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19 psaumes 102



19 psaumes 102
(taille reelle)
Psaume 102 ()
Prière d’un malheureux, lorsqu’il est abattu et qu’il répand sa plainte devant l’Éternel.
Éternel, écoute ma prière,
et que mon cri parvienne jusqu’à toi !
Ne me cache pas ta face au jour de ma détresse !
Incline vers moi ton oreille quand je crie !
Hâte-toi de m’exaucer !
Car mes jours s’évanouissent en fumée,
et mes os sont enflammés comme un tison.
Mon cœur est frappé et se dessèche comme l’herbe ;
j’oublie même de manger mon pain.
Mes gémissements sont tels
que mes os s’attachent à ma chair.
Je ressemble au pélican du désert,
je suis comme le chat-huant des ruines ;
je n’ai plus de sommeil, et je suis
comme l’oiseau solitaire sur un toit.
Chaque jour mes ennemis m’outragent,
et c’est par moi que jurent mes adversaires en fureur.
Je mange la poussière au lieu de pain,
et je mêle des larmes à ma boisson,
à cause de ta colère et de ta fureur ;
car tu m’as soulevé et jeté au loin.
Mes jours sont comme l’ombre à son déclin,
et je me dessèche comme l’herbe.
Mais toi, Éternel ! tu règnes à perpétuité,
et ta mémoire dure de génération en génération.
Tu te lèveras, tu auras pitié de Sion ;
car le temps d’avoir pitié d’elle,
le temps fixé est à son terme ;
car tes serviteurs en aiment les pierres,
ils en chérissent la poussière.
Alors les nations craindront le nom de l’Éternel,
et tous les rois de la terre ta gloire.
Oui, l’Éternel rebâtira Sion,
il se montrera dans sa gloire.
Il est attentif à la prière du misérable,
il ne dédaigne pas sa prière.
Que cela soit écrit pour la génération future,
et que le peuple qui sera créé célèbre l’Éternel !
Car il regarde du lieu élevé de sa sainteté ;
du haut des cieux l’Éternel regarde sur la terre,
pour écouter les gémissements des captifs,
pour délivrer ceux qui vont périr,
afin qu’ils publient dans Sion le nom de l’Éternel,
et ses louanges dans Jérusalem,
quand tous les peuples s’assembleront,
et tous les royaumes, pour servir l’Éternel.
Il a brisé ma force dans la route,
il a abrégé mes jours.
Je dis : Mon Dieu, ne m’enlève pas au milieu de mes jours,
toi, dont les années durent éternellement !
Tu as anciennement fondé la terre,
et les cieux sont l’ouvrage de tes mains.
Ils périront, mais tu subsisteras ;
ils s’useront tous comme un vêtement ;
tu les changeras comme un habit, et ils seront changés.
Mais toi, tu restes le même,
et tes années ne finiront point.
Les fils de tes serviteurs habiteront leur pays,
et leur postérité s’affermira devant toi.