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llosa - la ville et les chiens (roman) nobel 2010 1962 (perou)


llosa - la ville et les chiens (roman) nobel 2010 1962 (perou)
(taille reelle)
Mario Vargas LLOSA - la ville et les chiens (1962)

Mario Vargas

Prix Nobel de Littérature 2010

La Ville et les chiens (La ciudad y los perros) est le premier roman de l'écrivain péruvien Mario Vargas Llosa, . Récompensé par le Prix Nobel et le Prix Biblioteca Breve en 1962, il a été publié en 1963 et reçut le prix de la Critique Espagnole. Initialement, l'auteur lui donna le titre La morada del héroe puis Los impostores. Ce roman a marqué profondément la littérature péruvienne lui permettant de commencer à se moderniser. Elle est à l'origine avec d'autres œuvres de divers auteurs Latino-américains du « boom latino-américain ». Le livre a été édité plusieurs fois et a été traduit dans des dizaines de langues. Le monde anglo-saxon le connaît sous le titre The Time of the Hero. Le récit s'inspire de la propre expérience de l'auteur au collège militaire Leoncio Prado de Lima. La traduction française paraît en 1966.

L'histoire se passe au collège militaire Leoncio Prado, où des adolescents et des jeunes en internat reçoivent une formation scolaire secondaire, sous une discipline militaire sévère. On y suit les histoires de plusieurs garçons qui découvrent et apprennent à vivre avec un mode de vie aliénant, qui ne leur permet pas de s'épanouir en tant que personnes, et dans lequel ils sont soumis et humiliés. Cependant, en dépit de ce système, certains arrivent à trouver la force de relever les défis qui leur sont lancés.
Vargas Llosa critique le mode de vie et la culture militaire, où sont prônées des valeurs telles l'agressivité, le courage, la virilité, la sexualité, etc, qui influent fortement le développement personnel des garçons de cet internat. Avec une multitude de personnages, les vies de chacun s'entremêlent, pour tisser la toile de fond du roman. Le vol des question d'un examen va devenir le nœud de l'action, vol dénoncé par le cadet surnommé « l'Esclave », qui va ensuite mourir, on le suppose, des mains du cadet surnommé « le Jaguar ». Un autre cadet, « le Poète », va essayer, sans succès, de dénoncer le Jaguar. Cette histoire va alors opposer les cadets entre eux, et va les opposer aux autorités du collège, qui sont aussi des officiels de l'Armée. L'épilogue du roman confirme bien ce que fut le collège pour les personnages principaux : un lieu de passage, qui les a formés voire déformés, pour les intégrer à la société civile.