Jacques-Louis DAVID (1748-1825) - auto-portraitJacques-Louis David, peintre, membre de l'Académie des beaux-arts, et conventionnel français né le 30 août 1748 à Paris et mort le 29 décembre 1825 à Bruxelles, est considéré comme le chef de file de l’École néoclassique, dont il incarne le style pictural et l’option intellectuelle. Il opère une rupture avec le style galant et libertin de la peinture du xviiie siècle représentée à l'époque par François Boucher et Carl Van Loo, et revendique l’héritage du classicisme de Nicolas Poussin et des idéaux esthétiques grecs et romains, en cherchant, selon sa propre formule, à « régénérer les arts en développant une peinture que les classiques grecs et romains auraient sans hésiter pu prendre pour la leur ». Son œuvre, importante par le nombre, est constituée principalement de tableaux d'histoire et de portraits. Il fut un maître pour deux générations d’artistes, venues de toute l’Europe pour se former dans son atelier qui, à son apogée, comptait une quarantaine d’élèves, dont Girodet, Gros et Ingres furent les plus réputés. Il fut l’un des artistes les plus admirés, enviés et honnis de son temps, autant pour ses engagements politiques que pour ses choix esthétiques. Par le passé, rarement un artiste a épousé à ce point les grandes causes de son temps en mêlant intimement art et politique. Jacques-Louis David, peintre, membre de l'Académie des beaux-arts, et conventionnel français né le 30 août 1748 à Paris et mort le 29 décembre 1825 à Bruxelles, est considéré com ... |
Jacques Louis DAVID - Marat assassiné... |
Jacques-Louis DAVID - Napoléon dans on bureau... |
Jacques-Louis DAVID - portrait d'Antoine-Laurent et Marie-Anne Lavoisier... |
Jacques-Louis DAVID - portrait du docteur Alphonse Leroy... |
Jacques-Louis DAVID - portrait de Madame Adelaide Pastoret... |
Jacques-Louis DAVID - portrait de Pierre Seriziat... |
Jacques-Louis DAVID - portrait d'une jeune femme en blanc... |
Jacques-Louis DAVID - le couronnement de Napoleon 1erLa scène se déroule le 2 décembre 1804, dans la cathédrale Notre-Dame de Paris. Or les sacres des rois de France avaient lieu habituellement à la cathédrale de Reims. Selon la tradition, au moment où le pape Pie VII allait prendre la couronne, dite de Charlemagne, sur l'autel, Napoléon la saisit et se couronna lui-même. Joséphine reçut de lui la couronne et fut sacrée solennellement impératrice des Français, alors que le pape, assis à droite, tend la main en signe de bénédiction. Napoléon prend ici ses distances avec le protocole monarchique et veut rompre avec l'héritage Bourbon. Néanmoins, les différents objets rappellent les regalia royales : couronne et sceptre sont présents. L'empereur est sacré et devient un monarque de droit divin auquel on doit obéissance au nom de Dieu comme l'exige le Catéchisme impérial imposé par décret impérial du 4 avril 1806 dans toutes les églises de l'Empire. Le décor antiquisant, le globe et la couronne de lauriers dénotent la fascination de Napoléon pour l'empire romain. La présence de hauts dignitaires ainsi que de la famille Bonaparte révèle les soutiens du nouveau régime. Ils composent la nouvelle noblesse d'empire (officiellement fondée en 1808), une noblesse fondée sur le mérite. Napoléon rétablit une cour avec une étiquette et réside dans les palais de la monarchie française (Tuileries). Le Sacre de Napoléon est un tableau peint entre 1806 et 1807 par Jacques-Louis David, peintre officiel de Napoléon Ier, est imposante par ses dimensions, presque dix mètres sur plus de six, la toile de David est conservée au Louvre. La scène se déroule le 2 décembre 1804, dans la cathédrale Notre-Dame de Paris. Or les sacres des rois de France avaient lieu habituellement à la cathédrale de Reims. Selon la tradition, au moment o ... |
Jacques-Louis DAVID - la mort de Socrate... |
Jacques-Louis DAVID - les adieux de Telemaque et Eucharis... |
Jacques-Louis DAVID - les amours de Paris et Helene... |
