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mercredi 17 décembre 2025 - 13h22
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Volupté exquise


volupté exquise de la soie sur ma peau.
Tendre caresse. Douce étoffe, délicate
tenue par de fines bretelles légères
et qui s'affaissent à l'approche de ses pas,

Doucement me dénuder, pour lui.
rayonnement de lumière,
mon corps et mon parfum envahissent l'alcove.
Je rêve de ses caresses, de ses chaudes mains
Délicieuse sensation ou vibrante détresse,

J’aime le contact soyeux de ses mains sur mes seins
J’aime me sentir pleine du désir de mon homme
Cette lingerie de soie blanche, si fine,
sur laquelle ses lèvres vont s’attacher

Pleine de ses mains, de ses lèvres, de son désir de moi,
pleine de ma faim, de ma soif de plaisir,
impatiente du désir de lui.
Qu'il vienne ! Vite !
Volupté exquise (E)
volupté exquise de la soie sur ma peau.
Tendre caresse. Douce étoffe, délicate
tenue par de fines bretelles légères
et qui s'affaissent à l'approche de ses pas,

Doucement me d ...

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je vous aime (Jean Ferrat)


Pour vos dessous qui s'éparpillent Comme des grappes de jonquilles
Aux quatre coins du lit semées
Pour vos yeux de vague mourante Et ce désir qui s'impatiente
Aux pointes de vos seins levées
Pour cet instant de trouble étrange Où l'on entend rire les anges
Avant même de se toucher
Pour cette robe que l'on frôle Ce châle qui tend vos épaules
En haut des marches d'escalier
Pour la lampe déjà éteinte Et la première de vos plaintes
La porte à peine refermée

Je vous aime
je vous aime (Jean Ferrat) (E)
Pour vos dessous qui s'éparpillent Comme des grappes de jonquilles
Aux quatre coins du lit semées
Pour vos yeux de vague mourante Et ce désir qui s'impatiente
Aux pointes de vos seins levées
Pour ...

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Superbe et triomphante (Théophile Gautier)


Superbe et triomphante Elle vint en grand apparat,
Traînant avec des airs d’infante Un flot de velours nacarat:
Telle qu’au rebord de sa loge Elle brille aux Italiens,
Ecoutant passer son éloge Dans les chants des musiciens.

Ensuite, en sa verve d’artiste, Laissant tomber l’épais velours,
Dans un nuage de batiste Elle ébaucha ses fiers contours.
Glissant de l’épaule à la hanche, La chemise aux plis nonchalants,
Comme une tourterelle blanche Vint s’abattre sur ses pieds blancs.

Pour Apelle ou pour Cléomène, Elle semblait, marbre de chair,
En Vénus Anadyomène Poser nue au bord de la mer.
De grosses perles de Venise Roulaient au lieu de gouttes d’eau,
Grains laiteux qu’un rayon irise, Sur le frais satin de sa peau.

Oh! quelles ravissantes choses, Dans sa divine nudité,
Avec les strophes de ses poses, Chantait cet hymne de beauté!
Comme les flots baisant le sable Sous la lune aux tremblants rayons,
Sa grâce était intarissable En molles ondulations.

Mais bientôt, lasse d’art antique, De Phidias et de Vénus,
Dans une autre stance plastique Elle groupe ses charmes nus.
Sur un tapis de Cachemire, C’est la sultane du sérail,
Riant au miroir qui l’admire Avec un rire de corail;

La Géorgienne indolente, Avec son souple narguilhé,
Etalant sa hanche opulente, Un pied sous l’autre replié.
Et comme l’odalisque d’Ingres, De ses reins cambrant les rondeurs
En dépit des vertus malingres, En dépit des maigres pudeurs!

Paresseuse odalisque, arrière! Voici le tableau dans son jour,
Le diamant dans sa lumière ; Voici la beauté dans l’amour!
Sa tête penche et se renverse Haletante, dressant les seins,
Aux bras du rêve qui la berce, Elle tombe sur ses coussins.

Ses paupières battent des ailes Sur leurs globes d’argent bruni,
Et l’on voit monter ses prunelles Dans la nacre de l’infini.
D’un linceul de point d’Angleterre Que l’on recouvre sa beauté :
L’extase l’a prise à la terre; Elle est morte de volupté !

Que les violettes de Parme, Au lieu des tristes fleurs des morts
Où chaque perle est une larme, Pleurent en bouquets sur son corps!
Et que mollement on la pose Sur son lit, tombeau blanc et doux,
Où le poète, à la nuit close, Ira prier à deux genoux.

Théophile Gautier
Superbe et triomphante (Théophile Gautier) (E)
Superbe et triomphante Elle vint en grand apparat,
Traînant avec des airs d’infante Un flot de velours nacarat:
Telle qu’au rebord de sa loge Elle brille aux Italiens,
Ecoutant passer son éloge Dans les ...

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sous les jupes des filles (Alain Souchon)


Elles, très fières Sur leurs escabeaux en l'air
Regard méprisant et laissant le vent tout faire
Elles, dans le suave La faiblesse des hommes, elles savent
Que la seule chose qui tourne sur terre C'est leurs robes légères

Alain Souchon
sous les jupes des filles (Alain Souchon) (E)
Elles, très fières Sur leurs escabeaux en l'air
Regard méprisant et laissant le vent tout faire
Elles, dans le suave La faiblesse des hommes, elles savent
Que la seule chose qui tourne sur terre C'est leurs ...

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pour cet instant (Aragon - Jean Ferrat)


Pour cet instant de trouble étrange Où l'on entend rire les anges
Avant même de se toucher
Pour cette robe que l'on frôle Ce châle qui tend vos épaules
En haut des marches d'escalier
Je vous aime

Pour la lampe déjà éteinte Et la première de vos plaintes
La porte à peine refermée
Pour vos dessous qui s'éparpillent Comme des grappes de jonquilles
Aux quatre coins du lit semées
Pour vos yeux de vague mourante Et ce désir qui s'impatiente
Aux pointes de vos seins levées
Je vous aime

Pour vos toisons de ronces douces Qui me retiennent, me repoussent
Quand mes lèvres vont s'y noyer
Pour vos paroles, démesures La source, le chant, la blessure
De votre corps écartelé
Pour vos reins de houle profonde Pour ce plaisir qui vous inonde
En long sanglots inachevés
Je vous aime

pour cet instant (Aragon - Jean Ferrat) (E)
Pour cet instant de trouble étrange Où l'on entend rire les anges
Avant même de se toucher
Pour cette robe que l'on frôle Ce châle qui tend vos épaules
En haut des marches d'escalier
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dès l'instant ou tu me verras (Jane Catulle-Mendès)


Je veux, pour dès l'instant ou tu me verras, te plaire
que tu saches tout le secret des parfums et des fards,
Tout l'art harmonieux du geste involontaire,
Et le subtil apprêt des plus tendres regards

Je veux, quand tu viendras dans l'allée empourprée,
Heureux d'atteindre enfin le but de tous les buts
Que tu crois, en me voyant, frêle, grave et parée,
Voir une reine-enfant avec les attributs.

Je ne bougerais pas, délicate et sereine,
Un long temps, pour que tu rêves et sois étonné
Et pour que, dès ce jour, à jamais tu comprennes
Le geste de mon corps immobile et donné

Car, par ma voix où vit toute l'âme indicible,
Tu sauras que je t'aime
et que je te veux pour amant.

Jane Catulle-Mendès
dès l'instant ou tu me verras (Jane Catulle-Mendès) (E)
Je veux, pour dès l'instant ou tu me verras, te plaire
que tu saches tout le secret des parfums et des fards,
Tout l'art harmonieux du geste involontaire,
Et le subtil apprêt des plus tendres regards

Je veu ...

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l'eau au corps


Déjà vos regards fait de petits rien Resserrent et renforcent notre intime lien
Effleurez-moi avec vos yeux, avec vos mains Tourmentez moi, donnez moi chaud
Vous m'avez mis de l’eau au corps, De ma bouche jusqu’aux lèvres suppliant des "encore..."
Et mes yeux noisette bordés de noir Demandent corps et âme de vous revoir.

Je suis grande mais j’aime plaire à genou Honorer votre grandeur et délicieux bijou
Je m’égare à nouveau je vous connais à peine Et pourtant déjà l’excitation coule dans mes veines
Déjà vos regards fait de petits rien Resserrent et renforcent notre intime lien
Effleurez-moi avec vos yeux, avec vos mains Tourmentez moi, donnez moi chaud

Aphrodisia
l'eau au corps (E)
Déjà vos regards fait de petits rien Resserrent et renforcent notre intime lien
Effleurez-moi avec vos yeux, avec vos mains Tourmentez moi, donnez moi chaud
Vous m'avez mis de l’eau au corps, De ma bouche jusqu&r ...

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le gout de ton corps (Etienne Daho)


C'est un moment fort où se reveille l'eau qui dort
Un moment clair où je me confonds a ta chair
C'est le feu et la soie C'est le vent qui court sous la peau
Et c'est t'apprendre avec les doigts qui me rend tout chose

C'est comme un mal en moi qui m'effraie qui me tord
Sens m'encore et fais moi perdre pied
Dans ces eaux troubles fais-moi plonger
Me garder en toi le souffle court figer la pose

Les yeux noyés comme deux mutants sous hypnose
C'est comme un mal en toi qui te pèse et te mord
Baise m'encore et fais-moi tournoyer
Dans ces eaux sombres fais-moi plonger

C'est se taire et fuir s'offrir à temps
Partir avant de découvrir
D'autres poisons dans d'autres villes
Et en finir de ces voyages immobiles.

Etienne Daho
le gout de ton corps (Etienne Daho) (E)
C'est un moment fort où se reveille l'eau qui dort
Un moment clair où je me confonds a ta chair
C'est le feu et la soie C'est le vent qui court sous la peau
Et c'est t'apprendre avec les doigts qui me rend tout cho ...

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Emmène moi


Enmene moi, au paradis de l'amour et du desir
donne moi de la magie de la passion et du plaisir
Je veux sentir la chaleur de ton corps contre moi
j'ai besoin de toi, j'ai besoin de tes caresses,
dessinant mes contours en manque de tendresse
Devore ma peau avec de tendres baisers
dit moi tout bas tes plus folles pensées
entre nos draps, comble moi de tes prouesses
aime moi sans retenue, fais de moi ta deesse
fais moi l'amour totalement
maintenant
Emmène moi (E)
Enmene moi, au paradis de l'amour et du desir
donne moi de la magie de la passion et du plaisir
Je veux sentir la chaleur de ton corps contre moi
j'ai besoin de toi, j'ai besoin de tes caresses,
dessinant mes contours en ...

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le regard


Ne vous lassez pas de me regarder, ne cessez pas de me désirer.
Prenez-moi comme on cueille un fruit, dégustez moi avec délice et gourmandise,
caressez mes lèvres à votre guise. Donnez moi vos lèvres chaudes !
Echangeons ce premier baiser pour un premier plaisir ... et ce deuxième baiser, plus mouillé, plus profond ...
Je suis collée à vos lèvres ... et c'est bon ! Laissons nos langues se caresser, s'emmêler, se reconnaitre.
Je vous sens trembler et je vous entends gémir. Sentez-vous mes seins qui sur vous se frottent doucement ?
Sentez vous mes mains vagabondes qui sur vous se promènent et qui vous trahissent ?
Vos mains sont douces et chaudes, vous sentez ? là ... plus bas ? ...Je suis prête !
Je vous offre mon corps de femme aux braises alanguies,
parant mes deux seins lourds d’ombres douces, mourantes, ocres rouges sanguines,
trouble appel de mon corps dans la nuit, Ma langue se fait saillie de mes lèvres entrouvertes,
d’un désir si intense appuyé, infini, amenant à vous, ma chair nue, découverte, chaude.
Sublimant cet instant, mon corps se fait dunes, courbes incendiaires, vagues de sable chaud, oasis brulant.
Sous vos doigts pénétrants, n'hésitez pas à franchir mes humides frontières.
Devenue faible proie, je glisse volontiers dans l’ultime, tenaillée de cette faim d’appétence animale,
buvant au creux du corps, des replis de l’intime, l’oued libérateur, femelle de mon mâle.
Je suis prête à me donner à vous tel un cadeau sucré !
Faites jaillir en moi le feu sacré, faites moi rougir de plaisir... Laissez-vous aller à votre plaisir !
C'est si bon de s’abandonner ! Sentez-vous ce plaisir qui monte, qui dure et s'éternise ?
et ces frémissements qui n'en finissent pas ? Sentez-vous la chaleur de mon corps qui vous enveloppe doucement ?
- Je veux que vous m'aimiez, sans retenue ! que vous fassiez de moi votre déesse !
Je veux être comblée de vos prouesses ! Dévorez ma peau avec de tendres baisers.
Dites moi tout bas vos plus folles pensées. Emmenez moi au paradis.
Donnez moi de la magie de la passion et du plaisir ! De votre corps, je veux tout !
Que vos lèvres me savourent, qu’elles me sucent, m’engloutissent.
Que votre bouche déguste les épices de nos salives qui se mélangent.
- Ne dissimulez rien ! J'aime vous sentir, sentir votre désir qui se dresse contre moi,
Je veux que mes seins lourds qui vous troublent soient l’oasis de nos jouissances partagées.
Je veux que mon corps chaud vous enveloppe, vous enflamme, qu'il vous brûle.
- Venez là contre moi ! Je veux sentir votre sexe s'enfoncer dans ma chair,
qu'il s'enfonce loin en moi, qu'il m'explore, me perfore, brutalement, sans concession.
Je veux que vous me fassiez jouir, que vous m'enflammiez, que vous m'essouffliez, que vous me finissiez,
Je veux que, dans mon nid parfumé, mouillé de mon nectar, vous vous libèriez en moi
et que vous me donniez toute votre sève chaude, que vous me remplissiez de votre liqueur douce amère,
qu‘elle jaillisse et coule le long de mes lèvres tout au fond de moi.
Je veux que vous m'abreuviez de votre onction liquide, de votre miel d'homme, que vous m'inondiez de vous !
Sans attendre ... Aimons-nous !

