Joachim PATINIR (ou Patenier) (1485-1524) - portrait par A.DurerSpécialisé dans les paysages et fortement influencé par Jérôme Bosch, Patinir réalisa des œuvres où se mêlaient des éléments fantastiques, des bois, des contrées imaginaires, des villes et des cours d'eau. Joachim Patinir ou Patenier, né 1485 à Dinant et mort le 5 octobre 1524 à Anvers, également connu sous le nom de de Patinier et de Patiner est un peintre et dessinateur de style flamand de la Haute Renaissance. Il est membre de la guilde des peintres d'Anvers. Patinir collabora avec Quentin Metsys. On attribue à Patinir certains des paysages présents dans les toiles de ce dernier. Spécialisé dans les paysages et fortement influencé par Jérôme Bosch, Patinir réalisa des œuvres où se mêlaient des éléments fantastiques, des bois, des contré ... |
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Joachim PATINIR - CharonSon style est caractérisé par l'utilisation fréquente de la perspective atmosphérique qui offre une vision panoramique en plongée. Ses compositions comportent généralement trois plans principaux distincts : un premier plan brun sur lequel sont disposés les figures principales et leurs accessoires ainsi que des éléments minéraux et végétaux (des rochers, des herbes, des fleurs, un arbre ou un arbuste presque mort), un plan moyen à dominante verte où sont représentés avec finesse et précision de nombreux personnages vaquant aux occupations les plus diverses, et un arrière-plan aux reliefs remarquables d'un bleu intense — on parle parfois de « bleu Patinir » —, qui rejoignent un ciel nuageux de même tonalité dans lequel semble surgir un orage menaçant. Joachim Patinier, Patenier, ou Patinir, est né vers 1483 à Dinant (Pays-Bas des Habsbourg) et mort en 1524 à Anvers. Peintre et dessinateur de style flamand de la Haute Renaissance, il travailla en collaboration avec différents peintres dont Quentin Metsys. Lors de son voyage aux Pays-Bas, Albrecht Dürer se lia d'amitié avec Joachim Patinier et réalisa son portrait. C'est « un bon peintre de paysage » nota-t-il dans son journal de voyage. Il lui emprunta des couleurs, un de ses élèves, et assista à son second mariage le 5 mai 15217. Assez répandu en Wallonie, le patronyme « Patinier » renvoie au métier de fabricant et vendeur de patins, sorte de socques en bois utilisés au Moyen Âge dans cette région pour surélever les pieds afin d'éviter la boue ou la poussière ; selon d'autres sources, le patronyme « Patinier », assez répandu dans le Dinantais, renvoie plutôt au premier mot latin patina (plat en métal, soit patène : le plat en métal à Dinant était l'industrie locale). Le patinier est ainsi le batteur de cuivre. Le nom se retrouve encore localement dans la région sous la forme Patigny ou Patinet. Considéré comme l'un des initiateurs du genre « paysage » dans la peinture occidentale, Joachim Patinier est un peintre d'histoire. Il réalisa des peintures à l'huile sur panneaux de bois dans le genre pictural majeur qui s’inspire surtout de scènes issues de l’histoire chrétienne popularisée par La Légende dorée de Jacques de Voragine. « Il avait une façon particulière de traiter le paysage avec beaucoup de soin et de finesse, ses arbres étant comme pointillés. Il y introduisait de jolies petites figures, en sorte que ses œuvres étaient recherchées, se vendaient bien et qu’elles se sont répandues en divers pays. Il avait pour coutume de placer quelque part dans ses œuvres un petit homme satisfaisant un besoin, d'où le surmon de ch[ieur]. qui lui fut donné. Il fallait parfois chercher ce petit bonhomme comme la chouette dans les œuvres de Henri de Bles. » écrit Karel van Mander dans son Schilder-boeck Son style est caractérisé par l'utilisation fréquente de la perspective atmosphérique qui offre une vision panoramique en plongée. Ses compositions comportent généralement trois plans princip ... |
Vierge dans le paysage (PATINIR)« Les rochers par lesquels l'art gothique suggère conventionnellement un site sauvage et désertique, sont présents. Comme d'aucuns l'ont remarqué, ces pics rocheux qui vont devenir, chez Patinier, indissociables de l'évocation d'un paysage ressemblent à ceux qu'il a pu voir dans la région dinantaise […] Mais il va de soi que les paysages représentés ne sont jamais dans leur ensemble la transposition de sites existants. L'espace tel que le conçoit Patinier est d'un autre ordre que celui qui s'offre au spectateur dans la réalité. » — Stiennon, Duchesne et Randaxhe 1988, p. 67-72 « Les rochers par lesquels l'art gothique suggère conventionnellement un site sauvage et désertique, sont présents. Comme d'aucuns l'ont remarqué, ces pics rocheux qui vont devenir, chez Patinier, indissoci ... |