La forêt est là, me regarde et m’inquiète et m’attire comme le masque d’une momie Je regarde Pas l’ombre d’un œil Blaise Cendrars - trouées La forêt est là, me regarde et m’inquiète et m’attire comme le masque d’une momie Je regarde Pas l’ombre d’ ... |
sancerre et chavignol« Dieu n’avait fait que l’eau, mais l’homme a fait le vin. » Victor Hugo (1802-1885), dans La Fête chez Thérèse « Une barrique de vin peut faire plus de miracles qu’une église remplie de saints. » Proverbe italien « Les vieux amis sont comme les vieux vins qui, en perdant de leur verdeur et de leur mordant, gagnent en chaleur suave. » Charles-Augustin Sainte-Beuve (1804-1869) « Le vin réjouit le cœur des humains. » Psaume 104, 15 « Le vin nourrit, rafraîchit et réjouit… Que le vin manque, les médicaments deviennent nécessaires. » Extrait du Talmud « Qui sait déguster ne boit plus jamais de vin mais goûte des secrets. » Salvador Dali (1904-1989) « Le Vin est le professeur du goût, le libérateur de l’esprit, l’illuminateur de l’intelligence. » Paul Claudel (1868-1955) « Qu’ils sont doux bouteille jolie Vos petits glouglous Mon sort ferait bien des jaloux Si vous étiez toujours remplie Oh, bouteille, ma mie Pourquoi vous videz-vous ? » Molière (1622-id. 1673), dans Le médecin malgré lui « N’est-il pas raisonnable de penser que les gens qui ne boivent jamais le vin sont des imbéciles ou des hypocrites, des imbéciles, c’est-à-dire ne connaissant ni la nature, ni l’homme, etc., des hypocrites, c’est-à-dire des gourmands honteux, des fanfarons de sobriété, buvant en cachette ou ayant quelque vie occulte… Un homme qui ne boit que de l’eau a un secret à cacher à ses semblables. » Charles Baudelaire (1821-1867) « Qui n’aime point le vin, les femmes ni le chant,Restera un sot toute sa vie durant. » Martin Luther (1483-1546) « Il s’agit du vin, c’est-à-dire de la partie intellectuelle d’un repas. Les viandes n’en sont que la partie matérielle. » Alexandre Dumas (1762-1806) « Le vin est le breuvage le plus sain et le plus hygiénique qui soit. » Louis Pasteur (1822-1895) « La pénicilline guérit les humains : le vin les rend heureux. » Sir Alexander Fleming (1881-1955) « Le vin console les tristes, rajeunit les vieux, inspire les jeunes, soulage les déprimés du poids de leurs soucis. » Lord Byron (1788-1824) « Si le vin disparaissait de la production humaine, je crois qu’il se ferait, dans la santé et dans l’intellect, un vide, une absence, une défection, beaucoup plus affreux que tous les excès dont on rend le vin responsable. » Charles Baudelaire (1821-1867) « In vino veritas (la vérité est dans le vin). » Pline l’Ancien (23-79 apr. J.-C.) sancerre frais et crottin de Chavignole Le sancerre est un vin d'appellation d'origine contrôlée produit dans les environs de Sancerre, dans le département du Cher et la région Centre. Il se présente dans les trois couleurs. Ces vins ont été classés en AOC par le décret du 10 novembre 1936 pour les blancs Le crottin de chavignol est un fromage au lait cru fabriqué à base de lait de chèvre entier, à pâte molle à croûte fleurie. Il se présente sous le forme d'un cylindre bombé en périphérique de 3 à 4 cm de haut, 4 à 5 cm de diamètre pour un poids d'environ 60 grammes « Dieu n’avait fait que l’eau, mais l’homme a fait le vin. » Victor Hugo (1802-1885), dans La Fête chez Thérèse &la ... |
