![]() | Kevin chez LeaKevin, trempé par la pluie, s'était refugié chez sa voisine. Alors qu'elle frictionnait vigoureusement le jeune homme Lea ressentit rapidement un trouble face à ce corp d'adolescent. Elle emporta les vêtements trempés afin de les étendre sur un radiateur. L'attention de Kevin fut attirée par un morceau de dentelle noire depassant du panier à linge. Curieux, il tira le tissu à lui, découvrant avec émoi une culotte feminine. La gorge nouée, il contempla longuement la douce lingerie de soie noire, si fine qu'elle en était translucide. Se laissant guider par une envie érotique, il porta l'affolante lingerie féminine sur son sexe bandé, suscitant en lui une excitation erotique, il remua son sexe sur l'affriolant tissu, s'enivrant des senteurs qui s'en dégageaient. La voix de Lea tira l'adolescent de ses griseries érotiques. Gardant la douce lingerie autour de son sexe, Kevin vit Lea venir s'asseoir à coté de lui sur le lit, collant sa cuisse contre la sienne. Kevin avait les yeux braqués dans l'échancrure de son corsage, fasciné par les deux fortes poitrines qui semblaient ne plus tenir dans leur enveloppe de dentelle. Elle ressentit une bouffée de chaleur lui monter à la tête. Elle sentit ses seins se gonfler de désir tandis qu'un long frisson lui parcourait l'échine. Les joues brûlantes, la gorge nouée, Lea se pencha alors à coté de lui. D'une main tremblante, elle déboutonna son corsage. Ses poitrines étaient enveloppées dans un affriolant soutien-gorge de soie blanche haussé de dentelle parme. Le malheureux garçon sentit son pouls s'accélérer. Lea lanca alors ses mains dans son dos pour faire sauter l'agrafe, le soutien-gorge se détacha de la chair rose et alla aussitôt rejoindre le pied du lit. Il demeura alors pétrifié devant l'affolant spectacle de deux seins vivants, réels, lourds, charnus, ballottant d'une manière terriblement excitante. Lea saisit ses seins dans ses mains, et les rapprocha l'un de l'autre en les remontant, afin de leur donner encore plus de volume et d'attrait : Kevin restait comme paralysé, fasciné par ce mouvement lascif de chairs l'une contre l'autre. il avança une main timide, et osa toucher ces outres moelleuses. Sous cet attouchement, Lea poussa un gémissement. Délicatement, il referma ses doigts sur les merveilleuses mamelles blanches, appréciant leur souplesse et leur tiédeur. Serrant tendrement les seins si doux, il les pressa l'un contre l'autre, éprouvant une véritable béatitude à rapprocher ces deux rondeurs jumelles qui changerent de forme sous la pression de ses doigts. Sous ces attouchements un peu désordonnés mais terriblement voluptueux, Lea éprouva un plaisir étrange et dévastateur. Entre ses cuisses, sa vulve s'était abondamment liquéfiée. Elle retroussa alors sa jupe et chevaucha le jeune homme, seins au vent. Installée à califourchon sur lui, Lea ondulait lascivement des hanches. Elle enfouit la tete du garçon entre ses deux poitrines. Il éprouvait un plaisir sans nom à sentir cette masse, douce et veloutée, soyeuse et chaude. Lea se sentit elle, irradiée par le plaisir. Elle s'empara alors adroitement du membre gonflé, elle en dirigea le bout entre les grandes lèvres de sa vulve ruisselante et fit tourner le gland au bord du trou: Impatient, Kevin enfonça aussitot d'un coup de reins sa longue verge dans l'antre féminin brûlant, éprouvant une jubilation exceptionnelle en sentant les chairs moites. Lea poussa un petit cri en sentant le gland gonflé repousser les chairs intimes de sa vulve et glisser le long des parois de son vagin, Kevin, se laissa alors emporter par sa fougue d'adolescent. Agitant vivement ses hanches, il entreprit de faire coulisser son membre gonflé dans les moiteurs du sexe féminin, éprouvant un plaisir extrême à sentir les chairs brûlantes et humides envelopper sa verge dure et tendue. Sous les violents coups de boutoir que lui dispensait l'adolescent, et sous les chocs répétés du gland volumineux, Lea ne tarda pas à sentir la jouissance prendre à