Les courtisanes formées à Venise autrefois
S’occupaient des galants, aimablement, par trois
Deux profitant de mains à la douceur experte
Le troisième exploitant une occasion offerte
En situation où sans pouvoir dire mot
La courtisane active engraissait son magot.
On appela cela "trio délicieux"
Le centre en fut toujours un peu plus onéreux
Un récit libertin l’expliqua aux profanes
En nommant ce haut fait "bouche de courtisane".