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DIRTY DANCING, Emile Ardolino 1987, Patrick Swayze, Jennifer Grey (sentimental musical danse)@@
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Durant l'été 1963, le docteur Jack Houseman quitte New York pour passer trois semaines dans un club de vacances avec sa femme Marjorie et ses deux filles. La cadette, Frances, dite Baby, s'ennuie à mourir, jusqu'au soir où une promenade l'entraîne vers les bâtiments réservés au personnel. Elle y découvre un spectacle étrange. Sur une musique tonitruante et entre des cascades de bière, les moniteurs s'exercent à une danse frénétique, la "Dirty Dancing", c'est-à-dire le mambo. Johnny Castle, le plus aguerri de ces danseurs sensuels et athlétiques, repère vite les qualités gestuelles et physiques de la jeune fille, dont il a par ailleurs reconnu le charme au premier coup d'oeil...

TELERAMA
Les inénarrables amours sixties entre le gominé Johnny (Patrick Swayze) et la boudeuse Baby. Que celui qui n’a jamais gigoté sur “I’ve had the time of my life” nous jette la première socquette !

La romance musicale la plus moite des années 1980, qui narre les amours de Patrick Swayze (Johnny) et de Jennifer Grey (« Bébé »), est plus populaire que jamais. Ou comment une bluette archidatée — voir la coupe banane-nuque-longue de Johnny, ou la tignasse façon caniche affolé de sa partenaire — a bénéficié de cette évolution quasi darwinienne qui, de temps en temps, peut transformer n’importe quoi en film dit « culte ». N’importe quoi, vraiment ?

Rappelons qu’au départ il s’agit d’une gentille fille qui rencontre un (pas si) mauvais garçon pendant les vacances, hop ! il lui apprend à danser, hop ! ils s’aiment. Pas de quoi fouetter un chorégraphe, et pourtant… On ne compte plus, par exemple, les reprises (Black Eyed Peas en tête) de l’immortel tube du film (tous en chœur : « I’ve had… the time of my liiiiife ! »).

Au cinéma, avec ses scènes de danse romantico-torrides, Dirty Dancing est devenu une référence. Ce n’est plus un film, c’est une technique de drague, utilisée entre autres par Romain Duris dans L’Arnacœur ou par Ryan Gosling dans Crazy, Stupid, Love. C’est que, derrière la façade kitsch ou la nostalgie des années 80, se cache un universel récit d’initiation. Mais si : ­Dirty Dancing (ou, selon le titre québécois, Danse lascive) raconte l’éveil du corps à la sexualité, rien de moins.


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