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goya_y_Lucientes_-_Witches_Sabbath_The_Great_He-Goat (HD)
Au travers des œuvres de Goya, on peut discerner la satire de l'obscurantisme et de l'Inquisition, qui poursuit littéralement sa chasse aux sorcières, et pousse ses opposants à adhérer à la sorcellerie, et devient ainsi l'un de leurs chevaux de bataille.
Ainsi, Goya « traduit à l'huile et à l'eau-forte la satirisation des sorcières que ses collègues déversent dans des livres, almanach et comédies »
Les descriptions très détaillées que font certains accusés de rituels sorciers lors du procès des Sorcières de Zugarramurdi sont largement commentés par les illustrados et par Jovellanos ; en particulier celle faisant état du diable prenant la forme d'un bouc devant l'assistance du sabbat — un élément qui sera abondamment repris par Goya dans son œuvre, comme le célèbre Le Sabbat des sorcières (justement appelé El Aquelarre en espagnol. Une autre figure animale réutilisée par Goya est l'âne : elle vient notamment d'une anecdote relatant une sorcière qui avait été exhibée dans la rue, nue sur un âne, selon une pratique humiliante de l'Inquisition. Cette scène est représentée dans le Capricho no 24 intitulé No hubo remedio3. Goya fait aussi de l'âne un symbole de l'ignorance.

autres oeuvres: Vol de Sorcières (Musée du Prado), le sortilège (Musée Lázaro Galdiano) Cuisine de sorcières (Collection privée, Mexique), L'ensorcelé de force (National Gallery, Londres)