Mon dieu ! Quelles caresses ! Je ploie, je dérive ..Je suis exsangue, écartelée! Je ne bouge pas, je tremble.
Votre sexe raide bat la mesure de mon cœur affolé, bougeons dans nos chairs, profondément ! plus vite !
Mes muscles se contractent, des vagues de chaleur envahissent mon ventre. Tout bascule.
Je m'ouvre tout entière pour vous. Venez ! ... Donnez moi tout ! ... Oui ! ... C'est si bon ! ... Votre jouissance est à moi.

Qu'ils étaient doux ces instants de désirs partagés, avivés par ces mots impudiques à mon oreille murmurés.
J'ai senti le plaisir au fonds de moi tressaillir, puis comme une eau vive ruisseler et jaillir,
en soubresauts insaisissables dans mon corps brulant de l'attente fiévreuse de l'orgasme fulgurant.
Délicieux plaisir de la chair, vertige des sens libérés. Vous avez ensorcelé votre belle aux jupons parfumés !
Vous êtes mon bel amant !
le regard (E)
Ne vous lassez pas de me regarder, ne cessez pas de me désirer.
Prenez-moi comme on cueille un fruit, dégustez moi avec délice et gourmandise,
caressez mes lèvres à votre guise. Donnez moi vos l& ...

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invitation


Le soir voluptueux a des moiteurs d’alcôve :
Et je vois s’allonger, inquiétant et fauve,
Le lumineux reflet de tes ongles cruels.

A travers mon bouquet de voile,
ta bouche prendra leur pointe nue et rose entre deux fleurs,
et m'écoutant gémir du baiser qui les touche,
tu me désireras, jusqu'aux pleurs !

De tes lèvres a mon sein,
ta main adroite fera vibrer mon corps intime et moite
et exaltera ma chair sensible pour toi.
Toi mon amant ami, je t'en prie, viens vite !

Je suis, toute chaude, demi nue, alanguie Je suis à toi offerte, suppliante
Ma petite fleur s'impatiente Ma rosée perle en larmes
Je veux tes mains sur ma peau, sur mes seins, sur mon corps
Déjà je tangue, cuisses ouvertes Déjà ma rose en son bouton veut éclore
Déjà tes lèvres froissent son parfum
Déjà je te veux en moi ! Oh Oui ! Prends moi !
invitation (E)
Le soir voluptueux a des moiteurs d’alcôve :
Et je vois s’allonger, inquiétant et fauve,
Le lumineux reflet de tes ongles cruels.

A travers mon bouquet de voile,
ta bouche prendra leur pointe n ...

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Approche-toi que je prenne ta bouche, Calice ouvert, rouge possession,
Et que ma langue où vit ma passion Entre tes dents s'insinue et te touche:
C'est une humide et molle profondeur, Douce à mourir, où je me perds et glisse;
C'est un abîme intime, clos et lisse, Où mon désir s'enfonce jusqu'au coeur...

-Ah ! puisse aussi t'atteindre au plus sensible, Dans son ampleur et son savant détail,
Ce lent baiser, seule étreinte possible, Fait de silence et de tiède corail;
Puissé-je voir enfin tomber ta tête Vaincue, à bout de sensualité,
Et détournant mes lèvres, te quitter, Laissant au moins ta bouche satisfaite !..

J'attends tout de toi, tes mains, tes lèvres, ta bouche,
Mes courbes se tendent du plaisir des étreintes,
Je sublime cet instant et je ne dis mot,
Je sens tout ton amour s'incruster sous ma peau
Et mon âme fragile se mêle à la tienne.



Je rêve de vos caresses, délicieuse sensation ou vibrante détresse,
désir intense de votre virilité, qui s’insinue, s‘immisce, et me pénètre
Jeu de vos mains sur mes seins, jeu de vos doigts plus bas,
Venez vite vers mon jardin secret de parfums de désirs
Ecartez vite ma robe de satin sur mes lèvres en offrande
Je rêve de vos mains glissant le long de mes reins, caressant doucement mes seins
Je rêve de vos fesses que j'effleure dans l’allégresse,
que je palpe dans une caresse dans nos jeux pleins de tendresse
Je rêve de vos lèvres qui me transmettent votre fièvre
J'aime vos tendres caresses sur ma douce lingerie !
J’aime le contact soyeux sur mon entre cuisse
J’aime ce doux tissu qui caresse ma fente

Vous glissez entre mes jambes une main chaude et froide.
Vous dessinez sur ma peau des oiseaux, des cascades,
Vous soufflez des orages sur les méandres de mes veines,
Vous faites porter ma voix plus loin que le ciel.
Vous serrez nos corps jusqu’à la douleur.
Vous dessinez dans le vide des arabesques d’or.
Le sol, le tapis, deviennent un champ immense
où votre voix me fait l’amour entre un cri et un soupir…

Ma est bouche entrouverte, votre doigt glisse
entre mes lèvres, pénétration brève
Main tiède égarée, rondeurs serrées,
sillon secret, fossettes affolantes
fluidité de la soie, pudeur de mes cuisses,
moiteur sous le tissu Main tiède affolée,
sombre gorge, portes secrètes, faille offerte,
chasteté de dentelle Frémissement si doux dans ma toison

ma lingerie sert à m'offrir à vous et à colorer votre désir.
Mes cuisses, douces comme la soie, se desserrent
et vous sentez la ligne de partage de ma chair.
Vos doigts vont se fermer sur le seul point du monde
où se carbonisent des hauteurs entières de jour.
Et c'est enfin la pleine rivière que vous remontez sans effort,
parce que mes seins s'y élèvent comme deux cailloux à fleur d'eau.
Un doigt, c'est trop peu. Deux, c'est mieux.
Trois, je soupire. Quatre, je vous inspire. Cinq, j'expire
Vous êtes dans mon ventre. Vous habitez soudain en moi.
Digital en mon antre, comme un espace inconnu, une autre voie...
A l'étonnement succède l'action,
doigts brandis dans mon sexe en fusion,
extrême onction Sueur, jouissance, passion !

D'une main habile vous vous invitez entre mes cuisses
vous y prenez en coulisse une moiteur passagère, un parfum capiteux
D'une main vous caressez, de l'autre vous pénètrez cet insondable gouffre, si avide de tendresse,
Rougissante, je suis au supplice, et je rêve qu'en glisse, vos doigts fins effleurent mon clitoris
Votre main caresse mon ventre chaud, glisse entre mes cuisses, effleure mes lèvres intimes,
Mon corps languissant à un léger sursaut. Vous caressez avec douceur.
Mes lèvres intimes s'attendrissent et s'ouvrent sous vos doigts
Ma poitrine se soulève par saccades, ma respiration se fait haletante, poursuivez votre caresse,
Enfoncez vos doigts plus profondément en moi, soyez encouragé par mes gémissements réguliers.
Je suis proche de l’orgasme, tout mon corps se crispe sous l’effet du plaisir.
Mes muscles se détendent, se contractent à nouveau, puis se détendent encore.
De légers spasmes font tressauter mon corps
glissante de sueur et de musc je pousse de petits cris de plaisir,
puis un seul gémissement, plus aigu que les autres,
j’achève de jouir quand votre main au maximum,
s’enfonçe au plus profond de mon sexe brûlant.
encore un ou deux sursauts puis je soupire longuement,
comme soulagée d’avoir pu évacuer tout ces plaisirs par un orgasme.

Vos doigts se font dentelle, effleurent à pas de loup, votre doigt avance encore, creuse, se faufile.
Humidité abondante, majestueuse. Envie de vous perdre totalement entre mes lèvres.
Votre main part à ma découverte, s'immisce un peu plus. Parfum de femme.
L'orgasme est enfin là, merveilleux, en partage total. Il se fait rivière, fleuve, océan de volupté.
Cris étouffés entre nos bouches. je ne connais pas votre nom...

D'une main vous caressez, de l'autre vous pénètre cet insondable gouffre, si avide de tendresse,

Entre mes cuisses tièdes, vous venez de glisser votre main, et d'instinct je m'ouvre pour que votre doigt s'insinue dans ma fentine suintante;
Telle une chatte je ronronne, mais mes joues soudain virent a un beau rouge écarlate;
Pour bien garder prisonnière cette main au creux de mon écrin,



tu la serres comme dans un étau de tous tes muscles génitaux;
Puis tu laisses échapper un soupir avant de m'inonder de ton miel.

Mes doigts effleurent, s’attardent, puis s'introduisent. Deux caresses intimes. Tout ton corps se raidit,
ta tête brinquebale, tu chavires, une coulée de plaisir se répand dans ton corps.
tes muscles se contractent, ton cœur bat la chamade. Tu te mords les lèvres,
Tes cuisses se resserrent et emprisonnent la main. Tu me fixes du regard ... et tu me souris

Je sens sous mes doigts un endroit chaud et moite. l'humidité s'intensifie.
Mon doigt est comme aspiré par cette fente glissante, il s'enfonçe entièrement dans des profondeurs inconnues,
t'arrachant des gémissements à chaque pénétration.

La tendre humidité , l 'émotion de tes sens. J 'effleure cette corolle qui est encore cachée,
Cette rose orchidée qui veut que je l 'offense , Qui ouvre ses pétales mille fois désirés.
De mon doigt je poursuis la ligne de ces lèvres Sublimes et si douces, imprégnées de ton miel,
Qui me mènent tout droit au profond de ta fièvre, Puis lève ce bouton jusqu 'au septième ciel.

Un bouton qui cede, ta robe que j'écarte, et sous mes doigts, soudain, une douce toison, pour un autre plaisir, douce exploration
J'abandonne ta bouche et caresse ton ventre Un souffle, un gémissement, Un frisson, un soupir,
Je te sens trembler et tu m'entends gémir. tes seins contre moi qui se frottent doucement...
et je sens le velours de ta langue qui glisse en même temps sur ma peau enfiévrée...
Audacieux, j'explore le plus petit recoin, jusqu'à venir me perdre au creux de ta féminité...
Et ce plaisir qui monte, qui dure et s'éternise, et ces frémissements qui n'en finissent pas.

Je ne sens ma main vraiment vivante que quand elle s’enfonce entre tes deux cuisses
pour y chercher ton sexe qui se laisse découvrir comme un beau fruit dans l’herbe

Ma main sculpte tes seins et l'autre te dessine.
Aux flots de tes cheveux, tombant sur tes épaules, Je glisse mon visage et ma joue te ravine,
Mes lèvres te goûtant, baisers que tu me voles.
Un peu comme un aveugle, en te prenant les mains, Je te découvre en braille et cherche tes chemins.
Comment me détacher, mes doigts que tu enserres, Le soc de ma charrue labourant en tes terres.
Tu ronronnes féline et, mi-femme, mi-chatte, Tu me dis "je suis sage" et puis, d'un coup de patte,
Tu m'affoles indécente et tu fais connaissance De mes sens en attente qui te sont renaissance.
Tu es là, assouvie de nos folles amours, Tu rêves alanguie au fil de ce parcours,
Mon livre entre tes doigts, repos de la guerrière, Pour que ton âme vaque en vague cavalière.

Ma main t'entre-baille, vivante rose de cyprès, et tout de suite travaille, d'un doigt léger, le clitoris.
Fin chef-d'œuvre de la nature, vit d'oiseau, pine en miniature,
bouton subitement durci, qui, dans l'écartement des lèvres, tout baigné d'amoureuses fièvres,
dresse la tête et bande aussi.

Ma main tout doucement, se pose sur ton genou, Elle reste là, figée, n’ose pas d’avantage,
Se permettre autre chose serait un rêve fou, pourtant tant de trésors et tant d’autres rivages.
Et voilà que ma main se permet une avance, elle doit se sentir bien car elle s’arrête à nouveau,
L’endroit est doux et chaud et mérite une danse, une cuisse qui vibre, rien ne sera plus beau.
Mais pourtant sans attendre elle remonte un peu plus, sous la jupe à présent la voici qui découvre,
Comme un léger barrage en un bout de tissu, sans frapper à la porte la voilà qui l’entrouvre.
La main a dû trouver là sa destination, car elle ne bouge plus de cet endroit divin,
Et voilà qu’elle s’endort dans un léger frisson, rêvant à d’autres lieux, et à d’autres câlins.

ma main tremblante avance vers tes flancs. Contact. Douceur.
sur ton ventre, peau de pèche velouté fragilité Contact soyeux. Découverte.
Ma main glisse et s'égare, tes cuisses s'ouvrent. mes doigts explorent cet univers inconnu, rêvé.
Sensation douce du pulpeux de ce lieu secret, si délicatement offert.
Mes doigts gênés s'égarent et avancent en terre inconnu. Raidissement soudain de ton corps, tétanie passagère.
Regard vers tes yeux, mon amour ... C'est bon ? Encore ? Je continue ... ?
C'est toi qui le demande, tu diriges ma main, mes doigts,
les fait s'enfoncer plus loin, plus doucement, les fait remonter... glissant sur le haut, vers le bas...
Tu me nommes les partie que je touche... Sous mes doigts, les mots prennent du relief,
de l'humidité, du sens et deviennent gémissements, petits souffles, petits cris rauques de plaisir.

