VILLA CAPRICE, Bernard Stora 2020, Niels Arestrup, Patrick Bruel.
L'avocat Luc Germon pense atteindre la consécration lorsque Gilles Fontaine, l'un des patrons les plus puissants de France, lui demande de prendre sa défense. Il est soupçonné d'avoir acquis dans des conditions douteuses une magnifique propriété sur la Côte d'Azur, la Villa Caprice. Humilié et furieux de s'être laissé piéger, Fontaine compte sur l'habileté de Germon pour le tirer de ce mauvais pas. Mais une étrange relation de pouvoir s'installe bientôt entre les deux hommes, en principe alliés.
TELERAMA
Réalisateur de fictions pour la télé, Bernard Stora n’avait plus tourné pour le cinéma depuis vingt et un ans et l’intéressant Un dérangement considérable, satire incisive et touchante sur le milieu du foot professionnel. L’univers des ultrariches lui réussit moins : Villa Caprice est un drame psychologique à l’ancienne, surécrit et mis en scène avec une fascination (involontaire ?) pour le luxe, où s’affrontent un milliardaire en délicatesse avec la justice et son avocat à la vie privée pour le moins compliquée. Pour les admirateurs de Niels Arestrup, toujours juste (comme d’habitude) ou de Patrick Bruel, plutôt convaincant en homme d’affaires aux scrupules à géométrie variable.