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Gustave COURBET (1819-1877) - auto-portrait


Son réalisme fit scandale. Engagé dans les mouvements politiques de son temps, il a été l'un des élus de la Commune de 1871 accusé d'avoir fait renverser la colonne Vendôme, il fut condamné à la faire relever à ses frais ; libéré de prison, il se réfugia en Suisse.
Gustave Courbet, né le 10 juin 1819 à Ornans, près de Besançon (Doubs), et mort le 31 décembre 1877 à La Tour-de-Peilz en Suisse, est un peintre français, chef de file du courant réaliste.
Rares sont les artistes qui ont, davantage que Courbet, construit leur carrière grâce à la stratégie du scandale. Plusieurs événements jalonnent clairement cette construction : le Salon de 1850-1851, l'exposition de La Baigneuse au Salon de 1853 — qui suscite un emportement critique sans précédent dans la plupart des périodiques de l'époque — l’érection du Pavillon du réalisme en 1855, l’élaboration de l’œuvre Le Retour de la conférence en 1863 et l’engagement en 1871 dans la Commune de Paris.
@courbet - Self-Portrait (Man with Pipe). 1848-1849 Montpellier (HD) (E)
Son réalisme fit scandale. Engagé dans les mouvements politiques de son temps, il a été l'un des élus de la Commune de 1871 accusé d'avoir fait renverser la colonne Vendôme, il fut condamn&eac ...

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Gustave COURBET - auto-portrait avec un chien noir


@courbet - Self-Portrait with Black Dog. 1842-1844. Oil on canvas. 46 x 56 cm. Musee du Petit Palais, Paris (E)
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Gustave COURBET - la bohemienne et ses enfants


A 0650
Gustave Courbet - La bohemienne et ses enfants, 1853:54; Huile sur toile (E)
A 0650 ...

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Gustave COURBET - un enterrement à Ornans


Musee d Orsay Pavillon Amont - Niveau 0 A Burial At Ornans (1849 - 1850)Details Gustave Courbet () @@@@ (E)
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Gustave COURBET - nu endormi


courbet (gustave)_-_Sleeping_Nude_-_Google_Art_Project (E)
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Gustave COURBET - enterrement à Ornans


À partir de la Révolution, du fait du nombre croissant de morts, l'exiguïté des sites entraîne l'exurbanisation des cimetières, traditionnellement implantés autour de l'église du village. À Ornans, la population s'est opposée à ce transfert pendant des décennies et il faut attendre septembre 1848 pour qu'un nouveau cimetière hors du village soit inauguré. Dans le tableau c'est précisément dans ce nouveau cimetière à l'écart de la ville que se déroule l'enterrement. De plus, les personnages regroupés masquent les autres tombes et les murs du cimetière, ce qui nous laisse penser que la fosse a été creusée au milieu de nulle part. Les 27 personnages pressés en double rang sont tous des habitants d'Ornans que Courbet avait fait poser un à un dans son atelier. Comme à l'église, les hommes (à gauche) et les femmes (à droite) sont séparés. Les hommes portent des costumes noirs et plusieurs d'entre eux un chapeau haut de forme. Les femmes quant à elles portent des coiffes blanches et des capuches noires ; plusieurs d'entre elles tiennent un mouchoir blanc dans la main et pleurent le mort (la description suivante est issue des données des archives municipales et des actes notariés).

Un enterrement à Ornans peint par Gustave Courbet entre 1849 et 1850 fut l'objet d'une violente polémique lors de sa présentation au Salon de peinture de 1850. On a alors reproché au tableau sa vulgarité et les critiques ont accusé Courbet de peindre « le laid », « le trivial » et « l'ignoble ». L'Enterrement à Ornans devient vite une œuvre manifeste du réalisme dont Courbet fut le chef de file ; un peintre engagé pour l'Art mais aussi pour la République.
Courbet achève le tableau en 1850, à une période au contexte social tendu, les artistes se détachent de la bourgeoisie qui rejette les nouvelles formes d’art. L’artiste véritablement novateur tend à s’isoler et à se marginaliser :
Ornans, la ville natale de Gustave Courbet, est une petite localité de 4 000 habitants située à 25 km de Besançon dans le Doubs en Franche-Comté. Dans le tableau, on retrouve en arrière-plan les caractéristiques du paysage de la région : des falaises calcaires qui encadrent les méandres encaissés de la Loue (un affluent du Doubs qui traverse la ville d'Ornans).
courbet - Burial At Ornans 1849 (HD) (E)
À partir de la Révolution, du fait du nombre croissant de morts, l'exiguïté des sites entraîne l'exurbanisation des cimetières, traditionnellement implantés autour de l'église du village. ...

