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COUP DE FOUDRE PAR SMS, Karoline Herfurth 2016 (sentimental)@



COUP DE FOUDRE PAR SMS, Karoline Herfurth 2016 (sentimental)@
(taille reelle)
COUP DE FOUDRE PAR SMS, Karoline Herfurth 2016 ()

Auteure à succès de livres pour enfants, Clara a vu sa vie basculer en perdant son fiancé Ben, tué par un chauffard ivre. Deux ans plus tard, revenue vivre à Berlin aux côtés de sa meilleure amie Katja, Clara, toujours inconsolable et en manque d'inspiration, trouve du réconfort en continuant d'envoyer des SMS à son fiancé décédé. Elle ignore que le numéro a été réattribué à Mark, un jeune journaliste sportif qui s'ennuie avec sa compagne.

TELERAMA
Une jeune femme se met à communiquer par textos sur l’ancien numéro de son petit ami décédé, qui a été réattribué. L’apparition de la star canadienne dans son propre rôle reste la seule surprise que réserve cette romance sirupeuse.
éception que ce nouveau long métrage de Jim Strouse, après une romcom pêchue, The Incredible Jessica James (2017), disponible sur Netflix. Romance sirupeuse, Love Again reprend la trame d’un livre allemand de Sofie Cramer, déjà adapté sur les écrans outre-Rhin sous le titre Coup de foudre par SMS (Karoline Herfurth, 2016). Deux ans après la mort de son petit ami, une jeune femme (Priyanka Chopra Jonas, de la série Quantico) se met à communiquer par texto sur l’ancien numéro du défunt, qui a été réattribué au téléphone pro d’un critique musical célibataire (Sam Heughan, de la série Outlander). De cette accroche pseudo-fantastique, le film ne fera pas grand-chose, si ce n’est la transformer en secret encombrant – l’un des rouages de toute comédie romantique –, qui provoquera une rupture à mi-parcours.
La curiosité vient plutôt de la présence, dans son propre rôle, de Céline Dion (également productrice), faisant office de conseillère matrimoniale durant les interviews, séquences à l’interprétation calamiteuse – chacun sa spécialité. Le nom au générique de la star, qui vient d’annuler sa prochaine tournée pour raisons de santé, explique sans doute la distribution du film dans les salles françaises. Et le script résonne, bien entendu, avec son histoire personnelle – la disparition de son mari, René Angélil, en 2016.
On comprend, aussi, ce qui a pu intéresser Jim Strouse. Réalisateur injustement méconnu, sa singularité est de brosser le portrait de familles décomposées – par le deuil ou par le divorce –, que ce soit dans le beau Grace Is Gone (2007) ou dans le sous-estimé People Places Things (2015). Le projet s’avère, hélas, trop formaté pour qu’il puisse imposer sa patte de cinéaste indépendant spécialiste des créateurs urbains. Ici, l’héroïne est illustratrice d’albums pour enfants, tandis que celle de The Incredible Jessica James était dramaturge et celui de People Places Things, dessinateur de comic books. Mais, contrairement à ses prédécesseurs, Love Again peine à connecter scénario et œuvre des personnages. Même les références culturelles plus prestigieuses – une représentation à l’opéra d’Orphée et Eurydice, de Gluck – ne sont là que pour décorer.