Henri Beyle dit STENDHALHenri Beyle connu sous le pseudonyme littéraire de Stendhal, né le 23 janvier 1783 à Grenoble et mort le 23 mars 1842 à Paris, est un écrivain français de la première moitié du xixe siècle. Engagé dans l'armée en 1800, il occupa surtout des fonctions d'administration militaires comme durant la campagne de Russie en 1812. Amateur d'arts et passionné d'Italie où il effectua de nombreux séjours, il commence par écrire des essais esthétiques Histoire de la peinture en Italie (1817), Rome Naples et Florence (1817), Racine et Shakespeare (1823), Vie de Rossini (1823), et psychologique, De l’amour (1822), avant de se consacrer au roman. Ses romans de formation Le Rouge et le Noir (1830), La Chartreuse de Parme (1839) et Lucien Leuwen (inachevé) ont fait de lui, aux côtés de Balzac, Hugo, Flaubert ou Zola, un des grands représentants du roman français au xixe siècle. Dans ses romans, caractérisés par un style économe et resserré, Stendhal cherche « la vérité, l'âpre vérité » dans le domaine psychologique, et campe essentiellement des jeunes gens aux aspirations romantiques de vitalité, de force du sentiment et de rêve de gloire. Henri Beyle connu sous le pseudonyme littéraire de Stendhal, né le 23 janvier 1783 à Grenoble et mort le 23 mars 1842 à Paris, est un écrivain fr ... |
Henri Beyle dit STENDHAL - le Rouge et le Noir (roman)Dans Le Rouge et le Noir, Julien Sorel fait l'objet d'une étude approfondie. Ambition, amour, passé, tout est analysé. Le lecteur suit avec un intérêt croissant les méandres de sa pensée, qui conditionnent ses actions. Mathilde de la Mole et Madame de Rênal ne sont pas en reste. Leur amour pour Julien, égal l'un à l'autre, sont mis en perspective. Tout le monde est mis à nu sous la plume de Stendhal. Le Rouge et le Noir, sous-titré Chronique du XIX siecle, deuxieme sous-titré Chronique de 1830 a été écrit par Stendhal, publié à Paris chez Levasseur en 1830. C'est le deuxième roman de Stendhal, après Armance. Il est cité par William Somerset Maugham en 1954 parmi les dix plus grands romans. Le Rouge et le Noir est également un roman historique, car Stendhal tente de dévoiler les coulisses de la révolution de 1830, avec comme trame de fond la structure sociale de la France de l'époque, les oppositions entre Paris et la province, entre noblesse et bourgeoisie, entre les jansénistes et les jésuites. Dans Le Rouge et le Noir, Julien Sorel fait l'objet d'une étude approfondie. Ambition, amour, passé, tout est analysé. Le lecteur suit avec un intér&eci ... |
Henri Beyle dit STENDHAL - Rome, Naples, Florence: Promenades dans Rome (recit de voyage)Les récits de voyages en Italie de Stendhal Rome, Naples et Florence (1817 et 1826) et Promenades dans Rome (1829) sont essentiels dans l'œuvre de l'écrivain. Pour Rome, Naples et Florence, nous avons retenu l'édition de 1826 que Stendhal a considérablement développée. À la fin du XVIIIe et au début du XIXe siècle, il est de bon ton d’aller en Italie faire le « Grand Tour », itinéraire touristique et culturel. À cette occasion, artistes, savants et archéologues créent, développent et diffusent dans l’Europe entière une envie d’Italie. Ce livre est l’occasion de découvrir ce pays tel qu’il était au temps de Stendhal, mythique et idéal, gardant aujourd’hui encore le même attrait et la même fascination pour les amateurs de beauté et de beaux-arts. Les récits de voyages en Italie de Stendhal Rome, Naples et Florence (1817 et 1826) et Promenades dans Rome (1829) sont essentiels dans l'œuvre de l'écrivain. P ... |
Henri Beyle dit STENDHAL - la Chartreuse de Parme (roman)Dès que ce ministre fut sorti, une porte secrète introduisit chez le prince le fiscal général Rassi, qui s'avança plié en deux et saluant à chaque pas. La mine de ce coquin-là était à peindre ; elle rendait justice à toute l'infamie de son rôle ; et, tandis que les mouvements rapides et désordonnés de ses yeux trahissaient la connaissance qu'il avait de ses mérites, l'assurance arrogante et grimaçante de sa bouche montrait qu'il savait lutter contre le mépris. Un lieutenant français dénommé Robert, conte l’arrivée dans Milan des armées de la Révolution, menée par le jeune Bonaparte. Ces armées réveillent, dans un peuple lombard anesthésié par la tutelle autrichienne, un vieux fond héroïque, et sont accueillies avec une gaieté folle par les Milanais dans leur majorité. Parme est alors sous la régence de Marie-Louise, la seconde épouse de Napoléon Ier, que Stendhal surnomme « a poor woman », et devra à son décès revenir à la Maison de Bourbon-Parme. Par conséquent, le duché ne constitue plus un élément de rivalité entre les grandes puissances et il bénéficie d’une certaine autonomie bien que Marie-Louise ait du mal à maintenir les élans révolutionnaires qui se déclarent dans sa ville, ce qui affaiblit son autorité interne et diplomatique. Stendhal s’est rendu à plusieurs reprises dans la ville qu’il jugeait « assez plate ». Le roman est en bonne partie imaginaire, d’abord par les personnages ainsi que par le décor qui met en scène une citadelle avec une immense tour Farnèse1 En outre, dans les années où se deroule l'histoire, Parme était gouvernée par Marie-Louise de Habsbourg-Lorraine (fille de François II et deuxième épouse de Napoléon I) et non par Ernest-Ranuce IV Farnèse, qui d'ailleurs n'a jamais existé (la dernière des Farnèse ayant épousé le roi Philippe V au début du XVIIIe siècle). Cette œuvre majeure, qui valut à Stendhal la célébrité, fut publiée en deux volumes en mars 1839, puis refondue en 1841, soit peu avant la mort de Stendhal, L’œuvre sera, jusqu’au début du xxe siècle, relativement inconnue en dehors de quelques cercles d’esthètes, de critiques littéraires, ou de personnalités visionnaires (Nietzsche), ce que Stendhal semblait appeler de ses vœux, dédicaçant son roman To the Happy Few. Dès que ce ministre fut sorti, une porte secrète introduisit chez le prince le fiscal général Rassi, qui s'avança plié en deux et saluant ... |
Henri Beyle dit STENDHAL - Rome, Naples, Florence: Promenades dans Rome (recit de voyage)Les récits de voyages en Italie de Stendhal Rome, Naples et Florence (1817 et 1826) et Promenades dans Rome (1829) sont essentiels dans l'œuvre de l'écrivain. Pour Rome, Naples et Florence, nous avons retenu l'édition de 1826 que Stendhal a considérablement développée. À la fin du XVIIIe et au début du XIXe siècle, il est de bon ton d’aller en Italie faire le « Grand Tour », itinéraire touristique et culturel. À cette occasion, artistes, savants et archéologues créent, développent et diffusent dans l’Europe entière une envie d’Italie. Ce livre est l’occasion de découvrir ce pays tel qu’il était au temps de Stendhal, mythique et idéal, gardant aujourd’hui encore le même attrait et la même fascination pour les amateurs de beauté et de beaux-arts. Les récits de voyages en Italie de Stendhal Rome, Naples et Florence (1817 et 1826) et Promenades dans Rome (1829) sont essentiels dans l'œuvre de l'écrivain. P ... |