Monsieur (Jean) de SAINTE COLOMBE - pieces pour violeJean de Sainte-Colombe, ou Monsieur de Sainte-Colombe, est un compositeur et joueur de viole français réputé, né vers 1640 et mort vers 1700. On le désigne comme Jean de Sainte-Colombe le père, car on lui connaît un fils, dit Sainte-Colombe le fils (environ 1660-1720), violiste et compositeur également, dont on a retrouvé la trace près de Durham en Angleterre. La famille serait originaire du Sud-Ouest de la France. Peu de détails sur sa vie sont connus : on ne connaît ni le nom de ses parents, ni ses dates de naissance et de décès exactes, mais de récentes recherches ont permis de découvrir qu'il se prénommait Jean et qu'il eut comme professeur le théorbiste et violiste Nicolas Hotman. On possède en revanche quelques informations liées à son talent de violiste, notamment grâce à ses élèves, parmi lesquels Danoville, Jean Desfontaines, Marin Marais, Pierre Méliton et Jean Rousseau. Il est probable qu'il soit à l'origine de l'ajout d'une septième corde à la basse de viole. Jean Rousseau signale qu'il maîtrisait l'art de la viole « à la perfection », fait repris dans l'ouvrage de Pascal Quignard, Tous les matins du monde (ainsi que dans le film du même nom) qui montre l'apprentissage de Marin Marais auprès de Sainte-Colombe, et dans lequel il est présenté comme un homme austère. Il appartenait probablement à la noblesse des environs de Pau, et il est rapporté qu'il donnait chez lui des concerts de viole. Il ne fut pas un musicien de cour. Avec cent soixante-dix-sept pièces pour viole seule et soixante-sept pour deux violes, Sainte-Colombe se révèle un compositeur prolifique. Parmi les compositions qui nous sont parvenues, des Concerts à deux violes esgales (partition découverte par le pianiste Alfred Cortot et retrouvée parmi ses papiers en 1966). On peut avoir, par l'intermédiaire de ces compositions, une idée de la virtuosité de ce maître. Son fils, également violiste écrivit un tombeau à la mémoire de son père1. Jean de Sainte-Colombe, ou Monsieur de Sainte-Colombe, est un compositeur et joueur de viole français réputé, né vers 1640 et mort vers 1700. On le ... |
Alfio Antico - Arpegiata - silenzio d'amuriT’addivaj ducizza a muddichi a muddichi Silenziu d’amuri ca camini intr’a li vini Nun è pussibili staccarimi di tia. Nun chiangiti no albiri d’alivi Amuri e beni vengunu di luntanu, Dilizia amata mia, sciatu di l’alma mia, Dammi lu cori ca ti dugnu la vita. Vacanti senza culura tengu lu senzu Quanno na mamma si scorda a so’ figliu, Tannu mi scordu d’amari a tia Ti vogliu bbene picciliddra mia. Vulati acidduzzi iti ni ll’amata Cantantici mentri nc’è morte e vita Comu tuttu lu munnu esti la campagna, Tu si a Riggina e ju ‘u Re di Spagna. Je t’ai aimée dès le berceau, je t’ai donné de la douceur miette après miette. Silence d’amour qui coule dans les veines, il n’est possible de te quitter. Ne pleurez pas vous, les oliviers : l’amour et la tendresse viennent de loin. Ma joie bien aimée, souffle de mon âme, donne-moi ton coeur, je te donne ma vie. Ma pensée est vide et sans couleur et ce n’est que quand une mère oubliera son enfant que j’oublierai mon amour pour toi. Je t’aime, ma petite… Hirondelles, envolez-vous vers ma bien-aimée et chantez pour elle dans la vie et la mort. Semblable au monde entier est la campagne, tu es la reine et moi le roi d’Espagne. Viene citato nel film francese "Tous les soleils" di Philippe Claudel (2011), dove Stefano Accorsi canta Silenziu D'Amuri. Alfio Antico https://www.youtube.com/watch?v=ziOp_794Esc L'Arpeggiata- La Tarantella: Antidotum tarantulae- Silenzio d'Amuri Music and text - Alfio Antico https://www.youtube.com/watch?v=xDKnlZwAvL4 T’addivaj ducizza a muddichi a muddichi Silenziu d’amuri ca camini intr’a li vini Nun è pussibili staccarimi di tia. Nun chiangiti no albiri d& ... |
Gregorio ALLEGRI - MiserereComposé sur le Psaume 50 en 1638 et que l'on continue à chanter chaque année à la Chapelle Sixtine pendant la Semaine sainte. Traité en faux-bourdon, le Miserere est écrit pour deux chœurs, l'un à quatre voix, et l'autre à cinq. L'un des chœurs chante une version simple de la psalmodie et l'autre chœur, à quelque distance (comme en écho), en chante un commentaire orné. C'est un des meilleurs exemples du style polyphonique de la Renaissance désigné au xviie siècle comme stile antico ou prima prattica, et on peut y relever les influences combinées des écoles romaine (Palestrina) et vénitienne (les Gabrieli, le double chœur). Le Miserere d'Allegri est un des exemples de la polyphonie de la Renaissance qui ont été les plus favorisés par l'édition discographique, alors qu'il a été composé à l'époque baroque, quand cette polyphonie commençait à passer de mode. Cet ouvrage a conservé une réputation de mystère et d'inaccessibilité pendant les siècles écoulés depuis sa composition jusqu'à l'époque moderne. Avant tout, de par le caractère exceptionnel d'une méditation qui semble imiter les voix angéliques. Basée sur un schéma musical très simple et atteignant très régulièrement le suraigu, elle dégage un grand sentiment de pureté. Tout cela (et de superbes développements contrapuntiques non écrits, dont l'usage s'est malheureusement perdu aujourd'hui) pouvait - et peut toujours - toucher profondément l'auditeur. De ce fait, le Vatican s'en était réservé la reproduction et la diffusion. Mais en 1769, le jeune Mozart, alors âgé de quatorze ans, fit un voyage à Rome avec son père ; il entendit le Miserere d'Allegri à deux reprises et put en restituer la partition de mémoire (à la première ou seconde écoute, selon les sources). Cette restitution (qui ne pouvait pas reproduire les ornements improvisés, déjà largement tombés en désuétude) fut acquise et publiée en Angleterre par le Dr Burney, historien de la musique et voyageur renommé. L'éditeur de Leipzig Breitkopf & Härtel publia ensuite l'ensemble de la musique chantée à Rome pendant la Semaine Sainte, y compris le Miserere d'Allegri. Felix Mendelssohn-Bartholdy a témoigné dans une de ses lettres de l'impression extraordinaire causée par cette musique pendant les cérémonies. autre: https://www.youtube.com/watch?v=H3v9unphfi0 Composé sur le Psaume 50 en 1638 et que l'on continue à chanter chaque année à la Chapelle Sixtine pendant la Semaine sainte. Traité en faux-bour ... |
Athanaius KIRCHER - Tarantella NapoletanaSous la direction de Christina Pluhar, l’ensemble de musique ancienne L’Arpeggiata interprète la Tarantella Napoletana d’Athanasius Kircher, Tono Hypodorico. Une très bonne interprétation de la pièce historique, profitez-en. L’Arpeggiata est un groupe européen de musique ancienne dirigé par Christina Pluhar et fondé par elle en 2000. Le groupe a présenté à la fois de la musique ancienne traditionnelle et plusieurs performances et enregistrements collés et thématiques. Site de l'ensemble: arpeggiata.com Athanasius Kircher, S.J. Kirchner (1602-1680) était un érudit et polymathiste allemand du XVIIe siècle, qui a publié une quarantaine d'ouvrages importants, notamment dans les domaines des études orientales, de la géologie et de la médecine. Kircher a été comparé à ses collègues jésuites Roger Boscovich et Léonard de Vinci pour son vaste éventail d'intérêts et a été honoré du titre de «Maître des cent arts». Un regain d'intérêt pour Kircher s'est produit au sein de la communauté scientifique au cours des dernières décennies. Il a publié un grand nombre de livres importants sur une très grande variété de sujets, tels que l'égyptologie, la géologie et la théorie de la musique. Sous la direction de Christina Pluhar, l’ensemble de musique ancienne L’Arpeggiata interprète la Tarantella Napoletana d’Athanasius Kircher, Tono Hypodoric ... |
Dietrich BUXTEHUDE - cantate Bux 15 Der Herr ist mit mirDer Herr ist mit mir (Le Seigneur est avec moi), BuxWV 15, est un concert spirituel de Dietrich Buxtehude, pour quatre voix (SATB) et un petit ensemble de deux violons, violone et basse continue. Le texte issu du Psaume 118:6-7 est conclu par un Alleluia traité en chaconne. St. Joseph choir of Wekerle. Gergely Kaposi conducts the orchestra of Matthias Church. Soprano: Aniko Bakonyi Mezzo: Lucia Megyesi Schwartz Tenor: Jozsef Mukk Baritone: Laszlo Jekl Der Herr ist mit mir (Le Seigneur est avec moi), BuxWV 15, est un concert spirituel de Dietrich Buxtehude, pour quatre voix (SATB) et un petit ensemble de deux violons, violone et ... |