Ouvre tes jambes, prends mes flancs.
Dans ces rondeurs blanches et lisses, ouvre tes genoux tremblants …
ouvre tes cuisses, ouvre tout ce qu’on peut ouvrir
Dans les chauds trésors de ton ventre, j’inonderai sans me tarir L’abîme où j’entre.

Source d'amour, fontaine de douceur, joli petit ruisseau apaisant toute ardeur, mal et langueur
ô lieux solacieux et gracieux séjour délicieux, voluptueux, plus que tout autre au monde
Petit sentier qui droit mène à la bonde d'excellent bien et souverain plaisir,
Heureux sera cil duquel le désir contentera qui prendre te pourra et qui de toi pleinement jouira

Je te salue, Ô merveillette fente, qui vivement entre ces flancs reluis;
Je te salue, Ô bienheureux pertuis, qui rend ma vie heureusement contente!
C’est toi qui fais que plus ne me tourmente l’archer volant qui causait mes ennuis;
T’ayant tenu seulement quatre nuits Je sens sa force en moi déjà plus lente.
Ô petit trou, trou mignard, trou velu, D’un poil folet mollement crespelu,
Qui à ton gré domptes les plus rebelles: Tous vers galans devraient, pour t’honorer,
A beaux genoux te venir adorer, Tenant au poing leurs flambantes chandelles!

Pierre de Ronsard (1570)
(E)
Approche-toi que je prenne ta bouche, Calice ouvert, rouge possession,
Et que ma langue où vit ma passion Entre tes dents s'insinue et te touche:
C'est une humide et molle profondeur, Douce à mourir, où je me ...

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ma saveur (Oscar Wilde - Sofifée)


Renverse-toi que je prenne ta bouche,
Calice ouvert, rouge possession,
Et que ma langue où vit ma passion
Entre tes dents s'insinue et te touche:

C'est une humide et molle profondeur,
Douce à mourir, où je me perds et glisse;
C'est un abîme intime, clos et lisse,
Où mon désir s'enfonce jusqu'au coeur...

-Ah ! puisse aussi t'atteindre au plus sensible,
Dans son ampleur et son savant détail,
Ce lent baiser, seule étreinte possible,
Fait de silence et de tiède corail;

Puissé-je voir enfin tomber ta tête
Vaincue, à bout de sensualité,
Et détournant mes lèvres, te quitter,
Laissant au moins ta bouche satisfaite !..

Oscar Wilde - Sofifée
ma saveur (Oscar Wilde - Sofifée) (E)
Renverse-toi que je prenne ta bouche,
Calice ouvert, rouge possession,
Et que ma langue où vit ma passion
Entre tes dents s'insinue et te touche:

C'est une humide et molle profondeur,
Douce à mour ...

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le baiser (04)


Oh ! Que ta bouche est douce à prendre, à boire, à mordre...
Qu'elle est tendre avec la mienne, et quelle extrème caresse intime elles se font...
Quoi de plus simple quand on s'aime, que de fondre ce qui se fond
en un fruit de l'autre et du même ?
Que j'adore ce premier don !... Mais il veut d'autres découvertes, (Paul Valery)

Je baiserai ta bouche, y trouvant ma saveur, Je saisirai la souche de mon désir fébrile
Pour écarter les lèvres pleines de saveur En y laissant la sève d'un plaisir érectile.
Pour que tes yeux se plissent, que ton regard se trouble, (Oscar Wilde - Salomé)

Ne dis rien. Rêve. N'aie pas froid. C'est moi qui parle et qui t'embrasse
Laisse-moi répandre sur toi, comme le doux vent dans les bois,
Ce murmure immense, à voix basse... (Anna De Noailles)

Le sourire appelle, et promet le baiser
Ange d'amour et de plaisir, la rose et le miel sont sur tes lèvres (Evariste de Parny)
Vos lèvres sont exquises, permettez-moi d'un baiser si douces convoitises.
Douce tentation de vos lèvres si roses, baisers mouillés j'y dépose (Maxalexis )
Ta langue s'enroule dans la mienne langoureuse valse de Vienne,
nos salives coulent onctueuses dans nos gorges heureuses

Se pressant contre elle, ému, tremblant beaucoup,
La mangeait de baisers en lui serrant le cou,
Tandis que grave et fière, et sans trouble, et sans crainte,
Muette, elle tendait la joue à son étreinte. (Guy de Maupassant - Venus rustique)

Un baiser de printemps , léger comme le vent, S'est posé sur ta bouche , si douce et sensuelle
Et puis tu as perçu comme un frémissement, Celui du messager de nos Amours si belles.
Un baiser en juillet, au cœur d'un bel été, En touches si légères, aux pointes de tes seins,
Eveille tes ardeurs et te fait te cambrer. Irradiant du soleil jusqu'au creux de tes reins.
Un baiser à l 'automne, aux couleurs ambrées, Au seuil de ta corolle, à l 'orée du plaisir,
Enivré des douceurs de ton velours doré, Franchissant pas à pas les degrés du désir.
Un baiser pour l'hiver, aux campagnes blanchies, Au centre de ta rose où pointe ce bourgeon,
Comme ce tiède refuge où j 'aime aller aussi, Ce sera l' apogée de toutes nos sensations.
Pour ces quatre baisers de ces quatre saisons, Qui nous font nous aimer de décembre à janvier,
Et nous mènent tous deux aux extrêmes passions, Je te donne mon âme et mon cœur tout entier …

En un goût de whisky mélangé à l'orange, Cette boisson alors me paraissant étrange,
J'ai, en prenant ta lèvre et ta langue l'offrant Découvert qu'après tout l'élixir est tentant.
Et tu aimes ce jeu où je bois ton breuvage, Tu vas y retourner pour qu'on ne soit pas sage,
Un autre verre empli et je m'enivre en toi, Je cède à ton caprice et tombe sous ta loi. (Charly Lellouche)

le baiser (04) (E)
Oh ! Que ta bouche est douce à prendre, à boire, à mordre...
Qu'elle est tendre avec la mienne, et quelle extrème caresse intime elles se font...
Quoi de plus simple quand on s'aime, que de fondre ce qui ...

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effeuillage (07)


Sous les flots de satin savamment entr’ouverts,Ton sein s’épanouit en de pâles luxures.
Ta bouche délicate aux fines ciselures Excelle à moduler l’artifice des vers
Le reflet des saphirs assombrit tes yeux bleus, Et l’incertain remous de ton corps onduleux
Fait un sillage d’or au milieu des lumières. Quand tu passes, gardant un sourire ténu,
Blond pastel surchargé de parfums et de pierres, Je songe à la splendeur de ton corps libre et nu.
Ta robe a des frissons de festins somptueux, Et, sous la majesté de la noble parure,
Fleurit, enveloppé d’haleines de luxure, Lys profane, ton corps pâle et voluptueux.
...
Sous ta robe, qui glisse en un frôlement d'aile,Je devine ton corps,
les lys ardents des seins, l'or blème de l'aisselle, Les flancs doux et fleuris,
les jambes d'Immortelle, Le velouté du ventre et la rondeur des reins.
Renée Vivien

J’aime le naturel, la soie et la dentelle Ou alors rien du tout, excitante et rebelle
J’aime savoir votre esprit excité, Ai-je des dessous ou suis-je dénudée ? A vous de deviner !

Mes nuits pour vous sont églises de dentelles, Mes jours, temples de satin.
Vos yeux me rendent belle. Mes dieux seront vos mains.
Mes minutes sont prières de désir. Mes secondes, suppliques vers vous.
Mes baptêmes seront vos sourires. Mes eucharisties, à vos genoux.
Mes confessions sont d’impudeur. Mes crucifixions, dans votre lit.
Vos homélies me feront peur. Vos absolutions, folie.
Dans un paradis bien terrestre, Nous errerons du soir au matin.
De mon corps vous serez le mestre : Je vous garde au creux de ma main.

Déshabillez-moi, Oui, mais pas tout de suite, pas trop vite Sachez me convoiter, me désirer, me captiver
Ne soyez pas comme tous les hommes, trop pressés.
Et d'abord, le regard Tout le temps du prélude ne doit pas être rude, ni hagard
Dévorez-moi des yeux, mais avec retenue Pour que je m'habitue, peu à peu...
Sachez m'hypnotiser, m'envelopper, me capturer Avec délicatesse, en souplesse, et doigté
Choisissez bien les mots, dirigez bien vos gestes Ni trop lents, ni trop lestes, sur ma peau
...
Mais d'où provient cet art que vous exercez sur moi, cette prouesse ?
Je fonds sous vos mains exquises et tremble de la tête aux cuisses !
Je me découvre fougueuse, sauvage et tigresse !
Des hommes, j'en ai connu, sans compter, je l'avoue, Mais aucun ne saurait vous égaler,
il n'y a de plus ardent et a la fois doux, Mes compliments, mon très cher,
et mes émois, acceptez-vous ? Votre indécence me plaît !
...
Vous avez gagné ! Je suis frémissante, et offerte De votre main experte, allez-y... Déshabillez-moi,
Maintenant tout de suite, allez vite ! Sachez me posséder, me consommer, me consumer
Déshabillez-moi, conduisez-vous en homme Soyez l'homme... Agissez !
Déshabillez-moi vite ! ... Et vous ... déshabillez-vous !
Juliette Greco - Robert Nyel

Ôtez vite ma dentelle ! Cette nuit est à vous, Conduisez-moi a l’Olympe, A l’étreinte là où s écoule le divin,
Partons dans les brumes, enrobées de satin de lune, Dévoilez les courbes de ma chair, Celle d’une blonde pour vous plaire,
Vite menez moi dans le firmament, Où la jouissance, berce les amants, Corps à corps vivant la passion,
Que s’imprègnent les parfums de pulsion, Vous serez mon seigneur , et moi juste une fleur,
Que cette nuit soit éternelle, enivrant le ciel, Où je verserai des larmes prunelles,
Menez moi à l’orgasme sous vos baisers, La nuit tombe, voilà une belle soirée

Effeuillez moi Doucement Tendrement De mes entraves libèrez moi.
Retirez ma lingerie fine et douce, pleine de mon odeur, de mon désir de vous
Pleine de vos mains, de vos lèvres, de votre sexe, et de ma faim, de ma soif de plaisir,
Patiemment Écartez le pétale de mes émois, De la caresse de votre doigt Sur le capitule blanc
De mon corps qui se tend Recueillez son frisson, D'un baiser brûlant Abreuvez vous de mon abandon.
L'âme enfin apaisée Je dépose à vos pieds Les débris de mes armes Dans la joie de mes larmes.
Et jusqu'au soleil de mon corps Luisant de la prière de nos "encore" Effeuillez moi vite
Aphrodisia - Nathalie Racine

Faites vite tomber ma robe qui glisse consentante, vous offrant mon corps de femme aux braises alanguies,
parant mes deux seins lourds d’ombres douces, mourantes, ocres rouges sanguines, trouble appel dans la nuit.
Relevez ma lingerie, que j'écarte déjà pour que vous veniez en moi, pour vous glisser en moi.
Ma langue se fait saillie de mes lèvres entrouvertes, d’un désir si intense appuyé, infini,
vous amenant ma chair nue, découverte, balayée par un vent brulant de désir amoureux.
Éclairé des étoiles sublimant cet instant, mon corps déjà se fait dunes, courbures incendiaires,
vagues de sable chaud, oasis brulant sous vos doigts pénétrants mes humides frontières.
Devenue faible proie, je suis prête à glisser dans l’ultime, tenaillée de cette faim d’appétence animale,
buvant au creux du corps, des replis de l’intime, l’oued libérateur, femelle de mon mâle.
Ne vous lassez pas de me regarder, ne cessez pas de me désirer, prenez moi comme on cueille un fruit,
Dégustez moi avec délice et gourmandise, effeuillez mon corps onctueux dans un soupir, caressez mes lèvres à votre guise.
Je me donne à vous tel un cadeau sucré, Faites jaillir en moi le feu sacré,
faites moi rougir de plaisir... Laissez-vous aller à votre plaisir ! C’est si bon de s’abandonner !
Donnez moi vos lèvres chaudes ! Echangeons un premier baiser pour un premier plaisir,
un deuxieme, plus mouillé, plus profond ... Chut ! ne dites plus rien. Laissons nos langues se caresser, s'emmêler, se reconnaitre.
Sentez-vous la chaleur de mon corps contre le votre ? Je vous sens trembler et je vous entends gémir.
Sentez-vous mes seins qui sur vous se frottent doucement ? Sentez-vous mes mains vagabondes qui remodèlent votre corps ?
Sentez-vous ce plaisir qui monte, qui dure et s'éternise ? et ces frémissements qui n'en finissent pas ?
Et maintenant, Dites moi tout bas vos plus folles pensées. Aimez moi sans retenue. Faites de moi votre deesse
Devorez ma peau avec de tendres baisers. Donnez moi de la magie de la passion et du plaisir
De votre corps, je veux tout ! Que vos lèvres me savourent, qu’elles me sucent, m’engloutissent.
Que votre bouche déguste les épices de nos salives qui se mélangent. Entre les draps, toute nue, comblez moi de tes prouesses
Je veux que mes seins lourds que vous caressez et qui vous troublent soient l’oasis de nos jouissances partagées.
Je veux que mon corps chaud vous enflamme, qu'il vous brûle. Et que, dans mon nid parfumé mouillé de mon nectar,
vous vous libériez en moi et m'infusiez toute votre sève chaude
Dressez-vous bien votre sexe, Enfoncez-vous dans ma chair, Enfoncez-vous loin en moi, pénètrez moi, explorez moi,
Perforez moi, Investissez moi, brutalement, sans concession, Faites moi jouir, Enflammez moi, Essoufflez moi, Finissez moi,
Et vous, Offrez moi votre liqueur douce amère, Qu‘elle jaillisse et coule le long de mes lèvres au fond de moi.
Abreuvez moi de votre sève, de votre onction liquide, Lâchez-vous ! Jouissez en moi !
Maintenant ! Faites jaillir votre miel d'homme ! Inondez moi de vous ! Oui ! ... C'est si bon !
Ma lingerie, tachée de votre jouissance et de la mienne garde les coulures chaudes de notre orgasme joyeusement partagé
Cette lingerie, si remplie de nous deux, me fera comme un souvenir le jour durant.

