Jean-Baptiste COROT (1796-1875) - autoportraitCorot est parfois appelé « le père de l’impressionnisme ». Toutefois, c’est une appréciation qu’il faut nuancer. ses recherches sur la lumière, sa prédilection pour le travail sur le motif et pour le paysage saisi sur le vif anticipent l’impressionnisme. Mais Corot craignait les bouleversements, et il est resté fidèle toute sa vie à la tradition néoclassique, dans laquelle il avait été formé. Jean-Baptiste Camille Corot, né le 16 juillet 1796[1] à Paris et mort dans le 10e arrondissement de Paris, passa longtemps pour être un peintre amateur qui avait tout loisir de voyager non seulement un peu partout en France, mais aussi en Italie, où il résida à trois reprises. Au cours de ses pérégrinations, il ne cessa de peindre des paysages idylliques, généralement étoffés de petits personnages, selon les règles du paysage classique. Corot parcourt aussi sans relâche les provinces françaises à la recherche de paysages qu’il peint pour le plaisir et pour l’enrichissement visuel qu’ils lui apportent. Le plus souvent, il séjourne chez des amis peintres ou drapiers. Il peint surtout des paysages, mais s’intéresse aussi avec bonheur aux architectures (La cathédrale de Chartres, 1830). Sans idéaliser son modèle, il s’efforce, d’une touche épaisse et rapide, d’en capturer l’atmosphère, de saisir les jeux de lumière, les reflets de l’eau, la texture d’un mur. Mais ces toiles ne sont pour lui que des études, qu’il ne songe pas à exposer. Elles sont en effet destinées à être réemployées dans des compositions plus ambitieuses, à caractère historique, mythologique ou religieux, seules dignes, selon l’idéal néoclassique, d’être présentées au public. Corot est parfois appelé « le père de l’impressionnisme ». Toutefois, c’est une appréciation qu’il faut nuancer. ses recherches sur la lumière, sa prédilection pour le tra ... |
Jean-Baptiste COROT - souvenir d'un lac italien... |
sc000875.jpgJean-Baptiste-Camille Corot, Ville-d'Avray, French, 1796 - 1875, c. 1865, oil on canvas, Gift of Count Cecil Pecci-Blunt Jean-Baptiste-Camille Corot, Ville-d'Avray, French, 1796 - 1875, c. 1865, oil on canvas, Gift of Count Cecil Pecci-Blunt ... |
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COROT - la muse de Virgile... |
Jean-Baptiste COROT - Orphée ramenant Eurydice des enfersJean-Baptiste Camille COROT est de formation classique et romantique. Il tire son inspiration des nombreux voyages qu’il a effectués, notamment en Italie. Dans l'épisode que représente le tableau, Eurydice et Orphée reviennent des Enfers . Celui-ci s’y était rendu pour rechercher sa bien-aimée, morte après une morsure de serpent. Hadès, touché par la douleur d’Orphée, avait en effet accordé à Eurydice la grâce de retourner parmi les vivants, mais à condition qu'Orphée ne se retourne pas vers elle avant d’avoir quitté les Enfers ou le monde des morts. Pour cela, il a joué de la lyre afin d’endormir Cerbère, le gardien des Enfers. Ce tableau représente donc le moment où Orphée et Eurydice regagnent le monde des vivants. On peut y voir le Styx , qui symbolise la frontière entre le royaume des vivants et des morts. A l’arrière-plan, cinq personnages attendent le retour d’Eurydice. Juste après l’instant représenté par le tableau, Orphée se retourne, malgré l’interdiction qui lui en a été faite. Comme ils ne s’étaient pas assez éloignés des Enfers, Eurydice meurt à nouveau, si on peut le dire ainsi, et retourne définitivement dans le royaume des morts. Jean-Baptiste Camille COROT est de formation classique et romantique. Il tire son inspiration des nombreux voyages qu’il a effectués, notamment en Italie. Dans l'épisode que représente le tableau, Eurydice et Orph ... |
Jean-Baptiste COROT - paysage avec ruine... |
Jean-Baptiste COROT - danse tyrolienne près du lac AlbanoCastel Gandolfo, Dancing Tyrolean Shepherds by Lake Albano. 1855-1860.Cardiff Castel Gandolfo, Dancing Tyrolean Shepherds by Lake Albano. 1855-1860.Cardiff ... |
