Gerard de NERVAL - voyage en Orient (recit de voyage)"Je ne regrettai pas de m'être fixé pour quelque temps au Caire et de m'être fait sous tous les rapports un citoyens de cette ville, ce qui est le seul moyen de la comprendre et de l'aimer" L'Orient de Gérard de Nerval Le 23 décembre 1842, Nerval quittait Paris pour un périple d'une année en Orient qui devait le conduire successivement en Égypte, au Levant et en Turquie. De ce séjour, de ce voyage entrepris dans la tradition romantique, le poète devait rapporter un récit intitulé Voyage en Orient. Cependant, c'est un tout autre voyage qu'il avait inauguré en 1840 - sa "vita nuova" - et qu'il accomplira avec l'expérience décrite dans Aurélia, en 1854, quelques mois avant sa mort tragique. Il s'agit cette fois de l'Orient au sens métaphysique du terme : que les gnostiques identifient au Yémen. On ne dispose malheureusement que d'un seul terme pour désigner l'Orient géographique et ce "pôle au-dedans de nous-mêmes" qui est l'Orient symbolique. "Je ne regrettai pas de m'être fixé pour quelque temps au Caire et de m'être fait sous tous les rapports un citoyens de cette ville, ce qui est le seul moye ... |
Gerard de NERVAL - les Filles de feu (roman)Les Filles du feu est un recueil de nouvelles et de poésies écrites par Gérard de Nerval qui a paru en janvier 1854, alors que Nerval est interné dans la clinique du docteur Émile Blanche à Passy. Il se compose d’une dédicace à Alexandre Dumas, de huit nouvelles : Angélique, Sylvie, Chansons et légendes du Valois, Jemmy, Octavie, Isis, Corilla, Emilie, et d'un ensemble de douze sonnets placés à la fin du recueil : Les Chimères. Les Filles du feu est un recueil de nouvelles et de poésies écrites par Gérard de Nerval qui a paru en janvier 1854, alors que Nerval est interné dans l ... |
Gerard de NERVAL - Aurelia (conte fantastique)Je n'ai pu percer sans frémir ces portes d'ivoire ou de corne qui nous séparent du monde invisible. Les premiers instants du sommeil sont l'image de la mort; un engourdissement nébuleux saisit notre pensée, et nous ne pouvons déterminer l'instant précis où le moi, sous une autre forme, continue l'oeuvre de l'existence. C'est un souterrain vague qui s'éclaire peu à peu, et où se dégagent de l'ombre et de la nuit les pâles figures gravement [... ] Plus qu'un voyage, c'est une véritable odyssée ! Voyant parmi les visions fugaces de femmes disparues, d'ancêtres regrettés, de paysages merveilleux et inconnus, Gérard de Nerval nous entraîne dans les méandres de son âme et de sa folie. A travers son regard, nous vivons ses hallucinations, nous partageons ses mystères. Lire Gérard de Nerval, c'est voguer vers l'inconnu. Après, rien n'est plus comme avant. Je n'ai pu percer sans frémir ces portes d'ivoire ou de corne qui nous séparent du monde invisible. Les premiers instants du sommeil sont l'image de la mort; un engou ... |
Gerard de NERVAL - voyage en Orient (recit de voyage)"Je ne regrettai pas de m'être fixé pour quelque temps au Caire et de m'être fait sous tous les rapports un citoyens de cette ville, ce qui est le seul moyen de la comprendre et de l'aimer" L'Orient de Gérard de Nerval Le 23 décembre 1842, Nerval quittait Paris pour un périple d'une année en Orient qui devait le conduire successivement en Égypte, au Levant et en Turquie. De ce séjour, de ce voyage entrepris dans la tradition romantique, le poète devait rapporter un récit intitulé Voyage en Orient. Cependant, c'est un tout autre voyage qu'il avait inauguré en 1840 - sa "vita nuova" - et qu'il accomplira avec l'expérience décrite dans Aurélia, en 1854, quelques mois avant sa mort tragique. Il s'agit cette fois de l'Orient au sens métaphysique du terme : que les gnostiques identifient au Yémen. On ne dispose malheureusement que d'un seul terme pour désigner l'Orient géographique et ce "pôle au-dedans de nous-mêmes" qui est l'Orient symbolique. "Je ne regrettai pas de m'être fixé pour quelque temps au Caire et de m'être fait sous tous les rapports un citoyens de cette ville, ce qui est le seul moye ... |