Il n'y a pas d'amour qui ne soit à douleur Il n'y a pas d'amour dont on ne soit meurtri Il n'y a pas d'amour dont on ne soit flétri Et pas plus que de toi l'amour de la patrie Il n'y a pas d'amour qui ne vive de pleurs Il n'y a pas d'amour heureux Mais c'est notre amour à tous les deux Louis Aragon (La Diane Francaise, Seghers 1946) Il n'y a pas d'amour qui ne soit à douleur Il n'y a pas d'amour dont on ne soit meurtri Il n'y a pas d'amour dont on ne soit flétri Et pas plus que de ... |
Tous les fleuves vont à la mer et la mer n'est pas remplie Elie Wiesel Tous les fleuves vont à la mer et la mer n'est pas remplie Elie Wiesel ... |
Adeline Serpillon appartenait à cette écrasante majorité des mortels qu’on n’assassine pratiquement pas. Elle n’avait pas d’argent, pas d’amour, pas de haine, pas d’attraits. Ses convictions politiques l’amenaient à conspuer doucement les augmentations du prix du gaz, rarement au-delà. Elle était moyenne avec intensité, Pierre Desproges - des femmes qui tombent Adeline Serpillon appartenait à cette écrasante majorité des mortels qu’on n’assassine pratiquement pas. Elle n’avait pas d&rs ... |
Il n'y a pas d'amour qui ne soit à douleur Il n'y a pas d'amour dont on ne soit meurtri Il n'y a pas d'amour dont on ne soit flétri Et pas plus que de toi l'amour de la patrie Il n'y a pas d'amour qui ne vive de pleurs Il n'y a pas d'amour heureux Mais c'est notre amour à tous les deux Louis Aragon - La Diane Francaise Il n'y a pas d'amour qui ne soit à douleur Il n'y a pas d'amour dont on ne soit meurtri Il n'y a pas d'amour dont on ne soit flétri Et pas plus que de ... |
La terre se nourrit d'empreintes, Le ciel se nourrit d'ailes. Le cerveau est la tripe de la tête. Penser est un couteau ! Les miroirs sont comme la conscience. On s'y voit comme on est, et comme on n'est pas. Miguel Angel ASTURIAS - Monsieur le President La terre se nourrit d'empreintes, Le ciel se nourrit d'ailes. Le cerveau est la tripe de la tête. Penser est un couteau ! Les miroirs sont comme la consc ... |
Puisqu’il n’est point de mots qui puissent contenir, Ce soir, mon âme triste en vouloir de se taire, Qu’un archet pur s’élève et chante, solitaire, Pour mon rêve jaloux de ne se définir. O coupe de cristal pleine de souvenir ; Musique, c’est ton eau seule qui désaltère ; Et l’âme va d’instinct se fondre en ton mystère, Comme la lèvre vient à la lèvre s’unir. ... Albert Samain, Au jardin de l’infante Puisqu’il n’est point de mots qui puissent contenir, Ce soir, mon âme triste en vouloir de se taire, Qu’un archet pur s’élève et ... |
Le monde a commencé sans l’homme et il s’achèvera sans lui. Claude Levi-Strauss Le monde a commencé sans l’homme et il s’achèvera sans lui. Claude Levi-Strauss ... |
Sème un acte, tu récolteras une habitude ; sème une habitude, tu récolteras un caractère ; sème un caractère, tu récolteras une destinée. Tenzin Gyatso, Dalai Lama Sème un acte, tu récolteras une habitude ; sème une habitude, tu récolteras un caractère ; sème un caractère, ... |
garden-partyL'amour que je sens, l'amour qui me cuit, Ce n'est pas l'amour chaste et platonique, Sorbet à la neige avec un biscuit ; C'est l'amour de chair, c'est un plat tonique. Jean Richepin Paris - Garden-party à l'Elysée L'amour que je sens, l'amour qui me cuit, Ce n'est pas l'amour chaste et platonique, Sorbet à la neige avec un biscuit ; C'est l'amour de chair, c'est un plat to ... |
Laissons nos morts à la nature, qu'ils servent à quelque chose au moins. Patrick GRAINVILLE - Les Flamboyants Laissons nos morts à la nature, qu'ils servent à quelque chose au moins. Patrick GRAINVILLE - Les Flamboyants ... |
