UN POISSON NOMME WANDA, Charles Crichton 1988, John Cleese, Kevin Kline, Jamie Lee Curtis (comique)@
La belle Wanda, assistée de Ken le bégayeur et d'Otto son stupide amant, ont réussi un joli hold up grâce à George, dit le cerveau. Mais celui-ci, trop vite dénoncé par Wanda, moisit en prison, avec le secret de la cachette du butin. Wanda se met alors en quête de séduire Archie, un avocat coincé, pour qu'il obtienne la libération de George.
TELERAMA
Des gags irrésistibles, une troupe d’acteurs déjantés... pour une comédie anglaise devenue culte. John Cleese, de la dynamite, Jamie Lee Curtis, une bombe, Kevin Kline, totalement allumé. Explosif !
Amis des bêtes, s'abstenir : outre Wanda, le poisson rouge, qui passe un très sale quart d'heure entre les babines de Kevin Kline (« Il vaut mieux éviter les verts. Ils ne sont pas encore mûrs »), on assiste à divers écrabouillages malencontreux d'innocents quadrupèdes. En revanche, si vous avez toujours rêvé de voir John Cleese se déhancher en sous-vêtements, susurrant n'importe quoi en simili-russe (« glasnost... Gorbatchev... »), cette hilarante comédie est pour vous.
Il y a bien une intrigue, sombre histoire de magot très convoité, mais l'essentiel est ailleurs. Instillant un peu de l'humour absurde des Monty Python, Charles Crichton orchestre une sarabande de gags givrés et burlesques, de comédiens en grande forme : Cleese, toujours guindé et farfelu, Jamie Lee Curtis en gourgandine malicieuse, et Kevin Kline dans un superbe numéro de psychopathe susceptible (« Ne me traite jamais, jamais de débile »).