Emmauel KANT - Critique de la raison pure (essai philosophique)Un idéal est une Idée représentée sous la forme d’une personne. En d’autres termes un Idéal est une personnification d’une Idée . Par exemple,Dieu est la personnification du concept d’un être possédant toutes les qualités possibles. Un idéal est une idée que l'on considère souvent à tort comme un objet réel alors qu'elle n'est qu'une Idée régulatrice. la raison pure a une double fonction. La première est négative, elle délimite le champ légitime de nos connaissances, et ne s'applique donc alors qu'au champ théorique. La deuxième est positive: elle concerne l'usage pratique de la raison et ouvre l'être raisonnable fini aux domaines de l'action libre et morale. La discipline de la raison pure, quant à elle, est la critique de la raison pure par elle-même; la raison sert ici à limiter les prétentions théoriques de la raison. La Critique de la raison pure (Kritik der reinen Vernunft) est une œuvre publiée en 1781 et en 1787 (seconde édition remaniée). Elle est considerée comme son œuvre majeure. Cette œuvre est aussi la plus lue, commentée, étudiée et influente des œuvres de Kant. Emmanuel Kant est, avec Platon et Descartes, un des trois piliers de la philosophie occidentale. Un idéal est une Idée représentée sous la forme d’une personne. En d’autres termes un Idéal est une personnification d’une Id&e ... |
Yacine KATEB - Nedjma (epopee)Publiée en 1956, alors que l’Algérie est encore Française, cette histoire est le cri de tout un peuple. “J’ai écrit Nedma pour que les Français comprennent ce qu’était l’Algérie”. Quatre amis sont obsédés par la même femme mariée. Les secrets et les mystères planent autour de chacun de ces personnages. Le plus terrible est celui qui entoure la jeune femme : fille illégitime d’une Française et d’un Algérien dont l’identité n’est pas clairement identifiée, Nedjma fut ensuite confiée à Lella Fatma. Tous ces destins tragiques vont se croiser et s’entremêler. Le problème de l’identité est une constante de ce roman: l’identité des personnages eux-mêmes, mais aussi celle d’une nation. Le fait que Kateb Yacine ait choisi d’écrire son récit en français, marque bien la dualité de cette quête. Il n’y avait pas de tradition romanesque en Algérie avant l’arrivée des colons. Le français est donc la langue des histoires écrites. Mais en même temps, ce récit est on ne peut plus algérien : on retrouve dans la structure du roman, la tradition des récits en ellipses, “où chaque détours est un retour”. L’écriture est éclatée comme les sentiments ambigus que l’auteur éprouve pour la langue française : entre fascination et rejet. De ce fait, le lecteur ne peut être passif, et il est difficile de se laisser aller. Pourtant, ce serait une perte terrible que de ne pas faire cet effort de lecture, ce pas vers l’Autre, cette acceptation de repères différents des nôtres, car ce texte est un très beau passage de littérature et de poésie. Les allusions nombreuses à la condition des colons et des arabes sont introduites discrètement au cours de la narration. Comme dans beaucoup de romans issus de la colonisation, la question de la double identité est permanente. Nedjma, l’étoile, incarne tout à la fois l’être désiré et l’Algérie : elle est une vision fantasmatique de la patrie, elle aussi, voilée par la colonisation (donc les Français) comme la femme l’est par la tradition religieuse musulmane. Un très beau texte pour découvrir l’Algérie au moment où celle-ci rêvait de prendre son indépendance. Publiée en 1956, alors que l’Algérie est encore Française, cette histoire est le cri de tout un peuple. “J’ai écrit Nedma pour que les ... |