André CAMPRA - l'Europe galante (opera ballet)L'Europe galante est un opéra-ballet en un prologue et quatre entrées composé par André Campra, sur un livret d'Antoine Houdar de La Motte et une chorégraphie attribuée à Louis Pécour. L'œuvre fut représentée pour la première fois le 24 octobre 1697 au Palais-Royal, par la troupe de l'Académie royale de musique. L’Europe galante est l'une des premières œuvres du genre opéra-ballet. Vénus et la Discorde se disputent la suprématie sur l'Europe. Le prologue est suivi de quatre histoires évoquant l'attitude des peuples européens face à l'amour : bergers et bergères concluent l'entrée de la France ; puis vient l'entrée de l'Espagne ; puis celle de l'Italie avec une évocation des bals masqués vénitiens ; enfin celle de la Turquie avec un sérail peuplé de sultanes et de bostangis. L'Europe galante est un opéra-ballet en un prologue et quatre entrées composé par André Campra, sur un livret d'Antoine Houdar de La Motte et une chor&e ... |
Francesco CAVALLI - L'amore innamorato - Restino imbalsamateDans L'Amore innamorato de Christina Pluhar, L'Arpeggiata et les sopranos à la voix douce Nuria Rial et Hana Blaikova nous offrent un joyau, une rareté qui emprunte intelligemment le titre d'un opéra mystérieux de Cavalli, qui aurait été perdu ou n'a peut-être jamais été créé. Francesco Cavalli, de son vrai nom Pier Francesco Caletti-Bruni (né le 14 février 1602 à Crema, dans la province de Crémone, en Lombardie - mort le 14 janvier 1676 à Venise) est un compositeur et organiste italien. Il avait pris pour pseudonyme le nom d'un noble vénitien qui était son mécène. Il devient chanteur à la basilique Saint-Marc de Venise en 1616, puis second organiste en 1639, premier organiste en janvier 1665 et enfin maître de chapelle en 1668 à la tête de la Cappella Marciana. Malgré cette longue carrière de musicien d'église, il est surtout connu pour ses opéras. Cavalli est probablement le compositeur le plus important de sa génération en ce qui concerne l'opéra public, genre musical alors en plein développement. Contrairement à Claudio Monteverdi qui dispose pour ses premières œuvres d'orchestres très fournis en toutes sortes d'instruments, Cavalli utilise dans ses opéras un orchestre à cordes avec basse continue très réduite afin de s'adapter aux moyens limités des opéras publics. Cavalli émaille sa musique d'airs mélodieux et utilise pour ses livrets des personnages-types populaires à l'époque. Ses opéras se caractérisent par des effets dramatiques forts, une grande facilité musicale et un humour burlesque qui est le propre de l'opéra italien jusqu'à la mort d'Alessandro Scarlatti. Puisque seuls quelques opéras d'autres compositeurs comme Claudio Monteverdi et Antonio Cesti nous sont parvenus, ceux de Cavalli fournissent un exemple unique du développement continu d'un compositeur dans ce genre du début à la fin du xviie siècle à Venise. Ce développement est particulièrement intéressant pour les chercheurs parce que l'opéra, un genre encore nouveau lorsque Cavalli commence à en composer, était devenu, à la fin de sa carrière, un spectacle public très populaire. L'œuvre de Cavalli compte quarante et un opéras, dont vingt-sept nous sont parvenus, conservées à la Biblioteca Nazionale Marciana (Bibliothèque nationale de Saint-Marc) de Venise. En plus des opéras, Cavalli a composé un Magnificat dans le grand style polychoral vénitien, des antiennes mariales et une messe de Requiem en huit parties, probablement destinée à ses propres funérailles, ainsi que quelques pièces de musique instrumentale. La musique de Cavalli a été revisitée au 20ème siècle, En 2015, Christina Pluhar et l'ensemble L'Arpeggiata enregistrent L'Amore Innamorato. La même année paraît Sospiri d'amore, avec Giulia Semenzato, soprano ; Raffaele Pe, alto ; l'orchestre La Venexiana sous la direction de Claudio Cavina, et dont Olivier Lexa, dans le livret qu'il a composé, écrit : « Comment résumer, en une heure de musique, une trentaine d’opéras de Cavalli – qui plus est, avec une grande majorité de pièces inédites au disque ? ». Dans L'Amore innamorato de Christina Pluhar, L'Arpeggiata et les sopranos à la voix douce Nuria Rial et Hana Blaikova nous offrent un joyau, une rareté qui emprunte i ... |
Marc-Antoine CHARPENTIER - messe pour les trepassésMarc-Antoine Charpentier, né en Île-de-France en 1643 et mort à Paris le 24 février 1704, domine le xviie siècle musical français par l'ampleur de sa production, par la puissance émotive de ses compositions. Il a abordé tous les genres (voir ci-dessous son catalogue raisonné), mais il est surtout un compositeur de musique vocale pour qui les virtualités expressives du texte sont toujours au cœur de ses compositions, particulièrement celles au service de la liturgie. Il est le musicien de l'effusion et du lyrisme, pratiquant dissonances, art du chromatisme et de la modulation avec une audace inégalée. Musique du contraste, traversée par le pathétique et la sensualité, mais aussi ponctuée de silences. Dans son épitaphe, H 474, il nous dit vouloir « … guérir, purifier, sanctifier les oreilles des hommes pour qu'ils puissent entendre le concert sacré des anges ! ». Il a excellé également dans le domaine profane, où il laisse nombre de chefs-d'œuvre. Marc-Antoine Charpentier, né en Île-de-France en 1643 et mort à Paris le 24 février 1704, domine le xviie siècle musical français par l'amp ... |
Marc-Antoine CHARPENTIER - antiennes pour le temps de noel... |
Marc-Antoine CHARPENTIER - litanies de la Viergemotets à six parties composés par Marc-Antoine Charpentier pour la maison de Guise. Miserere en tête, ces oeuvres constituent une parenthèse inattendue dans la musique du Grand Siècle. Le génie créatif, l’intériorité et l’intense ferveur d’un compositeur entouré de sa troupe fidèle de chanteurs et musiciens nous paraissent d’autant plus familiers que Charpentier s’y avère copiste (les partitions qui nous sont parvenues sont de sa main) et interprète – il tenait la partie de haute-contre. motets à six parties composés par Marc-Antoine Charpentier pour la maison de Guise. Miserere en tête, ces oeuvres constituent une parenthèse ina ... |
Marc-Antoine CHARPENTIER - Messe Et Motets Pour La ViergeSa musique est issue d'un mélange des styles français et italien, auxquels elle emprunte de nombreux éléments. Il a composé aussi bien des œuvres profanes que la musique sacrée telles que des oratorios, des messes, des psaumes, des Magnificats, des Litanies, des leçons de ténèbres. Il a également composé de la musique de scènes, plusieurs opéras, de la musique instrumentale, des sonates, symphonies, préludes pour orchestre, des noëls instrumentaux. h400, h15, h83 h11A Concert des nations (Jordi Savall) Canticum in honorem Beatae Virginis Mariae inter homines et angelos... H 400 (1680) Stabat Mater pour des religieuses, H 15 Litanies de la Vierge à 6 voix et deux dessus de viole, H 83 Assumpta est Maria: Missa sex vocibus cum simphonia, H 11, H 11a (1702) Sa musique est issue d'un mélange des styles français et italien, auxquels elle emprunte de nombreux éléments. Il a composé aussi bien des &oelig ... |
Marc-Antoine CHARPENTIER - Te Deum (indicatif Eurovision)Sa musique issue d'un mélange des styles français et italien, auxquels elle emprunte de nombreux éléments. Il a composé des œuvres sacrées telles que des oratorios, des messes, des psaumes, des magnificats. Il a également composé plusieurs opéras, des sonates, préludes pour orchestre, des noëls instrumentaux. Marc-Antoine Charpentier fut presque complètement oublié jusqu'à ce qu'en 1953 il soit révélé par son Te Deum, dont l'ouverture orchestrale sert d'indicatif à l'Eurovision. C'est à Carl de Nys que l'on doit la redécouverte de ce Te Deum, qui devint également l'hymne du Tournoi des Six Nations. La firme naissante Erato avait accepté d'en assurer l'enregistrement. Sa musique issue d'un mélange des styles français et italien, auxquels elle emprunte de nombreux éléments. Il a composé des œuvres sac ... |
