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mercredi 17 décembre 2025 - 07h57
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Cantique (Bible, Cantique des cantiques)


Comme ils sont beaux tes pas toi fille de noble race.
Tes rondeurs sont comme des joyaux modelés par les mains d'un artiste.
Ton nombril forme un cratère arrondi où l'eau-de-vie de vin parfumé ne manque pas,
Ton ventre, un amas de froment au milieu des lys.
Tes deux seins ressemblent à deux faons, jumeaux d'une chevrette.
Ton cou ressemble à une tour d'ivoire.
Tes yeux sont comme les piscines de Heshbon,
Ton nez est aussi gracieux qu'une tour du Liban,
Ta tête est fière comme le Mont Carmel.
Les boucles de tes cheveux ont des reflets de pourpre.
Que tu es belle et fascinante, ô amour, dans ces délices !
Cette taille te fait ressembler à un palmier
tes seins sont pour moi comme des grappes de raisin.
Et le parfum de ton haleine fleure bon comme celui des pommes,
Ton palais comme un vin exquis !
(elle)
Il va tout droit, ce vin, à mon bien-aimé,
Il coule sur les lèvres de ceux qui sont assoupis.
Moi, je suis à mon bien-aimé Et son désir se porte sur moi.
Viens-t'en mon amour. Sortons à la campagne,
Passons la nuit dans les villages
De bonne heure, allons dans les vignobles,
Pour voir si la vigne a des bourgeons, si ses pampres sont en sève,
Et si les grenadiers sont en fleur. Et là je te donnerai mes étreintes.
Les mandragores exhalent leur parfum,
A nos portes, il y a toute sorte de fruits exquis,
des nouveaux et aussi des vieux.
Mon amour, je les ai réservés pour toi.
Cantique (Bible, Cantique des cantiques) (E)
Comme ils sont beaux tes pas toi fille de noble race.
Tes rondeurs sont comme des joyaux modelés par les mains d'un artiste.
Ton nombril forme un cratère arrondi où l'eau-de-vie de vin parfumé ne manque ...

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Cantique des Cantiques (La Bible Ct 6:4-8 : 4) Cantique 4


Que tu es belle, mon amie, que tu es belle ! Tes yeux sont des colombes,
tes cheveux comme les chèvres, descendant de la montagne de Galaad.
Tu es toute belle, mon amie, Et il n'y a point en toi de défaut.
Tu me ravis le coeur, ma soeur, ma fiancée, Que de charmes dans ton amour !

Comme ton amour vaut mieux que le vin !
Et comme tes parfums sont plus suaves que tous les aromates!
Tes lèvres distillent le miel, Tes jets forment un jardin,
où sont les grenadiers, Avec les fruits les plus excellents,

Une fontaine, une source d'eaux vives, Les ruisseaux du Liban.
Tes deux seins sont deux faons, Comme les jumeaux d'une gazelle,
Qui paissent au milieu des lis.
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Cantique des Cantiques (La Bible Ct 6:4-8 : 4) Cantique 4
Cantique des Cantiques (La Bible Ct 6:4-8 : 4) Cantique 4 (E)
Que tu es belle, mon amie, que tu es belle ! Tes yeux sont des colombes,
tes cheveux comme les chèvres, descendant de la montagne de Galaad.
Tu es toute belle, mon amie, Et il n'y a point en toi de défaut.
Tu m ...

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Volupté exquise


volupté exquise de la soie sur ma peau.
Tendre caresse. Douce étoffe, délicate
tenue par de fines bretelles légères
et qui s'affaissent à l'approche de ses pas,

Doucement me dénuder, pour lui.
rayonnement de lumière,
mon corps et mon parfum envahissent l'alcove.
Je rêve de ses caresses, de ses chaudes mains
Délicieuse sensation ou vibrante détresse,

J’aime le contact soyeux de ses mains sur mes seins
J’aime me sentir pleine du désir de mon homme
Cette lingerie de soie blanche, si fine,
sur laquelle ses lèvres vont s’attacher

Pleine de ses mains, de ses lèvres, de son désir de moi,
pleine de ma faim, de ma soif de plaisir,
impatiente du désir de lui.
Qu'il vienne ! Vite !
Volupté exquise (E)
volupté exquise de la soie sur ma peau.
Tendre caresse. Douce étoffe, délicate
tenue par de fines bretelles légères
et qui s'affaissent à l'approche de ses pas,

Doucement me d ...

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le miroir (Paul Valery)


Ô miroir, vous m'êtes témoin Vous qui redites toute chose
Qu'étant belle je n'ai besoin Que d'un soupçon de poudre rose.
Belle sans fard, dans ce coin d'or, Toutefois niche un peu de rose
Pour la vive métamorphose D'un teint du soir quand il s'endort.

Et la rose de ma joue Parfois puise au poudrier,
Ma plume aussi bien se joue A plonger dans l'encrier.
Pour belle que je me sente, Avec un rien de couleur
Une lèvre incandescente Lestement me fera fleur.

Ce trésor très familier Tient la poudre de framboise
Dont parfois quelque voilier Le visage se pavoise.

Paul Valery
le miroir (Paul Valery) (E)
Ô miroir, vous m'êtes témoin Vous qui redites toute chose
Qu'étant belle je n'ai besoin Que d'un soupçon de poudre rose.
Belle sans fard, dans ce coin d'or, Toutefois niche un peu de rose
Pour la ...

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pour cet instant (Aragon - Jean Ferrat)


Pour cet instant de trouble étrange Où l'on entend rire les anges
Avant même de se toucher
Pour cette robe que l'on frôle Ce châle qui tend vos épaules
En haut des marches d'escalier
Je vous aime

Pour la lampe déjà éteinte Et la première de vos plaintes
La porte à peine refermée
Pour vos dessous qui s'éparpillent Comme des grappes de jonquilles
Aux quatre coins du lit semées
Pour vos yeux de vague mourante Et ce désir qui s'impatiente
Aux pointes de vos seins levées
Je vous aime

Pour vos toisons de ronces douces Qui me retiennent, me repoussent
Quand mes lèvres vont s'y noyer
Pour vos paroles, démesures La source, le chant, la blessure
De votre corps écartelé
Pour vos reins de houle profonde Pour ce plaisir qui vous inonde
En long sanglots inachevés
Je vous aime

pour cet instant (Aragon - Jean Ferrat) (E)
Pour cet instant de trouble étrange Où l'on entend rire les anges
Avant même de se toucher
Pour cette robe que l'on frôle Ce châle qui tend vos épaules
En haut des marches d'escalier
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dès l'instant ou tu me verras (Jane Catulle-Mendès)


Je veux, pour dès l'instant ou tu me verras, te plaire
que tu saches tout le secret des parfums et des fards,
Tout l'art harmonieux du geste involontaire,
Et le subtil apprêt des plus tendres regards

Je veux, quand tu viendras dans l'allée empourprée,
Heureux d'atteindre enfin le but de tous les buts
Que tu crois, en me voyant, frêle, grave et parée,
Voir une reine-enfant avec les attributs.

Je ne bougerais pas, délicate et sereine,
Un long temps, pour que tu rêves et sois étonné
Et pour que, dès ce jour, à jamais tu comprennes
Le geste de mon corps immobile et donné

Car, par ma voix où vit toute l'âme indicible,
Tu sauras que je t'aime
et que je te veux pour amant.

Jane Catulle-Mendès
dès l'instant ou tu me verras (Jane Catulle-Mendès) (E)
Je veux, pour dès l'instant ou tu me verras, te plaire
que tu saches tout le secret des parfums et des fards,
Tout l'art harmonieux du geste involontaire,
Et le subtil apprêt des plus tendres regards

Je veu ...

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Est-ce que j'ose vous dire


Est-ce que j'ose vous dire ? ...
Je n'entends plus vos mots ! Je vous respire...
Votre douce odeur me grise et m'attire,
Et votre chemise entrouverte m'invite à tous les délires.

J’aime sentir le désir d'un homme. J’aime savoir son esprit excité,
Ai-je des charmants dessous ? de soie et de dentelle ?
ou peut-être, rien du tout ?
Excitante et rebelle ?

Je sens votre regard, je ressens votre envie,
mon voile est transparent, ma pudeur s’évapore
Je vous offre mes lèvres brûlantes de désirs
Je vous tente ... Osons !

J'imagine mes mains lentement vous dévêtir,
Patienter sur vos lèvres, lutter contre la fièvre
Vous rencontrer enfin, naître sous votre regard,
Ma robe, sous vos mains, est prête à glisser consentante

vous offrant mon corps de femme,
paré de mes deux seins lourds
Je suis prête sous vos doigts à être effeuillée, jusqu’à nue,
prête à être caressée, prête à être aimée ... toute la nuit.

Est-ce que j'ose vous dire (E)
Est-ce que j'ose vous dire ? ...
Je n'entends plus vos mots ! Je vous respire...
Votre douce odeur me grise et m'attire,
Et votre chemise entrouverte m'invite à tous les délires.

J’aime sentir le d ...

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l'eau au corps


Déjà vos regards fait de petits rien Resserrent et renforcent notre intime lien
Effleurez-moi avec vos yeux, avec vos mains Tourmentez moi, donnez moi chaud
Vous m'avez mis de l’eau au corps, De ma bouche jusqu’aux lèvres suppliant des "encore..."
Et mes yeux noisette bordés de noir Demandent corps et âme de vous revoir.

Je suis grande mais j’aime plaire à genou Honorer votre grandeur et délicieux bijou
Je m’égare à nouveau je vous connais à peine Et pourtant déjà l’excitation coule dans mes veines
Déjà vos regards fait de petits rien Resserrent et renforcent notre intime lien
Effleurez-moi avec vos yeux, avec vos mains Tourmentez moi, donnez moi chaud

Aphrodisia
l'eau au corps (E)
Déjà vos regards fait de petits rien Resserrent et renforcent notre intime lien
Effleurez-moi avec vos yeux, avec vos mains Tourmentez moi, donnez moi chaud
Vous m'avez mis de l’eau au corps, De ma bouche jusqu&r ...

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le gout de ton corps (Etienne Daho)


C'est un moment fort où se reveille l'eau qui dort
Un moment clair où je me confonds a ta chair
C'est le feu et la soie C'est le vent qui court sous la peau
Et c'est t'apprendre avec les doigts qui me rend tout chose

C'est comme un mal en moi qui m'effraie qui me tord
Sens m'encore et fais moi perdre pied
Dans ces eaux troubles fais-moi plonger
Me garder en toi le souffle court figer la pose

Les yeux noyés comme deux mutants sous hypnose
C'est comme un mal en toi qui te pèse et te mord
Baise m'encore et fais-moi tournoyer
Dans ces eaux sombres fais-moi plonger

C'est se taire et fuir s'offrir à temps
Partir avant de découvrir
D'autres poisons dans d'autres villes
Et en finir de ces voyages immobiles.

Etienne Daho
le gout de ton corps (Etienne Daho) (E)
C'est un moment fort où se reveille l'eau qui dort
Un moment clair où je me confonds a ta chair
C'est le feu et la soie C'est le vent qui court sous la peau
Et c'est t'apprendre avec les doigts qui me rend tout cho ...

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Emmène moi


Enmene moi, au paradis de l'amour et du desir
donne moi de la magie de la passion et du plaisir
Je veux sentir la chaleur de ton corps contre moi
j'ai besoin de toi, j'ai besoin de tes caresses,
dessinant mes contours en manque de tendresse
Devore ma peau avec de tendres baisers
dit moi tout bas tes plus folles pensées
entre nos draps, comble moi de tes prouesses
aime moi sans retenue, fais de moi ta deesse
fais moi l'amour totalement
maintenant
Emmène moi (E)
Enmene moi, au paradis de l'amour et du desir
donne moi de la magie de la passion et du plaisir
Je veux sentir la chaleur de ton corps contre moi
j'ai besoin de toi, j'ai besoin de tes caresses,
dessinant mes contours en ...

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invitation


Le soir voluptueux a des moiteurs d’alcôve :
Et je vois s’allonger, inquiétant et fauve,
Le lumineux reflet de tes ongles cruels.

A travers mon bouquet de voile,
ta bouche prendra leur pointe nue et rose entre deux fleurs,
et m'écoutant gémir du baiser qui les touche,
tu me désireras, jusqu'aux pleurs !

De tes lèvres a mon sein,
ta main adroite fera vibrer mon corps intime et moite
et exaltera ma chair sensible pour toi.
Toi mon amant ami, je t'en prie, viens vite !

Je suis, toute chaude, demi nue, alanguie Je suis à toi offerte, suppliante
Ma petite fleur s'impatiente Ma rosée perle en larmes
Je veux tes mains sur ma peau, sur mes seins, sur mon corps
Déjà je tangue, cuisses ouvertes Déjà ma rose en son bouton veut éclore
Déjà tes lèvres froissent son parfum
Déjà je te veux en moi ! Oh Oui ! Prends moi !
invitation (E)
Le soir voluptueux a des moiteurs d’alcôve :
Et je vois s’allonger, inquiétant et fauve,
Le lumineux reflet de tes ongles cruels.

A travers mon bouquet de voile,
ta bouche prendra leur pointe n ...

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Ta langue s'enroule dans la mienne
langoureuse valse de Vienne,
nos salives coulent onctueuses
dans nos gorges heureuses
Mes lèvres glissent sur ta joue,
ma langue le long de ton cou
parcoure un chemin secret,
plus que parfait.

