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mercredi 17 décembre 2025 - 14h13
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chair ardente (Arthémisia)


Rejoins vite mon nid, mon cher !
Il me tarde de sentir dans mon ventre
l’élan tourbillonnant de ton sceptre de chair !
Rentre vite dans mon pays sucré,
glaner et labourer avec avidité
l’univers humide de ma chair ardente !
Je rêve de ta colonne en mes bouches aphones,
de mes mains vigneronnes, de mes lèvres ivrognes.
Je rêve de vendanges du bout de mes phalanges,
de mortelle vidange, d’échanges et de mélanges,
de santal et d’orange, dans le fond de ma grange.
J’offrirai là mes cuisses et leur fleur de lys
à tout le saint office de tes pires malices,
et je ne doute pas que ton rude pénis osera,
usera de tous mes orifices.
L’auburn magistère illuminera nos chairs
roulant dans les feuilles mortes épuisées,
mais qu’importe !
Perséphone sous la terre redeviendra sévère.
Mais la sève en nos corps ne s’endort pas encore !

Arthémisia
chair ardente (Arthémisia) (E)
Rejoins vite mon nid, mon cher !
Il me tarde de sentir dans mon ventre
l’élan tourbillonnant de ton sceptre de chair !
Rentre vite dans mon pays sucré,
glaner et labourer avec avidité
l&rs ...

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J'aime


J'aime que tu me trouves belle
J'aime ton regard brulant
et tes gestes de douceur
J'aime que tu me prennes tout,
que le contrôle t'échappe,
J'aime ton souffle haletant
qui m'enveloppe et m'étreint,
J'aime quand tu me pénètres
lentement, puissament.
J'aime quand tu t'enfonces,
jusqu'au fond de mon ventre
J'aime quand ta chair
se melange à ma chair,
blottie au fond de moi,
J'aime ton jet de vie
qui se libère en moi
et qui me remplit
J'aime quand nous quittons ce monde,
fondus l'un dans l'autre.
J'aime (E)
J'aime que tu me trouves belle
J'aime ton regard brulant
et tes gestes de douceur
J'aime que tu me prennes tout,
que le contrôle t'échappe,
J'aime ton souffle haletant
qui m'enveloppe et m'é ...

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Viens (Chris - Georges Perros)


Viens, je t'emmène au gré de mon humeur
Ferme les yeux, suis-moi mon tendre coeur
Je t'emmène au pays du plaisir et du bonheur.
Donne moi ta main, aies confiance en la vie
Aujourd'hui, tu me suis au pays de mes envies.
Ecoute le bruit de cette onde qui murmure
Sens le vent léger sur notre peau si pure
Allez viens, tu aimeras, tu peux en être sûr
Glissons nous ensemble dans la joie et la luxure.
regardes, mes seins gonflés
ton désir monte, je le vois se dresser
Avec tes mains, par les hanches, tu me prends
L'eau fraîche est devenue notre lit d'amants
Tu es prêt, je le sais, nous jouirons ensemble
Viens maintenant, j'ai hâte d'être baisée

Chris

Elle me prit par la main au seuil de l'escalier
et sa voix chuchota un viens qui me laissa embarrassé
Pourquoi ne suis-je pas monté
dans sa chambre et pris ses caresses
Je me le demande souvent

Georges Perros
Viens (Chris - Georges Perros) (E)
Viens, je t'emmène au gré de mon humeur
Ferme les yeux, suis-moi mon tendre coeur
Je t'emmène au pays du plaisir et du bonheur.
Donne moi ta main, aies confiance en la vie
Aujourd'hui, tu me suis au pa ...

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une piscine à l'eau claire


Une nuit sans nuages, une piscine à l'eau claire
une femme entre dans l'eau, dénudée, cheveux d’ambre,
la peau blanche, elle avance vers moi.
Elle se colle contre moi, elle m’enlace,

prend ma tête et la presse sur un sein.
Une main douce et ferme, oh subtil delice,
se referme, caresse et stimule le sceptre d’un roi.
Je le sens se durcir tout en émoi,

Elle saisit l’organe et s’accroupe dessus.
L’organe mouillé glisse dans l’antre de sa croupe,
Sa tête rejetée vers l'arrière, accroupie sur moi,
elle se donne son plaisir.

Roi, je deviens le serviteur de ses plaisirs nocturnes.
l’organe, le mien, le sien, explosent dans ses entrailles.
Elle se nourrit de ma semence dont elle emplit ses antres,

De mon instrument, elle joue toutes les gammes, toutes les harmonies.
De sa voix émane les doux gémissements des plaisirs légers
et les hautes octaves des hurlements des plaisirs enfiévrés,
plaisirs brusques, pulsions animales d’une tigresse royale.

les yeux fermés, elle laisse aller ses gémissements,
exhalant vers les étoiles, vers le firmament.
Mon organe gonflant en son séant, la friction se créant,
le plaisir et le désir grimpant, elle ne cesse de gémir.

une piscine à l'eau claire (E)
Une nuit sans nuages, une piscine à l'eau claire
une femme entre dans l'eau, dénudée, cheveux d’ambre,
la peau blanche, elle avance vers moi.
Elle se colle contre moi, elle m’enlace,


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pres de la rivière (Frederico Garcia Lorca)


Je la pris près de la rivière Car je la croyais sans mari
Tandis qu’elle était adultère Ce fut la Saint-Jacques la nuit
Par rendez-vous et compromis Quand s’éteignirent les lumières
Et s’allumèrent les cri-cri Au coin des dernières enceintes

Je touchai ses seins endormis… Ses cuisses s’enfuyaient sous moi
Comme des truites effrayées L’une moitié toute embrasée
L’autre moitié pleine de froid Cette nuit me vit galoper
De ma plus belle chevauchée Sur une pouliche nacrée
Sans bride et sans étriers

Frederico Garcia Lorca (1898-1936)
pres de la rivière (Frederico Garcia Lorca) (E)
Je la pris près de la rivière Car je la croyais sans mari
Tandis qu’elle était adultère Ce fut la Saint-Jacques la nuit
Par rendez-vous et compromis Quand s’éteignirent les lumiè ...

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à celle qui est trop gaie (Charles Baudelaire)


Ainsi je voudrais, une nuit,
Quand l'heure des voluptés sonne,
Vers les trésors de ta personne,
Comme un lâche, ramper sans bruit,

Pour châtier ta chair joyeuse,
Pour meurtrir ton sein pardonné,
Et faire à ton flanc étonné
Une blessure large et creuse,

Et, vertigineuse douceur !
A travers ces lèvres nouvelles,
Plus éclatantes et plus belles,
T'infuser mon venin, ma soeur !

Charles Baudelaire - à celle qui est trop gaie - les fleurs du mal
à celle qui est trop gaie (Charles Baudelaire) (E)
Ainsi je voudrais, une nuit,
Quand l'heure des voluptés sonne,
Vers les trésors de ta personne,
Comme un lâche, ramper sans bruit,

Pour châtier ta chair joyeuse,
Pour meurtrir ton sein pard ...

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un long voyage (Pablo Neruda)


De tes hanches à tes pieds
je veux faire un long voyage
Moi, plus petit qu’un insecte
Je vais parmi ces collines,
elles sont couleur d’avoine
avec des traces légères
que je suis seul à connaître,
des centimêtres roussis,
de blafardes perspectives.
Là se dresse une montagne.
Jamais je n’en sortirai.
Ô quelle mousse géante!
Et un cratère, une rose de feu mouillé de rosée!
par tes jambes je descends
en filant en spirale ou dormant dans le voyage
et j’arrive à tes genoux, à leur ronde dureté
pareille aux âpres sommets d’un continent de clarté.
Puis je glisse vers tes pieds et vers les nuits
ouvertures de tes doigts, fuseaux pointus,
tes doigts lents, péninsulaires,
et je tombe de leur haut dans le vide du drap blanc
où je cherche,insecte aveugle et affamé t
on contour de brûlante poterie !

Pablo Néruda (1904-1973)
un long voyage (Pablo Neruda) (E)
De tes hanches à tes pieds
je veux faire un long voyage
Moi, plus petit qu’un insecte
Je vais parmi ces collines,
elles sont couleur d’avoine
avec des traces légères
que je suis s ...

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parfums secrets


De la rondeur de tes seins, A la chute de tes reins,
De tes lèvres douces, humides, A ta fleur que je butine,
De cette jolie petite faiblesse, A la courbe de tes fesses,
Je sais le goût de ton corps, Tout tes arômes et plus encore.
Senteurs sucrées de longues nuits, Parfums secrets et interdits.
parfums secrets (E)
De la rondeur de tes seins, A la chute de tes reins,
De tes lèvres douces, humides, A ta fleur que je butine,
De cette jolie petite faiblesse, A la courbe de tes fesses,
Je sais le goût de ton corps, Tout tes ar&oci ...

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prends moi


Prends-moi dans tes bras, Serres-moi bien contre toi.
Donnes-moi le vertige. Maintenant. Je n'en peux plus !
Passes tes doigts dans mon cou, caresses moi le dos,
explores de tes mains la cambrure de mes reins,
parcours de ta paume la rondeur de mes seins.
Je fond sous tes caresses. Je suis soumise et prête.
Attente de tes spasmes, de ton membre tendu,
et de mes levres ouvertes qui brulent d'impatience.
je veux sentir ton membre s'enfoncer dans ma chair.
Je veux sentir ton sexe à l'intérieur de moi.
ton ventre épouser les courbes de mon dos,
Envie de toi, qui va s'enfoncer en moi.
Valse des sens dans tous les sens.
Mes jambes sont en coton, ma respiration courte.
mes seins, aux pointes durcies, sont grossies de désir,
desir de ton sexe qui doit me pénétrer.
J'en gémis, j'en pleure à force d'être évitée.
Je suis toute trempée d'être contournée.
Je veux ton membre chaud au plus profond de moi.
Je veux ton sperme chaud au fond de mes entrailles.
je n'en peux plus de te désirer.
Remplis moi. Avales moi.
Maintenant !
prends moi (E)
Prends-moi dans tes bras, Serres-moi bien contre toi.
Donnes-moi le vertige. Maintenant. Je n'en peux plus !
Passes tes doigts dans mon cou, caresses moi le dos,
explores de tes mains la cambrure de mes reins,
parcours d ...

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les corps au ralenti


Une douce penombre, leurs corps au ralenti,
il s'approche, il l'embrasse, elle se laisse emporter.
Elle ferme les yeux, s'offre à la caresse
Si lourde, si légère. Le silence d'une plainte.
Ce trop plein de désir, Son souffle sur le cou,
les seins qui pointent et enflent. les jambes qui s'écartent.
Le corps qui se cambre, impatient de desir.
Il entre enfin en elle comme un fou dans la vague.
Sous l'écume de chaque mot, l'océan de tendresse,
cette plénitude que caresse son souffle.
Chaude comme un oiseau.
Dans l'été indien, la chaleur de leurs corps
Ils se frôlent l'un dans l'autre, glissent dans leurs chairs.
Jusqu'au bout de la nuit il n'y a que leurs corps.
le flux et le reflux, et de brefs murmures.
Comme une plainte. Comme un chant. La douceur de l'autre.
Il s'enfonçe, elle le guide, de sa tendresse, de son envie.
Le ciel glisse vers le soir, remonte le matin.
Une dernière fois il pose sa main. Il sent ses cheveux.
caresse ses joues pâles empourprées de lumière.
Ses oreilles bourdonnent. Sa tête s'embrase. Jusqu'à l'épuisement.
Rien d'autre jusqu'au silence. Le point jamais atteint.
Il ne sait rien d'elle. Il n'y a pas de fin.
les corps au ralenti (E)
Une douce penombre, leurs corps au ralenti,
il s'approche, il l'embrasse, elle se laisse emporter.
Elle ferme les yeux, s'offre à la caresse
Si lourde, si légère. Le silence d'une plainte.
Ce trop pl ...

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Les Promesses d'un visage (Charles Baudelaire)


J'aime, ô pâle beauté, tes sourcils surbaissés,
D'où semblent couler des ténèbres;
Tes yeux, quoique très-noirs, m'inspirent des pensées
Qui ne sont pas du tout funèbres.