Michel-Richard DELALANDE - Miserere (psaume 51 dit du roi David)Le Psaume 51 (50 dans la numérotation grecque) est également appelé Miserere (prends pitié), selon le premier mot de sa version latine. Il aurait été écrit par le roi David, qui demandait pardon auprès du prophète Nathan après qu’il eut séduit Bethsabée, la femme d’un de ses officiers, Urie le Hittite, en profitant d'une de ses absences. Bethsabée par la suite tomba enceinte, et David fit revenir Urie afin qu'il eût des rapports avec sa femme, mais celui-ci préféra ne pas rentrer dormir chez lui. David le renvoya alors sur le champ de bataille, avec un message destiné à Joab, demandant que celui-ci s'arrangeât pour qu'Urie le Hittite fût frappé pendant la bataille et mourût, ce qui arriva. Nathan vint ensuite reprocher au roi David sa faute, que celui-ci reconnut Miserere mei, Deus: secundum magnam misericordiam tuam. Et secundum multitudinem miserationum tuarum, dele iniquitatem meam. Amplius lava me ab iniquitate mea: et a peccato meo munda me. Quoniam iniquitatem meam ego cognosco: et peccatum meum contra me est semper. Tibi soli peccavi, et malum coram te feci: ut justificeris in sermonibus tuis, et vincas cum judicaris. Ecce enim in iniquitatibus conceptus sum: et in peccatis concepit me mater mea. Ecce enim veritatem dilexisti: incerta et occulta sapientiae tuae manifestasti mihi. Asperges me hysopo, et mundabor: lavabis me, et super nivem dealbabor. Auditui meo dabis gaudium et laetitiam: et exsultabunt ossa humiliata. Averte faciem tuam a peccatis meis: et omnes iniquitates meas dele. Cor mundum crea in me, Deus: et spiritum rectum innova in visceribus meis. Ne proiicias me a facie tua: et spiritum sanctum tuum ne auferas a me. Redde mihi laetitiam salutaris tui: et spiritu principali confirma me. Docebo iniquos vias tuas: et impii ad te convertentur. Libera me de sanguinibus, Deus, Deus salutis meae: et exsultabit lingua mea justitiam tuam. Domine, labia mea aperies: et os meum annuntiabit laudem tuam. Quoniam si voluisses sacrificium, dedissem utique: holocaustis non delectaberis. Sacrificium Deo spiritus contribulatus: cor contritum, et humiliatum, Deus, non despicies. Benigne fac, Domine, in bona voluntate tua Sion: ut aedificentur muri Ierusalem. Tunc acceptabis sacrificium justitiae, oblationes, et holocausta: tunc imponent super altare tuum vitulos. Le Psaume 51 (50 dans la numérotation grecque) est également appelé Miserere (prends pitié), selon le premier mot de sa version latine. Il aurait &eacut ... |
Michel-Richard DELALANDE - Dies iraeLe Dies iræ (« Jour de colère » en latin), aussi appelé Prose des Morts, est une séquence (ou prose) médiévale chantée, adoptant la forme d'une hymne liturgique. L'inspiration du poème est partiellement apocalyptique. Les prémices de cette séquence sont apparues dès le début du xie siècle, la version actuelle datant du xiiie siècle. C'est à cette époque et sous cet aspect qu'elle a été intégrée au corpus grégorien. Le Dies iræ a ensuite été chanté pendant des siècles dans la messe de Requiem (elle peut toujours l'être, mais n'est pas obligatoire, sauf lors de l'utilisation de la forme extraordinaire du rite romain). les motets de Delalande se caractérisent par une structure formelle ou mathématique. Il pense que le classicisme français et la centralisation monarchique ont favorisé cette forme. Motet Dies Iræ (S.31) Lionel Sawkins trouve un bon exemple de cette caractéristique dans le motet Dies iræ (S.31). Il n'en reste qu'une version, conservée dans la collection particulière de M. Robert Lutz de Strasbourg. Révisée en 1739, elle précise la liste des chanteurs aux obsèques de la Dauphine Marie Anne Victoire de Bavière le 1er mai 1690 Dies iræ, dies illa, Solvet sæclum in favílla, Teste David cum Sibýlla ! Quantus tremor est futúrus, quando judex est ventúrus, cuncta stricte discussúrus ! Tuba mirum spargens sonum per sepúlcra regiónum, coget omnes ante thronum. Mors stupébit et Natúra, cum resúrget creatúra, judicánti responsúra. Liber scriptus proferétur, in quo totum continétur, unde Mundus judicétur. Judex ergo cum sedébit, quidquid latet apparébit, nihil inúltum remanébit. Quid sum miser tunc dictúrus ? Quem patrónum rogatúrus, cum vix justus sit secúrus ? Rex treméndæ majestátis, qui salvándos salvas gratis, salva me, fons pietátis. Recordáre, Jesu pie, quod sum causa tuæ viæ ; ne me perdas illa die. Quærens me, sedísti lassus, redemísti crucem passus, tantus labor non sit cassus. Juste Judex ultiónis, donum fac remissiónis ante diem ratiónis. Ingemísco, tamquam reus, culpa rubet vultus meus, supplicánti parce Deus. Qui Maríam absolvísti, et latrónem exaudísti, mihi quoque spem dedísti. Preces meæ non sunt dignæ, sed tu bonus fac benígne, ne perénni cremer igne. Inter oves locum præsta, et ab hædis me sequéstra, státuens in parte dextra. Confutátis maledíctis, flammis ácribus addíctis, voca me cum benedíctis. Oro supplex et acclínis, cor contrítum quasi cinis, gere curam mei finis. Lacrimósa dies illa, qua resúrget ex favílla judicándus homo reus. Huic ergo parce, Deus. Pie Jesu Dómine, dona eis réquiem. Amen. Le Dies iræ (« Jour de colère » en latin), aussi appelé Prose des Morts, est une séquence (ou prose) médiévale chantée, ... |
Michel-Richard DELALANDE - Regina CoeliRegina Cœli est une antienne mariale, prière chrétienne chantée en latin, dédiée à la Vierge Marie et associée à la joie de la résurrection de Jésus. C'est l'une des quatre hymnes mariales du catholicisme (avec le Salve Regina, l'Alma Redemptoris Mater et l'Ave Regina cœlorum). Son titre (ou incipit) - constitué des deux premiers mots du texte - signifie « Reine du Ciel ». L'origine de cette antienne remonte au xiie siècle. Elle est courte et regroupe 4 vers, puis 2, avant l'Oraison conclusive. Seuls les deux premiers vers présentent une rime. Ces deux vers et le suivant se terminent par le mot Alleluia, comme un refrain. Après les quatre premiers vers, l'antienne enchaîne sur le verset suivi de son répons. L'un et l'autre amènent également un Alleluia. La prière se clôt sur une Oraison en forme d'invocation. Cette prière est chantée du Samedi Saint à midi, veille de Pâques, jusqu'au samedi à midi veille de la Trinité (le dimanche de la Trinité suit celui de la Pentecôte)1. Elle termine la prière des Complies et remplace la prière de l'Angélus à 7 h, 12 h et 19 h. À partir de l'Ascension, les paroles latines du Regina Caeli « Resurrexit sicut dixit » peuvent être remplacées par « Jam [ou : Iam] ascendit sicut dixit ». Michel-Richard Delalande est le maître du grand motet français. À la suite de Robert, Du Mont, Lully, Charpentier, et avec Couperin, Clérambault, Campra, Forqueray, Grigny, Desmarest, Marin Marais, Jean-Fery Rebel, Rameau, Mondonville et Leclair, il incarne le baroque musical français. Ses compositions religieuses annoncent les cantates de Bach et ses chœurs les oratorios de Haendel. Michel-Richard de Lalande1 (Paris, 15 décembre 1657 - Versailles, 18 juin 1726) est un musicien français qui a composé, pour le roi Louis XIV, essentiellement de la musique religieuse (des motets inspirés de textes latins tirés des Psaumes) mais aussi des divertissements, des pastorales et des ballets. Sa renommée perdurera jusqu’aux approches de la Révolution grâce, notamment, à des exécutions au Concert Spirituel des Tuileries. En 1722, le roi Louis XV le nomme chevalier de l'ordre de Saint-Michel. Regina Cœli est une antienne mariale, prière chrétienne chantée en latin, dédiée à la Vierge Marie et associée à la jo ... |