nouveau possession de ses entrailles irradiées. Lançant ses jambes sur les fesses agitées de son jeune amant, elle l'emprisonna entre ses cuisses trempées. Ivre de plaisir, Kevin, s'activa de plus belle dans le ventre féminin, faisant coulisser sa verge tendue à un rythme effréné, un bruit de clapotis monta, les affolant encore plus. Sous son corps en sueur, Lea s'était mis à haleter en s'arquant frénétiquement, s'offrant avec rage à chaque pénétration. Kevin ne tarda pas à sentir le plaisir monter inexorablement le long de son sexe prêt à exploser. Alors tel un cheval pressé de rentrer à l'ecurie, il accéléra encore le mouvement saccadé de ses reins. Dans un véritable feu d'artifice, il déchargea sa semence à longs traits dans la vulve accueillante. Une éjaculation puissante, irrésistible, par giclées successives, dans un grognement bestial déversant le sperme abondant au plus profond du sexe de Lea. Celle-ci se laissa emporter à son tour par la jouissance dans un long râle qui se mêla au gémissements plaintifs de l'adolescent. Pour la troisième fois un orgasme foudroyant la souleva, la cambra, la tétanisa, pour enfin la laisser pantelante, en sueur, bras et jambes écartés sous son jeune amant lui aussi totalement vidé et anéanti. Haletants les deux amants restèrent ainsi intimement unis par leurs sexes, emboîtés l'un dans l'autre pendant prés de dix minutes. Puis la première à reprendre ses esprits, Lea fit basculer le corps devenu trop lourd de l'adolescent à ses cotés, libérant ses seins douloureux du poids qui les écrasait. De son sexe soudain délivré, un flot de sécrétions chaudes et blanches s'échappa aussitôt, l'obligeant à resserrer vivement ses cuisses pour stopper cet écoulement impudique. Plusieurs mois s'étaient écoulés Le mari de Lea était parti en voyage pour plusieurs semaines. Un soir, apres le diner, la sonnette retentit. Lea alla ouvrir et se trouva face à Kevin. - Rentre, je suis seule pour 2 semaines. Lea ferma la porte et sans un mot emmena Kevin avec elle. Ils monterent ensemble dans la grande chambre, elle passa dans la salle d'eau pour se préparer pour la nuit et en ressortit au bout de dix minutes, vêtue d'une fine chemise de nylon transparente ornée de dentelles blanches qui lui arrivait à mi cuisses et au décolleté genereux. A peine étendue entre les draps, les scènes qui s'étaient déroulées quelques mois plus tot sur ce même lit, lui revinrent en mémoire ; si fortes, si intenses, qu'entre ses cuisses une douce tiédeur ne tarda pas à l'humecter. Enervée par le désir naissant, elle se tourna sur le coté afin de se rapprocher de Kevin contre lequel elle se blottit, enserrant l'une de ses cuisses entre les siennes. Sa main droite se posa naturellement sur le ventre de son amant retrouvé, elle fit insensiblement glisser sa main vers son bas-ventre jusqu'à ce que sa paume atteigne le renflement revelateur sous le pyjama, elle accentua ses pressions autour de la verge grossissante. Le jugeant à point, elle retroussa hâtivement sa fine chemise de nuit pour enjamber Kevin. Béat de satisfaction, sous les attouchements fiévreux qu'elle lui prodiguait, Kevin s'abandonna complètement aux appétits sexuels de Lea. A cheval sur le bas-ventre, elle lança une main impatiente entre ses cuisses moites de désir pour saisir la verge raide et gonflée, qu'elle maintint verticalement en dessous de sa fente trempée d'impatience. Puis elle se laissa alors penetrer de tout son poids sur le pieu de chair. Un long frisson de volupté lui irradia aussitôt le bas-ventre lorsque le gland massif s'enfonça dans sa vulve humide, écartant ses chairs intimes pour venir investir son vagin en fusion. Les mains posées sur la large torse masculin, elle entama alors une intense chevauchée, s'embrochant sur la verge tendue avec une rage de jouissance. Dans les mouvements désordonnés qui agitaient son corps, les bretelles de sa chemise de nuit avaient glissées de ses épaules rondes, libérant ses magnifiques seins blancs. Redecouvrant la sensuelle