Une jeune nonnette En s'éveillant, Du haut de sa chambrette,
Vit dans un champ, Un garçon qui jouait gaiement
D'un bel instrument Long comme cela.
Se mit à la fenêtre, Le regardant. Puis, d'un air très honnête,
Va demandant: "Beau garçon, dites franchement
Quel est l'instrument Dont vous jouez là ?"
"Vous jouez d'un air tendre Qui me plait tant ! Je voudrais bien l'apprendre
Tout promptement; Ce serait grand contentement
Pour tout le couvent De savoir cela"
Regardant la pucelle Fort tendrement Et, la voyant si belle,
Dit en riant: "Descendez, car mon instrument,
Quoiqu'il soit bien grand, N'atteindra pas là"
Ne se fit point attendre, Vint promptement.
D'abord il lui fit prendre Son instrument
Et joua si parfaitement, Si gaillardement Dès ce moment-là.
Cette leçon finie Trop brusquement,
Notre nonne jolie Dit doucement:
"J'en aurais joué plus longtemps"
Puis, elle fit tant Qu'il recommença.
Voyant quelqu'un paraître, La pauvre enfant Remercia son maître
En lui disant: "N'oubliez donc pas le couvent.
Revenez souvent: On étudiera"
Mon sexe était en joie,
d’une lubricité humide et chaude
bordée d’algues et de mousse écumante.
Mon sexe scintillait
se tordait du plaisir
de la vague assassine, venant et revenant,
du ressac éternel, assourdissant élan de tes marées viriles.
Mon sexe s’exhibait
nu, sous ton soleil violine et voyeur
suintant de sa vie marine,
dans l’océan jurant d’orgiaques phonèmes
qui faisaient rirent les mouettes.
Mon sexe disparaissait,
englouti par le flot, la caresse dévoreuse,
le baiser infini porteur de tous mes rêves.