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DRUTSKOY (Sasha), dance

JULES (Gary), mad world
date de publication: mardi 05 avril 2022

Ma seule liberté est de rêver, alors je rêve de liberté

Benoît GRANGER


Sasha DRUTSKOY - dance
Porteuses d’énigmes, les toiles de Sasha Drutskoy sont comme autant d’itinéraires psychiques et métaphysiques. L’humain évolue sur des chemins qui le mettent en perspective et insistent sur sa relation au monde qui l’entoure. La filiation avec les peintres romantiques et plus encore avec Caspar Friedrich est évidente. Les deux imaginent des individus en proie à la même inquiétude existentielle. Prisonnier d’une forme d’incommunicabilité, chaque personnage évolue dans une solitude symptomatique...

Illustration musicale: Gary JULES - mad world
Les cauchemars ou les rêves etranges peuvent être bénéfiques car ils permettent d'apaiser les tensions selon le psychologue américain Arthur Janov, inventeur de la thérapie primale. C'est ce qu'évoquent les paroles de cette chanson du groupe britannique Tears for Fears sortie en 1982 et reprise en 2003 par le duo formé par le musicien Michael Andrews et le chanteur Gary Jules pour la bande originale du film "Donnie Darko". Cette version de la chanson est beaucoup plus épurée que l'originale. Gary Jules chante, simplement accompagné par Michael Andrews au piano et quelques discrets arrangements synthétiques, sans aucune percussions ni batterie.

All around me are familiar faces
Worn out places, worn out faces
Bright and early for the daily races
Going nowhere, going nowhere

Their tears are filling up their glasses
No expression, no expression
Hide my head, I wanna drown my sorrow
No tomorrow, no tomorrow

And I find it kind of funny
I find it kind of sad
The dreams in which I'm dying
Are the best I've ever had
I find it hard to tell you
I find it hard to take
When people run in circles it's a very, very
Mad world, mad world

Children waiting for the day they feel good
Happy birthday, happy birthday
And I feel the way that every child should
Sit and listen, sit and listen

Went to school and I was very nervous
No one knew me, no one knew me
Hello, teacher! Tell me, what's my lesson?
Look right through me, look right through me

And I find it kind of funny
I find it kind of sad
The dreams in which I'm dying
Are the best I've ever had
I find it hard to tell you
I find it hard to take
When people run in circles it's a very, very
Mad world, mad world
Enlarging your world
Mad world

Paroles : Orzabal Roland



Autour de moi se trouvent des visages familiers
Des endroits usés, des visages usés
Clair et tôt pour les courses quotidiennes
Ne va nulle part, ne va nulle part

Leurs larmes remplissent leurs lunettes
Aucune expression, aucune expression
je cache ma tête, je veux noyer mon chagrin
Pas de lendemain, pas de lendemain

Et je trouve ça plutôt drôle
je trouve ça un peu triste
Les rêves dans lesquels je meurs
Sont les meilleurs que j'ai jamais eu
j'ai du mal à le dire
j'ai du mal à encaisser
Quand les gens tournent en rond,
c'est comme, comme
Un Monde fou, un monde fou

Les enfants attendent le jour où ils se sentiront bien
Joyeux anniversaire joyeux anniversaire
Et je rêve de la façon dont chaque enfant devrait
s'asseoir et écouter, asseyez-vous et écoutez

Je suis allé à l'école et j'étais très nerveux
Personne ne me connaissait, personne ne me connaissait
Bonjour Maître! Dis-moi, quelle est ma leçon?
Regarde à travers moi, regarde à travers moi

Et je trouve ça plutôt drôle
je trouve ça un peu triste
Les rêves dans lesquels je meurs
Sont les meilleurs que j'ai jamais eu

j'ai du mal à te dire
j'ai du mal à encaisser
Quand les gens tournent en rond, c'est comme, comme
un monde fou, un monde fou
qu'il faut elargir