Tes yeux, qui sont d'accord avec tes noirs cheveux,
Avec ta crinière élastique,
Tes yeux, languissamment, me disent: «Si tu veux,
Amant de la muse plastique,

Suivre l'espoir qu'en toi nous avons excité,
Et tous les goûts que tu professes,
Tu pourras constater notre véracité
Depuis le nombril jusqu'aux fesses;

Tu trouveras au bout de deux beaux seins bien lourds,
Deux larges médailles de bronze,
Et sous un ventre uni, doux comme du velours,
Bistré comme la peau d'un bonze,

Une riche toison qui, vraiment, est la soeur
De cette énorme chevelure,
Souple et frisée, et qui t'égale en épaisseur,
Nuit sans étoiles, Nuit obscure !

— Charles Baudelaire, les fleurs du mal, Les Promesses d'un visage
Les Promesses d'un visage (Charles Baudelaire) (E)
J'aime, ô pâle beauté, tes sourcils surbaissés,
D'où semblent couler des ténèbres;
Tes yeux, quoique très-noirs, m'inspirent des pensées
Qui ne sont pas du tout fun ...

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avec tes mains (Patricia Carli)


Fais-moi l'amour avec tes mains
L'amour avec tes reins, l'amour avec ton corps
Oh fais-moi l'amour avec tes yeux, l'amour avec tes jeux
Fais-moi l'amour encore
fais-moi l'amour avec envie, l'amour avec ta vie
L'amour avec amour
A ton amour, je me donne toute entière
Entre nous deux Il n'y a plus de frontière
Fais-moi l'amour avec tes rêves
L'amour avec tes lèvres, l'amour avec bonheur
Oh oui, fais-moi l'amour avec tendresse
L'amour plein de caresses, l'amour avec ton cœur
fais-moi l'amour avec tes mains, l'amour avec tes reins
L'amour avec ton corps
Comme une fleur qui s'épanouit au soleil
Je sens mon cœur entre tes bras, qui s'éveille

Patricia Carli
avec tes mains (Patricia Carli) (E)
Fais-moi l'amour avec tes mains
L'amour avec tes reins, l'amour avec ton corps
Oh fais-moi l'amour avec tes yeux, l'amour avec tes jeux
Fais-moi l'amour encore
fais-moi l'amour avec envie, l'amour avec ta vie
L'amour ave ...

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le soleil de ton ventre


- Sois belle comme la danseuse qui se prepare
- Arrondis pour moi le soleil de ton ventre
- Je le sens sur les collines de tes hanches
- Allume mes sens ... Allume-moi, ma Mie
--------------------------------------------
- Viens contre moi ! Viens, mon bel amant
- Caresse moi, aime moi !
- Tu sens ? Je m'ouvre a toi !
--------------------------------------------
- Je viens ! La ... doucement ...
- Sens-tu ma chair qui te presse,
- te penetre lentement par glissades subtiles
--------------------------------------------
- Mon ecrin si precieux si souple et vigoureux,
- tel un poulpe t'enserre, se detend, se resserre.
- Oh mon amour ! Quelle ivresse !
- Sens-tu tout au fond mes tendres caresses ?
--------------------------------------------
- Mon sexe dans le tien, nous sommes à l'unisson
- de ce rythme sauvage qui nous cause ravage.
- Rythmons bien nos mouvements
- au gre de nos balancements,
---------------------------------------
- O mon ame ... ton sexe qui glisse et me lisse
- Tu remues tout en moi ... quel délice !
- Poursuis ton intrusion, lentement,
- prolongeons cet instant d'enchantement
--------------------------------------
- Tes doux cris de supplique pour mieux que je te lisse,
- mes tendres gemissements et ma verge qui se tend.
- Je ne suis plus qu'un phalle qui fermement t'empale
- et glisse dans ton nid d'amour, où tu m'emprisonnes
---------------------------------------
- Tu es bien ferme en moi, tu es dur et moelleux !
- tu investis mes chairs. Ne bouges pas. Pas encore !
- Une bulle lumineuse nous coupe du monde.
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- J'aime ton souffle haletant qui m'enveloppe et m'etreint.
- J'aime ton regard brulant et tes gestes de douceur
---------------------------------------
- Je veux sentir en moi ton sexe grossir et s'allonger,
- Je veux que tu me penetres lentement, puissamment.
- Je veux que tu t'enfonces, jusqu'au fond de mes chairs
---------------------------------------
- Tu fais vibrer mon corps de vie et de plaisir
- Je sens ton corps qui tremble et accompagne mes assauts
---------------------------------------
- ma chair s'ouvre et se ferme comme un coeur palpitant,
- mes pensées s'agitent vers mille reves impudiques.
- Regardes. Ecoutes. Touches. Respires.
- Goute ... la sueur qui perle sur ma peau rougissante.
- Mon gout de femme, mon odeur, ma chaleur.
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- Prends ma bouche affamée qui cherche tes baisers.
- Regarde les draps qui se froissent,
- Tu vas jouir de moi, je vais jouir de toi.
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- Je suis prete mon amour ! Maintenant !
- Remplis-moi, donnes moi le meilleur de toi
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- Veux-tu sentir en toi jaillir mon jet de vie?
---------------------------------------
- Oui, maintenant ...
- Enfonce-toi bien en moi ! bien au fond. Je te sens ! ....
- Plus vite mon amour ! Accelere maintenant !
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- Je vais venir ! Je viens ! Je te donne toute ma seve.
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- Lance-moi bien ta semence ...
- bien au fond de mon ventre...
- Tu me rends folle ! Ne t'arrete pas ,
- Remplis moi ! Ouuuii , Ca y est !
- Oh c'est chaud ! Oui, c'est bon !
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- Oh ! Mon Amour ! ... C'est doux, tu es remplie de moi
- J'aime nos regards perdus au moment de l'orgasme,
- Ma verge gonflee de sève s'est vidée dans ton ventre,
- J'aime nos râles de plaisir.
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- Mon ventre tressaille. Je suis remplie de toi,
- Ton sexe bouillant m'irradie de chaleur
---------------------------------------
- Je sens mon sperme chaud couler sur tes muqueuses,
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- Ne bouge plus !
- J'aime ton foutre qui m'inonde et coule entre mes jambes.
- Laisse moi te serrer contre moi,
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- Je suis toujours en toi.
- Je te sens apaisée, vidée, comblée,
- je veux qu'en cet instant le temps se decompose,
---------------------------------------
- Je me sens riche de toi, je rêve d'éternite
- Sens mon parfum sur ta peau.
---------------------------------------
- Tu me donnes ta douceur, ta tendresse, ta fraicheur ...
- Tu es belle, tu es ma souveraine ...
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- Je t'embrasse, Je te laisse glisser hors de moi...
- Tu es mon bel et merveilleux amant
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- Je t'aime. Tu m'aimes.
- Nous nous aimons. Il n'y a pas de fin.
le soleil de ton ventre (E)
- Sois belle comme la danseuse qui se prepare
- Arrondis pour moi le soleil de ton ventre
- Je le sens sur les collines de tes hanches
- Allume mes sens ... Allume-moi, ma Mie
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une rose fragile (Bernard Lanza)


Je l'imaginais nue sous une pluie d'étoiles,
Elle n'était qu'une rose, fragile, entre mes bras ;
Le ciel nous protégeait, et la voir là sans voile
Faisait cogner mon coeur ; je repoussais le drap.

Puis sur sa peau si douce, les mains je promenais,
Elle me disait : " Sois sage, attends encore un peu ! ",
Je ne l'écoutais guère, le désir m'emmenait
Vers ces contrées sauvages où la chair est de feu.

Me faisant plus pressant, je pétrissais son corps,
Brusquant un peu son âme très pure et romantique;
Son regard d'amoureuse semblait me dire : " Plus fort !

Va pour la frénésie, ne me ménage point !
Sois amant merveilleux, fougueux et érotique !
Souvent j'en ai rêvé quand tu étais au loin. "

Bernard Lanza
une rose fragile (Bernard Lanza) (E)
Je l'imaginais nue sous une pluie d'étoiles,
Elle n'était qu'une rose, fragile, entre mes bras ;
Le ciel nous protégeait, et la voir là sans voile
Faisait cogner mon coeur ; je repoussais le drap.

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Sois belle (Claude Vaillant)


Sois belle comme la danseuse qui se prépare
Arrondis le soleil de ton ventre
et qu'il surgisse sur les collines de tes hanches
Allume-moi
Frémis dans les cordes de mes veines
Prélude à la Fête dans le tam-tam de mon sang
Saccage-moi
Et que je danse
Que je danse
Que j'atteigne au Zénith de la Joie

Claude Vaillant
Sois belle (Claude Vaillant) (E)
Sois belle comme la danseuse qui se prépare
Arrondis le soleil de ton ventre
et qu'il surgisse sur les collines de tes hanches
Allume-moi
Frémis dans les cordes de mes veines
Prélude à la F&e ...

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je veux tout (Luciano)


De ton corps je veux tout
Que tes lèvres me savourent
Qu’elles me sucent, m’engloutissent.
Que ta bouche déguste les épices
De nos salives qui se mélangent.
Qu’elle crie le plaisir de nos corps
De mes seins lourds et chaleureux
Que tu suce, qui t’excitent
Je veux qu’ils soient l’oasis de nos orgasmes
Je veux me soumette à tes assauts
Que de mon soleil t’enflamme
Qu'il te brûle
te vide de ton corps.
Que dans mon nid parfumé d’encens
Je te mouille de mon nectar.
Que tu puisse
Tel un Phoenix
Renaître de tes cendres.

Luciano
je veux tout (Luciano) (E)
De ton corps je veux tout
Que tes lèvres me savourent
Qu’elles me sucent, m’engloutissent.
Que ta bouche déguste les épices
De nos salives qui se mélangent.
Qu’elle crie le p ...

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Senteurs sucrées


De la rondeur de tes seins,
A la chute de tes reins,
De tes lèvres douces, humides,
A ta fleur que je butine,
De cette jolie petite faiblesse,
A la courbe de tes fesses,
Je sais le goût de ton corps,
Tout tes arômes et plus encore.
Senteurs sucrées de longues nuits,
Parfums secrets et interdits.

J'aime ton regard brulant
et tes gestes de douceur
J'aime quand tu me pénètres
lentement, puissament.
J'aime quand tu t'enfonces,
jusqu'au fond de mon ventre
J'aime quand ta chair
se melange à ma chair,
blottie au fond de moi,
J'aime que tu me prennes tout,
que le contrôle t'échappe,
J'aime ton souffle haletant
qui m'enveloppe et m'étreint,
J'aime ton jet de vie
qui se libère en moi
et qui me remplit
J'aime quand nous quittons ce monde,
fondus l'un dans l'autre
Senteurs sucrées (E)
De la rondeur de tes seins,
A la chute de tes reins,
De tes lèvres douces, humides,
A ta fleur que je butine,
De cette jolie petite faiblesse,
A la courbe de tes fesses,
Je sais le goût de ton corps,

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j'aime


J'aime ton souffle haletant qui m'enveloppe et m'étreint,
J'aime ton regard brulant et tes gestes de douceur
J'aime que tu me prennes tout, que le contrôle t'échappe,
J'aime quand tu me pénètres lentement, puissemment.

J'aime quand tu t'enfonces, jusqu'au fond de mon ventre
J'aime quand ta chair se melange à ma chair, blottie au fond de moi,
J'aime ton jet de vie qui se libère en moi et qui me remplit
J'aime quand nous quittons ce monde, fondus l'un dans l'autre.
j'aime (E)
J'aime ton souffle haletant qui m'enveloppe et m'étreint,
J'aime ton regard brulant et tes gestes de douceur
J'aime que tu me prennes tout, que le contrôle t'échappe,
J'aime quand tu me pénèt ...

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communion


saisir ta bouche chaude,
y introduire ma langue
melanger nos salives
puis, m'enfouir en toi
et descendre, et descendre
jusqu'à ce que nos corps tanguent
communion (E)
saisir ta bouche chaude,
y introduire ma langue
melanger nos salives
puis, m'enfouir en toi
et descendre, et descendre
jusqu'à ce que nos corps tanguent ...

