucun ne saurait vous égaler, il n'y a de plus ardent et a la fois doux, Mes compliments, mon très cher, et mes émois, acceptez-vous ? Votre indécence me plaît ! ... Vous avez gagné ! Je suis frémissante, et offerte De votre main experte, allez-y... Déshabillez-moi, Maintenant tout de suite, allez vite ! Sachez me posséder, me consommer, me consumer Déshabillez-moi, conduisez-vous en homme Soyez l'homme... Agissez ! Déshabillez-moi vite ! ... Et vous ... déshabillez-vous ! Juliette Greco - Robert Nyel Ôtez vite ma dentelle ! Cette nuit est à vous, Conduisez-moi a l’Olympe, A l’étreinte là où s écoule le divin, Partons dans les brumes, enrobées de satin de lune, Dévoilez les courbes de ma chair, Celle d’une blonde pour vous plaire, Vite menez moi dans le firmament, Où la jouissance, berce les amants, Corps à corps vivant la passion, Que s’imprègnent les parfums de pulsion, Vous serez mon seigneur , et moi juste une fleur, Que cette nuit soit éternelle, enivrant le ciel, Où je verserai des larmes prunelles, Menez moi à l’orgasme sous vos baisers, La nuit tombe, voilà une belle soirée Effeuillez moi Doucement Tendrement De mes entraves libèrez moi. Retirez ma lingerie fine et douce, pleine de mon odeur, de mon désir de vous Pleine de vos mains, de vos lèvres, de votre sexe, et de ma faim, de ma soif de plaisir, Patiemment Écartez le pétale de mes émois, De la caresse de votre doigt Sur le capitule blanc De mon corps qui se tend Recueillez son frisson, D'un baiser brûlant Abreuvez vous de mon abandon. L'âme enfin apaisée Je dépose à vos pieds Les débris de mes armes Dans la joie de mes larmes. Et jusqu'au soleil de mon corps Luisant de la prière de nos "encore" Effeuillez moi vite Aphrodisia - Nathalie Racine Faites vite tomber ma robe qui glisse consentante, vous offrant mon corps de femme aux braises alanguies, parant mes deux seins lourds d’ombres douces, mourantes, ocres rouges sanguines, trouble appel dans la nuit. Relevez ma lingerie, que j'écarte déjà pour que vous veniez en moi, pour vous glisser en moi. Ma langue se fait saillie de mes lèvres entrouvertes, d’un désir si intense appuyé, infini, vous amenant ma chair nue, découverte, balayée par un vent brulant de désir amoureux. Éclairé des étoiles sublimant cet instant, mon corps déjà se fait dunes, courbures incendiaires, vagues de sable chaud, oasis brulant sous vos doigts pénétrants mes humides frontières. Devenue faible proie, je suis prête à glisser dans l’ultime, tenaillée de cette faim d’appétence animale, buvant au creux du corps, des replis de l’intime, l’oued libérateur, femelle de mon mâle. Ne vous lassez pas de me regarder, ne cessez pas de me désirer, prenez moi comme on cueille un fruit, Dégustez moi avec délice et gourmandise, effeuillez mon corps onctueux dans un soupir, caressez mes lèvres à votre guise. Je me donne à vous tel un cadeau sucré, Faites jaillir en moi le feu sacré, faites moi rougir de plaisir... Laissez-vous aller à votre plaisir ! C’est si bon de s’abandonner ! Donnez moi vos lèvres chaudes ! Echangeons un premier baiser pour un premier plaisir, un deuxieme, plus mouillé, plus profond ... Chut ! ne dites plus rien. Laissons nos langues se caresser, s'emmêler, se reconnaitre. Sentez-vous la chaleur de mon corps contre le votre ? Je vous sens trembler et je vous entends gémir. Sentez-vous mes seins qui sur vous se frottent doucement ? Sentez-vous mes mains vagabondes qui remodèlent votre corps ? Sentez-vous ce plaisir qui monte, qui dure et s'éternise ? et ces frémissements qui n'en finissent pas ? Et maintenant, Dites moi tout bas vos plus folles pensées. Aimez moi sans retenue. Faites de moi votre deesse Devorez ma peau avec de tendres baisers. Donnez moi de la magie de la passion et du plaisir De votre corps, je veux tout ! Que vos lèvres me savourent, qu’elles me sucent, m’engloutissent. Que votre bouche déguste les épices de nos salives qui se mélangent. Entre les draps, toute nue, comblez moi de tes prouesses Je veux que mes seins lourds que vous caressez et qui vous troublent soient l’oasis de nos jouissances partagées. Je veux que mon corps chaud vous enflamme, qu'il vous brûle. Et que, dans mon nid parfumé mouillé de mon nectar, vous vous libériez en moi et m'infusiez toute votre sève chaude Dressez-vous bien votre sexe, Enfoncez-vous dans ma chair, Enfoncez-vous loin en moi, pénètrez moi, explorez moi, Perforez moi, Investissez moi, brutalement, sans concession, Faites moi jouir, Enflammez moi, Essoufflez moi, Finissez moi, Et vous, Offrez moi votre liqueur douce amère, Qu‘elle jaillisse et coule le long de mes lèvres au fond de moi. Abreuvez moi de votre sève, de votre onction liquide, Lâchez-vous ! Jouissez en moi ! Maintenant ! Faites jaillir votre miel d'homme ! Inondez moi de vous ! Oui ! ... C'est si bon ! Ma lingerie, tachée de votre jouissance et de la mienne garde les coulures chaudes de notre orgasme joyeusement partagé Cette lingerie, si remplie de nous deux, me fera comme un souvenir le jour durant. Aimez moi, Un peu, Beaucoup, Passionnément A la folie Et même pas du tout, Mais aimez moi encore... Si vous venez, je prendrai vos lèvres dès la porte, Nous irons sans parler dans l'ombre et les coussins, vous m'y ferez tomber, longue comme une morte, Et, passionnément, vous chercherez mes seins. A travers mon bouquet de voile, votre bouche Prendra leur pointe nue et rose entre deux fleurs, Et m'écoutant gémir du baiser qui les touche, vous me désirerez, jusqu'aux pleurs, jusqu'aux pleurs ! Lucie Delarue-Mardrus ... Je ne portais rien sous mon chemisier, Il devait d'en rendre compte car il regardait avec insistance cette partie de mon anatomie et je m'amusais à sentir son regard qu'il essayait de faire discret sur mes seins. Je lui pris doucement la main et la posa sur mes rondeurs. Il me caressa à travers la soie. Il maintenait ses doigts sur mon corsage. Je défis un premier bouton, lui demandait de continuer. il s'appliqua à poursuivre le travail commençé degageant mes deux belles poitrines, lourdes et fermes à la fois, Il pris et caressa mes seins. L'entrée en matière était faite. Il m'invita dans sa chambre Pendant qu'il me deshabillait, je cherchais ma nuisette dans mon sac Je la lui donnais en lui suggerant de me la mettre lui-meme Il s'empara de la nuisette, la passa au dessus de ma tête et l'ajusta sur ma poitrine. une magnifique nuisette tout en satin jaune paille très fluide le haut épousait la forme de mes seins comme un soutien gorge. Ses doigts glissaient sur le satin avec de longs va et vient puis il descendit sa main plus bas, juste sur ma fente. Le tissu devenait manifestement mouillé. Je ne me pressais pas. Je commençais à soupirer sous ses caresses. Il glissa ses doigts sous la soie et commença à me masturber. Je gemissais. Il écarta le satin dévoilant ma vulve toute mouillée. Il introduisit son index et le fit coulisser de plus en plus profondemment. Il alternait caresses profondes et sensuelles. jusqu'à mon orgasme. Je le regardai alors avec insistance. Il me prit alors la main pour que nous nous glissions dans son lit. LUI Ta robe a des frissons de festins somptueux, Et, sous la majesté de la noble parure, Fleurit, enveloppé d’haleines raffinées, Lys profane, ton corps pâle et voluptueux. Sous les flots de satin savamment entr’ouverts, Ton sein s’épanouit en de pâles luxures. Ta