Aimez moi, Un peu, Beaucoup, Passionnément A la folie Et même pas du tout, Mais aimez moi encore...

Si vous venez, je prendrai vos lèvres dès la porte, Nous irons sans parler dans l'ombre et les coussins,
vous m'y ferez tomber, longue comme une morte, Et, passionnément, vous chercherez mes seins.
A travers mon bouquet de voile, votre bouche Prendra leur pointe nue et rose entre deux fleurs,
Et m'écoutant gémir du baiser qui les touche, vous me désirerez, jusqu'aux pleurs, jusqu'aux pleurs !
Lucie Delarue-Mardrus
...

Je ne portais rien sous mon chemisier, Il devait d'en rendre compte car il regardait avec insistance cette partie de mon anatomie et je m'amusais à sentir son regard qu'il essayait de faire discret sur mes seins. Je lui pris doucement la main et la posa sur mes rondeurs. Il me caressa à travers la soie. Il maintenait ses doigts sur mon corsage. Je défis un premier bouton, lui demandait de continuer. il s'appliqua à poursuivre le travail commençé degageant mes deux belles poitrines, lourdes et fermes à la fois, Il pris et caressa mes seins. L'entrée en matière était faite. Il m'invita dans sa chambre Pendant qu'il me deshabillait, je cherchais ma nuisette dans mon sac Je la lui donnais en lui suggerant de me la mettre lui-meme Il s'empara de la nuisette, la passa au dessus de ma tête et l'ajusta sur ma poitrine. une magnifique nuisette tout en satin jaune paille très fluide le haut épousait la forme de mes seins comme un soutien gorge. Ses doigts glissaient sur le satin avec de longs va et vient puis il descendit sa main plus bas, juste sur ma fente. Le tissu devenait manifestement mouillé. Je ne me pressais pas. Je commençais à soupirer sous ses caresses. Il glissa ses doigts sous la soie et commença à me masturber. Je gemissais. Il écarta le satin dévoilant ma vulve toute mouillée. Il introduisit son index et le fit coulisser de plus en plus profondemment. Il alternait caresses profondes et sensuelles. jusqu'à mon orgasme. Je le regardai alors avec insistance. Il me prit alors la main pour que nous nous glissions dans son lit.


LUI
Ta robe a des frissons de festins somptueux, Et, sous la majesté de la noble parure,
Fleurit, enveloppé d’haleines raffinées, Lys profane, ton corps pâle et voluptueux.
Sous les flots de satin savamment entr’ouverts, Ton sein s’épanouit en de pâles luxures.
Ta bouche délicate aux fines ciselures Excelle à moduler l’artifice des vers
Le reflet des saphirs assombrit tes yeux bleus, Et l’incertain remous de ton corps onduleux
Fait un sillage d’or au milieu des lumières. Quand tu passes, gardant un sourire ténu,
Blond pastel surchargé de parfums et de pierres, Je songe à la splendeur de ton corps libre et nu.
Sous ta robe, qui glisse en un frôlement d'aile, Je devine ton corps,
les lys ardents des seins, l'or blème de l'aisselle, Les flancs doux et fleuris,
les jambes d'Immortelle, Le velouté du ventre et la rondeur des reins.
Renée Vivien

A l'approche de ses pas, rayonnement de lumière, son corps et son parfum envahissent l'alcôve.
Etoffe légère, délicate et de soie les lueurs du soir, la font étinceler.
Je découvre par transparence, des pointes en tension Frôlés par ce doux tissu, captant mon attention
Mes yeux suivent le parcours de ses courbes tendres Jusqu'à un si doux velours, où j'aimerais m'étendre.
Sous ce voilage transparent, son corps dévoilé Me fait frissonner d'émoi, désirs éveillés
Bouffée de chaleur en moi, coeur en cavalcade Lorsque je vois ses cheveux ainsi, tomber en cascade.
S'il te plait, laisse tomber ton voilage, dénude ton corps De ma bouche qui butine, laisse moi jouer des accords
Musique douce aux oreilles, ta peau qui frissonne Viens te perdre dans mes bras, déjà minuit sonne.

Un bruit feutré de tissu qui tombe sur le sol. Un bruit d'élastique. Un silence.
Elle est là, tout près, je sens son parfum qui m'ennivre. je n'endends plus rien. Le silence dure une éternité.
le contact d'une main. Je tressaille. l'autre main sur mon ventre. Sa chaleur m'envahit.
Mon corps se raidit. Je sens des gestes lents. sa peau qui glisse contre la mienne,
ses jambes nues qui s'enroulent autour de mes cuisses. C'est ainsi que cela a commencé.

Le jupon vole, vole au vent Deux étoffes blanches sur un fil Flottent et s’ébattent dans les champs.
Le jupon gonfle, taille épinglée, l’Autant s’engouffre dans le plissé.
Au col retenue, la chemise enfle, Les pans au vent prêtent leurs flancs.
Dans une bourrasque, ils se délivrent De l’amidon des jours passés.
Volutes blanches sur ciel d’orage La terre brûle sous les pieds
Femme légère, homme volage Rouleaux de paille, herbe coupée.
L’épouvantail est habillé Les pinces à linge restent bouche bée.
Chrysalide

Deux pouces aux courbes de tes hanches Ont dénoué ton dernier lien
Faisant couler en avalanche Tous mes versets de parnassien.
Et du triangle de tes lèvres Se faisant là plus ingénu,
C’est en accès de grosse fièvre Que je te vois là, toute nue.

Couvrez ce sein, que je ne saurais voir.
Par de pareils objets les âmes sont blessées, Et cela fait venir de coupables pensées
Moliere (Tartuffe)

Jeu de mains. Doigts qui apprennent à se connaître. Au plus pressé.
dessous de chemisier, dessous de dentelles. Effeuillage rapide,
une main qui longe un bas, une jambe qui se releve.
une jupe qui s'écarte, qui s'apprivoise, qui se remonte.
Tendresse et sauvagerie mêlée. Les rondeurs se dégustent,
une main sur un sein. un doigt sous l'élastique, douce pénetration.
Vient le soyeux intense, le charnel infini. Le paradis moite qui ouvre grand ses portes.
Profondeur abyssale, le sang qui monte. Jouissance liberée, jouissance partagée.
Déferlement. Tout le bonheur du monde en un instant.

Amour, qui se dévêt, aux mains fines et se pare Des approches du soir, sur son corps en émoi,
Dégrafe ses bas noirs, d’un petit rien de soie, Sur ses cuisses de marbre au toucher de Carrare.
Elle roule à ses pieds ses ombres de nylon Et telle une caresse, aux secrets de son dos,
Fait glisser doucement le reps de son jupon, Me faisant voir du ciel les anges et leur tondo.
Alors, à demie nue, de ses doigts délicats, Egrenant un à un les clips de son corsage,
De dentelle de nuit, en sorte de panca, Fait rejaillir du temps, ses plus beaux avantages.
Et là, vierge de tout, ses cheveux réveillés Sur un vélin hyalin de mue de chrysalide,
S’étirant mollement en chant de volupté Elle se fait chatterie de plaisirs de sylphide.
Moietmoi

La main de Jeanne habile, entre pouce et index,
attaque mon pantalon en peu de temps ouvert.
je relève sa robe pour permettre à mes doigts
de se frayer passage sur cette peau si fine
dans la fine dentelle de ses dessous humides.
Jeanne a tôt fait de saisir mon vit et lui faire prendre l'air
Quand cette chose est dehors, elle appartient au monde
elle n'est plus à nous-même mais à la terre entière
Pénétrant d'un seul coup la tiédeur de l'atmosphère
elle devient le pivot de rotation de tout l'univers
Sentant s'ouvrir à moi sa douce intimité
ma main s'invite à la douceur des chairs.
Le sang afflux si fort dans nos parties secrètes,
que le rythme de nos cœurs affolés nous chavire
déferlante vague au-dedans de nos corps enlacés.
À terre nous voici ; étendus dans la paille et l'odeur animale.
Nos bouches sont collées, l'une sur l'autre et l'autre sur elle ;
langues mouvantes dans la bouche de l'autre.
Notre désir s'exprime par les bouches et les ventres ;
deux points d'énergie pure qui annihilent les corps
pour n'en plus faire qu'un pôle où le plaisir explose...
Glissant le long de ma cuisse : gluant et rétréci,
comme pas fier de lui, le voici oublié et vite emmitouflé dans son nid de coton.
L'intimité de Jeanne aussi est bien vite à l'abri entre ses cuisses chaudes,
recouverte par l'étoffe de ses jupes rabattues.

Je découvre par transparence, tes tétons en tension
Frôlés par ce doux tissu, captant mon attention
Mes yeux suivent le parcours de tes courbes tendres
Jusqu'à un si doux velours, où j'aimerais m'étendre.

Sous ce voilage transparent, ton corps dévoilé
Me fait frissonner d'émoi, désirs éveillés
Bouffée de chaleur en moi, coeur en cavalcade
Lorsque je vois tes cheveux ainsi, tomber en cascade.

S'il te plait, laisse tomber ton voilage, dénude ton corps
De ma bouche qui butine, laisse moi jouer des accords
Musique douce aux oreilles, ta peau qui frissonne
Viens te perdre dans mes bras, déjà minuit sonne.

Rondeurs de satin, courbes, contre-courbes, vertiges, tendresse, offrande, petites jupes affolantes, chemisiers échancrés, Et sur le cintre, ta robe de nuit. Etoffe légère, délicate et de soie, tenue par de fines bretelles
A l'approche de tes pas, rayonnement de lumière, ton corps et ton parfum envahissent l'alcôve.
Debout, face au miroir, tu saisis des deux mains le bas de ta robe courte et lève les bras au ciel,
laissant apparaître, étape après étape, de longues jambes divines,
une culotte coquine, un ventre trop charnel et des seins à croquer.
mouvement des seins, ouvertures, cambrures, tressaillements,
Tu défais un bouton, un deuxième, le troisième et le suivant.
Tu degraphes ton soutien-gorge, et à pleines mains, empaume les globes de mon supplice,
Regards vers le miroir, tu souris, à l'image de ton corps. Tes dessous tombent à terre
et ta culotte suit, Tu es nue. "Dis moi que je suis belle"
Saisissant une bretelle de ta chemise de nuit, tu jauges, tu parcours,
et semblant satisfaite, tu insères tes mains au bas de ton étoffe
pour enfourner sa tête et y glisser ton corps.
volupté exquise de la soie sur la peau. Doucement se dénuder, pour mieux se revêtir.
Puis tu viens vers le lit ou je suis
Je ferme les yeux. Un bruit feutré de tissu qui tombe sur le sol. Un bruit d'élastique. Un silence.
Tu es là, tout près, je sens ton parfum qui m'enivre. je n'endends plus rien. Le silence dure, longtemps.
le contact de ta main. Je tressaille. l'autre main sur mon ventre. Ta chaleur m'envahit. Mon corps se raidit.
Je sens des gestes lents. mon pyjama qui glisse furtivement vers le bas,
tes jambes nues qui s'enroulent autour de mes cuisses, enveloppées de la soie de ta chemise.
Tu t'allonges sur moi. Je n'y tiens plus. Je suis à toi !