poitrine de Lea, Kevin ne put s'empêcher de contempler longuement les merveilleuses poitrines qui tressautaient d'une manière terriblement érotique, au rythme des mouvements amoureux. Du plus profond de son vagin en fusion, un véritable torrent jaillit, lui éclaboussant l'intérieur des cuisses, avant de tremper copieusement le bas-ventre et les bourses de son amant. A la chaleur soudaine qui lui enserra la verge, Kevin comprit que ses succions avaient fait leurs effets. Haletante, elle se déchaîna sur le bas-ventre de Kevin, remuant à un rythme effrénée, faisant coulisser les grandes lèvres de sa vulve le long de la tige charnelle dans un va-et-vient véhément. Sentant le plaisir monter le long de son membre affreusement gonflé, il attrapa la croupe qui s'agitait avec fougue pour la forcer à modérer son allure. - Prends moi les seins ! supplia-t'elle Il empauma les deux masses soyeuses, rondes et ferme, et fiévreusement entreprit de les presser, de les pétrir de ses doigts, comme l'aurait fait un boulanger avec sa pâte à pain. Immobilisée, les reins cambrés, les cuisses largement écartées, Lea cacha son visage dans le cou de Kevin afin d'étouffer les cris de plaisir qu'elle ne pouvait s'empêcher de pousser. La puissante queue de son amant lui dispensait un formidable plaisir physique. Prise d'une frénésie sexuelle elle accéléra encore sa luxurieuse chevauchée, agitant farouchement sa croupe, s'empalant avec une espèce de fureur érotique, pressée d'atteindre l'orgasme avant que Kevin ne décharge sa semence. A bout de force, ne pouvant se retenir plus longtemps, il s'enfonça, d'un coup de reins violent, au plus profond du vagin de sa sensuelle compagne. Il déchargea alors son sperme épais en grognant de volupté. Comme si elle n'avait attendu que cette éjaculation pour s'envoyer au septième ciel, Lea se mit à jouir comme une folle en s'immobilisant toute, profondément fichée sur le pieu de chair tressautant. Un affolant bruit de clapotis s'éleva soudain. De son orifice béant un flot brûlant jaillit, lui aspergeant l'intérieur des cuisses avant de tremper le bas-ventre… | Kevin chez Lea (E) Kevin, trempé par la pluie, s'était refugié chez sa voisine. Alors qu'elle frictionnait vigoureusement le jeune homme Lea ressentit rapidement un trouble face à ce corp d'adolescent. Elle emporta les vêteme ... |
![]() | Julien et MartheJulien est au lit avec Marthe. Ils sont nus tous les deux. Il a toujours rêvé de coucher avec elle, et ce désir se réalise enfin, après un court moment d'aprehension. Il s’oublie dans la tiédeur de la chair feminine et dans son odeur de sueur et d’excitation sexuelle. Il pose une main timide à l’intérieur des cuisses, là où la peau est soyeuse et moite. Puis il approche son visage des belles poitrines opulentes et legerement pendantes. Un sein onctueux comme une boule de pâte à pain se presse contre la poitrine de Julien, et un téton bandé, rugueux, lui titille la peau. Il inspire le souffle tiède qui lui baigne le cou. Marthe remonte elle-même la main vers son bas ventre. Elle écarte largement les cuisses pour inviter cette main encore hésitante à continuer l’exploration. La main atteint la fente du sexe ouvert dont les grandes lèvres sont douces comme les cuisses, gonflées d’impatience et juteuses. Elles s’ouvrent et s’offrent. La main explore, elle s’introduit enfin entre les lèvres gluantes. La mère lui fait tâter délicatement le clitoris excité, puis elle enfonce quelques doigts de cette main dans son vagin. Elle se fourre elle-même deux de ses doigts. Elle se fait jouir avec la main de Julien qui sent jaillir du corps feminin, parcouru de contractions spasmodiques, un puissant râle de plaisir, qui l’effraie tout d’abord un peu. Il est submergé de plaisir car l’orgasme de Marthe l’a également traversé. Il est ému jusqu’aux larmes. Et c’est avec amour qu’elle branle Julien, lentement, et le fait jouir. | Julien et Marthe (E) Julien est au lit avec Marthe. Ils sont nus tous les deux. Il a toujours rêvé de coucher avec elle, et ce désir se réalise enfin, après un court moment d'aprehension. Il s’oublie dans la tiédeu ... |
