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videla (jorge rafael) (homme politique)(argentine)
As many people as necessary must die in Argentina so that the country will again be secure.

Jorge Rafael Videla, né à Mercedes dans la province de Buenos Aires le 2 août 1925 et mort en prison le 17 mai 2013 est un général et homme d'État argentin.

Il dirigea l'Argentine et la guerre sale, après le coup d'État militaire du 24 mars 1976 qui destitua Isabel Perón. En 1981, il céda la présidence de la junte au général Roberto Eduardo Viola. Il a été placé en résidence surveillée au retour de la démocratie en 1983, puis condamné à la prison à perpétuité lors du procès de la junte de 1985. Amnistié en 1989 par le président Carlos Menem, son dossier est rouvert en 2007 et se conclut le 23 décembre 2010 par une condamnation à la prison à vie, suivie de plusieurs autres.
Le 24 mars 1976, Videla, à la tête d'une junte militaire, s’empare du pouvoir. La junte restera en place jusqu'au 10 décembre 1983. Elle se compose dans un premier temps de Videla, du commandant de la marine, l’amiral Emilio Massera et du commandant des forces aériennes, le Brigadier-général Ramón Agosti. Videla cède la présidence de la junte au général Roberto Viola en 1981.

Les militaires argentins répriment brutalement l'opposition de gauche, lors de la prétendue « guerre sale », qui n'eut de guerre que le nom : les guérillas (l'ERP et les Montoneros) étaient déjà démantelées en mars 1976, et les militaires s'attaquèrent aux opposants civils : politiques, syndicalistes, prêtres et nonnes - Alice Domon et Léonie Duquet, Gabriel Longueville etc. - Mères de la place de mai) ainsi qu'à leurs familles, leurs enfants, leurs amis, leurs voisins, etc. Cette entreprise aujourd'hui qualifiée par la justice argentine de « génocide » (voir par exemple la condamnation, en 2008, du général Antonio Domingo Bussi), fut justifiée par la junte au nom d'un anti-communisme virulent, lié à un national-catholicisme prétendant défendre la grandeur de la « civilisation catholique occidentale » contre les « rouges » et les « juifs » 30 000 personnes furent victimes de disparitions forcées sous la dictature, 500 centres clandestins de détention et de torture créés, tandis qu'environ 500 000 personnes furent contraintes à l'exil, qui plus est clandestin dans les premières années de la junte, qui refusait alors de délivrer des visas de sortie.