Adeline Serpillon appartenait à cette écrasante majorité des mortels qu’on n’assassine pratiquement pas. Elle n’avait pas d’argent, pas d’amour, pas de haine, pas d’attraits. Ses convictions politiques l’amenaient à conspuer doucement les augmentations du prix du gaz, rarement au-delà. Elle était moyenne avec intensité, Pierre Desproges - des femmes qui tombent Adeline Serpillon appartenait à cette écrasante majorité des mortels qu’on n’assassine pratiquement pas. Elle n’avait pas d&rs ... |
Il ne faut jamais faire de projets, surtout en ce qui concerne l'avenir. Alphonse Allais Il ne faut jamais faire de projets, surtout en ce qui concerne l'avenir. Alphonse Allais ... |
Rien ne trouble plus puissamment quelqu'un que la réalisation subite de son ardent désir Stefan Sweig - la confusion des sentiments Rien ne trouble plus puissamment quelqu'un que la réalisation subite de son ardent désir Stefan Sweig - la confusion des sentiments ... |
Que l’on dise de nous, quand nous mourrons bien vieux : Ils n’ont jamais connu la crainte ni l’envie ; Voilà le sentier vert où, durant cette vie, En se parlant tout bas, ils souriaient entre eux. Alfred de Musset Que l’on dise de nous, quand nous mourrons bien vieux : Ils n’ont jamais connu la crainte ni l’envie ; Voilà le sentier vert o&ugrav ... |
Il ne faut jamais faire de projets, surtout en ce qui concerne l'avenir. Alphonse Allais Il ne faut jamais faire de projets, surtout en ce qui concerne l'avenir. Alphonse Allais ... |
... Nul ne rira du moins de ma mort advenue ; Du pèlerin assis sur ma tombe inconnue Du moins le pas sera léger. ... Chateaubriand - le départ ... Nul ne rira du moins de ma mort advenue ; Du pèlerin assis sur ma tombe inconnue Du moins le pas sera léger. ... Chateaubriand - le d&eac ... |
... Ici dort à l’abri des orages du monde Celui qui fut longtemps jouet de leur fureur. Des forêts il chercha la retraite profonde, Et la mélancolie habita dans son coeur. De l’amitié divine il adora les charmes, Aux malheureux donna tout ce qu’il eut, des larmes. Passant, ne porte point un indiscret flambeau Dans l’abîme où la mort le dérobe à ta vue ; Laisse le reposer sur la rive inconnue, De l’autre côté du tombeau. Londres, 1796 François-René de Chateaubriand, Poésies diverses ... Ici dort à l’abri des orages du monde Celui qui fut longtemps jouet de leur fureur. Des forêts il chercha la retraite profonde, Et la m& ... |
sur le lac de ConstanceEcoute l'arbre et la feuille La nature est une voix Qui parle à qui se recueille Et qui chante dans les bois Victor Hugo Au milieu du ier siècle, le Géographe latin Pomponius Mela désignait l’Obersee sous le nom de Lacus Venetus, tandis que l’Untersee était dénommé Lacus Acronius. Pline l'Ancien utilisait déjà la dénomination de Lacus Brigantinus d'après la ville romaine de Brigantium (aujourd'hui Bregenz). Cette toponymie pourrait avoir un lien avec le peuple celte et breton des Brigantes, à moins qu’il ne soit issu du terme celte Brigant signifiant « haut », « fort », s’appliquant particulièrement à une hauteur propice à la défense. Cette dénomination est, jusqu'au xviiie siècle, sur les cartes suisses, l'ancienne appellation du lac de Constance. Le terme de Bodensee, nom allemand du lac (see), est apparue avec les Carolingiens. Il désigne un endroit des rives de celui-ci appelé Bodman (c’est-à-dire « terres basses »)2 : On trouve d'ailleurs une commune de Bodman-Ludwigshafen sur ses rives. Son nom actuel en français est récent, il provient de la ville allemande de Constance située sur la rive orientale de l’Obersee. Ce lac est suffisamment grand pour avoir été surnommé la « mer Souabe » (Suebicum mare, Schwäbisches Meer). Ecoute l'arbre et la feuille La nature est une voix Qui parle à qui se recueille Et qui chante dans les bois Victor Hugo Au milieu du ier ... |