Permet que je te dévêtisse Offre moi ce doux privilège
De faire durer ce pur délice Que pour rien au monde je n'abrège
Sentir sous le tissu tendu Le désir qui prend de l'ampleur
Mais avant que de te voir nu Deviner toute ta saveur

Laisser ma paume nonchalamment Caresser l'intime indécence
Te sentir devenir gourmand Que j'admire toute sa prestance
Tu n'aspires plus à autre chose que de me livrer à l'air libre
Sa superbe impudeur éclose Pour que j'en apprécie la fibre

Je ne me ferai pas prier Pour l'envelopper de ma main
Et si tu vois mes yeux briller Occupe toi de mes deux seins
Il te suffit de me frôler Pour que je palpite corps et âme
D'espièglement me taquiner Pour que sous tes lèvres je me pâme

Mise à nue voici que frémit La généreuse jaillissante
A sa vue tout mon corps gémit D'envies coquines et frétillantes
Lâchant le frein de mes ardeurs Tandis que mes sens tu affoles
Je passe la vitesse supérieure De mon désir qui caracole

Je lisse ce grand bois chéri De haut en bas de bas en haut
Lustré choyé et tout ravi Qu'on prenne soin de le faire beau
Le coquin se fait audacieux Et s'aventure entre mes lèvres
Je sens son élan impérieux M'envahir d'une douce fièvre

Ma langue autour de lui s'enroule Alors qu'il sonde mes profondeurs
Et que la tiédeur de deux boules La pulpe de ma peau effleure
Puis subtilement tu t'introduis Dans un incandescent fourreau
Je ne peux retenir un cri Sous la fougue de tes assauts

Je me cambre gémis supplie Sous tes ravageuses poussées
Différant cet instant béni Qui aux cieux va me transporter
Soudain tout geste tu suspends Lové au plus profond de moi
Sans pudeur j'explose et je fend Le silence de tous mes émois

Jouissant de me voir succomber Tu reprends ta danse sauvage
Puis tour à tour plus raffinée C'est comme un enivrant voyage
Propulsée aux plus hauts sommets Par de prodigieux coups de maître
Je te chevauche usant du fouet Des mots brûlants que je te prête

Je sens ma monture s'emballer Et un désir presque furieux
D'encore plus profond m'empaler Sur ce somptueux totem en feu
J'égare les rennes je perd le nord Et toute notion de mesure
Voici que bat tempête à bord Mais le mas garde fière allure

Je sens jaillir l'apothéose Mettant à vif l'indomptable
Qui soudain à l'air libre explose D'un sublime bouquet final

sylseasun@hotmail.fr
effeuillage (07) (E)
Sous les flots de satin savamment entr’ouverts,Ton sein s’épanouit en de pâles luxures.
Ta bouche délicate aux fines ciselures Excelle à moduler l’artifice des vers
Le reflet des saphirs ...

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vous contenter


Ce soir je me destine à ce que vous souhaitez
Au plaisir des caresses que mes mains vous procurent
Elles vont et viennent au rythme de vos pensées
Et font monter en moi au fur et à mesure
Le désir de vous plaire et de vous contenter.
Et j'imagine ainsi en flattant tout votre être
Qu'une main plus habile sur mon corps, s'agite
Pour qu'il dompte avec fougue le démon qui m'habite
Ainsi pieds et poings liés je perdrai tout honneur
Et de mon sexe chaud s'écoulera l'essence
Et dans mon ventre moite résonnera la peur
Et j'apprendrai aussi à contrôler mes sens
Pour m'ouvrir totalement et fondre de bonheur.
Par plaisir, je guiderai les élans de votre main
En basculant mon corps pour le rendre accessible
Et dans ma ventre offert j'espérerai en vain
Qu'il entre et me possède d'une force indicible
Puis pénètre mes chairs jusqu'au fond de mes reins.
Ainsi, femme soumise et entièrement offerte,
Je tâcherai de plaire à mon amant subtil
En acceptant toujours !, Ecoutant ses requêtes,
Du mieux que je pourrais, toujours les accomplir
Et capter sans faillir ses envies si expertes.
Pour pouvoir lui offrir au mieux, mes sentiments
Pour qu'il soit, presque heureux d'avoir si fièrement
Dominé ma personne, pour me faire m'ouvrir
Dominé mes envies, pour me faire ainsi jouir,
Et pris mon âme vierge de tels assouvissements
Pour les forger, vainqueur, à leur épanouissement
Et les ancrer en moi, pour les faire grandir…
vous contenter (E)
Ce soir je me destine à ce que vous souhaitez
Au plaisir des caresses que mes mains vous procurent
Elles vont et viennent au rythme de vos pensées
Et font monter en moi au fur et à mesure
Le dési ...

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mon bien aimé


J’aime le naturel, la soie et la dentelle Ou alors rien du tout, excitante et rebelle
Je suis comme cette feuille, toute de dentelles vêtue Révélant mes courbes
à ton œil amoureux m’effleurant, lentement, jusqu’à nu. Je suis comme cette feuille qui rougit
dans un long frisson et s’enflamme tel un buisson, désespérant d'être cueillie

Je suis comme cette feuille qui tourbillonne autour de toi
pour finir délicatement mon vol léger, là, posée sur toi,
fragile au creux de tes bras, pour y rester une nuit.

Combinaison de soie, de dentelle, de couleur Douce caresse de ma douce lingerie !
J’aime me sentir pleine du désir de mon homme J’aime savoir ton esprit excité,
Ai-je des dessous ou suis-je dénudée ?

Mon corps frémit déjà sous le satin, Eveil de sensations troublantes sur mon sein,
Ça lisse, ça crisse, ça glisse ! J’aime ce contact soyeux sur mon entre cuisse
Ce frottement indécent m’excite. J’aime ce doux tissu qui entre dans ma fente

Ma douce lingerie est prête à glisser consentante, offrant mon corps de femme aux braises alanguies,
Parant mes deux seins lourds d’ombres douces, mourantes,
mon corps se fait dunes, courbures incendiaires,Sous tes doigts pénétrants mes humides frontières.
Devenue faible proie, prête à glisser dans l’ultime, tenaillée de cette faim d’appétence animale,
Buvant au creux de mon corps, des replis de l’intime, L’oued libérateur, femelle de mon mâle.

Effleure-moi avec tes mots. Tourmente moi donne moi chaud
J'ai besoin d’amour cette nuit, que tu viennes à moi sans faire de bruit…
J'ai envie de toi ! Mon amour !Viens ! Vite !
mon bien aimé (E)
J’aime le naturel, la soie et la dentelle Ou alors rien du tout, excitante et rebelle
Je suis comme cette feuille, toute de dentelles vêtue Révélant mes courbes
à ton œil amoureux m’effl ...

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Parfum d'alcôve


Deux corps qui se rapprochent, se touchent, se serrent.
des vêtements qui se froissent, parfum de baisers.
mains qui fourmillent. Chaleur. Suffocation.
Une robe qui se relève, Un pantalon qui tombe,
une culotte de soie qui s'etire.
Une main qui caresse, explore, écartèle,
Précipices de saveurs.
une main fine qui s'agrippe dans la chevelure poivre et sel,
deux corps qui se frottent, se fondent l'un dans l'autre
Pénétration. glissements de chairs
Elle empoigne, griffe, se harnache,
Râles, bruits de succion, parfums d'orgasme.
Quelques aller-retour, râle assourdissant. Décharge.
Parfum d'alcôve (E)
Deux corps qui se rapprochent, se touchent, se serrent.
des vêtements qui se froissent, parfum de baisers.
mains qui fourmillent. Chaleur. Suffocation.
Une robe qui se relève, Un pantalon qui tombe,
une culo ...

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Tu es ma Terre, je suis ton roi (Sweetgen)


Grain satin et soyeux de ta peau me donnent frissons, douceur exquise.
Quand mes mains, ma langue, ma bouche, de ton corps proie soumise,
se repaissent à ne plus faim ! Tu es ma Terre, je suis ton roi,
Tes courbes sont comme océans et mers à dompter,

Mouvements de tes hanches, comme flots déchaînés,
Tu es la Mer, je suis ton roi, comme Poseidon vivant en toi.
A ta fontaine d'Amour je veux m'arrêter, Y assouvir ma soif de désir,
Tu es fontaine de l'Amour, je m'y baigne comme aux beaux jours...

sweetgen
Tu es ma Terre, je suis ton roi (Sweetgen) (E)
Grain satin et soyeux de ta peau me donnent frissons, douceur exquise.
Quand mes mains, ma langue, ma bouche, de ton corps proie soumise,
se repaissent à ne plus faim ! Tu es ma Terre, je suis ton roi,
Tes courbes sont ...

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Que mes lèvres t'enflamment


De ton corps je veux tout. Que mes lèvres t'enflamment
te savourent, te sucent, et nous engloutissent.
Ma bouche déguste tes épices, crie le plaisir de nos corps
De nos salives qui se mélangent.
De mes seins lourds et chaleureux qui t'affolent, qui t’excitent
Je veux qu’ils soient l’oasis de nos orgasmes
Je veux me soumette à tes assauts
Que de mon soleil t’enflamme, qu'il te brûle, te vide de ton corps.
Que dans mon nid parfumé d’encens, je te mouille de mon nectar.
Que tu puisse, tel un Phoenix, renaître de tes cendres.

Fais moi retrouver ce frisson ultime De tes mains sur ma peau
Retrouver le bouillonnant tumulte De mes sens éveillés.
Quand tu te glisses en moi Je quitte un peu le monde
Et je t'entraine avec moi Pour éclairer notre nuit.

Luciano - Bertino le Pascalois
Que mes lèvres t'enflamment (E)
De ton corps je veux tout. Que mes lèvres t'enflamment
te savourent, te sucent, et nous engloutissent.
Ma bouche déguste tes épices, crie le plaisir de nos corps
De nos salives qui se mélangent.

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donne moi (Christian Bailly)


Donne-moi ce tout petit peu de toi qui vaut tant pour moi,
L'extrait, L'intime, Le sublime de ton corps d'homme.
Donne-moi, de tes fascinants atours, la preuve de ton amour,
L'élixir, L'essence, La quintessence de ta chair amoureuse.

Donne-moi, de tes viriles splendeurs, ce qui fait mon bonheur,
Le divin, Le céleste, Le zeste, de tes désirs de mortel. (Christian Bailly)

je suis chaude comme un four J'ai envie de toi mon amour !
je ne peux pas tenir plus longtemps Faisons l'amour ici, maintenant !



donne moi (Christian Bailly) (E)
Donne-moi ce tout petit peu de toi qui vaut tant pour moi,
L'extrait, L'intime, Le sublime de ton corps d'homme.
Donne-moi, de tes fascinants atours, la preuve de ton amour,
L'élixir, L'essence, La quintessence de ta cha ...

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l’odeur de son corps (Arthémisia)


J'aime l’odeur de ses mains
quand il me caresse,
de liqueurs et de sucre mêlés ;
J'aime l’odeur de son corps quand il s’approche,
d’animal aux aguets et de végétaux mêlés ;
J'aime l’odeur de ses draps quand je m’y glisse,
de fraîcheur et propreté mêlées ;
J'aime l’odeur de son sexe quand il me pénétre,
nos corps entremêlés.

Arthémisia
l’odeur de son corps (Arthémisia) (E)
J'aime l’odeur de ses mains
quand il me caresse,
de liqueurs et de sucre mêlés ;
J'aime l’odeur de son corps quand il s’approche,
d’animal aux aguets et de végétaux m&eci ...

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recueillement (Germain Nouveau)


Elle était à genoux et montrait son derrière
Dans le recueillement profond de la prière.
Pour le mieux contempler j'approchai de son banc:

Sous la jupe levée il me sembla si blanc
Que dans le temple vide où nulle ombre importune
N'apparaissait au loin par le bleu clair de lune,

Sans troubler sa ferveur je me fis son amant.
Elle priait toujours. Je perçus vaguement
Qu'elle bénissait Dieu dans le doux crépuscule.

Et je n'ai pas trouvé cela si ridicule.

Germain Nouveau
recueillement (Germain Nouveau) (E)
Elle était à genoux et montrait son derrière
Dans le recueillement profond de la prière.
Pour le mieux contempler j'approchai de son banc:

Sous la jupe levée il me sembla si blanc
Qu ...

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Ça glisse…et coule


Nos corps face à face, se glissent et s’effacent,
Se faufilent et laissent place aux doigts sur la peau lisse …

Sur la peau douce … caresses et passes,
Ça glisse…et coule Fesses, impasses…

petite mort lasse … Bouches et lèvres
tracent et tissent Un fil de délices

sur nos peaux douces et lisses…
Qui jouissent.

2008 © Prune
Ça glisse…et coule (E)
Nos corps face à face, se glissent et s’effacent,
Se faufilent et laissent place aux doigts sur la peau lisse …

Sur la peau douce … caresses et passes,
Ça glisse…et coule Fesses, ...

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l'émotion de la chair


Tissus qui se dérobent. l'émotion de la chair. Sous l'écume de chaque mot, l'océan sensuel,
J'entre en elle en douceur comme on entre dans la vague. Mon corps dans son corps.
Elle se cambre vers moi. cette plénitude que caresse mon souffle. Chaude comme un oiseau.
Dans l'été indien, la chaleur de nos corps Je suis en elle comme on est dans la vague.

Courtisane lascive et soumise, au rythme de mon corps, elle se plie sans effort.
Au plus profond d'elle, mon sceptre devient roi, se fondre et se confondre
Et n'être qu'un, bien qu'étant deux Se perdre dans l'espace immense
Oiseaux légers au gré du vent. Perdre doucement connaissance

Nous nous frôlons l'un dans l'autre, nous glissons dans nos chairs.
Jusqu'au bout de la nuit il n'y a que nos corps. le flux et le reflux, et de brefs murmures.
Comme une plainte. Comme un chant. La douceur de l'autre.
Je m'enfonçe, tu me guide, de ta tendresse. De ton envie.

Je m'enfonce en elle, la penetre, la comble, son ventre est en feu.
Je me retire, laissant le vide. Elle se débat, et me reprend passionement
Mon corps collé au sien, je la pénètre de nouveau, totalement.
Un glissement onctueux, une penetration lente Un frottement délicat.