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garde moi


Tu es là, Je te sens,
Prend le temps, arretes-toi
Je sens ta douce caresse
dans mon intimité.
Réchauffe mon corps
de ta semence chaude,
Restes en moi je t'en prie.
Gardes moi dans tes bras
encore quelques instants,
ne bouges pas.
Une bulle lumineuse
nous coupe du monde.
garde moi (E)
Tu es là, Je te sens,
Prend le temps, arretes-toi
Je sens ta douce caresse
dans mon intimité.
Réchauffe mon corps
de ta semence chaude,
Restes en moi je t'en prie.
Gardes moi dans tes b ...

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regards


Ton regard dans le mien ... un horizon sans fin dans lequel je me noie.
Tu m'accueilles et je viens, lentement, tendrement,
je m’enfonce en ton sein. Je te pénètre ou tu me prends.
Un paradis de douceur qui me cerne, me boit
Tu t’ouvres à moi et me dévores. sensation délicieuse et presque douloureuse.
Je suis en toi, au plus profond de toi.
Je sens la chaleur de ton ventre tout autour de moi,
j’appartiens à tes entrailles, je fais partie de toi, je t’habite.
Tout s'estompe, je ressussite,
je savoure cette douce sensation à l’extrémité de mon être,
ce contact intime, cette communion de chairs qui nous soude l’un à l’autre.
Tu bouges lentement, tu caresses mon membre,
tu me suces, m'enroules et me déroule.
Tu te creuses pour moi, de plus en plus profonde ...
pour à nouveau te remplir de moi.
Tu modules le rythme, tu glisses, légère, agile, tu ondules fluide, féline.
tes muscles se contractent et se relâchent, Tu as fermé les yeux,
tu te tends, tu te crispes, tu haletes, tu gemis, tu jouis de mon corps...
tu vas jouir de moi, je vais jouir de toi. agonie de plaisir, ton plaisir est le mien.
J’aime ton corps qui vibre et qui se tend. J’aime les soubresauts qui t’agitent,
toi, si belle en ton plaisir.
Tu remues, imperceptiblement, ouvre les yeux, cherche les miens.
tu me serres de ta bouche amoureuse, juteuse comme une mangue.
je sens les contractions qui pulsent dans ta vulve.
je me sens emporté, sur le point d’exploser.
Je n’en peux plus... je lâche tout ... un fleuve de volupté ... Je t’inonde ...
et ce flot déclenche en toi des vagues de plaisir.
puis tu t’abas sur moi, haletante. soulagement, liberation, plenitude
Je te serre contre moi, je t’étreins. ton visage dans mon cou, ton souffle sur ma nuque.
Mes mains dans le creux de tes reins, sur ta peau lisse et douce.
Tu es blottie contre moi, inerte et si vivante. Je me sens riche de toi,
toujours en toi, apaisé, vidé, comblé, je rêve d’éternité,
je veux qu’en cet instant le temps se décompose,
Je te sens contre moi, chaude comme une caille,
petit animal intrépide, douce et volontaire.
Tu me donnes ta douceur, ta tendresse, ta fraîcheur ...
tes horizons sont vastes, tu es belle et souveraine...
Je t'embrasse, te caresse... Je glisse hors de toi...
Je t'aime
regards (E)
Ton regard dans le mien ... un horizon sans fin dans lequel je me noie.
Tu m'accueilles et je viens, lentement, tendrement,
je m’enfonce en ton sein. Je te pénètre ou tu me prends.
Un paradis de douceur qu ...

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Tout s'est passé si vite


Tout s'est passé si vite, j'étais soûle de vent,
même avec les yeux clos, je voyais les étoiles.
Je me laissais conduire, m'agrippant à ta taille
Je t'ai vu frissonner. Tu m'as devinée ...
tu m'as allongée et tu m'a pénètrée
comme un loup, en hurlant au soleil couchant.
Tu étais en moi, tes mains sur mes seins chauds,
et tu m'a enfourchée encore mieux qu'une moto,
Tu as crié et j'ai vibré,
ta chaleur dans mon ventre,
mon cou, ta semence qui s'éjectait en moi,
et ce fut bon,
oui, si bon de me sentir si petite
dans cet univers infiniment grand.
Tout s'est passé si vite (E)
Tout s'est passé si vite, j'étais soûle de vent,
même avec les yeux clos, je voyais les étoiles.
Je me laissais conduire, m'agrippant à ta taille
Je t'ai vu frissonner. Tu m'as devin&ea ...

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A l’abri des dunes et des taillis


A l’abri des dunes et des taillis, nos corps se mêlaient,
cherchant le bonheur subtil et éphémère.
J’étais en elle, et plus rien ne comptait.
elle s’offrait à son plaisir, à mon plaisir.

Nos râles devenaient des cris,
dérangeant la sieste des cigales.
Après une ultime convulsion, nos corps se relachèrent,
épuisés, ne formant plus qu’un seul être.
A l’abri des dunes et des taillis (E)
A l’abri des dunes et des taillis, nos corps se mêlaient,
cherchant le bonheur subtil et éphémère.
J’étais en elle, et plus rien ne comptait.
elle s’offrait à son pla ...

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respirations (Dentelle)


Tu me respires, je t'aspire,
tu m'inspires, je t'expire.
Rencontre de nos respirations,
prémisses d'excitations
Début de notre aventure,
pourvu qu'elle soit dure

Dentelle
respirations (Dentelle) (E)
Tu me respires, je t'aspire,
tu m'inspires, je t'expire.
Rencontre de nos respirations,
prémisses d'excitations
Début de notre aventure,
pourvu qu'elle soit dure

Dentelle ...

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la vague (Serge Gainsbourg)


Comme la vague irrésolue
Je vais et je viens entre tes reins
Et je me retiens
---------------------------------
Tu es la vague, moi l'île nue
Tu vas et tu viens entre mes reins
Et je te rejoins
---------------------------------
L'amour physique est sans issue
Je vais et je viens entre tes reins
- Je me retiens
---------------------------------
- Non! maintenant! Viens!

Serge Gainsbourg
la vague (Serge Gainsbourg) (E)
Comme la vague irrésolue
Je vais et je viens entre tes reins
Et je me retiens
---------------------------------
Tu es la vague, moi l'île nue
Tu vas et tu viens entre mes reins
Et je te rejoins

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ton écrin (Jean-Claude)


Ton écrin si précieux si souple et vigoureux,
tel un poulpe m’enserre, se détend, se resserre.
Mon sexe dans le tien, nous sommes à l’unisson
de ce rythme sauvage qui nous cause ravage.

Tes doux cris de supplique pour mieux que je te lisse,
mes tendres gémissements et ma verge qui se tend.
Je ne suis plus qu’un phalle qui violemment t’empale
et boute dans ton trou, où tu me tords le cou.

Les vagues du désir s’en viennent me saisir,
avivant durement comme poutre ma folle envie de foutre.
Et puis nous défaillons, ensemble nous jouissons
du con et de la pine : doux cocktail de sperme et de cyprine.

Jean-Claude
ton écrin (Jean-Claude) (E)
Ton écrin si précieux si souple et vigoureux,
tel un poulpe m’enserre, se détend, se resserre.
Mon sexe dans le tien, nous sommes à l’unisson
de ce rythme sauvage qui nous cause ravage.

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jusqu'à la déraison


Il envahit mon corps et brûle dans mes veines
Il coule entre mes cuisses en lentes traînées de feu
Il me coupe le souffle et je respire à peine
Et j'entrouvre la bouche et je ferme les yeux

Le désir est puissant et j'en ai presque mal
Je veux tes mains sur moi, ta peau contre ma peau,
Je veux sentir en toi un désir animal
Aussi fort que le mien, aussi grand, aussi beau

Je te ferai l'amour, je me ferai tendresse
Tu te feras amour tu me feras passion
Et nous ferons l'amour à en mourir d'ivresse
A en mourir d'amour jusqu'à la déraison.
jusqu'à la déraison (E)
Il envahit mon corps et brûle dans mes veines
Il coule entre mes cuisses en lentes traînées de feu
Il me coupe le souffle et je respire à peine
Et j'entrouvre la bouche et je ferme les yeux


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tendre détresse


En posant ma poitrine sur la tienne que je presse,
J'emprisonne tes jambes en te serrant les fesses;
Nous gémissons ensemble d'une tendre détresse,
Pris d'une passion commune pour ce qui nous oppresse.

Je ramène mes genoux aux côtés de tes hanches,
Tes yeux deviennent fous sous cette invasion franche,
Je me redresse un peu pour caresser ton corps
Et te laisser tanguer entre mes cuisses ouvertes.

Tu y allumes un feu qui m'éblouit bien fort
Mais j'aime te regarder courir droit à ta perte,
La pointe de tes seins redressée fièrement.

La danse de tes reins accélère, plus rythmée,
Je cueille une auréole, je serre l'autre des dents,
Tes nerfs soudain s'affolent, tu t'affaisses essouflée.
tendre détresse (E)
En posant ma poitrine sur la tienne que je presse,
J'emprisonne tes jambes en te serrant les fesses;
Nous gémissons ensemble d'une tendre détresse,
Pris d'une passion commune pour ce qui nous oppresse.


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jusqu'au bout de la nuit


Jusqu'au bout de la nuit
il n'y a que nos corps.
le flux et le reflux,
et de brefs murmures.
Comme une plainte. Comme un chant.
La douceur de l'autre.
Je m'enfonçe, tu me guide,
de ta tendresse. De ton envie.
Le ciel glisse vers le soir,
remonte le matin.
Je caresse tes joues
empourprées de lumière.
Tes oreilles bourdonnent.
Ta tête s'embrase.
Jusqu'à l'épuisement.
Rien d'autre jusqu'au silence.
Le point jamais atteint.
Nous nous aimons.
Il n'y a pas de fin.
jusqu'au bout de la nuit (E)
Jusqu'au bout de la nuit
il n'y a que nos corps.
le flux et le reflux,
et de brefs murmures.
Comme une plainte. Comme un chant.
La douceur de l'autre.
Je m'enfonçe, tu me guide,
de ta tendresse. De ...

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flux et le reflux


Je me donne, tu me prends,
ronronnements, feulements.
Tu vas, tu viens, je t'absorbe.
Tu n’en finis pas. Je crie, tu râles,
je brâme.
flux et le reflux (E)
Je me donne, tu me prends,
ronronnements, feulements.
Tu vas, tu viens, je t'absorbe.
Tu n’en finis pas. Je crie, tu râles,
je brâme. ...

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jusqu'à l'épuisement


Ils se frôlent l'un dans l'autre, glissent dans leurs chairs.
Il s'enfonçe, elle le guide, de sa tendresse, de son envie.
il pose sa main. Il sent ses cheveux.
caresse ses joues pâles empourprées de lumière.
Ses oreilles bourdonnent. Sa tête s'embrase.
Jusqu'à l'épuisement. Rien d'autre jusqu'au silence.
Le point jamais atteint. Il ne sait rien d'elle.
Il n'y a pas de fin.
jusqu'à l'épuisement (E)
Ils se frôlent l'un dans l'autre, glissent dans leurs chairs.
Il s'enfonçe, elle le guide, de sa tendresse, de son envie.
il pose sa main. Il sent ses cheveux.
caresse ses joues pâles empourprées de ...