Vos lèvres sont exquises,
permettez-moi d'un baiser si douces convoitises.
Douce tentation de vos lèvres si roses,
baisers mouillés j'y dépose

(Maxalexis)


Un baiser de printemps , léger comme le vent,
S'est posé sur ta bouche
Et tu as perçu comme un frémissement,
Celui de nos Amours si belles.
Un baiser en juillet, au cœur d'un bel été,
En touches si légères, aux pointes de tes seins,
Eveille tes ardeurs et te fait te cambrer.
Irradiant du soleil jusqu'au creux de tes reins.
Un baiser à l 'automne, aux couleurs ambrées,
Au seuil de ta corolle, à l 'orée du plaisir,
Enivré des douceurs de ton velours doré,
Franchissant pas à pas les degrés du désir.
Un baiser pour l'hiver, aux campagnes blanchies,
Au centre de ta rose où pointe ce bourgeon,
Comme ce tiède refuge où j 'aime aller aussi,
Ce sera l' apogée de toutes nos sensations.
Pour ces quatre baisers de ces quatre saisons,
Qui nous font nous aimer de décembre à janvier,
Et nous mènent tous deux aux extrêmes passions,
Je te donne mon âme et mon cœur tout entier …

Ton corps, le mien,
nos bouches gourmandes,
nos baisers enflammés
Baisers volés Corps enlacés
Moments si doux Chers à nos âmes
Où nos deux chairs Se collent
Seulement nous aimer ! (Sofifée)


(E)
Ta langue s'enroule dans la mienne
langoureuse valse de Vienne,
nos salives coulent onctueuses
dans nos gorges heureuses
Mes lèvres glissent sur ta joue,
ma langue le long de ton cou
parcoure un chemin secr ...

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vous contenter


Ce soir je me destine à ce que vous souhaitez
Au plaisir des caresses que mes mains vous procurent
Elles vont et viennent au rythme de vos pensées
Et font monter en moi au fur et à mesure
Le désir de vous plaire et de vous contenter.
Et j'imagine ainsi en flattant tout votre être
Qu'une main plus habile sur mon corps, s'agite
Pour qu'il dompte avec fougue le démon qui m'habite
Ainsi pieds et poings liés je perdrai tout honneur
Et de mon sexe chaud s'écoulera l'essence
Et dans mon ventre moite résonnera la peur
Et j'apprendrai aussi à contrôler mes sens
Pour m'ouvrir totalement et fondre de bonheur.
Par plaisir, je guiderai les élans de votre main
En basculant mon corps pour le rendre accessible
Et dans ma ventre offert j'espérerai en vain
Qu'il entre et me possède d'une force indicible
Puis pénètre mes chairs jusqu'au fond de mes reins.
Ainsi, femme soumise et entièrement offerte,
Je tâcherai de plaire à mon amant subtil
En acceptant toujours !, Ecoutant ses requêtes,
Du mieux que je pourrais, toujours les accomplir
Et capter sans faillir ses envies si expertes.
Pour pouvoir lui offrir au mieux, mes sentiments
Pour qu'il soit, presque heureux d'avoir si fièrement
Dominé ma personne, pour me faire m'ouvrir
Dominé mes envies, pour me faire ainsi jouir,
Et pris mon âme vierge de tels assouvissements
Pour les forger, vainqueur, à leur épanouissement
Et les ancrer en moi, pour les faire grandir…
vous contenter (E)
Ce soir je me destine à ce que vous souhaitez
Au plaisir des caresses que mes mains vous procurent
Elles vont et viennent au rythme de vos pensées
Et font monter en moi au fur et à mesure
Le dési ...

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Je veux


Je veux que tu me donnes de toi ce qui vaut tant pour moi,
L'intime, Le sublime, Le céleste, Le divin,
Le zeste, L'élixir, L'essence, La quintessence, ,
Fais moi retrouver le frisson ultime de tes mains sur ma peau

Fais moi retrouver le bouillonnant tumulte de mes sens éveillés.
Je veux que tu viennes à moi ... je veux que tu viennes en moi !
Que tu te glisses dans ma chair, et que nous quittions le monde
Que tu m'emportes avec toi pour éclairer notre nuit.

Je veux (E)
Je veux que tu me donnes de toi ce qui vaut tant pour moi,
L'intime, Le sublime, Le céleste, Le divin,
Le zeste, L'élixir, L'essence, La quintessence, ,
Fais moi retrouver le frisson ultime de tes mains sur ma ...

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mon bel amant


Je sais pour toi le goût de mon corps,
de tous ses arômes et plus encore
Senteurs sucrées de longues nuits,
parfums secrets et interdits.

Mes lèvres pour toi sont toujours entrouvertes,
d’un désir intense, infini, T'offrant ma chair nue,
Mon corps se fait dunes, courbures incendiaires,
Sous tes doigts agiles, pénétrant mes humides frontières.

Devenue faible proie, je suis toujours prête
à glisser dans l’ultime, tenaillée de ma faim d’appétence animale,
de te satisfaire, moi, femelle d'un si beau mâle.
J'ai besoin d’amour jusqu'à la déraison !

Je suis prête à te satisfaire de tout mon corps
J'aime que tu viennes à moi, J'aime que tu viennes en moi
J'aime quand tu me donnes le meilleur de toi
Tu es mon bel amant
mon bel amant (E)
Je sais pour toi le goût de mon corps,
de tous ses arômes et plus encore
Senteurs sucrées de longues nuits,
parfums secrets et interdits.

Mes lèvres pour toi sont toujours entrouvertes,
...

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Permets que je te dévêtisse


Permets que je te dévêtisse Offre moi ce doux privilège
De faire durer ce pur délice Que pour rien au monde je n'abrège
Sentir sous le tissu tendu Tes viriles splendeurs
qui prennent de l'ampleur et dont je devine la saveur

Laisse ma main nonchalamment Caresser l'intime indécence
Me laisser devenir gourmande Que j'admire toute sa prestance
Tu n'aspires plus à autre chose que de me livrer à l'air libre
Ta superbe impudeur éclose Pour que j'en apprécie la fibre

Je ne me ferai pas prier Pour l'envelopper de ma main
Et si tu vois mes yeux briller Occupe toi de mes deux seins
Il te suffit de me frôler Pour que je palpite corps et âme
D'espièglement me taquiner Pour que sous tes lèvres je me pâme

Mise à nue voici que frémit Ta généreuse jaillissante
A sa vue tout mon corps gémit D'envies félines et frétillantes
Lâchant le frein de mes ardeurs Tandis que mes sens tu affoles
Permets que je te dévêtisse (E)
Permets que je te dévêtisse Offre moi ce doux privilège
De faire durer ce pur délice Que pour rien au monde je n'abrège
Sentir sous le tissu tendu Tes viriles splendeurs
qui prennent de l'ample ...

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le gout de mon corps


Sens mes sens en éveil, observe bien ma peau
Regarde s'en échapper la sueur par ses pores
Qui semble, à s'y méprendre, ressembler aux joyaux
Garnissant le coffre du plus beau des trésors

N'arrête surtout pas tes murmures, tes caresses
Je ne résiste plus, intérieurement je fonds
Même de glace je ne pourrai que céder à l'ivresse
Tu viens de faire de moi, le chaud des glaçons

Il coule dans mes veines le flot de la folie
Emmène moi au loin jusqu'à demain matin
Fais nous voyager tout au long de la nuit
Puisses tu faire de mon corps votre unique chemin

Resserre un peu plus fort l'étreinte de tes bras
Qui entourent et pressent mon coeur contre le tien
Laisse glisser sur moi la fleur de tes doigts
Je t'en prie continue, et surtout ne dis rien
le gout de mon corps (E)
Sens mes sens en éveil, observe bien ma peau
Regarde s'en échapper la sueur par ses pores
Qui semble, à s'y méprendre, ressembler aux joyaux
Garnissant le coffre du plus beau des trésors

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Pour cet instant de trouble étrange (Jean Ferrat)


Pour cet instant de trouble étrange Où l'on entend rire les anges
Avant même de se toucher
Pour cette robe que l'on frôle Ce châle qui tend vos épaules
En haut des marches d'escalier
Pour la lampe déjà éteinte Et la première de vos plaintes
La porte à peine refermée
Pour vos dessous qui s'éparpillent Comme des grappes de jonquilles
Aux quatre coins du lit semées
Pour vos yeux de vague mourante Et ce désir qui s'impatiente
Aux pointes de vos seins levées
Pour vos toisons de ronces douces Qui me retiennent, me repoussent
Quand mes lèvres vont s'y noyer
Pour vos paroles, démesures La source, le chant, la blessure
De votre corps écartelé
Pour vos reins de houle profonde Pour ce plaisir qui vous inonde
En long sanglots inachevés

Je vous aime

Jean Ferrat
Pour cet instant de trouble étrange (Jean Ferrat) (E)
Pour cet instant de trouble étrange Où l'on entend rire les anges
Avant même de se toucher
Pour cette robe que l'on frôle Ce châle qui tend vos épaules
En haut des marches d'escalier
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Soyez clément, doux et sans malice


Soyez clément, doux et sans malice
Et je ferai pour vous de cette nuit un délice
Votre regard diffuse des courants électriques
Touchez-moi de vos mains magiques
Sur mon corps assoiffé de plaisir
Chuchotez-moi tous vos fervents désirs
Je suis à vous pour cette nuit
Vous avez gagné votre pari.
Me voici.

Céln
Soyez clément, doux et sans malice (E)
Soyez clément, doux et sans malice
Et je ferai pour vous de cette nuit un délice
Votre regard diffuse des courants électriques
Touchez-moi de vos mains magiques
Sur mon corps assoiffé de plaisir ...

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sans voile (Ovide - les amours)


Quand sans voile elle se dressa devant mes yeux,
sur son corps tout entier, nul défaut, nulle part.
Ses épaules, ses bras, que je vis et touchai !
La forme de ses seins, faite pour les caresses !
Et ce ventre si plat sous cette gorge intacte !
La hanche, douce et pleine, et la cuisse, si jeune!
Des détails ? À quoi bon ? Tout méritait éloge
et tout contre mon corps je serrai son corps nu.
Le reste... Fatigués, nous dormîmes ensemble.
Ah ! donnez-moi souvent un tel après-midi !

Ovide (Les amours) (43 AV. J.C. - vers 18 APR J.C.)
sans voile (Ovide - les amours) (E)
Quand sans voile elle se dressa devant mes yeux,
sur son corps tout entier, nul défaut, nulle part.
Ses épaules, ses bras, que je vis et touchai !
La forme de ses seins, faite pour les caresses !
Et ce ventre ...

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Rondeurs exquises (Christian Bailly)


Rondeurs exquises, généreuses et pommelées, comme j'ai envie de vous croquer !
Rondeurs épanouies, étroitement jumelées, que cachez-vous à mes yeux indiscrets ?
Lingerie affriolante, rondeurs affolantes, émoustillent la curiosité de mes ardeurs.
Angélique rondeur, mystère dissimulé, Trouve grâce à mes yeux de débauché.

Rondeurs innocentes, libérez, de grâce, cette place-forte à la candeur fugace !
Rondeurs indociles, Faut-il que je vous fesse, pour vous imposer mes largesses ?
Rondeurs effarouchées, soyez charitables, les douleurs seront supportables…
Rondeurs complaisantes, voyez mes délicatesses, pour faire de vous de dociles pécheresses.

Rondeurs accueillantes, à vous, ma virile prestance, découvrez cette nouvelle expérience.
Rondeurs chaleureuses, dans votre enclave, la lave, de votre fervent et magnanime esclave.
Rondeurs radieuses, Aux soupirs convaincus, À ce doux martyr, vous avez survécu.
Rondeurs conquises, Votre aimable instructeur, À jamais, sera votre dévoué serviteur.

Christian Bailly
Rondeurs exquises (Christian Bailly) (E)
Rondeurs exquises, généreuses et pommelées, comme j'ai envie de vous croquer !
Rondeurs épanouies, étroitement jumelées, que cachez-vous à mes yeux indiscrets ?
Lingerie affriolante, ...

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voyage sur ton corps. (Pablo Neruda)


« De tes hanches à tes pieds
Je veux faire un long voyage.
Moi, plus petit qu’un insecte.
Je vais parmi ces collines,
elles sont couleur d’avoine
avec des traces légères
que je suis seul à connaître,
des centimètres roussis,
de blafardes perspectives

Là se dresse une montagne.
Jamais je n’en sortirai.
Ô quelle mousse géante !
Et un cratère, une rose
de feu mouillé de rosée !

Par tes jambes je descends
en filant une spirale
ou dormant dans le voyage
et j’arrive à tes genoux,
à leur ronde dureté
pareille aux âpres sommets
d’un continent de clarté

Puis je glisse vers tes pieds
Et vers les huit ouvertures
de tes doigts, fuseaux pointus,
tes doigts lents, péninsulaires,
et je tombe de leur haut
dans le vide du drap blanc
où je cherche, insecte aveugle
et affamé ton contour
de brûlante poterie ! »

Pablo Neruda.
voyage sur ton corps. (Pablo Neruda) (E)
« De tes hanches à tes pieds
Je veux faire un long voyage.
Moi, plus petit qu’un insecte.
Je vais parmi ces collines,
elles sont couleur d’avoine
avec des traces légères
que je ...