J'ondule, elle m'aspire, je râle, elle gémit. Elle me serre, me dévore.
Je m’enfonce ... loin, très loin. Elle m’enroule, me défait, je plonge, me retire.
le flux et le reflux, les montées jusqu'au ciel, tout à coup suspendues,
et puis la redescente voluptueuse des mille et une nuits.

Je me donne, elle me prend, ronronnements, feulements.
Je suis sa flèche, fichée dans sa chair, son corps est frémissant,
tendue comme un arc je remue en elle la terre et le feu, la mer et le vent.
Elle me sent grossir, durcir et m'allonger, investir son ventre chaud

Ses jambes écartées pour mieux me recevoir, ses jambes resserrées pour mieux me retenir
la jouissance qui monte en elle femme révélée. je l'investis, brutalement,
sans concession, je la finis. Elle jouit. Enflammée jusqu'au cœur.
Elle est essoufflée. Son corps respire, sa chair s'ouvre et se ferme comme un cœur palpitant,

les draps qui se froissent, ses pensées qui s'agitent et vadrouillent
vers mille rêves impudiques. Je la regarde, la touche, elle soupire
Je goûte, la sueur qui perle à sa peau rougissante, son goût de femme,
son odeur, sa chaleur, sa bouche affamée qui cherche mes baisers.

Le ciel glisse vers le soir, remonte le matin. Je caresse tes joues empourprées de lumière.
Tes oreilles bourdonnent. Ta tête s'embrase. Jusqu'à l'épuisement.
Rien d'autre jusqu'au silence. Le point jamais atteint.
Nous nous aimons. Il n'y a pas de fin.

Elle est chaude et mouillée. Je m'enfonce en elle, lentement, je glisse dans son ventre.
Elle m’aspire de ses muscles, me presse, je ressors, poussa encore plus profondément.
Je l’entends gémir et cela m’excite. Je m'enfonçe encore plus loin dans son puit chaud et humide.
Elle m'aide dans mes va et viens. Je sens que je suis sur le point de non retour. J'accélere,

Je vais, je viens, elle m'absorbe. Je n’en finis pas.
Elle crie, elle râle, je brâme. Je m'enfouis en elle et descends, et descends.
Je saisis sa bouche chaude, j'y introduis ma langue
melangeons nos salives jusqu'à ce que nos corps tanguent .

Je ltremble et me fige au fond de son ventre. Je pousse un cri rauque, lachant mon premier jet,
suivi de 4 ou 5 autres aussi puissants qui se rendant au fond de son ventre.
Mes jambes semblent ne plus vouloir me soutenir. Une fois les spasmes apaisés, je glisse hors d'elle,
dans un bruit de succion, liberant un flot de semence, épuisé, elle aussi épuisée que moi.

l'émotion de la chair (E)
Tissus qui se dérobent. l'émotion de la chair. Sous l'écume de chaque mot, l'océan sensuel,
J'entre en elle en douceur comme on entre dans la vague. Mon corps dans son corps.
Elle se cambre vers moi. c ...

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coucher avec elle. (Robert Desnos)


Coucher avec elle Pour le sommeil côte à côte
Pour les rêves parallèles Pour la double respiration
Coucher avec elle Pour l’ombre unique et surprenante
Pour la même chaleur Pour la même solitude

Coucher avec elle Pour l’aurore partagée
Pour le minuit identique Pour les mêmes fantômes
Coucher avec elle Pour l’amour absolu
Pour le vice, pour le vice Pour les baisers de toute espèce

Coucher avec elle Pour le naufrage ineffable
Pour se prouver et se prouver vraiment
Que jamais n’a pesé sur l’âme et le corps des amants
Le mensonge d’une tâche originelle

Robert Desnos.
coucher avec elle. (Robert Desnos) (E)
Coucher avec elle Pour le sommeil côte à côte
Pour les rêves parallèles Pour la double respiration
Coucher avec elle Pour l’ombre unique et surprenante
Pour la même chaleur Pour la m&e ...

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ton doux nid (d'après Bourvil)


Je suis ton doux nid, je suis ton île claire,
ton pays de lumière et ton bel horizon.
Je suis ta tanière, ton bonheur et tes fêtes,
là enfin où s'arrête ta vie de vagabon.

Je suis ton doux nid, je suis ton seul refuge,
après nous le déluge, je suis ta douce tanière.
Ta reine et ton royaume, c'est moi ton seul amour,
dans mon palais de chaume, tu me feras la cour.

Un seul de mes sourires empli ta vie de joie
et nul ne peut se dire plus fortuné que toi,
Je suis ton doux nid, ta seule certitude
contre la solitude à travers les saisons.

Je suis ton doux nid, ta fontaine d'eau pure,
qui chaque jour murmure que nous nous aimerons.
Je suis ta tanière, accrochée aux étoiles,
lorsque la nuit s'étale et ferme l'horizon.
ton doux nid (d'après Bourvil) (E)
Je suis ton doux nid, je suis ton île claire,
ton pays de lumière et ton bel horizon.
Je suis ta tanière, ton bonheur et tes fêtes,
là enfin où s'arrête ta vie de vagabon.
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douce penombre


Une douce penombre, nos corps au ralenti,
Elle ferme les yeux, s'offre à la caresse
Si lourde, si légère. Le silence d'une plainte.
Ce trop plein de désir, mon souffle dans son cou,

Sous l'écume de chaque mot, l'océan de tendresse,
nous sommes l'un dans l'autre, nous glissons dans nos chairs.
Jusqu'au bout de la nuit il n'y a que nos corps.
le flux et le reflux, et de brefs murmures.
Comme une plainte. Comme un chant. La douceur de l'autre.

Nos deux corps mélangés se mettent à vibrer
Au son de nos soupirs, et les murs de la chambre
Témoins de ces ébats s'en trouvent empourprés,
reflétant la bougie et ses chauds rayons d'ambre

Et elle m'aspire fort et je laisse jaillir
Une chaude liqueur, le fruit de mon orgasme;
Sous ses baisers brûlants je me sens défaillir
Sur son corps agité de quelques derniers spasmes

Le ciel glisse vers le soir, remonte le matin.
Rien d'autre jusqu'au silence. Le point jamais atteint.
Il ne sait rien d'elle. Il n'y a pas de fin.



Djoe L'indien
douce penombre (E)
Une douce penombre, nos corps au ralenti,
Elle ferme les yeux, s'offre à la caresse
Si lourde, si légère. Le silence d'une plainte.
Ce trop plein de désir, mon souffle dans son cou,

Sous ...

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comme à 16 ans (Marie Laforet)


Faisons l'amour comme à 16 ans sans expérience, timidement
Comme un beau soir d'adolescence
Dis-moi les mots qui n'osent pas Fais-moi les gestes qui hésitent
Étouffons nous entre nos bras Faisons l'amour un peu trop vite
Et fais offense à ma pudeur Avec tes larmes et des serments
Fais-moi l'amour avec le cœur
Sois mon premier fruit défendu Sois maladroit, et moi docile
Soyons émerveillés, un peu émus Toi collégien, et moi petite fille

Marie Laforet
comme à 16 ans (Marie Laforet) (E)
Faisons l'amour comme à 16 ans sans expérience, timidement
Comme un beau soir d'adolescence
Dis-moi les mots qui n'osent pas Fais-moi les gestes qui hésitent
Étouffons nous entre nos bras Faisons l' ...

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sous ma caresse (Guy de Maupassant)


Elle se débattait, mais je trouvai ses lèvres !
Ce fut un baiser long comme une éternité
Qui tendit nos deux corps dans l'immobilité
Elle se renversa, râlant sous ma caresse ;
Sa poitrine oppressée et dure de tendresse
Haletait fortement avec de longs sanglots.
Sa joie était brûlante et ses yeux demi-clos ;
Et nos bouches, et nos sens, nos soupirs se mêlèrent
Puis, dans la nuit tranquille où la campagne dort,
Un cri d'amour monta, si terrible et si fort
Que des oiseaux dans l'ombre effarés s'envolèrent
Ainsi que deux forçats rivés aux mêmes fers
Un lien nous tenait, l'affinité des chairs.

Guy de Maupassant (1850 - 1893),
sous ma caresse (Guy de Maupassant) (E)
Elle se débattait, mais je trouvai ses lèvres !
Ce fut un baiser long comme une éternité
Qui tendit nos deux corps dans l'immobilité
Elle se renversa, râlant sous ma caresse ;
Sa poit ...

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tu es ma flèche


Tu es ma flèche, fichée dans ma chair. Tu remues en moi la terre et le feu, la mer et le vent.
Sens. Ecoute, touche, respire, goûte, la sueur qui perle à ma peau rougissante,
mon goût de femme, mon odeur, ma chaleur, ma bouche affamée qui cherche tes baisers.
Les larmes salées que je laisse s'écouler.

Ecoute mon corps qui respire et vit de plaisir, ma chair qui s'ouvre et se ferme comme un cœur palpitant,
les draps qui se froissent, mes pensées qui s'agitent et vadrouillent vers mille rêves impudiques.
Au rythme de ton corps, je me plie sans effort. Courtisane lascive, soumise et attentive
Au plus profond de moi, ton sceptre devient roi. Se fondre et se confondre Et n'être qu'un, bien qu'étant deux.

Se perdre dans l'espace immense. Oiseaux légers au gré du vent.
Perdre doucement connaissance. Naître à nous-mêmes en même temps.
Tu t'enfonces en moi, me penetre, me comble, le plaisir monte en vagues, mon ventre est en feu.
Un glissement onctueux, une penetration lente Un frottement délicat irisé de plaisir.

Tu ondules, je t'aspire, tu râles, je gémis. Je te serre, te dévore.
Tu t’enfonces ... loin, très loin. Je t’enroule, te défait, plonge, se retire. J'avale ton corps.
Tu te penches vers moi, je souris. Tu vas et tu viens, les vagues de plaisir,
les montées jusqu'au ciel, tout à coup suspendues, oh tension divine.

et puis la redescente voluptueuse des mille et une nuits ; à mordre d’oreiller.
Je me donne, tu me prends, ronronnements, feulements.
Tu te retires, laissant le vide. Je me débats, tu me reprends. complètement, passionnément.
Ton corps collé au mien tu me pénètres de nouveau, totalement.

Te sentir en moi, grossir, durcir et t'allonger, investir mon ventre chaud
mes jambes écartées pour mieux te recevoir mes jambes resserrées pour mieux te retenir
la jouissance qui monte en moi femme révélée Tu m'investis, brutalement, sans concession,
tu me finis. Je jouis. Enflammée jusqu'au cœur.

Tu m'as essoufflée, et tes yeux sont heureux.

Bertino le Pascalois
tu es ma flèche (E)
Tu es ma flèche, fichée dans ma chair. Tu remues en moi la terre et le feu, la mer et le vent.
Sens. Ecoute, touche, respire, goûte, la sueur qui perle à ma peau rougissante,
mon goût de femme, mo ...

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cheval de feu (Jeanne Cheral)


Viens par ici cheval fumant Viens dans le giron de maman
Je t'attendais du bout des lèvres Allongé sur ma peau de chèvre
Approche un peu cheval docile Approche voir ce beau missile
Il fait si chaud dans mon varech Que je pourrais te cuire le steak

Viens fouiller le buisson joli Viens lustrer les galets polis
Viens goûter la figue à la crème Que je te gardais pour carême
Viens par ici cheval fumant Viens dans le giron de maman
A la lumière de mon tison Tu as des airs de grand bison

Approche un peu cheval puissant Prend le chemin le plus glissant
Ton gouvernail est le dessert Dont rêvent toutes les femmes corsaires
Entends tu la clameur qui gronde Entends tu le désir du monde
Qui te supplie d'entrer vainqueur Et de monter jusqu'à mon cœur

Viens par ici cheval fumant Viens dans le giron de maman
Reprends ton souffle avec douceur Je serais ton enfant ta sœur
Approche un peu cheval sensible Perlé de sueur comestible
Muscles tendus jusqu'au garrot Force abandonné au barreau

Ton murmure est comme une prière Pour que dure nos amours de chair
Pour que toujours si je le veux Tu restes mon cheval de feu
cheval de feu (Jeanne Cheral) (E)
Viens par ici cheval fumant Viens dans le giron de maman
Je t'attendais du bout des lèvres Allongé sur ma peau de chèvre
Approche un peu cheval docile Approche voir ce beau missile
Il fait si chaud dans m ...