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Gustave COURBET - les demoiselles des bords de la Seine


courbet - Les Demoiselles des bords de la Seine (ete) (E)
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Gustave COURBET - l'homme désespéré


courbet - The Desperate Man. 1844-1845. Oil on canvas. 45 x 55 cm @@@@ (E)
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les cribleuses de blé (COURBET 1854)


Intitulé aussi par Courbet Les Cribleuses ou les Enfants des cultivateurs du Doubs, le tableau démontre “l’importante persistance de la culture du blé dans le Doubs du milieu du XIXe siècle ” et la nécessité pour le paysan de mettre à contribution toute sa famille afin d’atteindre “ les limites de l’aisance ”.
A Ornans durant l’hiver 1853-1854, Courbet immortalise une scène de la vie paysanne, dont il a choisi les modèles parmi les membres de sa famille. Au centre, sa sœur Zoé crible le blé au moyen d’un grand van ; assise en retrait, Juliette, seconde sœur du peintre, sépare manuellement les grains de la paille ; à droite enfin, un jeune garçon identifié comme son fils naturel examine le mécanisme du tarare, appareil à cribler par ventilation. A la surface de la toile, un camaïeu d’ocres décline la couleur naturellement chaleureuse du blé qui s’éparpille au sol. Seules la robe de Juliette et la veste du garçonnet, se répondant de part et d’autre de l’axe central de la toile, sont traitées en couleurs froides, tandis que l’intensité chromatique culmine dans le vêtement rouge orangé de Zoé. Point focal de la composition, cette dernière s’impose au spectateur par sa taille presque disproportionnée, mais aussi par l’énergie et la tension qu’elle développe et transmet à l’ensemble de la représentation. A son “ expansivité musculaire ”, trahie par le puissant mouvement d’ellipse qu’elle imprime au tamis, s’ajoute la troublante sensualité de sa position – elle est agenouillée – et de son corps déployé par l’effort physique. Visage caché, presque anonyme, Zoé emplit de sa présence toute la toile, tandis que les deux autres acteurs – Juliette, somnolente sur son ouvrage, et l’enfant, littéralement absorbé dans la contemplation du tarare – apparaissent comme des figurants.
Auteur : Emmanuelle GAILLARD
courbet - The Grain Sifters. 1854. Oil on canvas. 131 x 167 cm. Musee des Beaux-Arts, Nantes @@@@ (E)
Intitulé aussi par Courbet Les Cribleuses ou les Enfants des cultivateurs du Doubs, le tableau démontre “l’importante persistance de la culture du blé dans le Doubs du milieu du XIXe siècle ” e ...

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Gustave COURBET - l'origine du monde


courbet - The Origin of the World. 1866. Oil on canvas. 46 x 55 cm. Musee d Orsay, Paris (E)
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Gustave COURBET - l'homme blessé


courbet - The Wounded Man. 1844-1854. Oil on canvas. 81.5 cm x 97.5 cm (32.1 in x 38.4 in). Musee d Orsay, Paris (E)
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Gustave COURBET - l'atelier du peintre


courbet - atelier du peintre (E)
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Gustave COURBET - la cribleuse


Intitulé aussi par Courbet Les Cribleuses ou les Enfants des cultivateurs du Doubs, le tableau démontre “l’importante persistance de la culture du blé dans le Doubs du milieu du XIXe siècle ” et la nécessité pour le paysan de mettre à contribution toute sa famille afin d’atteindre “ les limites de l’aisance ”.
A Ornans durant l’hiver 1853-1854, Courbet immortalise une scène de la vie paysanne, dont il a choisi les modèles parmi les membres de sa famille. Au centre, sa sœur Zoé crible le blé au moyen d’un grand van ; assise en retrait, Juliette, seconde sœur du peintre, sépare manuellement les grains de la paille ; à droite enfin, un jeune garçon identifié comme son fils naturel examine le mécanisme du tarare, appareil à cribler par ventilation. A la surface de la toile, un camaïeu d’ocres décline la couleur naturellement chaleureuse du blé qui s’éparpille au sol. Seules la robe de Juliette et la veste du garçonnet, se répondant de part et d’autre de l’axe central de la toile, sont traitées en couleurs froides, tandis que l’intensité chromatique culmine dans le vêtement rouge orangé de Zoé. Point focal de la composition, cette dernière s’impose au spectateur par sa taille presque disproportionnée, mais aussi par l’énergie et la tension qu’elle développe et transmet à l’ensemble de la représentation. A son “ expansivité musculaire ”, trahie par le puissant mouvement d’ellipse qu’elle imprime au tamis, s’ajoute la troublante sensualité de sa position – elle est agenouillée – et de son corps déployé par l’effort physique. Visage caché, presque anonyme, Zoé emplit de sa présence toute la toile, tandis que les deux autres acteurs – Juliette, somnolente sur son ouvrage, et l’enfant, littéralement absorbé dans la contemplation du tarare – apparaissent comme des figurants.
Auteur : Emmanuelle GAILLARD

peinture, france, , Nantes, Musee des Beaux Arts
courbet - cribleuse (E)
Intitulé aussi par Courbet Les Cribleuses ou les Enfants des cultivateurs du Doubs, le tableau démontre “l’importante persistance de la culture du blé dans le Doubs du milieu du XIXe siècle ” et ...

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courbet - nu dormant (E)
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