Jacques-Louis DAVID - le serment des Horaces... |
Jacques-Louis DAVID - assassinat de MaratDans le tableau de David, Marat a la tête couvert d’un turban et est assis dans sa baignoire; de sa main droite, il tient un plume, symbole de son activité de journaliste et cause de son assassinat, de la gauche, la lettre qui permit à Charlotte Corday d’obtenir un audience. Sur le sol, gît un couteau au manche de nacre, instrument de sa mort. peinture, france, huile sur toile, Bruxelles musee des beaux-arts Dans le tableau de David, Marat a la tête couvert d’un turban et est assis dans sa baignoire; de sa main droite, il tient un plume, symbole de son activité de journaliste et cause de son assassinat, de la gauche, la lettr ... |
Jacques-Louis DAVID - Bonaparte franchissant le Saint BernardArchétypes du portrait de propagande, les différents tableaux ont été de nombreuses fois reproduits en gravure, sur des vases ou des assiettes, sous forme de puzzle ou en timbre-poste, témoignages d'une importante postérité. Ce portrait a influencé des artistes comme Antoine-Jean Gros et Théodore Géricault. David peint cinq versions de ce portrait, dont la première est commandée par le roi d'Espagne Charles IV comme témoignage d'entente entre son royaume et la République française. Les trois versions suivantes sont commandées par le Premier Consul à des fins de propagande et sont les premiers portraits officiels de Napoléon. Ils ornent le château de Saint-Cloud, la bibliothèque de l'hôtel des Invalides et le palais de la République cisalpine. La dernière version n'a pas de commanditaire et est conservée par David jusqu'à sa mort. Bonaparte franchissant le Grand-Saint-Bernard est un portrait équestre du Premier Consul Napoléon Bonaparte peint par Jacques-Louis David entre 1800 et 1803. Napoléon est représenté lors du franchissement du col alpin du Grand-Saint-Bernard par l'armée de réserve, épisode qui marque le début de la seconde campagne d'Italie. Archétypes du portrait de propagande, les différents tableaux ont été de nombreuses fois reproduits en gravure, sur des vases ou des assiettes, sous forme de puzzle ou en timbre-poste, témoignages d'une im ... |
Jacques-Louis DAVID - le couronnement de l'Empereur... |
Jacques-Louis DAVID - les licteurs apportant à Brutus le corps de son fils... |
Jacques-Louis DAVID - les sabines... |
Jacques-Louis DAVID - la distribution des aiglesL'Empereur remet ici le nouveau drapeau qui porte le symbole de l'empire aux chefs de ses armées. La Distribution est une reprise des coutumes des légions impériales romaines. Cette remise des drapeaux est accompagnée d'un serment de fidélité des chefs à l'Empereur. La scène se déroule sur le Champ-de-Mars couvert de députations qui représentent la France. Au signal donné, toutes les colonnes se rapprochent de l'empereur qui se lève et lance un discours édifiant sur la valeur du sacrifice en leur demandant de jurer de sacrifier leur vie. La Distribution des Aigles, de son vrai nom le Serment de l'armée fait à l'Empereur après la distribution des aigles, 5 décembre 1804, est un tableau réalisé par Jacques Louis David en 1810. À l'origine, David avait reçu la commande de quatre toiles de très grand format pour illustrer les cérémonies du couronnement de Napoléon : Le Sacre, L'Intronisation, L'Arrivée à l'hôtel de ville et La Distribution des aigles. Ce dernier tableau commencé en 1805 ne sera achevé qu'en 1810 et constitue « une version militante des Horaces dont il reprend le geste du serment. L'idéologie critique du peintre, qui persistait dans Le Sacre, a disparu pour faire place à l'apologie du régime ». Le tableau est présenté pour la première fois au Salon de 1810, qui ouvrit ses portes le 5 novembre 1810 L'Empereur remet ici le nouveau drapeau qui porte le symbole de l'empire aux chefs de ses armées. La Distribution est une reprise des coutumes des légions impériales romaines. Cette remise des drapeaux est accompagn&eac ... |