Le terme shogun, du japonais shōgun, que l'on peut traduire par « grand général pacificateur des barbares », devint un titre héréditaire de la lignée Minamoto, indiquant le dirigeant de facto du Japon (dictateur militaire), alors même que l'empereur restait le dirigeant de jure (en quelque sorte le gardien des traditions). Le titre de Seii Taishogun fut par la suite abandonné lors de la constitution au xixe siècle du kazoku, c'est-à-dire de la noblesse japonaise.