bouche délicate aux fines ciselures Excelle à moduler l’artifice des vers Le reflet des saphirs assombrit tes yeux bleus, Et l’incertain remous de ton corps onduleux Fait un sillage d’or au milieu des lumières. Quand tu passes, gardant un sourire ténu, Blond pastel surchargé de parfums et de pierres, Je songe à la splendeur de ton corps libre et nu. Sous ta robe, qui glisse en un frôlement d'aile, Je devine ton corps, les lys ardents des seins, l'or blème de l'aisselle, Les flancs doux et fleuris, les jambes d'Immortelle, Le velouté du ventre et la rondeur des reins. Renée Vivien A l'approche de ses pas, rayonnement de lumière, son corps et son parfum envahissent l'alcôve. Etoffe légère, délicate et de soie les lueurs du soir, la font étinceler. Je découvre par transparence, des pointes en tension Frôlés par ce doux tissu, captant mon attention Mes yeux suivent le parcours de ses courbes tendres Jusqu'à un si doux velours, où j'aimerais m'étendre. Sous ce voilage transparent, son corps dévoilé Me fait frissonner d'émoi, désirs éveillés Bouffée de chaleur en moi, coeur en cavalcade Lorsque je vois ses cheveux ainsi, tomber en cascade. S'il te plait, laisse tomber ton voilage, dénude ton corps De ma bouche qui butine, laisse moi jouer des accords Musique douce aux oreilles, ta peau qui frissonne Viens te perdre dans mes bras, déjà minuit sonne. Un bruit feutré de tissu qui tombe sur le sol. Un bruit d'élastique. Un silence. Elle est là, tout près, je sens son parfum qui m'ennivre. je n'endends plus rien. Le silence dure une éternité. le contact d'une main. Je tressaille. l'autre main sur mon ventre. Sa chaleur m'envahit. Mon corps se raidit. Je sens des gestes lents. sa peau qui glisse contre la mienne, ses jambes nues qui s'enroulent autour de mes cuisses. C'est ainsi que cela a commencé. Le jupon vole, vole au vent Deux étoffes blanches sur un fil Flottent et s’ébattent dans les champs. Le jupon gonfle, taille épinglée, l’Autant s’engouffre dans le plissé. Au col retenue, la chemise enfle, Les pans au vent prêtent leurs flancs. Dans une bourrasque, ils se délivrent De l’amidon des jours passés. Volutes blanches sur ciel d’orage La terre brûle sous les pieds Femme légère, homme volage Rouleaux de paille, herbe coupée. L’épouvantail est habillé Les pinces à linge restent bouche bée. Chrysalide Deux pouces aux courbes de tes hanches Ont dénoué ton dernier lien Faisant couler en avalanche Tous mes versets de parnassien. Et du triangle de tes lèvres Se faisant là plus ingénu, C’est en accès de grosse fièvre Que je te vois là, toute nue. Couvrez ce sein, que je ne saurais voir. Par de pareils objets les âmes sont blessées, Et cela fait venir de coupables pensées Moliere (Tartuffe) Jeu de mains. Doigts qui apprennent à se connaître. Au plus pressé. dessous de chemisier, dessous de dentelles. Effeuillage rapide, une main qui longe un bas, une jambe qui se releve. une jupe qui s'écarte, qui s'apprivoise, qui se remonte. Tendresse et sauvagerie mêlée. Les rondeurs se dégustent, une main sur un sein. un doigt sous l'élastique, douce pénetration. Vient le soyeux intense, le charnel infini. Le paradis moite qui ouvre grand ses portes. Profondeur abyssale, le sang qui monte. Jouissance liberée, jouissance partagée. Déferlement. Tout le bonheur du monde en un instant. Amour, qui se dévêt, aux mains fines et se pare Des approches du soir, sur son corps en émoi, Dégrafe ses bas noirs, d’un petit rien de soie, Sur ses cuisses de marbre au toucher de Carrare. Elle roule à ses pieds ses ombres de nylon Et telle une caresse, aux secrets de son dos, Fait glisser doucement le reps de son jupon, Me faisant voir du ciel les anges et leur tondo. Alors, à demie nue, de ses doigts délicats, Egrenant un à un les clips de son corsage, De dentelle de nuit, en sorte de panca, Fait rejaillir du temps, ses plus beaux avantages. Et là, vierge de tout, ses cheveux réveillés Sur un vélin hyalin de mue de chrysalide, S’étirant mollement en chant de volupté Elle se fait chatterie de plaisirs de sylphide. Moietmoi La main de Jeanne habile, entre pouce et index, attaque mon pantalon en peu de temps ouvert. je relève sa robe pour permettre à mes doigts de se frayer passage sur cette peau si fine dans la fine dentelle de ses dessous humides. Jeanne a tôt fait de saisir mon vit et lui faire prendre l'air Quand cette chose est dehors, elle appartient au monde elle n'est plus à nous-même mais à la terre entière Pénétrant d'un seul coup la tiédeur de l'atmosphère elle devient le pivot de rotation de tout l'univers Sentant s'ouvrir à moi sa douce intimité ma main s'invite à la douceur des chairs. Le sang afflux si fort dans nos parties secrètes, que le rythme de nos cœurs affolés nous chavire déferlante vague au-dedans de nos corps enlacés. À terre nous voici ; étendus dans la paille et l'odeur animale. Nos bouches sont collées, l'une sur l'autre et l'autre sur elle ; langues mouvantes dans la bouche de l'autre. Notre désir s'exprime par les bouches et les ventres ; deux points d'énergie pure qui annihilent les corps pour n'en plus faire qu'un pôle où le plaisir explose... Glissant le long de ma cuisse : gluant et rétréci, comme pas fier de lui, le voici oublié et vite emmitouflé dans son nid de coton. L'intimité de Jeanne aussi est bien vite à l'abri entre ses cuisses chaudes, recouverte par l'étoffe de ses jupes rabattues. Je découvre par transparence, tes tétons en tension Frôlés par ce doux tissu, captant mon attention Mes yeux suivent le parcours de tes courbes tendres Jusqu'à un si doux velours, où j'aimerais m'étendre. Sous ce voilage transparent, ton corps dévoilé Me fait frissonner d'émoi, désirs éveillés Bouffée de chaleur en moi, coeur en cavalcade Lorsque je vois tes cheveux ainsi, tomber en cascade. S'il te plait, laisse tomber ton voilage, dénude ton corps De ma bouche qui butine, laisse moi jouer des accords Musique douce aux oreilles, ta peau qui frissonne Viens te perdre dans mes bras, déjà minuit sonne. Rondeurs de satin, courbes, contre-courbes, vertiges, tendresse, offrande, petites jupes affolantes, chemisiers échancrés, Et sur le cintre, ta robe de nuit. Etoffe légère, délicate et de soie, tenue par de fines bretelles A l'approche de tes pas, rayonnement de lumière, ton corps et ton parfum envahissent l'alcôve. Debout, face au miroir, tu saisis des deux mains le bas de ta robe courte et lève les bras au ciel, laissant apparaître, étape après étape, de longues jambes divines, une culotte coquine, un ventre trop charnel et des seins à croquer. mouvement des seins, ouvertures, cambrures, tressaillements, Tu défais un bouton, un deuxième, le troisième et le suivant. Tu degraphes ton soutien-gorge, et à pleines mains, empaume les globes de mon supplice, Regards vers le miroir, tu souris, à l'image de ton corps. Tes dessous tombent à terre et ta culotte suit, Tu es nue. "Dis moi que je suis belle" Saisissant une bretelle de ta chemise de nuit, tu jauges, tu parcours, et semblant satisfaite, tu insères tes mains au bas de ton étoffe pour enfourner sa tête et y glisser ton corps. volupté exquise de la soie sur la peau. Doucement se dénuder, pour mieux se revêtir. Puis tu viens vers le lit ou je suis Je ferme les yeux. Un bruit feutré de tissu qui tombe sur le sol. Un bruit d'élastique. Un silence. Tu es là, tout près, je sens ton parfum qui