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Nicolas POUSSIN (1594-1665) - auto-portrait


La richesse de ses compositions et la beauté de ses expressions l’ont fait surnommer Le peintre des gens d'esprit. Il recherchait le bon goût de l'antique en y associant quelquefois ou en y ramenant les formes de la nature et celles de l'art ;
Peintre d'histoire, compositions religieuses, mythologiques, à personnages, paysages animés. L'un des plus grands maîtres classiques de la peinture française, génie européen, Nicolas Poussin, né au hameau de Villers, commune des Andelys, le 15 juin 1594, décédé à Rome le 19 novembre 1665, est un peintre français du xviie siècle, représentant majeur du classicisme pictural. Depuis 1624, actif aussi en Italie.
Nicolas Poussin s'attacha principalement aux beautés expressives, comme peignant par un trait vif et précis le langage de la pensée et du sentiment : aussi recherchait-il dans l'antique ce beau idéal ou intellectuel, en même temps que moral, qui lui faisait choisir les sujets historiques les plus propres aux développements nobles et expressifs de la composition et du style.
@Nicolas_Poussin_autoportrait-1650 (E)
La richesse de ses compositions et la beauté de ses expressions l’ont fait surnommer Le peintre des gens d'esprit. Il recherchait le bon goût de l'antique en y a ...

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Endymion s’endort sur le mont solitaire,
Lui que Phœbé la nuit visite avec mystère,
Qu’elle adore en secret, un enfant, un pasteur.
Il est timide et fier, il est discret comme elle ;
Un charme grave au choix d’une amante immortelle
A désigné son front rêveur.

C’est lui qu’elle cherchait sur la vaste bruyère
Quand, sortant du nuage où tremblait sa lumière,
Elle jetait au loin un regard calme et pur,
Quand elle abandonnait jusqu’à son dernier voile,
Tandis qu’à ses côtés une pensive étoile
Scintillait dans l’éther obscur.

Phœbé ! le vallon, les bois et la colline
Dorment enveloppés dans ta pâleur divine ;
A peine au pied des monts flotte un léger brouillard.
Si l’air a des soupirs, ils ne sont point sensibles ;
Le lac dans le lointain berce ses eaux paisibles
Qui s’argentent sous ton regard.

Non, ton amour n’a pas cette ardeur qui consume.
Si quelquefois, le soir, quand ton flambeau s’allume.
Ton amant te contemple avant de s’endormir.
Nul éclat qui l’aveugle, aucun feu qui l’embrase ;
Rien ne trouble sa paix ni son heureuse extase ;
Tu l’éclairés sans l’éblouir.

Tu n’as pour le baiser que ton rayon timide,
Qui vers lui mollement glisse dans l’air humide,
Et sur sa lèvre pâle expire sans témoin.
Jamais le beau pasteur, objet de ta tendresse,
Ne te rendra, Phœbé, ta furtive caresse.
Qu’il reçoit, mais qu’il ne sent point.

Il va dormir ainsi sous la voûte étoilée
Jusqu’à l’heure où la nuit, frissonnante et voilée.
Disparaîtra des cieux t’entraînant sur ses pas.
Peut-être en s’éveillant te verra-t-il encore
Qui, t’effaçant devant les rougeurs de l’aurore,
Dans ta fuite lui souriras.

Louise Ackermann, Contes et poésies (1863)
Diane_et_Endymion_1630_Detroit_Institute_of_Art (E)
Endymion s’endort sur le mont solitaire,
Lui que Phœbé la nuit visite avec mystère,
Qu’elle adore en secret, un enfant, un pasteur.
Il e ...

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