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à une passante (Charles Baudelaire)


La rue assourdissante autour de moi hurlait.
Longue, mince, en grand deuil, douleur majestueuse,
Une femme passa, d'une main fastueuse
Soulevant, balançant le feston et l'ourlet ;

Agile et noble, avec sa jambe de statue.
Moi, je buvais, crispé comme un extravagant,
Dans son oeil, ciel livide où germe l'ouragan,
La douceur qui fascine et le plaisir qui tue.

Un éclair... puis la nuit ! - Fugitive beauté
Dont le regard m'a fait soudainement renaître,
Ne te verrai-je plus que dans l'éternité ?

Ailleurs, bien loin d'ici ! trop tard ! jamais peut-être !
Car j'ignore où tu fuis, tu ne sais où je vais,
Ô toi que j'eusse aimée, ô toi qui le savais !
à une passante (Charles Baudelaire) (E)
La rue assourdissante autour de moi hurlait.
Longue, mince, en grand deuil, douleur majestueuse,
Une femme passa, d'une main fastueuse
Soulevant, balançant le feston et l'ourlet ;

Agile et noble, avec sa jambe de ...

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Emmène moi


Enmene moi, au pays de l'amour et du desir,
Donne moi de la magie de la passion et du plaisir
j'ai besoin de toi, j'ai besoin de tes caresses,
dessinant mes contours en manque de tendresse

Devore ma peau avec de tendres baisers
Et dis moi tout bas tes plus folles pensées
entre nos draps, comble moi de tes prouesses
aime moi sans retenue, fais de moi ta deesse

Je veux sentir la chaleur de ton corps contre moi
fais moi l'amour totalement
maintenant
Emmène moi (E)
Enmene moi, au pays de l'amour et du desir,
Donne moi de la magie de la passion et du plaisir
j'ai besoin de toi, j'ai besoin de tes caresses,
dessinant mes contours en manque de tendresse

Devore ma peau avec de tend ...

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Isolons notre amour en un lieu solitaire


Je tairai mes soucis, oubliez vos tracas,
Isolons notre amour en un lieu solitaire
En laissant votre corps au plus creux de mes bras
J’abolirai le temps afin de mieux vous plaire.

Restant lèvres en bouche inventons des baisers
Varions les caresses avides de saveurs
Je me permettrai tout sans rien vous imposer
Mêlant soyeuse sève et ardentes liqueurs

Carimo
Isolons notre amour en un lieu solitaire (E)
Je tairai mes soucis, oubliez vos tracas,
Isolons notre amour en un lieu solitaire
En laissant votre corps au plus creux de mes bras
J’abolirai le temps afin de mieux vous plaire.

Restant lèvres en bouche i ...

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Offre moi


Offre moi ton envie, Je veux briller dans ton âme.
Offre moi ton regard, Je veux fondre sous ton œil.
Offre moi ta main, Je veux serpenter sous tes doigts.
Offre moi tes baisers, Je veux disparaître sous ta bouche.

Offre moi ton lit, Je veux plonger dans ta couche.
Offre moi ton sexe, Je veux vivre sous ton plaisir.
Offre moi ta vie, Je veux tout partager avec toi,
Désire moi. Caresse moi. Dévore moi.

Embrasse moi. Allonge moi.
Viens à moi. Comble moi.
Aime moi. Donne moi,
Tout !

Arthémisia
Offre moi (E)
Offre moi ton envie, Je veux briller dans ton âme.
Offre moi ton regard, Je veux fondre sous ton œil.
Offre moi ta main, Je veux serpenter sous tes doigts.
Offre moi tes baisers, Je veux disparaître sous ta bo ...

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ta bouche (Lucie Delarue-Mardrus)


Renverse-toi que je prenne ta bouche, calice ouvert, rouge possession,
et que ma langue où vit ma passion entre tes dents s'insinue et te touche :
C'est une humide et molle profondeur, douce à mourir, où je me perds et glisse ;
C'est un abîme intime, clos et lisse, où mon désir s'enfonce jusqu'au coeur...

puisse-t'il aussi t'atteindre au plus sensible, dans son ampleur et son savant détail,
Ce lent baiser, seule étreinte possible, fait de silence et de tiède corail ;
Puissé-je voir enfin tomber ta tête, vaincue, à bout de sensualité,
Et détournant mes lèvres, te quitter, laissant au moins ta bouche satisfaite !...

Lucie Delarue-Mardrus
ta bouche (Lucie Delarue-Mardrus) (E)
Renverse-toi que je prenne ta bouche, calice ouvert, rouge possession,
et que ma langue où vit ma passion entre tes dents s'insinue et te touche :
C'est une humide et molle profondeur, douce à mourir, où je me ...

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Monsieur, Je ne connais pas votre prénom...


Quel doigté mon cher ! Comment osez-vous me toucher ainsi,
Le plus insensé, c'est que j'aime ces caresses,
elles me touchent jusqu'à la chair et me plongent en état d'ivresse !
D'où vient cet art que vous exercez sur moi, cette prouesse ?

des hommes, j'en ai connu, sans compter, je l'avoue,
Mais aucun ne saurait vous égaler, Mes compliments, acceptez-vous ?
Votre indécence me plaît ! Continuez ! Je suis à vous !
Je vous sens fort, périlleux, fougueux. Oh oui ... je vous sens bien !

Je sais pour vous le goût de mon corps, tous ses arômes et plus encore.
Senteurs sucrées de longues nuits, parfums secrets et interdits.
De mes lèvres douces, humides, à ma fleur qui vous fascine,
De la rondeur de mes seins, à la chute de mes reins, Je suis toute à vous !

Mon corps pour vous se fait soyeux, De votre fière vigueur, faites moi douceur,
Que votre viril atout se glisse, caresse, et se fasse onctueux
Qu'il m'explore, remonte, s'immisce, et se perde au fin fond de mon corps,
qu'il diffuse en moi l'essence, la quintescence, le meilleur de vous

Ces moments sont trop brefs pour mon corps inassouvi
C'est si bon ! Vous me faites tant de bien !
Votre visage aux yeux clos me renvoie l'image de ma joie
Je vous aime encore, mon corps reste chaud.

Vous m'avez donné votre sève,
c'est par vous que je renais au monde
Monsieur, Je ne connais pas votre prénom...
Monsieur, Je ne connais pas votre prénom... (E)
Quel doigté mon cher ! Comment osez-vous me toucher ainsi,
Le plus insensé, c'est que j'aime ces caresses,
elles me touchent jusqu'à la chair et me plongent en état d'ivresse !
D'où vient ce ...

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voluptés (Charles Baudelaire)


Ainsi j'aime, la nuit,
Quand l'heure des voluptés sonne,
Vers les trésors de ta personne,
Comme un lâche, ramper sans bruit,

Pour châtier ta chair joyeuse,
Pour meurtrir son sein pardonné,
Et faire à ton flanc étonné
Une blessure large et creuse,

Et, vertigineuse douceur !
A travers ces lèvres nouvelles,
Plus éclatantes et plus belles,
T'infuser mon venin, ma soeur !

Charles Baudelaire
voluptés (Charles Baudelaire) (E)
Ainsi j'aime, la nuit,
Quand l'heure des voluptés sonne,
Vers les trésors de ta personne,
Comme un lâche, ramper sans bruit,

Pour châtier ta chair joyeuse,
Pour meurtrir son sein pardonn& ...

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Tu touches le fond (Lucien Becker)


Tu touches le fond, je me liquéfie et je fond,
ivresse d’une caresse qui va jusqu'à tes tréfonds
Je sens ton sexe nu, qui en moi s’insinue, s‘immisce,
plonge en moi, me pénètre

Une fois, c'est trop peu. Deux, c'est mieux.
Trois, je soupire. Quatre, tu inspires. Cinq, j'expire
Et c'est enfin la pleine rivière que tu remontes sans effort,
Tu es dans mon ventre. sexe male en mon antre,
comme un espace inconnu, une royale voie...

Sexe brandis dans mon sexe en fusion,
extrême onction. Sueur, jouissance, passion !
A ton désir audacieux, je succombe.
Mon corps entier, vaincu, en spasmes, s’effondre

Lucien Becker
Tu touches le fond (Lucien Becker) (E)
Tu touches le fond, je me liquéfie et je fond,
ivresse d’une caresse qui va jusqu'à tes tréfonds
Je sens ton sexe nu, qui en moi s’insinue, s‘immisce,
plonge en moi, me pénè ...

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l'ocean et la terre


Elle est là, accueillante, immobile,
Offerte à mes assauts conquérants.
Et sur ses rondeurs blondes, dociles,
J'ondule de ma présence, puissant.

De toute ma force en réserve immense
Je glisse sur elle abandonnée.
Et l'écume aux lèvres je laisse dans ma démence
L'empreinte humide de mon va et vient régulier.

Voulant toujours aller plus loin
Sur le chemin de notre union,
Je jette mon luisant corps masculin
Dans l'élan de ma passion.

Libérant la vie sur le sable
J'épouse le corps de la belle
Et tel un amant insatiable
Déjà regonfle de désir charnel...

Le fracas sourd de nos chocs érotiques
Rend notre âme si légère...
Et je savoure ce moment critique
ou l'océan remplit la terre
l'ocean et la terre (E)
Elle est là, accueillante, immobile,
Offerte à mes assauts conquérants.
Et sur ses rondeurs blondes, dociles,
J'ondule de ma présence, puissant.

De toute ma force en réserve immens ...

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l'océan et la terre


Elle est là, accueillante, immobile,
Offerte à ses assauts conquérants.
Et sur les rondeurs blondes, dociles,
Il ondule de sa présence, puissant.

De toute la force en réserve immense
Il glisse sur elle abandonnée.
Et l'écume aux lèvres il laisse dans sa démence
L'empreinte humide de son va et vient régulier.

Le fracas sourd de ces chocs sensuels
Rend mon âme légère...
Et je regarde depuis les rochers
L'océan aimer la terre...


l'océan et la terre (E)
Elle est là, accueillante, immobile,
Offerte à ses assauts conquérants.
Et sur les rondeurs blondes, dociles,
Il ondule de sa présence, puissant.

De toute la force en réserve immen ...

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Ça glisse…et coule


Nos corps face à face, se glissent et s’effacent,
Se faufilent et laissent place aux doigts sur la peau lisse …

Sur la peau douce … caresses et passes,
Ça glisse…et coule Fesses, impasses…

petite mort lasse … Bouches et lèvres
tracent et tissent Un fil de délices

sur nos peaux douces et lisses…
Qui jouissent.

2008 © Prune
Ça glisse…et coule (E)
Nos corps face à face, se glissent et s’effacent,
Se faufilent et laissent place aux doigts sur la peau lisse …

Sur la peau douce … caresses et passes,
Ça glisse…et coule Fesses, ...

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moi, je m'balance (Barbara)


Je m'offre à tous les vents, Sans réticences,
Je m'offre à qui je prends, Le coeur indifférent,
Venez, venez vite, Je veux tout, mais tout de suite,
Dégraffez les cols blancs de vos consciences,

Mon lit est assez grand pour des milliers d'amants,
Au soleil de minuit de mes nuits blanches,
Chacun sera servi, mais c'est moi qui choisis,
C'est moi qui invite, c'est moi qui vous quitte,

Parmi tous vos désirs, vos médisances,
Sans adieu ni merci, je vous laisserai ici, car, moi, je m'en balance

moi, je m'balance (Barbara) (E)
Je m'offre à tous les vents, Sans réticences,
Je m'offre à qui je prends, Le coeur indifférent,
Venez, venez vite, Je veux tout, mais tout de suite,
Dégraffez les cols blancs de vos conscien ...

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sous ma caresse (Guy de Maupassant)


Elle se débattait, mais je trouvai ses lèvres !
Ce fut un baiser long comme une éternité
Qui tendit nos deux corps dans l'immobilité
Elle se renversa, râlant sous ma caresse ;
Sa poitrine oppressée et dure de tendresse
Haletait fortement avec de longs sanglots.
Sa joie était brûlante et ses yeux demi-clos ;
Et nos bouches, et nos sens, nos soupirs se mêlèrent
Puis, dans la nuit tranquille où la campagne dort,
Un cri d'amour monta, si terrible et si fort
Que des oiseaux dans l'ombre effarés s'envolèrent
Ainsi que deux forçats rivés aux mêmes fers
Un lien nous tenait, l'affinité des chairs.

Guy de Maupassant (1850 - 1893),
sous ma caresse (Guy de Maupassant) (E)
Elle se débattait, mais je trouvai ses lèvres !
Ce fut un baiser long comme une éternité
Qui tendit nos deux corps dans l'immobilité
Elle se renversa, râlant sous ma caresse ;
Sa poit ...

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C'est un moment fort (Etienne Daho)


C'est un moment fort où se reveille l'eau qui dort
Un moment clair où je me confonds a ta chair
C'est le feu et la soie C'est le vent qui court sous la peau
Et c'est t'apprendre avec les doigts qui me rend tout chose

C'est comme un mal en moi qui m'effraie qui me tord
Sens m'encore et fais moi perdre pied
Dans ces eaux troubles fais-moi plonger
Me garder en toi le souffle court figer la pose

Les yeux noyés comme deux mutants sous hypnose
C'est comme un mal en toi qui te pèse et te mord
Baise m'encore et fais-moi tournoyer
Dans ces eaux sombres fais-moi plonger

C'est se taire et fuir s'offrir à temps
Partir avant de découvrir
D'autres poisons dans d'autres villes
Et en finir de ces voyages immobiles.