m'enivre. je n'endends plus rien. Le silence dure, longtemps. le contact de ta main. Je tressaille. l'autre main sur mon ventre. Ta chaleur m'envahit. Mon corps se raidit. Je sens des gestes lents. mon pyjama qui glisse furtivement vers le bas, tes jambes nues qui s'enroulent autour de mes cuisses, enveloppées de la soie de ta chemise. Tu t'allonges sur moi. Je n'y tiens plus. Je suis à toi ! Permet que je te dévêtisse Offre moi ce doux privilège De faire durer ce pur délice Que pour rien au monde je n'abrège Sentir sous le tissu tendu Le désir qui prend de l'ampleur Mais avant que de te voir nu Deviner toute ta saveur Laisser ma paume nonchalamment Caresser l'intime indécence Te sentir devenir gourmand Que j'admire toute sa prestance Tu n'aspires plus à autre chose que de me livrer à l'air libre Sa superbe impudeur éclose Pour que j'en apprécie la fibre Je ne me ferai pas prier Pour l'envelopper de ma main Et si tu vois mes yeux briller Occupe toi de mes deux seins Il te suffit de me frôler Pour que je palpite corps et âme D'espièglement me taquiner Pour que sous tes lèvres je me pâme Mise à nue voici que frémit La généreuse jaillissante A sa vue tout mon corps gémit D'envies coquines et frétillantes Lâchant le frein de mes ardeurs Tandis que mes sens tu affoles Je passe la vitesse supérieure De mon désir qui caracole Je lisse ce grand bois chéri De haut en bas de bas en haut Lustré choyé et tout ravi Qu'on prenne soin de le faire beau Le coquin se fait audacieux Et s'aventure entre mes lèvres Je sens son élan impérieux M'envahir d'une douce fièvre Ma langue autour de lui s'enroule Alors qu'il sonde mes profondeurs Et que la tiédeur de deux boules La pulpe de ma peau effleure Puis subtilement tu t'introduis Dans un incandescent fourreau Je ne peux retenir un cri Sous la fougue de tes assauts Je me cambre gémis supplie Sous tes ravageuses poussées Différant cet instant béni Qui aux cieux va me transporter Soudain tout geste tu suspends Lové au plus profond de moi Sans pudeur j'explose et je fend Le silence de tous mes émois Jouissant de me voir succomber Tu reprends ta danse sauvage Puis tour à tour plus raffinée C'est comme un enivrant voyage Propulsée aux plus hauts sommets Par de prodigieux coups de maître Je te chevauche usant du fouet Des mots brûlants que je te prête Je sens ma monture s'emballer Et un désir presque furieux D'encore plus profond m'empaler Sur ce somptueux totem en feu J'égare les rennes je perd le nord Et toute notion de mesure Voici que bat tempête à bord Mais le mas garde fière allure Je sens jaillir l'apothéose Mettant à vif l'indomptable Qui soudain à l'air libre explose D'un sublime bouquet final sylseasun@hotmail.fr | effeuillage (07) (E) Sous les flots de satin savamment entr’ouverts,Ton sein s’épanouit en de pâles luxures. Ta bouche délicate aux fines ciselures Excelle à moduler l’artifice des vers Le reflet des saphirs ... |
![]() | mon bien aiméJ’aime le naturel, la soie et la dentelle Ou alors rien du tout, excitante et rebelle Je suis comme cette feuille, toute de dentelles vêtue Révélant mes courbes à ton œil amoureux m’effleurant, lentement, jusqu’à nu. Je suis comme cette feuille qui rougit dans un long frisson et s’enflamme tel un buisson, désespérant d'être cueillie Je suis comme cette feuille qui tourbillonne autour de toi pour finir délicatement mon vol léger, là, posée sur toi, fragile au creux de tes bras, pour y rester une nuit. Combinaison de soie, de dentelle, de couleur Douce caresse de ma douce lingerie ! J’aime me sentir pleine du désir de mon homme J’aime savoir ton esprit excité, Ai-je des dessous ou suis-je dénudée ? Mon corps frémit déjà sous le satin, Eveil de sensations troublantes sur mon sein, Ça lisse, ça crisse, ça glisse ! J’aime ce contact soyeux sur mon entre cuisse Ce frottement indécent m’excite. J’aime ce doux tissu qui entre dans ma fente Ma douce lingerie est prête à glisser consentante, offrant mon corps de femme aux braises alanguies, Parant mes deux seins lourds d’ombres douces, mourantes, mon corps se fait dunes, courbures incendiaires,Sous tes doigts pénétrants mes humides frontières. Devenue faible proie, prête à glisser dans l’ultime, tenaillée de cette faim d’appétence animale, Buvant au creux de mon corps, des replis de l’intime, L’oued libérateur, femelle de mon mâle. Effleure-moi avec tes mots. Tourmente moi donne moi chaud J'ai besoin d’amour cette nuit, que tu viennes à moi sans faire de bruit… J'ai envie de toi ! Mon amour !Viens ! Vite ! | mon bien aimé (E) J’aime le naturel, la soie et la dentelle Ou alors rien du tout, excitante et rebelle Je suis comme cette feuille, toute de dentelles vêtue Révélant mes courbes à ton œil amoureux m’effl ... |
![]() | Parfum d'alcôveDeux corps qui se rapprochent, se touchent, se serrent. des vêtements qui se froissent, parfum de baisers. mains qui fourmillent. Chaleur. Suffocation. Une robe qui se relève, Un pantalon qui tombe, une culotte de soie qui s'etire. Une main qui caresse, explore, écartèle, Précipices de saveurs. une main fine qui s'agrippe dans la chevelure poivre et sel, deux corps qui se frottent, se fondent l'un dans l'autre Pénétration. glissements de chairs Elle empoigne, griffe, se harnache, Râles, bruits de succion, parfums d'orgasme. Quelques aller-retour, râle assourdissant. Décharge. | Parfum d'alcôve (E) Deux corps qui se rapprochent, se touchent, se serrent. des vêtements qui se froissent, parfum de baisers. mains qui fourmillent. Chaleur. Suffocation. Une robe qui se relève, Un pantalon qui tombe, une culo ... |
![]() | Tu es ma Terre, je suis ton roi (Sweetgen)Grain satin et soyeux de ta peau me donnent frissons, douceur exquise. Quand mes mains, ma langue, ma bouche, de ton corps proie soumise, se repaissent à ne plus faim ! Tu es ma Terre, je suis ton roi, Tes courbes sont comme océans et mers à dompter, Mouvements de tes hanches, comme flots déchaînés, Tu es la Mer, je suis ton roi, comme Poseidon vivant en toi. A ta fontaine d'Amour je veux m'arrêter, Y assouvir ma soif de désir, Tu es fontaine de l'Amour, je m'y baigne comme aux beaux jours... sweetgen | Tu es ma Terre, je suis ton roi (Sweetgen) (E) Grain satin et soyeux de ta peau me donnent frissons, douceur exquise. Quand mes mains, ma langue, ma bouche, de ton corps proie soumise, se repaissent à ne plus faim ! Tu es ma Terre, je suis ton roi, Tes courbes sont ... |
![]() | Que mes lèvres t'enflammentDe ton corps je veux tout. Que mes lèvres t'enflamment te savourent, te sucent, et nous engloutissent. Ma bouche déguste tes épices, crie le plaisir de nos corps De nos salives qui se mélangent. De mes seins lourds et chaleureux qui t'affolent, qui t’excitent Je veux qu’ils soient l’oasis de nos orgasmes Je veux me soumette à tes assauts Que de mon soleil t’enflamme, qu'il te brûle, te vide de ton corps. Que dans mon nid parfumé d’encens, je te mouille de mon nectar. Que tu puisse, tel un Phoenix, renaître de tes cendres. Fais moi retrouver ce frisson ultime De tes mains sur ma peau Retrouver le bouillonnant tumulte De mes sens éveillés. Quand tu te glisses en moi Je quitte un peu le monde Et je t'entraine avec moi Pour éclairer notre nuit. Luciano - Bertino le Pascalois | Que mes lèvres t'enflamment (E) De ton corps je veux tout. Que mes lèvres t'enflamment te savourent, te sucent, et nous engloutissent. Ma bouche déguste tes épices, crie le plaisir de nos corps De nos salives qui se mélangent. |