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orgasme (14)


Qu’elle est superbe en son désordre quand elle tombe, les seins nus,
Qu’on la voit, béante, se tordre dans un baiser de rage,
et mordre en criant des mots inconnus ! (Alfred de Musset, 1829)

Ô Spasmes, mélange du diable avec l'Ange
Sous le même linge où battent leurs coeurs
s'exalte un échange de vives liqueurs. (Paul Valery)

De ton corps farineux où pompe l'huile acajou des rouages précieux de tes yeux à marées
de ton sexe à crocus de ton corps de ton sexe serpents nocturnes de fleuves et de cases
de ton sexe de sabre de général de l'horlogerie astronomique de ton sexe à venin
de ton corps de mil de miel de pilon de pileuse d'Attila (Aimé Césaire)

Pour un souffle qui devient tempête, Le corps comme un champ labouré, la peau,
attendent la semence des caresses. Une étendue douce et dorée.
C'est un moment fort où se reveille l'eau qui dort Un moment clair où je me confonds a ta chair
C'est le feu et la soie C'est le vent qui court sous la peau

Et c'est t'apprendre avec les doigts qui me rend tout chose
C'est comme un mal en moi qui m'effraie qui me tord
Sens m'encore et fais moi perdre pied Dans ces eaux troubles fais-moi plonger
Me garder en toi le souffle court figer la pose Les yeux noyés comme deux mutants sous hypnose

C'est comme un mal en toi qui te pèse et te mord
Baise m'encore et fais-moi tournoyer Dans ces eaux sombres fais-moi plonger
C'est se taire et fuir s'offrir à temps Partir avant de découvrir
D'autres poisons dans d'autres villes Et en finir de ces voyages immobiles. (Etienne Daho)

Ils balancent leur tête colorée de lumière solaire, Ils ondulent doucement,
les épis de blé, se plient avec grâce sous la tendresse du vent.
Ils se frôlent, se cajolent, se pressent, se compressent, s’appréhendent, se prennent, se possèdent…
Ils se font l’amour sous la brûlante morsure Du soleil de l’été. (Louise Gabriel)

Aimons, foutons, ce sont plaisirs qu’il ne faut pas que l’on sépare ;
La jouissance et les désirs sont ce que l’âme a de plus rare.
D’un vit, d’un con et de deux cœurs, naît un accord plein de douceurs,
Que les dévots blâment sans cause. Amaryllis, pensez-y bien :
Aimer sans foutre est peu de chose, foutre sans aimer ce n’est rien. (Jean de La Fontaine)

Par l'aqueduc de sang, mon corps dans ton corps source de nuit
ma langue de soleil dans ta forêt, ton corps qui pétrit blé rouge, moi
Par l'aqueduc d'os, moi eau, moi nuit moi forêt qui avance,
moi langue, moi corps moi os de soleil
Par l'aqueduc de nuit, source de corps toi nuit du blé, toi forêt dans le soleil
toi eau qui attend, toi qui pétris les os
Par l'aqueduc de soleil, ma nuit dans ta nuit mon soleil dans ton soleil
toi qui pétris mon blé, ta forêt dans ma langue
Par l'aqueduc du corps l'eau dans la nuit ton corps dans mon corps
Source d'os. Source de soleils (Octavio Paz)

Un souffle, un gémissement, un frisson, un soupir, Une plainte étouffée,
de légers tremblements et puis, un presque cri.
Je te sens trembler et tu m'entends gémir.
Et ce plaisir qui monte, qui dure et s'éternise,
et ces frémissements qui n'en finissent pas.
...
Je viens enfin plonger de toute ma puissance dans ton corps qui bat comme un cœur affolé...
Je me soulève un peu pour mieux venir me perdre au plus profond de toi,
dans une symphonie de plaintes et de soupirs
nous entamons une danse lascive ou effrénée Où commence ton corps, où se finit le mien?
on ne peut le dire, ne devenant qu'un seul au cœur de ce délire
Une ultime envolée, nous touchons aux étoiles, j'étouffe tes sanglots, tu avale mes cris,
nous bloquons dans nos gorges d'agonisantes plaintes
et, nos corps agités par de violents frissons, nous mourons foudroyés au sein du firmament...
Et nous restons ainsi, confondus, emmêlés, collés, anéantis, du dernier de nos souffles
au plus petit frisson, accrochés l'un à l'autre jusqu'à l'apaisement.
Yourie

Nos deux corps mélangés se mettent à vibrer au son de nos soupirs,
et les murs de la chambre, témoins de ces ébats s'en trouvent empourprés,
reflétant la bougie et ses chauds rayons d'ambre
Puis sur ma langue coule, échappée du foyer ardent qui nait en toi,
cette vague qui roule jusqu'au fond de ma gorge, dont j'aime à festoyer
lorsqu'en petits sursauts ton corps sous moi s'écroule
Et tu m'aspires fort et je laisse jaillir une chaude liqueur, le fruit de mon orgasme;
Sous tes baisers brûlants je me sens défaillir sur ton corps agité de quelques derniers spasmes
Djoe L'indien

Comme une lame de fond amenant la vague ... Je sens petit à petit monter une rivière.
Au plus profond de ton corps, je t'inonde de moi
comme la lave crachée d'un volcan déchaîné… Les salves se succèdent irradiant nos sens.
j'étouffe tes sanglots, tu avale mes cris, nous bloquons dans nos gorges d'agonisantes plaintes
et, nos corps agités par de violents frissons, nous mourons foudroyés au sein du firmament...
tu t'effondres et laisse ton corps mollement glisser entre mes mains.
Et nous restons ainsi, confondus, emmêlés, collés, anéantis, du dernier de nos souffles
au plus petit frisson, accrochés l'un à l'autre jusqu'à l'apaisement.
Je murmure ton nom, tu murmures le mien… nous nous aimons !

Je ne l'entendais pas, tant je la regardais Par sa robe entr'ouverte, au loin je me perdais,
Devinant les dessous et brûlé d'ardeurs folles : Elle se débattait, mais je trouvai ses lèvres !
Ce fut un baiser long comme une éternité Qui tendit nos deux corps dans l'immobilité
Elle se renversa, râlant sous ma caresse ; Sa poitrine oppressée et dure de tendresse
Haletait fortement avec de longs sanglots. Sa joie était brûlante et ses yeux demi-clos ;
Et nos bouches, et nos sens, nos soupirs se mêlèrent Puis, dans la nuit tranquille où la campagne dort,
Un cri d'amour monta, si terrible et si fort Que des oiseaux dans l'ombre effarés s'envolèrent
Ainsi que deux forçats rivés aux mêmes fers Un lien nous tenait, l'affinité des chairs.
Guy de Maupassant (1850 - 1893),

Les deux corps enlacés sont fondus l'un dans l'autre. Ils se serrent, ils se tordent, ils bondissent.
Les chairs en feu frottent les chairs, s'électrisent. Les veines se gonflent.
Les langues acérées cherchent une morsure entre les dents serrées,
des nerfs tendus et fous, des muscles contractés, des élans furieux, des bonds de volupté...
Plus fort ! Plus vite ! Enfin, c'est la suprême étreinte, le frison convulsif....
Alanguie, éteinte, elle se pâme en un soupir et fléchit sur ses reins !
Ses yeux cherchent le ciel ; son coeur bat sous ses seins.
Son beau corps souple, frêle, et blanc comme la neige, s'arrondit, s'abandonne au bras qui la protège.
Lui, heureux et las, se couche à son côté. Puis tous deux, lourds, le sein doucement agité
comme s'ils écoutaient de tendres harmonies, rêvent, dans la langueur des voluptés finies.
Edmond Haraucourt

Ton écrin si précieux si souple et vigoureux, tel un poulpe m’enserre, se détend, se resserre.
Mon sexe dans le tien, nous sommes à l’unisson de ce rythme sauvage qui nous cause ravage.
Tes doux cris de supplique pour mieux que je te lisse, mes tendres gémissements et ma verge qui se tend.
Je ne suis plus qu’un phalle qui violemment t’empale et boute dans ton trou, où tu me tords le cou.
Les vagues du désir s’en viennent me saisir, avivant durement comme poutre ma folle envie de foutre.
Et puis nous défaillons, ensemble nous jouissons du con et de la pine : doux cocktail de sperme et de cyprine.
Jean-Claude

Viens ! Viens vite, je t'en prie. Tu es là, Je te sens, Laisses-toi aller en moi, laisses-moi te recevoir.
Accélère ta course au plus profond de moi, Et maintenant, lache-toi ! Et jouissons ensemble !
Rechauffe mon corps de ta semence chaude,
Je reçois ton désir. Je sens ta chaleur dans mon intimité.

J’aime quand le contrôle t'échappe !
Essouffle-moi ! Respire fort … Ne sois pas si sage…c'est si suave, Sois le maître de nos jeux,
Glisse en moi, mords moi, mange moi, fesse moi. Baise moi, profondément, gicle ton foutre en moi
Tue moi de toi, Noie moi, inonde moi de ta sève.
Mon corps tremble, il te réclame, ne le vois-tu pas ? Lâche toi ! Maintenant !

Tu as bramé et j'ai vibré, ta chaleur dans mon ventre,
ta semence qui s'éjectait en moi, et ce fut bon, oui, si bon

Je sens, tout au fond, ta chair qui me presse.Rythme bien ton ardente caresse Au gré de mon balancement
Ô mon âme ... Lentement, Prolongeons l'instant d'ivresse.
Viens ... Là... Doucement... Lentement ... Là ... plus vite ! Plus longtemps !
Je fonds ! ... Attends ! Oui ! ... Je t'adore... Va ! Maintenant ! va ! va ! Encore ! Ha!
Edmond Haraucourt

Tu t'enfonces en moi, me pénètres, me combles, le plaisir monte en vagues, mon ventre est en feu.
Tu te retires, laissant le vide. Je me debats, tu me reprends. completement, passionnement.
Ton corps colle au mien tu me penetres de nouveau, totalement, tu m'investis, brutalement, sans concession,
tu me finis. Je jouis. Enflammee jusqu'au coeur, tu m'as essoufflee, et nos yeux sont heureux.

Tu me caresses le ventre, je ploie, je dérive... Tu me saisis, Je suis exsangue, écartelée, Je ne bouge pas, je tremble.
Ton sexe raide bat la mesure de mon cœur affolé, Tu t'avances et tu glisses en moi. Ta langue me parcourt, m'inonde.
tu t'introduis en moi, tu viens au fond de moi. Nous bougeons, lentement.
Mon muscle se contracte, tu gémis doucement. Des vagues de chaleur envahissent mon ventre.
Tout bascule. Je crie, mon corps est en branle. Je m'ouvre tout entière pour toi.
Et tu viens. Ta jouissance est à moi.

Abandonne toi aux caresses de mes lèvres expertes. Cède à la volupté, sans chercher à te contrôler.
Offre toi, Offre moi ta liqueur douce amère, qu‘elle jaillisse et coule le long de mes lèvres.
Onction bénie, abreuve moi de ton liquide. Lâche toi ! Jouis en moi ! Maintenant !
Arianne

Ton souffle devient brûlant, Sens mon corps contre toi. Sens mes seins qui s'étalent sur ton torse
Laisse moi, avec mes yeux, te déshabiller, je sens la douceur indécente de tes mains.
je veux t’appartenir, sentir la saveur de tes doigts, te sentir palper les rondeurs de mes fesses, admirer le vacillement de tes yeux,
Perçois ma chaleur, mon odeur. Je sens ta vigueur ! Il durcit ! ... et s'allonge ! Tu bandes comme un Seigneur !
Je sens en moi la raideur de ta queue, je la sens grossir au sein de mes muqueuses
J'ai envie, là, tout de suite, de me faire posséder, de me faire envahir. Oh Oui ! Comme ça ! ... Oh C'est bon !
Vas-y ! fais moi jouir ! OUI !J'adore ton abandon lorsque tu jouis en moi
Tu m'as envahie de ton sperme chaud ! J’ai aimé t’emmener avec moi dans mon jardin secret
Louise Gabriel



Il glissa sous la femme une main caressante...Eve bondit, l'oeil clos, la croupe frémissante,
Les seins tendus, les poings crispés dans ses cheveux. Tout son être frémit d'un long frisson nerveux,
Et le soupir mourut entre ses dents serrées. "Encore !"
Elle entr'ouvrit des deux cuisses cambrées, Et le premier puceau vint tomber dans ses bras !
"Encore ! Cherche encore ! Oui. Tant que tu voudras."
Comme il croisait ses mains sous deux épaules blanches Adam sentit deux pieds se croiser sur ses hanches.
Leurs membres innocents s'enlaçaient, s'emmêlaient. S'ils avaient pu savoir, au moins, ce qu'ils voulaient !
Alors, presque sans le comprendre, Tous deux en même temps, d'une voix faible et tendre, Murmurèrent :
"Je t'aime". Et le premier baiser Vint, en papillonnant, en riant, se poser Et chanter doucement sur leurs lèvres unies.
Dieu, pour les ignorants, créa deux bons génies : L'Instinct et le Hasard.
Or, au bout d'un instant, Eve avait deviné ce qui l'intriguait tant.
Avez-vous jamais vu le serpent que l'on chasse ? De droite à gauche, errant, affolé, tête basse,
En avant, en arrière, il va sans savoir où. Il s'élance ; il recule ; il cherche ; il veut un trou,
Un asile où cacher sa fureur écumante. Il cherche : il ne voit rien, et son angoisse augmente.
Mais, lorsqu'il aperçoit l'abri qu'il a rêvé, Il entre et ne sort plus. - Adam avait trouvé !
Un cri, puis des soupirs : l'homme a compris la femme.
Les deux corps enlacés semblaient n'avoir qu'une âme. Ils se serraient, ils se tordaient, ils bondissaient.
Les chairs en feu frottaient les chairs, s'électrisaient. Les veines se gonflaient. Les langues acérées
Cherchaient une morsure entre les dents serées, Des nerfs tendus et fous, des muscles contractés,
Des élans furieux, des bonds de voluptés... Plus fort ! Plus vite ! Enfin, c'est la suprême étreinte,
Le frisson convulsif...
Eve, alanguie, éteinte, Se pâme en un soupir et fléchit sur ses reins ;Ses yeux cherchent le ciel ;
son coeur bat sous ses seins. Son beau corps souple, frêle, et blanc comme la neige,
S'arrondit, s'abandonne au bras qui la protège. Adam, heureux et las, se couche à son côté.
Puis, tous deux, lourds, le sein doucement agité Comme s'ils écoutaient de tendres harmonies,
Rêvent, dans la langueur des voluptés finies.
Mais Eve : "Dieu, vois-tu, ne fait rien sans raison, Dieu fait bien ce qu'il fait... Viens là ! Recommençons..."
Edmond Haraucourt
orgasme (14) (E)
Qu’elle est superbe en son désordre quand elle tombe, les seins nus,
Qu’on la voit, béante, se tordre dans un baiser de rage,
et mordre en criant des mots inconnus ! (Alfred de Musset, 1829)

& ...