Ils aimeront ce monde (ici bas) et oublieront l'autre monde (l'Au Delà). Ils aimeront la vie et oublieront la mort. Ils aimeront le palais et oublieront la tombe. Ils aimeront l'argent e t oublieront la rédition des comptes. Ils aimeront la création et oublieront le Créateur. Salla lahou 'aleyhi wa Salam Ils aimeront ce monde (ici bas) et oublieront l'autre monde (l'Au Delà). Ils aimeront la vie et oublieront la mort. Ils aimeront le palais et oublie ... |
La nature est tout ce qu’on voit, Tout ce qu’on veut, tout ce qu’on aime. Tout ce qu’on sait, tout ce qu’on croit, Tout ce que l’on sent en soi-même. Elle est belle pour qui la voit, Elle est bonne à celui qui l’aime, Elle est juste quand on y croit Et qu’on la respecte en soi-même. Regarde le ciel, il te voit, Embrasse la terre, elle t’aime. La vérité c’est ce qu’on croit En la nature c’est toi-même. George Sand - lettre à Aurore La nature est tout ce qu’on voit, Tout ce qu’on veut, tout ce qu’on aime. Tout ce qu’on sait, tout ce qu’on croit, Tout ce que l’on ... |
le soir... La nuit vient. Le hibou s’envole. C’est l’instant Où l’on songe aux récits des aïeules naïves… Sous un fourré, là-bas, là-bas, des sources vives Font un bruit d’assassins postés se concertant. Paul Verlaine - Poèmes saturniens ... La nuit vient. Le hibou s’envole. C’est l’instant Où l’on songe aux récits des aïeules naïves… Sous un fourr& ... |
... Mais au dehors, voici toujours le ciel, couleur de fer, Voici les vents, les saints, les morts Et la procession profonde Des arbres fous et des branchages tords Qui voyagent de l’un à l’autre bout du monde. Voici les grand’routes comme des croix A l’infini parmi les plaines Les grand’routes et puis leurs croix lointaines A l’infini, sur les vallons et dans les bois ! Emile Verhaeren, Les vignes de ma muraille ... Mais au dehors, voici toujours le ciel, couleur de fer, Voici les vents, les saints, les morts Et la procession profonde Des arbres fous et des branchages tords ... |
... Il se maria comme un doge Aux cris d’une sirène moderne sans époux Gonfle-toi vers la nuit O Mer Les yeux des squales Jusqu’à l’aube ont guetté de loin avidement Des cadavres de jours rongés par les étoiles Parmi le bruit des flots et des derniers serments Guillaume Apollinaire - L’émigrant de Landor Road ... Il se maria comme un doge Aux cris d’une sirène moderne sans époux Gonfle-toi vers la nuit O Mer Les yeux des squales Jusqu’à l ... |
Saint-Denis - François 1er et Claude de FranceSur une morte Elle était belle, si la Nuit Qui dort dans la sombre chapelle Où Michel-Ange a fait son lit, Immobile peut être belle. Elle était bonne, s’il suffit Qu’en passant la main s’ouvre et donne, Sans que Dieu n’ait rien vu, rien dit, Si l’or sans pitié fait l’aumône. Elle pensait, si le vain bruit D’une voix douce et cadencée, Comme le ruisseau qui gémit Peut faire croire à la pensée. Elle priait, si deux beaux yeux, Tantôt s’attachant à la terre, Tantôt se levant vers les cieux, Peuvent s’appeler la Prière. Elle aurait souri, si la fleur Qui ne s’est point épanouie Pouvait s’ouvrir à la fraîcheur Du vent qui passe et qui l’oublie. Elle aurait pleuré si sa main, Sur son coeur froidement posée, Eût jamais, dans l’argile humain, Senti la céleste rosée. Elle aurait aimé, si l’orgueil Pareil à la lampe inutile Qu’on allume près d’un cercueil, N’eût