![]() | donne moi (Christian Bailly)Donne-moi ce tout petit peu de toi qui vaut tant pour moi, L'extrait, L'intime, Le sublime de ton corps d'homme. Donne-moi, de tes fascinants atours, la preuve de ton amour, L'élixir, L'essence, La quintessence de ta chair amoureuse. Donne-moi, de tes viriles splendeurs, ce qui fait mon bonheur, Le divin, Le céleste, Le zeste, de tes désirs de mortel. (Christian Bailly) je suis chaude comme un four J'ai envie de toi mon amour ! je ne peux pas tenir plus longtemps Faisons l'amour ici, maintenant ! | donne moi (Christian Bailly) (E) Donne-moi ce tout petit peu de toi qui vaut tant pour moi, L'extrait, L'intime, Le sublime de ton corps d'homme. Donne-moi, de tes fascinants atours, la preuve de ton amour, L'élixir, L'essence, La quintessence de ta cha ... |
![]() | l’odeur de son corps (Arthémisia)J'aime l’odeur de ses mains quand il me caresse, de liqueurs et de sucre mêlés ; J'aime l’odeur de son corps quand il s’approche, d’animal aux aguets et de végétaux mêlés ; J'aime l’odeur de ses draps quand je m’y glisse, de fraîcheur et propreté mêlées ; J'aime l’odeur de son sexe quand il me pénétre, nos corps entremêlés. Arthémisia | l’odeur de son corps (Arthémisia) (E) J'aime l’odeur de ses mains quand il me caresse, de liqueurs et de sucre mêlés ; J'aime l’odeur de son corps quand il s’approche, d’animal aux aguets et de végétaux m&eci ... |
![]() | recueillement (Germain Nouveau)Elle était à genoux et montrait son derrière Dans le recueillement profond de la prière. Pour le mieux contempler j'approchai de son banc: Sous la jupe levée il me sembla si blanc Que dans le temple vide où nulle ombre importune N'apparaissait au loin par le bleu clair de lune, Sans troubler sa ferveur je me fis son amant. Elle priait toujours. Je perçus vaguement Qu'elle bénissait Dieu dans le doux crépuscule. Et je n'ai pas trouvé cela si ridicule. Germain Nouveau | recueillement (Germain Nouveau) (E) Elle était à genoux et montrait son derrière Dans le recueillement profond de la prière. Pour le mieux contempler j'approchai de son banc: Sous la jupe levée il me sembla si blanc Qu ... |
![]() | l'émotion de la chairTissus qui se dérobent. l'émotion de la chair. Sous l'écume de chaque mot, l'océan sensuel, J'entre en elle en douceur comme on entre dans la vague. Mon corps dans son corps. Elle se cambre vers moi. cette plénitude que caresse mon souffle. Chaude comme un oiseau. Dans l'été indien, la chaleur de nos corps Je suis en elle comme on est dans la vague. Courtisane lascive et soumise, au rythme de mon corps, elle se plie sans effort. Au plus profond d'elle, mon sceptre devient roi, se fondre et se confondre Et n'être qu'un, bien qu'étant deux Se perdre dans l'espace immense Oiseaux légers au gré du vent. Perdre doucement connaissance Nous nous frôlons l'un dans l'autre, nous glissons dans nos chairs. Jusqu'au bout de la nuit il n'y a que nos corps. le flux et le reflux, et de brefs murmures. Comme une plainte. Comme un chant. La douceur de l'autre. Je m'enfonçe, tu me guide, de ta tendresse. De ton envie. Je m'enfonce en elle, la penetre, la comble, son ventre est en feu. Je me retire, laissant le vide. Elle se débat, et me reprend passionement Mon corps collé au sien, je la pénètre de nouveau, totalement. Un glissement onctueux, une penetration lente Un frottement délicat. J'ondule, elle m'aspire, je râle, elle gémit. Elle me serre, me dévore. Je m’enfonce ... loin, très loin. Elle m’enroule, me défait, je plonge, me retire. le flux et le reflux, les montées jusqu'au ciel, tout à coup suspendues, et puis la redescente voluptueuse des mille et une nuits. Je me donne, elle me prend, ronronnements, feulements. Je suis sa flèche, fichée dans sa chair, son corps est frémissant, tendue comme un arc je remue en elle la terre et le feu, la mer et le vent. Elle me sent grossir, durcir et m'allonger, investir son ventre chaud Ses jambes écartées pour mieux me recevoir, ses jambes resserrées pour mieux me retenir la jouissance qui monte en elle femme révélée. je l'investis, brutalement, sans concession, je la finis. Elle jouit. Enflammée jusqu'au cœur. Elle est essoufflée. Son corps respire, sa chair s'ouvre et se ferme comme un cœur palpitant, les draps qui se froissent, ses pensées qui s'agitent et vadrouillent vers mille rêves impudiques. Je la regarde, la touche, elle soupire Je goûte, la sueur qui perle à sa peau rougissante, son goût de femme, son odeur, sa chaleur, sa bouche affamée qui cherche mes baisers. Le ciel glisse vers le soir, remonte le matin. Je caresse tes joues empourprées de lumière. Tes oreilles bourdonnent. Ta tête s'embrase. Jusqu'à l'épuisement. Rien d'autre jusqu'au silence. Le point jamais atteint. Nous nous aimons. Il n'y a pas de fin. Elle est chaude et mouillée. Je m'enfonce en elle, lentement, je glisse dans son ventre. Elle m’aspire de ses muscles, me presse, je ressors, poussa encore plus profondément. Je l’entends gémir et cela m’excite. Je m'enfonçe encore plus loin dans son puit chaud et humide. Elle m'aide dans mes va et viens. Je sens que je suis sur le point de non retour. J'accélere, Je vais, je viens, elle m'absorbe. Je n’en finis pas. Elle crie, elle râle, je brâme. Je m'enfouis en elle et descends, et descends. Je saisis sa bouche chaude, j'y introduis ma langue melangeons nos salives jusqu'à ce que nos corps tanguent . Je ltremble et me fige au fond de son ventre. Je pousse un cri rauque, lachant mon premier jet, suivi de 4 ou 5 autres aussi puissants qui se rendant au fond de son ventre. Mes jambes semblent ne plus vouloir me soutenir. Une fois les spasmes apaisés, je glisse hors d'elle, dans un bruit de succion, liberant un flot de semence, épuisé, elle aussi épuisée que moi. | l'émotion de la chair (E) Tissus qui se dérobent. l'émotion de la chair. Sous l'écume de chaque mot, l'océan sensuel, J'entre en elle en douceur comme on entre dans la vague. Mon corps dans son corps. Elle se cambre vers moi. c ... |
![]() | coucher avec elle. (Robert Desnos)Coucher avec elle Pour le sommeil côte à côte Pour les rêves parallèles Pour la double respiration Coucher avec elle Pour l’ombre unique et surprenante Pour la même chaleur Pour la même solitude Coucher avec elle Pour l’aurore partagée Pour le minuit identique Pour les mêmes fantômes Coucher avec elle Pour l’amour absolu Pour le vice, pour le vice Pour les baisers de toute espèce Coucher avec elle Pour le naufrage ineffable Pour se prouver et se prouver vraiment Que jamais n’a pesé sur l’âme et le corps des amants Le mensonge d’une tâche originelle Robert Desnos. | coucher avec elle. (Robert Desnos) (E) Coucher avec elle Pour le sommeil côte à côte Pour les rêves parallèles Pour la double respiration Coucher avec elle Pour l’ombre unique et surprenante Pour la même chaleur Pour la m&e ... |
