Steve Mac CURRYSteve Mc Curry a volé des milliers d'âmes à travers ses extraordinaires portraits venant du bout du monde. Son reportage en Afghanistan composé de clichés rares d'un pays avant ses bouleversements politiques, remporte la médaille d'or de Robert Capa, il collabore plusieurs années au National Geographic, où il signe son plus beau portrait : celui d'une jeune fille afghane de 17 ans aux yeux d'un vert extraordinaire. Ce cliché fera le tour du monde et deviendra la marque de fabrique de Steve Mc Curry, celui qui absorbe les vies. Du désert yéménite aux montagnes tibétaines, il fige les hommes et leurs rites. D'un rendu chromatique inégalable, il palpe la réalité mieux que personne. En 2002, Steve Mc Curry retrouve la jeune Afghane devenue femme, burqua relevée sur un regard éteint de bête traquée, portrait représentatif de la carrière de ce photographe reporter, accrochant les regards sur papier glacé. (evene.fr) Steve Mc Curry a volé des milliers d'âmes à travers ses extraordinaires portraits venant du bout du monde. Son reportage en Afghanistan composé de clich& ... |
Steve MAC CURRY - la jeune fille afghane aux yeux vertsUn camp de réfugiés au Pakistan, une mer de tentes. Sous l'une d'elles, on faisait la classe, c'est elle que le photographe a remarqué en premier. Mais, sentant sa timidité, il s'est approché de la jeune fille en dernier. Le portrait signé Steve McCurry s'est avéré être l'une de ces images fortes qui vont droit au coeur. En juin 1985, il faisait la couverture de ce magazine. Les yeux de la fillette sont vert doré. C'est un regard à la fois halluciné et hallucinant où se lit la tragédie d'une terre épuisée par la guerre. Au NATIONAL GEOGRAPHIC, on l'a appelée «la petite Afghane». Pendant dix-sept ans, personne n'a su son nom. En janvier dernier, Steve McCurry retourne au Pakistan avec une équipe du National Geographic Television & Film Explorer pour y rechercher la fille aux yeux verts. On fait circuler sa photo à Nasir Bagh, le camp de réfugiés qui existe toujours près de Peshawar, là où ce cliché a été pris. Un instituteur dit savoir son nom. On a repéré une jeune femme, Alam Bibi, dans un village voisin, mais McCurry pense que ce n'est pas elle. Non, dit un homme qui a eu vent de nos recherches. Lui connaît la fille de la photo. Ils ont grandi ensemble dans le camp. Il y a plusieurs années qu'elle est retournée en Afghanistan et elle vit désormais dans la montagne, près de Tora Bora. Il ira la chercher. Il faudra trois jours à la jeune femme pour arriver. Son village est situé à six heures de route et trois heures de marche, de l'autre côté d'une frontière où plus d'un a laissé la vie. Lorsque Steve McCurry la voit entrer dans la pièce, il pense en lui-même : c'est elle. Un camp de réfugiés au Pakistan, une mer de tentes. Sous l'une d'elles, on faisait la classe, c'est elle que le photographe a remarqué en premier. Mais, sentan ... |
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