Frederico Garcia LORCA - Romancero GitanoAncré dans la génération de 1927, le Romancero gitano allie la poésie savante et la poésie populaire. Il est composé de dix-huit romances, des poèmes de forme et de thème traditionnels du xve siècle. Ces poèmes sont en octosyllabes, seuls les vers pairs riment entre eux, de façon assonancée. Lorca désirait reprendre cette forme traditionnelle pour célébrer la culture tzigane, qui a nourri la culture de l'Andalousie. Le recueil reflète les souffrances d'un peuple qui vit en marge de la société, persécuté par les représentants de l'autorité. Les poèmes ont pour cadre Grenade, Cordoue ou Séville. Ils mettent en scène des personnages de Tziganes, comme Antoñito el Camborio ou la nonne gitane, mais aussi des saints (sainte Eulalie), des personnages bibliques (Tamar et Amnon), des personnifications d'éléments naturels (la lune, le vent). Le Romancero gitano est aussi connu pour sa sensualité et son usage de la métaphore. De nombreux symboles courent dans le recueil. La lune et la couleur verte symbolisent souvent la mort. L'eau vive et le cheval représentent la passion et la liberté. Romancero gitano est un recueil de poèmes de Federico García Lorca paru en 1928. C'est le recueil le plus connu du poète. Il lui a apporté la célébrité en Espagne, et il est considéré comme une œuvre majeure de la littérature espagnole du xxe siècle. Ancré dans la génération de 1927, le Romancero gitano allie la poésie savante et la poésie populaire. Il est composé de dix-huit romances, ... |
Frederico Garcia LORCA - le Divan du Tamarit (poesie)J’ai fermé mon balcon car je ne veux pas entendre les pleurs, mais derrière les murs gris on n’entend rien d’autre que les pleurs. Le Divan du Tamarit met en jeu et en musique les derniers textes de Lorca, poèmes qui hantèrent ses derniers moments de vie comme autant de promesses. Federico Garcia Lorca raconta à ses amis andalous qu’il avait écrit un recueil poétique en l’honneur des vieux poètes musulmans du royaume de Grenade. Cet ouvrage ne sera jamais publié de son vivant. Il traite des thèmes chers aux poètes arabo-andalous, thèmes universels par essence, avec la même sensualité ardente et proche de l’extase et la même morbidité, sur le mode mineur : l’amour fugitif, l’amour impossible, la douleur de vivre, l’horreur de la mort. Utopie atteinte de ce que Federico appelait « une poésie à s’ouvrir les veines ». Comme toujours chez Lorca, les images prémonitoires sont douloureusement présentes : J’ai fermé mon balcon car je ne veux pas entendre les pleurs, mais derrière les murs gris on n’entend rien d’autre que les pleurs. < ... |