Michel Richard DELALANDE - psaume 136 Super Flumina BabylonisLe psaume 137 (136 selon la Vulgate catholique et la numérotation grecque) est l'un des psaumes les plus connus du livre des Psaumes. Il est le seul des 150 psaumes à évoquer l'exil à Babylone qui a suivi la prise de Jérusalem par le roi de Babylone Nabuchodonosor en 586 av. J.-C. Selon la tradition rabbinique, il a été écrit par le prophète Jérémie. Ce psaume est appelé en latin Super flumina Babylonis, d'après son incipit. Il a été mis en musique à maintes reprises et se retrouve aussi dans la littérature. Michel-Richard Delalande est le maître du grand motet français. À la suite de Robert, Du Mont, Lully, Charpentier, et avec Couperin, Clérambault, Campra, Forqueray, Grigny, Desmarest, Marin Marais, Jean-Fery Rebel, Rameau, Mondonville et Leclair, il incarne le baroque musical français. Ses compositions religieuses annoncent les cantates de Bach et ses chœurs les oratorios de Haendel. Michel-Richard de Lalande1 (Paris, 15 décembre 1657 - Versailles, 18 juin 1726) est un musicien français qui a composé, pour le roi Louis XIV, essentiellement de la musique religieuse (des motets inspirés de textes latins tirés des Psaumes) mais aussi des divertissements, des pastorales et des ballets. Sa renommée perdurera jusqu’aux approches de la Révolution grâce, notamment, à des exécutions au Concert Spirituel des Tuileries. En 1722, le roi Louis XV le nomme chevalier de l'ordre de Saint-Michel. Super flumina Babylonis, 00:00 In salicibus in medio ejus, 03:36 Quia illic interrogaverunt nos, 05:55 Hymnum cantate nobis, 06:32 Si oblitus fuero tui, 08:56 Adhaereat lingua mea, 10:21 Memor esto Domine filiorum Edom, 12:44 Filia Babylonis misera, 13:51 Beatus qui retribuet tibi, 14:10 Beatus qui tenebit, 15:20 Psaume 137 (136) : Au bord des fleuves de Babylone (Vêpres du mercredi, ainsi que pour la Pentecôte) Les Arts Florissants - Dir. William Christie 01 Au bord des fleuves de Babylone nous étions assis et nous pleurions, + nous souvenant de Sion ; * 02 aux saules des alentours nous avions pendu nos harpes. 03 C'est là que nos vainqueurs nous demandèrent des chansons, + et nos bourreaux, des airs joyeux : * « Chantez-nous, disaient-ils, quelque chant de Sion. » 04 Comment chanterions-nous un chant du Seigneur + sur une terre étrangère ? * 05 Si je t'oublie, Jérusalem, que ma main droite m'oublie ! 06 Je veux que ma langue s'attache à mon palais + si je perds ton souvenir, * si je n'élève Jérusalem, au sommet de ma joie. 07 [Souviens-toi, Seigneur, des fils du pays d'Édom, + et de ce jour à Jérusalem * où ils criaient : « Détruisez-la, détruisez-la de fond en comble ! » 08 O Babylone misérable, + heureux qui te revaudra les maux que tu nous valus ; * 09 heureux qui saisira tes enfants, pour les briser contre le roc !] Le psaume 137 (136 selon la Vulgate catholique et la numérotation grecque) est l'un des psaumes les plus connus du livre des Psaumes. Il est le seul des 150 psaumes à ... |
Henry DESMAREST - de profundisTalentueux et précoce, promis à une brillante carrière au service de Louis XIV, son destin fut bouleversé par un fait divers le contraignant à l'exil pendant plus de 20 ans. Dans le paysage musical français de l'époque, sa musique se distingue particulièrement par les multiples influences étrangères que ses pérégrinations à travers l'Europe ont permises. La sensibilité et la virtuosité de ses œuvres en font un des compositeurs les plus remarquables de sa génération. Henry Desmarest est un musicien et compositeur français de l'époque baroque, né à Paris en février 1661 et mort à Lunéville le 7 septembre 1741. Talentueux et précoce, promis à une brillante carrière au service de Louis XIV, son destin fut bouleversé par un fait divers le contraignant à l' ... |
Henry DUMONT - O quam tu pulchra es (motet)Ses grands motets annoncent ceux de Versailles. Des effets italiens sont introduits comme les vocalises et les échos. Le genre oratorio est aussi esquissé avec des motets en dialogue. Le style récitatif aussi. Quant à l'usage de la basse continue, s'il n'en est pas l'initiateur en France, il est le premier à publier une partie séparée de basse continue dans des motets, ce qui contribuera à en répandre l'usage. Henry de Thier, dit Henry Du Mont, compositeur de musique baroque est nommé en 1663 maître de la Chapelle Royale et obtient la charge de sous-maître de la musique du Roy en compagnie de Pierre Robert. Il cumule ensuite les titres à la cour : compositeur de la musique de la chapelle en 1672, maître de la musique de la Reine en 1673. musique, france, classique religieux, O quam tu pulchra es, amica mea, columba mea, formosa mea. Occuli tui columbarum, capilli tui sicut greges caprarum et dentes tui sicut greges tonsarum. Veni de Libano, veni, amica mea, columba mea, formosa mea. Veni, veni coronaberis. Surge, propera, surge, sponsa mea, surge, dilecta mea, surge, immaculate mea, veni, quia amore langueo, amore langueo. Que tu es belle, mon amie, que tu es belle! Tes yeux sont des colombes, Tes cheveux sont comme un troupeau de chèvres, Tes dents sont comme un troupeau de brebis tondues, Viens avec moi du Liban, ma fiancée, Viens avec moi du Liban! Tu me ravis le coeur, ma soeur, ma fiancée, Tu me ravis le coeur. Que de charmes dans ton amour, ma soeur, ma fiancée! Tes lèvres distillent le miel, ma fiancée; Il y a sous ta langue du miel et du lait. Cantique de Salomon, Cantique des Cantiques Ses grands motets annoncent ceux de Versailles. Des effets italiens sont introduits comme les vocalises et les échos. Le genre oratorio est aussi esquissé avec des mo ... |
Giovanni GABRIELI - canzone e sonataCanzona per Sonare No. 27, Canzon Quarti Toni, Canzon à 12, Canzona per Sonare No. 28, Sonata Pian'e Forte, Canzon Primi Toni performed by The Philadelphia Brass Ensemble, The Cleveland Brass Ensemble Canzona per Sonare No. 27, Canzon Quarti Toni, Canzon à 12, Canzona per Sonare No. 28, Sonata Pian'e Forte, Canzon Primi Toni performed by The Philadelphia Brass En ... |
Johann KAPSBERGER - toccata arpegiattaJohann(es) Hieronymus Kapsberger (Alias Giovanni Girolamo ou Giovanni Geronimo Kapsberger) (né v. 1580 à Venise (??) et mort le 17 janvier 1651) est un interprète virtuose et compositeur germano-italien pour le luth et le chitarrone pendant la période baroque. Johannes Hieronymus Kapsberger est supposé être né à Venise. Fils d'un gentilhomme allemand, il devint une référence pour ses pairs en raison de son grand talent d'interprète et fut en vogue à la cour du Pape lorsqu'il s'établit pour travailler à Rome à partir de 1610. Kapsberger composa de nombreuses pièces pour luth et chitarrone. Il composa également de la musique vocale. Sa musique est bien connue pour l'étrangeté des rythmes employés, la conduite mélodique. Avec Alessandro Piccinini, Kapsberger était l'un des principaux compositeurs pour théorbe et aussi l'un des plus novateurs et il contribua pour beaucoup à l'évolution de ces instruments. Johann(es) Hieronymus Kapsberger (Alias Giovanni Girolamo ou Giovanni Geronimo Kapsberger) (né v. 1580 à Venise (??) et mort le 17 janvier 1651) est un interprè ... |
Johann KAPSBERGER - canaries pour theorbeJohann(es) Hieronymus Kapsberger (Alias Giovanni Girolamo ou Giovanni Geronimo Kapsberger) (né v. 1580 à Venise (??) et mort le 17 janvier 1651) est un interprète virtuose et compositeur germano-italien pour le luth et le chitarrone pendant la période baroque. Johannes Hieronymus Kapsberger est supposé être né à Venise. Fils d'un gentilhomme allemand, il devint une référence pour ses pairs en raison de son grand talent d'interprète et fut en vogue à la cour du Pape lorsqu'il s'établit pour travailler à Rome à partir de 1610. Kapsberger composa de nombreuses pièces pour luth et chitarrone. Il composa également de la musique vocale. Sa musique est bien connue pour l'étrangeté des rythmes employés, la conduite mélodique. Avec Alessandro Piccinini, Kapsberger était l'un des principaux compositeurs pour théorbe et aussi l'un des plus novateurs et il contribua pour beaucoup à l'évolution de ces instruments. Johann(es) Hieronymus Kapsberger (Alias Giovanni Girolamo ou Giovanni Geronimo Kapsberger) (né v. 1580 à Venise (??) et mort le 17 janvier 1651) est un interprè ... |
Jean-Baptiste LULLY - petits motets LWV77Les petits motets, plus intimistes et italianisants sont fortement inspirés du style de Giacomo Carissimi. Tous mêlent trois voix, tantôt trois soprani, tantôt deux soprani et une basse. Lully put avoir facilement accès aux oeuvres du grand maître romain à Paris-même. "Baltazar" se trouve en effet dans un recueil de motets français antérieurs à 1650, conservé à la Bibliothèque Nationale. Plusieurs ouvrages de Carissimi figuraient au répertoire de la Chapelle Royale. Omnes gentes Regina coeli O sapienta Laudate pueri Dominum Salve Regina Exaudi Deus Anima Christi Ave coeli Dixit Dominus O dulcissime Domine Domine Salvum Les petits motets, plus intimistes et italianisants sont fortement inspirés du style de Giacomo Carissimi. Tous mêlent trois voix, tantôt trois soprani, tant&oci ... |
