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TITIEN, bacchanale des andriens - SCHUBERT, symphonie n5, allegro


Ma seule liberté est de rêver, alors je rêve de liberté

Benoît GRANGER

Le TITIEN - bacchanales des andriens
Cette toile, l’une des plus admirées et célèbres de Titien, est la fête païenne la plus enthousiaste et animée de toute la Renaissance. Elle s’inspire de la description d’un célèbre tableau de l’Antiquité. La scène se déroule dans l’île d’Andros, et représente les effets du vin qui coule à flots dans le lit d’une rivière créée par le dieu Bacchus. La nymphe apparaissant au premier plan de cette composition agile et sinueuse, qui s’inspire de la sculpture classique « Ariane », constitue l’un des nus les plus osés de la peinture Renaissance. Le morceau de partition que l’on aperçoit en bas au centre et dont les paroles se réfèrent à la célébration du vin par les hommes et les dieux, a été attribué au musicien flamand Adriaen Willaert.
Le Titien alliait la grandeur et le côté terrible de Michel-Ange à la grâce et élégance de Raphaël et aux couleurs propres à la nature. (Ludovico Dolce)

Illustr musicale: Franz SCHUBERT - symphonie n5 - 1er mt allegro
Il ne fait pas ou plus de doute que la symphonie n°5 en si bémol majeur (D485) fut inspirée de la superbe symphonie n°40 en sol mineur (K550) de Mozart. Il suffit d’écouter les deux œuvres à suivre pour comprendre, malgré la différence de tonalité, toute l’influence du génie Mozartien sur le travail de composition du jeune Schubert alors âgé de 19 ans (octobre 1816). A 19 ans Schubert écrit une symphonie dans le plus pur style de son illustre aîné en y ajoutant sa propre vision créatrice. Elle préfigure déjà de la naissance des deux chefs d’œuvre que seront l’Inachevée et La Grande par ce qu’elle est dirons nous un examen de passage réussi ou un lien sublime entre la grande époque classique et l’avénement d’un certain « Romantisme musical ».