![]() | chez Mme GrangerJulien replongea à nouveau dans la chatte moelleuse de Marthe qui eut un nouveau soupir de jouissance. Jouant de la frustration du retrait pour mieux provoquer la jouissance de la pénétration, Julien se mit à onduler très lentement du bassin, cherchant à chaque poussée à aller plus profondément. Les râles de Marthe lui firent comprendre qu'il avait vu juste. Il baisait avec ardeur cette femme merveilleuse lui donnant tout le plaisir qu'elle lui avait procuré. Ses mouvements se firent plus amples, plus profonds pour le plus grand ravissement de Marthe qui maintenant ronronnait comme une chatte. Pour Julien, c'était de nouvelles sensations. Son sexe s'enfonçait dans un fourreau, souple, moelleux, soyeux. Son membre raidi coulissait profondément dans le vagin de sa maîtresse, il en épousait parfaitement la forme, caressait amoureusement la fragile muqueuse. Le jeune homme sentait sa barre rigide complètement enserrée dans le ventre chaud de sa partenaire et pourtant son membre était étrangement libre d'aller où il voulait. Et Julien continuait ses va et vients régulers, méthodiques qui extasiaent Marthe. Elle n'était pas bonne, elle était délicieuse. Le goût de sa peau que Julien lapait comme un petit chat au creux de son cou, derrière son oreille. Le goût de ses lèvres, de sa bouche de sa langue était un véritable délice. Marthe n'était pas chaude, elle était brûlante. Julien était en nage et une chaleur torride irradiait du corps de sa maîtresse, il enfonçait son sexe dans l'antre d'un volcan, sa queue plongeait dans un véritable flot de lave en fusion Julien devenait fou. Les sensations qui lui remontaient de l'intérieur du vagin feminin lui faisait totalement perdre le contrôle de ses actes. Chaque partie de son corps semblait évoluer pour son propre compte. Sa bouche courait sur tout le visage et le cou de son égérie, dégustant chaque parcelle de sa peau, buvant chaque goutte de sueur. Les lèvres du jeune amant dévoraient à nouveau celles de sa maîtresse, les dents de Julien jouaient avec les mamelons turgides de son initiatrice. Les mains du jeune homme couraient elles aussi frénétiquement sur le corps de Solange pour la caresser, lui pétrir les seins ou les fesses mais surtout cherchaient la position pour posséder totalement sa partenaire et mieux investir de son pieu ardent le puits d'amour de Madame Granger. Un seul mot d'ordre pour le jeune mâle, contrôler les spasmes de son sexe pour prolonger le plaisir, pour honorer sa charnelle déesse, pour combler sa muse volupteuse, la pénétrant de plus en plus profondément, la faisant soupirer de plus en plus bruyamment. Marthe n'en finissait pas de râler sous les perverses caresses internes de son amant qui se révélait être un vrai démon. Julien la pénétrait, la forçait à s'ouvrir à ses profondes avances. La tête de Marthe roulait sur ses épaules, son souffle était court, ses narines palpitaient au rythme de chaque lente progression de cette masse envahissante. Marthe voulait que son amant explose maintenant au plus profond de son ventre. Elle s'aggripa aux épaules de Julien, et soulevant sa jambe gauche, la passa autour de la hanche de son partenaire pour qu'il la pénètre encore plus loin, encore plus fort. Elle contracta ses muscles internes pour enserrer cette colonne de chair qui ravageait ses muqueuses les plus sensibles. Le contact du bas soyeux, la caresse de la chair tendre de l'intérieur de la cuisse de sa partenaire sur ses fesses électrisèrent Julien. La pression de la gaine brûlante emprisonnant son gland fut le signal de l'assaut final. Julien banda ses muscles et de toute la puissance de ses reins, il se rua dans cette chatte baveuse. Elle n'en pouvait plus, son sexe était violé, sa chatte défoncée, son ventre ravagé. Profitant des poussées fulgurantes de son amant elle avait passé ses deux jambes autour de sa taille, s'empalant davantage sur