Etienne Daho
C'est un moment fort (Etienne Daho) (E)
C'est un moment fort où se reveille l'eau qui dort
Un moment clair où je me confonds a ta chair
C'est le feu et la soie C'est le vent qui court sous la peau
Et c'est t'apprendre avec les doigts qui me rend tout cho ...

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mon corps (Marie Nizet)


Je vous aime, mon corps, qui fûtes son désir,
Son champ de jouissance et son jardin d'extase
Où se retrouve encor le goût de son plaisir
Comme un rare parfum dans un précieux vase.

Je vous aime, mes yeux, qui restiez éblouis
Dans l'émerveillement qu'il traînait à sa suite
Et qui gardez au fond de vous, comme en deux puits,
Le reflet persistant de sa beauté détruite.

Je vous aime, mes bras, qui mettiez à son cou
Le souple enlacement des languides tendresses.
Je vous aime, mes doigts experts, qui saviez où
Prodiguer mieux le lent frôlement des caresses.

Je vous aime, mon front, où bouillonne sans fin
Ma pensée à la sienne à jamais enchaînée
Et pour avoir saigné sous sa morsure, enfin,
Je vous aime surtout, ô ma bouche fanée.

Je vous aime, mon coeur, qui scandiez à grands coups
Le rythme exaspéré des amoureuses fièvres,
Et mes pieds nus noués aux siens et mes genoux
Rivés à ses genoux et ma peau sous ses lèvres...

Je vous aime ma chair, qui faisiez à sa chair
Un tabernacle ardent de volupté parfaite
Et qui preniez de lui le meilleur, le plus cher,
Toujours rassasiée et jamais satisfaite.

Et je t'aime, ô mon âme avide, toi qui pars
- Nouvelle Isis - tentant la recherche éperdue
Des atomes dissous, des effluves épars
De son être où toi-même as soif d'être perdue.

Je suis le temple vide où tout culte a cessé
Sur l'inutile autel déserté par l'idole ;
Je suis le feu qui danse à l'âtre délaissé,
Le brasier qui n'échauffe rien, la torche folle...

Et ce besoin d'aimer qui n'a plus son emploi
Dans la mort, à présent retombe sur moi-même.
Et puisque, ô mon amour, vous êtes tout en moi
Résorbé, c'est bien vous que j'aime si je m'aime.

mon corps (Marie Nizet)
mon corps (Marie Nizet) (E)
Je vous aime, mon corps, qui fûtes son désir,
Son champ de jouissance et son jardin d'extase
Où se retrouve encor le goût de son plaisir
Comme un rare parfum dans un précieux vase.

Je ...

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mon bien aimé


Je suis ton doux nid, je suis ton île claire,
ton pays de lumière et ton bel horizon.
Je suis ta tanière, ton bonheur et tes fêtes,
là enfin où s'arrête ta vie de vagabon.

Je suis ton doux nid, je suis ton seul refuge,
après nous le déluge, je suis ta douce tanière.
Ta reine et ton royaume, c'est moi ton seul amour,
dans mon palais de chaume, tu me feras la cour.

Un seul de mes sourires empli ta vie de joie
et nul ne peut se dire plus fortuné que toi,
Je suis ton doux nid, ta seule certitude
contre la solitude à travers les saisons.

Je suis ton doux nid, ta fontaine d'eau pure,
qui chaque jour murmure que nous nous aimerons.
Je suis ta tanière, accrochée aux étoiles,
lorsque la nuit s'étale et ferme l'horizon.



Notre île, ton île, mon île (Jeanne Moreau)

Devrons-nous parcourir le monde,
Divaguer sur les eaux profondes
Avec tous ceux qui comme nous
Cherchent encore le paradis?
Brisants d'écume, grands oiseaux fous
Cette île est belle, tu me l'as dit

Notre île, ton île, mon île

Découvrirons-nous la sagesse,
Le lent oubli du temps qui passe?
La vie et la mort sur ta langue
Sur tes lèvres au bout de tes doigts
Je sais, mon cœur, la route est longue
La fleur, l'extase, je te les deux

Notre île, ton île, mon île

Dormirons-nous sous les étoiles
La lune accrochant la grand-voile
Des étincelles sous l'étrave
La peau caressée par le vent?
Tu m'aimeras, nous serons graves
Car le plaisir tue doucement

Notre île, ton île, mon île

Elle est là dans ta main ouverte
Mon évasion m'est découverte
En mille éclats sous les paupières
Ton corps, mon corps sont de passage
Nous possédons la Terre entière
Pour peu de temps, comme en voyage

Notre île, ton île, mon île

Viens, mon amour, rêver tranquille
Allons nous perdre dans notre île
mon bien aimé (E)
Je suis ton doux nid, je suis ton île claire,
ton pays de lumière et ton bel horizon.
Je suis ta tanière, ton bonheur et tes fêtes,
là enfin où s'arrête ta vie de vagabon.
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Comme un chant qui naît (Paul Eluard)


Toute tiède encore du linge annulé
Tu fermes les yeux et tu bouges
Comme bouge un chant qui naît
Vaguement mais de partout
Odorante et savoureuse
Tu dépasse sans te perdre
Les frontières de ton corps
Tu as enjambé le temps
Te voici femme nouvelle
Révélée à l’infini.

Paul Eluard (1895-1952)
Comme un chant qui naît (Paul Eluard) (E)
Toute tiède encore du linge annulé
Tu fermes les yeux et tu bouges
Comme bouge un chant qui naît
Vaguement mais de partout
Odorante et savoureuse
Tu dépasse sans te perdre
Les frontiè ...

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une nuit avec toi


Qu'ils étaient doux ces instants de désirs partagés,
avivés par ces mots impudiques à mon oreille murmurés
J'ai senti le plaisir au fonds de toi trésaillir,
puis, comme une eau vive, ruisseler et jaillir

soubresauts insaisissables dans mon corps brulant.
Attente fiévreuse de l'orgasme fulgurant.
Quel délicieux plaisir de la chair, vertige des sens libérés !
Tu as ensorcelé ta belle au corps parfumé

Une nuit avec toi ...

C'est un ciel qui s'illumine, des milliards d'étoiles
C'est l'amour qui domine, c'est un oui dans un râle
Des caresses intimes que l'on dit immorales
Nos corps qui s"animent aux allures animales

C'est le désir présent c'est le oui de nos corps
La maitresse, l'amant c'est le silence qui dort
Les yeux réclamant à grands cris des encore
Des caresses s'engageant en de doux accords

C'est les non, c'est les oui, c'est nos corps qui réclamment
Des ébats dans un lit, nos désirs qui s'enfflamment
Ce sont des jeux interdits à faire perdre nos âmes
Ce sont nos corps qui crient les plaisir que l'on damne

C'est un plaisir sans fin dans un désir assouvi
C'est le mien c'est le tien, c'est un cadeau de la vie
Que l'on veut quotidien, c'est les étoiles qui brillent
Quand le soleil revient dans nos yeux qui scintillent





une nuit avec toi (E)
Qu'ils étaient doux ces instants de désirs partagés,
avivés par ces mots impudiques à mon oreille murmurés
J'ai senti le plaisir au fonds de toi trésaillir,
puis, comme une eau ...

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Ce que j'aime (Jean-Michel Leleu)


Ce que j'aime par-dessus tout, c'est cet instant un peu fou
Quand tu viens tout contre moi, que la raison n'est plus loi
Dans l'extase de nos baisers, sentir nos corps s'embraser
Prés à défaillir sous le langage de nos désirs

On se cherche on s'attire, sans rien se dire
Parfois jusqu'à l'expire à en mourir
Ce que j'aime éperdument, c'est la force des sentiments
De nos corps à corps qui en redemandent plus encore

Le parfum enivrant, le décor La douceur,
la saveur de ton corps
Nos désirs, nos délires, nos plaisirs
Exaltants, existants, envoûtants

Ce que j'aime après l'amour, quand nos élans n'ont plus cours
Ce sont ces moments tendresse, nos silences et puis le reste
Allongés, repus, vainqueurs, sur le lit de l'impudeur
Sans dessus dessous

Et savourer par-dessus tout le goût de toi
Ce tout dernier plaisir Et puis s'endormir
Ce que j'aime mon tendre amour, dans la richesse de nos jours
C'est la déraison, qui nous unit dans la passion

© Jean-Michel Leleu
Ce que j'aime (Jean-Michel Leleu) (E)
Ce que j'aime par-dessus tout, c'est cet instant un peu fou
Quand tu viens tout contre moi, que la raison n'est plus loi
Dans l'extase de nos baisers, sentir nos corps s'embraser
Prés à défaillir sous le lan ...

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après l'amour (Charles Aznavour)


Tu viens de te retirer de moi.
Entre nos jambes coule tout l'humide de notre feu,
le plaisir d'aimer, de se faire aimer et d'en jouir


Nous nous sommes aimés Nos joies se sont offertes
Et nos cœurs ont battu Poussés par cet instinct
Qui unit les amants en se fichant du reste

Tu glisses tes doigts Par ma chemise entr’ouverte
Et poses sur ma peau La paume de ta main
Et les yeux mi-clos Nous restons sans dire un mot
Sans faire un geste

Après l’amour Quand nos corps se détendent
Après l'amour Quand nos souffles sont courts
Nous restons étendus Toi et moi presque nus
Heureux sans rien dire
Éclairés d'un même sourire
Après l'amour Nous ne formons qu'un être
Après l'amour Quand nos membres sont lourds
Au sein des draps froissés Nous restons enlacés
Après l'amour Au creux du jour
Pour rêver

Charles Aznavour
après l'amour (Charles Aznavour) (E)
Tu viens de te retirer de moi.
Entre nos jambes coule tout l'humide de notre feu,
le plaisir d'aimer, de se faire aimer et d'en jouir


Nous nous sommes aimés Nos joies se sont offertes
Et nos cœurs o ...

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Je l'aime


Sa voix est une main qui caresse mes entrailles,
un vent qui se déploie de murmure en tempête.
Je l’aime.
Il caresse mon corps de ses deux yeux brillants.
Il m’étend sur un lit de velours et de soies,
à la lumière de bougies exhalant le santal.
Il glisse entre mes jambes une main chaude et froide.
Il dessine sur ma peau des oiseaux, des cascades,
Il souffle des orages sur les méandres de mes veines,
Il fait porter ma voix plus loin que le ciel.
Il m’aime.
Il serre nos corps jusqu’à la douleur.
Il dessine dans le vide des arabesques d’or.
Je l’aime.
Il me mord, entre en moi comme un loup à l'affut.
Il cambre mon corps à la fureur du sien et nos deux voix s’épousent.
Il me souffle des mots crus et allume des incendies qu’il s’empresse d’éteindre.
Il attise la faim que mon ventre conçoit pour le sien.
Il m’aime.
Il prend mes seins en mains, me parle des étoiles, de la magie du ciel.
Il se serre contre moi pour me faire sentir son desir,
Il se penche sur ma nuque et se glisse sur mon corps.
Il me fouille de sa langue, il m’explore de ses doigts.
Il se glisse sur moi, je l’embrasse, le caresse.
Il remonte ma robe, la remonte encore, et .
il se glisse dans mon ventre, son sexe dans le mien, sa peau sur la mienne
J’aime.
Il s’enfonce en moi et le monde disparaît,
sa langue, ses mains qui me frôlent, sa bouche qui m’embrasse,
Il y a son parfum sur ma peau et le poids de son désir dans mon ventre.
La nuit est mon histoire, ma délivrance.
Il m’aime.



Je l'aime (E)
Sa voix est une main qui caresse mes entrailles,
un vent qui se déploie de murmure en tempête.
Je l’aime.
Il caresse mon corps de ses deux yeux brillants.
Il m’étend sur un lit de velours ...

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Oh ! Que ta bouche est douce
à prendre, à boire, à mordre...
Qu'elle est tendre avec la mienne,
et quelles extrèmes caresses elles se font...
Quoi de plus simple quand on s'aime,
que de fondre ce qui se fond
en un fruit de l'autre et du même ?
Que j'adore ce premier don !...
Mais il veut d'autres découvertes,

(Paul Valery)


Ne dis rien. Rêve. N'aie pas froid.
C'est moi qui parle et qui t'embrasse
Laisse-moi répandre sur toi,
comme le doux vent dans les bois,
Ce murmure immense, à voix basse...

(Anna De Noailles)


Le sourire appelle, et promet le baiser
Ange d'amour et de plaisir,
la rose et le miel sont sur tes lèvres
(Evariste de Parny)

(E)
Oh ! Que ta bouche est douce
à prendre, à boire, à mordre...
Qu'elle est tendre avec la mienne,
et quelles extrèmes caresses elles se font...
Quoi de plus simple quand on s'aime,
que de fo ...

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coucher avec toi (Robert Desnos)


Coucher avec toi Pour le sommeil côte à côte
Pour les rêves parallèles Pour la double respiration
Coucher avec toi Pour l’ombre unique et surprenante
Pour la même chaleur Pour la même solitude

Coucher avec toi Pour l’aurore partagée
Pour le minuit identique Pour les mêmes fantômes
Coucher avec toi Pour l’amour absolu
Pour le vice, Pour les baisers de toute espèce

Coucher avec toi Pour le naufrage ineffable
Pour se prouver et se prouver vraiment
Que jamais n’a pesé sur l’âme et le corps des amants
Le mensonge d’une tâche originelle

Robert Desnos.
coucher avec toi (Robert Desnos) (E)
Coucher avec toi Pour le sommeil côte à côte
Pour les rêves parallèles Pour la double respiration
Coucher avec toi Pour l’ombre unique et surprenante
Pour la même chaleur Pour la m&eci ...

