arpoma  lundi 25 novembre 2024 - 08h27 menu / actu

liste / rep

atlas / rech
(29 sur 39)   (liste)
◀◀         (29 sur 39)         ►►


























(grand format)   (taille reelle) (loupe: alt+cmd+8)
poutine (vladimir)


La Russie n'a jamais perdu la guerre froide
parce que la guerre froide n'est pas finie.

Il vaut mieux être pendu pour la loyauté que d'être récompensé pour trahison
La Russie ne négocie pas avec les terroristes,
elle les détruit.
Plus je connais les gens, plus j'aime les chiens.
Parfois, il est nécessaire de se sentir seul
pour prouver que vous avez raison.

Vladimir Vladimirovitch Poutine, né le 7 octobre 1952 à Léningrad (aujourd'hui Saint-Pétersbourg), est un homme d'État russe. Il est président du gouvernement de 1999 à 2000 et de 2008 à 2012, et président de la Fédération de Russie, par intérim de 1999 à 2000, puis de plein exercice de 2000 à 2008 et depuis 2012.
Officier du KGB, principal service de renseignement de l'URSS post-stalinienne, en poste à Berlin au moment de la chute du mur, il commence sa carrière politique à la mairie de Saint-Pétersbourg, puis devient l'un des plus proches conseillers du président Boris Eltsine, qui fera de lui le directeur du Service fédéral de sécurité en 1998, puis le président du gouvernement de la Russie l'année suivante.
À partir du 31 décembre 1999, à la suite de la démission de Boris Eltsine, il assure les fonctions de président de la Fédération de Russie par intérim. Il devient président de plein exercice le 7 mai 2000, après avoir remporté l'élection présidentielle au premier tour. Confortablement réélu en 2004, il mène une grande politique de réformes marquée par un redressement de l'économie nationale et une politique institutionnelle tournée vers une concentration des pouvoirs présidentiels.
En 2008, la Constitution lui interdisant de concourir pour un troisième mandat consécutif, il soutient la candidature de Dmitri Medvedev à la présidence. Une fois élu, ce dernier le nomme président du gouvernement. Dans la foulée, Vladimir Poutine prend la direction du parti Russie unie. Fréquemment accusé d'autoritarisme dans son mode de gouvernement, il est pour la première fois significativement contesté à la suite des élections législatives de 2011.
Candidat à l'élection présidentielle de 2012 avec le soutien du président Medvedev, il l'emporte au premier tour et retrouve la fonction de président de la Fédération de Russie pour un mandat allongé de deux ans en vertu d'un amendement adopté en 2008. Au cours de cette période, il s'efforce de restaurer l'influence russe sur la scène internationale. D'une part, dans le cadre de la guerre du Donbass, à la suite d'un référendum contesté, il permet le rattachement de la péninsule de Crimée à la Russie, ce qui lui vaut des accusations de violation du droit international. D'autre part, il implique militairement la Russie dans la guerre civile syrienne, en soutien à Bachar el-Assad.
Il brigue un nouveau mandat lors de l'élection présidentielle de 2018, qu'il remporte dès le premier tour avec un score jamais atteint par un candidat lors d'un scrutin présidentiel de l'après-communisme (76,7 %).