![]() | ton doux nid (d'après Bourvil)Je suis ton doux nid, je suis ton île claire, ton pays de lumière et ton bel horizon. Je suis ta tanière, ton bonheur et tes fêtes, là enfin où s'arrête ta vie de vagabon. Je suis ton doux nid, je suis ton seul refuge, après nous le déluge, je suis ta douce tanière. Ta reine et ton royaume, c'est moi ton seul amour, dans mon palais de chaume, tu me feras la cour. Un seul de mes sourires empli ta vie de joie et nul ne peut se dire plus fortuné que toi, Je suis ton doux nid, ta seule certitude contre la solitude à travers les saisons. Je suis ton doux nid, ta fontaine d'eau pure, qui chaque jour murmure que nous nous aimerons. Je suis ta tanière, accrochée aux étoiles, lorsque la nuit s'étale et ferme l'horizon. | ton doux nid (d'après Bourvil) (E) Je suis ton doux nid, je suis ton île claire, ton pays de lumière et ton bel horizon. Je suis ta tanière, ton bonheur et tes fêtes, là enfin où s'arrête ta vie de vagabon. ... |
![]() | douce penombreUne douce penombre, nos corps au ralenti, Elle ferme les yeux, s'offre à la caresse Si lourde, si légère. Le silence d'une plainte. Ce trop plein de désir, mon souffle dans son cou, Sous l'écume de chaque mot, l'océan de tendresse, nous sommes l'un dans l'autre, nous glissons dans nos chairs. Jusqu'au bout de la nuit il n'y a que nos corps. le flux et le reflux, et de brefs murmures. Comme une plainte. Comme un chant. La douceur de l'autre. Nos deux corps mélangés se mettent à vibrer Au son de nos soupirs, et les murs de la chambre Témoins de ces ébats s'en trouvent empourprés, reflétant la bougie et ses chauds rayons d'ambre Et elle m'aspire fort et je laisse jaillir Une chaude liqueur, le fruit de mon orgasme; Sous ses baisers brûlants je me sens défaillir Sur son corps agité de quelques derniers spasmes Le ciel glisse vers le soir, remonte le matin. Rien d'autre jusqu'au silence. Le point jamais atteint. Il ne sait rien d'elle. Il n'y a pas de fin. Djoe L'indien | douce penombre (E) Une douce penombre, nos corps au ralenti, Elle ferme les yeux, s'offre à la caresse Si lourde, si légère. Le silence d'une plainte. Ce trop plein de désir, mon souffle dans son cou, Sous ... |
![]() | comme à 16 ans (Marie Laforet)Faisons l'amour comme à 16 ans sans expérience, timidement Comme un beau soir d'adolescence Dis-moi les mots qui n'osent pas Fais-moi les gestes qui hésitent Étouffons nous entre nos bras Faisons l'amour un peu trop vite Et fais offense à ma pudeur Avec tes larmes et des serments Fais-moi l'amour avec le cœur Sois mon premier fruit défendu Sois maladroit, et moi docile Soyons émerveillés, un peu émus Toi collégien, et moi petite fille Marie Laforet | comme à 16 ans (Marie Laforet) (E) Faisons l'amour comme à 16 ans sans expérience, timidement Comme un beau soir d'adolescence Dis-moi les mots qui n'osent pas Fais-moi les gestes qui hésitent Étouffons nous entre nos bras Faisons l' ... |
![]() | tu es ma flècheTu es ma flèche, fichée dans ma chair. Tu remues en moi la terre et le feu, la mer et le vent. Sens. Ecoute, touche, respire, goûte, la sueur qui perle à ma peau rougissante, mon goût de femme, mon odeur, ma chaleur, ma bouche affamée qui cherche tes baisers. Les larmes salées que je laisse s'écouler. Ecoute mon corps qui respire et vit de plaisir, ma chair qui s'ouvre et se ferme comme un cœur palpitant, les draps qui se froissent, mes pensées qui s'agitent et vadrouillent vers mille rêves impudiques. Au rythme de ton corps, je me plie sans effort. Courtisane lascive, soumise et attentive Au plus profond de moi, ton sceptre devient roi. Se fondre et se confondre Et n'être qu'un, bien qu'étant deux. Se perdre dans l'espace immense. Oiseaux légers au gré du vent. Perdre doucement connaissance. Naître à nous-mêmes en même temps. Tu t'enfonces en moi, me penetre, me comble, le plaisir monte en vagues, mon ventre est en feu. Un glissement onctueux, une penetration lente Un frottement délicat irisé de plaisir. Tu ondules, je t'aspire, tu râles, je gémis. Je te serre, te dévore. Tu t’enfonces ... loin, très loin. Je t’enroule, te défait, plonge, se retire. J'avale ton corps. Tu te penches vers moi, je souris. Tu vas et tu viens, les vagues de plaisir, les montées jusqu'au ciel, tout à coup suspendues, oh tension divine. et puis la redescente voluptueuse des mille et une nuits ; à mordre d’oreiller. Je me donne, tu me prends, ronronnements, feulements. Tu te retires, laissant le vide. Je me débats, tu me reprends. complètement, passionnément. Ton corps collé au mien tu me pénètres de nouveau, totalement. Te sentir en moi, grossir, durcir et t'allonger, investir mon ventre chaud mes jambes écartées pour mieux te recevoir mes jambes resserrées pour mieux te retenir la jouissance qui monte en moi femme révélée Tu m'investis, brutalement, sans concession, tu me finis. Je jouis. Enflammée jusqu'au cœur. Tu m'as essoufflée, et tes yeux sont heureux. Bertino le Pascalois | tu es ma flèche (E) Tu es ma flèche, fichée dans ma chair. Tu remues en moi la terre et le feu, la mer et le vent. Sens. Ecoute, touche, respire, goûte, la sueur qui perle à ma peau rougissante, mon goût de femme, mo ... |
![]() | cheval de feu (Jeanne Cheral)Viens par ici cheval fumant Viens dans le giron de maman Je t'attendais du bout des lèvres Allongé sur ma peau de chèvre Approche un peu cheval docile Approche voir ce beau missile Il fait si chaud dans mon varech Que je pourrais te cuire le steak Viens fouiller le buisson joli Viens lustrer les galets polis Viens goûter la figue à la crème Que je te gardais pour carême Viens par ici cheval fumant Viens dans le giron de maman A la lumière de mon tison Tu as des airs de grand bison Approche un peu cheval puissant Prend le chemin le plus glissant Ton gouvernail est le dessert Dont rêvent toutes les femmes corsaires Entends tu la clameur qui gronde Entends tu le désir du monde Qui te supplie d'entrer vainqueur Et de monter jusqu'à mon cœur Viens par ici cheval fumant Viens dans le giron de maman Reprends ton souffle avec douceur Je serais ton enfant ta sœur Approche un peu cheval sensible Perlé de sueur comestible Muscles tendus jusqu'au garrot Force abandonné au barreau Ton murmure est comme une prière Pour que dure nos amours de chair Pour que toujours si je le veux Tu restes mon cheval de feu | cheval de feu (Jeanne Cheral) (E) Viens par ici cheval fumant Viens dans le giron de maman Je t'attendais du bout des lèvres Allongé sur ma peau de chèvre Approche un peu cheval docile Approche voir ce beau missile Il fait si chaud dans m ... |
![]() | orgasme (14)Qu’elle est superbe en son désordre quand elle tombe, les seins nus, Qu’on la voit, béante, se tordre dans un baiser de rage, et mordre en criant des mots inconnus ! (Alfred de Musset, 1829) Ô Spasmes, mélange du diable avec l'Ange Sous le même linge où battent leurs coeurs s'exalte un échange de vives liqueurs. (Paul Valery) De ton corps farineux où pompe l'huile acajou des rouages précieux de tes yeux à marées de ton sexe à crocus de ton corps de ton sexe serpents nocturnes de fleuves et de cases de ton sexe de sabre de général de l'horlogerie astronomique de ton sexe à venin de ton corps de mil de miel de pilon de pileuse d'Attila (Aimé Césaire) Pour un souffle qui devient tempête, Le corps comme un champ labouré, la peau, attendent la semence des caresses. Une étendue douce et dorée. C'est un moment fort où se reveille l'eau qui dort Un moment clair où je me confonds a ta chair C'est le feu et la soie C'est le vent qui court sous la peau Et c'est t'apprendre avec les doigts qui me rend tout chose C'est comme un mal en moi qui m'effraie qui me tord Sens m'encore et fais moi perdre pied Dans ces eaux troubles fais-moi plonger Me garder en toi le souffle court figer la pose Les