Professeur d'archéologie, Indiana Jones parcourt le monde à la recherche de trésors. Son rival, le Français René Belloq, travaille pour les nazis qui rêvent de retrouver l'Arche d'alliance contenant les Tables de la Loi. Or, feu le professeur Ravenwood, père de Marion, l'ex-petite amie d'Indiana Jones, détenait une médaille permettant de localiser l'arche. Jones part sur les traces de Marion au Népal.
TELERAMA
Quelque part, au plus profond d’un sanctuaire oublié depuis la nuit des temps, une Arche sacrée abrite les tables de la Loi. Celui qui la possédera aura, dit-on, le pouvoir absolu. Une légende qui, dans les années 30, intéresse vivement les nazis, et leur suppôt, l’infâme Belloq, archéologue véreux. Ils ont un adversaire de taille : intrépide, increvable, insubmersible, incorruptible, irrésistible, le voici, le voilà, avec son fouet, son cuir et son chapeau... Indiana Jones !
Au début des années 80, ce drôle d’aventurier jusqu’au-boutiste et sexy devint mythique illico. Avec ses folles tribulations, Harrison Ford (des années d’entraînement dans la saga Star Wars) accomplissait l’impossible : réconcilier l’action (et quelle action ! il manque, à chaque image, d’être carbonisé, flingué, mordu, suriné, écrasé, empoisonné) et l’humour (un mélange unique de fantaisie pince-sans-rire et d’autodérision), le suspense (haletant, même après un millier de rediffusions !) et le conte fantastique, avec maléfices et ogres nazis à gogo. Steven Spielberg orchestre cette première rencontre avec « Indy » (il y en aura deux autres tout aussi délectables), comme une gigantesque et vertigineuse fête foraine, grouillante d’attractions formidables et de guet-apens pour rire, de personnages cocasses (voyez la « jeune première » et ses concours de boisson forte !). Nids de serpents, poursuites en bateau, en camion, fusillades, explosions : un grand cru du divertissement, qui ne s’est pas éventé en vieillissant.
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