veillé sur son coeur stérile. Elle est morte, et n’a point vécu. Elle faisait semblant de vivre. De ses mains est tombé le livre, Dans lequel elle n’a rien lu. Alfred de Musset Au cri des orgues violentes Qui la célèbrent, La mort tout en ténèbres Règne, comme une idole assise, Sous la coupole des églises. Des feux, tordus comme des hydres, Se hérissent, autour du catafalque immense OÙ des anges, tenant des faulx et des cleps Dressent leur véhémence, Clairons dardés, vers le néant. Cassa basilique de Saint-Denis - sepultures royales Sur une morte Elle était belle, si la Nuit Qui dort dans la sombre chapelle Où Michel-Ange a fait son lit, Immobile peut être belle. El ... |
Sur ce couvercle de tombeau Elle dort. L’obscur artiste Qui l’a sculptée a vu le beau Sans rien de triste. ... Gaston Couté, Le coffret de santal Sur une morte Elle était belle, si la Nuit Qui dort dans la sombre chapelle Où Michel-Ange a fait son lit, Immobile peut être belle. Elle était bonne, s’il suffit Qu’en passant la main s’ouvre et donne, Sans que Dieu n’ait rien vu, rien dit, Si l’or sans pitié fait l’aumône. Elle pensait, si le vain bruit D’une voix douce et cadencée, Comme le ruisseau qui gémit Peut faire croire à la pensée. Elle priait, si deux beaux yeux, Tantôt s’attachant à la terre, Tantôt se levant vers les cieux, Peuvent s’appeler la Prière. Elle aurait souri, si la fleur Qui ne s’est point épanouie Pouvait s’ouvrir à la fraîcheur Du vent qui passe et qui l’oublie. Elle aurait pleuré si sa main, Sur son coeur froidement posée, Eût jamais, dans l’argile humain, Senti la céleste rosée. Elle aurait aimé, si l’orgueil Pareil à la lampe inutile Qu’on allume près d’un cercueil, N’eût veillé sur son coeur stérile. Elle est morte, et n’a point vécu. Elle faisait semblant de vivre. De ses mains est tombé le livre, Dans lequel elle n’a rien lu. Alfred de Musset Sur ce couvercle de tombeau Elle dort. L’obscur artiste Qui l’a sculptée a vu le beau Sans rien de triste. ... Gaston Couté, Le c ... |
Je suis belle, ô mortels ! comme un rêve de pierre, Et mon sein, où chacun s’est meurtri tour à tour, Est fait pour inspirer au poète un amour Eternel et muet ainsi que la matière. ... Charles Baudelaire, les Fleurs du mal Je suis belle, ô mortels ! comme un rêve de pierre, Et mon sein, où chacun s’est meurtri tour à tour, Est fait pour inspirer au poète ... |
Ce n'est pas sur les tombes que tu retrouveras tes Morts, ils sont en toi. Ils ne survivent qu'en toi... Scholastique MUKASONGA - Notre-Dame du Nil Le deuil, L’Iguifou, pp. 120-121 Ce n'est pas sur les tombes que tu retrouveras tes Morts, ils sont en toi. Ils ne survivent qu'en toi... Scholastique MUKASONGA - Notre-Dame du Nil Le ... |
L’homme de culture doit être un inventeur d’âmes. Aimé Cesaire L’homme de culture doit être un inventeur d’âmes. Aimé Cesaire ... |
Les cimetières sont pleins de gens irremplaçables, qui ont tous été remplacés. Georges Clemenceau Les cimetières sont pleins de gens irremplaçables, qui ont tous été remplacés. Georges Clemenceau ... |
les tombeaux... Peut-être ici la mort enchaîne en son empire De rustiques Newtons de la terre ignorés, D’illustres inconnus dont les talents sacrés Eussent charmé les dieux sur le luth qui respire : ... Chateaubriand - les tombeaux champetres Les cimetières sont pleins de gens irremplaçables, qui ont tous été remplacés. Georges Clemenceau Ce n'est pas sur les tombes que tu retrouveras tes Morts, ils sont en toi. Ils ne survivent qu'en toi... Scholastique MUKASONGA - Notre-Dame du Nil Le deuil, L’Iguifou, pp. 120-121 ... Peut-être ici la mort enchaîne en son empire De rustiques Newtons de la terre ignorés, D’illustres inconnus dont les talents sacrés ... |