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J'aime


J'aime que tu me trouves belle
J'aime ton regard brulant et tes gestes de douceur
J'aime ton souffle haletant qui m'enveloppe et m'étreint,
J'aime quand tu viens à moi lentement, puissament.

J'aime quand ta chair se melange à ma chair, blottie au fond de moi,
J'aime que tu me prennes tout, que le contrôle t'échappe,
J'aime ton jet de vie qui se libère en moi et qui me remplit
J'aime quand nous quittons ce monde, fondus l'un dans l'autre.
J'aime (E)
J'aime que tu me trouves belle
J'aime ton regard brulant et tes gestes de douceur
J'aime ton souffle haletant qui m'enveloppe et m'étreint,
J'aime quand tu viens à moi lentement, puissament.

J'aime qua ...

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Tu veux tant de caresses (Marvic)


Tu veux tant de caresses et tu veux tant de mots
Que parfois je te laisse un chagrin sur la peau.
Les courbes de ton corps m’arrachent à l’ennui
Du verbe qui s’endort et de la chair flétrie.

Sur ton sein lisse et doux ma main cherche à l’envie
A devenir la prose que ta langue me crie.
Sur ton regard de braise qui flambe et se trahit
Je souffle en criminel pour attiser mon vit.

L’alexandrin m’entraîne vers tes hanches gourmandes
Et plus rien ne me freine c’est mon cerveau qui bande.
Ta descente de rein est un creuset immense
Pour le poète enclin à lâcher sa semence.

Marvic


Tout s'est passé si vite, j'étais soûle de vent,
même avec les yeux clos, je voyais les étoiles.
Je me laissais conduire, m'agrippant à sa taille
je retenais mon souffle, nous glissions sur la route.

Il racontait ses terres et sa part du monde
je ne l'entendais plus, je voyais la buée qui sortait de sa bouche,
se detachant du ciel, ses doigts gantés désignaient l'horizon.
Il s'est retourné et il m'a embrassé.

Sa langue chaude a écarté mes lèvres.
Le froid aurait du me figer, mais un feu me ravageait l'intérieur.
Je l'ai embrassé, j'ai retiré mes gants et j'ai passé mes doigts sous ses vêtements,
sur la peau de ses flancs. Je l'ai vu frissonner.

Il m'a devinée ... il a pris son manteau et il m'a allongée.
Il m'a pénètrée comme un loup, en hurlant au soleil couchant.
Il était en moi, ses mains sur mes seins chauds, et il m'a enfourchée encore mieux qu'une moto,
il a mordu mon cou et sa salive s'est glaçée sur ma peau.

Je crois que c'est là, quand nos regards se sont croisés, que j'ai tout attrapé,
l'amour, l'orgasme et la fièvre. Il a crié et j'ai vibré, sa chaleur dans mon ventre, mon cou gelé,
sa semence qui s'éjectait en moi, et ce fut bon, oui, si bon
de me sentir si petite dans cet univers infiniment grand.

(Dominique Chénier)
Tu veux tant de caresses (Marvic) (E)
Tu veux tant de caresses et tu veux tant de mots
Que parfois je te laisse un chagrin sur la peau.
Les courbes de ton corps m’arrachent à l’ennui
Du verbe qui s’endort et de la chair flétrie.

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Elle est lasse, après tant d’épuisantes luxures.
Le parfum émané de ses membres meurtris
Est plein de souvenirs des lentes meurtrissures
La débauche a creusé ses yeux bleus assombris.

Et la fièvre des nuits avidement rêvées
Rend plus pâles encor ses pâles cheveux blonds.
Ses attitudes ont des langueurs énervées.
Mais voici que l’amante aux cruels ongles longs

Soudain la ressaisit, et l’étreint, et l’embrasse
D’une ardeur si sauvage et si douce à la fois,
Que le beau corps brisé s’offre en demandant grâce,
Dans un râle d’amour, de désirs et d’effrois.

Et le sanglot qui monte avec monotonie,
S’exaspérant enfin de tant de volupté,
Hurle comme on hurle aux moments d’agonie,
Sans espoir d’attendrir l’immense surdité.

Puis, l’atroce silence, et l’horreur qu’il apporte,
Le brusque étouffement de la plaintive voix,
Et sur le cou, pareil à quelque tige morte,
Blêmit la marque verte et sinistre des doigts.

Renée Vivien.
(E)
Elle est lasse, après tant d’épuisantes luxures.
Le parfum émané de ses membres meurtris
Est plein de souvenirs des lentes meurtrissures
La débauche a creusé ses yeux bleus assombr ...

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A Plusieurs (Ann Sorel)


Des amis sont venus prendre un verre une heure
Et nous avons fait l’amour à plusieurs
Sans chercher pourquoi sans autre raison
Que d’aimer un peu à la déraison

Sur le canapé j’étais près de toi
Oui mais dans mes bras ce n’était pas toi
Quand tu t’es penché pour me regarder
Juste à cet instant je t’ai désiré

Puis tu t’es glissé tout contre mon corps
Et je sens ta peau qui me brûle encore
Ainsi j’ai compris n’aimer plus que toi
Et que nous faisions là n’importe quoi

Et puis un à un m’avez caressée
Et puis un à un j’ai su vous aimer
Des amis sont venus prendre un verre une heure
Et nous avons fait l’amour à plusieurs

L’amour à plusieurs Est-ce bon pour le cœur ?
L’amour à plusieurs C’est pas bon pour le cœur


A Plusieurs (Ann Sorel) (E)
Des amis sont venus prendre un verre une heure
Et nous avons fait l’amour à plusieurs
Sans chercher pourquoi sans autre raison
Que d’aimer un peu à la déraison

Sur le canapé j&rsq ...

@


Viens, je t'accueille au gré de mon humeur.
Ferme les yeux, et suis-moi, mon tendre coeur
Je t'emmène avec moi, viens vite dans notre chambre,
j'ai hâte d'être aimée

J'ouvre pour toi mon lit, trouble appel de la nuit.
Mes lèvres sont déjà entrouvertes, d'un désir intense, infini,
Je t'offre ma chair nue, prête a te recevoir.
Mon corps déjà se fait dunes, courbures incendiaires,

Mon corps tout entier est prêt à se donner peu à peu,
telle un offrande. Telle une fleur au printemps.
Je m'ouvre, tendre et humide, je m'offre à toi,
ne le vois-tu pas ? J'ouvre mes ailes pour toi !

Tes yeux brillent, je le vois, devant mon corps nu.
Ton sexe vient à grandir aux portes que tu viens d'ouvrir...
A ton désir mon corps t'est offert. Croque le, maintenant !

Sens mes sens en éveil, observe bien ma peau
Regarde s'en échapper la sueur par ses pores
Qui semble, à s'y méprendre, ressembler aux joyaux
garnissant le coffre du plus beau des trésors

N'arrête surtout pas tes murmures, tes caresses.
Fais-moi tendre mes muscles, comme les cordes d'une cithare,
Je ne résiste plus, intérieurement je fonds

J'ai les jambes tremblantes, Tu me laisses encore trop dans l'attente de toi.
Ma chair s'ouvre et se ferme comme un coeur qui palpite
Mes pensées s'agitent vers mille rêves impudiques.
Viens en moi doucement, tendrement. Viens en moi lentement, pofondement.

Viens en moi, je t'en prie et glisse-toi dans ma chair.
Je m'abandonne à toi, toute en ébullition.
Tu glisses enfin en moi, Je t'accueille et tu viens, lentement, tendrement,
Je t'enmène avec moi éclairer notre nuit.
Tu t'enfonces en mon sein et nous quittons le monde.
Se fondre et se confondre, Se perdre dans l'espace immense.

J'aime sentir ton souffle qui m'enveloppe et m'étreint,
J'aime quand tu t'enfonces, jusqu'au fond de mon corps.
Rythme bien ton ardente caresse Au gré de mes balancements,
Ô mon âme... Lentement, Prolongeons l'instant d'ivresse.

Je t'emmene au fond de mon jardin secret tapissé de terre mouillée
je suis la profondeur de l'arbre, l'entre branches, l'entre jambes
Tu entres dans ma chambre noire pour y développer tes rêves
Tu en franchis le seuil, tu pénétres dans mon ombre caressant au milieu ma douce amande (Libera)

Faisons l'amour comme à 16 ans,
timidement,
Comme un beau soir d'adolescence
Dis-moi les mots qui n'osent pas.
Fais-moi les gestes qui hésitent.
étouffons nous entre nos bras
Faisons l'amour un peu trop vite,
avec tes larmes et des serments,
fais-moi l'amour avec le coeur
Sois maladroit, et moi docile
Soyons émerveillés, un peu émus (Marie Laforet)

Fais-moi l'amour avec tes mains, l'amour avec tes reins, l'amour avec ton corps
Fais-moi l'amour avec tes yeux, l'amour avec tes jeux. Fais-moi l'amour encore
Fais-moi l'amour avec tendresse, l'amour plein de caresses, l'amour avec ton cœur
Fais-moi l'amour avec envie, l'amour avec ta vie, je me donne toute entière.

J'aime que tu me trouves belle J'aime ton regard ardent et tes gestes de douceur
J'aime ton souffle haletant qui m'enveloppe et m'étreint,
J'aime quand ta chair se melange à ma chair, blottie au fond de moi,
J'aime quand nous quittons ce monde, fondus l'un dans l'autre.

Goute ce paradis de douceur qui te cerne, Je m’ouvre à toi et te dévore.
sensation délicieuse et presque douloureuse. Tu es en moi, au plus profond de moi.
Tu appartiens à mes entrailles, tu fais partie de moi, Tu m’habites, je ressussite,
Perdre doucement connaissance. Naître à nous-mêmes en même temps.

Mon corps pour toi se fait soyeux, de ta vigueur fais moi douceur,
que ton sexe glisse, se fasse onctueux pour mieux remonter ma chair.
qu'il m'explore, remonte, s'immisce dans mes tendres muqueuses
qu'il m'explore plus loin, se faufile, me pénétre.

J'aime ce glissement onctueux, cette penetration lente, ce frottement délicat irisé de plaisir.
Tu ondules, je t'aspire, tu râles, je gémis. Je te serre, te dévore. Tu t'enfonces ... loin, très loin.
Savoures-tu cette douce sensation à l'extrémité de ton être,
ce contact intime, cette communion de chairs qui nous soude l'un à l'autre.

Ton amour me comble et me remplit. C'est un velours, une douceur qui m'enveloppe.
Sens-tu mes douces caresses, mes contractions intimes, au fond de mon corps
Tu modules le rythme, tu glisses, léger, agile, mon corps ondule, je suis fluide, féline.
Tu vas et tu viens, Je te sens vivre au plus profond de moi !

Ecoute mon corps qui respire et qui vit, ma chair qui s'ouvre et se ferme,
les draps qui se froissent, mes pensées qui s'agitent et vadrouillent vers mille rêves impudiques.
les montées jusqu'au ciel, tout à coup suspendues, oh tension divine.
et puis la redescente voluptueuse des mille et une nuits ; à mordre l'oreiller.

J'aime les soubresauts qui t'agitent, moi, si belle en ton plaisir.
Regarde, touche, respire, goûte, la sueur qui perle à ma peau rougissante.
Mon goût de femme, mon odeur, ma chaleur, ma bouche affamée qui cherche tes baisers,
Tu jouis de mon corps... tu vas jouir de moi, je vais jouir de toi.

Je m'enfonce, tu me guides, de ta tendresse, de ton envie. Je caresse tes joues empourprées de lumière.
Je te sens dans mon corps, grandir et t'affermir, délicieuse intrusion
il n'y a que nos corps. le flux et le reflux, et de brefs murmures.
Comme une plainte, comme un chant, la douceur de l'autre.

Non...Pas encore... Pas trop vite ! Prend le temps ...
Profite de mon corps, je profite du tien ! Reprend ta course tendre au plus profond de moi,
Collés l'un à l'autre, c'est une étreinte sans bruit. caresses imprécises qui égarent nos mains.
Mon écrin si précieux si souple et vigoureux, tel un poulpe t'enserre, se détend, se resserre.


Je suis nue contre toi, dans nos draps en désordre, Tu allumes un feu qui m'éblouit bien fort.
Tu enflammes nos corps, et nos sens, mes nerfs soudain s'affolent,
Tu te retires, laissant le vide. Je me débats, tu me reprends. complètement, passionnément.
Tu me sens trembler et je t'entends gémir. Nos corps sont agités par de violents frissons,

Une plainte étouffée, de légers tremblements et puis, un presque cri.
Et ce plaisir qui monte, nous touchons aux étoiles !
Tu es ma flèche, fichée dans ma chair, tendue comme un arc, tu remues en moi la terre et le feu
Plante toi profond, généreux en ma terre. à l'unisson de ce rythme sauvage qui nous cause ravage.

Je te veux cru tout à moi. Ton sexe dans le mien,
De ton corps, je veux tout ! Que tes lèvres me savourent,
qu'elles me sucent, m'engloutissent.
Que ta bouche déguste les épices de nos salives qui se mélangent.