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Paulina


Je te pénètre ou tu me prends.
Un paradis de douceur qui me cerne, me boit
Tu t’ouvres à moi et me dévores.
sensation délicieuse et presque douloureuse.
Je suis en toi, au plus profond de toi.
Je sens la chaleur de ton ventre tout autour de moi,
j’appartiens à tes entrailles, je fais partie de toi, je t’habite.
Tout s'estompe, je ressussite,
je savoure cette douce sensation à l’extrémité de mon être,
ce contact intime, cette communion de chairs
qui nous soude l’un à l’autre.
Tu bouges lentement, tu caresses mon membre,
tu me suces, m'enroules et me déroule.
Tu te creuses pour moi, de plus en plus profonde ...
pour à nouveau te remplir de moi.
Tu modules le rythme, tu glisses, légère, agile,
tu ondules fluide, féline.
tes muscles se contractent et se relâchent,
Tu as fermé les yeux, tu te tends, tu te crispes,
tu haletes, tu gemis, tu jouis de mon corps...
tu vas jouir de moi, je vais jouir de toi.
agonie de plaisir, ton plaisir est le mien.
J’aime ton corps qui vibre et qui se tend.
J’aime les soubresauts qui t’agitent,
toi, si belle en ton plaisir.
Tu remues, imperceptiblement,
ouvre les yeux, cherche les miens.
tu me serres de ta bouche amoureuse,
juteuse comme une mangue.
je sens les contractions qui pulsent dans ta vulve.
je me sens emporté, sur le point d’exploser.
Je n’en peux plus... je lâche tout ...
un fleuve de volupté ... Je t’inonde ...
et ce flot déclenche en toi des vagues de plaisir.
puis tu t’abas sur moi, haletante. soulagement,
liberation, plenitude Je te serre contre moi,
je t’étreins. ton visage dans mon cou,
ton souffle sur ma nuque.
Mes mains dans le creux de tes reins,
sur ta peau lisse et douce.
Tu es blottie contre moi, inerte et si vivante.
Je me sens riche de toi, toujours en toi,
apaisé, vidé, comblé, je rêve d’éternité,
je veux qu’en cet instant le temps se décompose,

Paulina ... tu es mienne
Je te sens contre moi, chaude comme une caille,
petit animal intrépide, douce et volontaire.
Tu as bousculé ma vie. Tu me donnes ta douceur,
ta tendresse, ta fraîcheur ... tes horizons sont vastes,
tu es belle et souveraine... Je t'embrasse, te caresse...
Je glisse hors de toi...
Je t'aime
Paulina (E)
Je te pénètre ou tu me prends.
Un paradis de douceur qui me cerne, me boit
Tu t’ouvres à moi et me dévores.
sensation délicieuse et presque douloureuse.
Je suis en toi, au plus pr ...

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Se perdre dans la nuit (Bertino le Pascalois)


Vagues de désirs
Vagues de soupirs
Aux plaisirs s’abandonner
Aux feux de l’amour se brûler

Se perdre dans la nuit
S’évader par nos cris
Le présent sans importance
Naissance de la jouissance

Sous la pluie de nos caresses
S’abattent nos baisers en averses
Nos frais soupirs nous guident
Aux frissons de nos corps candides

S’entremêlent les lianes de nos corps
Enlacement de nos fébriles accords
D’autres baisers d’amour parfumés
Pour s’égarer dans l’agréable volupté

Bertino le Pascalois
Se perdre dans la nuit (Bertino le Pascalois) (E)
Vagues de désirs
Vagues de soupirs
Aux plaisirs s’abandonner
Aux feux de l’amour se brûler

Se perdre dans la nuit
S’évader par nos cris
Le présent sans importance

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nous roulerons ensemble (Lucie Delarue-Mardrus)


Par certaines nuits nous roulerons ensemble
Sur des lits sans remords ni culpabilité,
Pour joindre à ton désir qui frôle, fuit et tremble,
Mes râles délirants et mon rire emporté.

Lucie Delarue-Mardrus
nous roulerons ensemble (Lucie Delarue-Mardrus) (E)
Par certaines nuits nous roulerons ensemble
Sur des lits sans remords ni culpabilité,
Pour joindre à ton désir qui frôle, fuit et tremble,
Mes râles délirants et mon rire emporté. ...

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douces lèvres


Tes lèvres sont douces, ton frémissement est mien,
ma beauté, ma princesse de feu...
tu me laisses explorer le brasier de ton ventre,
ta chaleur infernale...
Tu t'ouvres comme l'orchidée. tu gemis,
tu m'accueilles, tu m'aspires
---------------------------------
- Oh Oui ! Viens !
- viens en moi ! Oh mon roi
---------------------------------
Oh ma reine, mes mains te rendent honneur,
se plaquent sur tes chairs.
Ton corps comme un arc ploie sous mes assauts.
Tu cries ta jouissance.
Une étincelle. Le néant.
Reste la nuit, pour que triomphe la tendresse
douces lèvres (E)
Tes lèvres sont douces, ton frémissement est mien,
ma beauté, ma princesse de feu...
tu me laisses explorer le brasier de ton ventre,
ta chaleur infernale...
Tu t'ouvres comme l'orchidée. tu g ...

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orgasme


Nos deux corps mélangés se mettent à vibrer
Au son de nos soupirs, et les murs de la chambre
Témoins de ces ébats s'en trouvent empourprés,
reflétant la bougie et ses chauds rayons d'ambre

Puis sur ma langue coule, échappée du foyer
Ardent qui nait en toi, cette vague qui roule
Jusqu'au fond de ma gorge, dont j'aime à festoyer
Lorsqu'en petits sursauts ton corps sous moi s'écroule

Et tu m'aspires fort et je laisse jaillir
Une chaude liqueur, le fruit de mon orgasme;
Sous tes baisers brûlants je me sens défaillir
Sur ton corps agité de quelques derniers spasmes

Djoe L'indien
orgasme (E)
Nos deux corps mélangés se mettent à vibrer
Au son de nos soupirs, et les murs de la chambre
Témoins de ces ébats s'en trouvent empourprés,
reflétant la bougie et ses chauds rayon ...

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explosion


Une ultime envolée,
nous touchons aux étoiles,
j'étouffe tes sanglots,
tu avale mes cris,
nous bloquons dans nos gorges
d'agonisantes plaintes
et, nos corps agités
par de violents frissons,
nous mourons foudroyés
au sein du firmament...
explosion (E)
Une ultime envolée,
nous touchons aux étoiles,
j'étouffe tes sanglots,
tu avale mes cris,
nous bloquons dans nos gorges
d'agonisantes plaintes
et, nos corps agités
par de violen ...

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enflammée jusqu'au coeur


Tu viens en moi, me penetre, me comble,
le plaisir monte en vagues, mon ventre est en feu.
Tu te retires, laissant le vide.
Je me débats, tu me reprends.
complètement, passionnément.
tu me pénètres de nouveau, totalement.
Tu m'investis, brutalement, sans concession,
tu me finis. Je jouis.
Enflammée jusqu'au cœur. Tu m'as essoufflée,
et nos yeux sont heureux.
enflammée jusqu'au coeur (E)
Tu viens en moi, me penetre, me comble,
le plaisir monte en vagues, mon ventre est en feu.
Tu te retires, laissant le vide.
Je me débats, tu me reprends.
complètement, passionnément.
tu me p&eac ...

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l'amour avec la vie


Tu t'accroches, tu me serres, Je te tiens contre moi
tu t'agrippes à mon cou. tu te cambre, dresse ta poitrine.
Tu souffles, tu rale, tu te contracte, Tu viens !
Je m'enfonce, me retire, et reviens, et encore … et encore
Tu es belle, j'arrive … J'y suis presque, toi aussi !
Nous voici … Je jaillis, je t'inonde, tu m'avales, tu me bois …
nous crevons l'un dans l'autre, nos bulles éclatent ...
Je m'immerge dans ton corps, tu me noies,
nous nous mélangeons ... dans le plaisir sublime
Je m'affaisse contre toi, tu t'abandonnes à moi
Et nous nous embrassons de joie
j'ai fait l'amour avec la vie
l'amour avec la vie (E)
Tu t'accroches, tu me serres, Je te tiens contre moi
tu t'agrippes à mon cou. tu te cambre, dresse ta poitrine.
Tu souffles, tu rale, tu te contracte, Tu viens !
Je m'enfonce, me retire, et reviens, et encore … e ...

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orage


La pluie nous inonde.
La terre se délave.
Le déluge.
Je trouve mon refuge,
Je m'enfouis en toi.
Le tonnerre nous couvre.
cris entre ciel et terre.
La boue nous macule.
Nos langues tournoient.
je suis au fond de toi,
suçé entre tes lèvres.
Tu me boies.
Tu me cribles.
J'oublie tout.
Mon corps se tend et vibre,
et tremble, et se vide
par saccades,
affaissement,
perdus, ravis, fragiles.
Tu m'enlaces et souris.
orage (E)
La pluie nous inonde.
La terre se délave.
Le déluge.
Je trouve mon refuge,
Je m'enfouis en toi.
Le tonnerre nous couvre.
cris entre ciel et terre.
La boue nous macule.
Nos langues tourno ...

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l'eau dans la nuit (Octavio Paz)


Par l'aqueduc de sang mon corps dans ton corps
source de nuit
ma langue de soleil dans ta forêt
ton corps qui pétrit
blé rouge moi
Par l'aqueduc d'os
moi eau moi nuit moi forêt qui avance
moi langue moi corps moi os de soleil
Par l'aqueduc de nuit
source de corps
toi nuit du blé toi forêt dans le soleil
toi eau qui attend toi qui pétris les os
Par l'aqueduc de soleil
ma nuit dans ta nuit mon soleil dans ton soleil
toi qui pétris mon blé ta forêt dans ma langue
Par l'aqueduc du corps
l'eau dans la nuit
ton corps dans mon corps
Source d'os
Source de soleils

Octavio Paz
l'eau dans la nuit (Octavio Paz) (E)
Par l'aqueduc de sang mon corps dans ton corps
source de nuit
ma langue de soleil dans ta forêt
ton corps qui pétrit
blé rouge moi
Par l'aqueduc d'os
moi eau moi nuit moi forêt qui avance

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bras amoureux (Bertino le Pascalois)


De mon bras amoureux, j'enlace et retient,
Pour que s'ouvre ton ventre, la porte de tes reins,
Une douce poussée, mélangée aux câlins,
Tunique magique, qui couvre jusqu'au matin.

A batailler des heures, s'épuiser et transir
Éternelle marée, de souffle et de soupir
Naissance de la passion à la mort du désir
Temps et vie qui renaît, l'amour et ses plaisirs

La passion, la tendresse, sont notre bon maître,
Et nos cœurs tout remplis, du bonheur a naître,
Gravent sur la mémoire, sans le faire paraître,
Pour qu'éternellement, se souvient notre être..

Bertino le Pascalois
bras amoureux (Bertino le Pascalois) (E)
De mon bras amoureux, j'enlace et retient,
Pour que s'ouvre ton ventre, la porte de tes reins,
Une douce poussée, mélangée aux câlins,
Tunique magique, qui couvre jusqu'au matin.

A batailler d ...

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spasmes (Paul Valery)


Ô Spasmes, mélange
du diable avec l'Ange
Sous le même linge
où battent leurs coeurs
S'exalte un échange
de vives liqueurs.

Paul Valery
spasmes (Paul Valery) (E)
Ô Spasmes, mélange
du diable avec l'Ange
Sous le même linge
où battent leurs coeurs
S'exalte un échange
de vives liqueurs.

Paul Valery ...

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Elle se renversa, râlant sous ma caresse ;
Sa poitrine oppressée et dure de tendresse
Haletait fortement avec de longs sanglots.
Sa joie était brûlante et ses yeux demi-clos ;
Et nos bouches, et nos sens, nos soupirs se mêlèrent

Guy de Maupassant





(E)
Elle se renversa, râlant sous ma caresse ;
Sa poitrine oppressée et dure de tendresse
Haletait fortement avec de longs sanglots.
Sa joie était brûlante et ses yeux demi-clos ;
Et nos bouches, et nos ...

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l'affinité des chairs (Guy de Maupassant)


dans la nuit tranquille où la campagne dort,
Un cri d'amour monta, si terrible et si fort
Que des oiseaux dans l'ombre effarés s'envolèrent
Ainsi que deux forçats rivés aux mêmes fers
Un lien nous tenait, l'affinité des chairs.

Guy de Maupassant
l'affinité des chairs (Guy de Maupassant) (E)
dans la nuit tranquille où la campagne dort,
Un cri d'amour monta, si terrible et si fort
Que des oiseaux dans l'ombre effarés s'envolèrent
Ainsi que deux forçats rivés aux mêmes fers ...

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torrent tropical (Nish)


J'inonderai ton corps du torrent tropical
Des caresses ruisselantes dont je veux te couvrir,
J'explorerai les ports de tes grâces nuptiales
D'une langue ondulante et jusqu'à te râvir.

Je baiserai ta bouche, y trouvant ma saveur,
Je saisirai la souche de mon désir fébrile
Pour écarter les lèvres pleines de saveur
En y laissant la sève d'un plaisir érectile.

Pour que tes yeux se plissent, que ton regard se trouble,
Je te laisse incertaine de ta possession
Qui te frôle et se glisse et presse ton bouton.