Lorsque tu dormiras, ma belle ténébreuse, Au fond d’un monument construit en marbre noir, Et lorsque tu n’auras pour alcôve et manoir Qu’un caveau pluvieux et qu’une fosse creuse ; Quand la pierre, opprimant ta poitrine peureuse Et tes flancs qu’assouplit un charmant nonchaloir, Empêchera ton cœur de battre et de vouloir, Et tes pieds de courir leur course aventureuse, Le tombeau, confident de mon rêve infini (Car le tombeau toujours comprendra le poète), Durant ces grandes nuits d’où le somme est banni, Te dira : « Que vous sert, courtisane imparfaite, De n’avoir pas connu ce que pleurent les morts ? » - Et le ver rongera ta peau comme un remords. Charles Baudelaire, Les Fleurs du mal Lorsque tu dormiras, ma belle ténébreuse, Au fond d’un monument construit en marbre noir, Et lorsque tu n’auras pour alcôve et manoir Qu ... |
... Les morts se réjouissaient De voir leurs corps trépassés entre eux et la lumière Ils riaient de voir leur ombre et l’observaient Comme si véritablement C’eût été leur vie passée ... Guillaume Apollinaire, Alcools, 1913 ... Les morts se réjouissaient De voir leurs corps trépassés entre eux et la lumière Ils riaient de voir leur ombre et l’obs ... |
... Oh ! c’est triste de voir debout le piédestal Tout seul ! Et des pensees mélancoliques vont Et viennent dans mon rêve où le chagrin profond Évoque un avenir solitaire et fatal. ... Paul Verlaine, Fêtes galantes, 1869 ... Oh ! c’est triste de voir debout le piédestal Tout seul ! Et des pensees mélancoliques vont Et viennent dans mon rêve où le chagrin ... |
... Du vieux temple verdi sous ce lierre immortel L’oiseau de la nuit seul trouble le grand silence. ... Les chants perçants du coq ne réveilleront plus Ces bergers endormis sous cette couche agreste. ... François-René de Chateaubriand - les tombeaux champetres ... Du vieux temple verdi sous ce lierre immortel L’oiseau de la nuit seul trouble le grand silence. ... Les chants perçants du coq ne réveiller ... |
Paris - Cimetiere du Pere Lachaise - gisant de Victor NoirJe ne sais rien de gai comme un enterrement ! Le fossoyeur qui chante et sa pioche qui brille, La cloche, au loin, dans l’air, lançant son svelte trille, Le prêtre en blanc surplis, qui prie allègrement, ... Paul Verlaine, Poèmes saturniens Je ne sais rien de gai comme un enterrement ! Le fossoyeur qui chante et sa pioche qui brille, La cloche, au loin, dans l’air, lançant son svelte trille, L ... |
Un jour tu la verras, dit l'espérance, si tu sais espérer. Et la désespérance : elle n'est rien que ta souffrance. Et le cœur bat… La terre n'a pas tout emporté. Antonio MACHADO - Champs de Castille, Solitudes (poesie) Champs de Castille, CX, Chemins Un jour tu la verras, dit l'espérance, si tu sais espérer. Et la désespérance : elle n'est rien que ta souffrance. Et le c ... |
Il y a dans lire une attente qui ne cherche pas à aboutir. Lire c'est errer. Pascal Quignard - Les ombres errantes Il y a dans lire une attente qui ne cherche pas à aboutir. Lire c'est errer. Pascal Quignard - Les ombres errantes ... |
... Tu es comme la mer tu berces les étoiles Tu es le champ d’amour tu lies et tu sépares Les amants et les fous Tu es la faim le pain la soif l’ivresse haute Et le dernier mariage entre rêve et vertu. Paul Eluard - baisers resurrecteurs ... Tu es comme la mer tu berces les étoiles Tu es le champ d’amour tu lies et tu sépares Les amants et les fous Tu es la faim le pain la soif l ... |
