Raymond QUENEAU - Zazie dans le metroZazie dans le métro est un roman de Raymond Queneau, paru en 1959. Parodie burlesque de multiples formes romanesque (roman d'apprentissage, épopée de l'Odyssée d'Homère), il se sert du néo-français à des fins comiques1. Premier succès populaire de Queneau, il met en scène une galerie de personnages pittoresques mais se veut aussi une réflexion philosophique sur l'identité et la vérité. Zazie dans le métro est un roman de Raymond Queneau, paru en 1959. Parodie burlesque de multiples formes romanesque (roman d'apprentissage, épopée de l'Odyss&e ... |
Raymond QUENEAU - Exercices de style (poesie)Un jour de canicule sur un véhicule où je circule, gesticule un funambule au bulbe minuscule, à la mandibule en virgule et au capitule ridicule. Un somnambule l’accule et l’annule, l’autre articule : « crapule », mais dissimule ses scrupules, recule, capitule et va poser ailleurs son cul. Exercices de style est l'un des ouvrages les plus célèbres de l'écrivain français Raymond Queneau. Paru en 1947, ce livre singulier raconte 99 fois la même histoire, de 99 façons différentes. L'histoire elle-même tient en quelques mots. Le narrateur rencontre dans un bus un jeune homme au long cou, coiffé d'un chapeau orné d'une tresse tenant lieu de ruban. Ce jeune homme échange quelques mots assez vifs avec un autre voyageur, puis va s'asseoir à une autre place. Un peu plus tard, le narrateur revoit le même jeune homme devant la gare Saint-Lazare en train de discuter avec un ami qui lui conseille d'ajuster (ou d'ajouter) un bouton de son pardessus. Glabre de la vaisselle et tressé du bonnet, Un paltoquet chétif au cou mélancolique Et long se préparait, quotidienne colique, À prendre un autobus le plus souvent complet. L’un vint, c’était un dix ou bien peut-être un S. La plate-forme, hochet adjoint au véhicule, Trimbalait une foule en son sein minuscule Où des richards pervers allumaient des londrès*. Le jeune girafeau, cité première strophe, Grimpé sur cette planche entreprend un péquin Lequel, proclame-t-il, voulait sa catastrophe, Pour sortir du pétrin bigle une place assise Et s’y met. Le temps passe. Au retour un faquin À propos d’un bouton examinait sa mise. Un jour de canicule sur un véhicule où je circule, gesticule un funambule au bulbe minuscule, à la mandibule en virgule et au capitule ridicule. |
Raymond QUENEAU - Odile (roman)"les polysystématiseurs les co-matérialistes phénoménophiles les télépathiciens dialecticiens ...les spirites incubophiles les révolutionnaires assymétriques purs les polypsychistes intolérants .... les sectes de tout poil Roland Travy, qui se croit doué pour les mathématiques, fréquente à la fois une bande de truands (dans l'entourage de laquelle il rencontre Odile) et un groupement littéraire sur lequel règne Anglarès. Il perd tour à tour ses illusions sur sa vocation de mathématicien, sa foi dans les méthodes d'Anglarès - et Odile. "Ce n'est que beaucoup plus tard, et en dehors de tout, que se dévoilera le véritable amour... Odile est une pure histoire d'amour." Voici l'un des tout premiers romans de Raymond Queneau, l'auteur de Zazie dans le métro. Il s'agit d'un récit autobiographique qui règle ses comptes avec la doctrine surréaliste et André breton. On se souvient que Queneau a fait partie un temps de l'aventure surréaliste et, qu'au nom, de la liberté de l'esprit, il claqua la porte ! Il s'agit tout d'abord d'un récit satirique qui règle ses comptes avec le sectarisme des surréalistes et des communistes. Queneau y apparaît dans la peau d'un jeune mathématicien un peu paumé qui revient de l'armée et, bien qu'ayant sympathisé avec des potes communistes et anarchisants, hésite à s'engager. Il vit donc des subsides de son oncle fortuné et hésite également à s'engager dans le mariage après avoir rencontré la dite Odile. L'histoire est très simple donc ; on apprécie surtout l'humour à toute épreuve de l'auteur. Les surréalistes/communistres règlent leurs comptes entre différentes sectes et mouvances à coup de tracts et d'excommunication. On pénètre dans un bar où l'esprit de Lénine nous parle ! Mais alors : peut-on être adepte du spiritisme et communiste en même temps ? On sait bien que pour Marx, la religion est l'opium du peuple ! La scéance de spiristisme est vraiment un grand moment ! On retrouve le goût de Queneau pour les mathématiques (le narrateur s'interroge sur de multiple théorie bien compliquées !) et surtout son amour de la langue et des jeux de mots. "les polysystématiseurs les co-matérialistes phénoménophiles les télépathiciens dialecticiens ...les spirites incuboph ... |