Mon corps a faim de toi ! Je veux ton jet de vie, qu'il ensemence ma terre
Dans la douceur de mes draps, infuse moi le meilleur de toi !
Ton corps vibre et se tend ! Cède à la volupté, Je suis prête ! Oh oui ! ...
Ta sève humide se repend dans ma chair en vagues chaudes !liberation heureuse

Tu enflammes nos corps, et nos sens. Tu m'abreuves de toi,
Les salves se succèdent irradiant nos sens. Tu es la vague, moi l’île nue ...
Tu vas et tu viens entre mes reins Je murmure ton nom, tu murmures le mien !
Je t'aime ! Oh oui je t'aime ! Oh mon amour... (Serge Gainsbourg)


Tu es en moi, et plus rien ne compte. Tu m’offre ton plaisir, je t'offre mon plaisir.
Nos corps se relachent, épuisés, ne formant plus qu’un seul être.
Reste bien au fond. Restons l'un dans l'autre, enlaces, emboités, délicieusement !
Garde moi dans tes bras encore quelques instants, Ne bouge pas.

Je conserve dans ma chair ton sexe emprisonné. Des larmes de bonheur inondent mes paupières.
J'aime tes grondements d'ours blessés, ta tête nichée au creux de mon épaule.
Entre mes jambes coule tout l'humide de notre feu.
Une bulle lumineuse nous coupe du monde.

Tu es blotti contre moi, inerte et si vivant. Je me sens riche de toi,
Apaisés, vidés, comblés, rêvons d'éternité, je veux qu'en cet instant le temps se décompose,
Regarde moi dans les yeux. Dans mon corps, cette sensation de puissance
Je me sens vidée, attrapée jusqu'à l'âme. Tu souris. Je perds pied.

Nos chaleurs enmelées, nos corps enboitées, nos sourires qui s'echangent et un parfum d'été
J'ai l'été dans les reins J'ai dans mes seins gonflés les parfums de la terre
J'ai ouvert mes jambes à ta semence
et dans mon ventre bleu, j'ai la mère des étoiles. (Pierre Perret)

Ne t'inquiète pas de mes larmes. Je pleure de joie.
Se fondre et se confondre Et n'être qu'un, bien qu'étant deux.
Perdre doucement connaissance. Naître à nous-mêmes en même temps.
Enflammée jusqu'au coeur. Tu m'as essoufflée, et nos yeux sont heureux.


Qu'ils étaient doux ces instants de désirs partagés
avivés par ces mots impudiques à mon oreille murmurés
Tu as ensorcellé ta belle aux jupons parfumés

Tu as été très tendre, un ange de douceur.
comme si j'étais un objet précieux, un joyau dans son écrin.
tu m'as rendue insatiable et enflammée, Je voulais tout de toi,
C'était bon, merveilleux, pétillant...

Surprendre l'infinie tendresse Apprendre la douceur de tes mains
Frémir à l'idée de l'instant prochain Et succomber sous tes caresses
Enchevétrer nos pudeurs Briser les chaînes de nos interdits
Entrevoir les chauds secrets enfouis Et déchaîner nos ardeurs

Nous passames des jours d'amour et d'harmonie, De chants et de baisers, de voix, de lèvre unie,
De regards confondus, de soupirs bienheureux, Qui furent deux moments et deux siècles à deux.
L'extase avait fini par éblouir nos âmes, Comme seraient nos yeux éblouis par la flamme.
Troublés, nous chancelions, et le troisième soir, nous étions enivrés jusques à ne rien voir (Alfred de Vigny)


Une nuit avec toi ... C'est un ciel qui s'illumine, C'est l'amour qui domine,
c'est un oui dans un râle, des caresses intimes que l'on dit immorales
C'est le désir présent c'est le oui de nos corps et nos yeux qui réclament encore
C'est les non, c'est les oui, C'est un plaisir sans fin C'est le mien c'est le tien,
c'est un cadeau de la vie Que l'on veut quotidien,
c'est les étoiles qui brillent Quand le soleil revient dans nos yeux qui scintillent

Te souviens-tu des premiers pas de notre amour ? Il était tout de charme et de vague contour,
Et tes mains s'attardaient à leurs prises premières ; Nos yeux savaient déjà se prendre leurs lumières :
Les miens plus clairs vivaient dans les tiens plus foncés, Nos voix disaient bien plus que les mots prononcés,
Ton timbre frais et tendre encore me remue... Alors tu m'appelais... Tu m'attendais émue
(Paul Valery)
(E)
Viens, je t'accueille au gré de mon humeur.
Ferme les yeux, et suis-moi, mon tendre coeur
Je t'emmène avec moi, viens vite dans notre chambre,
j'ai hâte d'être aimée

J'ouvre pour toi ...

@

mon bien aimé (13)


Je m’ouvre à toi. Le sens-tu ?
Goute ce paradis de douceur qui te cerne
ce contact intime, cette communion de chairs
qui nous soude l'un à l'autre.

Savoures-tu cette douce sensation à l'extrémité de ton être,
sensation délicieuse et presque douloureuse.
Tu fais partie de moi, Tu es en moi, au plus profond de moi.
Tu appartiens à mes entrailles. Tu m’habites, je ressussite,

Mon corps pour toi se fait soyeux, de ta vigueur fais moi douceur,
sois onctueux pour mieux remonter ma chair.
Explore moi, immisce toi, faufile toi dans mes tendres muqueuses
J'aime cette penetration lente, ce frottement délicat irisé de plaisir.

Tu ondules, je t'aspire, tu râles, je gémis. Je te serre, te dévore.
Tu m'enroules, me défais, tu plonges, te retires. J'avale ton corps.
Tu caresses mes muqueuses, tu bouges lentement,
Je t'enroule et te déroule. Je me creuse pour toi,

de plus en plus profonde ... pour à nouveau me remplir de moi.
Ton amour me comble. C'est un velours, une douceur qui t'enveloppe.
Tu vas et viens doucement et ta position change
C'est une offrande totale.

prend le temps ... Resserre un peu plus fort l'étreinte de tes bras,
qui entourent et pressent mon coeur contre le tien
Tu es là, Je te sens ! ... arrete-toi ... Et reviens ! ... bien au fond !
Sens mes douces caresses , mes tendres contractions.

Investis bien mon ventre chaud !
Laisse moi glisser sur toi la fleur de mes doigts.
Tu es doux ! Je te sens vivre ! au plus profond de moi !
Tu vas et tu viens, vagues de plaisir,

Au rythme de ton corps, je me plie sans effort.
les montées jusqu'au ciel, tout à coup suspendues,
oh tension divine. et puis la redescente des mille et une nuits ;
voluptueuse, à mordre l'oreiller.

Tu modules le rythme, tu glisses, léger, agile,
mon corps ondule, je suis fluide, féline.
mes muscles se contractent et se relâchent,
tu te tends, tu te crispes, tu haletes,

tu gemis, tu jouis de mon corps... tu vas jouir de moi, je vais jouir de toi.
agonie de plaisir, ton plaisir est le mien. J'aime ton corps qui vibre et qui se tend.
J'aime les soubresauts qui t'agitent, moi, si belle en ton plaisir.

Je remue, doucement. Je te serre de ma bouche amoureuse, juteuse comme une mangue.
Sens mes douces contractions qui pulsent dans ma vulve.
Ecoute mon corps qui respire et qui vit, ma chair qui s'ouvre et se ferme,
les draps qui se froissent, mes pensées qui s'agitent et vadrouillent vers mille rêves impudiques.

Regarde, touche, respire, goûte, la sueur qui perle à ma peau rougissante. Mon goût de femme, mon odeur, ma chaleur,
ma bouche affamée qui cherche tes baisers, les larmes salées que je laisse s'écouler.
Jusqu'au bout de la nuit il n'y a que nos corps. le flux et le reflux, et de brefs murmures.
Comme une plainte, comme un chant, la douceur de l'autre.

Je m'enfonce, tu me guides, de ta tendresse, de ton envie. Le ciel glisse vers le soir, remonte le matin.
Je caresse tes joues empourprées de lumière. Mes oreilles bourdonnent, ma tête s'embrase.
Jusqu'à l'épuisement, rien d'autre jusqu'au silence.
Le point jamais atteint. Nous nous aimons. Il n\'y a pas de fin.

Tu vas et viens en moi, comme une puissante houle,
une marée secouée de violentes bourrasques,
ballotant mon être consentant au delà de la jouissance,
traversant les portes multiples de l'extase

Saveur pimentée de ton sexe, Fragrance poivrée de ton désir
Tu vas, je te retiens, tu viens, je t'aspire Oscillation, chavirement de tes pupilles
Ton corps houleux se pliant à mes lèvres Rivés en mon âme d'étang
Sucre de ma peau, sel de ma sueur Perlance de nos transparences (François d'Alayrac et Marion Lubreac)

Collés l'un à l'autre, c'est une étreinte sans bruit. caresses imprécises qui égarent nos mains.
le contact est chaud. Je te laisse coulisser au creux de ma tanniere tapissée de ma liqueur douce,
tu la mouille encore plus, tu me caresses au plus chaud de mon envie.
Tu te déverses longuement, diluant ton plaisir dans le mien, Prendre et être pris. échange total.


Oh oui, je te sens bien, tu glisses dans ma chair, C'est une sensation d'une douceur infinie.
Je goûte l'instant. J'aime tes mouvements plus amples, Ta verge plonge en moi et gonfle en meme temps.
Elle occupe maintenant mon espace tout entier. Continue, ne viens pas tout de suite ... pas encore...
Regarde moi. Pénétre moi, plus profondément, Donne moi le vertige. Je te donne du plaisir, tu me le rends au centuple.

Je pense à ce gros gland qui me fouille et que j'aime. Sens la transpiration qui perle entre mes seins,
Ecoute le clapotis de nos sexes emmélés et le claquement de nos chairs
Mon écrin si précieux si souple et vigoureux, tel un poulpe t'enserre, se détend, se resserre.
Ton sexe dans le mien, nous sommes à l'unisson de ce rythme sauvage qui nous cause ravage.

Je te sens dans mon corps, grandir et t'affermir, délicieuse intrusion
Non...Pas encore... Pas trop vite ! Prend le temps ... Profite de mon corps, je profite du tien !
Reprend ta course tendre au plus profond de moi,
je veux te sentir encore vibrer dans ma chair, C\'est si bon !



Tu m’habites. Tout s'estompe, je ressussite, je savoure cette douce sensation à l’extrémité de mon être,
ce contact intime, cette communion de chairs qui nous soude l’un à l’autre.
Tu bouges lentement, tu caresses mes muqueuses, Je te suce, t'enroules et te déroule.
Je me creuse pour toi, de plus en plus profonde ... pour à nouveau me remplir de moi.

Tu modules le rythme, tu glisses, légèr, agile, mon corps ondule, je suis fluide, féline.
mes muscles se contractent et se relâchent, tu te tends, tu te crispes, tu haletes,
tu gemis, tu jouis de mon corps... tu vas jouir de moi, je vais jouir de toi.
agonie de plaisir, ton plaisir est le mien. J’aime ton corps qui vibre et qui se tend.

J’aime les soubresauts qui t’agitent, moi, si belle en ton plaisir.
Je remue, doucement, j'ouvre les yeux, je cherche les tiens.
Je te serre de ma bouche amoureuse, juteuse comme une mangue.
Sens mes douces contractions qui pulsent dans ma vulve.

J'aime ce glissement onctueux, cette penetration lente, ce frottement délicat irisé de plaisir.
Tu ondules, je t'aspire, tu râles, je gémis. Je te serre, te dévore. Tu t’enfonces ... loin, très loin.
Je t’enroule, te défais, plonge, me retire. J'avale ton corps.
Courtisane lascive, soumise et attentive, au plus profond de moi, ton sceptre devient roi.

Tu vas et tu viens, les vagues de plaisir,
Au rythme de ton corps, je me plie sans effort.
les montées jusqu'au ciel, tout à coup suspendues, oh tension divine.
et puis la redescente voluptueuse des mille et une nuits ; à mordre d’oreiller.


Ecoute mon corps qui respire et qui vit, ma chair qui s'ouvre et se ferme,
les draps qui se froissent, mes pensées qui s'agitent et vadrouillent vers mille rêves impudiques.
Regarde, écoute, touche, respire, goûte. La sueur qui perle à ma peau rougissante.
Mon goût de femme, mon odeur, ma chaleur. Ma bouche affamée qui cherche tes baisers.
Les larmes salées que je laisse s'écouler. Jusqu'au bout de la nuit il n'y a que nos corps.
le flux et le reflux, et de brefs murmures. Comme une plainte, comme un chant, la douceur de l'autre.
Je m'enfonçe, tu me guides, de ta tendresse, de ton envie. Le ciel glisse vers le soir, remonte le matin.
Je caresse tes joues empourprées de lumière. Mes oreilles bourdonnent, ma tête s'embrase.
Jusqu'à l'épuisement, rien d'autre jusqu'au silence. Le point jamais atteint. Nous nous aimons.
Il n'y a pas de fin.