yeux noyés comme deux mutants sous hypnose C'est comme un mal en toi qui te pèse et te mord Baise m'encore et fais-moi tournoyer Dans ces eaux sombres fais-moi plonger C'est se taire et fuir s'offrir à temps Partir avant de découvrir D'autres poisons dans d'autres villes Et en finir de ces voyages immobiles. (Etienne Daho) Ils balancent leur tête colorée de lumière solaire, Ils ondulent doucement, les épis de blé, se plient avec grâce sous la tendresse du vent. Ils se frôlent, se cajolent, se pressent, se compressent, s’appréhendent, se prennent, se possèdent… Ils se font l’amour sous la brûlante morsure Du soleil de l’été. (Louise Gabriel) Aimons, foutons, ce sont plaisirs qu’il ne faut pas que l’on sépare ; La jouissance et les désirs sont ce que l’âme a de plus rare. D’un vit, d’un con et de deux cœurs, naît un accord plein de douceurs, Que les dévots blâment sans cause. Amaryllis, pensez-y bien : Aimer sans foutre est peu de chose, foutre sans aimer ce n’est rien. (Jean de La Fontaine) Par l'aqueduc de sang, mon corps dans ton corps source de nuit ma langue de soleil dans ta forêt, ton corps qui pétrit blé rouge, moi Par l'aqueduc d'os, moi eau, moi nuit moi forêt qui avance, moi langue, moi corps moi os de soleil Par l'aqueduc de nuit, source de corps toi nuit du blé, toi forêt dans le soleil toi eau qui attend, toi qui pétris les os Par l'aqueduc de soleil, ma nuit dans ta nuit mon soleil dans ton soleil toi qui pétris mon blé, ta forêt dans ma langue Par l'aqueduc du corps l'eau dans la nuit ton corps dans mon corps Source d'os. Source de soleils (Octavio Paz) Un souffle, un gémissement, un frisson, un soupir, Une plainte étouffée, de légers tremblements et puis, un presque cri. Je te sens trembler et tu m'entends gémir. Et ce plaisir qui monte, qui dure et s'éternise, et ces frémissements qui n'en finissent pas. ... Je viens enfin plonger de toute ma puissance dans ton corps qui bat comme un cœur affolé... Je me soulève un peu pour mieux venir me perdre au plus profond de toi, dans une symphonie de plaintes et de soupirs nous entamons une danse lascive ou effrénée Où commence ton corps, où se finit le mien? on ne peut le dire, ne devenant qu'un seul au cœur de ce délire Une ultime envolée, nous touchons aux étoiles, j'étouffe tes sanglots, tu avale mes cris, nous bloquons dans nos gorges d'agonisantes plaintes et, nos corps agités par de violents frissons, nous mourons foudroyés au sein du firmament... Et nous restons ainsi, confondus, emmêlés, collés, anéantis, du dernier de nos souffles au plus petit frisson, accrochés l'un à l'autre jusqu'à l'apaisement. Yourie Nos deux corps mélangés se mettent à vibrer au son de nos soupirs, et les murs de la chambre, témoins de ces ébats s'en trouvent empourprés, reflétant la bougie et ses chauds rayons d'ambre Puis sur ma langue coule, échappée du foyer ardent qui nait en toi, cette vague qui roule jusqu'au fond de ma gorge, dont j'aime à festoyer lorsqu'en petits sursauts ton corps sous moi s'écroule Et tu m'aspires fort et je laisse jaillir une chaude liqueur, le fruit de mon orgasme; Sous tes baisers brûlants je me sens défaillir sur ton corps agité de quelques derniers spasmes Djoe L'indien Comme une lame de fond amenant la vague ... Je sens petit à petit monter une rivière. Au plus profond de ton corps, je t'inonde de moi comme la lave crachée d'un volcan déchaîné… Les salves se succèdent irradiant nos sens. j'étouffe tes sanglots, tu avale mes cris, nous bloquons dans nos gorges d'agonisantes plaintes et, nos corps agités par de violents frissons, nous mourons foudroyés au sein du firmament... tu t'effondres et laisse ton corps mollement glisser entre mes mains. Et nous restons ainsi, confondus, emmêlés, collés, anéantis, du dernier de nos souffles au plus petit frisson, accrochés l'un à l'autre jusqu'à l'apaisement. Je murmure ton nom, tu murmures le mien… nous nous aimons ! Je ne l'entendais pas, tant je la regardais Par sa robe entr'ouverte, au loin je me perdais, Devinant les dessous et brûlé d'ardeurs folles : Elle se débattait, mais je trouvai ses lèvres ! Ce fut un baiser long comme une éternité Qui tendit nos deux corps dans l'immobilité Elle se renversa, râlant sous ma caresse ; Sa poitrine oppressée et dure de tendresse Haletait fortement avec de longs sanglots. Sa joie était brûlante et ses yeux demi-clos ; Et nos bouches, et nos sens, nos soupirs se mêlèrent Puis, dans la nuit tranquille où la campagne dort, Un cri d'amour monta, si terrible et si fort Que des oiseaux dans l'ombre effarés s'envolèrent Ainsi que deux forçats rivés aux mêmes fers Un lien nous tenait, l'affinité des chairs. Guy de Maupassant (1850 - 1893), Les deux corps enlacés sont fondus l'un dans l'autre. Ils se serrent, ils se tordent, ils bondissent. Les chairs en feu frottent les chairs, s'électrisent. Les veines se gonflent. Les langues acérées cherchent une morsure entre les dents serrées, des nerfs tendus et fous, des muscles contractés, des élans furieux, des bonds de volupté... Plus fort ! Plus vite ! Enfin, c'est la suprême étreinte, le frison convulsif.... Alanguie, éteinte, elle se pâme en un soupir et fléchit sur ses reins ! Ses yeux cherchent le ciel ; son coeur bat sous ses seins. Son beau corps souple, frêle, et blanc comme la neige, s'arrondit, s'abandonne au bras qui la protège. Lui, heureux et las, se couche à son côté. Puis tous deux, lourds, le sein doucement agité comme s'ils écoutaient de tendres harmonies, rêvent, dans la langueur des voluptés finies. Edmond Haraucourt Ton écrin si précieux si souple et vigoureux, tel un poulpe m’enserre, se détend, se resserre. Mon sexe dans le tien, nous sommes à l’unisson de ce rythme sauvage qui nous cause ravage. Tes doux cris de supplique pour mieux que je te lisse, mes tendres gémissements et ma verge qui se tend. Je ne suis plus qu’un phalle qui violemment t’empale et boute dans ton trou, où tu me tords le cou. Les vagues du désir s’en viennent me saisir, avivant durement comme poutre ma folle envie de foutre. Et puis nous défaillons, ensemble nous jouissons du con et de la pine : doux cocktail de sperme et de cyprine. Jean-Claude Viens ! Viens vite, je t'en prie. Tu es là, Je te sens, Laisses-toi aller en moi, laisses-moi te recevoir. Accélère ta course au plus profond de moi, Et maintenant, lache-toi ! Et jouissons ensemble ! Rechauffe mon corps de ta semence chaude, Je reçois ton désir. Je sens ta chaleur dans mon intimité. J’aime quand le contrôle t'échappe ! Essouffle-moi ! Respire fort … Ne sois pas si sage…c'est si suave, Sois le maître de nos jeux, Glisse en moi, mords moi, mange moi, fesse moi. Baise moi, profondément, gicle ton foutre en moi Tue moi de toi, Noie moi, inonde moi de ta sève. Mon corps tremble, il te réclame, ne le vois-tu pas ? Lâche toi ! Maintenant ! Tu as bramé et j'ai vibré, ta chaleur dans mon ventre, ta semence qui s'éjectait en moi, et ce fut bon, oui, si bon Je sens, tout au fond, ta chair qui me presse.Rythme bien ton ardente caresse Au gré de mon balancement Ô mon âme ... Lentement, Prolongeons l'instant d'ivresse. Viens ... Là... Doucement... Lentement ... Là ... plus vite ! Plus longtemps ! Je fonds ! ... Attends ! Oui ! ... Je t'adore... Va ! Maintenant ! va ! va ! Encore ! Ha! Edmond Haraucourt Tu t'enfonces en moi, me pénètres, me combles, le plaisir monte en vagues, mon