arpoma  vendredi 29 novembre 2024 - 02h47 menu / actu

liste / rep

atlas / rech
(94 sur 124)   (liste)
◀◀         (94 sur 124)         ►►


























(grand format)   (taille reelle) (loupe: alt+cmd+8)
DUCCIO, madonna-rucellai
Toutes les principes de la peinture byzantine sont exprimés dans ce tableau : fond doré, Vierge et l'Enfant symboliquement plus grands que les autres personnages,
Le sujet représenté est une « Maestà » c'est-à-dire une « Vierge à l'Enfant au trône, entourée d'anges ». Elle est inspirée de la Maestà de Cimabue, peinte cinq ans plus tôt, Mais là l'Enfant Jésus ne tient ni rouleau ni livre de la main gauche et les anges ne regardent pas le spectateur mais tous leurs regards sont tournés vers la Vierge (souveraine des anges et des saints, iconographie traditionnelle des Frères Prêcheurs de Santa Maria Novella).
Seule la Vierge regarde le spectateur, et l’Enfant regarde à sa droite, vers l’un des anges ou vers l’un ou l’autre des apôtres figurant dans les petits médaillons du cadre, qui contiennent aussi, à sa gauche, les grandes figures de l'Ancien Testament, et en bas aux saints dominicains de l'histoire toute récente de l'Ordre.
le trône dans sa perspective rudimentaire (isométrie) reste symbolique. Il faudra attendre la Vierge d'Ognissanti de Giotto pour que la perspective à point de fuite s'affirme dans le dessin du trône. Les anges se détachent, isolés, ils semblent flotter dans les airs malgré leur pose agenouillée et ils ne semblent pas différenciés (similitude et répétition des poses).
La Madone Rucellai, tableau peint par Duccio en tempera sur panneau de 290 × 450 cm est conservée à la Galerie des Offices de Florence,
Le Retable a été commandé le 15 avril 1285 par la Compagnie des Laudesi (Chantres) pour l'église Santa Maria Novella de Florence,