La mousse de ta fontaine se mélange à son double
Lorsque d'un coup de reins tu captures les miens,
Quand l'émotion de fondre nous fige et nous retient.

En posant ma poitrine sur la tienne que je presse,
J'emprisonne tes jambes en te serrant les fesses;
Nous gémissons ensemble d'une tendre détresse,
Pris d'une passion commune pour ce qui nous oppresse.

Je ramène mes genoux aux côtés de tes hanches,
Tes yeux deviennent fous sous cette invasion franche,
Je me redresse un peu pour caresser ton corps
Et te laisser tanguer entre mes cuisses ouvertes.

Tu y allumes un feu qui m'éblouit bien fort
Mais j'aime te regarder courir droit à ta perte,
La pointe de tes seins redressée fièrement.

La danse de tes reins accélère, plus rythmée,
Je cueille une auréole, je serre l'autre des dents,
Tes nerfs soudain s'affolent, tu t'affaisses essouflée.

Nish
torrent tropical (Nish) (E)
J'inonderai ton corps du torrent tropical
Des caresses ruisselantes dont je veux te couvrir,
J'explorerai les ports de tes grâces nuptiales
D'une langue ondulante et jusqu'à te râvir.

Je baiserai ...

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souvenir de ta chair (Berthe de Nyse)


Je t'aime, ô mon amant
Ma chair émue garde le souvenir de ton baiser
Baiser doux et subtil, tendre et profond
J'ai la hantise de ta chair pénétrant ma chair
Tu m'as fait tienne J'ai nié le pouvoir de la chair
Blasphème !...
Ô chair, divine chair Sois bénie
Je me sens lasse Délicieusement lasse
Je niais la volupté,
Ô crime, je t'avais reniée, ô volupté !
Je te célèbre aujourd'hui sur le mode majeur et sur le mode mineur
Ce soir je renais à l'amour Vibration divine
Je me sens lasse, infiniment lasse
De la bonne fatigue, De la fatigue sacrée
J'ai reçu le baiser de la communion Et bu l'eau du baptême
Je suis ivre d'amour
Ton baiser savant et répété A fait sourdre des profondeurs de mon être
Où il croyait pour toujours sommeiller,
Le Désir ancestral des faunesses,
Ah ! verse-moi, verse-moi l'ivresse
Prends-moi, prends-moi toute en ta caresse

De nos corps confondus s'élève une odeur de folie
Tes baisers ont fait chanter toutes les cordes
De mon corps tendues comme une harpe
Et je m'ouvre en un suprême appel
Pour recevoir l'offrande de ton amour.

Berthe de Nyse
souvenir de ta chair (Berthe de Nyse) (E)
Je t'aime, ô mon amant
Ma chair émue garde le souvenir de ton baiser
Baiser doux et subtil, tendre et profond
J'ai la hantise de ta chair pénétrant ma chair
Tu m'as fait tienne J'ai nié le p ...

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comblée de toi


Ton amour me comble et me remplit
C’est un velours, total, une douceur qui m’enveloppe.
Tu vas et viens doucement et ta position change
C'est une offrande totale.
Je masses doucement ton sexe de mes muscles intimes
Le plaisir monte et tu jouis deux fois
Mes jambes se referment sur tes hanches
et te maintiennent ancré au plus profond de moi
Tu te crispes, tes ongles dans ma peau.
Tu te déverses en moi, liberation heureuse
Nous revenons sur terre, lentement,
Je te quitte doucement, te souris
Tu me regardes, tu souris
Nous sommes mouillés de notre plaisir,
Je suis pleine de toi.
comblée de toi (E)
Ton amour me comble et me remplit
C’est un velours, total, une douceur qui m’enveloppe.
Tu vas et viens doucement et ta position change
C'est une offrande totale.
Je masses doucement ton sexe de mes muscles in ...

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chaleurs emmêlées


je me sens vidée,
attrapée jusqu’à l’âme.
Tu souris. Je perds pied.
nos chaleurs enmelées,
et nos corps enboitées,
nos sourires qui s'echangent
et un parfum d'été

dans mon corps
cette sensation de puissance
et ta semence qui m'envahit,
le long de mes cuisses
coule l'innocence
chaleurs emmêlées (E)
je me sens vidée,
attrapée jusqu’à l’âme.
Tu souris. Je perds pied.
nos chaleurs enmelées,
et nos corps enboitées,
nos sourires qui s'echangent
et un parfum ...

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foudroyés


nous mourons foudroyés
au sein du firmament...
Et nous restons ainsi,
confondus, emmêlés,
collés, anéantis,
du dernier de nos souffles
au plus petit frisson,
accrochés l'un à l'autre
jusqu'à l'apaisement.
foudroyés (E)
nous mourons foudroyés
au sein du firmament...
Et nous restons ainsi,
confondus, emmêlés,
collés, anéantis,
du dernier de nos souffles
au plus petit frisson,
accroch&eacut ...

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confondus, emmêlés


Nous restons ainsi,
confondus, emmêlés,
collés, anéantis,
du dernier de nos souffles
au plus petit frisson,
accrochés l'un à l'autre
jusqu'à l'apaisement.
confondus, emmêlés (E)
Nous restons ainsi,
confondus, emmêlés,
collés, anéantis,
du dernier de nos souffles
au plus petit frisson,
accrochés l'un à l'autre
jusqu'à l'apaisement. ...

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chaude comme une caille


Je te sens contre moi,
chaude comme une caille,
intrépide, douce
et volontaire.
Tu me donnes ta jeunesse,
ton innocence,
ta fraîcheur,
tu me réssuscites...
tes horizons sont vastes,
tu es belle indépendante
et souveraine...
Je te quitte...
Je glisse hors de toi...
chaude comme une caille (E)
Je te sens contre moi,
chaude comme une caille,
intrépide, douce
et volontaire.
Tu me donnes ta jeunesse,
ton innocence,
ta fraîcheur,
tu me réssuscites...
tes horizons sont vastes ...

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jusqu'à l'apaisement


j'étouffe tes sanglots, tu avale mes cris,
nous bloquons dans nos gorges d'agonisantes plaintes
et, nos corps agités par de violents frissons,
nous mourons foudroyés au sein du firmament...

Et nous restons ainsi, confondus, emmêlés,
collés, anéantis, du dernier de nos souffles
au plus petit frisson, accrochés l'un à l'autre
jusqu'à l'apaisement.
jusqu'à l'apaisement (E)
j'étouffe tes sanglots, tu avale mes cris,
nous bloquons dans nos gorges d'agonisantes plaintes
et, nos corps agités par de violents frissons,
nous mourons foudroyés au sein du firmament...

Et n ...

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l'été dans les reins


J'ai l'été dans les reins
J'ai dans mes seins gonflés
les parfums de la terre
Quand la nuit vient
j'ouvre mes jambes à ta semence
et dans mon ventre bleu
j'ai la mère des étoiles.
l'été dans les reins (E)
J'ai l'été dans les reins
J'ai dans mes seins gonflés
les parfums de la terre
Quand la nuit vient
j'ouvre mes jambes à ta semence
et dans mon ventre bleu
j'ai la mère des éto ...

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extase amoureuse (Paul Verlaine)


C'est l'extase langoureuse,
C'est la fatigue amoureuse,
C'est tous les frissons des bois
Parmi l'étreinte des brises,
C'est, vers les ramures grises,
Le choeur des petites voix.

O le frêle et frais murmure !
Cela gazouille et susurre,
Cela ressemble au cri doux
Que l'herbe agitée expire...
Tu dirais, sous l'eau qui vire,
Le roulis sourd des cailloux.

Cette âme qui se lamente
En cette plainte dormante,
C'est la nôtre, n'est-ce pas ?
La mienne, dis, et la tienne,
Dont s'exhale l'humble antienne
Par ce tiède soir, tout bas ?

Paul Verlaine
extase amoureuse (Paul Verlaine) (E)
C'est l'extase langoureuse,
C'est la fatigue amoureuse,
C'est tous les frissons des bois
Parmi l'étreinte des brises,
C'est, vers les ramures grises,
Le choeur des petites voix.

O le frêle et frais ...

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partage


longue jouissance échangée
chacun blotti au creux du corps de l'autre...
liquides partagés
Tu baises mes seins, mon ventre.
Je caresse tes cheveux ...
Sourires échangés.
partage (E)
longue jouissance échangée
chacun blotti au creux du corps de l'autre...
liquides partagés
Tu baises mes seins, mon ventre.
Je caresse tes cheveux ...
Sourires échangés.
...

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souviens toi


souviens-toi de la nuit, de la tendresse,
de la douceur de mon désir qui se réveille,
qu'un effleurement de ta main déclenche,
des mots que tu soupires plus que tu ne les dis,
ton corps qui s'alanguit, offert,
le mouvement que tu fais presque imperceptible
pour m'inviter à venir te remplir,
là où c'est si doux, si tendre,
mon membre qui te longe, te scrute puis te pénetre,
tes soupirs, la fougue qui se déclenche
quand tu serre tes muscles et que je n'y tiens plus...
les mots doux, encore, pour me demander d'attendre un peu.
Et la jouissance qui nous prend, tous les deux.
souviens toi (E)
souviens-toi de la nuit, de la tendresse,
de la douceur de mon désir qui se réveille,
qu'un effleurement de ta main déclenche,
des mots que tu soupires plus que tu ne les dis,
ton corps qui s'alangui ...

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emmène moi


enmene moi au paradis de l'amour et du desir
donne moi de la magie de la passion et du plaisir
fais moi l'amour j'ai envie de toi
de sentir la chaleur de ton corps contre moi

fais moi l'amour j'ai besoin de tes caresses
dessinant mes contours en manque de tendresse
aime moi sans retenuefais de moi ta deesse
entre les draps toute nue comble moi de tes prouesses

devore ma peau avec de tendres baisers
dit moi tout bas tes plus folles pensées

emmène moi (E)
enmene moi au paradis de l'amour et du desir
donne moi de la magie de la passion et du plaisir
fais moi l'amour j'ai envie de toi
de sentir la chaleur de ton corps contre moi

fais moi l'amour j'ai besoin de tes care ...

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une nuit avec toi


Une nuit avec toi... C'est un ciel qui s'illumine
Des milliards d'étoiles C'est l'amour qui domine
C'est un oui dans un râle Des caresses intimes
Que l'on dit immorales Nos corps qui s'animent

C'est le désir présent C'est le oui de nos corps
La maitresse, l'amant C'est le silence qui dort
Les yeux réclamant A grands cris des encore
Des caresses s'engageant En des doux accords

C'est les non, c'est les oui C'est nos corps qui réclamment
Des ébats dans un lit Nos désirs qui s'enfflamment
Ce sont des jeux interdits A faire perdre nos âmes
Ce sont nos corps qui crient Les plaisir que l'on damne

C'est un plaisir sans fin Dans un désir assouvi
C'est le mien c'est le tien C'est un cadeau de la vie
Que l'on veut quotidien C'est les étoiles qui brillent
Quand le soleil revient Dans nos yeux qui scintillent
une nuit avec toi (E)
Une nuit avec toi... C'est un ciel qui s'illumine
Des milliards d'étoiles C'est l'amour qui domine
C'est un oui dans un râle Des caresses intimes
Que l'on dit immorales Nos corps qui s'animent

C'est le ...

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une nuit avec toi


Une nuit avec toi...

C'est un ciel qui s'illumine Des milliards d'étoiles
C'est l'amour qui domine C'est un oui dans un râle
Des caresses intimes Que l'on dit immorales
Nos corps qui s"animent Aux allures bestiales

C'est le désir présent C'est le oui de nos corps
La maitresse, l'amant C'est le silence qui dort
Les yeux réclamant A grands cris des encore
Des caresses s'engageant En des doux accords

C'est les non, c'est les oui Ce sont nos corps qui réclamment
Des ébats dans un lit Nos désirs qui s'enfflamment
Ce sont des jeux interdits A faire perdre nos âmes
Ce sont nos corps qui crient Les plaisir que l'on damne

C'est un plaisir sans fin Dans un désir assouvi
C'est le mien c'est le tien C'est un cadeau de la vie
Que l'on veut quotidien C'est les étoiles qui brillent
Quand le soleil revient Dans nos yeux qui scintillent
une nuit avec toi (E)
Une nuit avec toi...