ce pieu béni des dieux de l'amour. Julien lui avait empoigné les deux fesses à pleine main pour mieux profiter de sa proie et la pénétrer jusqu'à la garde. Madame Granger était prise, possédée, envahie, pilonnée, pistonnée, ramonée, barratée, et elle jouissait dans une série d'orgasmes en continu. Elle hurlait le nom de Julien, le suppliait d'arréter, le priait d'aller plus fort. gémissait son plaisir, soupirait sa jouissance, ralait ses orgames. C'était comme une vague qui l'emportait, Julien avait sentit l'imminence de son éjaculation et il avait encore accéléré la force de ses coups de butoir dans le ventre brûlant de sa maîtresse. Il sentit tout le trajet de sa semence partant de ses bourses pleines, remontant le long de la hampe de son sexe tendu, explosant par son gland turgescent. Enfin le jet puissant inonda le point le plus profond de la chatte, enfin le flot libérateur de son puissant étalon envahit son sexe ravagé. Enfin elle pouvait s'abandonner à la pleinitude de sa jouissance sous les salves successives de cette divine colonne de feu. C'était un volcan, un véritable flot bouillonant de lave en fusion qu'il projetait au plus profond de cette chatte torride. A bout de souffle, le jeune garçon enfouit sa tête dans le coup de Marthe, lui assenant ses derniers coups de belier pour lui exprimer sa gratitude. Les deux amants cherchaient leur respiration. Julien continuait de limer Marthe mais c'était la fin de la folle cavalcade, il limait sa brûlante maîtresse comme le sprinter poursuit sa course même aprés la ligne d'arrivée. Marthe revenait lentement à la réalité et laissa glisser ses jambes jusqu'au sol, en prenant soin de garder le dard du jeune homme planté en elle. Les dernières caresses de cette formidable barre d'acier la comblait de bonheur. Elle carressait doucement les cheveux et la nuque de son délicieux amant, l'embrassant tendrement dans le cou. Julien voulut exprimer ses sentiments mais elle le fit taire avec ses lèvres. Sa langue envahit délicatement la bouche du jeune homme pour une dernière étreinte puis elle repoussa doucement et le fixa dans les yeux. | chez Mme Granger (E) Julien replongea à nouveau dans la chatte moelleuse de Marthe qui eut un nouveau soupir de jouissance. Jouant de la frustration du retrait pour mieux provoquer la jouissance de la pénétration, Julien se mit à ond ... |
![]() | Mathilde et Benjamin (suite)A l’aurore, réveillée par les premières lueurs matinales filtrantes au travers de la fenêtre de toit, Mathilde s’était levée, enrobée des frissons à la sortie d’un nid douillet. Ses premières pensées étaient allées à Benjamin, ses souvenirs de la veille avaient resurgi en affluence, désordonnés, en un flux incessant presque obsédant. Après une toilette rapide, elle s’était mise à déambuler en nuisette dans l’appartement. Lorsque Benjamin, passerait le pas de la porte, les bras chargés de viennoiseries encore chaudes, elle l’accueillerait en douce lingerie, ou peut-être ... entièrement nue. Elle s’était mise en quête de quelques dentelles qui n’avaient que trop dormi dans les tiroirs. Trois légers coups à la porte d’entrée l’avaient arrachée à ses pensées, et dans l’urgence de la situation, elle avait enfilé une nuisette de voile noir, qui dévoilait par transparence sa silhouette féminine. - Voilà, voilà Elle avait regardé l’heure, il était à peine huit heures Benjamin était-il donc si empressé pour venir à une heure aussi matinale .Elle avait ajusté ses cheveux en chignon improvisé, corroborer sa féminité d’une touche originale d’essence de parfum, enfilé ses mules de satin et s’était précipitée pour ouvrir la porte... - Bonjour Mathilde, as-tu bien dormi ? » Cette douceur dont il venait de l’enrober en quelques mots avait instantanément assagi son fougueux tempérament. Délivrée de sa colère aussi fulgurante que passagère, elle remerciait Benjamin pour les viennoiseries qu'’il avait apportées. Timidement elle s’était rapprochée de Benjamin, attirée par cette tendresse juvénile dont il