![]() | Il m'a allongée sur le grand canapé, il s'enfonce dans mes entrailles. La sensation est puissante. Il s'arrete un moment ... reprend. Il s'enfonce un peu plus, s'extrait, puis revient. Son membre palpite dans ma chair, je suis secouée d'un spasme. le frottement de son sexe m'inonde d'une douce chaleur liquide. Je ferme les yeux pour mieux goûter le moment. Une fois, puis deux, les mouvements sont plus amples, chaque retrait s'accompagne d'un bruit de succion terriblement excitant. Il plonge en moi et gonfle en meme temps. Il occupe mon espace tout entier. Il m'interroge - Tu veux maintenant ? - Non pas encore ... Continue ! Il s'agrippe alors à mes épaules et reprend ses longues penetrations. Je bouge mon bassin pour accroître les sensations. Il me regarde fixement. Nos regards se soudent l'un à l'autre. un violent coup de rein, il me pénètre plus profondément, je suis prise de vertige et je ferme les yeux un instant. La transpiration perle entre mes seins, nous poursuivons notre course. Je lui donne du plaisir, il me le rend au centuple. La pensée de son enorme sexe dans le mien me fait perdre toute retenue. - Maintenant ! lui dis-je, Decharge ! Vite ! ... Bien au fond ! Il saisit mes épaules, augmente l'ampleur et la puissance de son mouvement, le clapotis de nos sexes emmêlés et le claquement de nos chairs m'excite. Je me cabre, Il poursuit sa chevauchée. Je jouis encore et il continue. Puis il s'arrete net et crispe son regard, ses jambes tremblent et se figent, il pousse un long râle. Il se lache et gicle en moi par salves successives, c'est un envahissement chaud. Je sens un flot de me remplir. Je suis inondée d'une douce chaleur. Je suis prise de tremblements de tout mon corps. Rarement un orgasme aura été si puissant, comme un ouragan qui emporte tout sur son passage. Je ne sais plus où je suis, J’ai sens les derniers soubresauts de son sexe qui finit de se répandre en moi, Enfin Il s'effondre avec des grondements d'ours blessés. Je caresse sa tête nichée au creux de mon épaule. Je conserve dans ma chair son sexe emprisonné. Il se retire doucement, liberant un flot de sécrétions puis il s’échappe totalement, dans un indécent glissement mouillé, accompagné d’un torrent de son jus qui me coule maintenant, abondamment entre les fesses. | (E) Il m'a allongée sur le grand canapé, il s'enfonce dans mes entrailles. La sensation est puissante. Il s'arrete un moment ... reprend. Il s'enfonce un peu plus, s'extrait, puis revient. Son membre palpite dans ma chair, je suis ... |
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![]() | Gamiani (Alfred de Musset)La bouche de la comtesse se promenait lascive, ardente, sur le corps de Fanny. Interdite, tremblante, Fanny laissait tout faire et ne comprenait pas. C’était bien un couple délicieux de volupté, de grâce, d’abandon lascif, de pudeur craintive. On eût dit une vierge, un ange, aux bras d’une bacchante en fureur. Que de beautés livrées à mon regard, quel spectacle à soulever mes sens. Vainement l’enfant se débattait, les baisers étouffaient ses cris. Pressée, enlacée, sa résistance était inutile. La comtesse, dans son étreinte fougueuse, l’emportait sur son lit, l’y jetait comme une proie à dévorer. Et des baisers plus vifs, plus pressés répondaient à ses cris. Les bras enlaçaient plus fort, les deux corps n’en faisaient qu’un. Ce fut alors un spectacle étrange. La comtesse, l’œil en feu, les cheveux épars, se ruait, se tordait sur sa victime, que les sens agitaient à son tour. Toutes deux se renvoyaient leurs bonds, leurs élans, étouffaient leurs cris, leurs soupirs dans des baisers de feu. Le lit craquait aux secousses furieuses de la comtesse. Bientôt épuisée, abattue, Fanny laissa tomber ses bras. Pâle, elle restait immobile comme une belle morte. La comtesse délirait. Le plaisir la tuait et ne l’achevait pas. Furieuse, bondissante, elle s’élança au milieu de la chambre, se roula sur le tapis, s’excitant par des poses lascives, bien follement lubriques, provoquant avec ses doigts tout l’excès des plaisirs. Un instant, le dégoût, l’indignation m’avaient dominé ; je voulais me montrer à la comtesse ; l’accabler du poids de mon mépris. Les sens furent plus forts que la raison. La chair triompha, superbe, frémissante. J’étais étourdi, comme fou. Je m’élançai sur la belle Fanny, nu, tout en feu, pourpre, terrible. Elle eut à peine le temps de comprendre cette nouvelle attaque que, déjà triomphant, je sentais son corps souple et frêle trembler, s’agiter sous le mien, répondre à chacun de mes coups. Nos langues se croisaient brûlantes, acérées, nos âmes se fondaient dans une seule. À ses mots, la belle se raidit, soupire et puis retombe en m’inondant de ses faveurs. À mon tour je crus rendre toute ma vie. Anéanti, perdu dans les bras de Fanny, je n’avais rien senti des attaques terribles de la comtesse. Rappelée à elle par nos cris, nos soupirs, transportée de fureur et d’envie, elle s’était jetée sur moi pour m’arracher à son amie. Ses bras m’étreignaient en me secouant, ses doigts creusaient ma chair, ses dents mordaient. Ce double contact de deux corps suant le plaisir, tout brûlant de luxure, me ravivait encore, redoublait mes désirs. Le feu me touchait partout. Je demeurai ferme, victorieux, au pouvoir de Fanny ; puis, sans rien perdre de ma position, dans ce désordre étrange de trois corps se mêlant, se croisant, s’enchevêtrant l’un dans l’autre, je parvins à saisir fortement les cuisses de la comtesse, à les tenir écartées au-dessus de ma tête. Gamiani me comprit, et je pus à loisir poser ma langue active, dévorante, sur sa partie en feu. Fanny, insensée, éperdue, caressait amoureusement la gorge palpitante qui se mouvait au-dessus d’elle. En un instant, la comtesse fut vaincue, achevée. Le corps de la comtesse retomba lourdement de côté comme une masse morte. Fanny, plus exaltée encore, jette ses bras à mon cou, m’enlace, me serre, croise ses jambes sur mes reins. Et nous restâmes l’un sur l’autre étendus, raides, sans mouvement, nos bouches entr’ouvertes, mêlées, se renvoyaient à peine nos haleines presque éteintes. | Gamiani (Alfred de Musset) (E) La bouche de la comtesse se promenait lascive, ardente, sur le corps de Fanny. Interdite, tremblante, Fanny laissait tout faire et ne comprenait pas. C’était bien un couple délicieux de volupté, de grâce, d& ... |
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