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44 actes 07



44 actes 07
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Actes 7 - Etienne martyre ()
Le souverain sacrificateur dit : Les choses sont-elles ainsi ?
Étienne répondit : Hommes frères et pères, écoutez ! Le Dieu de gloire apparut à notre père Abraham, lorsqu’il était en Mésopotamie, avant qu’il s’établît à Charran ; et il lui dit :
Quitte ton pays et ta famille, et va dans le pays que je te montrerai.
Il sortit alors du pays des Chaldéens, et s’établit à Charran. De là, après la mort de son père, Dieu le fit passer dans ce pays que vous habitez maintenant ;
il ne lui donna aucune propriété en ce pays, pas même de quoi poser le pied, mais il promit de lui en donner la possession, et à sa postérité après lui, quoiqu’il n’eût point d’enfant.
Dieu parla ainsi : Sa postérité séjournera dans un pays étranger ; on la réduira en servitude et on la maltraitera pendant quatre cents ans.
Mais la nation à laquelle ils auront été asservis, c’est moi qui la jugerai, dit Dieu. Après cela, ils sortiront, et ils me serviront dans ce lieu-ci.
Puis Dieu donna à Abraham l’alliance de la circoncision ; et ainsi, Abraham, ayant engendré Isaac, le circoncit le huitième jour ; Isaac engendra et circoncit Jacob, et Jacob les douze patriarches.
Les patriarches, jaloux de Joseph, le vendirent pour être emmené en Égypte.
Mais Dieu fut avec lui, et le délivra de toutes ses tribulations ; il lui donna de la sagesse et lui fit trouver grâce devant Pharaon, roi d’Égypte, qui l’établit gouverneur d’Égypte et de toute sa maison.
Il survint une famine dans tout le pays d’Égypte, et dans celui de Canaan. La détresse était grande, et nos pères ne trouvaient pas de quoi se nourrir.
Jacob apprit qu’il y avait du blé en Égypte, et il y envoya nos pères une première fois.
Et la seconde fois, Joseph fut reconnu par ses frères, et Pharaon sut de quelle famille il était.
Puis Joseph envoya chercher son père Jacob, et toute sa famille, composée de soixante-quinze personnes.
Jacob descendit en Égypte, où il mourut, ainsi que nos pères ;
et ils furent transportés à Sichem, et déposés dans le sépulcre qu’Abraham avait acheté, à prix d’argent, des fils d’Hémor, père de Sichem.
Le temps approchait où devait s’accomplir la promesse que Dieu avait faite à Abraham, et le peuple s’accrut et se multiplia en Égypte,
jusqu’à ce que parut un autre roi, qui n’avait pas connu Joseph.
Ce roi, usant d’artifice contre notre race, maltraita nos pères, au point de leur faire exposer leurs enfants, pour qu’ils ne vécussent pas.
À cette époque, naquit Moïse, qui était beau aux yeux de Dieu. Il fut nourri trois mois dans la maison de son père ;
et, quand il eut été exposé, la fille de Pharaon le recueillit, et l’éleva comme son fils.
Moïse fut instruit dans toute la sagesse des Égyptiens, et il était puissant en paroles et en œuvres.
Il avait quarante ans, lorsqu’il lui vint dans le cœur de visiter ses frères, les fils d’Israël.
Il en vit un qu’on outrageait, et, prenant sa défense, il vengea celui qui était maltraité, et frappa l’Égyptien.
Il pensait que ses frères comprendraient que Dieu leur accordait la délivrance par sa main ; mais ils ne comprirent pas.
Le jour suivant, il parut au milieu d’eux comme ils se battaient, et il les exhorta à la paix : Hommes, dit-il, vous êtes frères ; pourquoi vous maltraitez-vous l’un l’autre ?
Mais celui qui maltraitait son prochain le repoussa, en disant : Qui t’a établi chef et juge sur nous ?
Veux-tu me tuer, comme tu as tué hier l’Égyptien ?
À cette parole, Moïse prit la fuite, et il alla séjourner dans le pays de Madian, où il engendra deux fils.
Quarante ans plus tard, un ange lui apparut, au désert de la montagne de Sinaï, dans la flamme d’un buisson en feu.
Moïse, voyant cela, fut étonné de cette apparition ; et, comme il s’approchait pour examiner, la voix du Seigneur se fit entendre :
Je suis le Dieu de tes pères, le Dieu d’Abraham, d’Isaac et de Jacob. Et Moïse, tout tremblant, n’osait regarder.
