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PICASSO (Pablo), massacre en Coree 1951 - STRAVINSKI (Igor), Petrouchka, Masqueraders


La violence n'a pas de visage, la violence n'a pas de langage

Gilbert LAROQUE - Corridors

Pablo PICASSO - massacre en Coree 1951
Un contraste majeur entre les deux groupes est visible. Les civils sont nus, dessinés avec des formes rondes et des lignes courbes (des femmes et des enfants seulement) en totale opposition avec les hommes, visages cachés, aux lignes droites et cassantes, casqués, dans une posture de mise en joue.
Cette peinture s'inscrit dans une filiation qui, par sa composition, évoque Tres de Mayo de Francisco de Goya et L'Exécution de Maximilien d'Édouard Manet. Ces œuvres relèvent de la peinture d'histoire contemporaine. Il s'agit d'un genre auquel Pablo Picasso s'était déjà intéressé avec Guernica (1937, Museo Reina Sofia, Madrid) ou Le Charnier (1945, MoMa, New York)1.

Illustration musicale : Igor STRAVINSKI - Petrouchka
L'orchestration et les rythmes aux changements rapides illustrent parfaitement la hâte et les mouvements