se plaisait à l’enrober. Il avait posé ici et là, sur sa chevelure parfumée, des baisers, essayant vainement d’assagir le caractère emporté de Mathilde. - Est-ce vrai ? Que tu aimes faire l’amour après le petit-déjeuner ? - Benjamin, crois tu vraiment que ce soit le moment ? Pour preuve, il avait défait son peignoir, déposant avec douceur et convoitise, des baisers sur l’arrondi de ses épaules dénudées. Ses mains de jeune prodige, des mains de musiciens assurément, s’étaient égarées à la recherche de ses courbes, de la plus dévoilée à la plus dérobée. Lorsque le peignoir était tombé, Mathilde, dans le désir, sous le charme des tendres caresses de Ben, prenait conscience de son amour naissant. Elle d’habitude si dirigiste, s’était faite obéissante, sa peau chaude et frissonnante en totale adéquation avec les effleurements de son jeune amant. Il avait rompu le bruissement de leurs échanges épidermiques - Sais-tu, Mathilde ce que je préfère chez toi, la ligne de tes hanches, cet arrondi particulier qui donne une réplique parfaite au galbe de tes seins, je ne m’en lasse pas, Ensorcelée par la voix de Benjamin, elle s’était prêtée, complice à ce jeu riche en sensuels émois. Un mélange éclectique de tendresse, de désir, d’amour peut être l’avait emportée doucement, l’éloignant du caractère sexuel d’une étreinte amoureuse ordinaire. Enrobée des douceurs olfactives et tactiles dont le jeune homme l’honorait, elle avait perdu l’essence même de leurs échanges, l’attraction réciproque, bien égoïstement. Avant même, de ressentir entre ses cuisses la chaleur des mains de Benjamin, elle s’était évadée en brefs halètements, solliciteuse inconsciente de plus d’emportement. Ce jeu machiavélique tout en frôlement l’avait accompagnée jusqu’à la jouissance fulgurante, explosive par le seul fait de désirs plus brûlants. Benjamin avait emporté Mathilde à moitié nue dans ses bras et l’avait déposée amoureusement sur le lit défait. Avant de se lover contre lui, elle lui avait délicatement défait la chemise, puis la lui avait ôtée en faisant glisser ses mains fiévreuses sous le tissus de coton. Ils s’étaient allongé tous les deux, leurs membres enchevêtrés, leur peau et leurs odeurs mélangées, et Mathilde avec tendresse et sensualité avait laissé longtemps ses doigts parcourir la poitrine de son amant. Elle aimait ces moments de tendresses qui succèdent à l’impétuosité de la jouissance, puissante, démesurée. - Embrasse moi Benjamin, embrasse moi à m’en couper le souffle, baise ma bouche Le baiser qu’ils avaient alors échangé dans une complicité chimique et intellectuelle devait à jamais imprimer leur esprit. Leurs deux langues enroulées dans un ballet érotique et humide, avaient allumés dans le reflet de leurs yeux des milliers d’étincelles étoilées qui s’étaient disséminées comme un violent brasier sur leur enveloppe corporelle. - Benjamin, Es-tu prêt à me suivre dans mes luxurieuses voluptés ? - J’aime ce libertinage sous- jacent dont tu n’oses m’avouer que tu aimes les contours et les déviances, je veux que tu m’emmènes dans ton voyage érotique et peu importe la suite, la tendresse sera toujours présente quoiqu’il advienne. » - En attendant d’embarquer sur notre réale érotique, donnons-nous le temps Benjamin. » Ce disant, elle s’était défaite de son jeune amant, se dirigeant à demi dévêtue, vers son violoncelle, peut être en quête de la ressource énergétique que représentait pour elle une œuvre musicale lorsque ses doigts faisaient vibrer les cordes. Cette scène vivante, Benjamin en avait rêvé de nombreuses fois .Combien de songes avaient peuplé ses nuits, combien de violoncellistes juste vêtues de rien avaient empli ses rêves de musicalité érotico- sensorielle. Il s’était plu à la regarder jouer, sa poitrine lourde dérobée derrière l’instrument à corde, sa chevelure, détachée en boucles désordonnées, étalée de part et d’autre de son gracieux port de tête, sa cambrure accentuée par la position idéale d’une violoncelliste. Ce sublime corps à corps avec