Gina, 35 ans, va se marier dans une semaine avec Edouard, son fiancé de longue date. Gina baigne dans le bonheur, jusqu'au soir où elle se fait lâchement larguer. Inconsolable, sa meilleure amie lui conseille de coucher avec le premier venu, histoire de retrouver un peu d'amour propre.
TELERAMA
Après “La Lutte des classes”, Michel Leclerc et Baya Kasmi appliquent leur recette trop mécaniquement dans cette fiction sur une riche héritière amoureuse d’un garagiste de banlieue. Sympathique mais laborieux.
Pour échapper à l’emprise de son père, un richissime industriel, Gina gagne sa vie en présentant la minute hippique et s’apprête à épouser un simple prof. Mais quand ce dernier, pressentant qu’elle ne l’aime qu’à moitié, la plaque du jour au lendemain, elle se jette dans les bras du premier venu… Félicien, un garagiste antillais de Villetaneuse.
Choc des cultures et comédie du vivre-ensemble : cette fiction reprend la recette bien rodée de Michel Leclerc et Baya Kasmi. On a souvent passé outre au côté foutraque du duo, qui donnait à vrai dire un charme irrésistible au Nom des gens et à La Lutte des classes. Mais cette fois, le manque de rythme ne pardonne pas.
Les idées de mise en scène (quelques effets surréalistes malheureusement sans suite) et les gags vraiment drôles (un contrôle au faciès filmé comme un examen de routine) sont trop rares. Pour le reste, Le Premier Venu compile grossièrement les observations sociologiques — le père doit sa fortune au commerce triangulaire, la mère a entamé sa transition de genre, Félicien veut monter un garage bio… Et ni le capital sympathie de la démarche, ni le talent de Claire Keim et de Makita Samba (vu dans Les Olympiades) ne suffisent à rattraper le coup.voir sur GOOGLE MAP