ventre est en feu. Tu te retires, laissant le vide. Je me debats, tu me reprends. completement, passionnement. Ton corps colle au mien tu me penetres de nouveau, totalement, tu m'investis, brutalement, sans concession, tu me finis. Je jouis. Enflammee jusqu'au coeur, tu m'as essoufflee, et nos yeux sont heureux. Tu me caresses le ventre, je ploie, je dérive... Tu me saisis, Je suis exsangue, écartelée, Je ne bouge pas, je tremble. Ton sexe raide bat la mesure de mon cœur affolé, Tu t'avances et tu glisses en moi. Ta langue me parcourt, m'inonde. tu t'introduis en moi, tu viens au fond de moi. Nous bougeons, lentement. Mon muscle se contracte, tu gémis doucement. Des vagues de chaleur envahissent mon ventre. Tout bascule. Je crie, mon corps est en branle. Je m'ouvre tout entière pour toi. Et tu viens. Ta jouissance est à moi. Abandonne toi aux caresses de mes lèvres expertes. Cède à la volupté, sans chercher à te contrôler. Offre toi, Offre moi ta liqueur douce amère, qu‘elle jaillisse et coule le long de mes lèvres. Onction bénie, abreuve moi de ton liquide. Lâche toi ! Jouis en moi ! Maintenant ! Arianne Ton souffle devient brûlant, Sens mon corps contre toi. Sens mes seins qui s'étalent sur ton torse Laisse moi, avec mes yeux, te déshabiller, je sens la douceur indécente de tes mains. je veux t’appartenir, sentir la saveur de tes doigts, te sentir palper les rondeurs de mes fesses, admirer le vacillement de tes yeux, Perçois ma chaleur, mon odeur. Je sens ta vigueur ! Il durcit ! ... et s'allonge ! Tu bandes comme un Seigneur ! Je sens en moi la raideur de ta queue, je la sens grossir au sein de mes muqueuses J'ai envie, là, tout de suite, de me faire posséder, de me faire envahir. Oh Oui ! Comme ça ! ... Oh C'est bon ! Vas-y ! fais moi jouir ! OUI !J'adore ton abandon lorsque tu jouis en moi Tu m'as envahie de ton sperme chaud ! J’ai aimé t’emmener avec moi dans mon jardin secret Louise Gabriel Il glissa sous la femme une main caressante...Eve bondit, l'oeil clos, la croupe frémissante, Les seins tendus, les poings crispés dans ses cheveux. Tout son être frémit d'un long frisson nerveux, Et le soupir mourut entre ses dents serrées. "Encore !" Elle entr'ouvrit des deux cuisses cambrées, Et le premier puceau vint tomber dans ses bras ! "Encore ! Cherche encore ! Oui. Tant que tu voudras." Comme il croisait ses mains sous deux épaules blanches Adam sentit deux pieds se croiser sur ses hanches. Leurs membres innocents s'enlaçaient, s'emmêlaient. S'ils avaient pu savoir, au moins, ce qu'ils voulaient ! Alors, presque sans le comprendre, Tous deux en même temps, d'une voix faible et tendre, Murmurèrent : "Je t'aime". Et le premier baiser Vint, en papillonnant, en riant, se poser Et chanter doucement sur leurs lèvres unies. Dieu, pour les ignorants, créa deux bons génies : L'Instinct et le Hasard. Or, au bout d'un instant, Eve avait deviné ce qui l'intriguait tant. Avez-vous jamais vu le serpent que l'on chasse ? De droite à gauche, errant, affolé, tête basse, En avant, en arrière, il va sans savoir où. Il s'élance ; il recule ; il cherche ; il veut un trou, Un asile où cacher sa fureur écumante. Il cherche : il ne voit rien, et son angoisse augmente. Mais, lorsqu'il aperçoit l'abri qu'il a rêvé, Il entre et ne sort plus. - Adam avait trouvé ! Un cri, puis des soupirs : l'homme a compris la femme. Les deux corps enlacés semblaient n'avoir qu'une âme. Ils se serraient, ils se tordaient, ils bondissaient. Les chairs en feu frottaient les chairs, s'électrisaient. Les veines se gonflaient. Les langues acérées Cherchaient une morsure entre les dents serées, Des nerfs tendus et fous, des muscles contractés, Des élans furieux, des bonds de voluptés... Plus fort ! Plus vite ! Enfin, c'est la suprême étreinte, Le frisson convulsif... Eve, alanguie, éteinte, Se pâme en un soupir et fléchit sur ses reins ;Ses yeux cherchent le ciel ; son coeur bat sous ses seins. Son beau corps souple, frêle, et blanc comme la neige, S'arrondit, s'abandonne au bras qui la protège. Adam, heureux et las, se couche à son côté. Puis, tous deux, lourds, le sein doucement agité Comme s'ils écoutaient de tendres harmonies, Rêvent, dans la langueur des voluptés finies. Mais Eve : "Dieu, vois-tu, ne fait rien sans raison, Dieu fait bien ce qu'il fait... Viens là ! Recommençons..." Edmond Haraucourt | orgasme (14) (E) Qu’elle est superbe en son désordre quand elle tombe, les seins nus, Qu’on la voit, béante, se tordre dans un baiser de rage, et mordre en criant des mots inconnus ! (Alfred de Musset, 1829) & ... |
![]() | J'ai l'été dans les reinsLe soir tombe, tu viens de te retirer de moi je me sens vidée, attrapée jusqu’à l’âme. Entre mes jambes je sens tout l'humide de notre feu Dans mon corps, cette sensation de puissance et ta semence qui m'envahit, et coule le long de mes cuisses Dans mes yeux des images racontent La nuit nous boit comme la terre apres l'orage Et tout ce parfum s'exhalant, c'est l'haleine sage de la paix qui chante la douceur d'aimer, d'être aimé, et d'en jouir J'ai l'été dans les reins. J'ai dans mes seins gonflés les parfums de la terre J'ai ouvert mes jambes à ta semence et dans mon ventre bleu j'ai la mère des étoiles. Je laisse mes cheveux verser la pesante mollesse De leurs ondes sur nos baisers silencieux. Nous sommes las, autant l'un que l'autre. Voluptueusement berçons notre faiblesse Dans l'océan du soir morne et délicieux. Lente extase, houleux sommeil exempt de songe, Se fondre et se confondre, n'être qu'un, bien qu'étant deux. Se perdre dans l'espace immense, oiseaux légers au gré du vent. Perdre doucement connaissance, naître à nous-mêmes en même temps. Enflammée jusqu'au cœur, tu m'as essoufflée, et nos yeux sont heureux. | J'ai l'été dans les reins (E) Le soir tombe, tu viens de te retirer de moi je me sens vidée, attrapée jusqu’à l’âme. Entre mes jambes je sens tout l'humide de notre feu Dans mon corps, cette sensation de puissance et ta s ... |
![]() | Ne bouge plus !Ne bouge plus ! Tes mains sur ma peau lisse et douce. Sens mon parfum sur ta peau. Je te sens apaisé, vidé, comblé, tu as été total, ardent et directif, câlin, joueur, félin et attentif. tu m'as donné et et tu as pris sans retenue. Tu as usé et abusé de mon corps,de mes sens, de mes forces. Je t'ai appris en quelques heures des plaisirs différents et nouveaux. Je t'ai offert ma bouche, mes mains, mon ventre et mes reins. Tu as été tendre, vigoureux, infatigable de ton corps. Tes premières jouissances ont été rapides, violentes. Les miennes sont venues plus tard, elle ont été sauvages. Je t'ai sentis te crisper et me saisir comme pour mieux me garder. Nous avons fait l'amour longtemps. Tu étais habile et tendre. Tu es un amant exemplaire, J'ai aimé tes caresses appuyées, tes enlacements enfiévrés. Je ne me connaissais que passive et classique. Or je me suis découverte perverse et imaginative Tu n'y étais pour rien. J'avais été là au bon moment, où tu avais besoin de te sentir mâle. J'ai bousculé ta vie. Tu m'a donné ta douceur, ta fraîcheur ... Je t'ai appris à aimer. Tu es mon bel et jeune amant ! | Ne bouge plus ! (E) Ne bouge plus ! Tes mains sur ma peau lisse et douce. Sens mon parfum sur ta peau. Je te sens apaisé, vidé, comblé, tu as été total, ardent et directif, câlin, joueur, félin et attent ... |
