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MEN IN BLACK 1, Barry Sonnenfeld 1997, Will Smith, Tommy Lee Jones (science fiction)@
Chargés de protéger la Terre de toute infraction extraterrestre et de réguler l'immigration intergalactique sur notre planète, les Men in black ou MIB opèrent dans le plus grand secret. Vêtus de costumes sombres et équipés des toutes dernières technologies, ils passent inaperçus aux yeux des humains dont ils effacent régulièrement la mémoire récente.

TELERAMA
Le cocktail galactique de Sonnenfeld est finement dosé, entre humour et créatures visqueuses à souhait. Le secret ? Ne pas s’être pris au sérieux.

On est à mi-chemin entre SOS fantômes et la série X-Files. Avec la bonne humeur du premier, sans l’ambiance oppressante et glauque de la seconde. La mécanique de ce film inspiré d’une BD repose sur deux tandems moteurs. D’abord les deux hommes en noir, costumés, cravatés, Tommy Lee Jones et son « bleu » Will Smith – un rappeur de charme au registre un peu limité –, jusqu’à leur passation de pouvoir, évoquant un genre de chevalerie ­moderne. Puis le même Smith avec Linda Fiorentino (celle-ci est médecin à la morgue), jetée au cœur de l’action, au milieu des tentacules gluants et des crocs cariés des aliens.

Le train-train de l’horreur marrante va son chemin, sans ­jamais déjanter vers la franche parodie. On le regarde passer avec un amusement qui variera selon les âges. Mais la grande réussite de Men in Black, c’est l’hallucinant bestiaire qui grouille dans une espèce de zone de transit (le « c’est un poulpe ! » restera). Les fabricants d’effets spéciaux s’en sont donné à cœur joie, dans un ­décor qui ferait saliver même Terry Gilliam.