Ton amour me comble et me remplit C’est un velours, total, une douceur qui m’enveloppe.
Tu vas et viens doucement et ta position change C'est une offrande totale.
Je te masse doucement de mes muscles intimes Le plaisir monte et tu jouis deux fois
Mes jambes se referment sur tes hanches et te maintiennent ancré au plus profond de moi

Tu vas et viens en moi, comme une puissante houle, une marée secouée de violentes bourrasques,
ballotant mon être consentant au delà de la jouissance, traversant les portes multiples de l’extase
Saveur pimentée de ton sexe, Fragrance poivrée de ton désir Tu vas, je te retiens, tu viens, je t'aspire
Ton corps houleux se pliant à mes lèvres Oscillation, chavirement de tes pupilles
Rivées en mon âme d'étang Sucre de ma peau, sel de ma sueur Perlance de nos transparences
(François d'Alayrac et Marion Lubreac)

Collés l'un à l'autre, c'est une étreinte sans bruit. caresses imprécises qui égarent nos mains.
le contact est chaud. Je te laisse coulisser au creux de ma tanniere tapissée de ma liqueur douce,
tu la mouille encore plus, tu me caresses au plus chaud de mon envie.
Tu te déverses longuement, diluant ton plaisir dans le mien, Prendre et être pris. Échange total.


Oh oui, je te sens bien, tu t'enfonces dans ma chair, C'est une sensation d'une douceur infinie.
Je goûte l'instant. J'aime tes mouvements plus amples, Ta verge plonge en moi et gonfle en meme temps.
Elle occupe maintenant mon espace tout entier. Continue, ne viens pas tout de suite ... pas encore...
Regarde moi. Pénètre moi, plus profondément, Donne moi le vertige. Je te donne du plaisir, tu me le rends au centuple.

Je pense à ce gros gland qui me fouille et que j'aime. Sens la transpiration qui perle entre mes seins,
Ecoute le clapotis de nos sexes emmêlés et le claquement de nos chairs Je veux un souvenir de toi dans mon ventre !
Donne moi ta sève ! Maintenant ! Remplis moi de toi !Je sens que tu viens ! Je me cabre, Je jouis !
Tu t'arrêtes net et crispes ton regard ..... Je suis inondée d'une douce chaleur. J'en gémis de bonheur.

Affaisse toi sur moi, j'aime tes grondements d'ours blessés. Laisse ta tête nichée au creux de mon épaule.
Je conserve dans ma chair ton sexe emprisonné. Des larmes de bonheur inondent mes paupières.

Mon écrin si précieux si souple et vigoureux, tel un poulpe t’enserre, se détend, se resserre.
Ton sexe dans le mien, nous sommes à l’unisson de ce rythme sauvage qui nous cause ravage.
Mes doux cris de supplique pour mieux que tu me lisses, Tes tendres gémissements et ta verge qui se tend.
Tu n'es plus qu’un phalle qui violemment m’empale et boute dans mon trou, où je te tords le cou.
Les vagues du désir s’en viennent te saisir, avivant durement comme poutre ta folle envie de foutre.
Et puis nous défaillons, ensemble nous jouissons: doux cocktail de sperme et de cyprine.
(Jean-Claude)





mon bien aimé (13) (E)
Je m’ouvre à toi. Le sens-tu ?
Goute ce paradis de douceur qui te cerne
ce contact intime, cette communion de chairs
qui nous soude l'un à l'autre.

Savoures-tu cette douce sensation à l'extr ...

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Mme la baronne


C’était une chaude journée d’été, sans brise. Nous roulions depuis une vingtaine de minutes. Le ciel était noir, dégagé, la lune était pleine. Moi, la chemise ouverte. Elle, les cheveux soigneusement arrangés sous un vaste chapeau, sa robe d’été legerement transparente, rabattue sur d'admirables cuisses. Gardant ma main gauche sur l'accoudoir, l'autre sans vraiment m'en rendre compte, effleurait sa cuisse, la caressai doucement. Le constatant avec malice, elle me souria, se décala un peu pour se rapprocher de moi, mon souffle devint un peu plus court. Tandis qu'elle me regardait avec une intensité inhabituelle, je sentis sa main prendre doucement la mienne, et la guider vers elle, sur sa jambe, un moment, puis plus loin, entre ses deux jambes,

Je m'aventure, je glisse une main moite et tremblante. Mes doigts se font légers, timides et tremblent un peu, j'ai l'impression que sa poitrine gonfle sous son décolleté. Ma main s'égare sur la cuisse, encore couverte du tissu soyeux d'une douce combinaison, nouvelle barrière infranchissable ... Puis ma main avance, cavalière, indiscrète, trop rapide peut-être, trop pressée, trop empressée ... elle glisse dejà sous sa robe, vers des endroits plus secrets, elle me suggere alors de manière on ne peux plus explicite, de poursuivre plus avant cette tendre intrusion. Ma main glisse sous le tissu, au contact de sa peau douce ... et chaude. Son souffle se fait plus rauque... se ralentit... Mes doigts tentent d'épouser la forme ... le tissu gêne, les cuisses s'écartent, se resserrent sur ma main... qui reste prisonnière. Mes doigts cherchent un espace de liberté, remuent, s'agitent, les cuisses s'ouvrent de nouveau, un premier soupir, une vague de désir.

Mes mouvement se font legers, puis de plus en plus precis, nos mains semblaient avoir trouver un rythme commun, ses cuisses se serraient, pour mieux s'ecarter dans l'instant suivant, encourageant sans detour mes douces incursions. Oubliant le lieu, la promiscuité, excitée sans aucun doute, par ce plaisir qui montait, elle semblait apprecier ce traitement. Prise d'une serie de legers spasmes, elle exprima sa jouissance dans un râle long. Elle s'agrippa à moi, serrant ses cuisses sur ma main, son entre-jambe suait d’excitation… Je me penchai vers elle et l'intensité de son parfum mêlé à son odeur de femme m’excitait moi aussi de plus en plus. Comme mes mains remontaient le long de son entrejambes, sous sa jupe à la recherche d’autres endroits plus intimes, elle agita son bassin, elle glissa une main entre mes jambes et testa ma vigueur devenue insolente. j'étais mur ... et elle aussi. Desormais, j'en voulais plus, elle en voulait plus, et elle me le fit comprendre.
- je connais un petit hotel à deux pas d'ici ! ... Qu'en dites-vous ? ...
Nous primes congé du chauffeur au bas de l'hotel.

la suite ...

A peine la porte de la chambre refermée, elle m'attira à elle violement en me fixant avec un sourire carnassier. Elle approcha son visage du mien. Je ne me fis pas prier. Le baiser fut long ... et profond. Elle s'agrippa à mon cou, tandis que mes mains exploraient son corps. Je l'embrassai fiévreusement. Son souffle s'accelerait. Je glissai ma main sous sa robe, elle glissa les siennes sous ma chemise, je m'immiscai sous la fine dentelle, sur la peau douce de ses seins. Je lui mordais doucement le cou. Je glissai ma main dans son corsage entrouvert. Elle ne portait pas de soutien gorge et j'en profitai. Elle deboutonna ma chemise tandis que sa robe tombait en corolle à ses pieds, puis sa fine combinaison, je degraphai febrilement son soutien-gorge, ses légers dessous tomberent à terre à leur tour. Mon torse reçut ses seins qui se déformerent contre ma peau. Elle défit ma ceinture et glissa une main dans mon pantalon. Le sexe devenait énorme. Elle le dégagea et le prit en main. Il était brûlant, je le sentais palpiter. Je saisissai ses deux seins qui durcirent sous mes doigts. Elle s'allongea à demi-nue sur le lit. Elle écarta les jambes, en me lançant un regard rempli d'impatience,
- Je vous en prie ! ... Venez vite !
Je m'allongeai sur elle. Elle ferma les yeux .... et je la pénètrai d’un coup, lui arrachant un interminable Aaaaaah. Je m'enfoncai dans ses chairs. Penetration divine. Sensation d'une suavité infinie. Son ventre était chaud. Il m’enserrait, me pressait. Elle croisa et resserra ses jambes derriere mon dos pour m'attirer au plus profond d'elle. Son intérieur était si humide que je touchai le fond à chacun de mes va-et-vient. elle s’offrait à moi sans retenue. Mon membre palpitait dans son ventre, puis elle fut secouée de spasmes. Je m'enfoncai un peu plus, m'extrayai, puis revenai, j'accélèrai. Peu à peu, les plaintes se transformerent en gémissements moins équivoques. Je me frottai contre elle, mon bassin contre le sien. Je bandai sans complexe dans son ventre, elle le sentait, ça lui plaisait. Elle gémissait de nouveau, elle se donnait totalement. Elle poussa un long soupir de plaisir quand je la pénètrai tout au fond, la regardant droit dans les yeux pour mieux capter chacune de ses réactions et retarder l’explosion qui guettait. Je coulissai en elle avec retenue, me retirant à chaque fois presque entièrement jusqu’à l’entrée de ses lèvres, pour mieux goûter au plaisir de la pénétrer à nouveau. Je voyais ses prunelles bleues s’écarquiller, un filet de bave s’échapper de ses lèvres. La vibration devint communion, les deux corps ne faisaient plus qu’un, les chairs étaient en fusion, les fluides et les odeurs se mélangaient. Elle ondulait toujours de la croupe, Son apparent désarroi décupla mon excitation. la sensation de mon sexe qui travaillait en elle, le clapotis indecent de nos va et viens annoncerent une jouissance proche. Je la besognai vigoureusement, je me déchaînai sans ménagements tandis qu'elle se mit à crier de plus en plus.
Et soudain, elle se redressa, à moitié accroupie sur moi, se mit à jouir, deux filets de cyprine s’échappent de son sexe, puis un long jet vient s’écouler sur les doigts et l’avant-bras. Je n’avais jamais vu ça. Ce prodigieux spectacle déclencha chez elle une jouissance instantanée. Fin du concert. Nous nous affalâmes l'un sur l'autre, vidés de toutes substances. Nos peaux moites, nos respiration haletantes. Elle me supplia de rester
- restez ! ... j'ai encore faim !
Elle m'offrait son corps une nouvelle fois, et me le fit comprendre dans la position la plus adequate. Je suis revenu tout naturellement en elle. Elle entoura de nouveau mon mâle appendice de son ventre brûlant. Elle se soulèva un peu et je me glissai à nouveau dans ses chairs accueillantes, les yeux à moitié fermés, elle s'agita un peu plus, mon sexe se tendit et s'allongea rapidement dans ses chairs. Elle voulait encore profiter pleinement de ce moment fou, sans restriction, ni excès. Elle se frottait, se soulèvait, redescendait, ondulait. De ses muqueuses, elle me suçait, m’aspirait, me tirait, me poussait, s'appliquait, en jouant de mon corps pour que je puisse mieux venir me perdre au plus profond d'elle. Ses seins lourds et mobiles se mirent à ballotter librement. Je les empoignai et les palpai de mes deux mains, puis serrai mes deux fesses pour bien me planter au fond d'elle. Mon corps inondé de sueur luisait sous la lumière. Elle s’empalait maintenant de façon sauvage, puis désordonnée, me suppliant de jouir vite en elle, ce que je fis bien volontiers.
Mme la baronne (E)
C’était une chaude journée d’été, sans brise. Nous roulions depuis une vingtaine de minutes. Le ciel était noir, dégagé, la lune était pleine. Moi, la chemise ouverte. Elle ...

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fièvre amoureuse


Cinquante-cinq grammes de nylon séparés febrilement de cinquante-cinq kilos de chair tendre, Soutien gorge, paire de bas, fine combinaison, et fine culotte à dentelles, jetés, éparpillés sur le parquet, au bas du lit, nous etions desormais nus l'un contre l'autre, fous de désir, avides de nous assouvir l'un dans l'autre. J'avais envie d'elle, et elle avait envie de moi. Je la désirais, violemment. J'ai pénètré son corps sans attendre, d'un coup. Elle m'aspira en elle avec gourmandise, ses chairs se distendaient. Je la tenais par les hanches et elle m’accompagnait. Elle mouillait de plus en plus sous mes coups, des gémissements contenus. Ses lèvres cherchaient les miennes et elle attrapa ma bouche. Elle me suppliait de la fouiller, la remplir. La sensation était puissante, suave, elle se propageait, s’éteignait, renaissait, nous étions emboités l'un dans l'autre. Je glissai en elle amplement, de plus en plus profondement, entrant et sortant de toute la longueur de mon sexe, nous approchant un peu plus du moment sublime. Ses jambes emprisonnaient mon corps et m'attiraient en elle chaque fois que je m'en éloignais. Nos deux corps comme des vagues allaient et venaient, éclaboussant les draps de sueurs, de désirs. Puis je m'enfonçai plus loin, plus profondement et plus fort. La tension alla s’amplifiant. Je me sentis gonfler et grandir dans son ventre. Elle frissonnait, elle tremblait , elle montait, irrémédiablement. En rythme, je l’agrippai, elle me suçait, me serrait, de plus en plus fort, je m’entendis émettre un râle à la fois rauque et aigu, au milieu de ses halètements. les allées et venues violentes de mon sexe dans le sien provoquerent une forte houle de sensations dans nos deux corps. Je continuai à coulisser en elle, furieusement, de plus en plus vite, mes mouvements se firent saccadés et encore plus brutaux. Son plaisir s’annoncait, elle allait jouir d'un instant à l'autre, puis, tout son corps fut ébranlé, je sentis ses muscles se contracter autour de mon sexe, lui arrachant les tripes à chaque fois que je ressortais. C’était violent, le plaisir nous envahissait, balayant tout sur son passage. Tout son corps se mit à vibrer. Elle tremblait, se contractait, elle jouissait. Un gigantesque frisson se mit a l'envahir tout le long de l'échine et s'installa dans sa nuque, je sentis ses muscles vaginaux se contracter sur mon sexe enorme, l’agripper, l’attirer au plus profond d'elle.
C'en était trop, je n'en pouvais plus. D’un coup de rein, je m'enfoncai au plus profond d'elle, en poussant un long râle, je m’immobilisai, je me crispai, je ahanai, les yeux rouges et exorbités. Elle enroula ses jambes autour de mes hanches, me rendant prisonnier de ses cuisses... La sueur perlait sur son front et roulait entre ses sourcils..., tout mon corps se tendit, comme tétanisé. Je me raidis des pieds à la tête, comme atteint d’une balle fourbe, mon corps entier bascula en avant, s'enfonçant tout au fond, gemissant très fort,je me suis figé avec un regard vitreux, et j'ai lâché mes premiers salves. J'étais au bord de l'extase absolue. Ses mains tenaient les miennes et je giclai en elle avec toute la force et l'intensité de mon orgasme. La sensation était inimaginableable ! Je sentais mon jet liquide jaillir en elle ... une gerbe chaude qui se répandait et inondait son ventre, La seule chose qu'elle faisait était de cramponner mes fesses pour m'amener en elle le plus loin possible, je criais de plaisir à cette expérience sexuelle intense. C'était merveilleux et puissant. Dans un bruit de clapotis terriblement stimulant, je sentais mon sperme chaud commencer à ressortir et couler entre ses fesses pendant que je continuai de me lâcher. Je ne pouvais pas croire que j'en avais tellement en moi.
Je retombai lourdement sur son corps, et restait affalé sur elle, amorphe... je l'avais remplie. Ses hanches ont recommencé à onduler contre moi sans qu'elle cherche à les contrôler. J'eu alors eu un dernier orgasme intense. Alors que les décharges faiblissaient, elle restait étendue là, comme dans un rêve éveillé, s'émerveillant de la sensation de ce qui se produisait à l'intérieur de son corps. puis je m’immobilisai au fond de son ventre, pressé entre ses muqueuses tapissées de liquide amoureux. Nos corps collés ensemble se contracterent longuement. Je jouissai encore en elle. Elle jouissait aussi, une douce brûlure.