C'est un ciel qui s'illumine Des milliards d'étoiles
C'est l'amour qui domine C'est un oui dans un râle
Des caresses intimes Que l'on dit immorales
Nos corps qui s"animent Aux all ...

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lèvres humides


J'ai les lèvres humides et je sais des matins
Où ton corps alangui se prête à mes jeux !
Je sèche tous mes pleurs pour tes reins triomphants
Et fais rire tes yeux du rire des enfants

La lune et le soleil, le ciel et tous ses astres
Ne peuvent te remplacer, mon si fou Apollon,
Si doux aux voluptés, si timide et libertin
Si fragile et robuste qu'en mes bras refermés

Sur cette couche souple où corps pâmés d'émoi
Nous voguons...
Les autres, impuissants, se damneraient pour toi !

Il faut me croire, Amour Quand de ma bouche de fraise
Penchée sur tes jambes nues Et pétrissant mes seins
Sur ta peau de satin Je laisse couler ces mots:
lèvres humides (E)
J'ai les lèvres humides et je sais des matins
Où ton corps alangui se prête à mes jeux !
Je sèche tous mes pleurs pour tes reins triomphants
Et fais rire tes yeux du rire des enfants

La ...

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naître avec le printemps (Alphonse de Lamartine)


Naître avec le printemps, mourir avec les roses,
Sur l’aile du zéphyr nager dans un ciel pur,
Balancé sur le sein des fleurs à peine écloses,
S’enivrer de parfums, de lumière et d’azur,
Secouant, jeune encor, la poudre de ses ailes,
S’envoler comme un souffle aux voûtes éternelles,
Voilà du papillon le destin enchanté!
Il ressemble au désir, qui jamais ne se pose,
Et sans se satisfaire, effleurant toute chose,
Retourne enfin au ciel chercher la volupté!

Alphonse de Lamartine
naître avec le printemps (Alphonse de Lamartine) (E)
Naître avec le printemps, mourir avec les roses,
Sur l’aile du zéphyr nager dans un ciel pur,
Balancé sur le sein des fleurs à peine écloses,
S’enivrer de parfums, de lumière ...

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jusqu'au bout de la nuit


Jusqu'au bout de la nuit il n'y a que nos corps.
le flux et le reflux, et de brefs murmures.
Comme une plainte. Comme un chant. La douceur de l'autre.

Le ciel glisse vers le soir, remonte le matin.
Je caresse tes joues empourprées de lumière.
Tes oreilles bourdonnent. Ta tête s'embrase.
Jusqu'à l'épuisement. Rien d'autre jusqu'au silence.
Le point jamais atteint. Nous nous aimons. Il n'y a pas de fin.
jusqu'au bout de la nuit (E)
Jusqu'au bout de la nuit il n'y a que nos corps.
le flux et le reflux, et de brefs murmures.
Comme une plainte. Comme un chant. La douceur de l'autre.

Le ciel glisse vers le soir, remonte le matin.
Je caresse tes jo ...

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jalousie (Luc)


Je te contemple, belle dans le soleil couchant.
Ta brune chevelure tombant sur tes épaules
Parcourues de frissons sous les assauts du vent,
Et je deviens jaloux de cet air qui te frôle.

Te voilà frémissante au souffle alizéen
De cet amant léger qui passe en tourbillon.
En amoureux fervent, poursuivant son dessein,
Pour mieux toucher ta peau, il trousse ton jupon.
Il glisse sur ton cou, vient cajoler tes seins
De ses mains éthérées dresse tes mamelons,
Enveloppe de sa caresse la chute de tes reins,
Remonte sur tes cuisses et frise ta toison.
Puis reprenant sa route d’un bruissement soyeux
Porte en touches légères à mon nez frémissant
Cette subtile fragrance dont je suis amoureux :
Les parfums de ta chair aux arômes enivrants.

Je me prends à envier ce zéphyr indiscret,
Favorisé galant effleurant tout ton corps,
Visitant sans vergogne tes plus intimes secrets,
Violeur insaisissable dépourvu de remords.

Luc
jalousie (Luc) (E)
Je te contemple, belle dans le soleil couchant.
Ta brune chevelure tombant sur tes épaules
Parcourues de frissons sous les assauts du vent,
Et je deviens jaloux de cet air qui te frôle.

Te voilà fr& ...

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te souviens-tu ? (Paul Valery)


Te souviens-tu des premiers pas de notre amour ?
Il était tout de charme et de vague contour,
Et tes mains s'attardaient à leurs prises premières ;
Nos yeux savaient déjà se prendre leurs lumières :
Les miens plus clairs vivaient dans les tiens plus foncés,
Nos voix disaient bien plus que les mots prononcés,
Ton timbre frais et tendre encore me remue...
Alors tu m'appelais... Tu m'attendais émue
Tandis que je volais, plus jeune qu'à vingt ans.
Ivre de me sentir par toi vainqueur du temps,
Vers ta forme, ô ma Nymphe, en belle robe blanche...
Alors... Tu m'accueillais comme une fleur se penche,
Et moi, sur ton sein tiède et doucement mouvant,
Je respirais en toi mon poème vivant.
Tout nous était joyau, songe, sources, délices,
Ton amour m'entr'ouvrait ses intimes calices
Où je buvais la soif éternelle de toi.
Tu m'étais le trésor d'espérence et de foi
Nous sentions qu'à jamais nous étions l'un à l'autre,
Qu'il n'était de bonheur au monde que le nôtre,
Qu'entre nous rien de vil ne surgirais jamais,
Que rien n'était plus sûr entre nous désormais,
Plus sûr, plus clair, plus vrai, plus nécessaire et juste
Ni plus doux que ce don d'une tendresse auguste
Et d'un secret très pur d'indivisible orgueil.
Tout s'élevait de nous vers un superbe seuil
Si beau, que d'y songer, je pleure, et ma main tremble...
L'acte, alors, de nous prendre et de "jouir ensemble"
N'était point le vain jeu de spasmes attendus,
Mais l'offrande en commun de nos êtres fondus,
Nus, perdus, et trouvant une même agonie,
Au mystère qui veut notre étrange harmonie...
... Te souvient-il des temps bénis de notre amour ?
Il y eut un jour... Et puis il vint un autre jour...
Ô Palpitante, ô tendre,
Souffriras-tu d'entendre
Ce que chante la cendre
De notre premier jour ?

Paul Valery
te souviens-tu ? (Paul Valery) (E)
Te souviens-tu des premiers pas de notre amour ?
Il était tout de charme et de vague contour,
Et tes mains s'attardaient à leurs prises premières ;
Nos yeux savaient déjà se prendre leurs lumi& ...

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douce Ipsthilla (Catulle)


Ma douce Ipsthilla, par grâce, que j'obtienne,
Mes délices, mon charme, un rendez-vous de toi
Pour partager ta sieste à la méridienne
Si tu dis oui, joins-y la faveur que pour moi
Seul ta porte soit libre, et que nul ne la ferme.
Et par lubie, au moins, ne t'en va pas sortir.
Reste donc au logis; sois prête de pied ferme
A neuf assauts de fuite et pour un long plaisir!
Surtout, appelle-moi sans tarder, si la chose
Te va : j'ai bien dîné, sur mon lit je repose,
Et tout mon corps frissonne embrasé de désir.

Catulle, XXXII
douce Ipsthilla (Catulle) (E)
Ma douce Ipsthilla, par grâce, que j'obtienne,
Mes délices, mon charme, un rendez-vous de toi
Pour partager ta sieste à la méridienne
Si tu dis oui, joins-y la faveur que pour moi
Seul ta por ...

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le léthé (Charles Baudelaire)


Viens sur mon coeur, âme cruelle et sourde,
Tigre adoré, monstre aux airs indolents ;
Je veux longtemps plonger mes doigts tremblants
Dans l'épaisseur de ta crinière lourde ;

Dans tes jupons remplis de ton parfum
Ensevelir ma tête endolorie,
Et respirer, comme une fleur flétrie,
Le doux relent de mon amour défunt.

Je veux dormir ! dormir plutôt que vivre !
Dans un sommeil aussi doux que la mort,
J'étalerai mes baisers sans remord
Sur ton beau corps poli comme le cuivre.

Pour engloutir mes sanglots apaisés
Rien ne me vaut l'abîme de ta couche ;
L'oubli puissant habite sur ta bouche,
Et le Léthé coule dans tes baisers.

A mon destin, désormais mon délice,
J'obéirai comme un prédestiné ;
Martyr docile, innocent condamné,
Dont la ferveur attise le supplice,

Je sucerai, pour noyer ma rancoeur,
Le népenthès et la bonne ciguë
Aux bouts charmants de cette gorge aiguë
Qui n'a jamais emprisonné de coeur.

Charles Baudelaire - le lethé - les fleurs du mal
le léthé (Charles Baudelaire) (E)
Viens sur mon coeur, âme cruelle et sourde,
Tigre adoré, monstre aux airs indolents ;
Je veux longtemps plonger mes doigts tremblants
Dans l'épaisseur de ta crinière lourde ;

Dans tes jupons r ...

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Tout s'est passé si vite (Dominique Chénier)


Tout s'est passé si vite, j'étais soûle de vent,
même avec les yeux clos, je voyais les étoiles.
Je me laissais conduire, m'agrippant à ta taille
je retenais mon souffle, nous glissions sur la route
Tu racontais tes terres et ta part du monde
je ne t'entendais plus, je voyais la buée
qui sortait de ta bouche, se detachant du ciel,
tes doigts gantés désignaient l'horizon.
Tu t'es retourné et tu m'a embrassé.
ta langue chaude a écarté mes lèvres.
Le froid aurait du me figer,
mais un feu me ravageait l'intérieur.
Je t'ai embrassé, j'ai retiré mes gants
et j'ai passé mes doigts sous tes vêtements,
sur la peau de tes flancs.
Je t'ai vu frissonner. Tu m'as devinée ...
tu as pris ton manteau et tu m'as allongée.
Tu m'a pénètrée comme un loup,
en hurlant au soleil couchant.
Tu étais en moi, tes mains sur mes seins chauds,
et tu m'a enfourchée encore mieux qu'une moto,
tu as mordu mon cou et ta salive s'est glaçée sur ma peau.
Je crois que c'est là, quand nos regards se sont croisés,
que j'ai tout attrapé, l'amour, l'orgasme et la fièvre.
Tu as crié et j'ai vibré, ta chaleur dans mon ventre,
mon cou gelé, ta semence qui s'éjectait en moi,
et ce fut bon, oui, si bon de me sentir si petite
dans cet univers infiniment grand.

(Dominique Chénier)
Tout s'est passé si vite (Dominique Chénier) (E)
Tout s'est passé si vite, j'étais soûle de vent,
même avec les yeux clos, je voyais les étoiles.
Je me laissais conduire, m'agrippant à ta taille
je retenais mon souffle, nous glissions ...

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Je t'aime, ô mon amant (Berthe de Nyse)


Je t'aime, ô mon amant
Ma chair émue garde le souvenir de ton baiser
Baiser doux et subtil, tendre et profond
J'ai la hantise de ta chair pénétrant ma chair
Tu m'as fait tienne J'ai nié le pouvoir de la chair
Blasphème !...
Ô chair, divine chair Sois bénie
Je me sens lasse Délicieusement lasse
Je niais la volupté,
Ô crime, je t'avais reniée, ô volupté !
Je te célèbre aujourd'hui sur le mode majeur et sur le mode mineur
Ce soir je renais à l'amour Vibration divine
Je me sens lasse, infiniment lasse
De la bonne fatigue, De la fatigue sacrée
J'ai reçu le baiser de la communion Et bu l'eau du baptême
Je suis ivre d'amour
Ton baiser savant et répété A fait sourdre des profondeurs de mon être
Où il croyait pour toujours sommeiller,
Le Désir ancestral des faunesses,
Ah ! verse-moi, verse-moi l'ivresse
Prends-moi, prends-moi toute en ta caresse

De nos corps confondus s'élève une odeur de folie
Tes baisers ont fait chanter toutes les cordes
De mon corps tendues comme une harpe
Et je m'ouvre en un suprême appel
Pour recevoir l'offrande de ton amour.