... Feuilles de jour et mousse de rosée, Roseaux du vent, sourires parfumés, Ailes couvrant le monde de lumière, Bateaux chargés du ciel et de la mer, Chasseurs des bruits et sources des couleurs, Parfums éclos d’une couvée d’aurores Qui gît toujours sur la paille des astres, Comme le jour dépend de l’innocence Le monde entier dépend de tes yeux purs Et tout mon sang coule dans leurs regards. Paul Eluard, Capitale de la douleur, 1926 ... Feuilles de jour et mousse de rosée, Roseaux du vent, sourires parfumés, Ailes couvrant le monde de lumière, Bateaux chargés du ciel ... |
Comme un nageur venant du profond de son plonge, Tous sortent de la mort comme l'on sort d'un songe Agrippa d'AUBIGNE - Les Tragiques Comme un nageur venant du profond de son plonge, Tous sortent de la mort comme l'on sort d'un songe Agrippa d'AUBIGNE - Les Tragiques ... |
La terre s'est imposée l'homme pour châtiment Pablo Neruda - Chant général La terre s'est imposée l'homme pour châtiment Pablo Neruda - Chant général ... |
Horloge d’où s’élançait l’heure Vibrante en passant dans l’or pur, Comme l’oiseau qui chante ou pleure Dans un arbre où son nid est sûr, Ton haleine égale et sonore Dans le froid cadran ne bat plus : Tout s’éteint-il comme l’aurore Des beaux jours qu’à ton front j’ai lus ? Marceline Desbordes-Valmore, Elégies Horloge d’où s’élançait l’heure Vibrante en passant dans l’or pur, Comme l’oiseau qui chante ou pleure Dans un arbre ... |
Horloge ! dieu sinistre, effrayant, impassible, Dont le doigt nous menace et nous dit: “Souviens-toi ! Les vibrantes Douleurs dans ton cœur plein d’effroi Se planteront bientôt comme dans une cible ; ... Charles Baudelaire, Les Fleurs du Mal, 1861 Horloge ! dieu sinistre, effrayant, impassible, Dont le doigt nous menace et nous dit: “Souviens-toi ! Les vibrantes Douleurs dans ton cœur plein ... |
Elle est à toi cette chanson Toi l'Auvergnat qui sans façon M'as donné quatre bouts de bois Quand dans ma vie il faisait froid ... Ce n'était rien qu'un feu de bois Mais il m'avait chauffé le corps Et dans mon âme il brûle encore A la manière d'un feu de joie. Georges Brassens - l'auvergnat Elle est à toi cette chanson Toi l'Auvergnat qui sans façon M'as donné quatre bouts de bois Quand dans ma vie il faisait froid ... Ce n'&ea ... |
Toi l'auvergnat quand tu mourras Quand le croque-mort t'emportera Qu'il te conduise à travers ciel Au père éternel. Georges Brassens - l'auvergnat Toi l'auvergnat quand tu mourras Quand le croque-mort t'emportera Qu'il te conduise à travers ciel Au père éternel. Georges Brassens - l'a ... |
Il n’existe que deux choses infinies, l’univers et la bêtise humaine... mais pour l'univers, je n'ai pas de certitude absolue Albert Einstein Il n’existe que deux choses infinies, l’univers et la bêtise humaine... mais pour l'univers, je n'ai pas de certitude absolue Albert Eins ... |
rose à LongchampOui, dès l’instant que je vous vis, Beauté féroce, vous me plûtes ; De l’amour qu’en vos yeux je pris, Sur-le-champ vous vous aperçûtes ; Ah! fallait-il que je vous visse, Fallait-il que vous me plussiez, Qu’ingénument je vous le disse, Qu’avec orgueil vous vous tussiez ! Fallait-il que je vous aimasse, Que vous me désespérassiez, Et qu’en vain je m’opiniâtrasse, Et que je vous idolâtrasse Pour que vous m’assassinassiez ! Alphonse Allais (1854-1905) Oui, dès l’instant que je vous vis, Beauté féroce, vous me plûtes ; De l’amour qu’en vos yeux je pris, Sur-le-champ vous vo ... |