Jean-Baptiste LULLY - requiem (motet de profundis)LULLY "Requiem", Extrait du Grand Motet De Profundis Requiem æternam dona eis,Domine. Donne-leur le repos éternel, Seigneur. Et lux perpetua luceat eis. Et que la lumière sans fin luise pour eux 1er dessus Judith Van Wanroj 2ème dessus Amelie Renglet Haute Contre Mathias Vidal Taille Thibaut Lenaerts Basse Taille Thomas Dolié Retrouvez ces œuvres à Bruxelles en octobre et à Versailles en décembre : http://bit.ly/1U7PxeY http://www.chateauversailles-spectacl... Cappella Mediterranea Chœur de chambre de Namur Millenium Orchestra sous la baguette de Leonardo García Alarcón Enregistré le 11 juillet 2015 Eglise Saint-Loup Namur LULLY "Requiem", Extrait du Grand Motet De Profundis Requiem æternam dona eis,Domine. Donne-leur le repos éternel, Seigneur. Et lux perpetu ... |
Jean-Baptiste LULLY - Te DeumLe Te Deum fut créé le 9 septembre 1677 à Fontainebleau pour le baptême du fils de Lully, dont Louis XIV était le parrain. Le Mercure Galant rapporte: "Toutes sortes d'instruments l'accompagnèrent, les timbales et les trompettes n'y furent point oubliées... Ce qu'on admira particulièrement, c'est que chaque couplet était de différente musique. Le Roy le trouva si beau qu'il voulut l'entendre plus d'une fois." C'est en dirigeant ce brillant et fameux Te Deum donné à l'église des Feuillans de la rue Saint-Honoré pour célébrer la guérison du roi, que Lully se frappa le pied. Il mourut quelques mois plus tard de la gangrène. Le Te Deum fut créé le 9 septembre 1677 à Fontainebleau pour le baptême du fils de Lully, dont Louis XIV était le parrain. Le Mercure Galant rappo ... |
Jean Baptiste LULLY - de profundis (fest St Denis)Festival de Saint-Denis Ajoutée le 23 déc. 2015 La Dernière Nuit Concert théâtral - création Lundi 8 juin 2015 • Basilique de Saint-Denis dans le cadre du Festival de Saint-Denis 2015 Extrait : Jean-Baptiste Lully De Profundis Mise en scène et scénographie : Mathieu Coblentz et Jean Bellorini Sophie Botte et Samuel Glaumé, comédiens Bilele Achour, Sabry Yosri, Houcine Boutrih, croque-morts Avec : Chantal Santon Jeffery, Caroline Weynants, Mathias Vidal, Thibaut Lenaerts, Joao Fernandez, Choeur de Chambre de Namur Cappella Mediterranea / Orchestre Millenium Leonardo García Alarcón, dierction Commande et production : Festival de Saint-Denis En collaboration avec le Théâtre Gérard Philipe – CDN de Saint-Denis et le Centre de Musique Baroque de Versailles Festival de Saint-Denis Ajoutée le 23 déc. 2015 La Dernière Nuit Concert théâtral - création Lundi 8 juin 2015 • Basil ... |
Marin MARAIS - folies d'Espagne 32 variations pour viole de gambe)La Folía est l'une des mélodies européennes les plus anciennes et les plus reconnaissables. Elle a été créée au XVIIe siècle. Les Couplets de Marin Marais sur le thème, trente-deux variations pour solo de viole de gambe, fournissent un travail approfondi à la fois au matériau musical et à l’instrument (dont le virtuose du Marais). La Folia est une danse d’origine portugaise du 15ème siècle qui se répandit en Italie puis en France sous le nom de « Folie d’Espagne ». Parmi un certain nombre de thèmes, émergea la mélodie de base : Elle est basée sur la suite d’accords : réM/La7/réM/do/fa/do/réM/la7 Apparue aux alentours de 1650 puis publiée en 1672 par Lully, cette mélodie devint le thème d'innombrables variations dont les plus célèbres furent celles de Corelli parues en 1700, ainsi que de Marin Marais, Scarlatti, Vivaldi, Pasquini, Pergolèse, … Elle sera encore utilisée par des compositeurs du 19ème et du 20ème siècle, tels que Grétry (l'Amant jaloux), Cherubini (ouverture de l'Hôtellerie portugaise), Liszt (Rhapsodie espagnole), Rachmaninov (Variations sur un thème de Corelli, ce titre étant donc musicologiquement inexact). Marin Marais écrivit près de 600 pièces pour viole, réparties en cinq livres, chacun comprenant, entre autres, une quarantaine de Suites, avec parfois des pièces de caractère comme le Tombeau pour Monsieur de Sainte-Colombe, le Tombeau pour Monsieur de Lully, Le Tableau de l’Opération de la Taille, etc. Marin Marais, baptisé à Paris le 31 mai 1656, date possible mais non certaine de sa naissance (le 31 mai est donné pour sa date de naissance par Évrard Titon du Tillet) et mort le 15 août 1728 à Paris également est un violiste ou gambiste et compositeur français de la période baroque. autres: www.youtube.com/embed/FaK4VAytBdM La Folía est l'une des mélodies européennes les plus anciennes et les plus reconnaissables. Elle a été créée au XVIIe siècle ... |
Marin MARAIS - Sonnerie de Saint Genevieve du MontLa Sonnerie de Sainte-Geneviève du Mont de Paris (ancienne abbaye Sainte-Geneviève de Paris, actuel lycée Henri-IV) est une sonate en baroque tardif, du compositeur de musique classique violoniste Marin Marais (1656-1728) pour viole de gambe, violon, clavecin, et basse continue. Marin Marais est un des musiciens maîtres virtuoses les plus célèbres de la cour du château de Versailles du roi Louis XIV (Le Roi-Soleil) élève entre autre de Jean de Sainte-Colombe pour la viole de gambe, et de Jean-Baptiste Lully pour la composition. Il compose cette pièce alors qu'il est élève de Sainte-Colombe. Virtuose de la viole, elle est au centre de ce morceau, avec une partie un peu plus flamboyante que celle du violon, et explore les différentes techniques de l'instrument. Considérée comme une passacaille, ou une chaconne, avec une ligne de basse Ré, Fa, Mi répétée, qui ferait référence à trois cloches de l'ancienne abbaye Sainte-Geneviève de Paris, qui sonnaient ces trois notes répétitivement régulièrement inlassablement « à la volée »... L’œuvre commence avec quatre mesures percutantes de la ligne de basse jouées par la basse continue et la viole, puis à la cinquième mesure, le violon prend la mélodie. Le violon et la viole s'échangent la mélodie tout au long de la pièce. La partie de viole est très difficile du fait de la haute maîtrise de cet instrument par Marais, et montre l'habileté du violiste même s'il n'a pas toujours la mélodie. La célèbre chanson enfantine Frère Jacques, du moine sonneur de cloche, chantée en boucle en canons à quatre voix différées, reprend une partie du thème avec quatre cloches de l’œuvre précédente de Marin Marais. Elle est publiée pour la première fois en 1811, et attribuée au célèbre compositeur Jean-Philippe Rameau (1683-1764) autre célèbre maître virtuose baroque de la cour de Versailles du roi Louis XV. La Sonnerie de Sainte-Geneviève du Mont de Paris (ancienne abbaye Sainte-Geneviève de Paris, actuel lycée Henri-IV) est une sonate en baroque tardif, du compos ... |
Marco MAZAROLLI - la fiera di farta (poeme harmonique)... |
Teatro d'amore (l'Arpeggiata - Christina Pluhar Philippe Jarrousky Nuria Rial)Claudio MONTEVERDI - Pur ti miro (le couronnement de Poppee) duo Philippe Jaroussky Nuria Rial) Acte III Scène 8 : Devant les consuls et les tribuns, Néron proclame Poppée son épouse et la couronne impératrice. Dans un extraordinaire duo final, les deux impériaux tourtereaux roucoulent leur tendresse. L'amour, magnifié par une musique sublime (bien que ce final ne serait pas de Monteverdi !), triomphe. Ainsi s'achève l'opéra sur une conclusion passablement immorale. L'auditeur troublé est tenté de se dire que, pour peu qu'on s'abandonne à la double action rédemptrice de l'amour et de la musique, même si l'on est tyran sans scrupule, cynique et criminel, on ne peut pas être absolument méchant ! Nuria Rial (soprano) Philippe Jaroussky (contre-ténor) Ensemble l'Arpegiatta (Arsenal de Metz, 7-10-2009) Claudio MONTEVERDI - Pur ti miro (le couronnement de Poppee) duo Philippe Jaroussky Nuria Rial) Acte III Scène 8 : Devant les consuls et les tribuns, Néron p ... |
Claudio MONTEVERDI - l'Orfeo - atto quinto - Vanne... |