Berthe de Nyse
Je t'aime, ô mon amant (Berthe de Nyse) (E)
Je t'aime, ô mon amant
Ma chair émue garde le souvenir de ton baiser
Baiser doux et subtil, tendre et profond
J'ai la hantise de ta chair pénétrant ma chair
Tu m'as fait tienne J'ai nié le p ...

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voyage sur ton corps (Christian Rabussier)


De l'aube à l'aurore Je voyage sur ton corps
Pendant que toi tu dors.
--------------------------------
Du bout des doigts, tu m' effleures
A cent à l'heure, bat mon coeur
-------------------------------
Ta lune m'attire Tes dunes m'inspirent.
Mes doigts frôlent ta peau frissonnante,
Et dessinent tes courbes généreuses.
Tu as l'art du frémir, le savoir du gémir
Tu accrois mon désir
----------------------------------
Tu sens que je chavire Tu t'attardes encore un peu
Sur les monts et les creux
-------------------------
De l'aube à l'aurore Je voyage sur ton corps,
Mes yeux longent La ligne de ta croupe
Ronde et généreuse.
-----------------------------
Je veux tes mains sur moi, ta peau contre ma peau,
Je veux sentir en toi un désir animal
Aussi fort que le mien, aussi grand, aussi beau
-----------------------------
Je te regarde intensement, En attendant que le soleil,
Vienne à son tour poser Son or,
sur cette oeuvre Divine créature des Dieux .
------------------------------
Tu t'appuies si fort Guidé par l'envie
Ta chaleur m'envahit
-----------------------------
Je calme la danse Ralentis la cadence
Voilà que tu t'éveilles, Belle parmi ces merveilles
Tu relances la mise Attendant le moment propice
Une rose vient d'éclore.Acquise, soumise
------------------------------
Tes mouvements s'accelerent et mon corps chavire.
dans un cri commun, l'extase nous enlace.
Tu es sur moi, tu es en moi, tu m'inondes de toi.

Christian Rabussier
voyage sur ton corps (Christian Rabussier) (E)
De l'aube à l'aurore Je voyage sur ton corps
Pendant que toi tu dors.
--------------------------------
Du bout des doigts, tu m' effleures
A cent à l'heure, bat mon coeur
------------------------------- ...

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Le plus beau concerto (Leo Ferré)


Le plus beau concerto est celui que j'écris
Sur les claviers jaloux de ton corps ébloui
Quand mes hautbois en caravanes
Viennent mourir dans tes jardins
Et que m'offrant tant de festins
Tes lèvres dansent la pavane

Le plus beau concerto est celui de ta voix
Les matins reconquis à l'archet de mes doigts
Quand tu meurs à mes violoncelles
Les anges cassent leurs violons
Et sont jaloux de nos chansons
Car la musique en est trop belle

Leo Ferré
Le plus beau concerto (Leo Ferré) (E)
Le plus beau concerto est celui que j'écris
Sur les claviers jaloux de ton corps ébloui
Quand mes hautbois en caravanes
Viennent mourir dans tes jardins
Et que m'offrant tant de festins
Tes lèvres da ...

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Je t'aime, ô mon amant (Berthe de Nyse)


Je t'aime, ô mon amant
Ma chair émue garde le souvenir de ton baiser
Baiser doux et subtil, tendre et profond
J'ai la hantise de ta chair pénétrant ma chair

Tu m'as fait tienne
J'ai nié le pouvoir de la chair
Blasphème !...
Ô chair, divine chair
Sois bénie
Je me sens lasse
Délicieusement lasse
Je niais la volupté,
Ô crime, je t'avais reniée, ô volupté !
Je te célèbre aujourd'hui sur le mode majeur et sur le mode mineur
Ce soir je renais à l'amour
Vibration divine
Je me sens lasse, infiniment lasse
De la bonne fatigue,
De la fatigue sacrée
J'ai reçu le baiser de la communion
Et bu l'eau du baptême
Je suis ivre d'amour
Ton baiser savant et répété
A fait sourdre des profondeurs de mon être
Où il croyait pour toujours sommeiller,
Le Désir ancestral des faunesses,
Ah ! verse-moi, verse-moi l'ivresse
Prends-moi, prends-moi toute en ta caresse

De nos corps confondus s'élève une odeur de folie
Tes baisers ont fait chanter toutes les cordes
De mon corps tendues comme une harpe
Et je m'ouvre en un suprême appel
Pour recevoir l'offrande de ton amour

Berthe De Nyse
Je t'aime, ô mon amant (Berthe de Nyse) (E)
Je t'aime, ô mon amant
Ma chair émue garde le souvenir de ton baiser
Baiser doux et subtil, tendre et profond
J'ai la hantise de ta chair pénétrant ma chair

Tu m'as fait tienne
J'ai ni&ea ...

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le gout de tes caresses


Mon corps s'est réveillé au goût de tes caresses
Et le temps s'est figé au miel de nos baisers,
Le monde entier s'est tu à nos mots murmurés.
A l'éclat de tes yeux, je me suis crue déesse.

Mais je sais qu'au-delà des murs de cette pièce
La vie reprend ses droits t'emportant loin de moi
Et me livre à l'oubli, compagnon triste et froid.
Je sombre amèrement au puits de ma détresse.

Voici qu'au soir tombé mon amant tu reviens
Drapé des souvenirs et des élans du jour
Tu effleures mon grain d'un stylo plein d'amour.
Je m'abandonne alors à toi, mon écrivain.
le gout de tes caresses (E)
Mon corps s'est réveillé au goût de tes caresses
Et le temps s'est figé au miel de nos baisers,
Le monde entier s'est tu à nos mots murmurés.
A l'éclat de tes yeux, je me suis crue ...

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corps farineux (Aimé Césaire)


De ton corps farineux
où pompe l'huile acajou
des rouages précieux de tes yeux à marées
de ton sexe à crocus
de ton corps de ton sexe
serpents nocturnes de fleuves et de cases
de ton sexe de sabre de général
de l'horlogerie astronomique de ton sexe à venin
de ton corps de mil de miel de pilon de pileuse
d'Attila de l'an mil casqué des algues de l'amour et du crime

Aimé Césaire
corps farineux (Aimé Césaire) (E)
De ton corps farineux
où pompe l'huile acajou
des rouages précieux de tes yeux à marées
de ton sexe à crocus
de ton corps de ton sexe
serpents nocturnes de fleuves et de cases

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l'amant (Charles Baudelaire)


Ainsi l'amant sur un corps adoré
Du souvenir cueille la fleur exquise.
De ses cheveux élastiques et lourds,
Vivant, encensoir de l'alcôve,

Une senteur montait sauvage et fauve,
Et des habits, mousseline ou velours,
Tout imprégnés de sa jeunesse pure,
Se dégageait un parfum de fourrure

Charles Baudelaire
l'amant (Charles Baudelaire) (E)
Ainsi l'amant sur un corps adoré
Du souvenir cueille la fleur exquise.
De ses cheveux élastiques et lourds,
Vivant, encensoir de l'alcôve,

Une senteur montait sauvage et fauve,
Et des habits, mou ...

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femme nouvelle (Paul Eluard)


Toute tiède encore du linge annulé
Tu fermes les yeux et tu bouges
Comme bouge un chant qui naît
Vaguement mais de partout

Odorante et savoureuse
Tu dépasse sans te perdre
Les frontières de ton corps
Tu as enjambé le temps
Te voici femme nouvelle
Révélée à l’infini.

Paul Eluard (1895-1952)
femme nouvelle (Paul Eluard) (E)
Toute tiède encore du linge annulé
Tu fermes les yeux et tu bouges
Comme bouge un chant qui naît
Vaguement mais de partout

Odorante et savoureuse
Tu dépasse sans te perdre
Les fronti&e ...

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mes aurores


Tu es de mes aurores et de mes crépuscules,
Aussi long soit le jour, tu vis en mes pensées.
Aux songes de mes nuits, telle une libellule,
De tes ailes légères, tu me souffles un baiser.

Ces jours où je te vois et qui se font trop rares,
Mon cœur endimanché ne se sent plus de joie.
Mes lèvres se font douces, les tiennes se séparent,
Et en un long baiser, s ‘éveillent nos émois.

Envahis d ‘un Amour, parcourus d ‘une ivresse,
Mon désir et le tien, dès lors ne font plus qu ‘un,
Ma main cherche ton sein qui se tend et se dresse
Sous ce tissu léger de soie ou de satin …

Je ne te veux encore qu’à peine dévêtue,
Juste un peu de désordre semé à tes atours.
Ce n est qu’un peu plus tard que je te verrai nue,
Si douce est cette attente qui précède l ‘Amour !

Ton corsage est ouvert sur tes formes divines,
Ta jupe est remontée au plus haut qui se puisse.
Ma bouche, tour à tour, prend tes pointes mutines,
Tandis que de ta main, tu me guides à ta cuisse.

Durant un long baiser où se cherchent nos langues,
Tes jambes lentement, s ‘ouvrent à mes caresses.
Il n est pas temps encore d’aller à ce triangle,
Il nous faut prolonger l ‘attente de l ‘ivresse.

De mes doigts je te frôle, sur cette peau si douce,
A quelques millimètres de ce velours intime,
Tournant et retournant sans que je ne le touche,
Amenant nos désirs au point le plus ultime
mes aurores (E)
Tu es de mes aurores et de mes crépuscules,
Aussi long soit le jour, tu vis en mes pensées.
Aux songes de mes nuits, telle une libellule,
De tes ailes légères, tu me souffles un baiser.

Ces j ...

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ton corps se simplifie (Paul Eluard)


Dans le lit plein ton corps se simplifie
Sexe liquide univers de liqueur
Liant des flots qui sont autant de corps
Entiers complets de la nuque aux talons
Grappe sans peau grappe-mère en travail
Grappe servile et luisante de sang
Entre les seins les cuisses et les fesses
Régentant l’ombre et creusant la chaleur
Lèvre étendue à l’horizon du lit
Sans une éponge pour happer la nuit
Et sans sommeil pour imiter la mort.

Frapper la femme monstre de sagesse
Captiver l’homme à force de patience
Doucer la femme pour éteindre l’homme
Tout contrefaire afin de tout réduire
Autant rêver d’être seul et aveugle.

Je n’ai de cœur qu’en mon front douloureux.

L’après-midi nous attendions l’orage
Il éclatait lorsque la nuit tombait
Et les abeilles saccageaient la ruche
Puis de nos mains tremblantes maladroites
Nous allumions par habitude un feu
La nuit tournait autour de sa prunelle
Et nous disions je t’aime pour y voir.

Le temps comblé la langue au tiers parfum
Se retenait au bord de chaque bouche
Comme un mourant au bord de son salut
Jouer jouir n’était plus enlacés
Du sol montait un corps bien terre à terre
L’ordre gagnait et le désir pesait
Branche maîtresse n’aimait plus le vent

Par la faute d’un corps sourd
Par la faute d’un corps mort
D’un corps injuste et dément.

Paul Eluard (1895-1952)
ton corps se simplifie (Paul Eluard) (E)
Dans le lit plein ton corps se simplifie
Sexe liquide univers de liqueur
Liant des flots qui sont autant de corps
Entiers complets de la nuque aux talons
Grappe sans peau grappe-mère en travail
Grappe servile et l ...

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au petit matin (Jean-marc Lorgnier)


Quand au petit matin
Près de toi je m'éveille,
Que mon corps se souvient
Des ébats de la veille,

Avec délicatesse
Mes mains parcourent alors,
De leurs douces caresses
Les reliefs de ton corps.

Je sens changer ta peau
Sous de troublants frissons,
Et sans me dire un mot
Comprends ton émotion.

La magie de l'amour
Prolonge alors mon corps,
Vers l'écrin de velours
Qui me désire encore.

A nouveau me voilà
Au plus profond de toi,
Partageant ton émoi
Me fondant dans ton Moi.

Le magma du désir
Entre alors en fusion,
Pour encore nous offrir
Une sublime éruption

Jean-marc Lorgnier
au petit matin (Jean-marc Lorgnier) (E)
Quand au petit matin
Près de toi je m'éveille,
Que mon corps se souvient
Des ébats de la veille,

Avec délicatesse
Mes mains parcourent alors,
De leurs douces caresses
Les reliefs ...

