arpoma l'art par la musique
        dimanche 24 novembre 2024 - 13h55
menu / actu

liste / rep

atlas / rech

repertoires: - (recherche dans les repertoires)

(diapo) (grd ecran)
   .. / annunzio
@

Gabriele d’ANNUNZIO (1863- )


Gabriele d’Annunzio naît en 1863 à Pescara, petite ville du sud de l’Italie. Il manifeste très tôt des capacités exceptionnelles et compose dès l’âge de seize ans ses premiers recueils de poèmes, où il mêle à l’affirmation d’un esthétisme exacerbé l’exaltation d’une sensualité vibrante. Vite reconnu à Rome comme le plus grand poète de son temps, d’Annunzio continue de décliner le thème de la volupté des sens qu’il inscrit dans le sillage de la tradition antique. Ses œuvres poétiques et romanesques témoignent de multiples aspirations et influences, du symbolisme au réalisme le plus cru, mais restent toutefois dominées par le même culte insatiable de la Beauté. En 1910, d’Annunzio est devenu la figure même du dandy. Ses écrits sulfureux, son mode de vie princier et ses innombrables maîtresses font plus d’une fois scandale. Il décide donc de quitter l’Italie pour la France, et se représente, à la suite des plus illustres écrivains, en poète maudit contraint à l’« exil ».

Romans:
L'Enfant de volupté (1889)
L’innocente (L'Innocent, 1892 — première traduction française sous le titre L'Intrus)
Il trionfo della morte (Le Triomphe de la mort, 1894)
Le vergini delle rocce (Les Vierges aux rochers, 1899)
Il fuoco (Le Feu, 1900)
Forse che si, forse che no (1910)
Nocturne (1916)
Théâtre:
La città morta (La Ville morte, 1898)
La Gioconda (La Joconde, 1899)
Francesca de Rimini (1902)
L'Éthiopie en flammes (1904)
La figlia di Iorio (La Fille de Jorio, 1904)
Fedra (Phèdre, 1909)
Le Martyre de Saint-Sébastien (écrit en français, 1911)
La Pisanelle (écrit en français, 1913)
Poésie:
Canto novo (1882)
Intermezzo di rime (1883)
Isaotta Guttadàuro ed altre poesie (1886)
L’Isotteo-La Chimera (1889)
Elegie romane (1892)
Poema paradisiaco (1893)
Sonnets cisalpins (1896)
Maia (Laudi del cielo, del mare, della terra e degli eroi) 1903
Elettra (Laudi venuti dal cielo, dal mare, dalla terra e dagli eroi) 1903
Alcyone (Laudi del cielo, del mare, della terra e degli eroi) 1903
Merope (Laudi del cielo, del mare, della terra e degli eroi ; premier titre : Canzoni delle gesta d’oltremare) 1912
Canti della guerra latina - Asterope (Laudi del cielo, del mare, della terra e degli eroi) 1918
Œuvres politiques:
L’Armata d’Italia (1888)
Per la più grande Italia (1915)
Orazione per la sagra dei Mille (1915)
La riscossa (1917)
Lettera ai dalmati (1919)
Carta del Carnaro. Disegno di un nuovo ordinamento dello Stato libero di Fiume (1920)
Teneo te, Africa (1936)
Le dit du sourd et du muet qui fut miraculé en l’an de grâce 1266, de Gabriele d’Annunzio qu’on nommoit Guerra de Dampnes (écrit en français, 1936)
@annunzio0 (E)
Gabriele d’Annunzio naît en 1863 à Pescara, petite ville du sud de l’Italie. Il manifeste très tôt des capacités exceptionnelles et com ...

@

Gabriele d'ANNUNZIO - l'enfant de volupté (roman) 1889


"... Elle montait devant lui, lentement, mollement, avec une sorte de rythme.
Son manteau, doublé d'une fourrure aussi neigeuse que le duvet des cygnes, n'était plus maintenu par l'agrafe et glissait autour de son buste, laissant les épaules découvertes.
Ces épaules émergeaient, pâles comme l'ivoire poli, divisées par un sillon délicat, et les omoplates se perdaient sous les dentelles du corsage avec je ne sais quelle fuyante et douce inflexion d'ailes.
Sur les épaules, le cou s'épanouissait, agile et arrondi;
et les cheveux, tordus en spirale depuis la nuque et pliés au sommet de la tête, y formaient un nœud sous la morsure des épingles gemmées .... "

Andrea Sperelli, aristocrate raffiné, artiste classicisant et précieux, eprouve un amour sensuel pour la brûlante et maladive Elena, et un amour plus spirituel, poétique, pour Maria : deux formes du désir qu'il rêve d'harmoniser dans une synthèse parfaite.
C'est en 1889 que Gabriele D'Annunzio (1863-1938) publie ce premier chef-d'œuvre, L'Enfant de volupté («Il Piacere»).

Le luxe des bals et des palais romains, les splendeurs baroques de la Ville éternelle secrètement hantée par la mort, forment le décor somptueux et pathétique de cette quête promise à l'échec. Sensualité et spiritualité, culte du Surhomme nietzschéen et fascination de la morbidezza, exaltation du Moi et tentative désespérée de conjurer la faiblesse intérieure : dans ce roman suave et sombre, où l'on a pu voir l'expression achevée du «décadentisme», se réfractent tous les thèmes de l'œuvre de D'Annunzio - et la sensibilité même de sa «fin de siècle». Postface de Francis Claudon.

annunzio @@@ (E)
"... Elle montait devant lui, lentement, mollement, avec une sorte de rythme.
Son manteau, doublé d'une fourrure aussi neigeuse que le duvet des cygnes, n'é ...

@