Claudio MONTEVERDI - lamento della ninfaCe madrigal appartient au huitième livre de madrigaux ″Madrigali guerrieri et amorosi″, dédié à l'empereur Ferdinand III. Ce recueil est introduit par une très importante préface qui est en quelque sorte un résumé de toute la poétique musicale de Monteverdi. Les madrigaux sont divisés en Canti guerrieri et Canti amorosi. Celui-ci fait partie des Canti amorosi. Texte de Rinuccini (″Phébus n'avait pas encore″ Non havea Febo ancora Recato al mondo il dí, Ch'una donzella fuora Del proprio albergo uscí. Sul pallidetto volto Scorgeasi il suo dolor, Spesso gli venia sciolto Un gran sospir dal cor. Sí calpestando fiori Errava hor qua, hor là, I suoi perduti amori Cosí piangendo va. Amor (Dicea) Amor (il ciel mirando, il piè fermo, ) Amor Dove, dov'è la fè Ch'el traditor giurò? (Miserella) Fa che ritorni il mio Amor com'ei pur fu, O tu m'ancidi, ch'io Non mi tormenti più. (Miserella, ah più, no, Tanto gel soffrir non può.) Non vo' più ch'ei sospiri se lontan da me, No, no che i martiri Più non dirammi affè. (Ah miserella, ah più, no, no) Perché di lui mi struggo, Tutt'orgoglioso sta, Che sí, che sí se'l fuggo Ancor mi pregherà? (Miserella, ah più, no, Tanto gel soffrir non può.) Se ciglio ha più sereno Colei, che'l mio non è, Già non rinchiude in seno Amor sí bella fè. (Miserella, ah più, no, Tanto gel soffrir non può.) Ne mai sí dolci baci Da quella bocca havrai, Ne più soavi, ah taci, Taci, che troppo il sai. (Miserella) Sí tra sdegnosi pianti Spargea le voci al ciel; Cosí ne' cori amanti Mesce amor fiamma, e gel. Paroliers : Claudio Monteverdi / Fernando Corona / Laurence Quilbey Lamento della ninfa (Madrigal Livre 8), Non, avea Febo ancora, ″rapresentativo″ / Claudio Monteverdi vers 1630 / soprano, 2 ténors, basse, basse continue / SV 1630 Fa che ritorni il mio / Fais revenir mon amour Amor com’ei pur fu / Comme il était, O tu m’ancidi, ch’io / Ou tue-moi Non mi tormenti più. / Pour que je ne souffre plus. Miserella, ah più no, no, / Malheureuse, elle ne peut plus Tanto gel soffrir non può. / Supporter une telle indifférence. Non vo’ più ch’ei sospiri / Je ne veux plus de ces soupirs Se lontan da me, / S’ils ne sont éloignés de moi, No, no che i martiri / Non, non car les victimes Più non dirammi affè. / Ne peuvent plus proclamer leur fidélité. Perché di lui mi struggo, / De m’avoir fait souffrir Tutt’orgoglioso sta, / Il en est très fier, Che sì, che sì se’l fuggo / Alors, si je montre de l’indifférence Ancor mi pregherà ? / Peut-être me suppliera-t-il encore ? Se ciglio ha più sereno colei / Même si ces cils sont plus calme Che’l mio non è, / Que les miens, Già non rinchiude in seno, / Cette femme n’a pas dans le coeur, Amor sì bella fè. / Un amour, d'aussi belle foi. Ne mai sì dolci baci / Il ne recevra jamais non plus Da quella bocca havrai, / D’aussi doux baisers de ces lèvres, Ne più soavi. Ah taci ! / Ni de plus tendres. Ah tais-toi ! Taci ! Che troppo il sai. / Tais-toi ! Car il en est parfaitement conscient Sì tra sdegnosi pianti, / Ainsi, entre ses larmes amères, Spargea le voci al ciel ; / Sa voix remplit l’air ; Così ne’ cori amanti / Ainsi le coeur des amants Mesce amor fiamma e gel. / S'entremêle entre le feu et la glace. www.youtube.com/embed/zsL4MGFh6QI Ce madrigal appartient au huitième livre de madrigaux ″Madrigali guerrieri et amorosi″, dédié à l'empereur Ferdinand III. Ce recueil est int ... |
Claudio MONTEVERDI - Magnificat - Deposuit (Vepres de la Vierge)Inspiré du cantique d'Anne, la mère du prophète Samuel (Premier livre de Samuel, dans la Bible), le Magnificat souligne le lien profond entre l'Espérance et la Foi chez le croyant (tant juif que chrétien). « Magnificat » est le premier mot (l’incipit) de la traduction latine de ce chant de louange. Il a inspiré de nombreuses œuvres musicales. Dans l'histoire de la musique, les Vêpres de Monteverdi constituent une œuvre monumentale. La façon unique de Monteverdi d'aborder chaque mouvement des Vêpres a valu à cette œuvre une place dans l'Histoire. Elle ne présente pas seulement des moments profonds de prière à l'intérieur d'une progression monumentale, mais elle intègre aussi de la musique profane dans une réalisation résolument religieuse, et ses mouvements individuels présentent tout un éventail de formes musicales - sonate, motet, hymne et psaume - sans jamais perdre le but où elle tend. Les Vêpres atteignent leur unité globale en construisant chaque mouvement sur le traditionnel plain-chant (le chant grégorien) pour chaque texte, qui devient un cantus firmus dans l'œuvre de Monteverdi. Mon âme exalte Le Seigneur Exulte mon esprit en Dieu mon Sauveur ! Il s’est penché sur son humble servante désormais tous les âges me diront bienheureuse Le Puissant fit pour moi des merveilles Saint est son Nom ! Son Amour s’étend d’âge en âge sur ceux qui Le craignent Déployant la Force de Son bras Il disperse les superbes Renverse les puissants de leurs trônes et élève les humbles Comble de biens l’affamé, renvoie les riches les mains vides Relève Israël Son serviteur et se souvient de Son Amour De la Promesse faite à nos pères en faveur d’Abraham et de sa race à jamais Inspiré du cantique d'Anne, la mère du prophète Samuel (Premier livre de Samuel, dans la Bible), le Magnificat souligne le lien profond entre l'Espéranc ... |
Claudio MONTEVERDI - pur te miro (couronnement de Poppée)« Pur ti miro » (Enfin je peux t'admirer !). Le rideau retombe sur ce chant de triomphe débordant d’exaltation et de sensualité. Ce duo du Couronnement de Poppée de Monteverdi est certainement l'une des plus belles arias jamais écrites à l'opéra. Les deux voix de soprano et d'alto s'accompagnent et se croisent avec sensualité, se confondant parfois, dialoguant aussi comme si l'une était l'écho de l'autre. Monteverdi initie ce procédé, tiré du madrigal, et qui sera maintes fois utilisé par les compositeurs de l'art lyrique pendant plus de deux cent ans après Monteverdi. Dans l'Incoronazione di Poppea, Monteverdi amène une innovation majeure et appelée à un grand avenir : celle de l'aria. Monteverdi atteint la pleine maîtrise d'un langage musical au service du texte théâtral, dont il exploite les propositions psychologiques et dramatiques. Il vise à cerner la vérité psychologique parfois complexe des personnages, ainsi qu'à créer une intensité dramatique maximale. Pur ti miro, pur ti stringo, pur ti godo, pur t’annodo più non peno, più non moro, o mia vita, o mio tesoro. Io son tua, tuo son io. Speme mia, dillo dí, l’idol mio, tu sei pur. Si mio ben, si mio cor, mia vita, si. « Pur ti miro » (Enfin je peux t'admirer !). Le rideau retombe sur ce chant de triomphe débordant d’exaltation et de sensualité. Ce duo du Couro ... |
pieces pour luth de la renaissanceQuartetto di Liuti da Milano Emilio Bezzi, Renato Cadel, Stefano Guarnaschelli, Elisa La Marca liuti rinascimentali Ludovico Grossi da Viadana ca.1560-1627 La Fiorentina Anonimo sec.XVI La Traditora Adriano Banchieri 1568-1634 Felice chi vi mira Francesco da Milano Canone a due liuti Giovanni Giacomo Gastoldi Il Ballerino Concerto del 13 novembre 2012 - Milano , sacrestia di S. Marco www.youtube.com/watch?v=5GOgMfAontQ www.youtube.com/watch?v=6Bo4A10BVG4 Quartetto di Liuti da Milano Emilio Bezzi, Renato Cadel, Stefano Guarnaschelli, Elisa La Marca liuti rinascimentali Ludovico Grossi da Viadana ca.1560-1627 La Fioren ... |
Henry PURCELL - First Music n2 - HornpipeLe hornpipe est né en Angleterre. Selon plusieurs sources manuscrites, il existait déjà au XVIe siècle, évoluant sur une mesure à 3/2. On retrouve le hornpipe dans les oeuvres de Purcell et Haendel, entre autres. Le hornpipe est à l'origine une danse pour les hommes, ils le dansaient dans des chaussures dures, appelées ghillies ou pumps, ou en hard shoes. Les bras devaient rester immobiles, l’enchaînement de pas étant complexe. Son rythme correspond à un enchaînement de 2/4 ou 4/4 temps, moins rapide que le reel.Le terme hornpipe correspond à un type de musique, au même titre que le reel ou la jig. Il comporte deux phrases de 16 temps, chacune répétée 2 fois. C’est une danse de ceilidh, de la famille des « two hands reels », qui sont des danses qui ont été créées par des maîtres à danser pour des spectacles, tout comme un certain nombre de danses françaises. Le hornpipe est né en Angleterre. Selon plusieurs sources manuscrites, il existait déjà au XVIe siècle, évoluant sur une mesure à 3/2. On ... |