Le Seigneur lui dit : Ote tes souliers de tes pieds, car le lieu sur lequel tu te tiens est une terre sainte.
J’ai vu la souffrance de mon peuple qui est en Égypte, j’ai entendu ses gémissements, et je suis descendu pour le délivrer. Maintenant, va, je t’enverrai en Égypte.
Ce Moïse, qu’ils avaient renié, en disant : Qui t’a établi chef et juge ? c’est lui que Dieu envoya comme chef et comme libérateur avec l’aide de l’ange qui lui était apparu dans le buisson.
C’est lui qui les fit sortir d’Égypte, en opérant des prodiges et des miracles au pays d’Égypte, au sein de la mer Rouge, et au désert, pendant quarante ans.
C’est ce Moïse qui dit aux fils d’Israël : Dieu vous suscitera d’entre vos frères un prophète comme moi.
C’est lui qui, lors de l’assemblée au désert, étant avec l’ange qui lui parlait sur la montagne de Sinaï et avec nos pères, reçut des oracles vivants, pour nous les donner.
Nos pères ne voulurent pas lui obéir, ils le repoussèrent, et ils tournèrent leur cœur vers l’Égypte,
en disant à Aaron : Fais-nous des dieux qui marchent devant nous ; car ce Moïse qui nous a fait sortir du pays d’Égypte, nous ne savons ce qu’il est devenu.
Et, en ces jours-là, ils firent un veau, ils offrirent un sacrifice à l’idole, et se réjouirent de l’œuvre de leurs mains.
Alors Dieu se détourna, et les livra au culte de l’armée du ciel, selon qu’il est écrit dans le livre des prophètes :
M’avez-vous offert des victimes et des sacrifices
pendant quarante ans au désert, maison d’Israël ?...
Vous avez porté la tente de Moloch
et l’étoile du dieu Remphan,
ces images que vous avez faites pour les adorer !
Aussi vous transporterai-je au delà de Babylone.
Nos pères avaient au désert le tabernacle du témoignage, comme l’avait ordonné celui qui dit à Moïse de le faire d’après le modèle qu’il avait vu.
Et nos pères, l’ayant reçu, l’introduisirent, sous la conduite de Josué, dans le pays qui était possédé par les nations que Dieu chassa devant eux, et il y resta jusqu’aux jours de David.
David trouva grâce devant Dieu, et demanda d’élever une demeure pour le Dieu de Jacob ;
et ce fut Salomon qui lui bâtit une maison.
Mais le Très-Haut n’habite pas dans ce qui est fait de main d’homme, comme dit le prophète :
Le ciel est mon trône,
et la terre mon marchepied.
Quelle maison me bâtirez-vous, dit le Seigneur,
ou quel sera le lieu de mon repos ?
N’est-ce pas ma main qui a fait toutes ces choses ?...
Hommes au cou raide, incirconcis de cœur et d’oreilles ! vous vous opposez toujours au Saint-Esprit. Ce que vos pères ont été, vous l’êtes aussi.
Lequel des prophètes vos pères n’ont-ils pas persécuté ? Ils ont tué ceux qui annonçaient d’avance la venue du Juste, que vous avez livré maintenant, et dont vous avez été les meurtriers,
vous qui avez reçu la loi d’après des commandements d’anges, et qui ne l’avez point gardée !...
En entendant ces paroles, ils étaient furieux dans leur cœur, et ils grinçaient des dents contre lui.
Mais Étienne, rempli du Saint-Esprit, et fixant les regards vers le ciel, vit la gloire de Dieu et Jésus debout à la droite de Dieu.
Et il dit : Voici, je vois les cieux ouverts, et le Fils de l’homme debout à la droite de Dieu.
Ils poussèrent alors de grands cris, en se bouchant les oreilles, et ils se précipitèrent tous ensemble sur lui,
le traînèrent hors de la ville, et le lapidèrent. Les témoins déposèrent leurs vêtements aux pieds d’un jeune homme nommé Saul.
Et ils lapidaient Étienne, qui priait et disait : Seigneur Jésus, reçois mon esprit !
Puis, s’étant mis à genoux, il s’écria d’une voix forte : Seigneur, ne leur impute pas ce péché ! Et, après ces paroles, il s’endormit.