Neige qui tombais sur nous deux es-tu la même cette année? Matsuo Basho Neige qui tombais sur nous deux es-tu la même cette année? Matsuo Basho ... |
... Dans ce siècle où la guerre atteignait au solstice Les hommes plus profonde et noire l'injustice Vers l'étoile tournaient leurs yeux d'étonnement Et j'étais parmi eux partageant leur colère Croyant l'aube prochaine à toute ombre plus claire A tout pas dans la nuit croyant au dénouement ... Louis Aragon - la nuit de Moscou ... L'arbre qui, seul, pousse à l'écart Ne rejoindra l'allée jamais, Et rien ne peut plus m'émouvoir De ce que j'ai le plus aimé. ... Marina Tsvetaieva ... Dans ce siècle où la guerre atteignait au solstice Les hommes plus profonde et noire l'injustice Vers l'étoile tournaient leurs yeux d'étonnement Et j'étais parmi eux partageant leur ... |
Or que l’hiver roidit la glace épaisse, Réchauffons-nous, ma gentille maîtresse, Non accroupis près le foyer cendreux, Mais aux plaisirs des combats amoureux. ... Pierre de Ronsard Or que l’hiver roidit la glace épaisse, Réchauffons-nous, ma gentille maîtresse, Non accroupis près le foyer cendreux, Mais aux plaisirs des combats amoureux. ... Pierre de Ronsard ... |
... Assisons-nous sur cette molle couche. Sus ! baisez-moi, tendez-moi votre bouche, Pressez mon col de vos bras dépliés, Et maintenant votre mère oubliez. ... Pierre de Ronsard ... Assisons-nous sur cette molle couche. Sus ! baisez-moi, tendez-moi votre bouche, Pressez mon col de vos bras dépliés, Et maintenant votre mère oubliez. ... Pierre de Ronsard ... |
Automne malade Automne malade et adoré Tu mourras quand l’ouragan soufflera dans les roseraies Quand il aura neigé Dans les vergers Pauvre automne Meurs en blancheur et en richesse De neige et de fruits mûrs Au fond du ciel Des éperviers planent Sur les nixes nicettes aux cheveux verts et naines Qui n’ont jamais aimé Aux lisières lointaines Les cerfs ont bramé Et que j’aime ô saison que j’aime tes rumeurs Les fruits tombant sans qu’on les cueille Le vent et la forêt qui pleurent Toutes leurs larmes en automne feuille à feuille Les feuilles Qu’on foule Un train Qui roule La vie S’écoule Guillaume Apollinaire, Alcools, 1913 Automne malade Automne malade et adoré Tu mourras quand l’ouragan soufflera dans les roseraies Quand il aura neigé Dans les vergers Pauvre automne Meurs en blancheur et en richesse De nei ... |
... Oh, Les chemins… Poussière, brouillard, Froid et effroi, Et toujours la steppe tempétueuse. La neige ou le vent, Souvenons nous amis, Pour nous autres, Ces routes là, Ne peuvent être oubliées. ... L. Ochanine - les chemins ... Oh, Les chemins… Poussière, brouillard, Froid et effroi, Et toujours la steppe tempétueuse. La neige ou le vent, Souvenons nous amis, Pour nous autres, Ces routes là, Ne pe ... |
... Et d'où Napoléon Bonaparte l'a vue Sur la Butte-aux-Moineaux aujourd'hui Monts Lénine L'avenir son enfant lui rit et s'illumine Dans l'Université porteuse de statues ... Louis Aragon ... Et d'où Napoléon Bonaparte l'a vue Sur la Butte-aux-Moineaux aujourd'hui Monts Lénine L'avenir son enfant lui rit et s'illumine Dans l'Université porteuse de statues .. ... |
Ce jour là, Il faisait froid, Un froid glacial, Un froid à mourir, Le soldat ne sentait rien. Silhouettes d’homme s’approchent de la musique Comme des étincelles de feu dans une neige gelée, ... Chloe Douglas, 2009 Ce jour là, Il faisait froid, Un froid glacial, Un froid à mourir, Le soldat ne sentait rien. Silhouettes d’homme s’approchent de la musique Comme des étincelles de feu < ... |
... Ici j'ai tant aimé la nuit et le silence Tant de fois égaré mes pas comme une enfance Tant de fois à plaisir j'ai perdu mon chemin Tant de fois retrouvé mes fantômes en loques Ombres de mon passé dans un pereoulok Dont le nom m'échappait comme l'eau de la main ... Louis Aragon - la nuit de Moscou Neige qui tombais sur nous deux es-tu la même cette année? Matsuo Basho ... Ici j'ai tant aimé la nuit et le silence Tant de fois égaré mes pas comme une enfance Tant de fois à plaisir j'ai perdu mon chemin Tant de fois retrouvé mes fant&oci ... |
... Des sautoirs de clarté tracent les perspectives L'ombre fuit sur les toits à cette heure tardive Et multiple Babel a 1 assaut du néant Au-dessus du lacis familier des venelles Des édifices blonds postés en sentinelle Étoilent la ténèbre à leur front de géant ... Louis Aragon ... Des sautoirs de clarté tracent les perspectives L'ombre fuit sur les toits à cette heure tardive Et multiple Babel a 1 assaut du néant Au-dessus du lacis familier des venelles Des édifi ... |