Henry PURCELL - abdelazer (suite pour orchestre) - rondeauAbdelazer or The Moor's Revenge (Abdelazor ou la Revanche du Maure) est un drame en prose d'Aphra Behn, représenté au Dorset Garden Theater de Londres, par la Compagnie du duc d'York en 1677, repris en 1695 sur une musique de scène de Henry Purcell (ouverture, rondeau, airs de danse, air pour soprano Lucinda is bewitching fair). Le Rondeau d'Abdelazor est l'un des morceaux les plus célèbres du compositeur anglais, repris notamment dans le film britannique Orgueil et Préjugés (Pride & Prejudice) de Joe Wright. Le morceau de la bande originale de Dario Marianelli s'intitule A Postcard to Henry Purcell. C'est cette même pièce qui a servi également de point de départ aux variations pour orchestre de The Young Person's Guide to the Orchestra de Benjamin Britten (1946). Abdelazer or The Moor's Revenge (Abdelazor ou la Revanche du Maure) est un drame en prose d'Aphra Behn, représenté au Dorset Garden Theater de Londres, par la Compagn ... |
Henry PURCELL - Hail ! Bright CeciliaHail ! Bright Cecilia, appelée également Ode à sainte Cécile, est une œuvre pour voix et orchestre de Henry Purcell composée en 1692. Cette pièce a été composée sur un texte de Nicholas Brady (en) pour la fête de sainte Cécile, patronne des musiciens. Les festivités remontent à 1683 sur l'initiative de la Musical Society de Londres, réunion de musiciens et d'amateurs. Purcell avait déjà écrit quelques pièces pour les célébrations antérieures mais cette ode reste la plus connue. L'orchestre comprenait trompettes, timbales, flûtes à bec et basse, ainsi qu’un orgue, chaque instrument ayant une partie solo pour se valoriser. La première représentation fut un réel succès, l’œuvre ayant été bissée. Selon la tradition, Cécile était fiancée à un jeune homme nommé Valérien, qu'elle épousa. Au soir de ses noces cependant, elle annonça sans rire à son mari qu'un ange veillait sur sa virginité! Vierge et martyre comme il se doit, Cécile aurait vécu à l'aube du IIIe siècle. Son histoire relève de la légende Fête des musiciens : qui était Saint-Cécile? Comme le jeune marié ne voyait pas l'ange en question, elle lui expliqua qu'il ne lui apparaîtrait que quand il aurait reçu le baptême; ce qu'il fit, avec un succès qui dut le consoler de cette chasteté forcée, bientôt imité par son beau-frère Tiburce. Ces conversions n'eurent pas l'heur de plaire au préfet de Rome, le méchant Almachius, qui fit arrêter et supplicier les deux hommes. Cécile, veuve ainsi prématurément, fut seulement séquestrée dans sa maison. Las ! Au lieu de profiter paisiblement de sa pension de survie, ne voilà-t-il pas qu'elle reçut chez elle le pape Urbain, qui se mit à y baptiser à tire-larigot ? Les ennuis recommencèrent, et comme elle refusait de sacrifier aux dieux romains, Almachius la condamna à être ébouillantée dans son bain. C'était mal connaître la résistance des vierges du temps, car Cécile sortit indemne de l'épreuve. Il la fit alors décapiter; mais le bourreau s'y reprit à trois fois sans y arriver. Cependant, comme le cou mal tranché était bien entamé, la malheureuse enfant finit par mourir, au bout de trois jours d'agonie supportée avec la grandeur d'âme que l'on devine, non sans avoir pensé à léguer sa maison au pape Urbain. Le culte de Cécile remonterait au IVe siècle, mais il connut deux siècles plus tard un essor extraordinaire, au point que son nom est cité dans le canon même de la messe. Rien dans tout ceci ne montre un quelconque intérêt de Cécile pour la musique ni ne justifie de son patronage; il se dit seulement que, tandis que les musiciens jouaient à son mariage, la jeune fille chantait en son cœur les louanges de Dieu ! Cette image de Cécile musicienne ne date pas des premiers temps de son culte, où l'iconographie la représentait avec un bouquet de roses et une épée, sans instrument de musique. Hail ! Bright Cecilia, appelée également Ode à sainte Cécile, est une œuvre pour voix et orchestre de Henry Purcell composée en 1692. ... |
Henry PURCELL - King Arthur - cold song (Klaus Nomi)King Arthur, sous-titré The British Worthy, est un semi-opéra en cinq actes sur un livret de John Dryden et une musique d'Henry Purcell. Il fut donné pour la première fois en mai ou juin 1691 au Théâtre de Dorset Garden de Londres. Il s'agit d'un semi-opéra dans lequel les principaux personnages ne chantent pas mais sont présentés par les personnages secondaires. L'œuvre raconte la quête du roi Arthur pour retrouver sa fiancée, la princesse Emmeline, enlevée par le roi Oswald. Elle contient divers passages célèbres, dont l'air : What power art thou (Acte III scène 2). Chanté par The Cold Genius (Le Génie du Froid), l'épisode est aussi connu sous le nom de « Scène du froid » (Frost scene). L'air fut utilisé par la réalisatrice Ariane Mnouchkine pour illustrer la mort de Molière dans son film consacré au dramaturge. Le chanteur allemand Klaus Nomi a repris cet air à sa manière, sous le titre The Cold Song, en 1981. Dans l'opéra de Purcell, l'air est suivi par un chœur inspiré du Chœur des Trembleurs que Jean-Baptiste Lully avait composé en 1676-1677 pour sa tragédie lyrique Isis (livret de Philippe Quinault). https://lyricstranslate.com/fr/cold-song-la-chanson-froide.html N'es tu que cette force là? Qui du dessous m'a fait grimper? À contre coeur et lentement Du lit des neiges éternelles ne vois tu pas, comme je suis raide, et incroyablement vieux? En mauvaise condition pour supporter ce froid glacial Je peux à peine me mouvoir Ou dessiner mon souffle Je peux à peine me mouvoir Ou dessiner mon souffle Laisse moi ,Laisse moi Laisse moi , Laisse moi Geler encore Laisse moi , Laisse moi Geler encore à en mourir! King Arthur, sous-titré The British Worthy, est un semi-opéra en cinq actes sur un livret de John Dryden et une musique d'Henry Purcell. Il fut donné pour la p ... |
Henry PURCELL - cold song (Klaus Nomi d'apres King Arthur de Purcell)King Arthur (Le Roi Arthur) sous-titré The British Worthy (Le Preux breton) est un opéra en cinq actes sur un livret de John Dryden et une musique d'Henry Purcell. Il fut donné pour la première fois en mai ou juin 1691 au Théâtre Dorset Garden de Londres. C'est plus précisément un semi-opéra dans lequel les principaux personnages ne chantent pas mais sont présentés par les personnages secondaires. L'œuvre raconte la quête du roi Arthur pour retrouver sa fiancée, la princesse Emmeline, enlevée par le roi Oswald. Elle contient la mélodie particulièrement célèbre : what power art thou (Acte III scène 2). C'est cette aria qui fut utilisée par la réalisatrice Ariane Mnouchkine pour illustrer la mort de Molière dans son film consacré au dramaturge. Le chanteur Allemand Klaus Nomi a repris cet air sous le titre 'Cold Song' en 1982. King Arthur (Le Roi Arthur) sous-titré The British Worthy (Le Preux breton) est un opéra en cinq actes sur un livret de John Dryden et une musique d'Henry Purcell. Il ... |
Henry PURCELL - music for a while (Alfred Deller)Music for a While est une composition musicale du compositeur baroque anglais Henry Purcell, le second des quatre mouvements de la musique composée par lui en 1692 (Z 583) et destinée à la pièce de John Dryden et Nathaniel Lee, Oedipus. Écrit initialement pour voix et continuo, le morceau existe avec de nombreux arrangements différents, notamment pour clavier seul, et pour violon et clavier. Lorsqu’Alfred Deller s'aperçut, au sortir de l'enfance que, s'il perdait sa voix de soprano, celle-ci gardait un timbre étrangement aigu et une étonnante élasticité, il se forgea seul une technique de contreténor. Personne ne put se charger de sa formation vocale, cette tessiture ayant disparu depuis deux siècles. Music for a while Shall all your cares beguile. Wond'ring how your pains were eas'd And disdaining to be pleas'd Till Alecto free the dead From their eternal bands, Till the snakes drop from her head, And the whip from out her hands. La musique un moment, Trompera tous vos tourments. Vous vous étonnerez de voir vos douleurs soulagées, Et ne daignerez être satisfaits, Jusqu'à ce qu'Alecto libère les morts De leurs liens éternels ; Jusqu'à ce que les serpents tombent de sa tête, Et le fouet de ses mains Music for a While est une composition musicale du compositeur baroque anglais Henry Purcell, le second des quatre mouvements de la musique composée par lui en 1692 (Z 583) e ... |