l’instrument lui renvoyait l’image d’une femme aux accords parfaits, sensible et meurtrie, douce et amère à la fois, avec je ne sais quoi de rebelle à peine dévoilé sous ses faux airs de charmeuse invétérée. Enfermée dans sa bulle musicale, elle n’avait plus prêté attention à Benjamin, qui à la manière d’un félin guettant sa proie, s’était rapproché de Mathilde au point de pouvoir en ressentir sa chaleur l’effleurer. Les senteurs capiteuses de son sexe nu subtilisé par la caisse résonante de l’instrument calé entre ses cuisses lui faisaient défaut. Il l’avait attrapée et l’avait poussée sur le lit, une bataille d’oreillers s’en était suivi. Mathilde avait ri à gorge déployée et dans sa folie dynamisée par la jeunesse, elle avait songé qu’il y avait bien longtemps qu’elle n’avait pas ri autant. - J’aime faire l’amour après le petit déjeuner et aussi pendant ...et aussi le soir, mais encore l’après midi...et en pleine nuit ...j’adore en pleine nuit... -Mademoiselle Mathilde n’existe pas, elle est juste un rôle de composition ...Mademoiselle Mathilde a disparu en l’espace d’une nuit, le rideau est tombé, fin du premier acte. Il avait glissé ses mains sous la jupe courte, avait planté ses ongles dans ses fesses nues, vérifiant en même temps si les dessous de dentelles n’avaient pas fait une apparition depuis leur séparation plus tôt dans la journée. - Te savoir nue sous ta jupe, me rends dingue. L’érotisme planait autour d’eux comme des effluves magiques. Tout jeune qu’il était, Benjamin n’en était pas moins licencieux dans sa sensuelle complicité avec Mathilde. - Taxi ! avait-elle hélé. Place des Vosges s’il vous plait Monsieur. » Ils s’étaient engouffrés dans le véhicule serrés comme deux amants heureux de se retrouver. Le regard pour le moins circonspect du chauffeur avait soudain rappelé à Mathilde la grande différence d’âge existant entre son jeune amant et elle, et l’inconvenance de la situation au regard du commun des mortels. Mais loin de la désarçonner cette position équivoque avait exacerbé ses émois du moment, à savoir une délicieuse envie de pousser plus la provocation. Benjamin peu ou pas conscient de la conjoncture érotique de l’instant, s’était laissé saisir sa main par l’audacieuse violoniste. Elle l’avait guidé, jusque sur ses cuisses largement dévoilées au regard du chauffeur qui pouvait observer la moindre réaction dans le reflet du rétroviseur. Le regard, tout d’abord fuyant et timide, s’était vite avéré scrutateur voire même inquisiteur, lorsque Mathilde, en proie aux mains de plus en plus audacieuses, s’était soudain laissée envahir par une fièvre étrange éclairant son regard d’une brillance aux reflets magiques. A aucun moment celui-ci n’avait rien pu voir de la scène, mais juste la deviner dans les yeux égarés de sa cliente, qui pour ne rien ôter à l’érotisme de la scène, avait cherché son regard avec un aplomb déconcertant. Elle avait gagné ce duel provocateur, il avait fini par se concentrer sur la route et ses éventuelles embuches, mais non sans voir auparavant pousser l’audace de lui jeter un clin d’œil complice qui avait fait sourire Mathilde. Elle avait réajusté sa jupe, serré la main de Benjamin dans la sienne, puis le silence s’était à nouveau installé jusqu’à l’adresse de destination. - Voilà, nous y sommes. Merci, je vous dois combien. Elle avait réglé le chauffeur, qui abusivement, avait lancé un « très bonne soirée Madame » et un insignifiant « Monsieur.» Benjamin et Mathilde avaient fait la suite du parcours à pied, Les effluves du macadam les avaient accompagnés sous les cliquetis des talons aiguilles de Mathilde. Malgré la saison printanière, le tout nouveau couple n’avait croisé que peu de passants, à cette heure où les gens sont plus enclins à rentrer chez eux que de flâner le nez en l’air. Les frissons de Mathilde avaient effleuré Benjamin, qui, conscient de sa frilosité l’avait resserrée dans ses bras. Ce corps à corps plus tactile les avait naturellement conduits à s’embrasser amoureusement. C’est