Jean-Baptiste COROT - la danse des nymphesAu milieu du XIXe siècle, les peintres de Barbizon, dont Corot est proche, ne jugeaient plus nécessaire de se référer à des sujets antiques pour justifier leur intérêt pour la nature. Dans Une matinée, danse des nymphes, le rideau d'arbres qui isole les personnages du fond agit à la manière d'un rideau de scène et évoque un ballet d'opéra, ambiguïté à laquelle participe le titre dont le terme "matinée" peut être une allusion aux représentations en journée, par opposition aux "soirées". Le traitement velouté et floconneux des feuillages, si spécifique de Corot, témoigne du déplacement de l'intérêt de l'artiste de la scène aux éléments naturels, à l'atmosphère du paysage, aux nuances de la lumière et à ses douces vibrations. Néanmoins, la marque de la tradition classique reste présente chez Corot tant dans la survivance de sujets mythologiques que dans la nette distinction entre étude "sur nature" et tableau achevé d'atelier. Le paysage a beau tenir une place importante, il reste cependant le cadre d'une scène imaginaire : une bacchanale. Mais l'héroïsme lyrique n'est plus une valeur dominante dans la société bourgeoise du XIXe siècle et les déesses ne font guère qu'animer le théâtre de la nature. En fait, le tableau résulterait du "collage" de deux souvenirs distincts : d'une part celui des jardins de la Villa Farnèse à Rome, de l'autre celui d'un ballet à l'Opéra - d'où l'ambiguïté du titre. Au milieu du XIXe siècle, les peintres de Barbizon, dont Corot est proche, ne jugeaient plus nécessaire de se référer à des sujets antiques pour justifier leur intérêt pour la nature. Dans Une ... |
COROT Jean-Baptiste (1796-1875) (f) COROT Jean-Baptiste (1796-1875) (f) ... |
Jean-Baptiste COROT - jeune fille lisant... |
Jean-Baptiste COROT - jeune fille à sa toilette... |
Jean-Baptiste COROT - Tivoli, les jardins de la Villa d'EsteTivoli, les jardins de la Villa d'Este est une huile sur carton de 44 × 61 centimètres réalisée par Jean-Baptiste Corot en 1843. Corot a visité la villa d'Este à Tivoli en décembre 1827 lors de son premier voyage en Italie. Il ne laisse alors que l’esquisse d’une vue partielle. C’est au cours de son troisième voyage en Italie en 1843, qu’il passe plus de temps à Tivoli, dessine, prend des notes, peint une vue des Cascatelles (Paris, musée du Louvre) et trois vues de la Villa d’Este, dont celle-ci qui place le spectateur sur la terrasse. Celui-ci se retrouve dans une atmosphère enveloppante qui unifie la composition du tableau, audacieusement bâtie sur le vide du premier plan. Un examen technique récent a révélé que le jeune garçon perché sur la balustrade avait été ajouté plus tard pour donner un sens à une composition par ailleurs magistrale : les verticales formées par les arbres viennent par exemple se superposer aux horizontales des toits et de la balustrade. Les tonalités du tableau sont imprégnées d’une brume dans la gamme des gris, à peine enrichie ici et là par un ton local, parsemée des touches vertes des cyprès. Le regard du spectateur parcourt ainsi cet univers mélancolique, renforcé par le jeu subtil de la lumière : des rayons de soleil perceptibles au travers d'une succession d'écrans. Tivoli, les jardins de la Villa d'Este est une huile sur carton de 44 × 61 centimètres réalisée par Jean-Baptiste Corot en 1843. Corot a visité la villa d'Este à Tivoli en décembre 1827 lo ... |
Jean-Baptiste COROT - Madame Stumpf et sa filleJean-Baptiste-Camille Corot, Madame Stumpf and Her Daughter, French, 1796 - 1875, 1872, oil on canvas, Ailsa Mellon Bruce Collection National Gallery of Art, Washington, DC Jean-Baptiste-Camille Corot, Madame Stumpf and Her Daughter, French, 1796 - 1875, 1872, oil on canvas, Ailsa Mellon Bruce Collection National Gallery of Art, Washington, DC ... |