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vendredi 19 décembre 2025 - 07h54
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Tu prends ma main. Je me laisse fuir.
Tu prends mon sexe. Je l’oublie.
Tu le portes à ta bouche. Je suis surpris.
Tu l’enfonces dans ta bouche. Je frémis.
Tu le caresses avec ta langue.
Tu es délicate, si délicate.
Je bande, les yeux fermés
mon sexe dans ta bouche.
Je me détends.
Tu le sens et tu en profites.
Tu suces mon sexe,
tu le promènes entre douceur et fermeté.
Je le sens et je m’y abandonne.
Amour de ta langue
sur le coussin de mon doigt.
Tu es liquide, légèreté.
Je sens ton muscle
promener en fantaisie
la chaleur humide de ton plaisir.
Sous-jacent, l’envie de moi, le désir de toi.
Tes dents se resserrent
promenant l’arrête vive
en amont de la volupté
que tu offres comme un reproche.
Une coupure
comme un barrage retient les effluves
d’une langueur dont je me laisse envahir.
En aval l’irréalité suave de ta caresse.
Tantôt au-dessus, tantôt en dessous,
tantôt sur un coté, tantôt sur l’autre.
Les bords de ta langue me donnent la mesure,
goût de ce vertige, un voyage en toi.
Tes dents affirment ta volonté,
mon sexe se tend.
Tu enfonces mon sexe au fond de ta gorge, profondément,
je voyage dans ta bouche,
chemine tendu dans la beauté
de mon prochain naufrage.
Tes yeux fermés,
tes succions rendent à ma mémoire
des voluptés déjà ressenties, jamais imagées.
Tu me baignes dans une lumière veloutée.
Tu me donnes à voir.
Mes muscles se tendent.
Je me tiens raide sur le fauteuil.
Cela monte en moi fortement.
Tu accentues et affermis
les gestes de ta succion.
Tu branles mon sexe.
Vite et fort tu caresses, tu mords,
tu enroules le derme
qui se tord de plaisir
sous la pression de ta douceur.
Ce sperme monte en moi
cherche son issue.
Tu t’assois sur mon ventre.
Mon sexe se raidit.
Je sens le dos de ta langue
le serrer violemment.
Trop de volupté dans ton geste…
je me retiens…
Je suis tendu et te porte sur mon ventre…
D’un souffle
je vide ma joie en traits liquides
qui aspergent tes seins, ton ventre, mon ventre.
Tu te penches contre moi,
obtiens encore les versements
d’un plaisir qui t’échappe.
Les spasmes remontent au jour
l’envie de vivre que je te dois.
Tu t’écartes, regardes et frottes de ta main
le sperme qui fait briller ta peau.
Tu ris, te penches et lèches mon corps
partout où il brille de sa jouissance.
Tu te relèves, me donnes un baiser, souris.
«La vie est à nous maintenant»
déclares-tu heureuse.

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