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mon corps (Marie Nizet)


Je vous aime, mon corps, qui fûtes son désir,
Son champ de jouissance et son jardin d'extase
Où se retrouve encor le goût de son plaisir
Comme un rare parfum dans un précieux vase.

Je vous aime, mes yeux, qui restiez éblouis
Dans l'émerveillement qu'il traînait à sa suite
Et qui gardez au fond de vous, comme en deux puits,
Le reflet persistant de sa beauté détruite.

Je vous aime, mes bras, qui mettiez à son cou
Le souple enlacement des languides tendresses.
Je vous aime, mes doigts experts, qui saviez où
Prodiguer mieux le lent frôlement des caresses.

Je vous aime, mon front, où bouillonne sans fin
Ma pensée à la sienne à jamais enchaînée
Et pour avoir saigné sous sa morsure, enfin,
Je vous aime surtout, ô ma bouche fanée.

Je vous aime, mon coeur, qui scandiez à grands coups
Le rythme exaspéré des amoureuses fièvres,
Et mes pieds nus noués aux siens et mes genoux
Rivés à ses genoux et ma peau sous ses lèvres...

Je vous aime ma chair, qui faisiez à sa chair
Un tabernacle ardent de volupté parfaite
Et qui preniez de lui le meilleur, le plus cher,
Toujours rassasiée et jamais satisfaite.

Et je t'aime, ô mon âme avide, toi qui pars
- Nouvelle Isis - tentant la recherche éperdue
Des atomes dissous, des effluves épars
De son être où toi-même as soif d'être perdue.

Je suis le temple vide où tout culte a cessé
Sur l'inutile autel déserté par l'idole ;
Je suis le feu qui danse à l'âtre délaissé,
Le brasier qui n'échauffe rien, la torche folle...

Et ce besoin d'aimer qui n'a plus son emploi
Dans la mort, à présent retombe sur moi-même.
Et puisque, ô mon amour, vous êtes tout en moi
Résorbé, c'est bien vous que j'aime si je m'aime.

mon corps (Marie Nizet)
mon corps (Marie Nizet) (E)
Je vous aime, mon corps, qui fûtes son désir,
Son champ de jouissance et son jardin d'extase
Où se retrouve encor le goût de son plaisir
Comme un rare parfum dans un précieux vase.

Je ...

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Comme un chant qui naît (Paul Eluard)


Toute tiède encore du linge annulé
Tu fermes les yeux et tu bouges
Comme bouge un chant qui naît
Vaguement mais de partout
Odorante et savoureuse
Tu dépasse sans te perdre
Les frontières de ton corps
Tu as enjambé le temps
Te voici femme nouvelle
Révélée à l’infini.

Paul Eluard (1895-1952)
Comme un chant qui naît (Paul Eluard) (E)
Toute tiède encore du linge annulé
Tu fermes les yeux et tu bouges
Comme bouge un chant qui naît
Vaguement mais de partout
Odorante et savoureuse
Tu dépasse sans te perdre
Les frontiè ...

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J'ai l'été dans les reins


Le soir tombe, tu viens de te retirer de moi je me sens vidée, attrapée jusqu’à l’âme.
Entre mes jambes je sens tout l'humide de notre feu Dans mon corps, cette sensation de puissance
et ta semence qui m'envahit, et coule le long de mes cuisses
Dans mes yeux des images racontent La nuit nous boit comme la terre apres l'orage

Et tout ce parfum s'exhalant, c'est l'haleine sage de la paix qui chante
la douceur d'aimer, d'être aimé, et d'en jouir
J'ai l'été dans les reins. J'ai dans mes seins gonflés les parfums de la terre
J'ai ouvert mes jambes à ta semence et dans mon ventre bleu j'ai la mère des étoiles.

Je laisse mes cheveux verser la pesante mollesse De leurs ondes sur nos baisers silencieux.
Nous sommes las, autant l'un que l'autre. Voluptueusement berçons notre faiblesse
Dans l'océan du soir morne et délicieux. Lente extase, houleux sommeil exempt de songe,
Se fondre et se confondre, n'être qu'un, bien qu'étant deux. Se perdre dans l'espace immense,

oiseaux légers au gré du vent. Perdre doucement connaissance,
naître à nous-mêmes en même temps.
Enflammée jusqu'au cœur, tu m'as essoufflée,
et nos yeux sont heureux.
J'ai l'été dans les reins (E)
Le soir tombe, tu viens de te retirer de moi je me sens vidée, attrapée jusqu’à l’âme.
Entre mes jambes je sens tout l'humide de notre feu Dans mon corps, cette sensation de puissance
et ta s ...

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Ne bouge plus !


Ne bouge plus ! Tes mains sur ma peau lisse et douce.
Sens mon parfum sur ta peau. Je te sens apaisé, vidé, comblé,
tu as été total, ardent et directif, câlin, joueur, félin et attentif.
tu m'as donné et et tu as pris sans retenue.

Tu as usé et abusé de mon corps,de mes sens, de mes forces.
Je t'ai appris en quelques heures des plaisirs différents et nouveaux.
Je t'ai offert ma bouche, mes mains, mon ventre et mes reins.
Tu as été tendre, vigoureux, infatigable de ton corps.

Tes premières jouissances ont été rapides, violentes.
Les miennes sont venues plus tard, elle ont été sauvages.
Je t'ai sentis te crisper et me saisir comme pour mieux me garder.
Nous avons fait l'amour longtemps. Tu étais habile et tendre.

Tu es un amant exemplaire,
J'ai aimé tes caresses appuyées, tes enlacements enfiévrés.
Je ne me connaissais que passive et classique.
Or je me suis découverte perverse et imaginative

Tu n'y étais pour rien. J'avais été là au bon moment,
où tu avais besoin de te sentir mâle.
J'ai bousculé ta vie. Tu m'a donné ta douceur, ta fraîcheur ...
Je t'ai appris à aimer. Tu es mon bel et jeune amant !
Ne bouge plus ! (E)
Ne bouge plus ! Tes mains sur ma peau lisse et douce.
Sens mon parfum sur ta peau. Je te sens apaisé, vidé, comblé,
tu as été total, ardent et directif, câlin, joueur, félin et attent ...

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Souviens-toi de nos nuits, de tendresse, de douceur
de nos serments, de nos désirs qui se réveillent,
des mots que tu soupires plus que tu ne les dis,
de mon corps qui s'alanguit, offert,

de mon regard pour t'inviter à venir en moi,
de mon ventre chaud, là où c'est si doux, si tendre,
de tes soupirs, de ta fougue qui se déclenche
de mes mots doux, pour te demander d'attendre un peu.

de ton puissant jet de vie qui investit mon ventre
de la jouissance qui nous prend, tous les deux.
de mon sourire, moi femme fécondée
de la joie de se donner une promesse de vie
(E)
Souviens-toi de nos nuits, de tendresse, de douceur
de nos serments, de nos désirs qui se réveillent,
des mots que tu soupires plus que tu ne les dis,
de mon corps qui s'alanguit, offert,

de mon regard ...

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Tu veux tant de caresses (Marvic)


Tu veux tant de caresses et tu veux tant de mots Que parfois je te laisse un chagrin sur la peau.
Les courbes de ton corps m’arrachent à l’ennui Du verbe qui s’endort et de la chair flétrie.
Sur ton sein lisse et doux ma main cherche à l’envie A devenir la prose que ta langue me crie.
Sur ton regard de braise qui flambe et se trahit Je souffle en criminel pour attiser mon vit.

L’alexandrin m’entraîne vers tes hanches gourmandes
Et plus rien ne me freine c’est mon cerveau qui bande.
Ta descente de rein est un creuset immense
Pour le poète enclin à lâcher sa semence.

Marvic


Tout s'est passé si vite, j'étais soûle de vent,
même avec les yeux clos, je voyais les étoiles.
Je me laissais conduire, m'agrippant à sa taille
je retenais mon souffle, nous glissions sur la route.

Il racontait ses terres et sa part du monde
je ne l'entendais plus, je voyais la buée qui sortait de sa bouche,
se detachant du ciel, ses doigts gantés désignaient l'horizon.
Il s'est retourné et il m'a embrassé.

Sa langue chaude a écarté mes lèvres.
Le froid aurait du me figer, mais un feu me ravageait l'intérieur.
Je l'ai embrassé, j'ai retiré mes gants et j'ai passé mes doigts sous ses vêtements,
sur la peau de ses flancs. Je l'ai vu frissonner.

Il m'a devinée ... il a pris son manteau et il m'a allongée.
Il m'a pénètrée comme un loup, en hurlant au soleil couchant.
Il était en moi, ses mains sur mes seins chauds, et il m'a enfourchée encore mieux qu'une moto,
il a mordu mon cou et sa salive s'est glaçée sur ma peau.

Je crois que c'est là, quand nos regards se sont croisés, que j'ai tout attrapé,
l'amour, l'orgasme et la fièvre. Il a crié et j'ai vibré, sa chaleur dans mon ventre, mon cou gelé,
sa semence qui s'éjectait en moi, et ce fut bon, oui, si bon
de me sentir si petite dans cet univers infiniment grand.

(Dominique Chénier)
Tu veux tant de caresses (Marvic) (E)
Tu veux tant de caresses et tu veux tant de mots Que parfois je te laisse un chagrin sur la peau.
Les courbes de ton corps m’arrachent à l’ennui Du verbe qui s’endort et de la chair flétrie.
Sur ton s ...

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quand tu m'aimes (Herbert Leonard)


Épouser tous mes rêves dans un délicieux va et vient
Retenir nos élans pour que la nuit n´en finisse pas
Tout oublier sous mes doigts impatients, trouver ta voie sacrée
Je n´ai qu´un pays, celui de ton corpsJe n´ai qu´un peché, ton triangle d´or

Je découvre en toi toutes les audaces Lorsque tu dénoues tes jupons soyeux
je m´engloutis au fond de tes yeux ta gorge étincelante, tes buissons secrets
Je souscris à tous ces plaisirs sublimes et soudain tu trouves La caresse ultime
Qui arrache en moi un cri de victoire quand tu m´aimes
quand tu m'aimes (Herbert Leonard) (E)
Épouser tous mes rêves dans un délicieux va et vient
Retenir nos élans pour que la nuit n´en finisse pas
Tout oublier sous mes doigts impatients, trouver ta voie sacrée
Je n´ai qu&ac ...

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Cantique des Cantiques (La Bible Ct 6:4-8 : 4) Cantique 4


Que tu es belle, mon amie, que tu es belle ! Tes yeux sont des colombes,
tes cheveux comme les chèvres, descendant de la montagne de Galaad.
Tu es toute belle, mon amie, Et il n'y a point en toi de défaut.
Tu me ravis le coeur, ma soeur, ma fiancée, Que de charmes dans ton amour !

Comme ton amour vaut mieux que le vin !
Et comme tes parfums sont plus suaves que tous les aromates!
Tes lèvres distillent le miel, Tes jets forment un jardin,
où sont les grenadiers, Avec les fruits les plus excellents,

Une fontaine, une source d'eaux vives, Les ruisseaux du Liban.
Tes deux seins sont deux faons, Comme les jumeaux d'une gazelle,
Qui paissent au milieu des lis.
...

Cantique des Cantiques (La Bible Ct 6:4-8 : 4) Cantique 4
Cantique des Cantiques (La Bible Ct 6:4-8 : 4) Cantique 4 (E)
Que tu es belle, mon amie, que tu es belle ! Tes yeux sont des colombes,
tes cheveux comme les chèvres, descendant de la montagne de Galaad.
Tu es toute belle, mon amie, Et il n'y a point en toi de défaut.
Tu m ...

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à plusieurs (Ann Sorel)


Des amis sont venus prendre un verre une heure
Et nous avons fait l’amour à plusieurs
Sans chercher pourquoi sans autre raison
Que d’aimer un peu à la déraison

Sur le canapé j’étais près de toi
Oui mais dans mes bras ce n’était pas toi
Quand tu t’es penché pour me regarder
Juste à cet instant je t’ai désiré

Puis tu t’es glissé tout contre mon corps
Et je sens ta peau qui me brûle encore
Ainsi j’ai compris n’aimer plus que toi
Et que nous faisions là n’importe quoi

Et puis un à un m’avez caressée
Et puis un à un j’ai su vous aimer
Des amis sont venus prendre un verre une heure
Et nous avons fait l’amour à plusieurs

L’amour à plusieurs Est-ce bon pour le cœur ?
L’amour à plusieurs C’est pas bon pour le cœur


à plusieurs (Ann Sorel) (E)
Des amis sont venus prendre un verre une heure
Et nous avons fait l’amour à plusieurs
Sans chercher pourquoi sans autre raison
Que d’aimer un peu à la déraison

Sur le canapé j&rsq ...