Henry PURCELL - Odes and Welcome - Strike the Viol,Sound the LuteBeaucoup de grâce et de facilité, ette caractéristique se retrouve dans les différents genres de musique vocale qui sont au centre de son œuvre. Outre ses compositions pour le théâtre, Purcell écrivit quelque 80 chansons et duos qui couvrent toute la gamme des émotions humaines, souvent à l'intérieur d'une même chanson puisque la musique suit tous les mouvements du texte. Il a souvent utilisé cette technique pour créer un accroissement d'intensité, tandis que le sens de l'irréversibilité est représenté par la basse continue, dans laquelle l'harmonie et la mélodie varient continuellement sur une ligne de basse qui se répète ; ce développement atteint sa suprême expression dans la complainte When I am laid in Earth de Didon et Énée. Strike the Viol, touch the Lute; Wake the Harp, inspire the Flute Strike the Viol, touch the Lute; Wake the Harp, inspire the Flute: Sing your Patronesse's Praise, Sing, in cheerful and harmonious Lays. illustr Orazio Gentileschi, The Lute Player Influencé par Le Caravage dont il a été le disciple direct, il est le plus vieux des peintres caravagesques. Il a mis dans ses œuvres de plus en plus d'accents personnels, dont une pureté des formes ; son style propre est élégant et raffiné, en oubliant les artifices de composition du maître (personnages à mi-corps, pas de perspective mais des plans successifs, ténébrisme...). Orazio Lomi Gentileschi, né à Pise en 1563, mort à Londres en 1647, est un peintre italien caravagesque de compositions religieuses. Il est le père de la peintre Artemisia Gentileschi, et le collègue d'Agostino Tassi. Il a influencé notablement le peintre espagnol Juan Bautista Maíno. Orazio Gentileschi, The Lute Player, Italian, 1563 - 1639, c. 1612/1620, oil on canvas, Ailsa Mellon Bruce Fund National Gallery of Art Washington, DC Beaucoup de grâce et de facilité, ette caractéristique se retrouve dans les différents genres de musique vocale qui sont au centre de son œuvre. Ou ... |
Henry PURCELL - Pale And The Pruple Rose, The (of Old, When Heroes Thought It Base) - ritournelleTraditionnellement reconnu comme le plus grand compositeur anglais, Purcell, qui n'a malheureusement vécu que 36 ans, avait un grand sens mélodique, et si on trouve dans ses (semi-)opéras des longueurs (inévitables dans ce registre), les beaux airs s'y rencontrent aussi, mêlant émotion, humour, tristesse etc. Traditionnellement reconnu comme le plus grand compositeur anglais, Purcell, qui n'a malheureusement vécu que 36 ans, avait un grand sens mélodique, et si on trouve d ... |
Jean de SAINTE COLOMBE - pièces pour 2 violes et voix humaineAvec cent soixante-dix-sept pièces pour viole seule et soixante-sept pour deux violes, Sainte-Colombe se révèle un compositeur prolifique. Parmi les compositions qui nous sont parvenues, des Concerts à deux violes esgales (partition découverte par le pianiste Alfred Cortot et retrouvée parmi ses papiers en 1966). On peut avoir, par l'intermédiaire de ces compositions, une idée de la virtuosité de ce maître. Son fils, également violiste écrivit un tombeau à la mémoire de son père Jean de Sainte-Colombe, ou Monsieur de Sainte-Colombe, est un compositeur et joueur de viole français réputé, né vers 1640 et mort vers 1700. On le désigne comme Jean de Sainte-Colombe le père, car on lui connaît un fils, dit Sainte-Colombe le fils (environ 1660-1720), violiste et compositeur également, dont on a retrouvé la trace près de Durham en Angleterre. La famille serait originaire du Sud-Ouest de la France. Avec cent soixante-dix-sept pièces pour viole seule et soixante-sept pour deux violes, Sainte-Colombe se révèle un compositeur prolifique. Parmi les compositio ... |
Monsieur (Jean) de SAINTE COLOMBE - pieces pour violeJean de Sainte-Colombe, ou Monsieur de Sainte-Colombe, est un compositeur et joueur de viole français réputé, né vers 1640 et mort vers 1700. On le désigne comme Jean de Sainte-Colombe le père, car on lui connaît un fils, dit Sainte-Colombe le fils (environ 1660-1720), violiste et compositeur également, dont on a retrouvé la trace près de Durham en Angleterre. La famille serait originaire du Sud-Ouest de la France. Peu de détails sur sa vie sont connus : on ne connaît ni le nom de ses parents, ni ses dates de naissance et de décès exactes, mais de récentes recherches ont permis de découvrir qu'il se prénommait Jean et qu'il eut comme professeur le théorbiste et violiste Nicolas Hotman. On possède en revanche quelques informations liées à son talent de violiste, notamment grâce à ses élèves, parmi lesquels Danoville, Jean Desfontaines, Marin Marais, Pierre Méliton et Jean Rousseau. Il est probable qu'il soit à l'origine de l'ajout d'une septième corde à la basse de viole. Jean Rousseau signale qu'il maîtrisait l'art de la viole « à la perfection », fait repris dans l'ouvrage de Pascal Quignard, Tous les matins du monde (ainsi que dans le film du même nom) qui montre l'apprentissage de Marin Marais auprès de Sainte-Colombe, et dans lequel il est présenté comme un homme austère. Il appartenait probablement à la noblesse des environs de Pau, et il est rapporté qu'il donnait chez lui des concerts de viole. Il ne fut pas un musicien de cour. Avec cent soixante-dix-sept pièces pour viole seule et soixante-sept pour deux violes, Sainte-Colombe se révèle un compositeur prolifique. Parmi les compositions qui nous sont parvenues, des Concerts à deux violes esgales (partition découverte par le pianiste Alfred Cortot et retrouvée parmi ses papiers en 1966). On peut avoir, par l'intermédiaire de ces compositions, une idée de la virtuosité de ce maître. Son fils, également violiste écrivit un tombeau à la mémoire de son père1. Jean de Sainte-Colombe, ou Monsieur de Sainte-Colombe, est un compositeur et joueur de viole français réputé, né vers 1640 et mort vers 1700. On le ... |
Heinrich SCHUTZ - Cantiones sacraeLes cantiones sacrae sont un recueil de quarante courts motets pour quatuor vocal et orgue, écrits par Heinrich Schütz en 1625. Ils ont été édités à Freiberg et dédicacés au prince catholique Johann Ulrich von Eggenberg. Ils reposent sur un ensemble de textes en latin compilés en 1571 par Andreas Musculus et Martin Moller et seraient issus de méditations augustiniennes. C'est la première œuvre du compositeur utilisant cette langue, ce dernier utilisant habituellement l'allemand vernaculaire. Peut être était-ce à visée œcuménique ? L'effectif réduit nécessaire permet une certaine intimité du jeu ou de l'écoute qui n'est guère habituel en son siècle. Dans le même registre, ils peuvent être rapprochés des madrigaux contemporains de Johann Hermann Schein. De manière anecdotique, on note une référence au surnom du musicien dans le motet médian : Sagittae (Le sagittaire étant un jeu de mot sur le patronyme du musicien, "Schütz" voulant dire archer). Les cantiones sacrae sont un recueil de quarante courts motets pour quatuor vocal et orgue, écrits par Heinrich Schütz en 1625. Ils ont été édi ... |
Tomaso Antonio VITALI - chaconneTomaso Antonio Vitali (nommé Vitalino) (° 7 mars 1663 à Bologne † 9 mai 1745 à Modène) est un violoniste et compositeur baroque italien de la fin du XVIIe et de la première moitié du xviiie siècle. Fils aîné de Giovanni Battista Vitali, il fut le plus brillant élève de son père. Comme lui, Tomaso fait très jeune partie de la célèbre chapelle de la basilique Saint-Pétrone (San Petronio) de Bologne. En 1674, lorsque Giovanni Battista se rend à Modène, comme vice-maître de chapelle à la cour du duc François II d'Este, il emmène sa famille avec lui. C'est ainsi que dès l'âge de douze ans, Tomaso Antonio fait partie de l'orchestre de la cour. Sa virtuosité dépasse assez rapidement celle de son père. Devenu à son tour maître de chapelle de la famille d'Este, Tomaso Antonio se fixe à Modène. Il aura pour élèves Evaristo Felice Dall'Abaco (1688-1742) et Jean-Baptiste Senaillé (1688-1730), fils d'un des Vingt-quatre Violons du Roi à Paris. Après la mort de son père en 1692, Tomaso publie en trois années trois collections de sonates à trois, et une autre de sonates pour violon et basse continue. En ce qui concerne sa célèbre Chaconne en sol mineur pour violon et basse continue, arrangée et publiée vers 1860 par le violoniste allemand Ferdinand David, les musicologues contestent son authenticité. Dans l'histoire de la sonate, Tomaso a fusionné les types da chiesa et da camera (« d'église » et « de chambre ») en un même modèle, qui fut adopté peu à peu partout en Europe. Tomaso Antonio Vitali (nommé Vitalino) (° 7 mars 1663 à Bologne † 9 mai 1745 à Modène) est un violoniste et compositeur baroque italien de la ... |