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DOGVILLE, Lars Von Trier 2003, Nicole Kidman (theatre)@
Dans une bourgade américaine des Rocheuses, au bout d’une route qui ne mène nulle part, vit une poignée de petites gens. L’intellectuel de la communauté, Tom Edison, un jeune homme qui se rêve écrivain, convie les habitants à des conférences sur la morale. Une nuit, il entend des coups de feu dans la montagne, suivis par l’arrivée d’une belle jeune femme élégante, aux abois, poursuivie par des gangsters. Tom l’aide à se cacher dans la mine désaffectée. Le lendemain, il réunit les habitants de Dogville et leur demande de faire preuve d’humanité en protégeant la fugitive, Grace.
Pour mettre en scène cette fable mélodramatique, découpée en un prologue et neuf chapitres, il a choisi un dispositif relevant du théâtre. Dogville est entièrement filmé dans un espace restreint, éclairé comme une scène, où sont posés quelques éléments de décor

TELERAMA:
Dogville n'est pas un film sur le sacrifice, ni d'inspiration chrétienne. Plutôt une fable sur la noirceur des instincts et des appétits humains, source inépuisable d'aberrations et de catastrophes. Nicole Kidman, au sommet de son art, fait mieux que d'endurer trois heures de turpitudes stylisées : opposant sa discrète perversité à celle de Lars von Trier, elle crée un personnage indéchiffrable, qui domine de haut les simples mortels, autant par sa capacité à souffrir que par son aptitude à faire souffrir. — Louis Guichard