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épuisantes luxures (Bertino le Pascalois)


Ce matin, je suis las de tant d'épuisantes luxures
Le parfum émané de mes membres meurtris
Est plein de souvenirs des lentes meurtrissures
La débauche a creusé mes yeux bleus assombris.

Ces fièvres des nuits avidement rêvées
Rend plus pâles encor mes cheveux blond
Mes attitudes ont des langueurs énervées
Lorsque je vois mon amante aux cheveux longs.

Elle me ressaisit, m’étreint et m’embrasse
D'une ardeur si sauvage et si douce à la fois
Que mon corps brisé s'offre en demandant grâce
Dans un râle d'amour, de désirs et d'effrois.

Râles et sanglots monte avec monotonie
S'exaspérant finalement de tant de volupté
Hurler comme on crie aux moments d'agonie
Sans espoir d'attendrir l'immense surdité.

Bertino le Pascalois
épuisantes luxures (Bertino le Pascalois) (E)
Ce matin, je suis las de tant d'épuisantes luxures
Le parfum émané de mes membres meurtris
Est plein de souvenirs des lentes meurtrissures
La débauche a creusé mes yeux bleus assombris.
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mon rêve familier (Paul Verlaine)


Je fais souvent ce rêve étrange et pénétrant
D'une femme inconnue et que j'aime, et qui m'aime
Et qui n'est, chaque fois, ni tout à fait la même,
Ni tout à fait une autre, qui m'aime et me comprend.

Car elle me comprend et mon coeur, transparent
Pour elle seule, hélas ! cesse d'être un problème
Pour elle seul, et les moiteurs de mon front blême,
Elle seule les sait rafraîchir, en pleurant.

Est-elle brune, blonde ou rousse ? Je l'ignore.
Son nom ? Je me souviens qu'il est doux et sonore
Comme ceux des aimés que la Vie exila.

Son regard est pareil au regard des statues,
Et pour sa voix, lointaine, si calme et grave, elle a
L'inflexion des voix chères qui se sont tues.

Paul Verlaine - Poèmes saturniens
mon rêve familier (Paul Verlaine) (E)
Je fais souvent ce rêve étrange et pénétrant
D'une femme inconnue et que j'aime, et qui m'aime
Et qui n'est, chaque fois, ni tout à fait la même,
Ni tout à fait une autre, qui m'aim ...

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nuit blanche (franchrisl)


Nuit blanche dans tes draps Où ton corps se déhanche,
Nuit blanche dans tes bras Avec nos avalanches
De baisers en flocons, La lune sur tes hanches
Fait comme un gros ballon Qui, tout en moi déclenche

Des hordes de frissons… Nuit blanche entre Toi et moi,
Les crissis de tes soies En nos étreintes franches,
Et ton souffle et ta voix Mourant sur mon épaule,
Tes cheveux blonds me frôlent En filaments de joie,

Quand sur moi tu te penches Et voiles mes regards,
Ton cri au fond du soir Quand ta chair s’est donnée,
Nos âmes sont miroirs En vibrantes Psychés ;
Il se fait tôt ou tard, Personne ne le sait,

La nuit ou le matin Cernent là nos regards
Aux cernes fins et bruns… Tes bas crissent encor
En des sanglots sans fin Que j’en reperds le nord
Au début d’un matin… Et tout nous dit « Encor »,

Les draps comme des brumes Ont de lents reflets d’or
Sous des restes de lune ; Ta peau a les parfums
De nos Orients tout proches, Mes doigts cherchent tes doigts
Et nos corps se raccrochent A quelque blanche nuit
Courant sur le vitrail…

Une mèche de cheveux blonds
A laquelle je mords,
Comme le fil de nos chairs
Qui nous relie encor…
Tu glisses sur ma peau,
Comme un cygne en paresse,
Ta paume me survole,
Nous sentons bien nos chairs
Qui à nouveau s’affolent,
Frissonnent, s’irisent, se pressent,
Tes seins oiseaux de feu
Déclenchent ici de folles
Et précises caresses,
Tout brûle au fond de nous,
Nous portons nos torchères
Et nos corps s’exaspèrent,
Tu pleus en moi,
Je fonds en Toi,
Les gouttes de nos pluies,
Diamants qui nous transpercent
Se figent dans nos sens,
Sertis de nos folies !
Je sens tes impatiences
Au fond de nos averses,
Tu cries, griffes et gémis
En de lentes et perverses
Plaintes à l’infini…

franchrisl@free.fr
nuit blanche (franchrisl) (E)
Nuit blanche dans tes draps Où ton corps se déhanche,
Nuit blanche dans tes bras Avec nos avalanches
De baisers en flocons, La lune sur tes hanches
Fait comme un gros ballon Qui, tout en moi déclenche
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sous les draps (anonyme 18e)


Quand ils eurent gouté les supremes ivresses,
Ils cacherent leurs corps, meurtris par les caresses,
Sous les draps qui fleuraient la lavande et la peau,
Et, les yeux fermés, les bras formant étau,
Leurs êtres lentement, sous l'ardeur des étreintes,
Sentirent se rallumer les voluptés éteintes.

Recommençons, dit-il ; et, le sourire aux dents,
La femme murmura tout bas des mots ardents.
Puis, doux comme un soupir, de sa bouchette rose
S'exhalèrent ces mots : - Non ! cherchons autre chose.
Et, comme lui, naif la regardait, béat
- Tu ne devines pas ?...Donne ta langue au chat.

Anonyme 1900
sous les draps (anonyme 18e) (E)
Quand ils eurent gouté les supremes ivresses,
Ils cacherent leurs corps, meurtris par les caresses,
Sous les draps qui fleuraient la lavande et la peau,
Et, les yeux fermés, les bras formant étau,
Leurs ...

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Jusqu'au bout de la nuit


Jusqu'au bout de la nuit
il n'y eu que nos corps.
le flux et le reflux,
et de brefs murmures.
Comme une plainte.
Comme un chant.
La douceur de l'autre.
Tu m'as comblée,
de ta tendresse, de ton envie.
Le ciel glisse vers le soir,
remonte le matin.
Je caresse tes joues
empourprées de lumière.
Mes oreilles bourdonnent.
Ma tête s'embrase.
Jusqu'à l'épuisement.
Rien d'autre jusqu'au silence.
Le point jamais atteint.
Nous nous aimons.
Il n'y a pas de fin.
Jusqu'au bout de la nuit (E)
Jusqu'au bout de la nuit
il n'y eu que nos corps.
le flux et le reflux,
et de brefs murmures.
Comme une plainte.
Comme un chant.
La douceur de l'autre.
Tu m'as comblée,
de ta tendresse, de ton ...

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auprès de toi, vieillir…


Surprendre l’infinie tendresse
Apprendre la douceur de tes mains
Frémir à l’idée de l’instant prochain
Et succomber sous tes caresses

Enchevêtrer nos pudeurs
Briser les chaînes de nos interdits
Entrevoir les chauds secrets enfouis
Et déchaîner nos ardeurs

Rendre nos lèvres muettes
Effleurer nos langues encore timides
Respirer de l’autre le doux humide
Et colorer tes pommettes

Surprendre l’infini plaisir
Apprendre la violence de tes voluptés
Couvrir de mes baisers ton corps apaisé
Et auprès de toi, vieillir…
auprès de toi, vieillir… (E)
Surprendre l’infinie tendresse
Apprendre la douceur de tes mains
Frémir à l’idée de l’instant prochain
Et succomber sous tes caresses

Enchevêtrer nos pudeurs
Briser ...

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instants partagés


Qu'ils étaient doux ces instants
de désirs partagés
avivés par ces mots impudiques
à mon oreille murmurés
tu as senti le plaisir
au fonds de moi trésaillir
puis comme une eau vive
ruisseler et jaillir
en soubresauts insaisissables
dans mon corps brulant
de l'attente fiévreuse
de l'orgasme fulgurant
Délicieux plaisir de la chair,
vertige des sens libérés
tu as ensorcellé la belle
aux jupons parfumés
instants partagés (E)
Qu'ils étaient doux ces instants
de désirs partagés
avivés par ces mots impudiques
à mon oreille murmurés
tu as senti le plaisir
au fonds de moi trésaillir
puis com ...

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chair émue (Berthe Denyse De Magny)


Je t'aime, mon jeune et bel amant
Ma chair émue garde le souvenir
de ton baiser doux et subtil, tendre et profond
J'ai la hantise de ta chair pénétrant ma chair

Tu m'as fait tienne Ô chair, Sois bénie
Je me sens lasse, Délicieusement lasse
De la bonne fatigue, De la fatigue sacrée
J'ai reçu le baiser Ce soir je renais à l'amour
Vibration divine

Je suis ivre d'amour toute en ta caresse
De nos corps confondus s'élève une odeur de folie
Tes baisers ont fait chanter toutes les cordes de mon corps
tendues comme une harpe Et je m'ouvre à toi
Pour recevoir l'offrande de ton amour

Berthe Denyse De Magny
chair émue (Berthe Denyse De Magny) (E)
Je t'aime, mon jeune et bel amant
Ma chair émue garde le souvenir
de ton baiser doux et subtil, tendre et profond
J'ai la hantise de ta chair pénétrant ma chair

Tu m'as fait tienne Ô chair, S ...

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deux jours, deux moments (Alfred de Vigny)


Ils passèrent deux jours d’amour et d’harmonie,
De chants et de baisers, de voix, de lèvre unie,
De regards confondus, de soupirs bienheureux,
Qui furent deux moments et deux siècles pour eux.

L’extase avait fini par éblouir leur âme,
Comme seraient nos yeux éblouis par la flamme.
Troublés, ils chancelaient, et le troisième soir,
Ils étaient enivrés jusques à ne rien voir

Alfred de Vigny
deux jours, deux moments (Alfred de Vigny) (E)
Ils passèrent deux jours d’amour et d’harmonie,
De chants et de baisers, de voix, de lèvre unie,
De regards confondus, de soupirs bienheureux,
Qui furent deux moments et deux siècles pour eux.

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souviens toi


souviens-toi de la nuit, de la tendresse,
de la douceur de mon désir qui se réveille,
qu'un effleurement de ta main déclenche,
des mots que tu soupires plus que tu ne les dis,
ton corps qui s'alanguit, offert,
le mouvement que tu fais presque imperceptible
pour m'inviter à venir te remplir,
là où c'est si doux, si tendre,
mon membre qui te longe, te scrute puis te pénetre,
tes soupirs, la fougue qui se déclenche
quand tu serre tes muscles et que je n'y tiens plus...
les mots doux, encore,
pour me demander d'attendre un peu.
Et la jouissance qui nous prend,
tous les deux.
souviens toi (E)
souviens-toi de la nuit, de la tendresse,
de la douceur de mon désir qui se réveille,
qu'un effleurement de ta main déclenche,
des mots que tu soupires plus que tu ne les dis,
ton corps qui s'alangui ...

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première fois


Tu es venu en moi, et c'était la première fois.
Tu souris. Je perds pied.
je me sens vidée, attrapée jusqu’à l’âme.
dans mon corps cette sensation de puissance
et ta semence qui m'envahit, me remplit
le long de mes cuisses coule l'innocence
première fois (E)
Tu es venu en moi, et c'était la première fois.
Tu souris. Je perds pied.
je me sens vidée, attrapée jusqu’à l’âme.
dans mon corps cette sensation de puissance
et ta s ...

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Cendres et Poussières (Renée Vivien)


Tu gardes dans tes yeux la volupté des nuits,
O Joie inespérée au fond des solitudes !
Ton baiser est pareil à la saveur des fruits
Et ta voix fait songer aux merveilleux préludes
Murmurés par la mer à la beauté des nuits.

Tu portes sur ton front la langueur et l’ivresse,
Les serments éternels et les aveux d’amour,
Tu sembles évoquer la craintive caresse
Dont l’ardeur se dérobe à la clarté du jour
Et qui te laisse au front la langueur et l’ivresse.

Renée Vivien, Cendres et Poussières, 1902
Cendres et Poussières (Renée Vivien) (E)
Tu gardes dans tes yeux la volupté des nuits,
O Joie inespérée au fond des solitudes !
Ton baiser est pareil à la saveur des fruits
Et ta voix fait songer aux merveilleux préludes
Murmur&ea ...

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