Pierres de colère froide Hautes maisons aux lèvres de salpêtre Bâtisses pourries dans le sac de l'hiver Nuit aux mamelles innombrables Une seule bouche carnassière Sifflet et rire électrique Vacarme Le néon s'égrène Harnachée de guirlandes de dents Oreilles lumineuses abécédaires clignotant Œillades obscènes des numéros Nuit multicolore et nuit écorchée Maigre nuit libertine nuit tête de mort Ville ... La ville se perd dans ses ruelles Elle s'endort dans les terrains vagues La ville s'est perdue dans ses faubourgs Une horloge donne l'heure C'est l'heure ... Les fenêtres se ferment Se ferment les murs les bouches Les mots retrouvent leur place Maintenant nous ne sommes plus seuls La conscience et ses poulpes greffiers Siègent à ma table Le tribunal condamne ce que j'écris Le tribunal condamne ce que je tais Mur œil fixe sans visage Des bruits imperceptibles Les pas du temps qui apparaît et dit Que dit-il ? Que dis-tu ma pensée Tu ne sais pas ce que tu dis Pièges de la raison Crimes du langage Efface ce que tu écris Ecris ce que tu effaces ... Le temps n'a pas de poids Il est pesanteur Les choses ne sont pas à leur place Elles n'ont pas de place ... Les noms ne sont pas des noms Ils ne disent pas ce qu'ils disent Ils me faut dire ce qu'ils ne disent pas Dire ce qu'il disent ... Promiscuité du nom Le mal sans nom Les noms du mal Dire ce qu'ils disent Le sanctuaire du corps L'arche de l'esprit Octavio Paz - Versant Est Pierres de colère froide Hautes maisons aux lèvres de salpêtre Bâtisses pourries dans le sac de l'hiver Nuit aux mamelles innombrables Une seule bouche carnassière Sifflet et rire é ... |
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Neige qui tombais sur nous deux es-tu la même cette année? Matsuo Basho Neige qui tombais sur nous deux es-tu la même cette année? Matsuo Basho ... |
... c'est la ville autour de son ombre cherchant toujours se cherchant perdue en sa propre immensité sans s'atteindre jamais ni pouvoir sortir de soi Je ferme les yeux et vois passer les autos elles s'allument et s'éteignent, s'allument s'éteignent où vont-elles je ne sais Tous nous allons mourir Savons-nous autre chose ? ... Octavio Paz - le temps même ... c'est la ville autour de son ombre cherchant toujours se cherchant perdue en sa propre immensité sans s'atteindre jamais ni pouvoir sortir de soi Je ferme les yeux et vois passer les autos elles s'all ... |
... Que j'ai finalement au fond de ma rétine Confondu ce qui vient et ce que j'imagine Sans savoir que tout songe est le deuil d'aujourd'hui Que l'homme voit la flamme et ne peut pas la dire Et s'il ne se perd plus où nos yeux se perdirent Plus tard par d'autres feux ses yeux seront séduits L'histoire entre nos doigts file à telle vitesse Que devant ce qui fut demain dira Qu'était-ce Oublieux des refrains ou notre cœur s est plu Comment s'habituer à ce qui nous dépasse Nous avons appelé notre cage l'espace Mais déjà ses barreaux ne nous contiennent plus ... Louis Aragon - la nuit de Moscou ... Que j'ai finalement au fond de ma rétine Confondu ce qui vient et ce que j'imagine Sans savoir que tout songe est le deuil d'aujourd'hui Que l'homme voit la flamme et ne peut pas la dire Et s'il ne se perd ... |
... J'attendais un bonheur aussi grand que la mer Et de l'aube au couchant couleur de la chimère Un amour arraché de ses chaînes impies Mais la réalité l'entend d'une autre oreille Et c'est à sa façon qu'elle fait ses merveilles Tant pis pour les rêveurs tant pis pour l'utopie ... Louis Aragon - la nuit de Moscou ... J'attendais un bonheur aussi grand que la mer Et de l'aube au couchant couleur de la chimère Un amour arraché de ses chaînes impies Mais la réalité l'entend d'une autre oreille Et ... |
... Portant mon sac, je rentre encore Du marché le long des bâtisses, Vers une maison qui m'ignore Comme une caserne, un hospice... ... Marina Tsvetaieva ... Portant mon sac, je rentre encore Du marché le long des bâtisses, Vers une maison qui m'ignore Comme une caserne, un hospice... ... Marina Tsvetaieva ... |
... Ici j'ai tant aimé la nuit et le silence Tant de fois égaré mes pas comme une enfance Tant de fois à plaisir j'ai perdu mon chemin Tant de fois retrouvé mes fantômes en loques Ombres de mon passé dans un pereoulok Dont le nom m'échappait comme l'eau de la main ... Louis Aragon ... Ici j'ai tant aimé la nuit et le silence Tant de fois égaré mes pas comme une enfance Tant de fois à plaisir j'ai perdu mon chemin Tant de fois retrouvé mes fant&oci ... |