![]() | Souviens-toi de nos nuits, de tendresse, de douceur de nos serments, de nos désirs qui se réveillent, des mots que tu soupires plus que tu ne les dis, de mon corps qui s'alanguit, offert, de mon regard pour t'inviter à venir en moi, de mon ventre chaud, là où c'est si doux, si tendre, de tes soupirs, de ta fougue qui se déclenche de mes mots doux, pour te demander d'attendre un peu. de ton puissant jet de vie qui investit mon ventre de la jouissance qui nous prend, tous les deux. de mon sourire, moi femme fécondée de la joie de se donner une promesse de vie | (E) Souviens-toi de nos nuits, de tendresse, de douceur de nos serments, de nos désirs qui se réveillent, des mots que tu soupires plus que tu ne les dis, de mon corps qui s'alanguit, offert, de mon regard ... |
![]() | quand tu m'aimes (Herbert Leonard)Épouser tous mes rêves dans un délicieux va et vient Retenir nos élans pour que la nuit n´en finisse pas Tout oublier sous mes doigts impatients, trouver ta voie sacrée Je n´ai qu´un pays, celui de ton corpsJe n´ai qu´un peché, ton triangle d´or Je découvre en toi toutes les audaces Lorsque tu dénoues tes jupons soyeux je m´engloutis au fond de tes yeux ta gorge étincelante, tes buissons secrets Je souscris à tous ces plaisirs sublimes et soudain tu trouves La caresse ultime Qui arrache en moi un cri de victoire quand tu m´aimes | quand tu m'aimes (Herbert Leonard) (E) Épouser tous mes rêves dans un délicieux va et vient Retenir nos élans pour que la nuit n´en finisse pas Tout oublier sous mes doigts impatients, trouver ta voie sacrée Je n´ai qu&ac ... |
![]() | épuisantes luxures (Renée Vivien)Elle est lasse, après tant d’épuisantes luxures. Le parfum émané de ses membres meurtris Est plein de souvenirs des lentes meurtrissures La débauche a creusé ses yeux bleus assombris. Et la fièvre des nuits avidement rêvées Rend plus pâles encor ses pâles cheveux blonds. Ses attitudes ont des langueurs énervées. Mais voici que l’amante aux cruels ongles longs Soudain la ressaisit, et l’étreint, et l’embrasse D’une ardeur si sauvage et si douce à la fois, Que le beau corps brisé s’offre en demandant grâce, Dans un râle d’amour, de désirs et d’effrois. Et le sanglot qui monte avec monotonie, S’exaspérant enfin de tant de volupté, Hurle comme on hurle aux moments d’agonie, Sans espoir d’attendrir l’immense surdité. Puis, l’atroce silence, et l’horreur qu’il apporte, Le brusque étouffement de la plaintive voix, Et sur le cou, pareil à quelque tige morte, Blêmit la marque verte et sinistre des doigts. Renée Vivien. | épuisantes luxures (Renée Vivien) (E) Elle est lasse, après tant d’épuisantes luxures. Le parfum émané de ses membres meurtris Est plein de souvenirs des lentes meurtrissures La débauche a creusé ses yeux bleus assombr ... |
![]() | l'ocean et la terreElle est là, accueillante, immobile, Offerte à mes assauts conquérants. Et sur ses rondeurs blondes, dociles, J'ondule de ma présence, puissant. De toute ma force en réserve immense Je glisse sur elle abandonnée. Et l'écume aux lèvres je laisse dans ma démence L'empreinte humide de mon va et vient régulier. Voulant toujours aller plus loin Sur le chemin de notre union, Je jette mon luisant corps masculin Dans l'élan de ma passion. Libérant la vie sur le sable J'épouse le corps de la belle Et tel un amant insatiable Déjà regonfle de désir charnel... Le fracas sourd de nos chocs érotiques Rend notre âme si légère... Et je savoure ce moment critique ou l'océan remplit la terre | l'ocean et la terre (E) Elle est là, accueillante, immobile, Offerte à mes assauts conquérants. Et sur ses rondeurs blondes, dociles, J'ondule de ma présence, puissant. De toute ma force en réserve immens ... |
![]() | Elle est lasse, après tant d’épuisantes luxures. Le parfum émané de ses membres meurtris Est plein de souvenirs des lentes meurtrissures La débauche a creusé ses yeux bleus assombris. Et la fièvre des nuits avidement rêvées Rend plus pâles encor ses pâles cheveux blonds. Ses attitudes ont des langueurs énervées. Mais voici que l’amante aux cruels ongles longs Soudain la ressaisit, et l’étreint, et l’embrasse D’une ardeur si sauvage et si douce à la fois, Que le beau corps brisé s’offre en demandant grâce, Dans un râle d’amour, de désirs et d’effrois. Et le sanglot qui monte avec monotonie, S’exaspérant enfin de tant de volupté, Hurle comme on hurle aux moments d’agonie, Sans espoir d’attendrir l’immense surdité. Puis, l’atroce silence, et l’horreur qu’il apporte, Le brusque étouffement de la plaintive voix, Et sur le cou, pareil à quelque tige morte, Blêmit la marque verte et sinistre des doigts. Renée Vivien. | (E) Elle est lasse, après tant d’épuisantes luxures. Le parfum émané de ses membres meurtris Est plein de souvenirs des lentes meurtrissures La débauche a creusé ses yeux bleus assombr ... |
![]() | la Terre et l'OceanElle est là, accueillante, immobile, Offerte à ses assauts conquérants. Et sur ses rondeurs blondes, dociles, Il ondule de sa présence, puissant. De toute sa force en réserve immense Il glisse sur elle abandonnée. Et l'écume aux lèvres il laisse dans sa démence L'empreinte humide de son va et vient régulier. Voulant toujours aller plus loin Sur le chemin de leur union, Il jette son luisant corps masculin Dans l'élan de sa passion. Libérant la vie sur le sable Il épouse le corps de la belle Et tel un amant insatiable Déjà regonfle de désir charnel... Le fracas sourd de leurs chocs érotiques Rend leur âme si légère... Et il savoure ce moment critique ou l'océan remplit la terre | la Terre et l'Ocean (E) Elle est là, accueillante, immobile, Offerte à ses assauts conquérants. Et sur ses rondeurs blondes, dociles, Il ondule de sa présence, puissant. De toute sa force en réserve immen ... |
![]() | voluptés (Charles Baudelaire)Ainsi j'aime, la nuit, Quand l'heure des voluptés sonne, Vers les trésors de sa personne, Comme un lâche, ramper sans bruit, Pour châtier sa chair joyeuse, Pour meurtrir son sein pardonné, Et faire à son flanc étonné Une blessure large et creuse, Et, vertigineuse douceur ! A travers ces lèvres nouvelles, Plus éclatantes et plus belles, Lui infuser mon venin, ma soeur ! Charles Baudelaire | voluptés (Charles Baudelaire) (E) Ainsi j'aime, la nuit, Quand l'heure des voluptés sonne, Vers les trésors de sa personne, Comme un lâche, ramper sans bruit, Pour châtier sa chair joyeuse, Pour meurtrir son sein pardonn& ... |
![]() | à plusieurs (Ann Sorel)Des amis sont venus prendre un verre une heure Et nous avons fait l’amour à plusieurs Sans chercher pourquoi sans autre raison Que d’aimer un peu à la déraison Sur le canapé j’étais près de toi Oui mais dans mes bras ce n’était pas toi Quand tu t’es penché pour me regarder Juste à cet instant je t’ai désiré Puis tu t’es glissé tout contre mon corps Et je sens ta peau qui me brûle encore Ainsi j’ai compris n’aimer plus que toi Et que nous faisions là n’importe quoi Et puis un à un m’avez caressée Et puis un à un j’ai su vous aimer Des amis sont venus prendre un verre une heure Et nous avons fait l’amour à plusieurs L’amour à plusieurs Est-ce bon pour le cœur ? L’amour à plusieurs C’est pas bon pour le cœur | à plusieurs (Ann Sorel) (E) Des amis sont venus prendre un verre une heure Et nous avons fait l’amour à plusieurs Sans chercher pourquoi sans autre raison Que d’aimer un peu à la déraison Sur le canapé j&rsq ... |