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dimanche 14 décembre 2025 - 13h44
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RENCONTRES DU TROISIEME TYPE, Steven Spielberg 1977, Richard Dreyfuss, François Truffaut, Melinda Dillon (science fiction)@@
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Pendant qu'une coupure d'électricité paralyse la ville, Roy Neary, un réparateur de câbles de l'Indiana, voit une soucoupe volante passer au-dessus de sa voiture. Barry Guiler, un petit garçon de quatre ans, est, quant à lui, réveillé par le bruit de ses jouets qui se mettent en marche. Dans le monde entier, d'autres personnes assistent avec étonnement à des d'événements aussi spectaculaires qu'inexplicables.

TELERAMA
Une étape importante dans le cinéma de SF : ici, les E.T. sont pacifistes, et leur arrivée sur Terre est attendue par des scientifiques et non par l’armée ! La peinture un rien candide de l’Amérique profonde a un peu vieilli. Mais les dernières séquences n’ont rien perdu de leur poésie.

Des phénomènes inexplicables se produisent aux quatre coins du monde, préludes à un atterrissage d’extraterrestres qui doit avoir lieu dans le Wyoming. Des Américains moyens, mystérieusement élus par les visiteurs de l’espace, en seront les témoins privilégiés… Comme souvent, quand on revient aux origines d’une formule, on n’aperçoit plus vraiment la supériorité du prototype après des centaines de déclinaisons et autant de perfectionnements. Spielberg a inventé le blockbuster, dont ces Rencontres sont la variante SF, puis ses Martiens ont vieilli.

Enfin, pas eux précisément, gentils êtres brachycéphales encore émouvants. Mais tout ce qui précède leur apparition : une peinture patriotique et dénuée d’humour de l’Amérique profonde, avec effets spéciaux qui, spectaculaires en leur temps, n’ont plus grand-chose de spécial. Plus un éloge de la candeur qui confine souvent à la mièvrerie… Pourtant, les dernières séquences, où s’illustre le titre du film, n’ont rien perdu de leur poésie : on y aperçoit enfin ces extraterrestres pacifistes (la principale originalité du film), et leur grâce délicate détonne très agréablement au milieu de ce bric-à-brac militaro-scientifique où les Terriens les attendaient à leur manière trop humaine.
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