fièvre amoureuse (E)
Cinquante-cinq grammes de nylon séparés febrilement de cinquante-cinq kilos de chair tendre, Soutien gorge, paire de bas, fine combinaison, et fine culotte à dentelles, jetés, éparpillés sur le parq ...

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toi, dont je ne connais pas le nom...


Toi, dont je ne connais pas le nom,

Tu es venu à moi comme un arbre vivant
Tu es venu en moi comme une onde joyeuse
qui a fleuri dans ma chair, s'est épanoui en mes veines
Mon corps pour toi s'est fait soyeux,
Et ton sexe en moi a su me faire douceur,
quand il m'a caressé, s'est glissé doucement,
quand m'a pénètrée, m'a explorée plus loin, s'est faufilé,
quand il s'est fait onctueux pour mieux remonter ma chair.
quand il m'a explorée, quand il s'est immiscé dans mes tendres muqueuses
quand il s'est perdu au fin fond de mon ventre,
Et qu'il a ainsi gouté mon parfum de femme.
Je t'ai senti si fort, si fougueux avec moi ...
Oh oui ... je te sentais bien !
Et quand l'orgasme fut enfin là, merveilleux, en partage total,
et que ta sève coula en moi en douces rafales
j'ai aimé qu'elle se fasse rivière, fleuve, océan de volupté.
c'était si bon ! Tu m'as fait tant de bien !

Ces moments sont trop brefs pour mon corps inassouvi
Une fois encore je demeure vacante,
gardant entre mes cuisses ton doux secret
Ton visage aux yeux clos me renvoie l'image de ma joie
Je t'aime encore, mon corps reste chaud de toi,
Tu m'as donné ta sève,
Et c'est par vous que je renais au monde
Je veux retrouver dans ma chair un souvenir de toi !
Je suis toute à toi ! Reviens ! Vite ! Je suis prête ! ...

Je ne connais pas ton nom...
toi, dont je ne connais pas le nom... (E)
Toi, dont je ne connais pas le nom,

Tu es venu à moi comme un arbre vivant
Tu es venu en moi comme une onde joyeuse
qui a fleuri dans ma chair, s'est épanoui en mes veines
Mon corps pour toi s'est fait s ...

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lettre a mon jeune ami d'un soir (d'après George Sand)


Lettre à mon jeune ami (à lire entre les lignes)

Je suis très émue de vous dire que j’ai
-------------------- bien compris l’autre soir que vous avez
toujours une envie folle de me faire
-------------------- danser. Je garde le souvenir de votre
baiser et je voudrais que ce soit
-------------------- là une preuve que je puisse être aimée
par vous. Je suis prête à vous montrer mon
-------------------- affection toute désintéressée et sans cal-
cul, et si vous voulez me voir aussi
-------------------- vous dévoiler sans artifices mon âme
toute nue, venez me faire une visite.
-------------------- Nous causerons en amis, franchement.
Je vous prouverai que je suis la femme
-------------------- sincère, capable de vous offrir l’affection
la plus profonde comme la plus étroite
-------------------- amitié, en un mot la meilleure preuve
que vous puissiez rêver, puisque votre
-------------------- âme est libre. Pensez que la solitude où j’ha-
bite est bien longue, bien dure et souvent
-------------------- difficile. Ainsi en y songeant j’ai l’âme
grosse. Accourrez donc vite et venez me la
-------------------- faire oublier par l’amour où je veux me
mettre.

lettre a mon jeune ami d'un soir (d'après George Sand) (E)
Lettre à mon jeune ami (à lire entre les lignes)

Je suis très émue de vous dire que j’ai
-------------------- bien compris l’autre soir que vous avez
toujours une envie folle de me f ...

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Monsieur, dont je ne connais pas le nom


Monsieur, dont je ne connais pas le nom
Je vous ai trouvé si fort, si fougueux ...
Oh oui, je vous ai senti fort vous êtiez contre moi !
Venez ! Vite ! Je suis toute à vous ! Je suis prête ! ...
c'est si bon ! Vous m'avez fait tant de bien !

Mon corps pour vous se fera soyeux.
De votre sexe, vous me ferez douceur, j'en suis sure
J'ai envie qu'il me caresse, quand il se glisse en moi, tendrement
qu'il se fasse onctueux pour mieux remonter ma chair.
qu'il m'explore, remonte, s'immisce dans mes tendres muqueuses
qu'il m'explore plus loin, se faufile, me pénètre.
qu'il se perde au fin fond de mon ventre,
qu'il goute mon parfum de femme

Et quand l'orgasme arrivera, montera en moi, merveilleux, en partage total.
quand Il se fera rivière, fleuve, océan de volupté.
Cris étouffés, humidité abondante, majestueuse
J'aimerai alors garder dans ma chair un souvenir de vous !
Vous saurez venir en moi comme un arbre vivant
qui fleurit dans ma chair, s'épanoui en mes veines
et je reçevrai votre sève qui coulera en longs flots continus

Ces moments seront trop brefs pour mon corps inassouvi
Une fois encore je demeurerai vacante,
gardant entre mes cuisses votre doux secret
Votre visage aux yeux clos me renverra l'image de ma joie

Je vous aime déjà, mon corps est chaud de vous,
Je rêve de votre sève,
c'est par vous que je renais au monde
Monsieur, Je ne connais pas votre nom... Venez vite !






Monsieur, dont je ne connais pas le nom

Je vous sens si fort, si fougueux ...
Oh oui, je vous sens bien !
Je suis toute à vous ! Je suis prête ! ...
Venez ! Vite !
c'est si bon ! Vous me faites du bien !

Mon corps pour vous se fait soyeux.
De votre sexe faites moi douceur,
Qu'il caresse, qu'il glisse en moi, tendrement
Qu'il se fasse onctueux pour mieux remonter ma chair.
Qu'il m'explore, remonte, s'immisce dans mes tendres muqueuses
Qu'il m'explore plus loin, se faufile, me pénètre.
Qu'il se perde au fin fond de mon ventre,
Qu'il goute mon parfum de femme.

L'orgasme est enfin là, merveilleux, en partage total.
Il se fait rivière, fleuve, océan de volupté.
Cris étouffés, humidité abondante, majestueuse
Non ! Restez ! Je veux garder dans ma chair un souvenir de vous !
Vous êtes venu en moi comme un arbre vivant
qui a fleuri dans ma chair, s'est épanoui en mes veines
et votre sève coule en longs flots continus

Ces moments sont trop brefs pour mon corps inassouvi
Une fois encore je demeure vacante,
gardant entre mes cuisses votre doux secret
Votre visage aux yeux clos me renvoie l'image de ma joie
Je vous aime encore, mon corps reste chaud de vous,
vous m'avez donné votre sève,
c'est par vous que je renais au monde
Monsieur, Je ne connais pas votre nom...
Monsieur, dont je ne connais pas le nom (E)
Monsieur, dont je ne connais pas le nom
Je vous ai trouvé si fort, si fougueux ...
Oh oui, je vous ai senti fort vous êtiez contre moi !
Venez ! Vite ! Je suis toute à vous ! Je suis prête ! ...
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Tiens ! Regarde le message qu'il vient de m'envoyer:

Voici contre ma chair, ta chair brûlante et nue.
Et je t’aime, et j’ai tout pardonné, tout compris;
Tu m’as enfin rendu ce que tu m’avais pris.
J’oublie en tes doux bras qu’il fut des jours haïs,
Que tu m’abandonnas et que tu me trahis.
Qu’importe si jadis le caprice des heures
Sut t’entraîner vers les amours inférieures?
Qu’importe un être vil? Son nom soit effacé!…
Je ne me souviens plus de ce mauvais passé.
Je ne me souviens plus que de ta face pâle
Lorsque tu fis le don suprême, dans un râle…
Et voici, comme hier, ton corps entre mes bras.
Ordonne, je ferai tout ce que tu voudras.
Comment ne point bannir toute ancienne querelle
Et ne point pardonner, en te voyant si belle?
Comment ne pas t’étreindre et ne pas abolir
Le souci, l’amertume et le long souvenir,
Et n’aimer point la nuit qui voit nos chairs liées,
Et mourantes d’amour et réconciliées ?…
(E)
Tiens ! Regarde le message qu'il vient de m'envoyer:

Voici contre ma chair, ta chair brûlante et nue.
Et je t’aime, et j’ai tout pardonné, tout compris;
Tu m’as enfin rendu ce que tu m’a ...

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Mon corps frémit déjà (Aphrodisia - Dentelle)


Je suis seule ce soir, trop seule dans ma chambre trop vide
Si tu viens, je prendrai tes lèvres dès la porte.
Nous irons, sans parler, dans l'ombre et les coussins,
tu m'y feras tomber, longue comme une morte,
et, passionnément, tu chercheras mes seins.

Ce soir, mon corps frémit déjà sous le satin,
Eveil de sensations troublantes sur mes seins,
De mes lèvres douces, humides, à ma douce fleur intime
De la rondeur de mes seins, à la chute de mes reins,
De ma jolie petite faiblesse, à la courbe de mes fesses,
Je sais pour toi le goût de mon corps, de tous ses arômes
Senteurs sucrées de longues nuits, parfums secrets et interdits.
et plus encore, si tel est ton désir

Je suis comme cette feuille, toute de dentelles vêtue
Révélant mes courbes à ton œil éffleurant,
prête à me dénuder pour toi, lentement, jusqu’à nu.

Le bruissement de ma douce lingerie
qui glisse sur ma peau, depuis hier fievreuse
Et ce désir qui monte en murmurant ton nom
C'est un désir infini bien au delà des mots
Un désir insensé au-delà des raisons
Il envahit mon corps et brûle dans mes veines
Il coule entre mes cuisses en lentes traînées de feu
Il me coupe le souffle et je respire à peine
Le désir est puissant et j'en ai presque mal
Je veux tes mains sur moi, ta peau contre ma peau,
Je veux sentir en toi un désir animal
Aussi fort que le mien, aussi grand, aussi beau

J'ouvrirai pour toi mon lit, trouble appel de la nuit.
Je m'y glisserai, consentante, t'offrant mon corps,
Parant mes deux seins lourds d’ombres douces,
Mes lèvres sont déjà entrouvertes, d’un désir intense, infini,
T'offrant ma chair nue, prête a te recevoir
Mon corps se fera dunes, courbures incendiaires,
Sous tes doigts agiles, pénétrant mes humides frontières.
Devenue faible proie, je suis prête à glisser dans l’ultime,
tenaillée de ma faim d’appétence animale,
de te satisfaire, moi, femelle d'un si beau mâle.

Tu me feras l'amour, je me ferai tendresse
Nous nous ferons l'amour à en mourir d'ivresse
J'ai besoin d’amour cette nuit, jusqu'à la déraison !
Je suis prête à te satisfaire de tout mon corps
J'ai besoin que tu viennes à moi, sans faire de bruit…
J'ai besoin que tu viennes en moi, dans la douceur de mon lit
et que tu m'infuses enfin le meilleur de toi !
Viens ! Vite ! Je t'attends !
Mon corps frémit déjà (Aphrodisia - Dentelle) (E)
Je suis seule ce soir, trop seule dans ma chambre trop vide
Si tu viens, je prendrai tes lèvres dès la porte.
Nous irons, sans parler, dans l'ombre et les coussins,
tu m'y feras tomber, longue comme une morte, ...