ainsi mélangé, du moins dans leur esprit, qu’ils avaient sonné à la porte cochère. -Ma chérie comment vas-tu ? » n’avait pas menti, leur hôte était une très belle femme, des traits fins argumentés d’une bouche pulpeuse aux lèvres presque exagérément ourlées et deux grands yeux noirs en amande. Cependant elle demeurait une belle brune qui avait cru que la blondeur artificielle de sa longue chevelure peaufinerait sa séduction. Aux yeux de Benjamin, l’erreur s’avérait fatale, elle n’était pas du tout à son goût, d’ailleurs il n’avait que peu d’attrait pour les blondes qu’il trouvait insipides face au piquant des brunes ou des rousses. Mais il n’en avait rien laissé paraître. - Isa je te présente Benjamin, j’ai pensé que tu ne m’en voudrais pas qu’il m’accompagne. Elle avait tendu une main amicale à Benjamin, mais lui le plus naturellement du monde l’avait embrassée, question de génération sûrement. Dans l’embrasure de la porte était apparue, la silhouette impressionnante d’un homme d’au moins un mètre quatre vingt dix. - Mais que faites-vous sur le palier, entrez voyons. » Mathilde avait devancé Benjamin et tout deux étaient entrés dans le vaste hall de l’appartement bourgeois. - Mathilde, qui est ce charmant jeune homme ? - Benjamin, mon meilleur élève. » Benjamin avait momentanément oublié la vexation d’être relégué au simple statut de meilleur élève et avait tendu une main amicale à Jacques. Benjamin, afin de s’affirmer avait choisi un « A nous », bien plus anodin mais très explicite au regard de Mathilde qui ne l’avait pas quitté des yeux le temps de porter le toast. - Alors dis- moi Mathilde, toujours seule ? - Oui, la solitude est la seule compagne qui ne me trahira jamais, je vis dans l’ostracisme sentimental. » La spontanéité de sa réplique avait coupé court à toute opportunité de divergences d’opinions, sous le regard désabusé de Benjamin, si ce n’était le tombeur italien qui avait saisi cela comme une opportunité. Isa sentant la gêne s’installer avait mis un terme à l’apéritif en invitant ses convives à prendre place autour de la table dont Mathilde venait de prendre conscience qu’elle était dressée pour six et non cinq personnes. Isa s’était avéré une hôtesse accueillante, mais pour autant, il avait ressenti une soumission sous-jacente à son mari assortie d’une pointe de jalousie à l’égard de Mathilde. Il avait attribué, par déduction, ce sentiment douloureux à des souvenirs licencieux, compte tenu des regards pour le moins inquisiteur que son mari jetait sans aucune gêne à sa chère Mathilde. Ces deux là avaient du être amants, à n’en point douter, avait songé Benjamin, et les images d’un passé trouble revenaient, sûrement, en vagues incessantes écorcher l’esprit d’Isa. Mathilde, quant à elle, toujours gracieuse et souriante, avait rapidement pris conscience de la situation libertine dans laquelle elle s’était faite piégée stupidement. Afin d’étoffer ses suspicions elle avait entamé une conversation. - Nous n’en savons pas d’avantage sur ton jeune accompagnateur, si ce n’est que c’est ton meilleur élève.Tu sors avec tes élèves à présent, surprenant de ta part, remarque trois ans de silence t’ont peut être changée. Je t’ai connue plus délurée si ce n’était ta tenue, je ne reconnaitrais en rien la Mathilde que j’ai connue. Afin que de mettre un terme définitif au malaise s’installant insidieusement autour de la table, Isa s’était levé subrepticement. - Avoue, Mathilde, Benjamin est ton amant, avait murmuré Isa, à peine entrée dans la cuisine. Pourquoi as-tu amené ce garçon si jeune ici ? - S’il te plait, pas à moi Isa, ce dîner n’a rien d’amical, cela ressemble plutôt à une mise en scène, une situation qui débouchera forcément sur de l’échangisme Je crois que je ne vais pas rester, Benjamin fera ce que bon lui plaira... | Mathilde et Benjamin (suite) (E) A l’aurore, réveillée par les premières lueurs matinales filtrantes au travers de la fenêtre de toit, Mathilde s’était levée, enrobée des frissons à la sortie d’un nid ... |